Commission du theatre equestre ffe dossier

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Spectacle vivant, Théâtre
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Commission FFE belge du Théâtre Equestre

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Avant propos

La Commission de Théâtre Equestre Belge tire ses origines d’observations de terrains, d’expériences menées auprès d’artistes équestres, et d’analyses sur base des outils mis en place par le Service Général de la Culture, notamment via les Centres Culturels. Ce travail de longue haleine est poursuivi depuis 2008, par l’ASBL Grand-Equ’Arts. Aujourd’hui, Grand-Equ’Arts a terminé sa mission et reste au sein de la FFE pour constituer l’aile belge du Spectacle Equestre ; la Commission du Spectacle Equestre de la FFE française a vu le jour en octobre 2013 et connaît déjà un beau rayonnement. L’objectif, dans sa spécificité belge, est de créer une nouvelle catégorie spécialisée dans le domaine des Arts de la Scène, en Confédération Wallonie-Bruxelles : le théâtre équestre. A plus court terme, les nouvelles dynamiques suscitées permettraient aux artistes cavaliers de travailler en réseaux avec les opérateurs et les pouvoirs publics.

Des voies sont tracées et les guides sont bienveillants…

Fabienne Leroy-Ledocte [email protected]

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I.

Observatoire

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Etat des lieux et enjeux

1. La réalité de terrain - Les manifestations artistiques équestres connaissent depuis une petite dizaine d’années, une croissance exponentielle – c’est un fait dans toutes les régions du pays : recensement en cours d’élaboration. - La majorité des artistes travaillent leur passion dans le cadre de leurs activités privées, après le boulot, développent leur projet avec des bénévoles de leur manège ou épaulés par la famille et les amis. Ce sont en général des prestations courtes (max. 12min) et non rémunérées. Les foires et les salons leur donnent une vitrine mais cela ne débouche bien souvent que sur une autre occasion de se faire connaître : cercle vicieux - ou il faut se résoudre à quitter la Belgique pour d’autres cieux où on recrute au sens contractuel du terme - Les compagnies qui osent se lancer dans un projet d’une certaine envergure (à savoir un spectacle complet de 90 min dans un lieu de diffusion acceptable) le font toujours en prenant des risques financiers ; au mieux, elles rentrent dans leurs frais. Très peu sponsorisées et rarement subsidiées, la qualité potentielle est handicapée par un budget trop étroit qui ne permet pas d’engager les professionnels souhaités (costumes, décors et éclairage de qualité par exemple) : cercle vicieux qui révèle en fait que, pour convaincre les sponsors de tous poils, il faut réunir des conditions qui justifieraient, sous un certain angle, qu’on n’ait plus besoin d’eux ! Frustration donc à tous les niveaux – surtout lorsque certaines villes accueillent et soutiennent des troupes étrangères : le théâtre de Namur et Zingaro par exemple. C’est un ressenti qui est exprimé ici, rien d’autre. - Sans aides financières mais déterminés plus que jamais, les groupes ou les troupes doivent avoir recours au bénévolat. Le bénévole est certainement une personne bien intentionnée ou très passionnée (avec les dangers que cela comporte) mais sur laquelle les organisateurs n’ont aucune prise et qui n’a pas souvent la formation ou l’expérience requises pour les postes auxquels elle s’inscrit : la plupart du temps, elle n’a quasiment aucune idée de la portée de ce qui est demandé ou des implications qu’aura son comportement trop personnel au sein d’une équipe qui se voudrait bien orchestrée: énervement d’une part, déception de l’autre… Situation- type explosive où le travail et les relations personnelles ont fusionné par la force des choses. Frustration encore. - Les artistes équestres prestent dans des lieux inadaptés ou difficilement adaptables. Deux types de situations à croiser: piste rectangulaire ou ronde ; piste à l’air libre ou couverte.

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Qui décide ? Rarement les artistes, même si l’évidence mènerait à penser que le choix doit « faire sens », autrement-dit doit déjà suggérer quelque chose à propos de la création qui sera présentée. Inutile de préciser les désavantages de la prestation en plein air sous nos latitudes, et en été, l’obscurité tombe tard : pauvres régisseurs son et lumières… C’est le cas trop souvent dans les foires, lesquelles, de surcroît, n’offrent que la possibilité d’une piste rectangulaire, avec un éclairage du type poteaux d’angles. De plus, les déplacements sont fastidieux, onéreux et peu écologiques. Frustrant encore. En fin de compte, en l’état actuel, les troupes jouent dans des manèges mais… dans cette formule, c’est l’énergie et les finances qui en pâtissent encore. En effet, le fonds de roulement des artistes, c’est une activité de manège au sens courant : location de box, cours et stages. C’est clair : pendant les préparatifs, il y a moins d’accès aux pistes pour les propriétaires de chevaux, il y a aussi moins, voire pas, de cours, et il faut suspendre éventuellement les stages. Conséquences : pertes de revenus et mécontentement de certains propriétaires, au minimum. Une nécessité : renforcer le personnel (bénévoles… et artistes – fatigués, souvent au mauvais moment)) pour transporter et monter des décors, des gradins (chers et/ou difficiles à trouver), des tables, des chaises, un bar ; courir pour les fournitures du bar et de la petite restauration, les caisses, les tickets, les lots pour la tombola, les toilettes mobiles, etc. Tout cela pour rentrer dans ses frais ou à peu près. Frustrrrrrration. Peu d’artistes ont la fibre administrative, et ils ont très peu de temps à accorder à la communication. Peu de passionnés de l’art équestre aiment s’enfermer des heures devant un écran et un clavier pour rédiger des dossiers : presse, demande de subvention, recherche de sponsors ; de même pour la mise à jour d’un site, le suivi du courrier, etc. Faire appel à un professionnel a un coût, alors, il arrive qu’ on laisse faire les amis – bien intentionnés toujours mais parfois mauvais en orthographe ou en expression… et vlan, la qualité et la crédibilité en prennent un coup : cela « ne se fait » pas dans la cour des grands… Il existe un sentiment de communauté chez les artistes, mais cette communauté reste mentale. Ils se connaissent, s’encouragent, s’entraident s’ils se trouvent sur le même lieu de rencontre (un salon, un concours) mais ils restent très personnels voire protectionnistes sur le plan du travail. Ce n’est pas de la rivalité, il se pourrait plutôt que ce soit une attitude de défense typique de personnes qui attendent d’abord une reconnaissance ; c’est compréhensible et légitime. Le spectacle équestre touche toutes les tranches d’âges, particulièrement les 15-45 qui désaffectent les théâtres et les musées, et particulièrement parce que le langage y est universel : sans paroles, il suggère par le mouvement au sens large, et travaille sur l’universalité des symboles. Pour le public, c’est donc une invitation à une intériorisation à la fois personnelle et collective, facilitée par un vecteur de sensations : le cheval.

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En 2007, 1648 élèves d’écoles fondamentales de Namur ont assisté à Hayat des frères Reda ; les enfants étaient médusés, même par les numéros les plus contemplatifs. Le Service Général de la Ville de Namur était notre partenaire. Ces conditions idéales sont difficiles à réunir. Les écoles ont un budget très limité et les transports sont très coûteux.

Conclusion : Malgré les coûts, les barrages, les contraintes en tous genres, nos artistes en herbes se multiplient, et nos professionnels s’obstinent dans un relatif anonymat ou une relative solitude. En Belgique, des opportunités leur sont déjà offertes par le développement de salons et de foires (pour ne considérer que ce qui génère des milliers de visiteurs) mais paradoxalement, les conditions offertes les mettent dans des situations qui bloquent le qualitatif espéré par les partenaires potentiels. Cercle vicieux et frustration mais obstination.

2. Comment expliquer ce phénomène ? - Par une société en mutation. - Evolution philosophique et sociologique : convaincus depuis une quinzaine d’années que la différence est, non seulement respectable, mais aussi une richesse en soi, nous cherchons à créer des liens enrichissants et neufs. Nous étions dans l’ère du « multi », du « pluri », nous sommes dans celle de l’ « inter » : de multiculturel et pluridisciplinaire à intergénérationnel, inter réseaux, et, pour reprendre des termes entendus ce 21 janvier 2014(1) , à « réseautage » et à « maillage » (Journée d’information sur le nouveau décret relatif à la coordination et à la reconnaissance des Centres Culturels, au CCBW à Court-Saint-Etienne). Le domaine équestre n’échappe pas à ce courant : les disciplines y sont variées, empruntent des éléments à différents domaines et dans toutes les cultures (sports, art dramatique, danse, tradition militaire, quitte à retourner aussi à la tradition : on crée, on revisite, bref on est libre d’innover ou non. On ouvre de nouvelles voies et on tricote des liens. - Evolution du concept de ruralité: « ruralité » n’est plus le quasi synonyme d’ « agriculture ». Nombreuses sont les fermes reconverties en manèges, en gîtes, en comptoirs de produits locaux ou de terroir. On pense « circuits courts », qualité de vie et convivialité par la même occasion. La campagne permet aussi de bâtir des box privés et même de posséder sinon une piste, du moins un rond de longe. Nous aimons rejoindre notre club, qui nous fait oublier la ville, ses embouteillages et ses parkings payants. Nous sommes aussi convaincus des bienfaits naturels du contact avec les animaux – particulièrement le cheval : il fait partie de nos racines, n’est chargé symboliquement d’aucune connotation péjorative comme le loup, le crapaud ou le chat par exemple. Il est noble et il nous porte dans tous les sens du terme. La campagne est son habitat naturel. Symbiose donc avec nos nouvelles aspirations.

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Le besoin très naturel et donc universel de reconnaissance du travail accompli, travail en l’occurrence réalisé pour d’autres. Qui dit travail dit apprentissage des techniques (équestres, sportives, scéniques, narratives…) et du contenu (le récit, la culture, le patrimoine, les racines), bref une connaissance. Une co-naissance puisque le travail est conçu pour être partagé. On peut aussi évoquer l’influence de troupes prestigieuses : Zingaro et Cavalia pour ne citer que celles-là.

Conclusion : L’évolution exponentielle des artistes équestres se situe dans une dynamique globale, ce qui laisse à penser qu’elle n’est pas au sommet de sa courbe et qu’elle peut trouver sa place dans le cadre de la nouvelle politique de collaboration initiée par la Fédération WallonieBruxelles pour les opérateurs publics. 3. Les enjeux - Fédérer ces acteurs spécifiques pour leur donner un soutien et un cadre afin qu’ils développent leurs spécificités dans des conditions qui leur permettront d’aller vers plus de confort, d’efficacité, et de renforcer les plans qualitatifs. - Créer une structure qui permette de collaborer efficacement avec des opérateurs ou des associations appartenant à des catégories ou à des domaines différents, dans l’intérêt et le respect de la liberté de chacun.

Définitions, catégories et collaborations potentielles -

Selon Wikipédia : « Un spectacle équestre est un spectacle mettant en scène des chevaux. Héritier des mouvements équestres militaires, il naît en Angleterre au XVIIIe siècle, d'abord pour un public d'aristocrates, avant de gagner d'autres pays comme la France et de se démocratiser grâce au cirque. (non souligné dans l’article du site). De nos jours, le spectacle peut se dérouler dans un théâtre équestre, sur une piste de dressage ou sur une piste de cirque. Le cheval est le seul dénominateur commun parmi une grande variété possible de spectacles, faisant appel à de très nombreuses formes d'art comme la danse, le théâtre, le cirque, le chant, la musique ou encore la peinture. » Et la définition passe assez vite aux exemples de grandes compagnies de spectacles équestres comme Zingaro, Apassionata, Cavalia et Mario Lurachi.

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Pour le spectateur, il n’y a aucun problème ; pour les artistes des différents domaines, c’est une affaire de territoires et de classement vers la reconnaissance et donc les subventions. Il était dans l’air, jusqu’au XVIIIème, qu’il y avait des domaines plus nobles que d’autres, une excellence qui ne rimait pas avec « populaire ». Il y avait des genres académiques et d’autres pour les foires. Pour l’anecdote, les comédiens, dans les foires et les cirques, ne pouvaient parler que s’ils étaient sur « la corde » - le funambule – histoire qu’on ne mélange pas les torchons et les serviettes. De nos jours, les considérations ont bien changé : la culture est un droit fondamental, ainsi que la liberté de s’associer. Il reste tout de même, pour des raisons pratiques cette fois, une nécessité d’établir des catégories. Encore faut-il les définir. Le spectacle équestre est historiquement lié au cirque. Etant donné que les animaux sauvages seront interdits, il y a fort à parier qu’il retournera à ses origines, et c’est légitime.

Définitions : -

Quelle que soit la discipline, il y a une dimension sportive dans l’art équestre : c’est une activité physique exercée dans le sens de l’effort, et dont la pratique suppose un entraînement méthodique, le respect de certaines règles et disciplines (Le Petit Robert). Cette dimension sportive est même préalable. Elle est d’ailleurs première dans l’ordre aussi bien pratique qu’historique. Alors, à partir de quel moment peut-on considérer que l’on quitte le domaine purement sportif pour passer dans le culturel? A partir du moment où on peut interpréter ce qui est montré, quand on ajoute quelque chose à la performance dans l’application des techniques et des règles fixes, en se fondant sur ce qui a été appris. Autrement dit 1* quand les techniques sont au service du sens, quand on est à la fois dans l’ordre du langage, même s’il n’est pas articulé, et des sentiments. 2* Sous son autre angle, la culture est une sorte de trésor collectif dans lequel les auteurs retournent puiser : c’est lorsque l’artiste réactualise une tradition ou une œuvre source.

Les disciplines équestres au service de spectacles dans une perspective culturelle (raconter et/ou réactualiser une tradition) : -

Dressage classique Dressage à pied Les longues rênes 8

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Voltige en cercle (dite classique) Voltige en ligne (dite cosaque) Carrousel Parade Fantasia Le saut et le passage d’obstacles et particulièrement du feu La cascade La monte espagnole L’amazone L’équitation western

A priori, chaque discipline peut constituer une des composantes d’une création, de la plus simple à la plus complexe.

Critères pour catégoriser : la durée. 1. Dans les versions simples : soit des prestations de 7 à 12 min -

La voltige La parade La fantasia Le carrousel La monte espagnole L’amazone L’équitation western La cascade     

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Conviennent très bien aux manifestations ou aux thèmes patrimoniaux : les processions, par exemple, ou les rencontres interculturelles. Supportent un grand espace et un public réparti sur 3 ou 4 côtés d’une piste, ou le long d’un parcours. Peuvent se passer d’éclairage. Musique, costumes, expression dramatique nécessaires évidemment. Le carrousel, le pas de 2, 3,… et la voltige classique apparaissent aussi en piste ronde mais le spectacle reste de type « cabaret » très souvent. Ils sont apparentés à la danse ; les deux premiers tirent leurs origines de la parade. Peuvent constituer des numéros de cirque. Par là, les liens sont hasardeux car il persiste un problème de territoire. La cascade est apparentée au cinéma.

Ces versions entrent déjà dans certaines catégories spécialisées des Arts de la Scène, à savoir :

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Le cirque Les arts forains (Les manifestations à caractère patrimonial= Tourisme et/ou Patrimoine).)

Ces domaines peuvent construire un spectacle de 90 min. en juxtaposant les numéros, sans nécessairement se soucier d’une trame, d’un fil rouge.

2. La version longue, soit de 70 à 90 min : le théâtre équestre au sens strict. -

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Trame plus complexe et qui doit tenir compte des capacités d’attention et des attentes du spectateur : rythme avec des points culminants. Nécessité d’un fil rouge, d’une intrigue construite sur les codes de la narratologie. Affaire de professionnels : auteurs, scénographes, metteurs en scène,… compétences que le meilleur des cavaliers n’a peut-être pas ; à l’inverse, le metteur en scène ne connaît pas nécessairement les contraintes du travail avec des chevaux. ; de même, le compositeur de musique ou les musiciens qui doivent jouer en live, ne savent peut-être pas qu’il faut prévoir, dans la partition, des moyens pour faire face aux réactions intempestives des chevaux. Les collaborations sont donc enrichissantes. Formule la plus onéreuse avec évidence. Soulève le délicat problème d’un lieu de diffusion et des ses infrastructures.

Les enjeux ? Les catégories instaurées par le Service Général de la Culture permettent de cerner les besoins et d’établir des critères de qualité pour valider l’activité (un label d’une certaine façon). En fait, il s’agit de professionnaliser tous les aspects du travail. -

Ressources humaines Matériel Lieux de diffusion Pertinence des prestations Compétence des acteurs du projet Etc

Le droit à la culture (art. 22 et 27 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme) s’opère dans les limites des moyens disponibles… Au regard du nombre impressionnant d’associations, les budgets paraissent toujours maigres .Cela dit, la politique de réseautage permet de fédérer les biens et les personnes, toutes cultures confondues. Les différents niveaux de pouvoir peuvent aussi collaborer ; une Commune, par exemple, peut participer aux projets qui se développent en dehors des limites de son territoire. Une mise en commun des talents et des énergies sera la ressource la plus fiable. En l’état actuel des choses : 10

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Les troupes belges pouvant se permettre de travailler dans cette optique sont rares. Elles connaissent encore trop souvent des faiblesses sur les plans de l’art dramatique et du matériel de scène. Il n’existe aucun lieu de diffusion permanent et équipé. Si elles n’appartiennent pas à un opérateur sportif ou culturel reconnu, elles n’auront que peu, voire pas, d’aide.

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II.

Les objectifs et les structures

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1. Les objectifs :

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Former pour professionnaliser les projets des artistes - cavaliers confirmés. Former des animateurs de stages aux techniques professionnelles de base. Former pour initier les cavaliers de tous les âges au spectacle. Apporter un cadre et une aide administrative aux troupes qui ont un projet. Apporter un soutien à la promotion. Etablir un répertoire type ressources humaines. Equiper des lieux de diffusion en matériels de scène spécifiques. Assurer des labels de qualité et de sécurité. Donner un agrément (critères à l’étude) Se positionner comme opérateur culturel dans des projets globaux, en collaboration avec des opérateurs d’autres réseaux.

2. Les structures Les structures sont conçues sur base des objectifs et reposent sur le principe des catégories et des agréments. Un pré- requis : être cavaliers confirmés (brevets ou expérience). Les catégories déterminent des voies d’accès aux formations et aux activités que la Commission de Théâtre Equestre organise. Elles définissent des besoins en matière de formation aux disciplines spécialisées des Arts de la Scène et permettent d’organiser les différents types de soutiens et de partenariats pour les artistes qui ont des projets; elles ne sont en aucun cas qualitatives. Elles donnent lieu à des fiches signalétiques, tenues à jours au fil de l’évolution du parcours des artistes.

Les catégories :  Initiation : être un club, une association ou un particulier, affilié à la FFE et être cavalier confirmé.

 Patrimoine : être une association, ou un particulier, affilié à la FFE accomplissant des prestations à caractère patrimonial.



Cabaret : être une association, ou un particulier, affilié à la FFE, accomplissant des prestations courtes, de type « cabaret ».



Théâtre : être une association affiliée à la FFE et travailler dans l’optique du théâtre équestre au sens strict mais ne comptant pas de professionnels des Arts de la Scène dans la troupe.

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Théâtre pro. : être une association affiliée à la FFE et travailler dans l’optique du théâtre équestre au sens strict, et comptant des professionnels des Arts de la Scène et/ou de la communication dans la troupe.

Les catégories concernent les particuliers comme associations, de façon permanente. Elles ne sont pas cloisonnées et convergent toutes vers « Théâtre pro », si c’est l’intention d’un groupe.

L’agrément : L’agrément s’obtient en attestant de compétences ou d’une expérience dans les domaines spécifiques des Arts de la Scène. Les formations proposées (certainement sous forme de cycles) donneront lieu à des attestations. Les attestations venant d’autres opérateurs que la Commission sont évidemment acceptées – loin de nous, l’idée du monopole. L’agrément de la Commission, si elle est mentionnée dans les communications des artistes, servira de sésame vers les réseaux avec lesquels la FFE et la Commission de Théâtre Equestre collaboreront. Par exemple, on pourrait envisager qu’un « Initiation » suive une formation aux techniques de base d’art dramatique et obtienne un agrément pour donner des cours ou des stages, du même type, dans un club. La mention de l’agrément peut faire la différence dans la communication. Autre exemple : une troupe « Théâtre » pourrait suivre une formation avec des professionnels des Arts de la Scène, reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle augmenterait par là ses chances d’entrer dans un projet d’envergure. Ce sont ces types de développements qui sont à l’étude pour l’instant. Les contacts sont en cours mais cela va demander encore un peu de temps, notamment pour composer les programmes des formations avec les professionnels. A suivre donc… Cela dit, l’inscription aux catégories est ouverte. Pour les affiliés à la FFE, il suffit de compléter la fiche signalétique et de la renvoyer à [email protected] ou à F ; Ledocte – Commission théâtre Equestre, rue Nanon, Namur. Ceux qui ne sont pas encore affiliés doivent régler cette formalité avant d’envoyer leur fiche signalétique.

Les cycles de formation et les critères d’agrément sont en cours d’élaboration.

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