Dossier de diffusion – Ours Blanc

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Spectacle vivant, Théâtre
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La Compagnie Des Oh ! et des Bah !

Présente

OURS BLANC (Diptyque Carte Blanche + J'Aimerais Être un Ours Polaire au Tibet)

Textes et Mise en Scène Alexandre Schuers

Jeu Maeva Bongard Arnaud Bothorel Virginie Delagnier Emilie Lecouvey Lauren Oliel Hugo Rabussier Julien Veilleux Décors Lucile Cano

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Introduction Un collectif artistique ? Encore un ? Oui, mais en différent. Facile à dire, n'est-ce pas ?

est un collectif d'artistes visant à promouvoir l'art sous toutes ses formes. Que ce soit par le théâtre, le cinéma, la peinture, la musique. Nous voulons montrer des projets partant d'une idée simple à une création collective ultra-complexe. Parce qu'on a tous des idées qu'on garde au fond d'un tiroir et qu'on n'ose pas montrer. Parce qu'il faut prendre le courage de les exposer. Parce qu'on sera très content que certains nous répondent : "Oooooooh !" mais qu'on accepte que d'autres disent plutôt : "Baaaaah !". Parce que c'est ça qui nous fera avancer et créer d'autres projets. Et parce que c'est comme ça qu'on vous propose le premier projet théâtral de notre Compagnie : le diptyque Ours Blanc. Deux courtes pièces (Carte Blanche + J'Aimerais Être un Ours Polaire au Tibet) jouées l'une après l'autre dans un univers perdu où l'absurde rencontre des personnages, aux idées et objectifs bien précis, qui vont se perdre dans les méandres des salles théâtrales.

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La Compagnie Des Oh ! et des Bah ! Une création totale On parle très souvent ces temps-ci de « spectacle vivant ». Un spectacle mort existerait-il ? Cela reste encore à prouver mais pour coller à l’expression à la mode, nous avons eu envie d’être vraiment vivants de bout en bout. Nous nous plaçons donc au cœur d’une création totale qui vise à communiquer entre toutes les constituantes d’un spectacle : texte, mise en scène et jeu, et réception du public. Ainsi, le lien direct avec le spectateur nous apparait comme primordial : nous sommes en quête de l’instant présent. Un collectif qui rassemble Nous nous sommes rassemblés avec l’envie de partager un moment de joie tous ensemble : se faire plaisir et faire plaisir au spectateur. Nous avons envie de communiquer à l’autre ce que nous ressentons. L’autre peut être ici le spectateur ou bien le partenaire. C’est pourquoi nous avons été réunis au-delà des divers horizons dont nous venons, au-delà de nos emplois habituels de comédiens. Il n’est pas question ici de correspondre à un rôle, il est question de correspondre à un état d’esprit propice à la création. Quelle est la meilleure façon de créer cette pièce avec les énergies propres à chaque comédien ? Avec l’énergie collective d’un groupe ?

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Le Spectacle OURS BLANC Carte Blanche L’histoire Au fin fond d’un royaume perdu où règne un roi absent, sa fille, la princesse Anastasia, est éprise de deux hommes. Bruce, le héros, cherchant à détruire le royaume pour bâtir un nouveau monde avec la princesse et Georges, un « beau gosse ». Qui parviendra à conquérir le cœur d’Anastasia ? Nul ne le sait car le narrateur va s’en mêler. Et le public aussi ! Les personnages Anastasia : Princesse gâtée qui a toujours vécu dans son château. Elevée par un père absent. Pas d’éducation spécifique. Elle est naïve et ne fait qu’obéir à son père (qui pourrait être n’importe qui). Elle écoute beaucoup son cœur mais celui-ci ne sait plus où donner de la tête. Bruce est un héros. L’être humain parti de rien, qui ne veut rien, rejeté (divorce, boulot…) mais qui, par son courage, parvient à sauver le monde à maintes reprises. Référence à Bruce Willis et ses films de héros. La particularité ici est qu’il veut, cette fois, détruire le monde pour en bâtir un meilleur avec la princesse puisque c’est la plus belle et la plus facile à convaincre. Georges : Il est le charisme incarné. Pas très futé ni très intelligent. Sa bestialité est facilement cachée par sa classe et son sourire ravageur. Beau gosse incarné, il n’a rien besoin de faire pour se faire apprécier. Référence à Georges Clooney. La pièce tourne autour de ces trois personnages. Ponctuée par quelques interventions narratives. Jusqu’aux incidents qui feront réagir un spectateur révolté et le metteur en scène, pour tenter de sauver le spectacle. Une volonté de jouer avec le public, quitte à

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prendre des risques en ne tenant plus compte des codes traditionnels du théâtre. Pourquoi ? Carte Blanche s’installe dans un univers décalé, humoristique voire absurde. Les personnages ont des caractéristiques que l’on prête habituellement au monde du cinéma. Un imprévu fait basculer la pièce dans une mise en abîme du théâtre. Et les personnages redeviennent comédiens. Casser le quatrième côté pour que le spectateur, le vrai, soit dans le doute et se pose la question : est-ce la réalité ou la représentation ? Il hésite ainsi à intervenir de lui-même. Le spectateur croit être venu voir un spectacle quelconque avec une histoire d'amour médiocre. Il est à deux doigts de quitter la salle. Une interaction complète avec le public à l'insu de son plein gré.

J’Aimerais Être un Ours Polaire au Tibet L’histoire Huit personnages aux personnalités bien définies se retrouvent réunis pour confronter leurs idées bien arrêtées sur l’art, la vie, la folie, l’amour, la religion, l’Homme. Pourquoi ? Dans un esprit et un univers décalé, ces personnages sont en réalité les différentes facettes d’une seule et même personne. Une volonté de montrer qu’en chacun de nous, nos pensées différent et peuvent être contradictoires. Il y a également un désir de confronter le théâtre classique et contemporain par des scènes mélangeant des répliques de ces deux théâtres avec également des références cinématographiques. Parce qu'aujourd'hui une création ne se fait plus sans références. Il y a une part de chaque personnage en nous. Et nous révélons plus ou moins un caractère en fonction de la situation. Nous sommes tous 5

semblables et tous différents à la fois comme il existe un nombre infini de chemins permettant d'accéder au bonheur. Mais c'est en oubliant ce détail que l'on se perd bien souvent. Comment ? Le tout dans un esprit minimaliste : pas de décor, costumes similaires, très peu d’accessoires. Pour représenter les pensées s’entremêlant, s’entrechoquant, fourmillant dans les méandres de notre esprit.

Ours Blanc La quiétude et la force de l’animal qui vit dans un univers vaste et dénaturé fait référence à la simplicité et à l’esthétique minimaliste vers laquelle nous tendons. Cela illustre notre unique obsession : le travail des comédiens et du texte. Il est question d’aller à l’essentiel en oubliant l’accessoire. Le seul accessoire qui sera, devra servir véritablement aux comédiens. Que ce soit avec Carte Blanche ou J’Aimerais Être un Ours Polaire, il est question d’interpeler le spectateur mais de différentes manières. Il est indéniable que chaque spectacle n’appelle pas une participation active du spectateur mais il est important selon nous de s’éloigner de la passivité classique du spectateur. Et ce dans un seul but : s’amuser avec lui ! La première didascalie de J’Aimerais Être un Ours Polaire « l’action se passe sur scène, voire à côté » a été le point de départ de cette envie de casser ce fameux quatrième côté. Nous avons hâte de savoir comment le spectateur va réagir ! En outre, les deux pièces sont ici réunies par leur côté absurde et décalé. Toutes deux traitent du même sujet mais il est abordé sous un autre angle. La résonance entre Carte Blanche et J’Aimerais Être un Ours Polaire est à soumettre au spectateur.

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Si nous devions nous targuer d’avoir un message politique ou artistique à faire passer à travers ce projet, il serait aussi simple que ça : la Vérité n’existe pas, il n’y a que des vérités propres à chacun, tout comme le suggèrent les personnages de J’Aimerais Être un Ours Polaire (vérité sentimentale, vérité artistique, questionnement autour de Dieu…). On casse les codes du théâtre car il ne devrait pas y avoir de codes puisqu’il n’y a pas de vérité, de vrai chemin : tout est possible, tout est à faire et c’est ce qui crée de nouveaux genres, de nouvelles envies, si l’on se réfère au cubisme, par exemple, qui a cassé les codes classiques de la peinture. Il est de notre devoir de chercher une nouvelle vérité ailleurs.

L’Equipe Les comédiens Maeva Bongard Maeva est née en 1983 à Vevey en Suisse où elle commence le théâtre à l’âge de 12 ans et suit les cours de théâtre d’Ariane Chabloz. Elle intègre ensuite l’école professionnelle du Théâtre des Teintureries à Lausanne puis enchaîne diverses post-prod pour des Pubs, travaille à la régie sur le long-métrage de Jean-Stéphane Bron Mon frère se marie et tourne dans plusieurs courts-métrages ainsi qu’un long-métrage Aux Frontières de la nuit de Nasser Bakti et deux pièces de théâtre : Un ménage en or de Jean Valmy et Marc Cab et La Tempête de W. Shakespeare. Pour poursuivre sa formation elle participe au stage mensuel de Benoît Blampain, un stage sur plusieurs pièces de l’auteur Harold Pinter. En 2007, Maeva décide de continuer son aventure artistique sur Paris et rentre en 3ème année du Cours Florent et en sort avec une mention bien pour jouer le rôle de la nourrice dans Noces de sang de Federico Garcia Lorca et Magdelon dans Les Précieuses Ridicules de Molière pour une tournée de Paris à Montreux en Suisse.

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Arnaud Bothorel Elève-comédien aux Cours Florent de 2004 à 2006, ayant pour

professeurs

Maxime

Pécheteau

puis

Michèle

Harfaut, Arnaud Bothorel a pu travailler des textes de Tchekhov, en passant par ceux de Molière, Racine, Cocteau… Bref, il découvre le monde du théâtre mais décide d'arrêter de prendre des cours pour voler de ses propres ailes. Se suivent alors des castings et autres projets avortés qui lui font réaliser qu’il doit par lui-même prendre les choses en mains. Arnaud décide donc d'écrire, de jouer et de mettre en scène un one-man-show Bienvenue dans mon monde, qu’il joue en Bretagne, d'où il vient, avec succès et retourne à la capitale. Mais là rien ne se passant comme prévu, Arnaud décide d'arrêter purement et simplement et de vivre la vie de monsieur et madame Tout-le-monde. Sans être totalement épanoui et alors que l'envie d'écrire et de rejouer le reprend quelques années après, Il se voit proposer de jouer de rejoindre la compagnie "Des Oh ! et des Bah !", en espérant porter loin ce beau projet et l'amener au plus grand nombre.

Virginie Delagnier Après avoir suivi une formation au Studio Muller puis Alain De Bock, Virginie a joué au théâtre dans Phèdre de Racine le rôle d’Ophélie, écrit et mis en scène par Aïcha Ouattara, mais aussi le rôle principal : Soeur Jeanne des Anges au festival d’Avignon 2011 dans Loudun, écrit et mis en scène par Stéphanie Giron ; ainsi que dans plusieurs courtsmétrages, notamment Grégoire de Tristan Sébenne. Virginie a par ailleurs prêté sa voix pour des « off ». Elle est titulaire d’un master 2 en théâtre.

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Emilie Lecouvey Formée au Cours Florent et à l'université Paris 3 en arts du spectacle, Emilie Lecouvey est comédienne, metteuse en scène, enseignante d'art dramatique et auteur d'un essai Témoignages de Brecht sur la Musique, paru aux éditions

universitaires

européennes.

Principalement

tournée vers le théâtre et plus particulièrement la comédie, elle interprète Anastasia dans Carte Blanche, et l'Ecrivain dans J'aimerais être un ours polaire au Tibet.

Lauren Oliel Lauren Oliel, née en 1993, commence dès l'âge de 7 ans une formation musicale au conservatoire (piano, chant, orchestre jazz). C'est ensuite à 9 ans qu'elle découvre le théâtre à l'école où elle écrit et dirige ses camarades de classe pour les spectacles de fin d'année au théâtre de la ville de Raincy. A 17 ans, Lauren décide de s'investir pleinement dans cet univers. Après son bac elle suit les cours Florent une année ainsi que les cours Simplicius, avant de rejoindre la formation de l'école Périmony. Elle joue, en 2012, dans Les Cuisinières de Goldoni le rôle de Momolo et de Titta au Théâtre du Marais, ainsi que dans un court-métrage de Hémène Irdor. Aujourd'hui, c'est avec la Compagnie Des Oh ! et des Bah ! qu'elle continue son rêve en jouant Le Comédien dans Ours Blanc d'Alexandre Schuers.

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Hugo Rabussier Hugo fait ses premiers pas sur scène au Théâtre aux éclats dès l'âge de 6 ans, puis au Théâtre du Mantois à Mantes la Jolie où il joue sous la direction d’Emmanuelle Monteil dans La Demande en Mariage et L’Ours de Tchekhov, Autours de ma pierre de Melquiot et Mon ami Frédéric de Hans Peter Richter. Il entre aux Cours Florent en 2006 et suit entre autres les cours de G.Becot et C.Croset. En 2009, il incarne Léonard dans Noces de sang de F.G. Lorca, et Damis dans Tartuffe. Son premier spectacle Toska marque ses débuts de metteur en scène. En 2010 on peut le voir incarner Lagrange dans Les précieuses ridicules avec la compagnie du Cher Temps, et en 2011, Grit dans Si ce n'est toi d’Edward Bond avec la compagnie Esbaudie. La même année il monte son deuxième spectacle autour du Nuage en pantalon de V.Maïakovski. Cette dernière création l'amène en 2012 à monter son premier one man show sous forme de cour de poésie : Le bruit des mots. La même année il rejoint la compagnie des Oh ! et des Bah !

Julien Veilleux

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Le metteur en scène Alexandre Schuers Il commence à écrire et jouer à l’école primaire. Avec le fort succès du Vampire aux lacets défaits, il se dit avoir trouvé sa voie. Après diverses formations de théâtre dans le Nord, dont un conservatoire et quelques projets théâtraux en tant que comédien tels que Roberto Zucco de Koltès, Phèdre de divers auteurs ; Alexandre continue d’écrire et se lance dans la mise en scène : J'Aimerais Être un Ours Polaire au Tibet, Le Flic Sifflera Trois Fois (festival international Artscene). Il part ensuite à l’aventure parisienne pour percer autant dans le théâtre que le cinéma. Il joue ainsi dans une douzaine de courts-métrages en tant que premier ou second rôle, avant d'intégrer la Compagnie Libre où il joue Borkine dans Ivanov de A. P. Tchekhov. Il crée la Compagnie des Oh ! et des Bah ! pour réaliser différents projets de théâtre (Ours Blanc) et de cinéma (courts-métrages et webserie). Il a également publié un recueil de poèmes : Jeunes Aventures Poétiques et écrit un second : Le Livre des Mots Vivants.

Fiche Technique Que ce soit pour Carte Blanche ou J’Aimerais Être un Ours Polaire au Tibet, la scénographie est très simple et ne nécessite pas de nombreuses installations techniques.

Public : Entre 60 et 100 places pour garder une ambiance intimiste. La pièce peut être ouverte à tout public dès l’âge de 10 ans. Durée : 30 à 40 minutes par pièce. C’est-à-dire 1 H10 en tout sans Entracte. Lieu : Salle classique avec scène aux dimensions moyennes ; adaptable selon les théâtres. Date : Dès Janvier 2013. 11

Accessoires & Décors : Pour Carte Blanche, une toile est tendue en fond de scène, avec une peinture enfantine volontairement ratée, posant un décor de contes de fées. Pour le sol, aucune spécificité. Pour les lumières, spots classiques avec différentes couleurs (rouge, bleu,…), un spot « douche » est nécessaire. La surface de jeu peut être variable et la troupe fournit tous les autres accessoires. Pour J’Aimerais Être un Ours Polaire au Tibet, la scénographie est minimaliste, aucun décor, peu d’accessoires, la surface de jeu peut être variable. Tarifs : Les tarifs sont à discuter avec le théâtre qui accueille la troupe et nos pièces, en fonction de la politique du théâtre. S’il y a des déplacements nécessaires, les frais engagés en conséquence devront être pris en charge par le théâtre.

Contacts Alexandre SCHUERS, directeur artistique : [email protected] Tel : 06.08.37.11.52 Maeva BONGARD, conseillère artistique : [email protected] Tel : 06.36.57.91.67 Camille VROMAN, secrétaire : [email protected] Tel : 06.32.06.58.22

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Photos Carte Blanche

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J’Aimerais Être un Ours Polaire au Tibet

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Presse La Voix du Nord

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