Antigone (1944) : contrôle de lecture

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Spectacle vivant, Théâtre
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http://lewebpedagogique.com/hberkane5/antigone1944-de-jean-anouilh-les-personnages/Lexique du théâtre: Dramatique adj. et n. f. Qui se rapporte à (l’action, en grec) le «genre dramatique» désigne tous les types d'œuvres théâtrales Acte n. m. division principale d’une pièce de théâtre. Composée d'une série de scènes. Scène n.f.1.Lieu où jouent les acteurs d'une pièce. 2. «chacune des subdivisions d'un acte» Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un(ou des) personnage(s). Enonciation : elle est double, au théâtre, car les personnages s’adressent à la fois à d’autres personnages, et au public. Règle des trois unités: les pièces classiques ne doivent comporter qu’une action, se dérouler en 24h, en un seul lieu. Dialogue n. m. échange de répliques entre deux ou plusieurs personnages. Réplique : parole prononcée par un personnage dans un dialogue. tirade, long monologue récité par un personnage de manière ininterrompue Monologue : discours que l’on tient à soi-même. Il se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une décision etc. Didascalie : est une indication scénique (souvent mise en italique) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques, les mouvements, la diction, les habits etc. Le texte théâtral se compose de deux éléments: les didascalies et les dialogues. Quiproquo : situation dans laquelle deux personnages pensent parler d’une même chose alors qu’ils parlent de deux choses différentes. Exposition n. f. On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre. Nœud : précise la nature des obstacles à surmonter. Dénouement n. m. Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est «exposition».

Lexique du théâtre: Dramatique adj. et n. f. Qui se rapporte à (l’action, en grec) le «genre dramatique» désigne tous les types d'œuvres théâtrales Acte n. m. division principale d’une pièce de théâtre. Composée d'une série de scènes. Scène n.f.1.Lieu où jouent les acteurs d'une pièce. 2. «chacune des subdivisions d'un acte» Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un(ou des) personnage(s). Enonciation : elle est double, au théâtre, car les personnages s’adressent à la fois à d’autres personnages, et au public. Règle des trois unités: les pièces classiques ne doivent comporter qu’une action, se dérouler en 24h, en un seul lieu. Dialogue n. m. échange de répliques entre deux ou plusieurs personnages. Réplique : parole prononcée par un personnage dans un dialogue. tirade, long monologue récité par un personnage de manière ininterrompue Monologue : discours que l’on tient à soi-même. Il se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une décision etc. Didascalie : est une indication scénique (souvent mise en italique) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques, les mouvements, la diction, les habits etc. Le texte théâtral se compose de deux éléments: les didascalies et les dialogues. Quiproquo : situation dans laquelle deux personnages pensent parler d’une même chose alors qu’ils parlent de deux choses différentes. Exposition n. f. On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre. Nœud : précise la nature des obstacles à surmonter. Dénouement n. m. Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est «exposition».

Lexique du théâtre: Dramatique adj. et n. f. Qui se rapporte à (l’action, en grec) le «genre dramatique» désigne tous les types d'œuvres théâtrales Acte n. m. division principale d’une pièce de théâtre. Composée d'une série de scènes. Scène n.f.1.Lieu où jouent les acteurs d'une pièce. 2. «chacune des subdivisions d'un acte» Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un(ou des) personnage(s). Enonciation : elle est double, au théâtre, car les personnages s’adressent à la fois à d’autres personnages, et au public. Règle des trois unités: les pièces classiques ne doivent comporter qu’une action, se dérouler en 24h, en un seul lieu. Dialogue n. m. échange de répliques entre deux ou plusieurs personnages. Réplique : parole prononcée par un personnage dans un dialogue. tirade, long monologue récité par un personnage de manière ininterrompue Monologue : discours que l’on tient à soi-même. Il se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une décision etc. Didascalie : est une indication scénique (souvent mise en italique) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques, les mouvements, la diction, les habits etc. Le texte théâtral se compose de deux éléments: les didascalies et les dialogues. Quiproquo : situation dans laquelle deux personnages pensent parler d’une même chose alors qu’ils parlent de deux choses différentes. Exposition n. f. On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre. Nœud : précise la nature des obstacles à surmonter. Dénouement n. m. Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est «exposition».

Lexique du théâtre: Dramatique adj. et n. f. Qui se rapporte à (l’action, en grec) le «genre dramatique» désigne tous les types d'œuvres théâtrales Acte n. m. division principale d’une pièce de théâtre. Composée d'une série de scènes. Scène n.f.1.Lieu où jouent les acteurs d'une pièce. 2. «chacune des subdivisions d'un acte» Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un(ou des) personnage(s). Enonciation : elle est double, au théâtre, car les personnages

Lexique du théâtre: Dramatique adj. et n. f. Qui se rapporte à (l’action, en grec) le «genre dramatique» désigne tous les types d'œuvres théâtrales Acte n. m. division principale d’une pièce de théâtre. Composée d'une série de scènes. Scène n.f.1.Lieu où jouent les acteurs d'une pièce. 2. «chacune des subdivisions d'un acte» Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un(ou des) personnage(s). Enonciation : elle est double, au théâtre, car les personnages s’adressent à la fois à d’autres personnages, et au public. Règle des trois unités: les pièces classiques ne doivent comporter qu’une action, se dérouler en 24h, en un seul lieu. Dialogue n. m. échange de répliques entre deux ou plusieurs personnages. Réplique : parole prononcée par un personnage dans un dialogue. tirade, long monologue récité par un personnage de manière ininterrompue Monologue : discours que l’on tient à soi-même. Il se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une décision etc. Didascalie : est une indication scénique (souvent mise en italique) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques, les mouvements, la diction, les habits etc. Le texte théâtral se compose de deux éléments: les didascalies et les dialogues. Quiproquo : situation dans laquelle deux personnages pensent parler d’une même chose alors qu’ils parlent de deux choses différentes. Exposition n. f. On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre. Nœud : précise la nature des obstacles à surmonter. Dénouement n. m. Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est «exposition». Lexique du théâtre: Dramatique adj. et n. f. Qui se rapporte à (l’action, en grec) le «genre dramatique» désigne tous les types d'œuvres théâtrales Acte n. m. division principale d’une pièce de théâtre. Composée d'une série de scènes. Scène n.f.1.Lieu où jouent les acteurs d'une pièce. 2. «chacune des subdivisions d'un acte» Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un(ou des) personnage(s). Enonciation : elle est double, au théâtre, car les personnages s’adressent à la fois à d’autres personnages, et au public. Règle des trois unités: les pièces classiques ne doivent comporter qu’une action, se dérouler en 24h, en un seul lieu. Dialogue n. m. échange de répliques entre deux ou plusieurs personnages. Réplique : parole prononcée par un personnage dans un dialogue. tirade, long monologue récité par un personnage de manière ininterrompue Monologue : discours que l’on tient à soi-même. Il se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une décision etc. Didascalie : est une indication scénique (souvent mise en italique) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques, les mouvements, la diction, les habits etc. Le texte théâtral se compose de deux éléments: les didascalies et les dialogues. Quiproquo : situation dans laquelle deux personnages pensent parler d’une même chose alors qu’ils parlent de deux choses différentes. Exposition n. f. On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre. Nœud : précise la nature des obstacles à surmonter. Dénouement n. m. Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est «exposition». Lexique du théâtre: Dramatique adj. et n. f. Qui se rapporte à (l’action, en grec) le «genre dramatique» désigne tous les types d'œuvres théâtrales Acte n. m. division principale d’une pièce de théâtre. Composée d'une série de scènes. Scène n.f.1.Lieu où jouent les acteurs d'une pièce. 2. «chacune des subdivisions d'un acte» Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un(ou des) personnage(s). Enonciation : elle est double, au théâtre, car les personnages s’adressent à la fois à d’autres personnages, et au public. Règle des trois unités: les pièces classiques ne doivent comporter qu’une action, se dérouler en 24h, en un seul lieu. Dialogue n. m. échange de répliques entre deux ou plusieurs personnages. Réplique : parole prononcée par un personnage dans un dialogue. tirade, long monologue récité par un personnage de manière ininterrompue Monologue : discours que l’on tient à soi-même. Il se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une décision etc. Didascalie : est une indication scénique (souvent mise en italique) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques, les mouvements, la diction, les habits etc. Le texte théâtral se compose de deux éléments: les didascalies et les dialogues. Quiproquo : situation dans laquelle deux personnages pensent parler d’une même chose alors qu’ils parlent de deux choses différentes. Exposition n. f. On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre. Nœud : précise la nature des obstacles à surmonter. Dénouement n. m. Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est «exposition». Lexique du théâtre: Dramatique adj. et n. f. Qui se rapporte à (l’action, en grec) le «genre dramatique» désigne tous les types d'œuvres théâtrales Acte n. m. division principale d’une pièce de théâtre. Composée d'une série de scènes. Scène n.f.1.Lieu où jouent les acteurs d'une pièce. 2. «chacune des

s’adressent à la fois à d’autres personnages, et au public. Règle des trois unités: les pièces classiques ne doivent comporter qu’une action, se dérouler en 24h, en un seul lieu. Dialogue n. m. échange de répliques entre deux ou plusieurs personnages. Réplique : parole prononcée par un personnage dans un dialogue. tirade, long monologue récité par un personnage de manière ininterrompue Monologue : discours que l’on tient à soi-même. Il se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une décision etc. Didascalie : est une indication scénique (souvent mise en italique) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques, les mouvements, la diction, les habits etc. Le texte théâtral se compose de deux éléments: les didascalies et les dialogues. Quiproquo : situation dans laquelle deux personnages pensent parler d’une même chose alors qu’ils parlent de deux choses différentes. Exposition n. f. On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre. Nœud : précise la nature des obstacles à surmonter. Dénouement n. m. Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est «exposition».

subdivisions d'un acte» Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un(ou des) personnage(s). Enonciation : elle est double, au théâtre, car les personnages s’adressent à la fois à d’autres personnages, et au public. Règle des trois unités: les pièces classiques ne doivent comporter qu’une action, se dérouler en 24h, en un seul lieu. Dialogue n. m. échange de répliques entre deux ou plusieurs personnages. Réplique : parole prononcée par un personnage dans un dialogue. tirade, long monologue récité par un personnage de manière ininterrompue Monologue : discours que l’on tient à soi-même. Il se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une décision etc. Didascalie : est une indication scénique (souvent mise en italique) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques, les mouvements, la diction, les habits etc. Le texte théâtral se compose de deux éléments: les didascalies et les dialogues. Quiproquo : situation dans laquelle deux personnages pensent parler d’une même chose alors qu’ils parlent de deux choses différentes. Exposition n. f. On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre. Nœud : précise la nature des obstacles à surmonter. Dénouement n. m. Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est «exposition».

Antigone (1944) : contrôle de lecture Correction du controle de lecture n° 2 antigone anouilh Correction du controle de lecture n° 1 antigone anouilh Contrôle n° 1 :

1 STMG2 ANTIGONEd’Anouilh NOM :Prénom :

NOTE :

/ 20

1.

Que vient dire Ismène à sa sœur ? De quoi veut-elle essayer de la convaincre ? 2.

Que répond Antigone à Ismène ?

3.

Quel objet la nourrice rapporte-t-elle après le départ d’Ismène ?

4.

a) Comment s’appelle la chienne d’Antigone ? b) Que demande Antigone à sa nourrice au sujet de sa chienne ? (2 réponses obligatoires) (2 points) 5.

a) Pourquoi Antigone demande-t-elle pardon à Hémon, quand elle le retrouve, au début de la pièce ?

b) Antigone révèle à Hémon qu ’elle a volé quelque chose à sa soeur Ismène : qu’est-ce ? 6.

Qu’avoue Antigone à Ismène quand elle la voit pour la seconde fois ?

7.

Comment s’appellent les trois gardes ?

8.

Que vient apprendre le premier garde à Créon ?

9.

Quel objet le second garde a-t-il trouvé ?

10. Quel ordre Créon donne-t-il au garde ?

11. Que propose Créon à Antigone quand il se retrouve seul avec elle ? 12. Que propose Ismène à Antigone et à Créon ? 13. Quel objet Antigone propose-t-elle au garde en échange de la faveur qu’elle lui demande ? 14. Comment Antigone est-elle exécutée ? 15. Quelle nouvelle le messager apporte-t-il ? Quel personnage est mort avec Antigone ? 16. Le chœur apprend à Créon qu’un autre personnage est mort. Lequel ? Comment ? 17. Que font les gardes à la fin de la pièce ?

Contrôle n° 2 : 1.

Pourquoi la nourrice gronde-t-elle Antigone, au début de la pièce ?

2.

Quel objet la nourrice rapporte-t-elle après le départ d’Ismène ?

3.

Que demande Antigone à sa nourrice au sujet de sa chienne ? (2 réponses obligatoires) (2 points)

4.

a) Pourquoi Antigone demande-t-elle pardon à Hémon, quand elle le retrouve, au début de la pièce ? b) A qui Antigone avait-elle volé du parfum, du rouge à lèvres, de la poudre et une belle robe ? 5.

Antigone annonce à Hémon qu’elle va lui dire deux choses et qu’ensuite il devra partir sans rien dire. Quelles sont ces deux choses ? (2 points)

6.

Que menace-t-elle de faire si Hémon ne sort pas ?

7.

Qu’avoue Antigone à Ismène quand elle la voit pour la seconde fois ?

8.

Que vient apprendre le garde Jonas à Créon ?

9.

Quel objet le garde Durand a-t-il trouvé ?

10. Quel ordre Créon donne-t-il au garde ? 11. Que propose Créon à Antigone quand il se retrouve seul avec elle ? 12. Que propose Ismène à Antigone et à Créon ? 13. Quelle faveur Antigone demande-t-elle au garde qui la surveille ? 14. Comment Antigone est-elle exécutée ? 15. Quelle nouvelle le messager apporte-t-il ? Quel personnage est mort avec Antigone ? 16. Le chœur intervient plusieurs fois dans la pièce : la deuxième fois, à quel moment est-ce ? Que demande-t-il ? 17. Que font les gardes à la fin de la pièce ?

Antigone (1944) : lecture analytique de la scène d’exposition LECTURE ANALYTIQUE DE LA SCENE D’EXPOSITION

Le texte est téléchargeable ici :

antigone scene d exposition La vidéo est visible ici :

Antigone, de Jean Anouilh- Prologue –TV5 Monde

Un décor neutre. Trois portes semblables. Au lever du rideau, tous les personnages sont en scène. Ils bavardent, tricotent, jouent au cartes. Le Prologue se détache et s’avance. LE PROLOGUE Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pensequ’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous qui sommes là bien tranquille à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir. Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et de jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi car Ismène est bien plus belle qu’Antigone, et puis unsoir, unsoirde bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, unsoir où Ismène avait été éblouissantedans sa nouvelle robe, il a été trouvé Antigone qui rêve dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme.Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit «oui» avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là- bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir. Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place. Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.

Axe Citations

Un décor neutre. Trois portes semblables. Au lever du rideau, tous les personnages sont en scène. Ils bavardent, tricotent, jouent au cartes.

Outils d’analyse

Explications

Didascalie initiale

Elle nous informe sur le décor et sur l’attitude des personnages : le décor est simple, sobre. On n’a pas d’informations sur les meubles. Ils se divertissent alors qu’il s’agit d’une tragédie. « Ils » ne prend pas en compte ni Antigone ni Créon.

On a le sentiment que et voilà, maintenant, répétition c’est déjà fini. lui, il allait être le Le premier Phrase courte mari d’Antigone. mot de la pièce et nominale. est surprenant. Voilà.

Présentatif

Le second « voilà » vient après l’évocation de l’histoire de chacun des personnages.

Ces personnages vont Répétition du Cela montre vous jouer l’histoire verbe que ce sont des d’Antigone. « jouer » pantins ou des comédiens, pas il va falloir les qu’elle joue son personnages. rôle jusqu’au bout… Peut-être veutIl joue au jeu difficile

de conduire les hommes.

Antigone, c’est la petite maigre

il insister sur le fait qu’un personnage de tragédie ne fait que « jouer » un rôle qui est déjà écrit : c’est le destin, la fatalité.

Description physique

Il y a un contraste entre les deux personnages : Antigone est fragile, Créon est fort (il a le pouvoir, la loi).

Indications de lieux

Antigone est séparée du groupe…

elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude 

Cet homme robuste,aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous qui sommes là il a été trouvé Antigone qui rêve dans un coin

Elle a déjà commencé à s’éloigner des autres ; le processus a commencé. Antigone est loin des personnages, mais également du public.

Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page

qui ne dit rien. Elle Champ regarde droit devant lexical de la elle. Elle pense. Elle

Antigone et Créon sont graves, sérieux

pensequ’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée

tristesse Champ lexical du doute, de la pensée, de le réflexion

et pensifs, tandis qu’Ismène est joyeuse et insouciante.

Antigone a levé sans champ étonnementses yeux lexical de la gravessur lui et elle lui a dit «oui» avec un joie petit sourire triste… Cet homme robuste, aux cheveux blancs, quimédite il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. 

sa sœur Ismène, qui bavarde et rit Ismène est bien plusbelle qu’Antigone on goût de la danse et de jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi Ismène riait aux éclats

Elle pense.Elle pensequ’elle va être Antigone tout à l’heure… Elle pensequ’elle va mourir…

Anaphore répétition gradation

Elle pense qu’elle Répétition vaêtre Antigone tout à futur proche l’heure, qu’elle

Le prologue insiste sur l’attitude d’Antigone. L’information est croissante : elle est de plus en plus grave, tragique.

On nous informe sur le destin

d’Antigone, sur ce qui va lui arriver très prochainement : son rôle est écrit, il ne peut être changé.

va surgir soudain… Elle pense qu’elle va mourir… Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout…

nous tous qui sommes là bien tranquille à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.

Pronom personnel

Le prologue fait référence au spectateur marque de la (ou lecteur) : première habituellement, personne on ne s’adresse pas à lui. Accusation ? Implication ?

ce soir.

Indications de temps

la blonde, la belle, l’heureuse Ismène

gradation

Insistance sur la beauté d’Ismène (par opposition à Antigone).

Tout le portait vers Ismène : [...] ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.

Temps du passé : imparfait (passé composé)

Le prologue évoque le passé des personnages

Le soir a un côté plus un soir, un soir de tragique, bal où il n’avait dansé répétition du ténébreux, qu’avec Ismène, un mot « soir » sombre. soir où Ismène avait métaphorique Le matin : le étééblouissante moment de Quelquefois, le soir, il l’action. Toute est fatigué, la nuit, Créon réfléchit, mais Et puis, au matin, des quand le jour problèmes précis se se lève il faut posent, qu’il faut prendre une résoudre décision.

Avant, du temps d’Œdipe, [...] il a pris

leur place.

Ismène avait étééblouissante

hyperbole

Le prologue insiste sur la beauté d’Ismène.

Cet homme robuste,aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué.

Champ lexical de la fatigue, de la vieillesse

Le roi est présenté comme une personne âgée, fatiguée, pas du tout du tout comme un individu autoritaire et tyrannique.

Il est fatigué.

comme un ouvrier au seuil de sa journée.

Comparaison Le roi est comparé à un ouvrier : tout roi qu’il est, il doit accomplir la mission qui lui est confiée ; il ne décide pas, il ne fait qu’appliquer les décisions. C’est une comparaison dévalorisante.

Problématique retenue : Montrez que cette scène présente les caractéristiques d’une scène d’exposition. Plan des 1 STI 2 D : INTRODUCTION. Je présente l’auteur. Je présente le livre. Je présente l’extrait. J’amène la problématique : Problématique : Lecture expressive du texte. Annonce du plan. AXE 1 : J’énonce l’idée directrice : C’est une scène d’exposition originale. A. La mise en scène Explications : habituellement, au théâtre, la scène d’exposition est constituée d’un dialogue entre deux personnages, raremen t plus. Ici, tous les personnages sont présents dès le début.

Outil d’analyse : didascalie initiale. Citations : “Trois portes semblables. Au lever du rideau, tous les personnages sont en scène. Ils bavardent, tricotent, jouent au cartes. “ B. Le prologue Explications : le prologue ne s’adresse pas aux personnages, mais aux spectateurs. Outil d’analyse : pronoms personnels, marques de la 3ème eprsonne, marques de la 1ère et de la 2ème personnes Citations : “ Ils”, “Ces personnages”, Elle” “vous”, “nous” C. Un début surprenant Explications : il y a un décalage entre ce qui est annoncé dans la didascalie initiale et les premières lignes de la tirade. Le prol ogue insiste sur l’attitude d’Antigone, qui est à l’écart, qui ne fait pas partie du groupe et qui n’agit pas. Elle est différente des autres. Outil d’analyse : indications de lieux, verbes de pensée Citations : “là-bas“, “là”, “elle s’éloigne”, “Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, “

Transition : AXE 2 : J’énonce l’idée directrice : les informations données par cette scène de théâtre. A. Antigone Explications : Antigone s’oppose à Créon, physiquement (elle est maigre, il est fort), également par les couleurs (elle est sombre, obscure) Outil d’analyse : opposition, champ lexical du physique Citations : “maigre”, “noiraude”, “robuste”, “blancs“ ou : Antigone et Créon : un roi usé (champ lexical de la vieillesse + comparaison ?) B. Les autres personnages Explications : Créon et Antigone ont la même attitude : ils sont sérieux, pensifs, graves Outil d’analyse : champ lexical de la pensée, de la réflexion Citations : “Elle pense. Elle pense” “ses yeux graves” “avec un petit sourire triste…” “médite” “il se demande” ou : Les autres personnages : Ismène est joyeuse (champ lexical de la joie + hyperbole) + on connaît leur passé récent (temps du passé) C. Fatalité de l’histoire : la répétition du verbe « jouer » + futur proche (« va ») + comparaison ?

CONCLUSION. Rappel des axes. Idée nouvelle, non utilisée. Ouverture. Autres problématiques possibles pour ce texte : - Pourquoi Hémon a-t-il choisi Antigone ? - Pourquoi Antigone pense-t-elle mourir ? - Pourquoi Antigone est-elle condamnée ? - Que représente le personnage d’Antigone ? - En quoi le personnage d’Antigone est-il négatif ? - En quoi ce texte présente-t-il les caractéristiques d’une scène d’exposition ? En quoi ce texte présente-t-il les caractéristiques d’une tragédie ?

COMMENTAIRE RÉDIGÉ DE LA SCÈNE D’EXPOSITION D’ANTIGONE DE JEAN ANOUILH Jean Anouilh a commencé à écrire dans l’entre-deux-guerres. Il a été marqué par ces événements. Ses œuvres théâtrales commencent en 1933. Il a écrit des « pièces noires » ainsi que des « pièces roses ».Antigone est créée le 4 février 1944 et jouée en pleine occupation allemande, mise en scène par André Barsacq, Antigone est une tragédie…………………………………………………………………………………………………… ………….. ……………………………………………………………………………………………………………… ………… …

Dans un premier temps, nous parlerons de la mise en scène, ensuite du prologue puis du début surprenant. Dans un second temps, nous évoquerons les ressemblances et différences d’Antigone et Créon, ainsi que des autres personnages et pour finir nous analyserons la fatalité de l’histoire. ………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… ………… …

Nous pouvons remarquer en effet que cette scène d’exposition dansAntigone est originale de par sa mise en scène qui n’est pas comme les autres, mais aussi avec son prologue puis par son début surprenant .Nous pouvons constater qu‘habituellement au théâtre, la scène d’exposition est constituée d’un dialogue entre deux personnages alors qu’ici dans la scène d’exposition d’Antigone, tous les personnages sont présents sur scène : « Un décor neutre , trois portes semblables ». Au lever du rideau, tous les personnages sont en scène : « Ils bavardent , tricotent , jouent aux cartes ». Nous pouvons voir également que le prologue s’adresse seulement aux spectateurs, à aucun personnage, mais seulement aux spectateurs : « ils » , « ces personnages » , « elle » ou encore « vous » qui montre ce pronom personnel « nous » . Enfin , nous avons pu apercevoir que ce prologue comporte un décalage entre ce qui est indiqué dans la didascalie initiale. Le prologue insiste donc sur

l’attitude d’Antigone comme par exemple avec « là-bas », « elle s’éloigne », puis surtout avec les verbes de pensée. ……………………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………………… ………… …

……………………………………………………………………………………………………………… ………… …

……………………………………………………………………………………………………………… ………… …

Antigone est l’un des personnages principaux de la pièce mais c’est aussi le personnage qui va défier Créon :« se dresser seule face du monde, seule face de Créon, son oncle le roi. » Antigone a défié le Roi mais elle sait qu’elle va mourir, bien que ce soit une jeune femme. Elle se différencie des autres personnages car elle reste seule dans son coin sans parler à personne : « C’est la petite maigre assise là-bas, et qui ne dit rien ». Comme nous l’a présenté le prologue, nous savons maintenant qu’Antigone aura une fin tragique. Dans ce prologue, nous pouvons faire une comparaison avec Créon qui est seul lui aussi mais pour gouverner. Ces deux personnages sont assez particuliers dans cette pièce car ils s’opposent mais se ressemblent car ils sont seuls face à leurs responsabilités. Ici Créon est représenté comme une personne âgée, fatiguée : « Il a des rides, il est fatigué. » On peut aussi dire que Créon et Antigone ont pris de l’importance en prenant des décisions, Créon en devenant roi et Antigone en le défiant. Nous pouvons dire qu’ils sont de venus importants en prenant des responsabilités seuls. Mais il y a aussi d’autres personnages comme Ismène la sœur d’Antigone qui en est aussi le contraire avec une accumulation « la blonde, la belle, l’heureuse Ismène ». Avec elle, nous avons Hémon, le fils de Créon, qui lui est fiancé avec Antigone : « Il lui a demandé d’être sa femme ». Après qu’Hémon a demandé Antigone, tout le monde se demandait pourquoi, mais personne n’a compris. Mais n’oublions pas les gardes qui font une brève apparition dans le prologue ici : « Ils bavardent, jouent aux cartes. » La fatalité de l’histoire est facile à deviner avec les différents indices que nous laisse le prologue : « Elle pense qu’elle va mourir. » Grâce à certains indices, nous savons aussi que l’histoire sera tragique. Dans les fatalités, il y a une

répétition du verbe « jouer » mais aussi une utilisation du futur proche « qu’elle va » qui nous annonce la fin de la tragédie avant même de l’avoir commencée. En fait, nous survolons l’histoire à travers le prologue. Le prologue est une scène d’exposition originale de par sa mise en scène. Le prologue est à la troisième personne et commence par un début surprenant. On y capte des informations sur la pièce de théâtre comme les relations et le physique d’Antigone et Créon, mais aussi des informations sur les autres personnages et la fatalité de l’histoire en ressort. La nuit est là pour rendre le prologue plus sombre et renforcer la fatalité de l’histoire. Le prologue nous ouvre sur le reste de l’histoire. On nous donne envie de lire ou de regarder la fin de la pièce. On y retrouve des points communs sur le texte intégral et cela nous plonge dans l’atmosphère de la pièce.

Antigone (1944) de Jean Anouilh : la structure de la pièce Anouilh ne se propose toutefois pas de révolutionner l’écriture théâtrale, et l’absence de divisions n’est qu’affaire de forme. La pièce se déroule de façon classique, rythmée par les entrées et les sorties des personnages, qui permettent de restituer l’architecture traditionnelle des scènes et de proposer la numérotation suivante :

Pages

Scène

Personnages

9-13

1

Le Prologue

13-20

2

Antigone, la Nourrice

21

3

Antigone, la Nourrice, Ismène

22-31

4

Antigone, Ismène

31-36

5

Antigone, la Nourrice

37-44

6

Antigone, Hémon

45-46

7

Antigone, Ismène

46-53

8

Créon, le Garde

53-55

9

Le Chœur

55-60

10

Antigone, le Garde, le Deuxième Garde, le Troisième Garde

60-64

11

Antigone, les Gardes, Créon

64-97

12

Antigone, Créon

97-99

13

Antigone, Créon, Ismène

99-100

14

Créon, le Chœur

100-105

15

Créon, le Chœur, Hémon

105-106

16

Créon, le Chœur

106

17

Créon, le Chœur, Antigone, les Gardes

106-117

18

Antigone, le Garde

117-119

19

Le Chœur, le Messager

119-122

20

Le Chœur, Créon, le Page

122-123

21

Le Chœur, les Gardes

Antigone (1944) de Jean Anouilh : les personnages LES PERSONNAGES DANS ANTIGONE les personnages dans Antigone

1.

Le peuple.

A) La nourrice.

Ce personnage n’existait pas dans la version de Sophocle :

1.

pourquoi a-t-il été ajouté par Anouilh ? Etait-elle présentée par le Prologue, dans la scène d’exposition

2.

? 3.

Dans quelles scènes ce personnage intervient-il ?

4.

Pourquoi n’intervient-elle plus, à la fin de la pièce ?

5.

Complète les pointillés, en t’aidant du livre : « LA NOURRICE : Pas crier ! Je ne dois pas crier par dessus le marché ! Moi qui avais promis à ta mère… Qu’est-ce qu’elle me dirait, si elle était là ? «Vieille ……………….., oui, vieille ……………….., qui n’as pas su me la garder pure, ma petite. Toujours à ……………….., à faire le ……………….., à leur ……………….. avec des lainages pour qu’elles ne prennent pas froid ou des laits de poule pour les rendre fortes ; mais à quatre heures du matin tu dors, vieille ……………….., tu dors, toi qui ne peux pas fermer l’oeil, et tu les laisses filer, marmotte, et quand tu arrives, le lit est froid !» Voilà ce que’lle me dira ta mère, làhaut, quand j’y monterai, et moi j’aurai honte, honte à en mourir si je n’étais pas déjà morte, et je ne pourrai que baisser la tête et répondre : «Madame Jocaste, c’est vrai.» Quelle métaphore filée la nourrice utilise-t-elle ? Que peut-on en déduire sur le rôle qu’elle tient auprès d’Antigone et d’Ismène ? 6.

Complète les pointillés, en t’aidant du livre :

«LA NOURRICE, entre : Tiens, te voilà un bon café et des tartines, mon ………………… Mange. »

« LA NOURRICE : Qu’est-ce que tu as, ma petite ……………….. ?» « LA NOURRICE : Trop petite pourquoi, ma ……………….. ? » « LA

NOURRICE

:

Qu’est-ce

tu

veux

que

je

fasse,

ma

……………….. ? » Comment s’adresse-t-elle à Antigone, au début de la pièce ? B) Les gardes. 7.

Ces personnages existaient-ils dans la version de Sophocle

? 8.

Comment sont-ils présentés par le Prologue, dans la scène d’exposition ? « Un décor neutre. Trois portes semblables. Au lever du rideau, tous les personnages sont en scène. Ils bavardent, tricotent, ………………..…………………

Le

Prologue

se

détache

et

s’avance. » « Enfin

les

trois

hommes

rougeauds

qui

………………..……………….., leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un

nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour sont les auxiliaires de la justice de Créon. » Quels sont les noms des trois gardes ? Commente ces noms.

9.

10.

En quoi ces personnages sont-ils comiques ?

11.

Comment comprends-tu la fin de la pièce :

« Pendant qu’il parlait, les gardes sont entrés. Ils se sont installés sur un banc, leur litre de rouge à côté deux, leur chapeau sur la nuque, et ils ont commencé une partie de cartes. LE CHŒUR : Il ne reste plus que les gardes. Eux, tout ça, cela leur est égal ; c’est pas leurs oignons. Ils continuent à jouer aux cartes…

Le rideau tombe rapidement pendant que les gardes abattent leurs atouts. FIN DE «ANTIGONE» Les personnages extérieurs à l’action.

2.

A) Le choeur. 12.

Dans combien de scènes apparaît-il ?

13.

A quels moments de la pièce intervient-il ?

14.

Identifie les différents rôles du choeur dans la pièce :

rôle « LE CHŒUR : Et voilà. Maintenant, le ressort

est bandé. Cela n’a plus quà se dérouler tout seul. C’est cela qui est commode dans la tragédie… » « LE CHŒUR, entre soudain: Là ! C’est fini pour Antigone. Maintenant, le tour de Créon approche. Il va falloir qu’ils y passent tous. » « LE CHŒUR, s’avance : Et voilà. Sans la petite Antigone, c’est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles. Mais maintenant, c’est fini… » « LE CHŒUR : Tu es fou, Créon. Qu’as-tu fait ? » « LE CHŒUR : Ne laisse pas mourir Antigone, Créon ! Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles. » « LE CHŒUR : C’est une enfant, Créon. » « LE

CHŒUR, s’approche : Est-ce qu’on ne peut pas imaginer quelque chose, dire qu’elle est folle, l’enfermer ? » « LE CHŒUR : Est-ce qu »on ne peut pas gagner du temps, la faire fuir demain ? » « LE CHŒUR, va à Créon : Créon, il est sorti comme un fou. » « LE CHŒUR : Créon, il faut faire quelque chose . » « LE CHŒUR ! Et tu es tout seul maintenant, Créon. » « LE CHŒUR : Que lui veux-tu ? Qu’as-tu à lui apprendre ? » « LE CHŒUR : Pas toi, Créon. Il te reste encore quelque chose à apprendre. Eurydice, la reine, ta femme… […] Les pauvres de Thèbes auront froid, cet hiver, Créon. En apprenant la mort de son fils, la reine a posé ses aiguilles, sagement,

après avoir terminé son rang, posément, comme tout ce qu’elle fait, un peu plus tranquillement peutêtre que d’habitude… »

15.

16.

En quoi son rôle se rapproche-t-il de celui du choeur grec ?

En quoi son rôle est-il différent de celui du choeur grec ?

B) Le messager. 1.

Il n’a qu’une fonction, dans la pièce : laquelle ?

Les personnages de la pièce Les relations entre personnages sont en partie imposées par le modèle de Sophocle et la mythologie. Les liens de parenté ne s ont aucunement modifiés, et l’on retrouve le traditionnel tableau de famille des Labdacides.

Antigone : Personnage central de la pièce dont elle porte le nom, Antigone est opposée dès les premières minutes à sa sœur Ismène, dont elle représente le négatif. “la petite maigre”, “la maigre jeune fille moiraude et renfermée” (p. 9), elle est l’antithèse de la jeune héroïne, l’ingénue, dont “la blonde, la belle, l’heureuse Ismène” est au contraire l’archétype. Comme Eurydice, comme Jeanne d’Arc dans L’Alouette, elle a un physique garçonnier, sans apprêts : elle aime le gris : “C’était beau. Tout était gris”, “monde sans couleurs”, “La Nourrice (…) Combien de fois je me suis dit : “Mon Dieu, cette petite, elle n’est pas assez coquette ! Toujour s avec la même robe et mal peignée”, Antigone le dit elle même : “je suis noire et maigre”. Opiniâtre, secrète, elle n’a aucun des charmes dont sa sœur dispose à foison : elle est “hypocrite”, a un “sale caractère”, c’est “la sale bête, l’entêtée, la mauvaise”. Malgré cela, c’est elle qui séduit Hémon : elle n’est pas dénuée de sensualité, comme le prouve sa scène face à son fiancé, ni de sensibilité, dont elle fait preuve dans son dialogue avec la Nourrice. Face à Ismène, Antigone se distingue au physique comme au moral, et peut exercer une véritable fascination : Ismène lui d it : “Pas belle comme nous, mais autrement. Tu sais bien que c’est sur toi que se retournent les petits voyous dans la rue ; que c’est toi que les petites fil les regardent passer, soudain muettes sans pouvoir te quitter des yeux jusqu’à ce que tu aies tourné le coin.” (pages 29-30) Comme le basilic des légendes, dont le regard est mortel, Antigone pétrifie et stupéfait, car elle est autre. Son caractère reçoit cette même marque d’étrangeté qui a séduit Hémon et qui manque à Ismène, ce que Créon appelle son orgueil. Quelque chose en elle la pousse à aller toujours plus loin que les autres, à ne pas se contenter de ce qu’elle a sous la main : “Qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse, à moi, votre politique, votre nécessité, vos pauvres histoires ? Moi, je peux encore dire “non” encore à tout ce que je n’aime pas et je suis seule juge.” (p. 78) Cette volonté farouche n’est pas tout à fait du courage, comme le dit Antigone elle-même (p. 28) ; elle est une force d’un autre ordre qui échappe à la compréhension des autres.

Ismène : Elle “bavarde et rit”, “la blonde, la belle” Ismène, elle possède le “goût de la danse et des jeux [...] du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi”, elle est “bien plus belle qu’Antigone”, est “éblouissante”, avec “ses bouclettes et ses rubans”, “Ismène est rose et dorée comme un fruit”. “sa sœur” possède une qualité indomptable qui lui manque : elle n’a pas cette force surhumaine. Même son pathétique sursaut à la fin de la pièce n’est pas à la hauteur de la tension qu’exerce Antigone sur elle-même : “Antigone, pardon ! Antigone, tu vois, je viens, j’ai du courage. J’irai maintenant avec toi. [...] Si vous la faites mourir, il faudra me faire mourir avec elle ! [...] Je ne peux pas vivre si tu meurs, je ne veux pas rester sans toi !” (pages 97-98). C’est sa faiblesse même, et non sa volonté, qui la pousse à s’offrir à la mort. Antigone le voit bien, et la rudoie avec mépris : “Ah ! non. Pas maintenant. Pas toi ! C’est moi, c’est moi seule. Tu ne te figures pas que tu vas venir mourir avec moi maintenant. Ce serait trop facile ! [...] Tu as choisi la vie et moi la mort. Laisse-moi maintenant avec tes jérémiades.” (page 98) Les deux rôles féminins de la pièce sont diamétralement opposés. Ismène est une jolie poupée que les événements dépassent. Antigone au contraire est caractéristique des premières héroïnes d’Anouilh : elle est une garçonne qui dirige, mène et vit son rôle jusqu’au bout.

Créon : “son oncle, qui est le roi”, “il a des rides, il est fatigué”, “Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes”. C’est un souverain de raccroc, tout le contraire d’un ambitieux. Besogneux et consciencieux, il se soumet à sa tâche comme à un travail journalier, et n’est pas si différent des gardes qu’il commande. “Thèbes a droit maintenant à un prince sans histoire. Moi, je m’appelle seulement Créon, Dieu merci. J’ai mes deux pieds sur terre, mes deux mains enfoncées dans mes poches, et, puisque je suis roi, j’ai résolu, avec moins d’ambition que ton père, de m’employer tout simplement à rendre l’ordre de ce monde un peu moins absurde, si c’est possible.” (pages 68 et 69) Au nom du bon sens et de la simplicité, Créon se voit comme un tâcheron, un “ouvrier” du pouvoir (page 11). Il revendique le manque d’originalité et d’audace de sa vision, et plaide avec confiance pour la régularité et la banalité de l’existence. Sa tâche n’est pas facile, mais il en porte le fardeau avec résignation. Personnage vieilli, usé, il se distingue par sa volonté d’accommodement ; mais il avoue aussi avoir entretenu d’autres idéaux : “J’écoutais du fond du temps un petit Créon maigre et pâle comme toi et qui ne pensait qu’à tout donner lui aussi…” (page 91). Créon se considère lui-même comme une Antigone qui n’aurait pas rencontré son destin, une Antigone qui aurait survécu.

Les gardes : Ce sont ” trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes”, “ce ne sont pas de mauvais bougres”, “ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination”. Ces gardes représentent une version brutale et vulgaire de Créon. Leur langage sans raffinement, leur petitesse de vue en font des personnages peu sympathiques, dont les rares bons mouvements ne suffisent pas à cacher la peur de la hiérarchie (“Pas d’histoires !” revient souvent dans leur bouche). Sans être totalement réduits à l’état de machines, ils sont essentiellement un instrument du pouvoir de Créon, et rien de plus : “Le Garde : S’il fallait écouter les gens, s’il fallait essayer de comprendre, on serait propres.” (p. 55) Leur soumission à Créon n’est pas établie sur la base d’une fidélité personnelle. Ils sont des auxiliaires de la justice, respectueux du pouvoir en place, et ce quel que soit celui qui occupe le pouvoir. Le Prologue indique bien que rien ne leur interdirait de se retourner contre Créon, si celui-ci était déchu : “Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.” (p. 12) Sans états d’âme, ils passent au travers de la tragédie sans rien comprendre, et le rideau tombe sur eux, comme il tombe dans Médéesur un garde et la Nourrice, après le suicide de Médée et le meurtre de ses enfants : “Le

Garde

On a fauché la semaine dernière. On va rentrer demain ou après-demain si le temps se maintient. La

Nourrice

La récolte sera bonne chez vous ? Le

Garde

Faut pas se plaindre. Il y aura encore du pain pour tout le monde cette année-ci.

Le rideau est tombé pendant qu’ils parlaient.” C’est à travers eux que se manifeste le plus clairement le pessimisme aristocratique d’Anouilh.

Hémon : Le “jeune homme”, “fiancé d’Antigone”, est le fils de Créon, c’est un personnage secondaire qui n’apparaît qu’en deux occasions, soumis à Antigone et révolté contre Créon ; ses propos sont courts et simples (“Oui, Antigone.”), ou témoignent d’une naïveté encore enfantine. La peur de grandir se résume chez lui à l’angoisse de se retrouver seul, de regarder les choses en face : “Père, ce n’est pas vrai ! Ce n’est pas toi, ce n’est pas aujourd’hui ! Nous ne sommes pas tous les deux au pied de ce

mur où il faut seulement dire oui. Tu es encore puissant, toi, comme lorsque j’étais petit. Ah ! Je t’en supplie, père, que je t’admire, que je t’admire encore ! Je suis trop seul et le monde est trop nu si je ne peux plus t’admirer.” (p. 104) Fiancé amoureux, enfant révolté, il est par son caractère davantage proche d’Ismène, à qui le Prologue l’associe, que d’Antigone.

Eurydice : C’est “la vieille dame qui tricote”, la “femme de Créon”, “elle est bonne, digne, aimante”, mais “Elle ne lui est d’aucun secours”

Le Page Accompagnant Créon dans plusieurs scènes, il représente l’innocence émouvante, l’enfant qui voit tout et ne comprend rien, qui n’est pour l’instant d’aucune aide, mais qui, à son tout, un jour, pourrait bien devenir Créon ou Antigone. “Créon Ce qu’il faudrait, c’est ne jamais savoir. Il te tarde d’être grand, toi ? Le

Page

Oh oui, Monsieur !” (p.122)

La Nourrice : Personnage traditionnel du théâtre grec, mais inexistant dans la pièce de Sophocle, elle a été créée par Anouilh pour donner une assise familière à la pièce, et davantage montrer l’étrangeté du monde tragique. Avec elle, ni drame ni tragédie, juste une scène de la vie courante, où la vieille femme, affectueuse et grondante, est une “nounou” rassurante, qui ne comprend rien à sa protégée : “Tu te moques de moi, alors ? Tu vois, je suis trop vieille . Tu étais ma préférée, malgré ton sale caractère.” (p. 20). Elle “a élevé les deux petites”.

Le Messager : C’est un “garçon pâle [...] solitaire”. Autre personnage typique du théâtre grec, il apparaît dans la pièce de Sophocle. Il se borne à être la voix du malheur, celui qui annonce avec un luxe de détails la mort d’Hémon. Dans le récit du Prologue, il projette une ombre menaçante : “C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…” (p. 12)

Le Chœur Ce personnage joue aussi le rôle de messager de mort, mais son origine le rend plus complexe. Dans les tragédies grecques, le chœur est un groupe de plus d’une dizaine de personnes, guidé par le personnage du Coryphée. Il chante, danse peut-être, et se retrouve le plus souvent en marge d’une action qu’il commente. Dans Antigone, le Chœur est réduit à une seule personne, mais a gardé de son origine une fonction collective, représentant un groupe indéterminé, celui des habitants de Thèbes, ou celui des spectateurs émus. Face à Créon, il fait des suggestions, qui toutes se révèlent inutiles. “Ne laisse pas mourir Antigone, Créon ! Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles. [...] C’est une enfant Créon. [...] Est-ce qu’on ne peut pas imaginer quelque chose, dire qu’elle est folle, l’enfermer ? [...] Est-ce qu’on ne peut pas gagner du temps, la faire fuir demain ?” (pages 99 à 102) Comme dans le théâtre antique, le chœur garde également une fonction de commentateur. Isolé des autres personnages, il se rapproche du Prologue : il scande l’action pratiquement dans les mêmes termes. “Et voilà. Maintenant le ressort est bandé. Cela n’a plus qu’à se dérouler tout seul.” (p. 53) “Et voilà. Sans la petite Antigone, c’est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles. Mais maintenant, c’est fini.” (p. 122) Son “voilà” bat la mesure d’un mouvement que le “Voilà” du Prologue avait mis en branle.

Autres personnages : - “les deux fils d’Œdipe, Etéocle et Polynice” : “se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville” : -

“Etéocle

l’aîné”

:



le

bon

frère”,

“le

fils

fidèle

d’Œdipe”,

“le

prince

loyal”,

il

a

eu

d’imposantes

funérailles

- “Polynice, le vaurien, le voyou”, “mauvais frère”, “il a toujours été un étranger” pour sa sœur Ismène, “un petit fêtard imbécile”, “un petit carnassier dur et sans âme”, “une petite brute tout juste bonne à aller plus vite que les autres avec ses voitures, à dépenser plus d’argent dans les bars.”, il a été laissé à pourrir dehors. - mais, en vérité, ce sont tous les deux des crapules : Etéocle “ne valait pas plus cher que Polynice”, “deux larrons en foire”, “deux petits voyous” - Douce, sa chienne

“Madame

Jocaste”

maman

d’Antigone

Questions pour préparer le régional

Le Prologue (pp. 91. Quelle est la fonction du Prologue? Quelle est la différence entre un "choeur" et le prologue un arbre généalogique qui montre les rapports entre Antigone, Créon, Ismène, Hémon, Oedipe, Jocaste, Eurydice, Etéocle, et Polyn 3. Qu'est-ce que le Prologue nous apprend sur les personnages suivants: Antigone, Ismène, Hémon, Créon, et Eurydice? Faites une liste des adjectifs, des verbes, et des expressions que le Prolo emploie pour décrire chaque personna Antigo Ismè Hém Cré Euryd 4. Expliquez la situation au début de la pièce (pp. 12-13). Quels "faits" est-ce qu'il faut sav

Antigone et sa nourrice (pp. 131. L'intrigue: résumez ce qui se passe (pp. 13-20) en quelques phras 2. Qu'est-ce que cette scène nous apprend sur le caractère d'Antigone? (pp. 133. Dans quel sens est-ce qu'Antigone est différente des autres filles? de sa soeur? (Cherchez des exemples précis--à citer en clas 4. Décrivez les rapports entre Antigone et sa nourrice. (Exemples à citer en clas 5. Anouilh emploie souvent l'adjectif "petite" pour décrire Antigone. Cherchez des exemples. Que signifie "être petite" pour Antigo

Ismène et Antigone (pp. 211. Commentez le passage suivant: "A chacun son rôle. Lui, il doit nous faire mourir, et nous, nous devons aller enterrer notre frère. C'est comme cela que ç'a été distribué." (p. 2. Quels verbes est-ce qu'Antigone et Ismène emploient souvent? Cherchez des exemples. Quel sens est-ce qu'elles donnent à ces verb 3. Qui sont "eux" "ils" décrits par Ismène? (pp. 26 4. Comparez Antigone et Ismène: faites une liste des caractéristiques qu'on voit au cours de ces pag Antigo Ismè

La Nourrice et Antigone (pp. 311. Analysez les rapports entre Antigone et sa nourr 2. Pourquoi Antigone propose-t-elle de "faire tuer sa chienne Douce" à sa nourrice? Que pensez-vous de cette soluti

Antigone et Hémon (pp. 361. Qui est Hémon? Décrivez 2. Quelle forme de verbes Antigone utilise-t-elle souvent (pp. 39 - 42)? Pourqu 3. Commentez les rapports entre Antigone et Hémon. (Qu'est-ce que chacun veut exprimer pendant cette scèn Antigo Hém 4. Qu'est-ce qu'Antigone a fait jurer à Hémo 5. Pourquoi Antigone était-elle venue voir Hémon la veille (habillée en robe d'Ismène; parfumée et maquillée)? (43) Que signifie son explication: "pour que tu me prennes hier soir, pour que je sois ta fem avant"? Pourquoi a-t-elle dit "avant"? Avant qu 6. Qu'est-ce qu'Hémon "saura" tout à l'heure? Qu'est-ce qu'il ne sait pas en ce mome

Antigone et Ismène (pp. 45 1. Quel est le point de vue d'Ismène en ce qui concerne ce que les deux soeurs doivent faire? Et celui d'Antigo 2. Décrivez le rapport entre Polynice et ses soeurs Antigone et Ismène. ( 3. Qu'est-ce qu'Antigone a fait savoir à Ismène? A quel moment le saviez-vous? ("J'en venais" -- p.

Créon et le garde (pp. 461. Analysez le comportement du garde et celui de Créon (exemples préc Créon: le gar 2. Quelles sont les conclusions / réactions de Créon à ce que le garde

Le choeur (pp. 531. Quel est le "petit coup de pouce" qui a démarré l'acti 2. Selon le choeur, quelle est la différence entre la tragédie et le dram tragé dram Antigone, Créon, et les gardes (pp. 55-64 "...les gardes sont sort

1. L'intrigue: faites un résumé de la situation pp. 552. Qui a les mains sales? Que signifie cette image? (exemp 3. Pour qui les gardes ont-ils pris Antigo 4. Quelle est la réaction de Créon quand les gardes lui présentent leur nouve

Créon et Antigone (pp. 64-

1. Selon Antigone, pourquoi a-t-elle enterré Polynice? (652. Que signifie le mot "métier" pour Créon? ( 3. Comment est-ce que Créon veut "sauver" sa niè 4. Qu'est-ce qui est "absurde" pour Antigone et pour Créon? Quelle est "la pantomime" dont ils parlent? ( 5. Quelle est la réponse d'Antigone quand Créon lui demande pour qui elle meurt? ( 6. A quel moment de sa vie est-ce que Créon a accepté de dire "oui"? Pourqu 7. Quelle est l'histoire sordide des frères que Créon a fait savoir à Antigone? (84-89) A quoi fait-il référence quand il parle des "coulisses de ce drame"? ( 8. Comment Antigone a-t-elle réagi au récit de Créon? (quels mots, quels geste

Antigone pp. 91

1. De quelle façon Antigone a-t-elle énoncé le mot "oui"? ( 2. Nommez une métaphore que Créon a utilisée pour décrire la vie: "La vie est ...." (913. De quoi Antigone n'est-elle pas sûre? Quelles questions se pose-t-elle? Avec quels temps de verbe? ( 4. Décrivez les deux Hémon différents dont parle Antigo 5. A quel moment Antigone tutoie-t-elle son oncle? Pourquoi peut-elle se permettre de le faire? ( 6. Que pense Antigone de l'idée du bonheur de son oncle? Quelle est la philosophie d'Antigone? ( 7. Que veut dire le verbe "se taire" ? Trouvez des exemples..(92-98) Pourquoi trouve-t-on tant d'exempl 8.. Parmi les idées suivantes présentées au cours de l'échange entre Créon et Antigone, lesquelles ont le plus influencé Créon? et Antigo l'explication religieuse du geste d'Antigone / l'explication politi la raison philosophique (dire "oui" /"non") / la métaphore du bat la "vraie" histoire d'Etéocle et de Polyn la jeunesse / la vieillesse / le thème du bonh

pp 97-123 (

1. Qu'est-ce qui fait agir Cré 2. Quel rôle est assumé par Ismène? par le Chœur ? par Hém

- Ismè - le Chœ - Hém 3. Commentez les rapports entre père et fils --Hémon et Créon: quels mots/images les caractérise 4. Analysez la conversation entre Antigone et le ga - Qui pose les questions /qui répon . - De quoi parlent-i . - Quel est le décor/ l'ambianc . - Quel gestes sont importants à note 5. Pourquoi Antigone veut-elle "faire écrire" une lettre? Par qui ? A q 6. Qu'est-ce qu'elle a décidé de faire "rayer" dans cette lettre? Pourqu 7. Quel est le rôle du messager dans le théâtre classique? dans cette scè Comment Antigone est-elle morte? et Hemon ? et Eurydi - Antigo - Hém - Eurydi 8. Quelle est la réaction de Créon à tout ce 9. Quelle est la fonction du page? Que représente-

ANTIGONE, d'ANOUILH Une tragédie du XXème siècle Cette séquence a été réalisée par M. Franck LEGAUD, professeur agrégé de Lettres Modernes pour ses élèves de 3ème du collège Françoise Dolto, à Saint Andiol (13). => Séquence VII intervenant après une séquence à visée argumentative sur le problème de la peine de mort (construite à partir du Dernier Jour d’un condamné de Victor Hugo et de textes du XXe siècle). SÉQUENCE VII : ANTIGONE, D’ANOUILH UNE TRAGÉDIE DU XXe SIÈCLE (lecture en œuvre intégrale) Téléchargez la séquence au format .doc

Objectifs :       

Etudier les moyens mis en œuvre par l’auteur pour réactualiser et désacraliser le mythe antique. Analyser la spécificité du langage théâtral. Maîtriser la conjugaison et les emplois du conditionnel. Reconnaître et employer les subordonnées de condition, de cause et de conséquence. Rédiger un dialogue de théâtre. Faire comprendre le rôle de la mise en scène dans l’interprétation d’une pièce. Jouer une scène.

Description de la séquence:

* SEANCE N 1: LECTURE 1 Contrôle. 2 Présentation de l’auteur et de son œuvre.

* SÉANCE N°2 : LECTURE 1 La structure de la pièce (travail de synthèse présenté en classe par des élèves). (1) 2 Support : le Prologue (pages 9 à 13, du début de la pièce jusqu’à " Le Prologue disparaît aussi. "). (1) Document distribué aux élèves pour réaliser la synthèse demandée 1. Quels repères permettent traditionnellement de dégager la progression dramatique d’une tragédie classique ? La tragédie d’Anouilh comporte-t-elle des interruptions et des divisions ? 2. Relevez les didascalies qui indiquent les entrées et les sorties des personnages au fil de la lecture. Quel effet produisent les temps verbaux utilisés ? 3. En vous fondant sur les entrées et les sorties des personnages, découpez la pièce en parties et en " scènes ". Donnez-leur un titre et indiquez les pages qui les délimitent quand cela n’a pas été fait dans le schéma suivant : Partie I : Le Prologue, p. 9-13. Partie II : Vers le drame, p. 13-53. Scène 1 : Etranges confidences d’Antigone à sa nourrice, p. 13-21 Scène 2 : ………………………………………………………………………………………………… Scène 3 : Dernières recommandations d’Antigone à sa nourrice, p. 31-36. Scène 4 : …………………………………………………………………………………………………. Scène 5 : L’irrémédiable est déjà accompli, p. 45-46. Scène 6 : …………………………………………………………………………………………………. Premier commentaire du chœur : …………………………………………………….…., p. ………. Partie III : La tragédie est nouée, p. ………… Scène 7 : Antigone aux mains des gardes, p. 55-60. Scène 8 : …………………………………………………………………………………………………. Scène 9 : …………………………………………………………………………………………………. Scène 10 : Coup de théâtre : Ismène veut mourir avec sa sœur, p. 97-99. Nouvelle intervention du chœur : l’impuissance de Créon, p. ……………………………………….. Partie IV : Le destin en marche, p. ………..

Scène 11 : Père et fils, p. ………………………………………………………………………………… Scène 12 : ……………………………………………………………………………………………….. Scène 13 : Dialogue de sourds entre le garde et Antigone, p. 106-117. Nouvelle intervention du chœur : …………………………………………………………., p. ………

Partie V : Dénouement, p. ………… Scène 14 : ……………………………………………………………………………………………….. Scène 15 : ……………………………………………………………………………………………….. Dernière intervention du chœur : une tragédie absurde, p. …………………………………………… 4) A quel moment la pièce débute-t-elle vraiment ? Quel indice le signale ? 5) Qui intervient pour ponctuer les tournants dramatiques de la pièce ? 6) Observez le nombre de scènes par partie : que constatez-vous ? 7) Quelles sont les scènes les plus longues ? A quoi correspondent-elles ? 8) Quelle est la partie la plus resserrée ? Quel est l’intérêt dramatique de cette concentration ? 9) Montrez qu’Anouilh respecte la règle des trois unités de la tragédie classique : en relevant les indices temporels, dites combien d’heures dure l’action de pièce. Où se déroule l’action représentée sur la scène ? Sur quel événement la tragédie est-elle centrée ?

* SÉANCE N°3 : CONJUGAISON Support : Antigone et sa nourrice (pages 17 à 20, de " LA NOURRICE, éclate. " jusqu’à " …ce matin. ") : La conjugaison et les emplois du conditionnel.

* SÉANCE N°4 : LECTURE COMPAREE 1 Tableau de présence des personnages (travail de synthèse présenté par des élèves)(1) 2 Support : étude comparée d’un extrait de la pièce d’Anouilh (pages 64 à 70, de Créon et Antigone sont seuls… " jusqu’à " …l’un en face de l’autre. ") et de l’extrait correspondant de la pièce de Sophocle (pages 62 à 65 de l’édition Bordas, de " CRÉON, tourné vers Antigone… " jusqu’à " …femme ne régnera. ") : le début de l’affrontement tragique entre Créon et Antigone. (1)Document distribué aux élèves : Remplissez le tableau de présence des personnages, en signalant par une croix leur présence et par une astérisque leur prise de parole puis répondez aux questions qui suivent :

Personnages par ordre d’apparition

Antigone

Nourrice

Scène 1

x*

x*

Scène 2

Ismène

Hémon

Créon

Page

Gardes

Choeur

Messager

Questions : 1. Quel personnage est présent le plus souvent ? Pourquoi ? 2. A partir de la présence de ce personnage sur scène, précisez quels sont les trois grands moments de l’action ? Que représentent-ils ? 3. Dans quelle scène les personnages sont-ils les plus nombreux ? A quoi correspond cette scène ? 4. Combien de personnages figurent le plus souvent dans chaque scène ? Quel est l’eefet produit ? 5. Quel personnage a le plus long temps de parole ? De présence ? Pourquoi ? 6. Quel personnage a le plus court temps de parole ? De présence ? Pourquoi ? * SÉANCE N°5 : GRAMMAIRE ET ÉCRITURE Support : un geste absurde (pages 70 à 73, de " CRÉON, murmure, comme pour lui. " jusqu’à " Oui, c’est absurde ! ") : L’expression de la condition. Sujet : rédigez un dialogue théâtral d’environ trente lignes entre Ismène et Créon, dans lequel la jeune fille cherchera à convaincre son oncle de laisser la vie sauve à Antigone. (14 points) Consignes 1 Ismène et Créon donneront, chacun, au moins trois arguments. 2 Vous emploierez et soulignerez quatre subordonnées de condition, dont deux avec une principale au conditionnel présent et deux avec une principale au conditionnel passé. (6 points)

* SÉANCE N°6 : LECTURE 1 Support : le choix tragique (pages 76 à 83, de " CRÉON, la regarde… " jusqu’à " …Créon la regarde. "). 2 L’évolution d’Antigone et de Créon (pages 65 à 97) : qu’est-ce qui les oppose sur le plan humain, social, politique ? position défendue ? arguments de l’un et de l’autre ? (travail de synthèse présenté en classe par des élèves) (1)

(1) Document distribué aux élèves : Afin de mettre en évidence tout ce qui oppose Antigone et Créon, remplissez le tableau suivant puis répondez aux questions qui suivent : Antigone

Créon

Plan humain (âge, sexe) Plan social (fonction, statut) Plan politique (rôle, idées) Position défendue Arguments d’ordre affectif Arguments d’ordre logique Arguments d’ordre politique Bilan

Questions : 1. 2. 3. 4. 5.

Quel personnage parle le plus ? Pourquoi ? A quels indices remarque-t-on qu’il cherche à se justifier ? Créon parvient-il à ébranler la position d’Antigone ? Si oui, par quel argument ? Quelle progression voit-on se dessiner dans l’argumentation d’Antigone ? Quel registre de langue Créon emploie-t-il pour frapper l’imagination de la jeune fille ? 6. Etudiez l’évolution du ton des personnages à partir des didascalies, de la ponctuation et des paroles mêmes de ces personnages. 7. Etudiez les mouvements d’Antigone : comment suggèrent-ils la progression dramatique ?

* SÉANCE N°7 : GRAMMAIRE-SYNTAXE Support : le " oui " de Créon et le " non " d’Antigone (pages 78 à 81, de " Un matin… " jusqu’à " … de payer maintenant ! ") : L’expression de la cause et de la conséquence.

* SÉANCE N°8 : ÉVALUATION FINALE (LECTURE ET LANGUE)

Supports : 1) le dénouement (pages 117 à 123, à partir de " LE CHŒUR, entre soudain. ") : contrôle de lecture et de langue. 2) la fille de l’orgueil d’Oedipe (pages 67 à 68, de " Si j’avais été… " jusqu’à " …au contraire. ") : dictée sur le conditionnel.

* SEANCE N°9 : EVALUATION FINALE (ÉCRITURE) Rédiger une scène de conflit à partir d’une situation donnée. Sujet : Le troyen Pâris, fils du roi Priam, a enlevé Hélène, la femme du roi grec Ménélas. La Grèce en armes est venue réclamer la jeune femme. Si Priam est prêt à se battre pour la garder, Hector, l’autre fils de Priam et le mari d’Andromaque, vient de rentrer de guerre avec une armée victorieuse et n’aspire plus qu’à la paix. Dans un dialogue théâtral d’une trentaine de lignes au minimum, chacun des deux personnages défendra sa position en développant au moins trois arguments. (14 points) Consignes 1. Vous introduirez dans votre dialogue des didascalies nous renseignant sur le jeu des acteurs. (1 point) 2. À la manière d’Anouilh, vous emploierez quelques expressions familières et/ou anachroniques, afin de moderniser le mythe antique. (1 point) 3. Vous soulignerez en vert deux subordonnées de cause et en rouge deux subordonnées de conséquence. (4 points)

* SÉANCE N°10 : LECTURE DE L’IMAGE Supports : photographies prises lors de trois représentations théâtrales (celles d’André Barsac au théâtre de l’Atelier en 1944, celle du festival de Mers El-Kébir en 1959, celle de Jean Menaud au Vingtième Théâtre en 1998) : Comprendre l’importance de la mise en scène.

* SÉANCE N°11 : ORAL Activités (au choix) : a) jouer une scène d’Antigone. b) jouer la scène écrite par les élèves. c) mettre en scène le procès d’Antigone (distribuer les rôles des différents acteurs ; imaginer le réquisitoire de l’avocat général, les témoignages, les réponses de l’accusé, la plaidoirie de l’avocat de la défense, la délibération des jurés, le verdict du juge ; réfléchir aux éléments du décor et au jeu des acteurs).

=> En prolongement, lecture personnelle d’Œdipe ou le Roi boiteux de Jean Anouilh ou des Crocodiles ne pleurent plus de Guillaume Le Touze (sur le problème de l’apartheid en Afrique du Sud). Retour Haut de page

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Sujet Quelle est la personnalité qui vous a touché le plus; celle d'Ismène ou celle d'Antigone ? Pourquoi A travers la lecture de Antigone, pièce théâtrale tragique de Jean Anouilh, on peut comprendre facilement que personnage de Ismène est une jeune fille belle, calme, sérieuse, qui compte bien ses pas, une personne qui veut gard l'honneur de la famille royale malgré le despotisme de son oncle le roi Créon. Alors que Antigone une fille laide, entêté désobéissante... Elle veut préserver l'honneur de la famille par la force en défiant son oncle le roi et en marginalisant to les essais de dialogue Personnellement, je me vois à côté de l'avis et de la personnalité d'Ismène car ses actes sont sages et bien équilibrés.

Sujet Certaines personnes pensent qu'il est légitime de se faire valoir par leur ran social ou leur fortune Qu'en pensez-vous? Développez votre réflexion en vous appuyant sur de exemples préci

Il va sans dire que certaines personnes dans la socièté marocaine s croient supérieures aux autres grâce à leurs nobles origines ou à leur ran social (fortune, directeurs, hommes d'affaires, ministres, etc). Dans le disputes et les bagarres ainsi que devant les autres, ces gens n'arrêten pas de se flatter. Certains disent qu'ils sont des descendants du Prophète certains d'autres d'autres disent qu'ils possèdent la plus grande richess du monde Je pense que chacun d'entre nous doit s'arrêter d'évoquer ses origine ou sa richesse, car la vraie personnalité c'est ce qu'on a comm expérience ou savoir-faire propre ey personnel et non pas celuide no ancêtre.

Sujet 9 A la manière d'Anouilh dans le prologue, présentez les personnages de L Boîte à merveilles (Sidi Mohammed, Lalla Zoubida, Moulay Abdeslam

Rahma,

Lalla

Aïcha

Voilà, je vais vous présenter les personnages qui vont jouer La Boîte merveilles. Ce garçon de six ans, faible, fatigué, à la djellaba blanch s'appelle Sidi Mohamed, il a une boîte qu'il aime bien, elle est plein d'objets banals. La femme qui s'asseoit à côté c'est sa mère, Lall Zoubida. Elle prétend être descendante du Prophète, elle est bavarde, ell a un teint d’ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n’est pa coquette. L'homme calme qui regarde la télé par là c'est Moula Abdeslam, un tisserand, vers la fin de cette pièce, il va perdre son argent aller à la campagne pour travailler, revenir chez lui. Son retour fera l bonheur de la famille et du voisinage. Rahma, la voisine, femme d fabriquant de charrue, elle partage avec sa famille une seule pièce au 1e étage de Dar Chouafa. Lalla Aïcha, enfin, une amie de Lalla Zoubida, ell va rester courageuse même si son mari l'a laissée pour une autr femme... Anouilh, ANTIGONE. Fiches de travail par Mag. Friederike Scharf SOMMAIRE : I.) Questionnaire .....................................................................................2 II.) Pour intéresser vos élèves ...................................................................4 III.) Pour analyser, commenter et résumer les scènes de la pièce : 1. Le Prologue (p.4-5) ........................................................................6 2. Antigone - Ismène (1) (p.5-6) .......................................................7 3. Antigone – Hémon (p.7) ................................................................7 4. Antigone – Ismène (2) (p.8) ...........................................................7 5. Créon – Le Garde – Le Choeur (p.8-9) ...........................................9 6. Antigone – Les Gardes (p.10)………………………......………..10 7. Créon – Antigone (p.11-17)……………………………………...10 8. Le Choeur – Créon – Hémon (p.18-19) ………………………….12 9. Antigone – Le Garde (p.19-21) ………………………………….12 10. La fin de la pièce (p.21-22) ………………………………………13 IV.) Pour travailler sur les personnages 1. Faire des poèmes acrostiches …………………………………….14 2. Analyse des personnages : Compréhension écrite ……………….14 3. Production écrite : Travail à deux ………………………..............14 V.) Documentaire 1. Premier Dialogue, Ismène-Antigone. …………………………….16 2. Antigone de Jean Anouilh: a) Fiche signalétique d’Antigone…………………………………………….17 b) Le contexte historique …………………………………………………….17 c) De l’Antigone de Sophocle (441 avant Jésus-Christ) à celle de Jean Anouilh ………………………………………………………………18 d) Biographie de Jean Anouilh ……………………………………………….19 3. Les personnages de la pièce a) Antigone.......................................................................................................21 b) Ismène...........................................................................................................21 c) Créon.............................................................................................................21 d) Les Gardes....................................................................................................22 e) Hémon...........................................................................................................22

La légende d’OEdipe...........………………………………………………………...23

I.) Questionnaire : p.4 1 Comment Antigone est-elle décrite par le personnage qui représente « le Prologue » ? 2 Qui est Hémon? Comment a-t-il fait la conquête d´Antigone ? 3 Faites le portrait d´Ismène. En quoi se distingue-t-elle d´Antigone ? Prouvez que les deux rôles féminins de la pièce 4 sont diammétralement opposés. 5 « Le Prologue » annonce déjà le sort des personnages. Quel sera le rôle d´ Hémon et celui de son père Créon ? Comment « le Prologue » décrit-il Créon ? p.5 1 Qui jouera le messager et en quoi consistera son rôle ? Et qui prendra aussi le rôle des gardes ? 2 Quelle est la situation à Thèbes après la mort des deux frères ennemis, Etéocle et Polynice ? Pourquoi les deux se 3 sont-ils entre-tués ? 4 Résumez l´ordre de Créon en ce qui concerne le cadavre de Polynice. Cet ordre vous paraît-il logique ? 5 Le Prologue est-il un personnage de l´histoire ? Quelle est la fonction du Prologue dans cette scène ? Quels sont les deux niveaux de langage que vous pouvez repérer dans le texte ? Précisez les liens de parenté entre les personnages ainsi que leur généalogie en vous aidant des dictionnaires de mythologie. (mythe d´Antigone et d´OEdipe) p.6 1 Résumez la scène entre Antigone et Ismène. De quoi parlent-elles ? Comment Ismène défend-elle son oncle Créon ? 2 Se sacrifierait-elle pour son frère Polynice ? De quoi aurait-elle peur ? Comment Antigone défend-elle son opinion 3 ? Quel est le droit de la jeunesse, d´après elle ? 4 Antigone accepte-t-elle les réflexions de sa soeur ? Laquelle des deux soeurs trouvez-vous la plus sympathique. Laquelle vous est la plus proche ? Justifiez votre opinion. Pourquoi les deux amants se sont-ils disputés la veille ? (Pour répondre à cette question, il faut aussi lire la page suivante.) p.7 1 A quel sujet Antigone souhaite-elle se rassurer en parlant avec son fiancé ? 2 Comment Hémon vous apparaît-il dans cette scène ? Auriez-vous agi de la même façon ? 3 Quelle chose horrible Antigone veut-elle faire comprendre à Hémon ? p.8 1 Qu´apprend Antigone à Ismène pendant leur deuxième entrevue ? Ismène aurait elle encore d´autres arguments pou 2 que sa soeur respecte l´ordre de leur oncle. Lesquels ? Ces arguments sont-ils valables pour Antigone ? Avez-vous 3 l´impression que les arguments d´Ismène sont réalistes ? Ismène est-elle une fille raisonnable ? Au début le garde n´ose pas renseigner le roi sur la raison de sa venue. Devinez-vous pourquoi ? Comment s´introduit-il, alors ? Quelle est la mauvaise nouvelle qu´il annonce à Créon ? Les gardes connaissent-ils l´auteur de cet acte criminel ? Quels sont les indices qu´ils ont trouvés ? p.9 1 Comment le roi réagit-il à cette information ? 2 Le Choeur : Pourquoi dit-il au début que « le ressort est bandé » ? Alors quelle action tragique se déroulera, à partir de maintenant ? Est-ce une tragédie ? En quoi diffère-t-elle d´un drame ? Quelles sont les informations que vous obtenez dans le texte, quelles sont celles que vous trouverez sur Internet ou dans un lexique?

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1-Lycée Salam 1 ère bac lettre 3 Durée : 2 heures 2èmesemestre

Le texte :

Année scolaire :2011/2012 Devoir de français n°2

CREON __ Imbéciles ! (A Antigone.) Où t'ont-ils arrêtée? LE GARDE __ Près du cadavre, chef. CREON __ Qu'allais-tu faire près du cadavre de ton frère? Tu savais que j'avais interdit de l'approcher. LE GARDE __ Ce qu'elle faisait, chef ? C'est pour ça qu'on vous l'amène. Elle grattait la terre avec ses mains. Elle était en train de le recouvrir encore une fois. CREON __ Sais-tu bien ce que tu es en train de dire, toi ? LE GARDE __ Chef, vous pouvez demander aux autres. On avait dégagé le corps à mon retour ; mais avec le soleil qui chauffait, comme il commençait à sentir, on s'est mis sur une petite hauteur, pas loin, pour être dans le vent. On se disait qu'en plein jour on ne risquait rien. Pourtant, on avait décidé, pour être plus sûrs, qu'il y en aurait toujours un de nous trois qui le regarderait. Mais à midi, en plein soleil, et puis avec l'odeur qui montait depuis que le vent était tombé, c'était comme un coup de massue. J'avais beau écarquiller les yeux, ça tremblait comme de la gélatine, je voyais plus. Je vais au camarade lui demander une chique, pour passer ça... Le temps que je me la cale à la joue, chef, le temps que je lui dise merci, je me retourne : elle était là à gratter avec ses mains. En plein jour ! Elle devait bien penser qu'on ne pouvait pas ne pas la voir. Et quand elle a vu que je lui courais dessus, vous croyez qu'elle s'est arrêtée, qu'elle a essayé de se sauver, peut-être ? Non. Elle a continué de toutes ses forces aussi vite qu'elle pouvait, comme si elle ne me voyait pas arriver. Et quand je l'ai empoignée, elle se débattait comme une diablesse, elle voulait continuer encore, elle me criait de la laisser, que le corps n'était pas encore tout à fait recouvert CREON, à Antigone. __ C'est vrai ? Antigone __ Oui, c'est vrai (...)

CREON __ Et cette nuit, la première fois, c'était toi aussi? ANTIGONE __ Oui. Compréhension et langue : -

12345678-

En quelle année fut écrite « Antigone » ? 0.5p ? Qu’est-ce qui caractérise cette époque ? 1p De quoi s’agit-il dans ce texte ?1.5p Combien de fois Antigone a fait sa tentative ?1p Relevez du texte deux justifications. 1pts En quel moment Antigone a fait son projet ?1p Comment était Antigone devant les gardes ?1pt Relevez une répartie et une didascalie dans le texte.1p

-1/1-

9- Faites une phrase où vous exprimez la concession.1pt 10- Est-ce qu’Antigone a nié son acte ? pourquoi ?1p

Production écrite : 10pts Supposant que vous êtes dans la même situation d’Antigone, est-ce que vous allez agir de la même façon ? (faire comme elle a fait) Ecrivez un texte argumentatif (15/20) lignes où vous exprimez votre comportemen et votre réaction dans une telle situation.

1-2Compréhension et langue : -(du même texte)

1- En quelle année fut écrite « Antigone » ? 0.5p ? 2- Qu’est-ce qui caractérise cette époque ? 1p 3- De quoi s’agit-il dans ce texte ?1.5p 4- Combien de fois Antigone a fait sa tentative ?1p 5- Relevez du texte deux justifications. 1pts 6- En quel moment Antigone a fait son projet ?1p 7- Comment était Antigone devant les gardes ?1pt 8- Relevez une répartie et une didascalie dans le texte.1p 9- Faites une phrase où vous exprimez la concession.1pt 10- Est-ce qu’Antigone a nié son acte ? pourquoi ?1p Production écrite : 10pts Supposant que vous êtes un frère d’Antigone, que pouvez –vous lui dire pour qu’elle n’enterre pas son frère ? Faites un texte argumentatif d’une quinzaine de lignes.

2Le texte : CREON __ Et cette nuit, la première fois, c'était toi aussi? ANTIGONE __ Oui. C'était moi. Avec une petite pelle de fer qui nous servait à faire des châteaux de sable sur la plage, pendant les vacances. C'était justement la pelle de Polynice. Il avait gravé son nom au couteau sur le manche. C'est pour cela que je l'ai laissée près de lui. Mais ils l'ont prise. Alors la seconde fois, j'ai dû recommencer avec mes mains. LE GARDE __ On aurait dit une petite bête qui grattait. Même qu'au premier coup d'œil, avec l'air chaud qui tremblait, le camarade dit :
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