La croissance a-t-elle des limites ? Eléments de correction J`avais

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Entreprise, Sciences économiques, Macroéconomie
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La croissance a-t-elle des limites ? Eléments de correction J’avais donné ce sujet l’année dernière. Je reprends des éléments de correction et complète un peu. Pourquoi se poser cette question ? Au delà de la multiplicité des crises depuis les années 1990 dans les PDEM (1993, 2000 et 2008) qui ont eu un impact profond sur la croissance économique, ce qui préoccupe les économistes aujourd’hui ce sont les conditions de sortie de crise : plus de huit ans après le choc de la crise des subprimes, sommes nous condamnés à une croissance durablement faible ? On retrouve bien évidemment ici le thème de la stagnation séculaire qui a pris de une ampleur particulière depuis la communication de Larry Summers durant l’année 2014. On peut donc s’interroger sur les limites « économiques » à la croissance, pourtant, on se souvient aussi de la Conférence des Nations unies sur le climat qui s’est tenue à Paris en décembre 2015, il ne faut donc surtout pas oublié que croissance se heurte aussi à des limites « environnementales ». Ce sujet nous propose donc de faire un état des lieux des contraintes qui pèsent sur la croissance, mais aussi des réponses en termes de sortie de crise qui peuvent y être apportées. On rappellera avant tout que la croissance économique se définit comme l’augmentation continue et durable d’un indicateur de production en volume (F.Perroux) et qu’elle se mesure à travers l’évolution du PIB. Nous montrerons dans une première à quelles limites la croissance économique se heurte aujourd’hui. Tout d’abord, en présentant des limites économiques à travers notamment la thèse de la stagnation séculaire, puis ensuite, en présentant les limites environnementales et sociales de la croissance économique dans le cadre d’un développement qualifié de durable. Puis dans une seconde partie, nous montrerons que ces limites ne sont pas nécessairement une fatalité et qu’il est possible de les dépasser. Nous insisterons sur le rôle donné aux innovations dans la croissance, notamment dans le cadre de la transition énergétique. Dans une seconde sous partie je reprendrai un argumentaire développé par Eloi Laurent. Nous montrerons ainsi que les difficultés auxquelles se heurtent les économies proviennent des indicateurs qu’elles utilisent pour mesurer leur bien être et le progrès social. L’utilisation intensive et unique du PIB ne peut qu’engendrer des effets pervers dans ce domaine. Une réforme de ces indicateurs semble indispensable. 1. Les sources économiques et environnementales des limites de la croissance 1.1 Les sources économiques : un renouvellement avec la thèse de la stagnation séculaire : Le thème des limites de la croissance est ancien en économie. On sait par exemple que certains historiens de la science économique distinguent les classiques « optimistes » et les classiques « pessimistes ». Parmi ces derniers figurent Ricardo ou bien Malthus. Le premier considère que l’économie est vouée à atteindre un état stationnaire en raison de la baisse du rendement marginal des ressources couplée (il faudrait développer sur deux / trois lignes), tandis que pour Malthus la hausse de la population étant proportionnelle

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à celle du produit, le pib/tête ne peut que diminuer provoquant des famines au sein des populations pauvres « surnuméraires ». La Providence leur rappelant que tout le monde n’est pas invité au grand banquet de la nature. Quelques décennies plus tard, c’est au tour de Marx de prophétiser la disparition du capitalisme en raison d’une baisse tendancielle du taux de profit s’accompagnant d’une paupérisation croissante des populations et d’une concentration des firmes sur les marchés. Au 20ième siècle, les économistes insistent davantage sur l’existence de cycles ou de chocs pour expliquer des ralentissements conjoncturels de la croissance. Mais ces ralentissements précèdent de nouvelles phases d’accélération du produit, en ce sens la croissance n’est donc pas limitée (si ce n’est provisoirement). (vous pouvez citer l’ensemble des approches cycliques). Renouvellement contemporain de ce discours « catastrophiste » à travers le thème de la stagnation séculaire : la période des trente glorieuses est une parenthèse dans le rythme long de la croissance des économies capitalistes ; on revient à des taux compris entre 1 et 2% par an. Même si il existe des cycles financiers (ce qui provoque des fluctuations autour de ce trend de long terme), ces fluctuations ne doivent pas masquer la faiblesse du rythme de croissance moyen. Cette thèse s’appuie sur un certain nombre d’éléments structurels : - Recul de la rentabilité des investissements, et donc recul des investissements, ce qui freine l’accumulation du capital physique ; - Endettement croissant des Etats qui limite leurs dépenses d’investissement, ce qui freine l’accumulation de capital public ; - Stagnation du niveau de qualification de la population active ; l’augmentation du pourcentage de diplômés chez les jeunes actifs commence à stagner (augmente à un rythme de plus en plus faible), ce qui freine l’accumulation de capital humain ; - Stagnation des gains de productivité provenant des innovations (la vague d’innovation des NTIC a été d’ampleur et de durée plus courte que les autres grandes vagues d’innovations précédentes) – thèse de Gordon ; - Enfin, les évolutions démographiques se traduisent par une vieillissement démographique (par le haut ou par le haut et le bas) qui impact négativement la quantité de travail disponible ; Mais cette thèse s’appuie aussi sur des éléments conjoncturels (que l’on retrouve chez Artus par exemple – dernier ouvrage « Croissance zéro » paru en 2014) : la crise de 2008 a durablement impacté les facteurs qui assurent une croissance de long terme ; la baisse de la demande a entamé le capital humain (montée du chômage) mais aussi physique (baisse des investissements) et technologique (recul R&D). à cette crise conjoncturelle mondiale, c’est rajoutée en Europe la crise des dettes souveraines. Conclusion : les économies développées sont rentrées dans une phase longue de croissance faible. Cette croissance faible est problématique dans le mesure où elle risque de remettre en cause les compromis sociaux établis après guerre, en particulier le financement de la protection sociale et en premier lieu du système des retraites. 1.2 La croissance économique face au développement durable Le second élément qui permet d’expliquer pourquoi la croissance ferait face à certaines limites renvoie tout d’abord aux conséquences environnementales de la production de richesse.

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La question environnementale apparaît dans le champ économique et politique en 1972 avec la publication du Club de Rome intitulée « Les limites de la croissance économique » traduit en français par « Halte à la croissance ». A l’époque, la question qui est posée est celle de la surexploitation de certaines ressources. D’une certaine manière, la biosphère n’aurait pas la capacité à absorbée l’utilisation des ressources faites par les hommes, ce qui signifie dans l’indicateur d’empreinte écologique une valeur supérieure à 1. Ce qui est le cas depuis la fin des années 1980. Depuis, la problématique environnementale concerne aussi la question des émissions de gaz à effet de serre. La science économique s’est emparée de cette question environnementale pour expliquer pourquoi l’activité productive des hommes conduit à cette situation. Il est possible de s’appuyer sur des concepts comme celui de biens communs ou d’externalités négatives pour comprendre pourquoi les hommes ont tendance soit à surexploiter les ressources, soit à émettre trop de gaz à effet de serre. La croissance économique aurait donc une limite importante : celle de ne pas être durable. Ce concept forgé au milieu des années 1980 (rapport Brundtland) signifie qu’une croissance ne peut être qualifiée de durable que si elle permet la croissance qui ne compromet pas la capacité des générations à pourvoir à leurs propres besoins. Etant donné la dimension mondiale de cette problématique (les gaz à effet de serre émis en France ne s’arrête pas aux frontières françaises), un besoin de gouvernance mondiale est apparu, l’ONU s’est emparée de cette question et organise des cycles de discussions qui visent à mettre en place les grands axes d’une politique climatique mondiale. On considère désormais que la croissance économique doit tenir compte de ces conséquences négatives sur l’environnement ; pour que la croissance puisse être qualifiée de « durable » il faut donc qu’elle permettent l’accumulation des capitaux physiques, publics, humains et technologiques mais aussi du capital naturel. Le capital naturel peut être décomposé (P.N.Giraud) entre un capital naturel critique et un capital humain non critique : le capital naturel critique renvoie aux stocks de ressources naturelles dont on ne peut voir le volume baisser, tandis que le capital naturel critique renvoie essentiellement à la problématique des gaz à effet de serre et au réchauffement de la planète. Dans le cas du capital naturel, il est envisageable de remplacer les ressources naturelles grâce aux innovations. On parle alors d’un critère de soutenabilité faible. Le stock de capital non critique peut donc baisser au cours du temps sans rendre la croissance insoutenable. On considère ainsi que le pétrole peut être remplacé par d’autres sources d’énergie sans réduire le bien être de la société. Par contre, dans le cas du capital naturel critique, le stock de ce capital naturel ne peut subir de dégradation. Une génération doit donc tout mettre en œuvre pour transmettre ce stock à la génération future. Ce qui nécessite donc de transformations les modalités de production et de consommation. Un des enjeux de la transition énergétique est donc la diminution des émissions de gaz à effet de serre de telle sorte que les particules de GES dans l’atmosphère cessent d’augmenter. Je cite un extrait d’un texte de X.Ragot « Depuis les années 1970, les émissions de GES ont été multipliées par deux sous l’effet de la croissance économique et de la forte augmentation de la consommation d’énergies fossiles par les pays émergents et en développement. A politiques environnementales inchangées, (…) les émissions de GES devraient à nouveau doubler d’ici 2050. (…) Les impacts naturels et économiques devraient fortement s’intensifier avec cette élévation : multiplication d’événements météorologiques extrêmes, bouleversement de nombreux écosystèmes, crises

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liées aux ressources alimentaires, élévation du niveau de la mer … Les travaux du GIEC ont permis l’émergence d’un consensus international sur la nécessité et l’urgence d’agir. celuici a été renforcé par les résultats de l’évaluation des conséquences économiques du réchauffement climatique réalisée par le Rapport Stern (2007). Selon les travaux de cet économiste, le coût des politiques efficaces conduisant à la stabilisation de la concentration de GES d’ici 2050 (pour une augmentation d’environ 3°C de la température) s’élèverait à une perte annuelle et pour toujours d’environ 1% du PIB mondial. Le coût annuel de l’inaction, qui est dans le rapport correspond à un scénario où le réchauffement est compris entre 3,9°C et 4,3°C atteindrait quant à lui 5% à 20% du PIB mondial. » Source : Lionel Ragot in Cahiers Français « L’environnement sacrifié ? » n°374, juin 2013 On peut par ailleurs signaler que la question du développement durable ne recouvre pas qu’une dimension environnementale, mais également sociale. La croissance pour être durable doit profiter à tous, en particulier améliorer la situation des plus défavorisés. Or, on constate depuis les années 1980, une explosion des inégalités intra-nationales à la fois dans les pays développés et dans les pays émergents. Si ces inégalités s’accompagnent d’une amélioration des conditions de vie dans les pays en rattrapage, cela est moins le cas dans les PDEM, tout particulièrement depuis 2008 aux Etats-Unis, et 2011 dans la pays de la zone euro qui ont pratiqué des politiques de dévaluations internes (Grèce en particulier). En résumé, les limites qui pèsent sur la croissance économique sont à la fois économiques, sociales et environnementales. Liaison : pourtant, il n’existe pas de fatalité face à ces limites. 2. La nécessité de l’action des pouvoirs publics 2.1 Repenser la politique industrielle et favoriser la transition énergétique Si certains économistes (Summers, Krugman, Artus ou Gordon) défendent la thèse de la stagnation séculaire, d’autres considèrent qu’il n’y a pas de fatalité d’une croissance zéro. Par exemple en France, les travaux de P.Aghion, E.Cohen ou G.Cette défendent l’idée d’un renouveau de la politique industrielle pour lutter contre l’affaiblissement du potentiel de croissance. Ces auteurs mettent particulièrement l’accent sur une redéfinition du rôle de l’Etat. La politique industrielle ne doit plus être verticale, comme ce fut le cas durant les Trente glorieuses à travers « l’ardente obligation » du plan et « l’impératif industrielle », selon les expressions de C. De Gaulle, ni rester horizontale en ne cherchant qu’à libéraliser et dérèglementer les marchés dans un contexte de recul des prélèvements obligatoires. La compétitivité des entreprises, et donc la croissance économique, découle d’une analyse des défaillances de marché qui rendent l’allocation du marché sous-optimale sans intervention des pouvoirs publics. Pour Aghion, Cette et Cohen dans leur ouvrage collectif « Changer de modèle » paru en 2014, le marché est défaillant dans le financement des activités innovantes, en particulier les activités de l’économie « verte ». Ces défaillances proviennent de l’incertitude (rentabilité, standards techniques) qui pèse sur tout projet innovant, sur l’importance des coûts fixes irrécupérables pour ce type d’activité, mais aussi sur le fait que les innovations suivent un chemin de dépendance (path dependance) dont la conséquence est que les

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entreprises innovent toujours dans le prolongement de leurs recherches antérieures, c’est-à-dire ne changent pas spontanément de cadre d’innovation. Dans le cas de la transition énergétique cela veut dire que les industries qui innovent le plus sont des industries « sales » qui, sauf intervention publique, continueront à innover dans ce domaine. Au final, l’absence d’intervention publique conduit à un déficit en innovation, préjudiciable pour la PGF, et d’un déficit en innovation « verte » préjudiciable pour réaliser la transition énergétique et répondre au défi d’une croissance soutenable. Pour Aghion, Cette et Cohen, la politique industrielle moderne doit donc à la fois favoriser la concurrence (qui stimule l’innovation à la frontière technologique) et soutenir les productions (pour répondre aux défaillances de marché). Pour ce faire l’Etat peut subventionner des secteurs (la concurrence dans le secteur fera alors apparaître le « champion »), mettre en place un « small business act », augmenter la mobilité sur le marché du travail pour stimuler les flux de créations et de destructions d’emploi (dans une logique de destruction créatrice schumpétérienne), mais aussi utiliser des outils de politiques climatiques pour modifier les comportements des AE à court terme : taxe carbone pour faire payer les pollueurs, prix régulés pour assurer la rentabilité de certains investissements. Le but étant de modifier le signal des prix pour conduire les AE à changer leur comportement de consommation. On retrouve donc ici l’idée que face au réchauffement climatique, il faut agir aujourd’hui (même si cela a un coût) plutôt que demain (le coût sera supérieur et par ailleurs incertain). C’est par exemple, la position défendue par l’économiste britannique N.Stern (cf Deux économistes face au changement climatique ; un discussion avec R.Guesnerie). Pour M.Aglietta, la transition démographique doit devenir le cœur d’une nouvelle phase d’innovation de long terme (innovation « séculaire »). Dans « Europe. Sortir de la crise et inventer l’avenir » (2014), Aglietta présente les conditions de cette nouvelle phase d’innovation séculaire et les conséquences qu’elle pourrait avoir à la fois sur l’environnement et la croissance. Il insiste sur le fait que cette politique volontariste visant à promouvoir la transition énergétique doit se faire au niveau européen. L’UE a été pionnière en matière de passage à l’économie verte avec l’instauration du marché des quotas à polluer au début des années 2000. Malheureusement, ce marché fonctionne mal, car il ne modifie pas les comportements des producteurs, car le prix du carbone y est beaucoup trop faible en raison d’une distribution des droits trop importante aux entreprises. Certains économistes (E.Laurent) estiment par exemple qu’au lieu de 15 euros la tonne de CO2, il faudrait un prix de 50 euros le quota pour que ce marché assure sa fonction de modification des comportements favorables à la transition énergétique. La politique climatique et industrielle nécessite une véritable volonté politique qui rompt avec la tendance au désengagement de l’Etat constaté depuis les années 1980. Pour aller un peu plus loin (concernant les propositions de M.Aglietta) http://www.strategie.gouv.fr/actualites/une-proposition-financer-linvestissement-bascarbone-europe-debat-ong 2.2 Repenser les indicateurs de performances économiques et de bien être Si des nouvelles politiques qui visent à améliorer le bien-être ont du mal à voir c’est notamment en raison des difficultés à « indiquer » où en est une société dans sa capacité à assurer le développement de sa population. Les politiques économiques sont encore trop centrées sur le PIB (et ce que l’on appelle le « carré magique » : pib, taux de chômage, inflation et balance commerciale).

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Le rapport Stiglitz, Sen, Fitoussi de 2009 s’inscrit dans une volonté de repenser les indicateurs à partir desquels la société, les citoyens, les hommes politiques réfléchissent aux performances économiques et à l’amélioration du bien être. L’idée principale consiste à remettre en cause l’utilité du PIB comme indicateur de bien être. C’est cette confusion entre croissance/pib/bien être qui conduit à ne pas « voir » les externalités négatives et les problématiques d’inégalités qu’engendre ou accompagne le développement des activités productives. Je cite un extrait d’un document de Stiglitz, Sen et Fitoussi : « Les événements tragiques survenus au Japon cette année peuvent être considérés comme une métaphore de nos problèmes de mesure. Certains suggèrent que, bien que dans le court terme le PIB japonais décline, dans le long terme, il se relèvera suite aux efforts de reconstruction du pays. La catastrophe nucléaire a non seulement angoissé la population, mais elle pourrait bien avoir des effets significatifs sur la santé d’un grand nombre de Japonais. Là aussi, les dépenses nécessaires pour répondre à cette menace pour- raient augmenter le PIB, peut-être même assez pour sortir le Japon de sa lancinante langueur économique. Mais nul ne prétendra que le Japon est en meilleur état après la catastrophe de Fukushima. Il faudrait une énorme augmentation du PIB pour compenser la destruction de capital, de tous les types d'actifs, que l'événement a causée, et pour atténuer l’angoisse face à l’avenir que tant de Japonais ressentent. Or nous ne sommes pas bien équipés – nos indicateurs ne sont pas correctement adaptés – pour mesurer la valeur des actifs perdus ou détruits. » Source : Jean-Paul Fitoussi et Joseph E. Stiglitz, Revue de l’OFCE (2011) Il y a donc un enjeu important à repenser la manière dont on rend compte des activités et des objectifs à atteindre. En focalisant l’attention sur le PIB, on rendrait notre regard myope aux limites qui sont engendrées par les activités mêmes. Il faut donc à la fois enrichir nos indicateurs sur l’état à un instant t des performances et du progrès social pour une société, mais aussi sur les conditions futures du progrès social. Projet proposé par Stiglitz, Sen et Fitoussi

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Pour aller plus loin : une intervention de J.Pisani-Ferry qui dirige France Stratégie (qui est la nouvelle forme du défunt Commissariat général au plan créé par J.Monnet) http://www.strategie.gouv.fr/presse/interventions-media/pib-un-outil-toxiqueplanete-lcp Vous pouvez compléter cette partie avec les éléments de cours sur l’écologie politique qui s’appuient sur les travaux d’Eloi Laurent. Les sociétés doivent pouvoir faire des choix « raisonnés » sur les actions qu’elles souhaitent menées aujourd’hui pour assurer le croissance tout en préservant les capacités de bien-être futures. Ces choix doivent faire l’objet de débats démocratiques et des instruments statistiques/ des indicateurs doivent pouvoir alimenter ces débats. Créer un indicateur synthétique de développement durable est donc un enjeu pour le fonctionnement de la démocratie. ***************

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