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January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie
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HPT Formation scientifique UAA6

AUTEURS : Pascale Papleux, Brigitte Janssens

Fiche d’activité 3 L’interdépendance des vivants entre eux et avec leur milieu Objectifs d’apprentissage A partir de divers documents, identifier diverses relations intra- et interspécifiques entre les êtres vivants, ainsi qu’entre être vivants et milieu.

Enoncé de l’activité Pour chaque document ci-dessous, l’élève -

identifie le ou les êtres vivants dont il est question ;

-

éventuellement le ou les facteurs abiotiques favorables au développement de ce ou de ces êtres vivants ;

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éventuellement précise le nom de la relation alimentaire qui est décrite et l’explicite.

Document 1 : Les végétaux présents dans une hêtraie La composition végétale d’une hêtraie dépend de la nature du sol (souvent acide). Mais l’ensoleillement perçu par les plantes herbacées et les arbustes est faible, comparé à celui capté par les grands arbres. Ces deux strates auront donc beaucoup de difficulté à se développer sous une futaie de grands hêtres car ces derniers ont un couvert très dense et ne laissent pas passer beaucoup de lumière jusqu’au sol.

http://users.skynet.be/boisdeverrewinkel/html/08perception.htm, visité le 6/12/2016

Document 2 : Les végétaux pionniers à croissance rapide La forêt « jardinée » est divisée en plusieurs parcelles. Les vieux arbres sont abattus et les zones déboisées seront à nouveau plantée de jeunes arbres cultivés dans des pépinières voisines. Ces jeunes plants sont obtenus par récolte de graines ou de plantules récoltés en forêt. Cependant, ces jeunes plantations sont rapidement envahies par des buissons de ronces, des bouleaux verruqueux, des cerisiers tardifs… qui sont des végétaux pionniers à croissance rapide. 1

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Document 3 : Le rôle des mousses en forêt Les mousses jouent un rôle important dans la survie de la forêt. Elles peuvent absorber jusqu’à 20 fois leur volume en eau en cas de fortes pluies, puis elles restituent cette eau au milieu (et donc au sol et aux végétaux voisins) lorsqu’il fera plus sec. (Photo : http://www.notre-planete.info/photos/2733-mousse_foret, visité le 6 /12/2016)

Document 4 : Les chenilles arpenteuses Le mode de locomotion très particulier des chenilles arpenteuses a valu à cette famille de papillons le nom de géomètres. Ces chenilles longues et minces se soulèvent en arc puis s’étire en avant en s’accrochant au rameau. Au repos, ces chenilles se suspendent à une tige, à une feuille… avec pour seul appui leurs fausses pattes. Elles se confondent alors avec le végétal et deviennent invisibles pour les oiseaux qui les guettent sans relâche. (Photos :http://loscoat.canalblog.com/archives/2007/05/31/5135100.html, ) visité le 6 /12/2016

Document 5 : Le pouillot siffleur L’oiseau typique de la hêtraie est sans conteste le pouillot siffleur. Cet oiseau migrateur passe la bonne saison chez nous. Dès fin avril, son chant puissant résonne dans les hautes futaies et nous annonce son retour de migration depuis l’Afrique tropicale. Il se nourrit essentiellement d’insectes et d’araignées qu’il capture sur les feuilles et les branches d’arbres. Il attrape également des mouches en voletant. (photo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pouillot_siffleur, visité le 6/12/206 )

Document 6 : Le minotaure typhée Fouisseur acharné, le minotaure creuse des galeries atteignant souvent un mètre de long et au fond desquelles les œufs sont pondus. La femelle s’occupe du jeune, tandis que le mâle apporte incessamment à la galerie des crottes de lapin, de mouton ou de cervidés dont ces animaux se délectent. (Photo : https://www.e-fabre.com/e-texts/minotaures.htm, visité le 6/12/2016)

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Document 7 : Le coucou gris Le coucou gris est un assez grand oiseau (35 cm de long) qui vit dans les régions boisées et qui hiverne en Afrique tropicale, au sud de l’équateur. Il est facilement repérable grâce à son chant caractéristique qui lui a donné son nom. Le coucou ne construit pas de nid. La femelle pond un œuf dans le nid d’un autre petit passereau (rouge-gorge, moineau,…). Lorsque le jeune coucou nait, sa première réaction est d’éjecte les autres œufs hors du nid. Il se retrouve seul et se fait adopter par les parents de l'autre espèce qui accueillent le nouveau petit comme si c'était le leur, même s'il n'y a aucune ressemblance.

(Photos : https://fr.vikidia.org/wiki/Coucou_gris, http://www.phototem.com/moteur/zoom.asp?pre=90754&NumPhoto=86690&suiv=86691&motscles=1500) visité le 6/12/2016

Document 8 : Deux chevreuils mesurent leurs forces

(photo : http://image-photos.linternaute.com/image_photo/750/2-chevreuils-mesurent-leurs-force-1384046610-1299435.jpg), image 6/12/2016

Chez de nombreuses espèces animales, des combats rituels (qui conduisent rarement à des blessures graves) permettent d’établir une hiérarchie entre les individus. Les chevreuils mâles sont appelés des brocards. Les femelles des chevrettes. Les combats entre mâles déterminent les individus dominants. Ces sont eux les premiers qui auront accès à l’eau, à la nourriture et à un partenaire sexuel. De plus, les chevreuils s’approprient un territoire qu’ils marquent par de fortes odeurs et en abimant l’écorce de jeunes arbres (résineux).

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Document 9 : Le lierre grimpant Le lierre grimpant est une liane qui s’accroche à tous les supports, et en particulier les troncs d’arbres en forêts. Le lierre n’est pas une plante parasite. Il possède ses propres racines au niveau du sol pour se nourrir. Le lierre dans un arbre sert d'abri et de lieu d'hibernation à une faune nombreuse. (Photos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant, visité le 6/12/2016)

Les tiges enserrant un arbre peuvent également le protéger d'un feu, du gel, des animaux pouvant endommager son écorce. Le lierre absorbe l'excès d'humidité, et a une action chimique inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s'attaquer à un arbre Document 10 : Les lichens Les lichens résultent d’une association entre une algue et un champignon. L’algue possède de la chlorophylle, réalise la photosynthèse et apporte de la nourriture au champignon. Le champignon sert de support à l’algue et lui apporte l’humidité nécessaire. Source photo : https://www.google.be/imgres?imgurl=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8c/Flavoparmelia_caperata_-_lichen__Caperatflechte.jpg&imgrefurl=https://simple.wikipedia.org/wiki/Lichen&h=3264&w=4928&tbnid=m8UKZoL1AlQQAM:&vet=1&tb nh=132&tbnw=200&docid=Nfm8DuIScM8aKM&itg=1&usg=__8lWCbnP0TkWj5juw6zciFFdNeM=&sa=X&ved=0ahUKEwjL_cnnot_QAhUKExoKHfSqDE0Q_B0IcjAK&ei=OodGWMv4NoqmaPTVsugE, visité le 6/12/2016

Document 11 : Insectes et oiseaux insectivores Le retour des oiseaux migrateurs insectivores dans notre pays est directement en relation avec le « cycle d’abondance des insectes ». De la mi-novembre à la fin février, voire la mi-mars, il n’y a pratiquement pas d’oiseaux insectivores nicheurs. Les oiseaux qui restent pendant cette période sont dits hivernants et doivent trouver des insectes peu accessibles : œufs, larves, insectes immobiles dans les bourgeons, sur l’écorce, dans les branches et branchettes. Au début de mars apparaîtront les insectivores nicheurs de petite taille, puis, peu à peu, des oiseaux migrateurs de plus grande envergure vont arriver au moment où apparaissent en nombre les grands insectes. D’autre part, on trouve surtout de jeunes oiseaux au nid en mai et juin et beaucoup moins en juillet. Il y a donc exacte coïncidence entre l’époque de nourrissage des jeunes et la présence des insectes les plus nombreux et les plus gros, qu’il s’agisse aussi bien d’insectes mobiles que de chenilles. De plus, la fin de la saison de reproduction coïncide avec le déclin brutal du nombre des insectes et araignées en juillet. De façon encore plus précise, les liens entre forêt, insectes et oiseaux ont été déterminés en observant pendant quelques années, par exemple, les dates moyennes de ponte des mésanges, les dates d’apparition des feuilles de chêne, le « pic » de population des chenilles dans le chêne et la date moyenne du maximum de nourrissage des jeunes oiseaux. On constate alors que ces différents phénomènes sont en corrélation plus ou moins forte selon les années. Toutefois, des retours de froid peuvent perturber ces liens, car ces phénomènes sont en relation avec la température de l’air. (Source : http://www.arehn.asso.fr/dossiers/oiseauxmigr/oiseaux_migrateurs.html, visité le 6/12/2016)

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Document 12 : La sitelle Torchepot La sittelle torchepot est capable de parcourir les troncs d'arbres et les branches dans un sens ou dans l'autre, même avec la tête en bas. Elle bouge obliquement, se suspendant grâce à la patte supérieure et se propulsant avec l'autre. Elle n'utilise pas la queue comme les pics, mais ses longues griffes. Pour se nourrir d'un gland ou d'une noisette, elle l'emporte sur une branche où elle la cale dans une crevasse de l'écorce, et elle la taillade pour l'ouvrir avec de vigoureux et bruyants coups de bec. (Photo : http://www.oiseaux.net/oiseaux/sittelle.torchepot.html) visité le 6/12/206

Document 13 : Le putois, un mustélidé La présence des fossés humides attire un petit carnivore, le putois. Comme les autres membres de la famille des mustélidés (fouine, hermine, belette…), il joue un rôle important dans l’équilibre biologique. Il se nourrit d’insectes, de grenouilles, de petits mammifères (surmulot et rat musqué).

Document 14 : Les fleurs dans la chênaie atlantique Dans la chênaie, le printemps pare le sol de merveilleux tapis floraux. Avant que les arbres n’acquièrent leur feuillage, beaucoup de plantes croissent, fleurissent, accumulent des matières de réserve dans leurs parties souterraines et ne subsistent en été que sous la forme d’une tige porteuses de fruits. Au soleil d’avril, ce sont les fleurs blanches de l’anémone Sylvie et les étoiles jaunes des ficaires fausse-renoncules. En mai, ce sont les clochettes bleues de la jacinthe des bois qui prennent le relais. Par endroits, elles sont extrêmement serrées et forment de grandes nappes bleues. La jacinthe n’existe que dans la partie ouest de la Belgique et est liée à un climat caractérisé par des hivers doux et pluvieux. Elle trouve son optimum sur les sols légèrement acides. (photo : http://www.coolturehunter.it/wp-content/uploads/2013/03/28.jpg )

Développement attendu principalement visé Dans le cas de l’écosystème exploré sur le terrain:  décrire les facteurs abiotiques ; Dans un écosystème donné, l’élève identifie les facteurs abiotiques (température, paramètres climatiques de base, quelques caractéristiques du milieu de vie (l’eau, le sol)). Il en précise les valeurs, le cas échéant.  caractériser les relations alimentaires entre les êtres vivants à l’aide d’un réseau trophique (A1, en partie). Dans un réseau trophique, l’élève établit les relations alimentaires telles que prédation, parasitisme, ...

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