D1-UE8-Dubus-Oesophage

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie, Nutrition, Appareil digestif humain
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UE 8 – Appareil Digestif Dr Dubus Podcast 4 Oesophage Promo : DCEM1

Enseignant : Dr Dubus

Ronéistes : GOULAMALY Fozia

Œsophage I) Généralités II) Histologie a. b. c. d. e.

Muqueuse Muscularis Mucosae Sous Muqueuse Musculeuse Adventice / Séreuse

III) Jonction oesophago-gastrique IV) Pathologie

I)

Généralités

L’œsophage est un tube reliant le pharynx à l’estomac avec une fonction essentiellement de transport, pas d’absorption. Il mesure environ 25 cm de long. Il possède une structure tubulaire, lumière très étoilée, avec 5 couches classiques : - muqueuse : o épithélium de surface malpighien non kératinisé o chorion qui va contenir quelques glandes - musculaire muqueuse relativement épaisse composée de 2 couches de léiomyocytes : circulaire interne, longitudinal externe - sous muqueuse : TC lâche contenant de gros vaisseaux, les plexus nerveux de Meisner et quelques glandes sécrétoires - musculeuse à 2 couches : longitudinal externe, circulaire interne - adventice dans sa partie intra médiastinale et une petite partie dans la cavité abdominale entourée d’une séreuse Les follicules lymphoïdes sont exceptionnels voire inexistants.

II) Histologie a. Muqueuse Epithélium de revêtement : pavimenteux stratifié non kératinisé contenant des cellules de Langerhans Les cellules superficielles sont très riches en glycogène (coloration PAS). La couche basale va contenir les cellules souches épithéliales, de rares mélanocytes, de rares cellules neuroendocrines. Chorion : TC lâche, très riche en fibres élastiques du fait de la dilatation répétée que va subir le tube œsophagien Il contient des fibroblastes, quelques glandes muco-sécrétantes localisées sur les quelques cm intra abdominaux (à savoir à son extrémité inférieure juste avant d’arriver au niveau de l’estomac).

Muqueuse œsophagienne : épithélium, chorion Très plissée : de nombreuses crêtes, papilles et expansions latérales épithéliales Epithélium : cellule basale qui produit la LB, qui se divise pour donner les cellules intermédiaires qui s’aplatissent et se chargent de glycogène à la partie superficielle, pour desquamer de manière isolée. Chorion : vaisseaux sanguins et lymphatiques, peu cellulaires, fibroblastes allongés, cellules inflammatoires : lymphocytes, polynucléaires éosinophiles, plasmocytes

b. Muscularis Mucosae Plutôt épaisse par rapport aux autres muscularis mucosae du tube digestif. Composée de léiomyocytes et de fibres élastiques.

c. Sous- muqueuse TC lâche contenant des glandes muqueuses avec 2 à 5 lobes, qui sont responsables de la production de mucines acides. Elles possèdent un canal excréteur et ne sont localisées que dans le tiers supérieur de l’œsophage. On y trouve des vaisseaux sanguins importants et de gros calibres, les plexus nerveux de Meissner avec des neurones ganglionnaires, des nerfs, peu de tissu lymphoïdes et pas de follicules. (erreur sur le schéma page 2, follicules rare)

d. Musculeuse Muscle strié dans le 1/3 supérieur qui initie la déglutition : phénomène volontaire pour ouverture de l’œsophage et fermeture des cavités aériennes. Mouvement péristaltique qui va entraîner le bol alimentaire vers l’estomac. Muscle lisse : 2/3 inférieurs de la musculeuse  2 couches : circulaire interne, longitudinale externe Entre les 2 couches : Plexus nerveux Auerbach avec des neurones ganglionnaires et des cellules de soutien associés. Pas de jonction brutale entre le muscle strié et le muscle lisse, zone de transition progressive où on retrouvera muscle strié et lisse.

e. Adventice / Séreuse Adventice : portion intra-thoracique Séreuse : portion intra-abdominale, courte portion, revêtue de mésothélium

1 : muqueuse 2 : muscularis mucosae 3 : sous muqueuse 4 : musculeuse Il s’agit d’une région où on a des léiomyocytes sur la partie droite et des rhabdomyocytes sur la partie gauche  coupe sur la jonction entre le tiers supérieur et le tiers moyen

III) Jonction oesophago-gastrique Il s’agit d’une transition brutale à un épithélium cylindrique à pôle muqueux fermé qui revêt l’ensemble de la cavité gastrique, faisant suite à l’épithélium œsophagien malpighien non kératinisé. En général, le changement se fait directement à la jonction entre l’œsophage et l’estomac mais il peut y avoir des variations anatomiques qui font que dans le cm terminal de l’œsophage, on peut déjà retrouver la muqueuse de type gastrique avec des glandes à l’intérieur du chorion.

Vue macroscopique de la jonction entre les 2 muqueuses

IV) Pathologie Reflux gastrique : très fréquent La jonction entre l’œsophage et l’estomac peut être perturbé dans certains cas ; il n’y a pas de vrai renforcement musculaire au niveau de la jonction oesogastrique. L’étanchéité repose sur le muscle diaphragmatique, sur les différences de pressions entre cavité médiastinale et cavité abdominale. Il arrive assez souvent que du liquide gastrique passe dans la partie basse de l’œsophage entrainant une inflammation : afflux d’éosinophiles au niveau de l’épithélium malpighien non kératinisé.

Le reflux gastrique peut remonter plus haut avec un afflux de liquide gastrique dans la partie supérieure de l’œsophage, voire dans la bouche et une brulure au niveau du pharynx = pyrosis. Ces sécrétions peuvent même être inhalées et entrainer des pathologies pulmonaires. Face à un reflux chronique : modification de l’épithélium du bas œsophage = Métaplasie de Barett avec des cellules cylindriques mais peu différenciées avec possibilités d’évolution vers des dysplasie et des cancers. Autres : Ulcère, sténose, troubles de la motilité…

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