La Station Thermale de Royat possède plusieurs sources

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Médecine
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-TPEBérénice-Cathy-Maïalen

Santé et bien-être

Problématique: En quoi la médecine générale et la médecine thermale peuvent être complémentaires?

Plan: I/ Présentation + historique II/ Comparaison entre médecine générale et médecine thermale III/ Limites de la médecine thermale

Pour la majorité des personnes, la médecine thermale se résume à des bains et des massages. En général les personnes gardent en mémoire l’usage que les romains faisaient des bains dans l’antiquité. Mais peu savent en réalité ce qu’est une eau thermale. Dans le cadre du thème « Santé et Bien être » nous nous sommes intéressées à la médecine thermale et nous nous sommes demandé si elle pouvait être considérée comme une médecine à part entière. Nous avons donc été amenés à la question de la relation entre cette médecine thermale et la médecine traditionnelle. Notre problématique « En quoi la médecine thermale et la médecine traditionnelle peuvent-elles être complémentaires ? » semblait pouvoir répondre à notre question. La cure ne consiste pas seulement en une ingestion d’eau médicinale, combinée aux applications externes d’eaux et de gaz thermaux dans un établissement thermal. Elle est surtout un ensemble qui comprend aussi la diététique, la cure d’exercice, le repos, la rééducation, la suppression de certains médicaments et la psychothérapie. Cette thérapeutique est un fait massif du point de vue sanitaire, économique et social.

I/ Présentation + historique

Les premiers usages des eaux thermales remontent aux grecs. Ibyros, poète grec du VIe siècle avant JC évoque l'usage des thermes, très répandu chez les romains. Les thermes sont des monuments énormes qui représentaient la richesse de la cité. Ces thermes, ou gymnases, grecs étaient aussi des lieux sociaux, culturels : on pouvait y admirer des sculptures, des peintures, des statues … Au Moyen Age, les blessés de guerre allaient aux thermes pour se rétablir. En France, il existe plus de 1200 sources d'eaux occupées par les thermes. Henri IV crée la charte des eaux minérales. L'armée a contribué au développement de certaines stations, comme Bourbonne-les-Bains. Le XIXe siècle est le siècle de la « fièvre thermale » en France, porté par la vague du romantisme. Les stations se développent d'abord dans les grandes villes ou à proximité. Pour permettre cet extraordinaire développement, l’argent est nécessaire. La station thermale apparaît comme un eldorado où la fortune est à portée de la main. Cette fortune n’est pourtant pas si facile à obtenir, la gestion thermale est ingrate. Très vite, le développement du réseau ferroviaire rend ces stations accessibles pour les étrangers et les paysans. On passe de 22 000 curistes en 1822 à 120 000 en 1855. On retrouve 31 stations thermales dans la

chaine des Pyrénées. Le thermalisme français est diversité, diversité dans les réussites, diversité dans les types de gestion (de la gestion étatique à la gestion privée), diversité dans sa fréquentation, diversité dans ses périodes de développement, diversité dans les moyens de son financement. Etudier l’importance ou au contraire la rareté des réseaux d’investissement dans le thermalisme permet de lever une partie du voile de l’histoire encore bien mystérieuse des villes d’eaux françaises.

En 1950, les soins thermaux sont pris en charge par la Sécurité Sociale, et les eaux sont contrôlées et leur qualité est vérifiée. En France, il y a 115 établissements thermaux, situés surtout dans l'Est, le Sud et le Centre du pays. La notion de médecine thermale est assez récente, en effet, le thermalisme remonte à l’Antiquité mais son utilisation à des fins thérapeutiques est un phénomène assez contemporain. Aujourd'hui, le thermalisme se définit par l'ensemble des moyens médicaux, sociaux, sanitaires... mis en œuvre à des fins thérapeutiques grâce à l’utilisation des eaux thermales et minérales, des gaz thermaux et des boues. Cependant, il faut bien distinguer les cures médicales et thérapeutiques du thermalisme d'agrément qui n'est pas lié à l'existence de sources thermales naturelles. On remarque que depuis le début du siècle, le nombre de cures thermales dans le monde ne cesse d’augmenter et dépasse les 10 millions par dont plus de 500000 sont prescrites en France chaque année.

Les principales activités induites par le thermalisme sont le commerce, la création de casinos et surtout l'hôtellerie. En effet, les cures étant au départ destinées aux riches personnes, de grands hôtels en grande quantité ont été construits à proximité des lieux de cure.

En Auvergne, on retrouve de nombreuses stations thermales: -Châtel-Guyon -Chaudes-Aigues -La Bourboule -Mont-Dore -St Nectaire

-Vichy -Royat

Pour ce TPE, nous avons choisi de nous focaliser sur la station thermale de Royat. La Station Thermale de Royat possède plusieurs sources : -la source César est la première à être découverte en 1822, elle est captée à 6m de profondeur. Elle n'est prescrite qu'en cure de boisson. - la Grande Source en 1844. Cette dernière grâce à un débit élevé permet immédiatement d'envisager une exploitation à grande échelle. C’est la source la plus importante de Royat

Chamalières. Elle est utilisée sous forme de bains, ainsi que dans la piscine et au couloir de marche.

-la source saint Victor. En 1845 Buchetti et Lhuer, premiers concessionnaires des Eaux de Royat, chargent l'architecte départemental du Puy de Dôme Agis Ledru d'élever un établissement confortable et digne de ce nom. Les travaux se déroulent de 1852 à 1856. La façade totale atteint plus de 80 mètres. L'édifice se compose d'un corps de bâtiment flanqué de deux galeries se terminant par un pavillon. En moins d'un demi-siècle, la Station Thermale acquiert l'infrastructure nécessaire à son bon fonctionnement. Toute une architecture se développe afin d'accueillir comme il se doit l'aristocratie et la bourgeoisie du monde entier. En 1862, la visite de Napoléon III et l'Impératrice Eugénie donne une caution officielle au renouveau thermal de Royat/Chamalières. Pour l'occasion, la grande source est rebaptisée du nom de l'Impératrice. De nombreux aménagements, agrandissements et restructuration se succèdent jusqu'à nos jours. On peut notamment citer l'extension des Thermes par Louis Jarrier en 1913/1914. Il conçoit à ce moment deux ailes de styles italianisant. Quelques années plus tard les trois grandes verrières du pavillon central sont ornées d'un vitrail figuratif signé par les "Entreprise Damon, Paris" En 1938, La Régie des Eaux devient Municipale, et malgré les aléas de l'histoire la station de Royat/Chamalières reste fortement marquée par le thermalisme et n'a de cesse d'évoluer. Aujourd'hui pas moins de 9 000 curistes fréquentent chaque année la cité thermale pour des affections rhumatologiques et les maladies cardio-artérielles.

A proximité immédiate des vestiges gallo-romains et face à la buvette Eugénie, l’édifice se caractérise par une façade composée de trois baies et par un hall d’entrée remarquable par ses voûtes entièrement peintes et son sol classé Monument Historique. Agrandi à plusieurs reprises, l’établissement thermal se trouve à cheval sur les deux communes de Royat et de Chamalières. Aujourd’hui, plusieurs bâtiments communiquant entre eux composent l’ensemble des services de soins de l’établissement thermal dont un très long couloir de marche à contre-courant très apprécié des curistes souffrant d’artérite. Au fil des ans, de nombreux investissements ont été réalisés afin de doter l’établissement thermal des équipements de soins les plus modernes.

La station possède également un Institut de Recherches Cardio-Vasculaires qui contribue à amener la preuve scientifique de l’efficacité de la cure thermale de Royat-Chamalières et qui incite toujours davantage à la poursuite des efforts en matière de recherche médicale et thermale.

L'établissement thermal de Royat dispose de quatre sources minérales qui émergent sur moins de 200 m de part et d'autres de la Tiretaine. Ce sont les Sources Eugénie, Auraline, St Mart et César. -La source Eugénie : -La Source Auraline : c'est la source dont l'exploitation est la plus récente.

-La Source ST Mart : il s'agit d'un puits à 7 m de profondeur. Sa richesse en gaz carbonique libre est élevé (proche de 1.5 g/litre).Elle est surtout utilisée en bains de jambes pour les problèmes veineux. -La Source César Le gaz thermal est extrait des eaux Eugénie et Auraline Sa composition est de 99.5% de dioxyde de carbone et de 0.5% d'azote, d'oxygène, d'argon et de gaz rares. Sa température est de l'ordre de 28.5°C La boue thermale est constituée d'argile verte du Forez, extraite d'un gisement puis acheminée à Royat sous forme de poudre, elle est mélangée à de l'eau thermale Eugénie réchauffée. Ce mélange est alors malaxé durant environ 3 heures. La boue est alors mise en seau et placée dans les armoires de stockage des services de soins, maintenu en température autour de 46°C. Les propriétés thérapeutiques de la plupart des eaux minérales diminuent avec le temps, parfois très vite. Il est donc indispensable aux malades de se rendre sur place. C’est la raison d’être des stations et des cures thermales. Les stations françaises ont atteint depuis plusieurs siècles le stade de la spécialisation. Chacune concentre son activité sur tel ou tel type de maladie.

II/ Comparaison entre médecine générale et médecine thermale

Royat-Chamalières possède l'orientation « Maladies Cardio-Artérielles », spécialisée dans le traitement de l’artérite et du Syndrome de Raynaud, ainsi que de l’arthrose et la fibromyalgie pour la cure « Rhumatologie ».

La médecine thermale, au même titre d’ailleurs que l’homéopathie ou l’acupuncture par exemple, appartient aux médecines dites alternatives. Pascal Monet est médecin à la station thermale de Royat. Il est aussi le Président de la Société Médicale, c'est-à-dire le représentant élu par les médecins exerçant en médecine thermale à ROYAT. A ce titre, il les représente auprès de la Direction des Thermes ainsi qu’au Conseil d’exploitation de la Régie des Eaux Minérales.

D'après lui, la question est : quelle est la place de la médecine thermale ? La médecine thermale ne peut et ne doit traiter que les manifestations cliniques de pathologies chroniques pour lesquelles les thérapeutes traditionnelles sont soit pauvres, comme pour le traitement du syndrome de Raynaud, soit comportant des effets secondaires, comme une hypotension sévère avec certaines molécules, soit encore contre-indiquées chez certains malades, par exemple l’impossibilité

de prescrire des anti-inflammatoires chez un patient ayant des antécédents d’ulcère gastrique. En dehors de ce cadre, une cure thermale serait une escroquerie. 1) L'artérite : L'artérite désigne l’ensemble des lésions touchant les artères qui s'accompagnent d’un rétrécissement du calibre des artères. L’obstruction de la circulation sanguine est alors partielle ou totale, dans quel cas les conséquences peuvent être dramatiques. Cette maladie se manifeste préférentiellement après 50 ans chez un sujet tabagique. Environ 90 % des artérites sont provoquées par l’athérosclérose.

L'athérosclérose est la première maladie cardiovasculaire au monde. Elle touche les vaisseaux sanguins et conduit à la formation de dépôts anormaux appelés athéromes. L'athérosclérose peut toucher les artères de différents organes et notamment les artères coronaires.

Ces diverses pathologies réduisent l'espérance de vie de 10 ans en moyenne. L'artérite peut aussi s'appeler artériopathie des membres inférieurs. C'est en fait le nom que l'on donne lorsqu'une ou plusieurs artères sont plus ou moins bouchées Il existe 4 stades à l'artérite : Stade 1 : le malade n'a aucune gène, l'artérite est décelée lors d'un examen médical

Stade 2 : le malade ressent une douleur dans la jambe lors la marche (crampes) Stade 3 et 4 : le malade ressent des douleurs nocturnes en position allongée et des troubles trophiques (lésions de la peau) 1 à 2 % de la population totale est atteint d'artérite de stade 2, avec une prédominance masculine. Plus de 15% de la population totale après 75 ans. Les principaux facteurs de l’artérite sont le tabac, le cholestérol, le diabète, l’obésité, la sédentarité, l’âge, l’hypertension artérielle, les troubles du métabolisme lipidique, le stress, et les facteurs génétiques.

Cure thermale : la période idéale pour commencer une cure est lorsque la maladie en est au stade 1 ou 2. D'après l'établissement thermal de Royat, tout patient chez qui on découvre une artérite devrait faire la cure avant toute chose, du fait de la conformité de la cure de Royat avec les recommandations de la Haute Autorité de Santé. La cure permet de retarder l'apparition de la première gène à la marche. En général, une amélioration est observée vers le 10èmejour. Ces effets mesurés expliquent que les distances de marche augmentent en moyenne de 66 % immédiatement après la cure et se maintiennent entre 3 mois et 1 an. Mais pour obtenir ces résultats, il faut aussi une bonne hygiène de vie, un changement des habitudes alimentaires, une reprise des activités sportives, et l'arrêt du tabac. Le bain de gaz général est le soin appliqué aux curistes venus pour soigner une artérite. C'est une technique originale de Royat qui est applicable même chez les patients âgés et fragiles car elle est douce et non fatigante. Le curiste étant allongé, la moitié inférieure du corps baigne dans une atmosphère gazeuse saturée et sèche, contenue dans une enveloppe plastifiée étanche, fermée par un lien non compressif. Sa durée efficace est de 15 à 20 minutes. Ceci dit, la cure est recommandée également à toute personne ayant choisi de subir une angioplastie (utilise pour de petits ballonnets gonflables qui permettent de dilater l'artère à l'endroit du rétrécissement. Le plus souvent, le geste est complété par la mise en place d'un stent, ou ressort, qui reste incrustée à l'intérieur du vaisseau pour éviter la re-formation d'un rétrécissement). Car, si l'opération permet de soulager le patient à court terme,

elle ne lui permet pas de changer profondément ses habitudes. En cela, la cure, puisqu’elle permet aussi de supprimer les facteurs comme le tabac, est parfaitement complémentaire à la chirurgie.

Traitements traditionnels : -Vasodilatateurs -Anticoagulants (aspirine, plavix) -Artère bouchée = sténose -Opération : -pontage (déviation avec une autre veine, ou artificielle) -angioplastie -amputation

Autres traitements : -Huiles essentielles au romarin -Tisane anti-artérite

L'étude THERMARTHROSE L'étude Thermarthrose évalue le service médical rendu de la cure thermale dans le traitement de l’arthrose du genou. Date de réalisation : 2009

Le protocole 462 patients répartis en 2 groupes d’études : Le groupe cure : 232 patients, accueillis dans 3 stations thermales ont reçu, en complément de leur traitement habituel, des soins thermo-minéraux pendant 18 jours. Le groupe témoin : 230 patients ont suivi leur traitement habituel. Le score d’évaluation utilisé est validé et recommandé internationalement. Il s’agit de la réduction de la douleur et/ou l’amélioration des capacités fonctionnelles. Les patients ont été évalués à l’inclusion, puis à 3, 6 et 9 mois. Les 3 stations thermales : Aix les Bains, Balaruc et Dax

Les grandes conclusions 

L'étude THERMARTHROSE démontre que la cure thermale représente une amélioration du service médical rendu par rapport aux thérapeutiques non chirurgicales habituelles de la gonarthrose.



A 6 mois, on observe, de manière statistiquement significative une amélioration du score de la douleur de 11,4 chez les patients du groupe curiste et de 4,0 chez les patients du groupe témoin.



L’amélioration du score d’incapacité est également significatif : il est de 8,5 pour les patients du groupe curiste et de 3,0 pour les patients du groupe témoin.



A 3 mois, 6 mois et 9 mois, la cure augmente d’environ 50% le nombre de patients améliorés de manière pertinente en termes de douleur et de fonction.

2. Le syndrome de Raynaud

Qu'est-ce que le syndrome de Raynaud ? Le syndrome de Raynaud est un trouble de la circulation sanguine qui se manifeste souvent par un engourdissement ou des douleurs dans les extrémités (mains, orteils, nez, lèvres …). Il a été découvert par le médecin Maurice Raynaud (du 19 ème siècle), et porte donc son nom. Il décrit cette maladie dans une de ses thèses (1862) : « de l’asphyxie focale et de la gangrène syétrique des extrémités ». On peut distinguer le syndrome de la maladie de Raynaud : -Le syndrome : C’est un effet secondaire dû à la prise de certains médicaments ou d'autres maladies. Le syndrome est plus rare et plus grave que la maladie de Raynaud. La principale cause du syndrome est le froid, qui cause une sclérodermie : atteinte des vaisseaux sanguins, ils se rétrécissent. -La maladie de Raynaud : Elle n'a pas de causes définies (elle est une cause secondaire dans 10 à 20 % des cas). Elle est plus bénigne que le syndrome. Elle peut être dû à la température ou au stress par exemple. Il y a plusieurs phases de coloration des extrémités : *rose à blanc : c’est la syncopale *rose à bleu : c’est l’asphyxie *rose à rouge : c’est l’hyperhémique Dans les deux cas, les facteurs sont les mêmes, il y a une baisse de la pression et une augmentation de la viscosité sanguine (l’épaisseur du sang), une diminution du diamètre de l’artère, d’où les changements brutaux de couleurs des extrémités. Dans les deux cas le pouce est généralement épargné. Les symptômes sont également les mêmes : on observe rapidement une décoloration des doigts (violet, jaune, blanc …), ainsi que des douleurs aux extrémités, ou encore des fourmillements, de fortes pulsations, des engourdissements avec ou sans pertes de sensibilité. Quelles réactions du corps mènent à ce changement brutal de couleur des extrémités ? Il faut savoir que le corps humain d’un malade ou non cherche continuellement à réduire sa perte de chaleur en resserrant les petites artères situées sous la peau (artérioles) c’est la vasoconstriction. Chez un malade cette réaction est excessive, les nerfs contrôleurs du resserrement des artérioles sont hyper sensibles et provoques un spasme.

Existe-t-il une prévention ? Oui en effet, on peut se protéger pour éviter cette vasoconstriction excessive, il existe quelques moyens simples comme : - se protéger les doigts du froid, porter des gants - ne pas fumer car le tabac à des propriétés hypertensives tout comme le café En revanche, l’alcool a des effets bénéfiques à court terme, il a des propriétés vasodilatatrices, le sang circule mieux. La prévalence estimée à 6 à 10 % de la population générale, atteinte plus fréquente chez les femmes). Il est l’expression d’un arrêt brutal, transitoire, de la circulation artérielle digitale, exacerbé par le froid, l’humidité et parfois l’émotion, majoré par un tabagisme. Un test au froid automatisé (examen CT) a montré trois mois après les soins, une diminution significative du temps de réchauffement (7 minutes soit 25 %) et une augmentation du taux final de réchauffement (+ 22 %). L’évaluation clinique montre une meilleure adaptation au froid en période hivernale (tendance vers une diminution du nombre de crises). L’étude des conditions météorologiques locales de la région Clermont-Ferrand / Royat a permis de mettre en évidence un environnement climatique d’inconfort pour les mois de novembre à février inclus.

Cure thermale : qu’est ce qu’on fait pdt la cure ? résultats de la cure : diminution du nombre, de la durée et de l'intensité des crises, meilleure adaptation au froid en hiver. Médecine générale : vasodilatateur , prévoir de bonnes chaussettes et chaussures contre le froid et en cas d'échec : un médicament AMLOR qui est un inhibiteur calcique Autre : -masser les mains ( mélange huiles essentielles - huile végétales) ; gélules ( Origanum majorana ) -Allopathie: Le terme « allopathie » est un concept utilisé par les homéopathes et désignant un ensemble de pratiques thérapeutiques ne reposant pas sur le principe de l'homéopathie

-homéopathie : pour lutter contre une maladie, il faut absorber des substances qui provoquent les même symptômes, moyennant toutefois de très fortes dilutions pour ne pas mettre en péril la vie des malades. À l'inverse, l'allopathie consisterait à combattre des symptômes en absorbant des substances allant contre les symptômes.

Réserver la cure : Le médecin traitant prescrit une cure thermale et remplit « la demande de prise en charge » en indiquant le lieu d'orientation (centre + maladie) Il faut envoyer un formulaire de demande de prise en charge à la Caisse d'Assurance Maladie, qui peut permettre de bénéficier d'une participation aux frais de transport et d'hébergement (si besoin est) Il faut renvoyer le bulletin de réservation en indiquant le service, les dates, le nom du médecin thermal, et un chèque de 40 euros. Réserver un hébergement (si besoin est) Il faut prendre RDV avec le médecin thermal (obligatoire pour l'inscription aux thermes)

III/ Limites

1. les contre-indications

Les cures thermales sont réservées aux maladies chroniques et aux convalescents des maladies aiguës. Elles sont donc contre-indiquées au cours des maladies aiguës sauf l’eczéma. Elles le sont également dans les cancers, les tuberculoses, l’hypertension artérielle sévère, l’insuffisance cardiaque, rénale et hépatique, ainsi que dans la sénilité extrême. - cancers évolutifs, - maladies inflammatoires en poussée, - toute affection aiguë temporaire,

ou plus spécifiquement cardiovasculaires : - infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, angioplastie, tous ces événements datant de moins de 6 mois, - insuffisance cardiaque ou coronaire et hypertension artérielle non stabilisées.

Les incidents propres aux pratiques thermales de ROYAT sont mineurs et rares : - sensation de fatigue générale et/ou douleurs articulaires en cours de cure, liée à la mobilisation du patient pour sa cure, - démangeaisons, en particulier aux jambes, liées essentiellement aux bains d’eau et aux douches, - tachycardie (accélération du rythme cardiaque) et/ou syndrome vagal (petit malaise sans perte de connaissance), hématomes superficiels aux points d’insufflation du gaz, - sensation de constriction thoracique due à la sangle de contention du sac du bain de gaz et/ou inhalation minime de gaz lors de ce même bain.

L'établissement recommande de prendre une douche le matin avant les soins, ainsi qu’après les soins utilisant l’eau thermale, en séchant bien les zones de plis de la peau, les membres inférieurs ainsi que les espaces entre les orteils, sans frotter mais en tamponnant, surtout si le patient souffre d’une artérite des jambes et/ou d’une insuffisance veineuse.

Bien qu’aucune infection cutanée n’ait été rapportée aux pratiques thermales de Royat, une infection cutanée locale au point d’insufflation du gaz ne peut être totalement exclue. L'établissement ne prescrit pas de soins thermaux collectifs

aux patients porteurs de plaies aux jambes, même minimes ou en voie de cicatrisation.

2. la psychologie Face aux maladies chroniques, la prise en charge thermale est un gage de soulagement, d’amélioration de la qualité de vie et d’évolution des comportements physiques et hygiéno-diététiques. Du temps pédagogique et sanitaire qui est loin d’être perdu dans la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques. Par ailleurs, le thermalisme, médecine sociale et responsable est très actif dans la prise en charge et l’accompagnement des populations fragiles et des patients les plus susceptibles de basculer dans la dépendance. La thérapeutique proposée est plus douce que des stages de rééducation ou la prise de traitements médicamenteux lourds, et est donc bien adaptée à une population plus fragile.

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Auvergne-thermale.com thermes-de-royat.com

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