Botanique (Le BP Brevet Professionnel de Préparateur en

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie, Botanique, Plante
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Botanique (Le BP Brevet Professionnel de Préparateur en Pharmacie) CHAPITRE 1 : LA CELLULE VEGETALE 1.RAPPELS SUR LES COMPOSANTS COMMUNS A TOUTES LES CELLULES EUCARYOTES (planches 1 et 2) 1.1.LE CYTOPLASME Le cytoplasme est limité par la membrane cytoplasmique et à l'intérieur il contient le hyaloplasme. Le hyaloplasme correspond au milieu dans lequel baignent les différents organites cellulaires. 1.2.LA MEMBRANE PLASMIQUE Elle est constituée de protéines qui sont plus ou moins enfoncées dans une double couche moléculaire de phospholipides. C'est une structure qui n'est ni fixe, ni rigide. 1.3.LE HYALOPLASME Il contient de l'eau, des ARN et des protéines dont des enzymes. Ces enzymes permettent deux types de réactions chimiques qui sont soit productrices d'énergie, soit consommatrices d'énergie. 1.4.LE RETICULUM ENDOPLASMIQUE C'est un ensemble de cavités closes qui communiquent entre elles et souvent de forme aplatie. Il est limité par une membrane. Il existe 2 types de réticulum : le granuleux (avec des grains de ribosomes) et le lisse (sans ribosomes). Le rôle du réticulum endoplasmique se situe dans la synthèse des chaines peptidiques. 1.5.L'APPAREIL DE GOLGI Il est constitué d'éléments qui sont appelés dictyosomes. Chaque dictyosome est une pile de sacs aplatis qui sont limités par une membrane. Les extrémités des dictyosomes se renflent et laissent échapper des vésicules qui renferment des protéines et des glucides déjà synthétisés. 1.6.LES LYSOSOMES Ce sont de petites vésicules limitées par une membrane contenant des enzymes capables de

lyser les organistes usagés. 1.7.LES MITOCHONDRIES Ce sont des organites de forme sphérique ou cylindrique limités par deux membranes. Les mitochondries permettent la production d'énergie stockée sous forme d'ATP (Adénosine Tri Phosphate). 1.8.LE NOYAU Il est délimité par l'enveloppe nucléaire composée de 2 membranes et qui présente des pores qui contrôlent les échanges entre le noyau et le hyaloplasme. A l'intérieur du noyau, on trouve la chromatine (ADN) et un nucléole qui va permettre la synthèse des ribosomes du cytoplasme. Le noyau a un rôle dans le métabolisme de la cellule car il contient l'ADN et dans la division cellulaire. 2.LA PAROI CELLULAIRE La cellule est limitée par la membrane cytoplasmique souple et de nature lipido-protidique. Sa face externe est au contact de la membrane pecto-cellulosique ou membrane squelettique qui est épaisse et qui assure la rigidité. Elle lui donne aussi une forme particulière hexagonale. Cette membrane est perméable à l'eau et aux gaz. Elle est constituée de glucides, de protéines et de composés phénoliques particuliers comme la lignine ou la subérine. Elle est composée de 3 parties : La paroi primaire, qui va permettre la croissance cellulaireLa paroi secondaire, qui apparait quand la cellule est spécialiséeLa lamelle moyenne, qui est la partie la plus externe et commune à 2 cellules contigües. Elle présente des pores (plasmodesmes) afin de permettre les échanges entre 2 cellules voisines 3.LES PLASTES Ce sont des organites intracytoplasmiques limitées par 2 membranes. Ils élaborent et stockent différentes substances. On distingue : Les chloroplastes, qui contiennent la chlorophylle (pigment) qui a un rôle dans la photosynthèse puisqu'elle absorbe l'énergie lumineuse. On retrouve les chloroplastes dans la partie verte des végétaux6CO2 + 6H2O à 6O2 + C6H12O6 (glucose) La photosynthèse permet la synthèse de glucides à partir d'eau et de dioxyde de carbone grâce à la chlorophylle et à l'énergie lumineuse Les chromoplastes, qui contiennent divers pigments comme le carotèneLes amyloplastes, qui stockent l'amidonLes oléoplastes, qui stockent les lipides4.LA VACUOLE

C'est une cavité de grande taille dans la cellule végétale. Elle occupe quasiment la totalité de l'espace. Elle est remplie de sucs vacuolaires. Les vacuoles sont turgescentes (= réservoir d'eau qui compense les variations climatiques du milieu extérieur subies par la cellule). La vacuole participe au maintien de la teneur en eau de la plante. Si la vacuole est vide, on parle de plasmolyse. La vacuole dans les cellules anciennes évolue en inclusion de réserve : il va y avoir une accumulation possible d'huile essentielle, de protides ou de glucides.

CHAPITRE 2 : LES TISSUS VEGETAUX

INTRODUCTION Les tissus végétaux sont des groupements de cellules plus ou moins différenciées qui vont avoir une fonction particulière. Ces cellules ont perdu le pouvoir de se diviser. Ces tissus sont faits à partir de cellules indifférenciées, les méristèmes, qui sont les tissus de croissance du végétal. On distingue : Les méristèmes primaires qui assurent la croissance en longueur. On les retrouve donc aux extrémités des tiges et des racinesLesméristèmes secondaires qui assurent la croissance en épaisseur. On les retrouve donc tout au long des tiges et des racinesIl existe différents types de tissus végétaux en fonction de leur rôle : Les parenchymes fondamentaux qui ont un rôle de nutritionLes tissus de protection qui ont un rôle de protectionLes tissus de soutienqui ont un rôle de soutien (= assurer la solidité)Les tissus conducteurs qui ont un rôle de transport (= véhiculer la sève brute et la sève élaborée)Les tissus sécréteurs qui ont un rôle de sécrétion de substances végétales I.LES PARENCHYMES FONDAMENTAUX Ce sont des cellules aux vacuoles développées et ayant de nombreux plastes. Ils ont un rôle d'assimilation et de réserve. 1.LES PARENCHYMES CHLOROPHYLLIENS Ils ont un rôle dans l'assimilation du CO2 et de l'énergie lumineuse puisqu'ils sont riches en chloroplastes : ils assurent la photosynthèse. On les retrouve dans les feuilles et les tiges herbacées c'est-à-dire les organes aériens. 2.LES PARENCHYMES DE RESERVE On les retrouve au niveau des organes souterrains comme les racines, les bulbes ou encore les graines.

Ils ont un rôle dans l'accumulation de substance énergétique comme l'amidon ou le sucre pour permettre la survie du végétal. II.LES TISSUS DE PROTECTION Il s'agit d'un revêtement imperméable et résistant qui isole le végétal du milieu extérieur. Ils ne sont pas continus afin de permettre les échanges entre la plante et l'extérieur. Parmi les tissus de protection, on distingue l'épiderme et les tissus subérifiés. 1.L'EPIDERME On le retrouve dans la partie aérienne de la plante. Il est constitué d'une couche continue assez fine de cellules dont la paroi externe est épaisse et qui est rendue plus ou moins imperméable par un dépôt de cutine. Pour permettre les échanges gazeux avec l'extérieur, l'épiderme comporte des ouvertures, les stomates, situés à la face inférieure des feuilles. 2.LES TISSUS SUBERIFIES OU SECONDAIRES Ce sont des tissus dont les parois des cellules sont rendues imperméables grâce à la subérine. On retrouve ces tissus au niveau des racines et des troncs. Ils sont imperméables mais comportent des orifices : les lenticelles. III.LES TISSUS DE SOUTIEN Ils assurent rigidité et solidité à la plante, dus à l'épaississement de la paroi des cellules de ces tissus. Il en existe 2 types : les collenchymes et les sclérenchymes. 1.LES COLLENCHYMES Ce sont des tissus de soutien que l'on va retrouver au niveau des organes de croissance, des nervures des feuilles et des tiges herbacées. 2.LES SCLERENCHYMES On les retrouve dans les organes dont l'allongement est terminé et dans les organes aériens comme les tiges. IV.LES TISSUS CONDUCTEURS Ce sont des vaisseaux dans lesquels va circuler la sève. On distingue 2 types de sève : la sève brute et la sève élaborée.

1.LA SEVE BRUTE Elle est composée d'eau et de sels minéraux. Elle est ascendante et va donc monter des racines jusqu'aux feuilles. La sève brute est véhiculée par le xylème. 2.LA SEVE ELABOREE Elle est composée d'eau, de sels minéraux et de matières organiques. Elle est descendante et elle part donc des feuilles pour aller jusqu'aux racines. Elle est acheminée par le phloème. 3.LE XYLEME Ce sont des vaisseaux ligneux ou bois. Ils sont constitués de colonnes de cellules aux parois épaisses imprégnées de lignine. 4.LE PHLOEME Ce sont des tissus libériens ou liber. Ils sont constitués d'une longue pile de cellules dont les parois sont perforées de nombreux orifices. Les parois de ces cellules qui constituent le phloème sont perforées. Ces perforations portent le nom de cribles. V.LES TISSUS SECRETEURS Ils élaborent et contiennent des substances chimiques (hétérosides, alcaloïdes, latex, essences). On retrouve différentes structure comme : les cellules sécrétrices, les poils sécréteurs, les poches sécrétrices, les canaux sécréteurs et les laticifères. 1.LES CELLULES SECRETRICES Ce sont des cellules en amas et qui vont être spécialisées dans l'accumulation de déchets (de type parenchymateuses). Elles deviennent sécrétrices en sécrétant ces accumulations. On les retrouve au niveau des fleurs ou au niveau des feuilles. Elles produisent des essences ou des résines. 2.LES POILS SECRETEURS Ce sont des prolongements de l'épiderme. Ils sont constitués de plusieurs cellules épidermiques.

Sous la paroi des cellules, on va avoir une accumulation de la substance qu'ils sécrètent. 3.LES POCHES SECRETRICES Elles sont constituées d'un ensemble de cellules disposées en cercle autour d'une cavité dans laquelle elles vont toutes déverser leurs sécrétions. 4.LES CANAUX SECRETEURS Ce sont des poches sécrétrices très allongées qui sont superposées les unes sur les autres le long d'un élément de la plante et qui permettent la sécrétion d'une résine (ex : la résine de pin). 5.LES LATICIFERES Ils sont constitués d'éléments tubulaires dont la paroi de ces tubes est faite de cellules qui vont excréter du latex.

CHAPITRE 3 : ORGANISATION DU REGNE VEGETAL

I.CODE INTERNATIONAL DE NOMENCLATURE DE L'INDIVIDU A L'ESPECE Taxonomie des espèces ou classification des êtres vivants Espèce : On distingue des espèces qui regroupent des groupes de population effectivement interféconde. On a des individus entre lesquels les différences sont faibles au niveau des caractères cytologiques, physiologiques, biochimiques et génétiques Variété : La variété est une subdivision d'une espèce qui va regrouper des individus qui possèdent en commun certains caractères Genre : Le genre correspond à un groupe d'espèces avec des caractères voisins. Un même genre peut contenir plusieurs espèces Famille : La famille correspond à un groupe de plantes qui possèdent des caractères voisins. Dans la dénomination internationale, la famille se termine toujours par « océe » Ordre : L'ordre correspond à un groupement de familles. Dans la dénomination internationale, l'ordre se termine par « ales » Classe : La classe est un groupement d'ordres Embranchement : L'embranchement regroupe plusieurs classes Règne Domaine Monde vivant Exemple : Le Pavot = Papaver sommiferum Embranchement : Spermaphytes Sous-embranchement : Angiospermes

Classe : Dicotyléclones Ordre : Pariétales Famille : Papaveracées Genre : Papaver Espèce : Sommiferum Classification horizontale (page 17)Classification verticale (page 10)II.LES GRANDES DIVISIONS DU REGNE VEGETAL 1.VEGETAUX PROCARYOTES Ce sont les végétaux les plus primitifs. Ce sont des individus unicellulaires dépourvus de véritable noyau. La nutrition de ces cellules va se faire par simple diffusion à travers les parois cellulaires et leur reproduction se fait sous le mode asexué par scissiparité. Dans ce groupe, on retrouve les cyanophytes qui sont comme des algues bleu-vertes. On y retrouve la Spiruline (utilisée comme complément alimentaire). 2.VEGETAUX EUCARYOTES Ils sont pluricellulaires et ont un noyau typique. Ces végétaux eucaryotes vont se subdiviser en thallophytes et cormophytes. 2.1.LES THALLOPHYTES Ils ne possèdent ni racines, ni tiges, ni feuilles mais un rameau aplati : un thalle. Leur nutrition se fait par simple diffusion tissulaire. Leur mode de reproduction peut se faire par voie sexuée ou asexuée. 2.1.1.LES ALGUES Ce sont des végétaux qui vont vivre dans l'eau, soit à l'état libre soit à l'état fixé à un support. La plupart sont adaptées à l'eau de mer (salée). On les différentie en fonction de leurs pigments : Chromophytes ou algues brunesRhodophytes ou algues rougesChlorophytes ou algues vertesLes algues contiennent de la chlorophylle en opposition avec les champignons qui n'en ont pas. 2.1.2.LES CHAMPIGNONS OU MYCOPHYTES Ils sont adaptés aux milieux terrestres humides. On peut même retrouver des champignons à l'intérieur d'autres êtres vivants. Ce sont des éléments dépourvus de chlorophylle. Ce sont des êtres hétérotrophes c'est-à-dire qu'ils vont se nourrir d'éléments organiques synthétisés au préalable par d'autres organismes. Il existe 3 modes d'association métabolique possibles selon le milieu où ils vivent :

Avec un autre être vivant sous forme parasiteLa symbiose avec un autre organisme (on a un échange réciproque entre les deux organismes)Etre saprophyte (il va puiser les éléments nutritifs sur des organismes morts et en voie de décomposition)Les êtres autotrophes sont des organismes vivants capables de synthétiser les matières organiques nutritives de façon autonome grâce à la photosynthèse à partir du CO2 de l'air, de l'eau du sol et en utilisant la lumière comme énergie. 2.1.3.LES LICHENS On parle de végétaux doubles qui résultent de l'union symbiotique d'un champignon et d'une algue. Leur habitat est terrestre. On distingue différents types de lichens (page 13). 2.2.LES CORMOPHYTES Ils possèdent un axe aérien dressé (la tige), un appareil végétatif rudimentaire (le cornu) et l'apparition d'archégones (gamétanges femelle) contenant les oosphères fécondées par les anthéridies (gamétanges mâles). Dans ces végétaux, le cycle est haplodiplophasique et la reproduction est sexuée (page 13 schéma en haut à droite). On a des individus à 2n chromosomes qui vont former des spores à n chromosomes qui vont donner les gamètes mâle et femelle : l'union de ces 2 cellules va donner un œuf à 2n chromosomes. 2.2.1.LES BRYOPHYTES Ils ne possèdent pas de vaisseaux conducteurs de sève car ils n'ont pas de racines. Ex : Les mousses (page 14) Le pied de mousse est constitué de 2 parties : Une tige feuillée regroupée en touffe nommée protonéma qui correspond aux gamétophytes et qui est haploïde (contient n chromosome)Le sporophyte qui est une partie diploïde (vient de l'union d'un gamète mâle et d'un gamète femelle) et qu'on appellesporogone2.2.2.LES PTERIDOPHYTES Ce sont des végétaux avec des racines et donc ils possèdent des vaisseaux conducteurs de la sève. Un groupe ne possède ni fleur, ni graine : ce sont les cryptogames. Ex : la prêle (utilisée comme anti-rhumatisme) et la fougère mâle (utilisée comme vermifuge) 2.2.3.LES PRE-SPERMAPHYTES On constate l'apparition de fleurs et de pré-graines. Ex : Le Ginko Biloba

2.2.4.LES SPERMAPHYTES Ce sont des végétaux possédant un appareil végétatif complet avec apparition de cônes ou de fleurs à graines. Les monocotylédonesLors de la germination on aura une seule pré-feuille. Les feuilles sont de type 3 c'est-à-dire que les feuilles vont par 3 ou par multiple de 3 pétales : 3 sépales, 3 pétales, 3 étamines et 1 pistille (à 3 loges). On distingue 4 familles : les graminées (tige creuse riche en amidon : ce sont les céréales), les orchidées (plantes mycotrophes : symbiose avec un champignon), les liliacées (possédant un bulbe ou des tubercules comme le muguet) et les aracées (contenant du latex comme l'arôme). Les dicotylédonesL'appareil végétatif présente tous les types avec épaississement des tiges et des racines qui est à l'origine de l'apparition des arbres. On va retrouver des feuilles découpées avec une ramification au niveau des nervures, les fleurs sont structurées selon le type 5 (5 sépales, 5 pétales, 5 étamines, 1 pistille). Ces pétales servent de critères de reconnaissance, les graines présentent 2 cotylédons c'est-à-dire que lors de la germination il y aura 2 pré-feuilles. On va distinguer : les apétales (les pétales sont absents ou rudimentaires et les fleurs sont des chatons), les dialypétales (les pétales sont libres et indépendantes les unes des autres) et les gamopétales (les pétales sont soudées et vont former une seule pièce fleurale). CHAPITRE 4 : ETUDE SYSTEMATIQUE DES PRINCIPAUX GROUPES

I.LES MYCOPHYTES OU CHAMPIGNONS 1.GENERALITES Ce sont des végétaux inférieurs, ils sont qualifiés de cryptogames cellulaires : ils ne possèdent ni fleurs, ni graines, ni tissus conducteurs de sève. 1.1.ORGANISATION DU THALLE Ce sont des êtres pluricellulaires. Leur appareil végétatif est un thalle qui ne possède ni feuilles, ni tiges, ni racines. On va distinguer 3 types de thalle : Le thalle unicellulaire ou levure qui est une seule cellule, isolée ou en colonieLe thalle massif ou carpospore qui correspond au pied et au chapeau des champignonsLe thalle filamenteux ou mycélium qui est composé de filaments plus ou moins ramifiés1.2.CYTOLOGIE OU ETUDE DE LA CELLULE DES CHAMPIGNONS La paroi : elle va être constituée d'éléments sucrés à base de cellulose, d'hémicellulose et surtout de chitine que l'on retrouve également dans l'exosquelette des insectes.

Le noyau : la plupart du temps, il est de petite taille avec un nombre restreint de chromosomes. Dans les thalles massifs, il y a 2 noyaux distincts qui n'ont pas fusionnés au moment de la fécondation, qui sont regroupés en paires et qui forment le dicaryon. La vacuole : elle est généralement centrale et de grande taille. Les inclusions de réserve : le plus souvent, ce sont des inclusions lipidiques mais également composées de glycogène. 1.3.LA REPRODUCTION Cette reproduction peut se faire de 2 manières soit de manière sexuée, soit de manière asexuée. 1.3.1.LA REPRODUCTION ASEXUEE OU LA DISSEMINATION PAR L'INTERMEDIAIRE DE SPORES Les spores sont des cellules de multiplication végétative. Ce sont des cellules qui présentent des caractéristiques remarquables de résistance : elles résistent pendant de longues périodes même en conditions défavorables. 1.3.2.LA REPRODUCTION SEXUEE Deux filaments de deux individus, différents dans le cas de l'hétérothallisme et opposés au niveau de la polarité, se rencontrent et forment un œuf par addition chromosomique. On parle d'homothallisme si les deux filaments sont issus du même individu. Chez les champignons, il n'y a ni mâle ni femelle mais une différence de polarité que l'on nomme (+) et (-). Le cycle de développement des champignons est haplodiplophasique : les spores sont haploïdes (n chromosomes) alors de le carpospore correspond à la phase diploïde (2n chromosomes). Le cycle de développement des levures est dit diplophasique car on a seulement une phase diploïde. 1.4.MODE DE VIE Les champignons sont dépourvus de chlorophylle et ne sont donc pas capables de fabriquer les substances organiques nécessaires à la croissance de leurs cellules. Ils sont donc hétérotrophes : ils consomment des molécules fabriquées par d'autres organismes. 1.4.1.LES CHAMPIGNONS SAPROPHYTES Ils exploitent la matière organique morte ou en décomposition. Ils ont un rôle de nettoyeurs en fabriquant l'humus à partir des débris de végétaux en décomposition.

1.4.2.LES CHAMPIGNONS PARASITES Ils vont exploiter la matière organique vivante. Ils peuvent être parasites de végétaux ou d'animaux mais l'association ne profite qu'au parasite et entraine souvent à terme la mort de l'hôte. 1.4.3.LES CHAMPIGNONS SYMBIOTIQUES On parle de symbiose ou de mutualisme lorsqu'un champignon s'associe avec un végétal autotrophe (chlorophyllien). Dans cette symbiose, chacun des 2 organismes retire un bénéfice de cette association. On distingue : Les lichens qui résultent de la symbiose d'une algue et d'un champignon : l'algue assure la nutrition et le champignon va fournir l'eau et les sels minérauxLes mycorhizes que l'on retrouve essentiellement au niveau des racines des arbres : il s'agit de la symbiose entre les racines de l'arbre et le mycélium d'un champignon (ex : l'orchidée)2.ETUDE DES ASCOMYCETES Dans ce groupe, les spores formées sont contenues dans des asques (sorte de sacs). Ces spores seront projetées à l'extérieur à maturité par ouverture de l'asque. C'est une cellule reproductrice à l'intérieur de laquelle se forment 8 spores qui résultent de la méiose. Parmi les ascomycètes, on retrouve de nombreuses espèces comme les levures, la morille ou la truffe. La morilleLa morille est un champignon comestible cuite sinon elle est toxique crue. Son chapeau est creux, sphérique quand elle est jeune, puis étiré quand elle vieillit et sculpté d'alvéoles profondes. Il est de couleur brun-gris à brun-jaune. Son pied est creux, épais et de couleur blanche. On retrouve la morille de mars à mai sous les frênes ou les ormes. /!\ Confusion possible avec le gyromitre délicieux qui est toxique. Le gyromitre délicieuxSon chapeau est plissé en forme de cervelle et il est de couleur fauve à brun. Son pied est blanc. C'est un champignon toxique, voir mortel qui provoque un syndrome gyromitrien avec réaction anaphylactique, troubles gastro-intestinaux, désordres nerveux, convulsions, somnolence qui peut être suivie d'un coma puis de la mort en fonction de la quantité ingérée. La période d'incubation après ingestion est de 26h. La truffeC'est un champignon souterrain qui a une forme de tubercule, de couleur brun-noir. Il vit en symbiose avec les racines des chênes et des noisetiers. 3.ETUDE DES BASIDIOMYCETES 3.1.GENERALITES

Ce sont des champignons à basides, on les appelle souvent champignons à chapeaux. Ils sont caractérisés par des spores formées à l'extrémité de cellules spécialisées : les basides. Sur chaque baside, on va avoir la production de 4 spores. Il existe une reproduction asexuée ou végétative des basidiomycètes qui est assurée par des oïdies qui vont se former à partir des filaments du mycélium. L'hyménium est constitué de la partie inférieure du chapeau où on retrouve les basides. 3.2.CYCLE DE DEVELOPPEMENT DES BASIDIOMYCETES Cf. schéma page 25 et explication associée 3.3.PRESENTATION DES BASIDIOMYCETES La classification est fondée sur le type de développement du carpophore. On en distingue 3 types : Les gymnocarpes : l'hyménium porte la partie fertile du champignonLes hémiangiocarpes : le carpophore est contenu à l'état jeune dans un voile généralLes angiocarpes : l'hyménium reste enfermé dans un sac sporifères3.3.1.TYPE GYMNOCARPE Les polypores (page 28)Les hydnumsOn retrouve le « pied de mouton ». C'est un champignon comestible. Le champignon est trapu et épais, le pied est court, de couleur blanche à crème. Au niveau du chapeau, il est bosselé, de couleur blanc crème. On retrouve des aiguillons sous le chapeau sur la partie fertile. Ces aiguillons sont également appelés pointes ou picots. On le trouve en été et en automne. Les clavairesDans ce groupe, on retrouve la chanterelle qui est un champignon comestible également appelé girolle. C'est un petit champignon qui pousse en grand nombre. Il a une forme d'un entonnoir, de couleur jaune orangé et au niveau de l'hyménium il n'y a pas de lamelles mais des plis plus ou moins marqués. On les retrouve surtout l'été et l'automne. /!\ Confusion possible avec le clitocybe de l'olivier qui est toxique. On retrouve également la trompette de la mort qui est un champignon comestible, en forme d'entonnoir qui ressemble à une trompette de couleur noire. Lorsqu'il est mûr, les bords pendent. Sa chair est élastique avec une odeur très fruitée. 3.3.2.TYPE HEMIANGIOCARPES Le carpophore est entouré à l'état jeune d'une enveloppe appelée « voile général ». Il présente l'aspect d'un œuf. L'hyménium est protégé par un voile secondaire appelé « voile partiel ». Au cours de la croissance (très rapide chez les champignons), les voiles se déchirent et il va rester des volves ou des écailles, vestiges du voile général, et des anneaux, vestiges du voile secondaire. L'hyménium est tapissé de lames ou de tubes. ORDRE DES BOLETALESLe pied est le chapeau sont inséparables. Cèpe de Bordeaux

En dessous du chapeau, les tubes sont blancs. Le pied est trapu, orné d'un réseau. Ce pied est obèse quand il est jeune. Le chapeau a une forme hémisphérique, le dessus est lisse et de consistance visqueuse par temps humide. Sa couleur est brun-roux à beige. On le retrouve de juin à octobre. Bolet de Satan C'est un champignon toxique qui provoque troubles digestifs (vomissements et diarrhées). Son chapeau est hémisphérique, épais, de couleur blanche, grise ou crème. La face inférieure du chapeau est constituée de pores pouvant aller de la couleur rouge à jaune orangé. Le pied est court, trapu, qui a différentes couleurs (jaune au sommet et rouge à la partie intermédiaire). La chair quand on la coupe passe de blanc à bleuissante. Ce champignon dégage une odeur nauséeuse en vieillissant. ORDRE DES AGARICALESLe pied et le chapeau sont plus ou moins séparables. Visuellement, on distingue bien le pied du chapeau. LES AMANITES Amanite des césarsC'est un champignon comestible. Son chapeau est rond quand elle est jeune et étalé par la suite. Le chapeau est rouge-orangé, ses lamelles sont jaunes dorées, le pied est jaune et comporte un anneau jaune et, à la base du pied, on a une volve épaisse et blanche. On le retrouve en été et en automne. Amanite tue-moucheC'est un champignon toxique qui provoque des troubles gastrointestinaux et un délire. Son chapeau est rouge vif à orangé et présente des flocons réguliers blancs. Les lamelles sont blanches et le pied est blanc avec un anneau blanc et une volve en lambeaux. On le retrouve en été et en automne. Amanite panthèreC'est un champignon toxique qui provoque des troubles gastro-intestinaux. Son chapeau est brun clair avec des taches blanches et on retrouve une marge du chapeau striée. Les lamelles sont blanches, le pied est blanc avec un anneau blanc et une volve à la base du pied. On le retrouve en été et en automne. Amanite printanièreC'est un champignon mortel. Le chapeau est blanc, lisse et brillant. Il est convexe jeune puis étalé en vieillissant. Il est asymétrique. Les lamelles sont blanches, le pied est lisse et blanc et présente un anneau blanc membraneux et une volve peu visible blanche. Le pied s'évase à sa racine. Amanite vireuseC'est un champignon mortel. Le chapeau est blanc, lisse et brillant. Les lamelles sont blanches, le pied est blanc, pelucheux avec un anneau assez volumineux et une volve blanche bien marquée. Amanite phalloïdeC'est un champignon mortel. Ce champignon contient l'amanitine qui s'attaque aux cellules du foie et provoque la mort en 6 à 24h. Au départ, il ressemble réellement à un œuf. Le chapeau jeune est ovoïde puis s'étale en vieillissant et il est de couleur vert olive à jaunâtre. Les lamelles sont blanches et très serrées. Le pied est chiné (blanc/gris/vert) et possède un anneau membraneux et une volve blanche. On le retrouve en été et en automne. Sa chair est blanche est inodore.

LES LEPIOTES Lépiote brun-roseCe champignon est mortel. Le chapeau présente une calotte brune en son centre et des écailles brun-rosâtre. Les lamelles sont blanches. Le pied court et cylindrique. Il a une odeur fruitée et sa chair est légèrement rosée LES AGARITES Rosé des près ou champignon de ParisC'est un champignon comestible. Le chapeau est arrondi, de couleur blanche et les lamelles sont très serrées et roses. La chair est rosissante et dégage une odeur fruitée et agréable. On le retrouve au printemps et à l'automne. LES AGARICALES A PIED PLUS OU MOINS SEPARABLE DU CHAPEAU CoprinsCoprin chevelu Ce champignon est comestible jeune mais il vieillit très mal : il noircit et se liquéfie. C'est un champignon déliquescent. Son chapeau recouvre presque la totalité du pied. Il est de couleur blanche quand le champignon est jeune et en vieillissant, il se recouvre de mèches plus ou moins jaune ocre. Il pousse en touffe et on retrouve dans les lieux publics. CortinairesCortinaire des montagnes Ce champignon est mortel. Son chapeau est de couleur brun/roux/orangé et va présenter de petites écailles sur la face supérieure du chapeau. Les lamelles sont espacées, de couleur orange/rouille. Le pied à une couleur en dégradé surtout au niveau de la base. La chair est jaune et dégage une odeur de radis. HypholomesA rejeter : aucun intérêt gustatif PholiotesA rejeter : aucun intérêt gustatif HébélomesA rejeter : aucun intérêt gustatif LES AGARICALES A PIED NON SEPARABLE Entolome livideC'est un champignon toxique. Le chapeau est épais et présente une marge enroulée de couleur blanc-gris. Les lamelles sont peu serrées, légèrement jaunâtres. Le pied est blanc, fibreux. La chair est blanche à forte odeur de farine. Les pleurotesPleurote en forme d'huître Ce champignon est comestible. Le chapeau est asymétrique, presque de la forme d'une coquille, présentant une marge enroulée et de couleur blanc grisâtre. Le pied est excentrique par rapport au chapeau. Les lamelles sont plus lumineuses, de couleur blanc crème. Elle pousse en touffe qu'on retrouve au niveau des souches des arbres en automne et en hiver. Clitocybe de l'olivier ou pleurote de l'olivier C'est un champignon toxique, souvent confondu avec la chanterelle. Le chapeau est épais en forme d'entonnoir, de couleur orangé. Les lamelles sont fluorescentes dans l'obscurité. On le retrouve en été et en automne et il pousse en touffe sur les souches

d'arbres et spécifiquement sur celles de l'olivier, du chêne vert ou du liège. ORDRE DES ASTEROSPORALESLES LACTAIRES Ils présentent des laticifères qui vont donc suinter un lait. Lactaire délicieuxC'est un champignon comestible. Il est de couleur orangé, tacheté de vert. Il suinte un lait à la coupure de couleur orange/jaune. On retrouve ce champignon essentiellement sous les pins. Lactaire roux3.3.3.TYPE ANGIOCARPES Dans cette famille, l'hyménium reste enfermé dans un sac sporyphère et à maturité les spores sont libérés, soit par déchirure du sommet (cas des vesses de loup ou sclérodermes : non comestibles), soit par ouverture complète du sac, soit par croissance d'un pied particulier. 3.3.4.CLASSIFICATION SIMPLIFIEE DES CHAMPIGNONS SUPERIEURS Elle repose sur : La taille des champignonsL'examen du chapeau (forme, couleur, aspect de la marge, examen de l'hyménium, lamelles, plis...)L'examen du pied (présence ou non d'une volve, d'un anneau)Les caractères organoleptiques (odeur, saveur et consistance)3.3.5.LA TOXCITE DES CHAMPIGNONS LES CHAMPIGNONS VENENEUXLES CHAMPIGNONS CAUSANT DES TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX Ces champignons provoquent nausées, vomissement, diarrhées, une douleur importante par spasmes, une soif intense. Les premiers symptômes apparaissent rapidement, 1 à 2 heures après ingestion. Ces symptômes vont persister plusieurs jours avant de disparaitre en laissant le malade affaibli. On retrouve l'entolome livide et le clitocybe de l'olivier. LES CHAMPIGNONS CAUSANT DES TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX VEGETATIF Il y a apparition rapide après ingestion de troubles visuels avec constriction de l'iris (myosis), d'une défaillance cardiaque, d'une sudation importante, de larmoiements et d'une sécrétion nasale importante. Plus tard apparaissent les troubles gastriques. La muscarine est un antidote grâce à l'atropine. On retrouve le clitocybe blanc d'ivoire (chapeau en en forme d'entonnoir avec la marge enroulé, le pied est fin et frêle). LES CHAMPIGNONS CAUSANT DES TROUBLES CURABLES DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL Ils provoquent des troubles gastro-intestinaux légers, un délire, des vertiges et des hallucinations. Ils sont appelés champignons hallucinogènes car la substance responsable des ces troubles, le muscimol, à des effets comparables à l'ivresse. On retrouve l'amanite panthère et l'amanite tue-mouche. LES CHAMPIGNONS MORTELS L'amanite phalloïde est responsable du syndrome phalloïdien.

Les premiers symptômes apparaissent tardivement, de 12h à 2 jours après ingestion. On constate une vive douleur gastrique, des sueurs froides, des vomissements, des diarrhées importantes, des vertiges puis une accalmie de quelques heures avant une crise qui sera plus violente avec hypothermie et bradycardie qui peuvent être suivies de mort. Les substances responsables de ces symptômes sont la phallotoxine et l'amatoxine. L'ingestion de sérum physiologique est utilisée pour diluer et favoriser l'élimination rénale. On a également le cortinaire des montagnes qui est responsable d'un syndrome pseudophalloïdien (syndromes similaires mais moins graves). LES CHAMPIGNONS COMESTIBLESDans cette catégorie on retrouve : La chanterelle ou girolle Le lactaire délicieux L'amanite des césars La lépiote élevée Le cèpe de Bordeaux II.LES PTERIDOPHYTES OU FOUGERES 1.LES CARACTERES GENERAUX DES FOUGERES Ce sont des végétaux vivaces c'est-à-dire que ce sont des plantes vivant plus de 2 ans et capables de produire plusieurs floraison. Elles sont en opposition avec les plantes annuelles. Les fougères présentent une tige souterraine horizontale : le rhizome. Elles poussent en milieu humide et ombragé. On distingue 2 espèces : Les terricoles qui se développent dans la terre des sous-boisLes saxicoles qui se développent sur des rochers ou des vieux murs2.REPRODUCTION Les fougères ont des feuilles de grandes tailles : les frondes. Ces feuilles portent en face inférieur des sporanges qui à maturité vont donner des spores haploïdes. Ces spores vont germer dans des conditions favorables d'humidité. Elles vont donner une lame verte qui va être fixée au sol qu'on appelle un prothalle et dans lequel vont se former les organes reproducteurs mâles, les anthéridies, et les organes reproducteurs femelles, les archégones. Ses organes reproducteurs vont fabriquer des gamètes et un gamète mâle (anthérozoïde) va féconder un gamète femelle (oosphère). Ces gamètes sont haploïdes mais l'œuf, après fécondation, est diploïde et va donner la nouvelle plante avec des frondes. Le cycle est dit haplodiplophasique. 3.INTERET PHARMACEUTIQUE Chez la fougère mâle, on utilise le rhizome en tant que vermifuge contre le ténia. On utilise les spores du lycopode en usage externe contre les irritations.

La prêle est une plante reminéralisante, riche en silice, proposée en phytothérapie dans les pathologies articulaires (arthrose, rhumatisme) et après les fractures pour consolider la réparation de l'os. III.LES PRE-SPERMAPHYTES OU FLORE DE L'AIRE PRIMAIRE 1.APPAREILS REPRODUCTEURS 1.1.PARTIE MALE Cette partie est représentée par les étamines qui sont regroupés en épis et qui sont désignés sous le nom de cône staminifères dans le cas du genre cycas. On parle de chaton staminifère pour le ginkgo. 1.2.PARTIE FEMELLE 1.2.1.DANS LE GENRE CYCAS Les ovules sont nus, portés à la base des feuilles qui sont incomplètement développées. Les feuilles ovulifères sont regroupées en une masse centrale qu'on appelle le cône ovulifère. 1.2.2.DANS LE GENRE GINKGO Les ovules sont nus, non protégés et regroupés par 2 à l'extrémité d'un pédoncule. On parle de pédoncules ovulifères. 2.FECONDATION La dissémination ou pollinisation des éléments reproducteurs par le vent va se faire sous forme de grains de pollen en venant au contact de l'oosphère pour former l'œuf. 3.INTERET PHARMACEUTIQUE Le ginkgo est utilisé dans les affections circulatoires et pour les œdèmes. Il présente un dérivé d'hétérosides flavoniques et possède des propriétés anti-oxydantes. IV.LES GYMNOSPERMES OU CONIFERES 1.LES CARACTERES GENERAUX Cet embranchement correspond à des plantes ligneuses c'est-à-dire qui fabriquent de la lignine, la lignine étant responsable de la rigidité et donc un constituant du bois. Ces gymnospermes renferment des canaux sécréteurs à oléorésine (produit insoluble dans l'eau et visqueux).

Les feuilles sont petites soit en forme d'écaille (ex : thuya), soit en forme d'aiguille (ex : pin). Elles durent plusieurs années c'est pourquoi les arbres sont toujours verts : les feuilles sont persistantes exception faite du mélèze. Les organes sexuels sont groupés en cônes unisexués (soit mâle, soit femelle) portés par le même pied (= même arbre) : on dit que ce sont des espèces monoïques. 2.LA REPRODUCTION 2.1.APPAREIL REPRODUCTEUR MALE Ces cônes mâles sont retrouvés sur les jeunes rameaux de l'arbre. Ils sont rassemblés en épi et chacun de ces cônes renferme de nombreuses étamines. Les grains de pollen possèdent des ballonnets aérifères qui favorisent le transport par le vent. 2.2.APPAREIL REPRODUCTEUR FEMELLE Ce sont des cônes ovulifères composés d'écailles serrées et chaque écaille porte sur sa face supérieure 2 ovules. Ces ovules sont nus. Dans l'ovule, on va distinguer un tissu nourricier appelé nucelle. A l'intérieur vont se développer 2-3 archégones qui vont contenir les oosphères (gamète femelle). 2.3.MECANISME DE REPRODUCTION Le grain de pollen arrive au contact de l'ovule par le vent et germe en formant un tube pollinique qui pénètre dans l'ovule libérant ainsi les gamètes mâles. Un gamète mâle féconde l'oosphère et alors un embryon se développe. L'embryon est muni d'une aile membraneuse qui va faciliter sa dispersion : la graine se détache du cône desséché et lignifié. Après un temps de repos, la graine va germer pour donner une nouvelle plante (plantule). 3.INTERET PHARMACEUTIQUE DES GYMNOSPERMES Bourgeon de pin : utilisé dans les affections respiratoires et en goudron dans les dermatoses. Il possède des propriétés antiseptiquesThuya : utilisé contre les cors et les verruesIf d'Europe : il renferme un PA antimitotique et a des propriétés anticancéreusesPin maritime : le produit de sa distillation est l'essence de térébenthine qui possède des propriétés révulsives. On l'utilise dans les affections respiratoiresCyprès : il est utilisé contre les troubles veineuxEphédra : il secrète l'éphédrine qui est un décongestionnant nasalV.LES ANGIOSPERMES

CHAPITRE 5 : LES ANGIOSPERMES

I.CARACTERES GENERAUX

Ce sont des plantes à fleurs et à graines. Ces graines sont enfermées dans un fruit jusqu'à maturité. Les angiospermes présentent le système reproductif le plus évolué de tous les végétaux. Leurs organes reproducteurs sont caractéristiques de ce groupe et sont très visibles. On retrouve pratiquement dans tous les paysages naturels des angiospermes, leur taille variant de quelques millimètres à plusieurs dizaines de mètres. II.APPAREIL VEGETATIF 1.RACINE 1.1.DEFINITION ET ROLE C'est un organe souterrain. La racine fixe la plante solidement dans le sol et elle puise dans le sol l'eau et les sels minéraux qui sont indispensables au végétal. Elle peut également servir d'organe de réserve. 1.2.MORPHOLOGIE Elle va s'enfoncer plus ou moins dans le sol de façon verticale et on va distinguer plusieurs zones : La zone de croissance située à l'extrémité de la racine, constituée par un méristème primaire dit apical. Ce méristème assure l'allongement de la racine. Cette région est protégée par la coiffe : c'est une sorte d'étui qui protège le méristème de la racine.La zone pilifère qui est une zone garnie de poils absorbants. C'est une zone qui occupe toujours la même position et qui conserve la même étendue.La zone subérifiée qui est la partie supérieure de la racine. C'est la partie la plus ancienne de la racine.Le collet : c'est à ce niveau que la racine donne naissance à la tige.La forme de la racine est celle d'un pivot cylindro-conique qui porte latéralement des radicelles. 1.3.STRUCTURE ANATOMIQUE DE LA RACINE Sur une coupe transversale d'une jeune racine. On va distinguer de l'extérieur vers l'intérieur : L'écorce constituée de parenchyme cortical et limitée vers l'extérieur par l'assise pilifère et limitée vers l'intérieur par l'endoderme.Lecylindre central constitué de parenchyme fondamental (moelle). Ce parenchyme va contenir les tissus conducteurs à savoir le phloème et le xylème. 1.4.DIFFERENTES SORTES DE RACINE Il existe 4 sortes de racines : Les racines pivotantes : la racine a une partie principale volumineuse qui s'enfonce

verticalement dans le sol et qui possède des racines secondaires apparaissant latéralement et se ramifiant à leur tour en radicelle (ex : persil)Les racines fasciculées : plusieurs racines se développent simultanément et elles sont d'égale importance (ex : les céréales et les monocotylédones)Les racines tubéreuses ou tuberculeuses : la racine est volumineuse du fait de l'accumulation de substances de réserve (ex : betterave, dahlia, carotte)Les racines adventives : la racine se développe latéralement sur une tige rampante et souterraine (ex : élodée) 2.TIGE 2.1.DEFINITION ET ROLE C'est un axe aérien le plus souvent prolongeant la racine et portant les feuilles. Elle conduit la sève et soutient les structures aériennes du végétal. Au cours du développement, la tige peut porter des fleurs. 2.2.MORPHOLOGIE C'est un axe qui porte à son extrémité un bourgeon terminal ou apical constitué de méristèmes qui assurent la croissance en longueur de la tige et ce de façon continue. La tige se raccorde à la racine au niveau du collet. Cette tige porte des feuilles dont le point d'insertion constitue les nœuds et qui sont séparées par des entre-nœuds. Les tiges peuvent être simples ou ramifiées et les rameaux se développent à partir de bourgeons latéraux ou bourgeons axillaires qui sont situés à l'aisselle des feuilles. Le plus souvent, la section des tiges sera circulaire mais on peut en trouver une triangulaire (papyrus). Le plus souvent, les tiges sont pleines mais il existe des tiges creuses : les chaumes (céréales). On a aussi des tiges qui sont adaptées à la sécheresse et qui sont charnues (plantes grasses). Les troncs sont des tiges ligneuses qui se ramifient en branches. Le stipe des palmiers est une tige dépourvue de rameaux et qui va porter en son sommet un bouquet de feuilles. 2.3.STRUCTURE ANATOMIQUE DE LA TIGE On va distinguer 3 parties avec de l'extérieur vers l'intérieur : L'épiderme (avec poils, stomates et cuticule) qui est un tissu de revêtement constitué d'une seule assise de cellules dont la partie externe est cutiniséeL'écorce qui est située entre l'épiderme et la moelle. Elle est constituée de tissus de soutien (collenchyme et sclérenchyme). A ce niveau, on peut avoir des cellules qui contiennent des chloroplastes et qui vont donc donner une couleur verte aux tiges jeunes et participer à la photosynthèseLa moelle ou cylindre central qui est constituée de parenchyme et qui contient les tissus conducteurs à savoir le xylème (bois) et le phloème (liber)2.4.DIFFERENTES SORTES DE TIGE

Il existe 2 types de tiges : Les tiges aériennesLes tiges dressées qui peuvent être herbacées ou ligneuses et qui s'élèvent verticalement. Les herbacées sont vertes et souples et quand elles brunissent, elles perdent leur souplesse et deviennent rigides c'est-à-dire ligneusesLes tiges grimpantes qui vont se fixer à un support grâce à différents systèmes comme des épines (ronce), des vrilles (vigne) ou des tiges volubiles (liseron)Lestiges rampantes qui sont des tiges couchées sur le sol appelées stolons (stolon du fraisier)Les tiges souterrainesLe rhizome qui se développe horizontalement. Il porte des feuilles rudimentaires qui vont être réduites à des écailles (iris, muguet)Le tubercule qui est un renflement situé à l'extrémité de la tige souterraine et gonflé de substances de réserve (pomme de terre, topinambour)Le bulbe qui est une tige en plateau portant des feuilles charnues très développées, emboitées les unes dans les autres et disposées de façon concentrique. Les feuilles les plus externes sont desséchées. Ces feuilles ont un rôle de protection (ail, tulipe) 3.FEUILLE 3.1.DEFINITION ET ROLE C'est un organe aérien, vert, relié à la tige par un nœud. Son rôle est nutritif en assurant l'assimilation chlorophyllienne et la photosynthèse. Elle a également un rôle dans la respiration et la transpiration de la plante en permettant les échanges gazeux et les échanges d'eau avec le milieu extérieur. 3.2.MORPHOLOGIE Elle comporte 3 parties principales : Le limbe, de forme variable, qui est une mince lame verte correspondant à la partie fonctionnelle de la feuilleLe pétiole qui unit la feuille à la tige. Il forme quelques fois une gaine qui entoure la tige et il comporte, au niveau de son point d'encrage avec la tige, 2 petites lames vertes qui sont nommées stipules. En l'absence de pétiole, on parle de feuilles sessiles c'est-à-dire que la base du limbe est directement fixée à la tigeLes nervures qui sont le prolongement des faisceaux libéro-ligneux de la tige. Ils passent par le pétiole et se ramifient dans le limbe.On distingue différents types de nervures : La nervure unique (aiguille des conifères)Les nervures parallèles caractéristiques des monocotylédones (orchidée, muguet)Lesnervures ramifiées pennées avec une nervure principale et des nervures secondaires pennées c'est-à-dire réparties régulièrement de part et d'autre de la nervure principaleLes nervures ramifiées palmées qui sont des nervures secondaires naissant à la base du pétiole 3.3.CHUTE DES FEUILLES Elles ont une existence limitée. Lorsqu'elles tombent toutes en même temps à la fin de la période de végétation elles sont dites caduques. Si elles ne tombent pas toutes ensembles, elles sont dites persistantes et le végétal reste

toujours vert. 3.4.LES DIFFERENTES SORTES DE FEUILLE 3.4.1.SELON LA FORME DU LIMBE Les feuilles simplesLe limbe est d'une seule pièce et selon l'aspect du bord du limbe, on va différencier différents types de feuilles simples Les feuilles entières dont le bord du limbe est lisse (lilas)Les feuilles dentelées dont le contour est marqué de petites pointes aigues et régulières (ortie)Les feuilles crénelées dont le bord est marqué de sinuosités (peuplier)Les feuilles lobées dont le bord présente de larges découpes arrondies (chêne)Les feuilles découpées qui peuvent être soit partites soit séquées selon la profondeur des découpes (partites : découpes peu prononcées, séquées : découpes jusqu'à la nervure centrale)Les feuilles composéesLe limbe est constitué de plusieurs morceaux appelés folioles qui vont être réunis par un pétiole unique, on distingue alors différents types de feuilles composées Les feuilles pennées où les folioles sont réparties régulièrement de part et d'autre de la nervure centrale (acacia)Les feuilles palmées où les folioles sont toutes incérées à l'extrémité du pétiole (marronnier) 3.4.2.SELON LA NERVATION Cf. morphologie de la feuille 3.4.3.SELON LA DISPOSITION DES FEUILLES SUR LA TIGE OU PHYLLOTAXIE Les feuilles vont s'incérer au niveau des nœuds et on distingue alors : Les feuilles alternes, réparties tout au long de la tige avec une feuille par nœud et orientées de façon régulière (hêtre)Les feuilles opposées, placées par paire au niveau de chaque nœud et en face l'une de l'autreLes feuilles verticillées, incérées par 2, 3 ou plus au niveau d'un même nœud et réparties autour de la tigeLes feuilles en rosette, les feuilles paraissent toutes incérées au même niveau de la tige dont la croissance est réduite et au ras du sol (primevère)On peut trouver d'autres variations comme : Les feuilles corniculées, en forme de cornet (plantes carnivores)Les vrilles foliaires, pour les légumineuses (petit pois)Les épines foliaires, qui entourent le limbe (houx, cactus)Les phyllodes, qui sont des feuilles réduites au peptide et à une nervure centrale aplatie (eucalyptus) III.REPRODUCTION SEXUEE DES ANGIOSPERMES 1.LA FLEUR 1.1.LA MORPHOLOGIE FLORALE Une fleur complète et régulière est constituée de différentes sortes de pièces florales verticillées :

Le pédoncule floral, qui est l'axe de la fleur et qui s'élargit pour former le réceptacle floralA la base du pédoncule, sur la tige, il y a une petite feuille nommée bractée.Remarque : Si la fleur est sans pédoncule, elle est dite sessile 1.1.1.LE PERIANTHE C'est la partie stérile de la fleur. Il est constitué de 2 verticilles : Le calice, constitué des sépales, généralement vert et qui protège la fleur en bouton. Il peut être dialysépales (sépales séparés) ou gamosépales (sépales soudés)La corolle, constituée des pétales souvent colorés et parfumés. Elle peut être dialypétales ou gamopétales 1.1.2.L'ANDROCEE C'est l'appareil reproducteur mâle, constitué des étamines. Chaque étamine est elle-même constituée de 2 parties : Le filet, qui la rattache au réceptacle de la fleurL'anthère, qui contient le pollen à maturité 1.1.3.LE GYNECEE C'est l'appareil reproducteur femelle, composé de carpelles. Chaque carpelle comporte une cavité fermée appelée ovaire, surmonté par le style et se terminant par le stigmate. Généralement, le gynécée comporte plusieurs carpelles soudés entre eux. On parle alors de pistil. A maturité, chaque ovaire contient 1 ou plusieurs ovules qui vont être reliés à la paroi de l'ovaire par un placenta qui va assurer la nutrition de l'ovule puis de l'embryon. Le placenta peut prendre différentes positions désignées sous le terme de placentation : Placentation axile : il y a 3 carpelles soudés divisant le pistil en loges et contenant chacun 2 ovules fixés sur l'axe qui unit les carpellesPlacentation pariétale : il n'y a qu'une seule loge. Les ovules sont rattachés aux parois de l'ovairePlacentation centrale : il n'y a qu'une seule loge. Les ovules sont portés par le milieu de la cavité de l'ovaireAprès fécondation, les carpelles deviennent le fruit et les ovules deviennent les graines. v FLEUR COMPLETE Elle comporte 4 sortes de pièces florales : sépales, pétales, étamines et carpelles. v FLEUR INCOMPLETE Elle est assépale (sans sépales) ou apétale (sans pétale). v FLEUR HERMAPHRODITE La plupart des fleurs sont hermaphrodites : elles comportent simultanément les organes reproducteurs mâle et femelle. v FLEUR UNISEXUEE (INCOMPLETE) C'est une fleur soit mâle soit femelle. Parmi les fleurs unisexuées, on distingue les plantes : Monoïques, qui ont des fleurs mâles et femelles sur la même planteDioïques, qui ont des pieds à fleurs mâles et d'autres pieds à fleurs femellesv FLEUR REGULIERE OU

ACTINOMORPHE Cette fleur possède plusieurs axes possibles de symétrie passant par le centre de la fleur et divisant celle-ci en 2 parties égales (marguerite). v FLEUR IRREGULIERE OU ZYGOMORPHE Elle a un plan de symétrie pouvant diviser la fleur en 2 parties égales (orchidée). v FLEUR ASYMETRIQUE Elle n'a aucun axe de symétrie (valériane). 1.2.REPRESENTATION SCHEMATIQUE D'UNE FLEUR 1.2.1.LE PLAN FLORAL C'est une coupe longitudinale de la fleur qui passe par 2 axes : La nervure médiane de la bractée floraleL'axe du rameau qui porte cette bractéeLa formule florale nS + nP + nE + nC permet d'énoncer de manière condensée la structure d'une fleur par une suite de chiffres et de symboles : S = sépalesP = pétalesE = étaminesC = carpellesn = le nombre représentatif du type de fleur, d'une famille ou d'une classe (ex : les monocotylédones sont des fleurs de type 3, les dicotylédones sont des fleurs de type 5) 1.2.2.LE DIAGRAMME FLORAL C'est une représentation graphique de la structure de la fleur. Il est établit à partir des données de la formule florale. Les verticilles sont représentés par des cercles concentriques et chaque pièce florale est représentée par un symbole caractéristique. Il permet d'indiquer les positions respectives de chaque pièce florale. Par convention, la bractée de la fleur est en bas du diagramme et l'axe du rameau est en haut. 2.LES INFLORESCENCES Les inflorescences sont l'ensemble de plusieurs fleurs portées par un pédoncule commun ramifié. 2.1.INFLORESCENCES INDEFINIES L'axe principal ne porte pas de fleur terminale et à chaque ramification, il y a une petite bractée. La grappe : les pédoncules sont répartis de part et d'autre de l'axe principal et diminuent de longueur au sommetL'épi : la disposition des fleurs est comparable à celle de la grappe mais les fleurs ne présentent pas de pédoncule (sessiles)L'ombelle : les pédoncules secondaires sont tous égaux et partent du même pointLe corymbe : les fleurs sont disposées dans un même plan en raison de la longueur différente des pédonculesLes capitules : ce sont des fleurs sessiles incérées au sommet d'une tige élargie2.2.INFLORESCENCES DEFINIES

L'axe principal est terminé par une fleur (cyme). On distingue : Les cymes multipares : les axes latéraux sont en nombre supérieur à 2Les cymes bipares : les axes latéraux sont au nombre de 2Les cymes unipares : elles sont considérées comme l'appauvrissement de la cyme bipare.On parle de : Cymes scorpioïdes : si la suppression se fait toujours du même côtéCymes hélicoïdes : si la suppression touche un côté puis l'autre 3.LES FRUITS 3.1.DEFINITIONS ET ROLES Le fruit est le résultat final de la maturation d'un ovaire fécondé. Il contient les ovules qui sont devenus des graines. La paroi de l'ovaire (péricarpe) se différencie en 3 couches superposées : EpicarpeMésocarpeEndocarpeCes 3 couches permettent de différencier, selon leur développement, les fruits charnus où le mésocarpe est succulent, des fruits secs où la totalité du péricarpe est sec et imperméable. 3.2.LIBERATION DES GRAINES Elle correspond à la dispersion des graines pour qu'elles puissent germer et assurer la survie de l'espèce. Si le fruit est déhiscent, il s'ouvre spontanément pour libérer les graines. Si le fruit est indéhiscent, il ne s'ouvre pas spontanément : il tombe au sol et après putréfaction les graines sont libérées. 3.3.LES DIFFERENTES SORTES DE FRUITS 3.3.1.LES FRUITS CHARNUS On distingue les baies et les drupes selon la nature de l'endocarpe : Baies : le mésocarpe et l'endocarpe sont charnus et les graines ou pépins sont à peine séparées de la chairDrupes : le mésocarpe est charnu et l'endocarpe est osseux, cartilagineux et les drupes contiennent une graine (ex : cerise, prune) 3.3.2.LES FRUITS SECS Le péricarpe est constitué de tissus imperméable, dur, sec, dans lequel on ne distingue pas les 3 couches. v LES FRUITS SECS INDEHISCENTS Ils ne contiennent qu'une seule graine. On distingue : Akènes : la graine n'est pas adhérente au péricarpe (ex : noisette)Samares ou akènes ailés : le péricarpe forme une aile membraneuse qui permet le transport de la graine par le ventCaryopses : la graine adhère au péricarpev LES FRUITS SECS DEHISCENTS

Ils contiennent toujours plusieurs graines. On distingue : Capsules : ils s'ouvrent par des fentes ou des pores (ex : pavot)Siliques : ils sont formés de 2 valves. A l'ouverture, elles se détachent et laissent apparaitre une cloison qui porte les grainesFollicules : ils sont formés de 2 valves qui s'ouvrent en libérant les grainesGousses : elles s'ouvrent par 2 fentes longitudinales et les graines sont contenues sur les 2 valves 3.3.3.LES FAUX FRUITS OU FRUITS COMPOSES La fraise : La partie charnue et colorée correspond à la transformation du réceptacle et les petits grains dispersés à la surface sont des akènes La pomme : Le réceptacle floral est devenu charnu 4.FECONDATION 4.1.DEFINITION C'est la fusion des gamètes mâles et femelles pour donner un œuf ou zygote. 4.2.ORIGINE DES GAMETES 4.2.1.LE GRAIN DE POLLEN Il est constitué de 2 cellules, une végétative, qui va contenir les réserves nutritives, et une spermatogène, qui va donner naissance à 2 gamètes mâles appelés anthérozoïdes lors de la germination du grain de pollen. 4.2.2.L'OVULE Il renferme un sac embryonnaire dans lequel se différencie le gamète femelle ou oosphère et ce sac est entouré de nucelle qui est un tissu nutritif. L'ovule est protégé par un tégument qui comporte une ouverture en son sommet : le micropyle. 4.3.POLLINISATION La pollinisation correspond au transport des grains de pollens des étamines au stigmate. 4.3.1.POLLINISATION DIRECTE OU AUTOGAMIE C'est quand le pollen d'une fleur atteint le stigmate de la même fleur. 4.3.2.POLLINISATION INDIRECTE OU CROISEE OU ALLOGAMIE Le pollen d'une fleur est transporté sur le stigmate d'une autre fleur de la même espèce.

Il existe plusieurs types de pollinisation indirecte : Anémophilie = vecteur par le ventEntomophilie = vecteur par les insectesHydrophilie = vecteur par l'eauPar l'Homme 4.4.GERMINATION DU TUBE POLLINIQUE Les stigmates des fleurs sont recouverts de papilles gluantes qui retiennent les grains de pollen. La cellule végétative du grain de pollen se développe en tube pollinique qui s'enfonce dans le style jusqu'à la cavité de l'ovule dans lequel il va pénétrer par le micropyle. Au niveau de ce grain de pollen, la cellule spermatogène va s'unir à l'oosphère pour donner un œuf. L'autre noyau de la cellule spermatogène va s'unir au sac embryonnaire pour donner l'albumen qui va nourrir l'embryon. Il y a donc une double fécondation qui est caractéristique de la sexualité des plantes. 4.5.RESULTATS DE LA FECONDATION La graine provient du développement de l'ovule fécondé et cet embryon comporte toutes les ébauches des futurs organes de la plante : on retrouve la radicule, la tigelle et la gemmule. On a également un ou deux cotylédons qui contiennent les réserves nutritives. La paroi de l'ovaire se transforme en fruit dans le quel sont inclus les graines. La maturation de la graine s'achève par une dessiccation : la graine va rester à l'état de vie latente pendant de longues périodes. La graine va germer dans des conditions favorables d'humidité et de température. 4.6.GERMINATION Dans des conditions favorables d'humidité et de température, la graine germe et donne alors une jeune plantule qui va se développer. 4.7.DIFFERENTES ETAPES DE LA GERMINATION 1ére étape : la graine gonfle, l'embryon se développe en utilisant les réserves nutritives et on a la radicule qui émerge et s'enfonce verticalement dans le sol 2nde étape : la tigelle se développe à son tour 3éme étape : la gemmule se développe pour donner notre tige feuillée 4.8.CONCLUSION La germination d'une graine est la première étape du cycle de développement des angiospermes. La plantule va grandir jusqu'au stade adulte, va donner des fleurs permettant sa reproduction sexuée et la fructification avec libération de graines. On distingue différents cycles de développement selon leur durée avec les espèces : Annuelles : le cycle de développement dure un an avant que la plante disparaisse

(coquelicot)Bisannuelles : il faut 2 ans pour accomplir le cycle de développement (carotte)Vivaces : elles persistent plusieurs années en produisant régulièrement des fleurs, des fruits et des grainesIV.MULTIPLICATION VEGETATIVE 1.DEFINITION C'est une multiplication asexuée. 2.PRINCIPE A partir d'un fragment de l'appareil végétatif d'une plante, il peut se développer un végétal tout entier indépendant de la plante mère. C'est un fragment de tige qui doit comporter des bourgeons. 3.NOTION DE CLONE Il existe 4 différentes sortes de multiplication végétative : 3.1.MULTIPLICATION VEGETATIVE NATURELLE La multiplication végétative est peu naturelle et est surtout utilisée par l'Homme. 3.1.1.A PARTIR DE TIGES SOUTERRAINES Le rhizomeC'est une tige souterraine horizontale qui présente des bourgeons aux extrémités qui permettent le développement de ramifications de tige (iris) Le tuberculeLes tubercules donnent des bourgeons qui vont donner naissance à des structures aériennes (pomme de terre) Le bulbeC'est une tige souterraine constituée d'un bourgeon terminal protégé par des feuilles charnues. Il se développe à partir de ce bourgeon et on obtient une tige florifère qui utilise les réserves du bulbe. Une fois adulte, la sève élaborée permet la reconstitution de ce bulbe (tulipe) 3.1.2.A PARTIR DE TIGES AERIENNES Il s'agit du cas des stolons : à partir d'un bourgeon axillaire et de racines adventives, on a le développement d'un nouvel individu après desséchement de ce stolon (fraisier) 3.2.MULTIPLICATION VEGETATIVE ARTIFICIELLE 3.2.1.LE BOUTURAGE Il se fait à partir d'un fragment de tige portant des bourgeons que l'on plante en terre et qui va développer des racines adventives.

3.2.2.LE MARCOTTAGE La plante mère doit posséder des tiges souples que l'on recourbe pour les enterrer en laissant une partie à l'air libre. La partie enterrée va développer des racines adventives. 3.2.3.LA GREFFE C'est une technique utilisée pour améliorer les espèces fruitières. Elle résulte de l'implantation d'un rameau d'un individu appelé greffon sur un autre individu appelé le porte-greffe. V.REPARTITION DES VEGETAUX Espèce indigène : c'est une plante qui existe dans son aire de répartition naturelleEspèce adventive : c'est une plante qui a été introduite dans un lieu éloigné de son aire de répartition naturelle (volontaire ou accidentelle)Espèce naturalisée : c'est une plante qui a été introduite et cultivée loin de son aire naturelle et qui va s'étendre rapidement et s'incorporer à la végétation naturelle (griffes de sorcière, mimosa)

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