04/04/16 DELATTRE Philippine L2 CR : NICOLAS Margot Digestif

January 14, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie, Nutrition, Appareil digestif humain
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DIGESTIF – Le tube digestif

04/04/16 DELATTRE Philippine L2 CR : NICOLAS Margot Digestif Pr. Hubert Lepidi 18 pages Le tube digestif Plan A. Généralités I. Organisation générale de la paroi digestive II. La muqueuse digestive III. Organisation générale du tube digestif IV. La vascularisation V. L'innervation VI. Le système endocrinien diffus du tube digestif B. L'estomac I. Divisions morpho-fonctionnelles gastriques II. Muqueuse gastrique III. La paroi gastrique en dehors de la muqueuse IV. Structure épithéliale de la muqueuse fundique V. Structure épithéliale de la muqueuse antro-pylorique VI. Structure épithéliale de la cardia VII. Les fonctions gastriques C. L'intestin grêle I. Les valvules conniventes II. Caractère généraux de la muqueuse de l'intestin grêle III. Villosites intestinales IV. Facteurs qui augmentent les surfaces d'échange V. Structure apicale des entérocytes VI. Le chorion villositaire VII. Les glandes de Lieberkühn VIII. Histophysiologie des enterocytes IX. Particularites histologique du duodenum D. Le colon et le rectum E. Le canal anal F. L'oesophage G. Le système MALT du tube digestif I. Plaques de Payer II. Cycle hémolymphatqiues III. Organisation des cellules immunitaire isolées dans la muqueuse digestive H. Les amygdales Ce cours correspond aux cours « espace porte » et « villosité intestinale » sur le programme de la fac ! 1/18

DIGESTIF – Le tube digestif

A. Généralités I. Organisation générale de la paroi digestive La paroi du tube digestif est composee de 4 plans ou tuniques concentriques qui sont de l’interieur vers l’extérieur : – – –



La muqueuse La sous-muqueuse La musculeuse : 2 couches : – La circulaire interne, la plus épaisse – La longitudinale externe/périphérique La sereuse peritoneale ou adventice II. La muqueuse digestive

Elle est composée de 3 couches : –

Le revetement epithelial : assise simple de plusieurs types cellulaires, generalement prismatique ou cylindrique sauf au niveau de l'œsophage et du canal anal



Le chorion



La musculaire muqueuse : une fine couche musculaire lisse en dehors de la musculeuse III. Organisation générale du tube digestif

On retrouve plusieurs éléments : • Le revetement epithelial qui s'invagine pour former des infundibulum ou pour former aussi des villosites intestinales. Au fond d'un infundibulum on peut avoir des glandes (CR : présentes au sein de la muqueuse) • Sous le revetement epithelial se trouve le chorion qui est un tissu conjonctif avec des vaisseaux, des nerfs et des cellules immunitaires. • La musculaire muqueuse est assez fine et peut envoyer des expansions qui montent le long du chorion. • La sous muqueuse : tissu conjonctif avec des vaisseaux, des nerfs, des fibres de collagenes, des lobules adipeux, des fibroblastes. • La couche musculaire avec la couche circulaire interne et la couche longitudinale externe. • La sereuse IV. La vascularisation Elle est forme de vaisseaux lymphatiques, arteriels et veineux qui traversent la sereuse pour former les plexus sous sereux donnant les branches arterielles pour les cellules musculaires lisses de la musculeuse, puis le plexus de la sous muqueuse, puis des branches dans le chorion de la muqueuse. 2/18

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On remarque de nombreux réseaux capillaires juste sous le revêtement épithélial, en surface, qui vont vasculariser les glandes et les différents éléments du chorion. La circulation veineuse se cale en sens inverse de la circulation sanguine artérielle. La circulation lymphatique débute dans le chorion de la muqueuse, ici par un chylifère central pour les villosités intestinales et draine l'ensemble de la paroi du tube digestif pour former ensuite des troncules sous séreux qui rejoindront à terme le canal thoracique.

V. Innervation CR : On tend maintenant à isoler l'innervation digestive, en parlant de système neuro-entérique. Ce systeme nerveux controle en partie la motricite du tube digestif, le regime circulatoire et les activites glandulaires. On a deux grandes composantes : → Sa composante externe, extrinseque est le système nerveux végétatif : sympathique et parasympathique → Sa composante intrinseque est propre à la paroi du tube digestif, avec des neurones recepteurs, des neurones effecteurs et des inter neurones. Les corps cellulaires des neurones s'agencent en 2 plexus : –

Le plexus de Meissner (ou plexus sous muqueux) au niveau de la sous muqueuse



Le plexus d'Auerbach (ou plexus mi-entérique) entre les 2 couches de la musculeuse.

C'est dans ces plexus que se trouvent les corps cellulaires des neurones et où se font les synapses. Systeme nerveux vegetatif orthosympathique et parasympathique → Le systeme orthosympathique (ou sympathique) : la synapse entre le 1er et 2eme neurone se fait dans les ganglions de la chaîne para-vertébrale → Le systeme parasympathique : la synapse entre le 1er et le 2eme neurone se fait dans le plexus d'Auerbach, entre la couche musculeuse interne circulaire et externe longitudinale. Le plexus d'Auerbach (CR : ou mi-entérique) a une dominance motrice (contraction de la musculeuse) et le plexus de Meissner est à dominance sensorielle. Il y a donc des neurones moteurs, des neurones sensitifs et des interneurones pour faire la liaison entre les deux. 3/18

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VI. Système endocrinien diffus Ce sont des cellules isolees, dispersees entre les autres cellules epitheliales du revetement epithelial de surface. Leur action est de type paracrine (CR : c'est-à-dire une action à courte distance) sur les structures epitheliales, vasculaires, musculaires et nerveuses. Il y a plusieurs types cellulaires qui vont elaborer soit des amines biogenes soit des peptides. CR : On s'est servi pendant longtemps de la microscopie électronique pour les mettre en évidence. Maintenant, pour les localiser on utilise l'immunohistochimie : c'est la révélation d'une protéine par l'utilisation d'un anticorps dirige contre la substance elaboree par un certain type de cellule endocrine. CR : On peut alors révéler ces cellules qui sont de petite taille et en très faible nombre. Il existe un grand nombre d'hormones ou de substances élaborées par ces cellules : gastrine, somatostatine, la sécrétine, insuline, glucagon, sérotonine... Par exemple : la serotonine est synthétisée par les cellules entérochromafines que l'on retrouve dans l'antre gastrique, le pylore, le grele, le colon. Elle permet l'augmentation du peristaltisme intestinal. B. L'estomac I. Division morpho-fonctionnelle gastrique Sur le plan histologique, fonctionnel et anatomique, on peut distinguer 2 grandes parties : –

Le corps vertical (fundus) – Qui represente les 2/3 de l'estomac : le corps, la grosse tuberosité, le cardia – Revetu par une muqueuse fundique



La region antro-pylorique horizontale – Qui represente les 1/3 de l'estomac : l'antre gastrique et le pylore – Revetue par une muqueuse antrale appele aussi muqueuse antropylorique

Entre les 2 il y a une zone de transition qui représente 1 à 2cm. II. La muqueuse gastrique Elle est plissee longitudinalement et ces plis disparaissent à la distension gastrique (quand le bol alimentaire arrive dans la lumiere) La surface de la muqueuse est subdivisee en petits territoires polygonaux de 3-4mm, ce sont les lobules gastriques L'epithelium de revetement est constitue d'une assise simple de cellules cylindriques muqueuses (à pole muqueux ferme). C'est pour ça que l'estomac comporte un revêtement épithélial qui sert d'épithélium de revêtement mais également d'épithélium sécrétoire (sécrétion de mucus). Il s'invagine dans le chorion pour former des cryptes (ou infundibulums) et au fond de ces cryptes s'abouchent des glandes tubuleuses (par opposition aux glandes alvéolaires ou acineuses). CR : Le pôle apical de la cellule muqueuse apparaît clair au microscope car il est plein de mucus secrété dans la lumière par exocytose. 4/18

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Le chorion est une fine trame de tissu conjonctif avec un riche reseau vasculaire sanguin et lymphatique. La musculaire muqueuse est fine et envoie des expansions verticales dans le chorion, expansions qui sont perpendiculaires au grand axe de cette musculaire muqueuse. Entre ce revetement epithelial et le chorion se trouve une membrane basale. CR : petit rappel, on ne voit la membrane basale qu'en microscopie électronique et non en microscopie optique. Les glandes se jettent dans les cryptes, cela n’apparait pas toujours car la coupe est fine et donc si la glande n'est pas dans le plan on ne peut voir la zone de raccordement. III. Paroi gastrique en dehors de la muqueuse La sous muqueuse : – Conjonctivo-élastique (fibres de collagène et fibres élastiques) – Elle contient : – des vaisseaux sanguins et lymphatiques de plus gros calibre par rapport à la muqueuse – des lobules adipeux – des plexus nerveux de Meissner La musculeuse est contituée de 2 couches musculaires circulaire interne et longitudinale externe et entre les 2 du plexus d'Auerbach. La séreuse péritonéale est le lieu de distribution des vaisseaux et des nerfs Sur le schema de la paroi gastrique fundique, on voie les lobules gastriques avec des orifices en surface (orifices des cryptes) avec ensuite les glandes qui occupent une grande partie du chorion Les lobules sont localises entre les glandes et le chorion .

IV. Structure épithéliale de la muqueuse fundique L’epithelium de surface et des cryptes est le meme pour tout l'estomac : • Assise simple de cellules cylindriques muqueuses (pole apical ferme) • Role de secretion • Du mucus formant un film protecteur epais qui permet de proteger les cellules epitheliales de revêtement et permet aussi de lubrifier pour faciliter le passage du bol alimentaire • Des bicarbonates qui permettent de tamponner l'acidité gastrique Remarque : L'estomac est la seule partie du tube digestif à avoir un epithelium de revetement glandulaire Cellule muqueuse du revetement epithelial gastrique : – – –

Forme : cellule plus haute que large (CR : et piriforme) Avec un noyau en position basale Avec des mitochondries, REG, un golgi developpes et des grains de mucus qui s'accumulent au pole apical et qui sont secretes par exocytose 5/18

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Les glandes fundiques : Ce sont des glandes tubuleuses avec 4 types cellulaires –

les cellules muqueuses, peu nombreuses



Les cellules principales ++ – Synthetisent le pepsinogene qui est clive en pepsine (CR : qui permettra de découper les aliments)



Les cellules bordantes ++ – Synthetisent l'HCl et le facteur intrinseque (necessaire à l'absorption de la vitamine B12 au niveau intestinal ) – Un deficit en vitamine B12 perturbe l'erythropoïese => GR de grande taille et anormaux : donne des anémies macrocytaires



Les cellules endocrines, peu nombreuses – Toujours dispersees avec de nombreux types differents

Ces glandes sont divises en 3 parties • Le collet ou isthme • Le corps • Et le fond ➢ Les cellules principales Elles secretent une enzyme : le pepsinogene. Ce sont donc des cellules qui secretent des proteines. Pour cela on a : –

Une forme plus haute que la large, cellule cylindrique



Un noyau basal ,



REG très développé, des mitochondries,



Un appareil de golgi para-nucleaire tres developpe et des grains de secretion avec du pepsinogene secretes par exocytose

➢ Les cellules bordantes Elles sont globuleuses avec des particularites : – – – – –

La membrane s'invagine profondement pour former des canalicules intracellulaires Des mitochondries tres nombreuses Golgi ++ Un noyau en position centrale La synthese d' HCl et de facteur intrinseque

Pour synthetiser l'HCl, ces cellules possedent l'anhydrase carbonique qui donne, à partir d'eau, des ions H+ et des ions bicarbonates. Ces ions H+ sont secretes à l'exterieur de la cellule grace à une ATPase K+dependante et se groupe avec du Cl pour donner du HCl au sein de la lumière glandulaire, qui est en relation directe avec la lumière gastrique. 6/18

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Cellule bordante gastrique

Les agents stimulants –

L'histamine → L'agent stimulant le plus important, agit à la surface de ces cellules bordantes



La gastrine → Secretee par les cellules dites G, cellules endocrines présentes dans les glandes antrales



L'Acétylcholine → Neuromediateur du systeme nerveux vegetal parasympathique, elle est sécrétée par le 2ème neurone du nerf vague. ➢ Les cellules endocrines

Ce sont de petites cellules avec un noyau plus ou moins central et quelques mitochondries. Elles ont une orientation inverse des cellules épithéliales vues jusqu'à présent puisque le produit de sécrétion ne vas pas s'accumuler au pôle apical mais vers la membrane basale puisque c'est un produit de sécrétion hormonal donc vers la circulation sanguine.

V. Les structures épithéliales de la muqueuse antro-pylorique L’epithelium de surface et des cryptes sont constitues d'une assise simple de cellules cylindriques muqueuses (les infundibulums sont plus profonds). Les glandes antro-pyloriques sont tubuleuses, ramifiees et contournees, organisees en petits lobules et constitues de 2 types de cellules : –

Les cellules prismatiques muqueuses qui sont les plus nombreuses



Les cellules endocrines dispersees entre les cellules muqueuses (plusieurs types sont des cellules G à gastrine ++++++)

On peut avoir des gastrinomes : ce sont des tumeurs rares des cellules G qui donnent des ulceres gastriques. CR : en effet, il y a une hypersécrétion inappropriée de gastrine qui vient stimuler les cellules bordantes qui vont alors sécréter trop d'acide chlorhydrique.

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Différences entre les glandes fundiques et antro-pyloriques Glandes fundiques : –

les cryptes sont moins profondes,



les glandes sont tubuleuses rectilignes et profondes

Glandes pyloriques : –

cryptes plus profondes



les glandes sont contournes et organisees en petits amas glandulaires

Facteurs d'activation cellulaire Types cellulaires

Facteurs activateurs

Facteurs inhibiteurs

Cellules principales

Nerf vague, parasympathique (Acétylcholine)

Cellules bordantes

Histamine+++ Gastrine + Nerf vague, parasympathique (Acétylcholine)

Somatostatine Prostaglandine Glucagon

Cellules G

Nerf vague, parasympathique (Acétylcholine) Distension gastrique

Somatostatine

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La prostaglandine : quand on prend des AINS, ils sont anti-prostaglandine. Ils vont donc lever un peu le frein de la sécrétion d'acide chlorhydrique (en résumé les AINS inhibent le rétro-contrôle effectué par la prostaglandine sur la sécrétion HCL dans l'estomac et donc augmentent l'acidité gastrique).

VI. Structures épithéliales de la muqueuse du cardia L'epithelium de surface : Assise simple de cellules cylindriques muqueuses Les glandes muqueuses sont au sein du chorion et comparables au glandes antrales sans les cellules G.

VII. Fonction gastrique L'estomac a une double fonction : – mécanique – sécrétoire : – exocrine (élaboration du suc gastrique) – endocrine C. L'intestin grêle Il se compose de 2 segments : ➢ Le duodenum ➢ Le jejunum ou l'ileon → pas de demarcation anatomique et histologique entre le jejunum et l'ileon Il a une fonction d'absorption tres importante Si on observe l'intestin grele au microscope on observe : • La lumiere intestinale puis la muqueuse avec en profondeur les glandes, entre ces elements le chorion • La sous muqueuse avec du collagene et des vaisseaux • La musculeuse avec les 2 couches • La sereuse

I. Les valvules conniventes Elles se trouvent dans l'intestin grêle et dans le duodénum à partir du 2ème duodénum. Ces valvules sont des replis transversaux de la paroi intestinale dont la direction est perpendiculaire au grand axe du tube digestif. Elles naissent à partir de la sous muqueuse et sont des structures plus ou moins circulaires 9/18

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II. Caractères généraux de la muqueuse de l'intestin grêle L'epithelium de revetement va s'evaginer pour former une villosite intestinale et entre ces villostites intestinales il y a des invagination pour former les glandes de Lieberkühn –

Les villosites intestinales sont des EVAGINATIONS de la muqueuse



Les glandes de Lieberkuhn sont des INVAGINATIONS de la muqueuse

Au sein des villosités intestinales et entre les glandes de Lieberkühn se trouve le chorion composé de collagène, cellules conjonctives, lymphocytes et macrophages, vaisseaux et filets nerveux La musculaire muqueuse envoie des projections intra-villositaires perpendiculaires à son axe qui vont pénétrer dans la muqueuse : le muscle de Brücke CR : Entre 2 villosités il y a une vingtaine de glandes de Lieberkuhn. • Composition des autres couches de la paroi de l'intestin grêle : La sous muqueuse : collagène, adipocytes, fibres élastiques, vaisseaux et nerfs (plexus de Meissner) La musculeuse : circulaire interne, longitudinale externe (+ Plexus d'Auerbach) La séreuse : lieu de distribution des vaisseaux et des nerfs

III. Villosités intestinales L’epithelium de surface est un epithelium simple avec 3 types cellulaires : entérocytes : cellules de l'absorption cellules caliciformes : cellules muqueuses à pôle muqueux ouvert dispersées entre les entérocytes et jamais groupées (CR : le prof précise qu'elles ne peuvent même pas être par deux). – cellules endocrines : peu nombreuses et dispersées entre les éléments entérocytaires et muqueux Et le chorion villositaire au centre de la villosité intestinale – –

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Epithélium intestinal Les cellules endocrines sont de petite taille et se situent entre 2 enterocytes. Les cellules endocrines sont : • De type ferme avec une action paracrine • De type ouvert avec le pôle apical rentrant en contact avec la lumiere digestive ou la lumiere glandulaire. (CR : elles peuvent aussi avoir une action paracrine). Entérocytes –

Cellules absorbantes cylindriques hautes



Avec un plateau strie au pole apical



Le glycocalyx (cellule coat) au niveau du plateau strié qui est PAS+ (coloration spéciale « Acide periodique de Schiff » qui permet de colorer en rouge tout ce qui est glucidique ou glycoprotéique)



Noyau au pôle basal



Nombreux organiste intracellulaires



Les cellules ne sont pas accolées au niveau du pôle basal mais on note la présence d'un espace triangulaire : l'espace de Grunhagen. C'est par là que transitent les chylomicrons.



Les microvillosités : fines projections de la membrane plasmique apicale bien ordonnées et mesurent 1µm en hauteur et 0,1µm en épaisseur. Elles augmentent les surface d'échange à l’échelon ultra structural.

IV. Facteurs qui augmentent les surfaces d'échange La surface d'échange est très augmentée dans l'intestin grêle grâce à : –

La longueur du grele (à l'echelon anatomique)



Les valvules conniventes (à l'échelon macroscopique). CR : ce sont des plis transversaux se formant aux dépends de la sous-muqueuse



Les micro-villosites intestinales (à l'échelon histologique), aspect veloute du grele. CR : ici ce sont des expansions de la muqueuse.



Le plateau strie (à l'échelon ultrastructural), au pole apical des enterocytes V. Structure apicale des entérocytes

A l’intérieur du plateau strié se trouve le cytosquelette et plus précisément les microfilaments d'actine qui forment cette armature des projections, les évaginations donnant le plateau strié. Ces filaments d'actine sont reliés en profondeur à d'autres éléments du cytosquelette : la zonula adherens, zonula occulens, et plus en profondeur la cytokératine qui s'attache au niveau des desmosomes. Le glycolcalyx tapisse les micro-villosites au niveau du plateau strie et comporte de nombreuses enzymes qui permettent l'absorption intestinale. 11/18

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VI. Le chorion villositaire –

Stroma conjonctif avec de nombreux lymphocytes et macrophages



Un riche reseau capillaire sanguin sous-epithelial (les aliments une fois absorbes passent aux niveaux sanguin et lymphatique d'où la riche vascularisation du chorion de l'intestin grêle)



Un riche reseau lymphatique ( chylifere centra )



Le muscle de Brücke VII.

Les glandes de Lieberkühn



Glandes tubulaires dont une vingtaine par espace intervillositaire



4 types cellulaires : • Entérocytes • Cellules caliciformes plus nombreuses qu'au niveau de l'estomac ++ : • Cellules endocrines en petit nombre • Cellules de Paneth : on ne connaît pas très bien leur fonction, elles contiennent notamment du lysozyme (un produit anti-bacterien). CR : il y en a à peu près 5-6 au fond des glandes.

VIII. Histophysiologie des enterocytes Les entérocytes sont impliqués dans l'absorption des différents nutriments protéiques, glucidiques ou lipidiques. Les chylomicrons passent dans l'espace de Grunhagen et passent ensuite au niveau lymphatique alors que tout ce qui est protéique et glucidique passe au niveau sanguin.

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IX. Particularites histologique du duodenum La seule différence c'est qu'il y a des glandes dans la sous-muqueuse : les glandes de Brunner ce sont des glandes tubuleuses, ramifies et contournees, groupees en lobules, organisees sous forme d'amas. Elle vont se jeter au fond des glandes de Lieberkühn. CR : les glandes de Brunner sont comparables aux glandes pyloriques, c'est une assise simple de cellules muqueuses prismatiques avec des cellules endocrines. Elles protègent la muqueuse de l'acidité gastrique.

D. Le colon et le rectum

Le colon et le rectum ont des particularites : –

Absence de valvules conniventes



Absence de villosites intestinales



Absence de plaques de Peyer



Les glandes de Lieberkun sont plus profondes et plus riches en cellules calciformes



Le plexus d' Auerbach est plus developpe, la musculeuse étant plus épaisse car les contractions à ce niveau sont plus importantes que au niveau du grele

Plus vous progressez dans le tube digestif, du duodénum jusqu'au rectum, plus le nombre de cellules caliciformes augmente et le nombre d'entérocytes diminue. E. Le canal anal On change de revêtement épithélial : revêtement épithélial malpighien, pavimenteux stratifie 3 zones progressives : –

Zone ano-rectale : epithelium non keratinise avec plexus hemorroidaux dans la sous muqueuse et sphincter musculaire lisse qui se constitue aux depends de la musculeuse interne



Zone ano-cutanee : epiderme pavimenteux pluristratifie keratinise pigmente depourvu de follicules pileux et de glandes sudoripares, zone du sphincter externe strié



Zone cutanee = marge anale → comme la peau c'est un revetement epidermique keratinise 13/18

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F. L'oesophage Épithelium malphigien pavimenteux stratifie non keratinise • Sous muqueuse : riche en fibres elastiques (pour pouvoir se dilater lors du passage du bol alimentaire), comporte des glandes muqueuses • Musculeuse epaisse – Striee dans le 1er quart – Striee et lisse dans le 2 eme qart – Lisse dans la 2 eme moitie • Adventice sauf au niveau abdominal (pour les 2cm après avoir traversé le diaphragme) où c'est une séreuse. Les glandes muqueuses vont se dejeter dans la lumiere oesophagienne par des canaux excréteurs qui traversent toutes les couches. G. Le systeme MALT du tube digestif La topographie du systeme MALT : c'est un systeme lymphoide annexes aux muqueuses (mucoid/mucosal associated lymphoid tissu). Il existe au niveau : • du tractus digestif (là où il est le plus developpe), • de l'arbre respiratoire, • de l'anneau de Waldeyer (amygdale), • du tractus genito-urinaire, • dans la peau, • d'autre organes comme les glandes mammaires pendant la lactation. Le système MALT dans le tube digestif correspond au système GALT (Gut associated lymphoïd tissu) BALT → appareil repspiratoire (Bronchius associated lymphoïd tissu) SALT → peau (Skin associated lymphoïd tissu) Deux modalites d'organisation : • Agregats volumineux et organises comme les plaques de Peyer, les amygdales, l'appendice. • Infiltrats lymphocytaires diffus avec des cellules isolees dans la muqueuse intestinale. La masse totale du MALT est tres importante (par rapport au systeme immunitaire contenu dans les ganglions par exemple : il y a beaucoup plus de lymphocytes dans le MALT que dans les ganglions lymphatiques) Il y a une involution physiologique du systeme MALT avec l'age, comme pour le thymus.

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La fonction du MALT est de favoriser l'entree des Ag par voie alimentaire afin d'elaborer des reponses immunitaires par la formation d'un repertoire immunologique tres important. Il y a de nombreux échanges entre les différents sites du système MALT (entre les amygdales et l'intestin grêle, entre l'intestin grêle et l'arbre respiratoire...) I. Plaques de Peyer –

Agregats volumineux de cellules immunitaires dissemines dans la paroi du grele (ileon +++)



Forment des saillies dans la lumiere intestinale → on les voit macroscopiquement



Le revetement epithelial de ces plaques ne comporte pas de cellules caliciformes, et les enterocytes sont plus petits et cubiques. Il y a aussi des cellules M (cellules Microfold car ce sont des cellules repliees sur elles meme)

Ces plaques sont formes de 4 zones de la superficie à la profondeur : –

Epithelium avec des cellules M



Zone du dome (ou zone marginale) : Lymphocytes B qu'on appelle centrocytes-like qui sont à l'origine de lymphomes de MALT.



Follicules lymphoides : zone B dependante riche en LB.



Zones inter-folliculaire : zone T dependante contenant des HEV (high endotheliale veinule) qui permettent l'entrée des lymphocytes qui transitent par le sang dans les plaques de Peyer. En effet les cellules endothéliales sont ici cubiques et expriment des récepteurs sur lesquelles viennent s'accrocher les lymphocytes B et T et se retrouvent alors dans les zones inter folliculaires des plaques de Peyer. Les LT reste dans cette zone et les LB gagnent les follicules lymphoïdes.

Les Plaques de Peyer ne fonctionnent pas seules mais avec des ganglions lymphatiques mesenteriques.

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II. Cycle hémolymphatique (ou homing) Le cycle hémolymphatique correspond aux cellules qui vont être stimulées par ces plaques de peyer, qui vont passer dans les ganglions lymphatiques mésentériques et revenir dans la paroi du TD, non plus dans les plaques mais sous forme de cellules isolées. Les Ag apportés par le bol alimentaire sont captées par les cellules M au niveau du dôme. Ces cellules M transmettent ces Ag aux cellules immunocompétentes plus en profondeur. Une fois que ces cellules B et T sont stimulées, activées dans les plaques de Payer, elles passent dans le ganglion grâce aux lymphatiques afférents qui vont percer la capsule ganglionnaire. Ces cellules vont terminer leur activation dans les ganglions lymphatiques mésentériques. Les cellules B dans follicules lymphoïdes et les cellules T dans les zones inter-folliculaires. Elles ressortent par le lymphatique efférent jusqu'au niveau du canal thoracique qui lui se jette dans la circulation sanguine. Une fois dans le sang, ces cellules reviennent, sortent des vaisseaux sanguins par les HEV et viennent coloniser à la fois la muqueuse et le revêtement épithélial de la paroi intestinale. Elles reviennent préférentiellement dans l'organe dans lequel elles ont été stimulées au départ mais, du fait des échanges entre les différents organes du MALT, elles peuvent également aller dans l'arbre respiratoire par exemple. CR : cette notion de homing, ou adressage, est importante pour le prof.

III. Organisation des cellules immunitaires isolées dans la muqueuse digestive –

Les lympocytes intra-épithéliaux : –



Très nombreux lymphocytes T, surtout CD8+ (et plus rares lymphocytes T γδ)

Dans le chorion : –

LB et des plasmocytes qui sécrètent de l'IgA



LT CD4+



Macrophages 16/18

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IV. Le systeme GALT : mecanisme de secretion des IgA à la surface intestinale L'IgA est sous forme de dimères reliés pour une chaîne J. Elles sont captées par la piece secretoire au niveau du pole basal de l'enterocyte, le complexe est internalise et reexprime à la membrane au pole apical. Une enzyme clive ensuite la pièce sécrétoire laissant persister le composant sécrétoire accroché à la chaîne J reliant les 2 IgA. Cette IgA se retrouve dans la lumière intestinale ce qui permet de capter les Ag présents dans la lumière intestinale.

H. Les amygdales L'Anneau de Waldeyer est constitue par les amygdales palatines, linguales, pharyngees et tubaires. Le prof n'a pas eu le temps de terminer et finira au cours suivant !

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Tout d'abord merci à Manon sans qui je ne me serais même pas réveillée ! Je crois que je ne compte même plus le nombre de fois où tu m'as sauvé la vie ! Tu mérites une médaille pour me supporter encore aujourd'hui ! Et aussi par ce que t'es la meilleure des colocs ! Avec Alix !(soit pas jalouse ! Fallait pas toucher à mon prénom!) Dédicace à la meilleure des correctrices !
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