4ème*

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Écriture, Grammaire
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Séquences Lettres

Evaluation finale : Correspondance entre un écrivain et son ancien instituteur

CORRECTION

3. La deuxième lettre ne constitue pas du tout une réponse directe à la première, comme le montrent les dates, éloignées d’un an et demi, et les sujets qui sont différents (voir question 9). L’une est écrite en Europe (en Suède où l’écrivain vient de recevoir le prix Nobel ou en France à son retour chez lui), l’autre à Alger où est resté l’ancien instituteur. 4. Dans le tableau suivant, je relève les groupes nominaux, en dehors des noms propres, qui désignent l’émetteur et le destinataire dans chaque lettre. Première lettre Le petit enfant pauvre que j’étais (l 9-10) – un de vos petits écoliers qui(…) n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève (l. 14-15) Cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant que j’étais (.7-9)

Emetteur

Destinataire

Deuxième lettre Le pédagogue qui veut faire consciencieusement son métier (l.14-15)

Le grand garçon que tu es devenu (l.7) –le gentil petit bonhomme que tu étais (l.18)

Remarque : Le GN étendue est composé non seulement du déterminant et du nom noyau (GN minimal), mais aussi des expansions du nom : CDN, PSR, épithète(s). 5. « que vous avez tendue » : Le verbe « tendre » est au passé composé de l’indicatif. Selon la règle, le participe passé employé avec le verbe avoir ne s’accorde qu’avec le COD placé avant. Ici, le COD est le pronom relatif « que », qui remplace le GN « cette main affectueuse », donc l’accord est au féminin singulier. 6. a) Le présent dans la phrase de la deuxième lettre « le pédagogue qui veut faire consciencieusement son métier ne néglige aucune occasion de connaître ses élèves » est employé avec une valeur de vérité générale. b) Dans les formules de clôture, c’est évidemment le présent d’énonciation (ou de discours) qui est employé. 7) Analyse de la phrase en propositions :  Je crois bien connaître le gentil petit bonhomme : proposition principale.  que tu étais : proposition subordonnée relative, compète la principale (complément de l’antécédent « bonhomme »  et l’enfant, bien souvent, contient en germe l’homme : deuxième principale, coordonnée aux propositions précédentes ;  qu’il deviendra : proposition subordonnée relative, complète la principale (complément de l’antécédent « homme ». 9) b) Les deux lettres expriment de l’affection et de la reconnaissance et visent à remercier le destinataire. Dans la première lettre, à l’occasion du prix Nobel de littérature qu’il vient de recevoir, Albert Camus écrit à son ancien instituteur, M. Germain, pour lui exprimer ses sentiments d’affection et de reconnaissance de lui avoir permis de faire des études et devenir un grand écrivain : « venir vous parler de tout mon cœur », l. 4 ; « votre reconnaissant élève », l. 14-15. Il le remercie de sa générosité et de son dévouement à son égard. La deuxième a été écrite par M. Germain pour remercier l’écrivain de lui avoir adressé un livre, sa biographie Camus par M. Brisville. L’instituteur en profite pour faire de son ancien élève un portrait élogieux. Le ton des deux lettres est évidemment affectif, presque lyrique : le vocabulaire de la tendresse, de l’affection, est fortement dominant (« de tout mon cœur », l.2, première lettre ; « ton geste gracieux », l.6 dans la deuxième lettre, entre autres nombreux exemples).

Nous avons laissé s’étreindre un peu le bruit qui nous a entouré(e)s tous ces jours-ci avant de venir vous parler de tout notre cœur. On vient de nous faire un bien trop grand honneur, que nous n’avions ni recherché, ni sollicité. Mais quand nous en avons appris la nouvelle, notre première pensée, après notre mère, a été pour vous.

Réécriture :

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