Dossier pédagogique - Artotheque de Caen

January 15, 2018 | Author: Anonymous | Category: Histoire, Histoire globale, Aztec
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DOSSIER PÉDAGOGIQUE

Yves Trémorin La Derivada mexicana / La Dérivée mexicaine

du 25 juin au 3 septembre 2011

Artothèque de Caen

La Malinche, photographie, 2009 - ©Yves Trémorin

Exposition réalisée en partenariat avec : L’Artothèque de Caen le Centre Régional de la Photographie Nord-Pas-de-Calais, Douchy-les-Mines le Centre Atlantique de la Photographie, Brest le Centre Photographique d’Île-de-France, Pontault-Combault le Musée des Beaux-Arts de Rennes le Centro de Imagen, Mexico

Artothèque de Caen - Hôtel d’Escoville - Place Saint-Pierre - 14000 Caen Tel : 02 31 85 69 73 - [email protected] http://www.artotheque-caen.net

Exposition Yves Trémorin La Derivada mexicana / La Dérivée mexicaine du 25 juin au 03 septembre 2011 Depuis plus de 15 ans, l’Artothèque de Caen suit et accompagne le travail photographique de Yves Trémorin, l’un des membres fondateurs du groupe Noir Limite. Après son exposition personnelle en 1996 qui présentait les séries La Tribu et Natures Mortes, l’Artothèque, dont la collection compte trois de ses photographies, accueillait de nouveau en octobre 2010 les œuvres de Trémorin lors de l’exposition collective Quelques-uns d’entre nous qui l’associait à Florence Chevallier et Philippe Bazin pour un hommage au critique d’art Bernard Lamarche-Vadel. Réalisée lors d’une résidence au Mexique, La Dérivée mexicaine confirme l’approche singulière et radicale de ce photographe reconnu sur la scène internationale. Par cette nouvelle invitation, l’Artothèque affirme ainsi son attachement et sa fidélité au travail de Yves Trémorin.

«En 2009, lors d’une résidence au Mexique de deux mois, Yves Trémorin a réalisé un ensemble de photographies qui décrit le Mexique, d’une part, à travers la spécificité des corps de ses habitants et, d’autre part, à partir d’imageries animale et objectale des figures symboliques communes aux différentes cultures persistantes dans le monde contemporain. Yves Trémorin vit et travaille en Bretagne. Le projet s’inscrit dans le cadre du programme Breizh Mex, d’échanges croisés avec le Mexique, initié par L’Alliance Française et avec le soutien de la ville de Rennes, du Conseil Régional de Bretagne et de la Ciudad de Mexico, du Centro de la Imagen, de la revue Farenheit au Mexique. Yves Trémorin, au cours d’une résidence d’artiste de plusieurs mois au Mexique, s’est donné pour objectif de rendre compte de ce qui caractérise ce pays tant d’un point de vue culturel, historique que mythologique. Avec ses moyens d’artistes, il rapporte du voyage mexicain un fascinant ensemble d’images tel un ethnologue d’un genre un peu particulier. Son habitude d’extraire par la photographie un objet ou un portrait, de constituer, en quelque sorte, une collection servant l’étude qu’il s’est fixée, prend ici tout son sens. Isolant comme à l’accoutumée ses sujets, ici sur un fond souvent noir, il joue sur la position de l’explorateur occidental partant dans un pays lointain pour en ramener au gré de ses dérives, objets et images qui deviendront comme les reliques muséales nécessaires à la compréhension d’une civilisation aux codes différents des nôtres. Le jeu est d’autant plus fort qu’au regard de ces photographies, se dresse effectivement un véritable portrait du Mexique. Celui-ci se constitue à travers la spécificité des corps de ses habitants et des représentations de figures symboliques qu’il retrouve dans ses images d’animaux ou d’objets et qu’il transpose dans le champ de l’art contemporain. Nus ou portraits à la gestuelle inhabituelle semblent se référer au seul domaine de la performance alors qu’ils reprennent un langage des signes explicitement lié à des représentations enfouies dans la mythologie collective. Une photographie époustouflante d’un chien noir peut se référer à la figure du Ahuitzotl, un dos tatoué au Quetzalcóatl — le célèbre serpent à plumes —, un crapaud photographié frontalement au fond d’une grotte au dieu Tlaloc… Ce qui est montré n’est jamais anodin, jamais fortuit : plusieurs strates de lecture sont à découvrir derrière la simplicité apparente des images qui pourraient, au premier regard, être considérées comme un catalogue factuel de personnes, d’animaux ou d’objets plus ou moins exotiques.» Eric Cez.

Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11

Visuels de l’exposition

Maïs de vie, photographie, 2009 © Yves Trémorin

Poupée Huichole, photographie, 2009 © Yves Trémorin

Pierroth, photographie, 2009 © Yves Trémorin Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11

Biographie www.tremorin.net Yves Trémorin est né à Rennes en 1959. Il poursuit des études de Mathématiques à l’Université de Rennes I. L’ensemble Cette femme-là, 1983, pose ses principaux axes de travail : mises en scène dans un dispositif paramétré de manière rigoureuse, utilisation du médium dans sa spécificité propre, travail sur ses proches et son environnement, vision intime et en gros plan, objectivité quasi scientifique. Il est membre fondateur du groupe Noir Limite, 1986-1991. Après des travaux exclusivement en vidéo We Others, 1996-1999, il revient à la photographie en élargissant son champ d’application de l’image photonumérique à l’image électronique obtenue au microscope tout en multipliant les supports de diffusion pour des images autour de ses thématiques de prédilection.

Nature morte n°14, photographie, 1993 Collection Artothèque de Caen

Nature morte n°17, photographie, 1993 Collection Artothèque de Caen

Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11

Biographie Expositions personnelles (sélection) 2011 La Derivada mexicana La Derivada mexicana La Derivada mexicana La Derivada mexicana Douchy-les-Mines La Derivada mexicana

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La La La La

Dérivée Dérivée Dérivée Dérivée

mexicaine, mexicaine, mexicaine, mexicaine,

Artothèque de Caen Musée des Beaux-Arts de Rennes Centre Atlantique de la Photographie, Brest Centre Régional de la Photographie Nord Pas-de-Calais,

/ La Dérivée mexicaine, Galerie l’Aquarium, Valenciennes

2009 Les Amants Magnifiques, Galerie de l’Alliance Française de Mexico BREIZHTORYTHM, Maison de la Bretagne, Paris BREIZHTORYTHM, Lendroit Galerie, Rennes 2008 BREIZHTORYTHM, Centre d’Art Passerelle, Brest 2007 RECENT*, Paris, Galerie Gilles Peyroulet & Cie Chine Intérieure / Homographie #3 Festival Agitato, Le Triangle, Rennes 2006 Homographies, Le Triangle, Rennes 2005 Blasons & Figures, Château de Châteaudun, commande du CNAP pour le festival Images au Centre 2004 La Légende du Pavillon, Pantin, pavillon des arts de Pantin, festival Photo&Légende, Rose Digitale, Galerie Gilles Peyroulet & Cie, Paris 2003 Natures Mortes et autres Objets, Galerie Gilles Peyroulet & Cie, Paris 2001 Guns - Manzanita St, Galerie de l’école des Beaux-Arts, Brest Twist to East, Brno, Dum Umeni 2000 We Others, Frac Basse-Normandie, Caen Guns, Galerie Gilles Peyroulet & Cie, Paris 1999 D’ar ger, Musée des Beaux-Arts, Rennes We Others, Galerie Gilles Peyroulet & Cie, Paris 1998 Poupig, Théâtre de l’Hôtel de Ville, Le Havre Poupig, Galerie Gilles Peyroulet & Cie, Paris 1997 Catherine - La Mort, Poitiers, Ecole des Beaux-Arts 1996 Tribu - Natures mortes, Galerie Isabelle Bongard, Paris Tribu - Natures mortes, Caen, Artothèque de Caen La Mort, Ecole Régionale des Beaux-Arts, Rouen 1995 Natures mortes, Mai de la photographie, Collège des Jésuites, Reims 1994 Tribu - Natures mortes, Prieuré des Bénédictins, Vitré

Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11

Biographie Expositions collectives (sélection) 2011 Le beau est toujours bizarre, Carte blanche à Philippe Piguet, Frac Haute-Normandie, Sotteville-lèsRouen Chevallier / Marlot / Trémorin, École des Beaux-Arts de Rouen L’art est un sport de combat, Musée des Beaux-Arts de Calais L’objet photographique, une invention permanente, Maison Européenne de la Photographie, Paris 5ème Bienale Murmures, Abbaye de Bon-repos, Saint-Gelven 2010 Quelques-uns d’entre nous - hommage à B. Lamarche Vadel, Artothèque de Caen Unique - hommage à B. Lamarche Vadel, Galerie Michèle Chomette, Paris Une situation - hommage à B. Lamarche Vadel, École Supérieure d’Art de Quimper Conversations entre œuvres - hommage à B. Lamarche Vadel, L’Imagerie, Lannion 2009 Dans l’oeil du critique, Bernard Lamarche-Vadel et les artistes, Musée d’art moderne de la Ville de Paris Mythos Kindheit - The Myth of Childhood: Haus Fur Kunst Uri, CH-Altdorf CCA, Andratx ,Palma de Mallorca, [Poupig] Naturellement Humain, Centre Joseph Kessel, Villepinte 2008 Locked in - Casino du Luxembourg, Luxembourg Du réel inflitré, Collection Frac Bretagne - Galerie Le Lieu, Lorient Grande Image, projection extérieure, Projet/Projection # 4 - Ecole Supérieure des Beaux-Arts, Le Mans 2007 Grande Image, projection extérieure, Projet/Projection #1 - Ecole Supérieure des Beaux-Arts, Le Mans 2006 Réinventer le Visible, 2O ans de photographie contemporaine dans la collection de la Maison Européenne de la Photographie - Erfurt, Kunsthalle Faites vos jeux, oeuvres de la collection du Frac Bretagne - Saint Brieuc, Musée d’Art & d’Histoire, Objets, Rencontres photographiques de Solignac Gilles Mahé et ses copains - Centre International d’Art Contemporain, Pont-Aven 2005 La vie de l’homme - Galerie Gilles Peyroulet & Cie, Paris Naissance - Musée de l’homme, Paris Séance d’automne, avec Jean-Philippe Lemée - Tourcoing, Ecole Supérieure d’Expression Plastique 2004 Portraits - Galerie Gilles Peyroulet & Cie, Paris Voyageur Universel - Kunstwere in Erlangen Retour de Vacances - Galerie Gilles Peyroulet & Cie, Paris Communes Images – Blanc-Mesnil, Le Forum 2003 Faiseurs d’histoires - Rennes, Galerie du TNB - Frac Bretagne Projets de Projets, avec Jean-Philippe Lemée - Rennes, Galerie 40mcube et Galerie Art & Essai, Université Rennes 2 Le diable évidemment - Musée des Beaux-Arts, Brest Le pire est à venir - Musée Nicéphore Niépce, Châlon-sur-Saône Portraits-Visages 1853-2003 - Bibliothèque Nationale - Site Richelieu, Paris Pensées Sauvages - La Galerie du Petit Château, CAUE 92, Sceaux 2002 Objets d’art, objets de désir - Galerie Gilles Peyroulet & Cie, Paris Gewalt Bilder - Museum Bellerive, Zurich 2000 Le siècle du corps - Musée de l’Elysée, Lausanne A table ! - Villa du Parc, Annemasse Le Grand Tour - Fundazione per la fotografia, Palazzo Bricherasio, coll. Musée Niépce, Turin Hommage à Bernard Lamarche-Vadel - Galerie Michèle Chomette, Paris

Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11

Pour préparer la visite... Loin d’une vision stéréotypée et touristique du Mexique, Yves Trémorin nous livre une histoire singulière de ce pays et de sa culture. De ces photographies émergent des séries d’indices, d’objets symboliques extraits des croyances et des rites présents dans la culture mexicaine, passée et présente.

Le bestiaire mythologique : - Le crapaud : serviteur de Tlàloc, dieu mythologique de l’eau et de la fertilité. - Le coq : les combats de coq sont une pratique courante au Mexique. Ses plumes évoquent également les parures des aztèques et des différentes tribus indigènes. Elles servaient aussi de monnaie d’échange. À l’époque des aztèques, le quetzal (ou couroucou royal) était un oiseau sacré, dont les plumes, de couleur bleu et vert, étaient très prisées. - Le chien sans poils ou Xoloitzcuintle : race canine maintenue depuis les aztèques. Dans la mythologie, ces chiens nus guidaient les âmes des morts vers le mitclàn (royaume des morts) - La patte de poule : objet rituel, aliment consommé au Mexique. - L’iguane : animal domestique, figure emblèmatique.

Les figures humaines Références aux préhispaniques.

sacrifices

humains,

postures

rappelant

les

sculptures

« (...) Mes modèles connaissaient les poses que je leur indiquais, faisant référence aux sculptures préhispaniques. Les musées, surtout ceux d’anthropologie sont très fréquentés par les mexicains. (...) Yves Trémorin, propos recueillis par Laurence Imbernon, musée des Beaux-arts de Rennes, avril 2011. Figures féminines - La Malinche : princesse indigène donnée en tribut à Hernan Cortés.

Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11

Pour préparer la visite... «Dans le long récit de Bernal Diaz del Castillo, Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne, il explique comment Cortés a pensé l’expédition et a su allier les ethnies contre les aztèques, à l’époque la culture dominante, (...) c’est dans ce livre que j’ai découvert l’importance de la Malinche, une princesse indienne donnée en tribut à Cortés, une femme remarquablement intelligente qui parlait les langues indigènes et l’espagnol. Elle a su expliquer à Cortés la situation politique du pays et elle a permis les négociations avec les autres tribus. Elle est un personnage très important au Mexique, et pour moi elle représente la beauté indienne. Elle est celle qui a permis la fondation de la nation et en même temps celle qui a trahi son peuple. Une double personnalité très complexe. Elle est très présente dans l’art, on l’identifie par exemple avec les attributs de Xochiquétzal sous les traits de Frida Khalo, sur une fresque de Riveira du Palacio Nacional, dévoilant sa jambe nue tatouée devant un conquistador.» Yves Trémorin, propos recueillis par Laurence Imbernon, musée des Beauxarts de Rennes, avril 2011. Figures masculines - L’homme qui crie (el Gritador) : Référence aux postures de la statuaire précolombienne, expressions que l’on retrouve dans les peintures murales de l’artiste muraliste Diego Riveira. - Tatouage de Quetzalcoatl (Serpent à plumes) : Un des principaux dieu du Panthéon aztèque, culte revisité par la jeunesse contemporaine. - Santa Muerte (Sainte Mort) : figure de culte mexicain. Diverses églises (catholique, baptiste, presbytérienne, méthodiste) rejettent et condamnent sa vénération en la considérant comme diabolique. L’église catholique la considère comme une tradition païenne contraire à la croyance chrétienne du Christ vainqueur de la mort. - Tlazolteotl : déesse de la fertilité

Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11

Pour préparer la visite... Les représentations d’objets symboliques Les masques de luchador : La lucha libre est un catch typiquement mexicain. «Il constitue un véritable espace de représentation, un espace très populaire (...) On va à la lucha libre, exutoire où on laisse libre cours à l’expression de ses penchants en s’appropriant les masques. (...) Les lutteurs rejouent l’histoire du Mexique, l’histoire du monde. Il y a les Bons, les Méchants, les Bons sont les Técnicos (El Santo, El Mistico, Pierroth...) ils luttent avec style en respectant les règles tandis que les Rudos (Heavymetal, Black warrior, El Satànico...), les mal élevés, représentent plutôt le peuple. Eux se battent comme dans la rue en cherchant l’efficacité au mépris des conventions. Certains passent de rudo à tecnico ou de tecnico à rudo. (...) J’ai repris pour titre des différents chapitres du livre les principaux défis de la lucha libre : Mascara contra Mascara, quand deux lutteurs masqués s’affrontent, le perdant est démasqué. Mascara contra Caballera, quand l’un des lutteurs n’a pas de masque, si le chevelu perd, il est rasé sur le ring par son adversaire. Quand aucun ne porte de masque, c’est un combat Caballera contra Caballera.» Yves Trémorin, propos recueillis par Laurence Imbernon, musée des Beaux-arts de Rennes, avril 2011. - La poupée Huichole : poupée artisanale, objet populaire mexicain - L’épi de maïs (Le maïs de vie) : Dès l’époque des Maya, un culte est voué au dieu maïs, nourriture principale cultivée au Mexique. - Le lance-pierre (Tlaquiltenango) : objet artisanal - Fleur de Cuetzalan : Nom donné par l’artiste à cette fleur trouvée sur le marché de Cuetzalan, petit village situé au nord de la ville de Puebla et réputé pour son marché traditionnel.

Sites Internet - http://tremorin.wunderblock.com - http://ddab.org/tremorin Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11



Pour préparer la visite...

Un style photographique selon des dispositifs et un mode de représentation paramétrés. Les photographies d’Yves Trémorin, sont construites selon des paramètres précis et récurrents : > Refus de l’instantanéité, de la position du «photographe flâneur» (photographies en studio) > Mise en scène des sujets photographiés : qu’il s’agisse d’objets ou d’individus, le traitement est équivalent > Usage de la série : aucune œuvre «isolée», chaque image s’inscrit dans un développement sériel > Implication envers le sujet > Point de vue frontal L’artiste voyageur : l’exploration en images d’une autre culture > Une anticipation du voyage au travers de l’histoire, de la littérature, du cinéma, de la photographie nord-américaine et mexicaine... > Une présentation d’objets, de portraits d’hommes, de femmes ou d’animaux, isolés et émergeants d’un fond noir, comme des pièces à convictions. > Un inventaire des différents codes de représentations liés à la culture mexicaine, à la mythologie aztèque. > Un attachement à photographier des fragments du quotidien, des éléments prélevés lors de ses déplacements et de ses rencontres. La photographie et le sacré > Un rassemblement d’objets et de figures faisant allusion aux mythologies aztèques, aux rites et coutumes religieuses > Des images-symbôles > Des sujets représentés sur fond noir, présentation héraldique, dualité figure / fond : Idée d’un infini, d’une vision cosmogonique où l’on envisage l’humanité comme un ensemble universel où des rapports peuvent être faits entres les différentes cultures, les différents cultes à travers le monde. Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11



Rapprochements iconographiques

Edward Weston

Manuel Alvarez Bravo

Pepper, photographie 1930. www.edward-weston.com

Graciela Iturbide

Nuestra Señora de Las Iguanas, photographie, 1979. gracielaiturbide.org

Françoise Quardon

Santa Frontera, 2009. www.francoisequardon.fr

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Lexique

Les principales divinités aztèques : Chicomecòatl : déesse du Maïs. Huitzilopochtli : dieu du Soleil et de la Guerre. Mictlantecuhtli : dieu de l’au-delà, père de Quetzalcòatl, représenté par un squelette au dents protubérantes. Ometeotl : dieu supérieur. On ne peut pas le représenter. Quetzalcòatl : serpent à plumes, maître de l’Air. Tezcatlipoca : dieu de la Nuit, du Froid et de la Mort. Tlaloc : dieu de la Pluie et de la Végétation. Tonantzin : déesse mère. Xipe Topec : dieu de la Végétation printanière.

Le mythe des volcans Popocatépetl et Iztaccíhuatl : le Popocatépetl au Mexique est l’un des plus hauts sommets du continent américain. En langue aztèque, son nom signifie « montagne qui fume ». L’Iztaccíhuatl est la troisième montagne la plus haute du Mexique après le pic d’Orizaba (5 636 m) et le Popocatépetl (5 452 m). Il est l’un des éléments centraux du parc national Iztaccíhuatl-Popocatépetl. Dans la mythologie aztèque, Popocatépetl était un guerrier amoureux d’Iztaccíhuatl. Le père d’Iztaccíhuatl l’envoya guerroyer en Oaxaca en lui promettant la main de sa fille s’il revenait, le père pensant que cela était impossible. Popocatépetl s’en alla, et on affirma à Iztaccíhuatl qu’il était mort ; elle en mourut de chagrin. Quand il revint, il mourut lui aussi de chagrin en apprenant la perte de sa bien-aimée. Les dieux recouvrirent leurs corps de neige et les changèrent en montagnes. Iztaccíhuatl fut appelée « femme blanche» , en raison de sa ressemblance avec un corps de femme allongée. Popocatépetl devint le volcan du même nom, faisant pleuvoir le feu sur terre, mis en rage par la mort de son amante.

Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11



Lexique

- Hernán Cortés : Né en 1485 et mort en 1547, Hernán Cortés est originaire de Medellín en Espagne. Fils d’un capitaine d’infanterie de famille noble, le gouverneur de Cuba lui confia la mission d’explorer l’Amérique centrale. C’est avec une flotte de 11 navires, d’une centaine d’hommes d’équipage et de 500 soldats qu’il appareilla le 18 février 1519. Il fonda sur la côte du golfe du Mexique la Villa Rica de la Vera Cruz, l’actuelle Veracruz qui est donc le 1er port colonial du Mexique. Beaucoup des hommes qui accompagnaient Cortés voulu reprendre la mer après avoir reçu de riches présents des envoyés du chef aztèque, Moctezuma II. Mais Cortés fit brûler 10 de ses 11 navires et engagea ses troupes vers l’intérieur du pays. Il entra dans Tenochtitlán le 13 novembre 1519 où il obtint la soumission de Moctezuma II. Ce dernier voyait en effet en lui le dieu Quetzalcóatl réincarné. En mai 1520, Cortés quitta la capitale pour affronter et vaincre les troupes du gouverneur de Cuba, lancées en raison de la désobéissance de Cortés. A son retour, il vit que la population s’était soulevée contre lui après avoir massacrée les Espagnols restés sur place. Il dut attendre le 13 août 1521 pour reconquérir la cité et la détruire complètement. En 1522, Cortés fut nommé gouverneur et capitaine général de la NouvelleEspagne par l’empereur Charles Quint. Ses troupes parvinrent ensuite à soumettre la presque totalité des Etats indiens. De 1528 à 1532, Cortés séjourna en Espagne où il perd son poste de gouverneur mais obtient le titre de Marqués del Valle de Oaxaca à son retour au Mexique. Il entreprit alors encore quelques expéditions qui le menèrent entre autres en Honduras et sur la presqu’île de Californie. Il mourut en Espagne près de Séville après avoir pris part à la campagne d’Alger. (source : www.mexique-fr.com)

Exposition Yves Trémorin- 25/06 - 03/09/11

Renseignements Pratiques Yves Trémorin

La Derivada mexicana / La dérivée mexicaine du 25 juin au 03 septembre 2011 Exposition réalisée en partenariat avec : L’Artothèque de Caen le Centre Régional de la Photographie Nord-Pas-de-Calais, Douchy-les-Mines le Centre Atlantique de la Photographie, Brest le Centre Photographique d’Île-de-France, Pontault-Combault le Musée des Beaux-Arts de Rennes le Centro de Imagen, Mexico

Dates

et horaires

> du 25 juin au 03 septembre 2011 à l’Artothèque de Caen Ouverture du mardi au samedi de 14 h à 18 h 30. Fermeture les lundis, dimanches et jours fériés. Entrée libre. > Vernissage le samedi 25 juin à partir de 18h30 à l’Artothèque de Caen > Les samedis de l’art Visite commentée de l’exposition le samedi 2 juillet 2011 à 15h. Entrée libre > Édition La Dérivée mexicaine - Texte de Michel Poivert Livre édité aux éditions Loco avec la participation du Centre National des Arts Plastiques, du Musée des Beaux-Arts de Rennes, du Centre Régional de la Photographie Nord-Pas-de-Calais, du Frac Basse-Normandie, du Frac Bretagne, de l’Artothèque de Caen et de l’Artothèque de Vitré.

Contacts Artothèque de Caen Claire Tangy, directrice Patrick Roussel, assistant Marie Leloup, chargée de communication Alexandra Spahn, documentaliste et chargée de médiation. Artothèque de Caen Hôtel d’Escoville Place Saint-Pierre 14000 Caen Tel : 02 31 85 69 73 [email protected] http://www.artotheque-caen.net L’Artothèque de Caen est financée par la Ville de Caen, avec la participation du Ministère de la Culture et de la Communication, Drac de Basse-Normandie, du Conseil général du Calvados et du Conseil régional de Basse-Normandie.

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