Landevennec (29). Abbaye Saint-GWénolé. Rapport de fouille

January 14, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Architecture
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CIRCONSCRIPTION ARCHEOLOGIOUE DF BRETAGNE DIRECTION DES ANTIQUITES HISTORIQUES Date d'envoi 15-12-1981

RAPPORT DE FOUILLE PROGRAMMEE

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-INTRODUCTION

La Direction des Antiquités Historiques de Bretagne a mené sa troisième campagne de fouilles du 7 Juillet au 8 Août 1980 sur le site de l'ancienne Abbaye de LANDEVENNEC. Cette année les travaux ont porté sur trois points différents qui ont ouvert des perspectives nouvelles dans le déroulement des recherches. A savoir î - relevé topographique de l'ensemble du site, - continuation de l'étude de l'église pré-romane, - continuation de l'étude des niveaux anciens dans le secteur des bâtiments conventuels. L'ensemble des travaux a pu se dérouler grâce à l'aimable concours de la congrégation bénédictine qui a logé l'équipe dans un bâtiment remis en état pour la circonstance. L'opération s'est déroulée en collaboration avec le laboratoire d'Archéologie de l'Institut Armoricain (Université de Rennes II). La fouille a été effectuée à partir d'un quadrillage Wheeler et le niveau de référence a été choisi, comme l'année précédente, sur la margelle du puits situé au milieu du cloître.

LE RELEVE TOPOGRAPHIQUE

L'ensemble des ruines de l'abbaye a été l'objet d'un relevé qui a permis de faire le point des substructions visibles actuellementet de noter un certain nombre d'étapes dans la construction de l'abbaye et particulièrement de l'église.

A - L'EGLISE Le plan d'ensemble détaillé de l'église a permis de relever deux étapes de réalisation de la nef. En effet on a remarqué qu'au niveau de la troisième pile, les murs des bas-côtés s'infléchissent vers le Nord. Ce décalage coincide avec deux contreforts dont les arrachements sont visibles dans les bas-côtés. Il correspond sans doute à l'aspect du projet de l'église romane dont on a allongé, en cours de travaux, la nef vers l'Ouest. Le fait que l'on retrouve les mêmes techniques de construction et des mortiers semblables accrédite l'hypothèse de cette construction rallongée de la nef. Le relevé détaillé des structures visibles entre le tombeau du roi Gradlon et le pignon Nord du bâtiment conventuel Est, a permis d'observer le long du bras Sud du transept, deux murs dont l'orientation diffère complètement de celles des édifices pré-romans et romans. Le côté Sud du tombeau du roi Gradlon présente aussi ce décalage et forme un angle droit avec ces murs. Il semble que l'on ait ici ion bâtiment plus ancien qui correspond peut-être à l'édifice antérieur à Matmonoc (818 A.DC) et qui pourrait être, sous toutes résolves, l'église du monastère celtique. D'après la tradition, celle-ci fut incluse dans une église plus vaste lors de la transformation du monastère après l'adoption de la règle bénédictine. Ceci reste pour le moment dans le domaine des conjectures et indique seulement l'orientation à donner aux fouilles futures qui devront nécessairement être menées dans ce secteur.

B - LE COUVENT Les relevés effectués ont permis de situer les différents états de constructions visibles dans les ruines actuelles. A savoir : (cf. Plan "Etats des Substructions"). /

- les structures romanes

*

- les remaniements du XII0 au XVI0 s. - les transformations de Dom Brient et de Frère Plouvier au XVII0 s.

LA FOUILLE DE L'EGLISE POURSUITE DE L'ETUDE DE L'EGLISE PRE-ROMANE

En 1979, les fouilles avaient permis de

découvrir la disposition <

du choeur et le départ de la nef. Les travaux de 1980 ont permis de définir le côté Nord, la limite Ouest et la silhouette du côté Sud. L'église pré-romane se présente donc comme un rectangle de 22,70 m. (Ouest-Est) sur 12,70 (Nord-Sud) en dimensions hors-tout. Elle comporte à l'Est un choeur carré à chevet plat de 7,20 m. de côté renforcé extérieurement par deux contreforts et ouvrant au Sud sur la nef par un passage, peut-être en plein cintre, mesurant vraisemblablement 4,00 m. à 4,50 m. de largeur. Ce choeur est flanqué au Nord d'une pièce latérale (chapelle ou sacristie ?) ouverte à l'Ouest sur la nef par une porte de 0,80 m. de largeur. Ce petit local mesure intérieurement 1,5 m. sur 2,00 m. La nef est particulièrement large par rapport à sa longueur : (14,60 m. sur 11,10 m.). Le carrelage repéré en 1978, couvre la moitié Est sise devant le choeur, et se prolonge légèrement au Sud où on le retrouve devant le caveau du roi Gradlon. Le reste de la nef a un sol de mortier rose dans sa moitié Nord, (comme dans le choeur). La partie Sud présente un mortier de chaux ordinaire^d'ailleurs rubéfié en plusieurs endroits (traces d'incendies). L'ensemble de l'édifice pré-roman est bâti sur une plateforme creusée à flanc de côteau dans le schiste naturel. Cela explique le fait que les murs Nord reposent sur une corniche taillée dans le substratum et surélevée de 0,10 m. à 0,20 m. par rapport au sol de la nef. Au Sud, le mur de la nef n'est pas continu comme au Nord. En effet un sondage pratiqué dans le bras du Transept face au caveau du roi Gradlon

nous montre l'interruption de ce mur Ouest-Est large de 0,55 m. qui se prolonge vers le Sud par une maçonnerie plus épaisse (0,90 m.). Celle-ci se poursuit vers le Sud jusque sous le mur du Transept tandis que l'on peut observer à 7,70 m. un départ de mur vers l'Est. Cette maçonnerie nous lais/

se pressentir l'existence d'un bâtiment conventuel qui est donc antérieur à la grande église romane. Le relevé détaillé effectué entre le tombeau du roi Gradlon et le bâtiment conventuel Est nous a révélé la présence de deux murs accolés d'époques différentes et d'un retour vers l'Est dont l'orientation est totalement différente. En effet, ils sont décalés d'environ I©,25 grades vers l'Est. Ces maçonneries ont été reprises comme fondations dans la paroi Sud du caveau à l'époque romane. Pour cette raison les côtés Nord et Sud ne sont pas parallèles. Les deux faces Ouest de ces murs présentent un enduit rose identique à celui que l'on trouvait ailleurs dans l'édifice pré-roman. Cette orientation différente et cet enduit, permettent de conclure que ces murs appartiennent à un édifice chronologiquement voisin de l'édifice pré-roman, peut-être même plus ancien»

LA FOUILLE DU CLOITRE POURSUITE DES SONDAGES S-20 S-21 (cf. Pl. 2, Plan de3 fouilles et Pl. III, ph. 1) /

<

- Suppression de la benne entre ces deux sondages fouillés en 1979. Cela permet d'explorer l'angle des murs F et B* et de mettre au jour l'autre côté de la porte murée, déjà relevee précédemment. Description : Cette partie rebouchée est recouverte du même enduit blanc que les autres murs du sondage. Les restes d'un sol de mortier, très érodé, sont encore visibles devant cette "porte". Celui-ci (à - 0,78 m/NR) correspond apparemment à la phase d'utilisation postérieure à la condamnation du passage. - Un autre sol charbonneux, assez épais, situé 30 cm plus bas, représente l'étape précédente. Il a déjà été relevé sur l'ensemble des deux sondages, au même niveau. L'épaisseur du charbon et l'étendue de ce sol, ainsi que les nombreux fragments de vitraux brisés qui y ont été retrouvés, indiquent très certainement une période de délabrement ou de destruction. - Ce sol charbonneux repose sur un remblai argileux très épais qui est interrompu selon une arête verticale très nette, perpendiculaire au mur F, immédiatement à l'Est de la porte murée. Cette arête correspond de toute évidence à un mur détruit avant l'installation du sol. Mais l'autre arête de ce mur n'a pu être mise en évidence, puisque toute cette partie Nord du sondage S-21 a été remblayée sur une grande épaisseur par des pierres entassées, mais aussi à cause de la présence d'une sorte de muret, très dépierré, sur lequel s'appuyait peut-être le mur fantôme en question. - Sous l'énorme remblai de pierres qui occupe la partie Nord du sondage S-21, un foyer important, contenant des charbons de bois, des ossements animaux et quelques tessons de poterie, s'étale en formant une poche de 30 cm d'épaisseur.

Ce foyer serait à mettre en relation avec le mur-fantôme au pied duquel il se situe. Il est compris entre -2,08 m. et -2, 36 m/N •R, soit 1 m. plus bas en moyenne que le sol charbonneux décrit ci-dessus. Datations : /

Celles-ciresterontpour l'instant très approximatives. Le sol de mortier et les murs sont postérieurs auxreconstructionsde Plouvier (1660), comme l'indiquent les plans de l'époque. Quant au sol charbonneux inférieur, dont on a dit qu'il portait les traces d*une période de délabrement et de destructions, il est certainement le témoignage du quasiabandon de l'abbaye dans la dernière partie du XVI0 Siècle. Le mur-fantôme et le foyer, beaucoup plus profonds, indatables dans l'état actuel des recherches, pourraient appartenir à un bâtiment antérieur.

- Ouverture du sondage R-20 pour chercher les prolongements du mur A de S-20 (Cf. Pl. 2, Plan des fouilles). (/

Description : - Cailloutis très tassé en surface, correspondant à la cour d'une ferme établie assez récemment dans les bâtiments du Musée actuel. - Mise au jour d'un mur couvert d'enduit blanc, qui forme un angle droit avec le mur A de S—20, et qui rejoint le mur de clôture actuel, en formant à l'intérieur de la pièce, un pilier à pan coupé. Celui-ci, associé à une sorte de drain sous linteau percé dans le mur de clôture, constitue un semblant de cheminée très basse, mais qui a certainement été utilisée comme telle. (Cf. Pl. 5. Sond. R 20 - Angle Sud-" cheminée"). L'autre "jambage" de la cheminée a été détruit, il ne reste plus que la trace de son arête, et une grande plaque de foyer en schiste, brisée, mais dont on peut reconstituer la taille (1,60 m. de large sur 1m.). (Cf. Pl. 2, Plan des fouilles). Le sol, (à -1,04 m/N.R) était seulement constitué de terre battue charbonneuse. Il recouvrait un autre sol du même type, devenu irrégulier et donc refait après nivellement. Quelques carreaux de terre cuite, de format 20 x 20 cm avaient été posés, sans mortier, mais sur soubassement cÊargile jaune, dans l'angle interne du mur. Il n'est pas impossible que le carrelage se soit étendu à l'ensemble de la pièce, par dessus des sols de terre battue un peu plus anciens. La correspondance de niveau entre le carrelage et la plaque de foyer ( -0,95 m/N.R), ne peut pas infirmer cette hypothèse. Les fouilles ont été provisoirement interrompues à ce niveau. Il •'agit là d'une chambre d'hôte datant de la réfection de l'abbaye au XVII0 Siècle et qui apparait sur les plans de Plouvier, avec sa cheminée.

- Dans l'angle Est du sondage, de l'autre côté du mur 2, les fouilles ont fait apparaître un sol de mortier blanc, 20 cm plus bas que le sol de terre battue de la pièce située à l'Ouest. Cette dénivellation correspond à la pente du terrain et n'indique pas une différence d'époque entre les deux niveaux, et l'on Bait queycloître du XVII0 Siècle était pluëjdas que les pièces d'habitation. - Le sol de mortier repose sur une poche charbonneuse très épaisse (30 cm environ) contenant des ossements animaux, des fragments d'ardoises, des tessons, des cendres et des charbons de bois. Cette poche évoque plutôt un dépotoir de foyer qu'une couche de destruction. - Elle est posée à -1,50 m/N.R. sur un "dallage" très grossier, sous lequel on retrouve une terre charbonneuse, contenant encore des ossements, des coquilles d'huitres et autres coquillages. ^Cf. Pl. 4, Parois du sondage R.20). Interprétation : L'espace réduit dans lequel s'est pratiqué la fouille, ne permet pas pour l'instant de fournir une explication précise quant à ces niveaux d'occupation. Il faut cependant remarquer qu'ils se situent sous la galerie du cloître et qu'il est assez étonnant de les retrouver là. Il faut peut-être encore faire référence à la période des guerres de religions (2® moitié du XVI0 S.) et aux conditions très précaires d'occupation de l'abbaye à cette époque. Celle-ci étant alors complètement désorganisée et abandonnée de presque tous les moines, ceux qui restaient ont pu se réfugier dans une petite partie des bâtiments, "réaménagés" à cet effet.

Ouvert afin de rechercher la suite éventuelle des structures découvertes en S-20 et S-21. (Cf. Pl. 2, Plan des Fouilles). Description : - Mise au jour d'un mur (l), orienté N.-S, tout-à-fait indépendant, à première vue, des structures précitées, mais parallèle au mur repéré en R-20. Un remblai constitué de gravats et de terre encadre le mur. Il repose du côté ¥. (à -1,14 m/N.R) sur un retrait d'aplomb très large (30-40 cm), ^fait de dalles de schiste, inclinées vers l'extérieur,) qui surmonte un sol bétonné (-1,26 m/N.R) (Cf. Pl. IV, ph. 1). - Une fouille partielle de ce sol amène la mise au jour d'un autre sol du même type, mais très érodé et affaissé vers l'Ouest, qui s'appuie sur le mur à -1,54 m/N.R. - Le remblai sous-jacent est formé d'argile et de gravats. La fouille est interrompue avant la fin de ce remblai. - A l'Est du mur, la disposition des couches d'occupation et l'aspect même de la maçonnerie sont tout-à-fait différents. (Cf. Pl. 6, Parois du Sondage R-21 et Pl. 7, Sondage R-21. face Est du mur). On y retrouve un retrait d'aplomb constitué de plaques de schiste, mais beaucoup plus profond, à -1,87 m/N.R. Ces pierres s'appuient sur un mur nivelé (3) (à -2,08 m/N.R), perpendiculaire au mur (l). Maie au delà du mur (3), elles sont franchement en surplomb, et le mur (1) se poursuit en dessous en reprenant son aplomb normal jusqu'à une nouvelle corniche très large, en grandes dalles de schiste, et très profonde (-2,90 m/N.R). (Cf. Pl. 7 et Pl. IV, ph. 2). La fouille est interrompue à -3,10 m. environ, sans atteindre la

base des fondations du mur (1). Entre les deux surplombs, le mur présente une conformation particulière : une arcade en gros meëllons de granité, surbaissée (Cf. Pl. 7). D'abord considérée comme

un linteau, cette arcade n'est peut-être /

en "fait qu'une maçonnerie de décharge dans un mur dont le soubassement est trop faible, ou trop mouvant (on rencontre la nappe phréatique, dans tous les sondages, aux environs de -3 m/N.R. Interprétation : - L'examen de la stratigraphie de la paroi S.-E. du sondage (Pl. 6), montre une large tranchée de fondation correspondant à l'ensemble de la maçonnerie décrite ci-dessus . Cette tranchée part des niveaux supérieurs, ce qui situe cette construction à l'époque de la restauration de l'Abbaye, au XVII0 Siècle. Un sol de gravillons, encore partiellement en place (à -1,57 m/N.R) recouvre cette tranchée. Il représente probablement le sol de la cour du cloître du XVII0 Siècle. - Par contre, cette tranchée de fondation coupe un ensemble de niveaux nettement antérieurs, constitués d'un drain, posé sur un sol charbonneux, puis sur des couches sous-jacentes d'argile plus ou moins mêlée de charbon. Ces niveaux apparaissent nettement contemporains du mur (3), sauf le drain qui serait d'une époque légèrement antérieure aux travaux de Plouvier (comme on le verra en R-22). Ils sont indatables avec précision dans l'état actuel des recherches, mais appartiennent vraisemblablemeçit à un cloître antérieur (celui du XII°-XIII° S.), d'autant plus que l'orientation et la situation du mur (3) ne correspondent en rien aux plans du dernier cloître. Si l'on se reporte à la structure de la face Est du mur (1) (Cf. Pl.7), on remarque, au dessus du mur (3), une construction en pierres de "taille, assemblées à joints très fins. Ces pierres étaient en-dessous du niveau du

sol du XVTI0 S., comme en témoignent la couche de gravillons déjà signalée, et la maçonnerie de fondations très grossière qui fait suite aux pierres de taille, au-dessus du surplomb. L'ensemble constitué pair le retour du mur, la corniche supérieure et les pierres de taille provient /

manifestement d'un édifice antérieur, partiellement ruiné, et réutilisé dans la mesure du possible, lors des reconstructions du XVII0 Siècle. Les pierres en surplomb de la première corniche, au-dessus de 1'arcade ne seraient que la reconstitution illogique d'une structure faisant suite au retrait d'aplomb du mur ancien encore en place.

(Cf. Pl. 2, Plan des fouilles et Pl. III ph. 2)

Description ;

/ i

- Sous l'épaisse couche de gravats et de pierres d'éboulis qui recouvre habituellement les sondages, mise au jour d'un mur (1'), dans le prolongement du mur ( 1 ), dégagé en K-21. Il est coupé en son milieu par une tranchée de terre noire qui traverse le sondage en diagonale (Est-Ouest). Cette tranchée est moderne; elle a servi à dégager un ancien caniveau, situé dans cet axe, afin d'y installer des buses pour une meilleure utilisation (Cf. Pl. V, ph. 1). On ne tiendra donc pas compte de ce remblai ni de la cassure du mur (11). - Galerie du cloître : Du côté Ouest de ce mur, on retrouve le même retrait d'aplomb, plaqué de schiste, qu'en R-21, et au même niveau (entre -1,14 m. et -1,20 m/N.R). Le sol bétonné de la galerie du cloître est très érodé mais encore en place, à -1,27 m/N.R. (comme en R-21). Le remblai sous jacent est posé sur une succession de couches d'occupation constituées de terre argileuse, de poches charbonneuses, et d'un sol de mortier, très mince, situés entre -1,75 m. et -2,10 m/N.R. Ces niveaux sont postérieurs au caniveau qu'ils recouvrent (Cf. Pl. 8, Parois Nord-Ouest du Sondage R-22). Ils ont été coupés dans l'angle S-W du sondage où la stratigraphie présente un remblai argileux assez uniforme. (Cf. Pl. 8, Paroi Sud-Ouest). L'ensemble repose sur un hérisson de gros cailloux, au niveau de la nappe phréatique à -2,77 m/N.R. Ceux-ci avaient peut-être un rôle de drainage, et sont en partie englobés dans une couche de vase. La fouille est interrompue à ce niveau, avant d'atteindre tout-à-fait le sol vierge, à

cause de la montée de l'eau. - Cour du cloître s A l'est du mur, le remblai de gravats repose sur un pavement constitué de pierres plantées sur champ servant certainement à l'écoulement des eaux de pluie (Cf. Pl. V, ph. 2). Ce pavement n'est pas symétrique de part et d'autre de la tranchée : au Nord, on le trouve à -1,50 m/N .R au pied du mur; il est incliné vers l'extérieur et se poursuit par un sol gravillonné à - 1,60 m/N .R. (niveau déjà relevé en R-21 comme étant celui de la cour du cloître). Au Sud de la tranchée, le pavement est constitué de 2 chaussées très étroites, l'une au pied du mur à -1,70 m/N .R, servant à l'écoulement des eaux, l'autre fornant le rebord de ce petit caniveau, (10 cm au-dessus ), et se prolongeant par le même sol gravillonné. La dissymétrie de cet écoulement peut s'expliquer par la présence d'un regard ouvrant sur le grand caniveau central qui devait recueillir le trop-plein des eaux de pluie. Le démontage du pavement Nord, inclus dans une couche de gravillons, fait apparaître un autre écoulement formé de plaques de schiste, à -1 ,68m/ N.R (donc relativement symétrique du pavement Sud, mais certainement antérieur). La fouille de l'angle N.E. du sondage, sous le sol de graviers,a amené la découverte d'une nouvelle série de niveaux dont successivement : une couche d'abandon surmontant un niveau d'ardoises de toiture, à -1,83 n/ N.R, sur un remblai d'argile mêlée de gravats. Celui-ci est posé sur une lentille de mortier blanc par-dessus une couche de gravillons,résidu de sol à -2,23 m/N.R. Les dalles formant la bordure du caniveau sont engagées dans le remblai argileux qui supporte ce sol. Il pourrait donc être contemporain de l'égoût principal. (Cf. Pl. 8, Paroi Nord-Est du sondage S-22). - Le Caniveau : vers lement l'Est Ildétruite coupe (Cf. lePl. par sondage, la 2, Plan pelleteuse, comme des fouilles). on l*a lorsdit, du La creusement d'Est couverture en Ouest de la enet a tranchée, s'écoule été partielmais

elle subsiste à l'Ouest, où elle est constituée de grandes plaques de schiste placées les unes à côtés des autres, à -2,16 m/N.R. Les parois sont rectilignes, mais perméables, grâce à un assemblage assez lâche. (Cf. Pl. V, ph. 1). La couverture devait affleurer au-dessus du sol, /

comme il arrive couramment pour ce genre de caniveau, et le sol de mortier signalé plus haut à -2,23 m/N.R doit en être contemporain, comme l'indique la coïncidence des niveaux. Le mur franchit ce caniveau grâce à des linteaux de bonne taille, formant un pont, et les deux constructions semblent contemporaines, à moins que le mur ne soit postérieur. - Le mur î Comme en R-21, ce mur (î1) présente une maçonnerie complexe, résultat des divers remaniements et réutilisations (Cf. Pl. 9, Sondage S-22. Face Ouest du Mur, et Pl. V, ph. 3). On voit apparaitre, là aussi, des pierres de taille assemblées à joints fins et qui bordaient manifestement une porte, rebouchée par la suite. La base de ce pied-droit repose sur un retrait d'aplomb, correspondant approximativement comme niveau, au sol bétonné déjà signalé, et donc au sol contemporain de l'égoût. Il apparaît nettement là aussi, qu'un mur ancien, partiellement ruiné, a été remonté, sans doute au XVII0 S., puisque les fondations, en maçonnerie grossière, sont situées au-dessus des pierres de taille, juste sous le niveau du sol du dernier cloître. Les parties du mur remaniées apparaissent moins épaisses que le mur d'origine (Cf. Pl. V ph. 3). Un autre passage de caniveau apparaît à la base du mur : il s'agit peut-être d'un écoulement adjacent, à moins qu'il ne soit antérieur. Il est impossible de trancher pour l'instant. Interprétation : La partie ancienne du mur, la caniveau et le reste de sol bétonné forment probablement un ensemble, qui pourrait être rapporté, en toute

hypothèse, au cloître roman. Le caniveau est daté du XI°-XII° S., selon la tradition. Le mur peut en être contemporain, sans certitude absolue, mais la coïncidence entre son retrait d'aplomb et le niveau des sols bétonnés, ainsi que la profondeur étonnante de ce niveau parrapportaux /

sols du XVII0 S/ (0,70 m. de dénivellation) tendraient à confirmër cette hypothèse, même si des fouilles plus poussées sont nécessaires à une datation précise des différents éléments. Quant aux niveaux d'occupations et d'abandon, groupés dans certaines parties du sondage, ils pourraient correspondre à l'existence du cloître roman et à son abandon progressif. Les remblais qui coupent ces niveaux (comme sur la paroi S-V.) correspondent sans doute simplement à certains travaux de reconstruction du cloître.

Ouvert dans la cour du dernier cloître afin de retrouver d'éventuelles substructions des bâtiments antérieurs, sans être gêné par le réseau /

des murs du XVII0 S. (Cf. Pl. 2, Plan des fouilles) Description : (Cf. Pl. 10, Parois du sondage R-22). Sous un remblai épais de gravats provenant de la destruction de la dernière abbaye, et sous une couche de terre noire corresi ondant à l'abandon de celle-ci, on atteint le sol gravillonné.de la cour du cloître, très érodé et résiduel. Il repose sur une nouvelle couche de gravats, qui recouvre un sol de mortier blanc, fragmentaire (à -2,08 m/N.R). Celui-ci est coupé par un drain constitué de pierres posées en "hérisson" et laissant au centre un petit canal d'évacuation. Ce drain avait été déjà signalé dans l'angle Est de R-21, et peut se rapporter à un sol postérieur à celui qu'il coupe ici. (Cf. Pl. 10, Paroi S.E.) L'angle Nord du sondage est occupé par une sorte de massif de pierres, encore partiellement recouvert d'un pavement comparable à celui qui servait d'écoulement d'eau au pied du mur (1'), en S-22, mais plus profond (-2,15 m. au lieu de -1,60 m/N.R). Cet ensemble est inexplicable dans l'état actuel des fouilles. Une série de sols, constitués de pavements grossiers, de mortier de chaux résiduel, de terre cuite ou d'argile plus ou moins charbonneuse, occupe la plus grande partie du sondage à partir de -2,30 m/N.R. Ces niveaux d'occupation sont coupés selon une ligne Est-Ouest qui est d'abord interprétée comme la tranchée de fondation du massif de pierres signalé plus haut, mais qui se révèle correspondre à un mur "volé" dont on retrouve 1'alignement à -2,83 m/N.R, au niveau de la nappe phréatique (Cf. Pl. 2, Plan des fouilles, et Pl. VI, ph. 1 et 2). Ce mur (4),

placé sous les massifs de pierres et pavement de l'angle Est, constitue avec eux un ensemble complexe dont la fouille ne pourra être menée à bien que par la suppression de la benne entre R-22 et S-22. L'arête partielle d'un autre mur (3) est mise au jour dans l'angle /

Sud. Elle fait suite à celui qui avait été découvert en R-21

(Perpendi-

culaire au mur (l))et interprété comme appartenant sans doute au cloître roman. Deux nouveaux drains sont mis au jour respectivement à -2,43 m. et -2,67 m/N.R, (Cf. Pl. VI, ph. 1 et 2). Ils sont nettement en rapport avec la superposition de sols dégagés à partir de -2,30 m/N.R. Ces sols se poursuivent au-delà de -2,82 m/N.R, niveau où la fouille est interrompue. Interprétation : Les niveaux d'occupation du dernier cloître étant ici réduits au minimum (sol gravillonnage la cour), la plupart des éléments mis au jour semblent nettement se rapporter aux bâtiments du cloître roman. Les deux murs repérés (3 et 4), parallèles, sont d'orientation similaire à celle des autres murs mis au jour, mais leur situation par rapport à ceux-ci et leur emplacement sous la cour du cloître fait pencher indubitablement en faveur de leur rattachement à l'édifice du XII0 XIII0 Siècle. La succession de niveaux d'occupation qui s'y rapporte est tout-àfait similaire, par la constitution et l'hypsométrie, aux autres séries déjà signalées ponctuellement en divers sondages. On les retrouve ici sur une plus grande étendue et mieux conservées, sous le remblai épais de 70 cm qui les sépare de la cour du cloître du XVII0 Siècle.

Angle N-E. de la cour du cloître. D'anciennes fouilles, restées assez superficielles, avaient surtout eu pour but de dégager le mur exté4

rieur de la galerie. (Murs 5 et 6). Le sondage S-25 était destiné à retrouver les relations stratigraphiques entre ce mur et l'intérieur de la cour. (Cf. Pl. 2, Plan des fouilles.) Description : - On y retrouve le même pavement de petites pierres posées dans du gravillon qu'en S-22, au pied du mur 5, (il est détruit le long du mur 6). Ce système d'écoulement des eaux de pluie faisait tout le pourtour de la cour du cloître. Il est au même niveau et disposé en pente de la même manière, que dans l'angle Nord de S-22, et recouvre aussi, de la même façon, un autre pavement en dalles de schiste, plus ancien, 20 cm plus bas. (Cf. Pl. VII, ph. 1). - La stratigraphie est celle que l'on a déjà trouvé dans la cour ï une couche de gravats (destruction de l'abbaye), sur une couche de terre noire (abandon), sur un reste de sol gravillonné (cour du cloître) faisant suite au pavanent. - Le remblai de ce sol est constitué de gravats et fragments d'ardoises et recouvre un second caniveau, construit de la même manière que celui mis au jour en S-22, à un niveau sensiblement égal (+ 0,08 m/ler caniveau), mais de pente opposée (Est - W. au lieu de ¥.- Est). Cette pente, contraire au pendage naturel du terrain, est assez étonnante et ne peut s'expliquer que par l'existence d'un réseau complexe dont l'égoût de S-22 serait peut-être le canal principal. Le caniveau mis au jour prend son origine dans l'angle des murs 5 et 6 par un "regard" constitué de 4 dalles verticales, couvertes par une autre dalle (Cf. Pl. VII, ph.2 et 3). Une pierre de granité taillée en

rigole fait communiquer le pavement situé au pied des murs 5 et 6 avec le "regard" (Cf. Pl. VII, ph. 3). Mais ceci n'implique nullement que le caniveau soit contemporain du dernier état de l'abbaye. On a pu réutiliser un ancien égoût dont 1'existence était connue. /

- Un niveau d'ardoises correspond à un sol, à côté du caniveau, et probablement en rapport avec celui-ci. Il recouvre dans l'angle Sud du sondage une poche de cailloux posés pêle-mêle sur une grande épaisseur. Ces pierres constituent un drain qui se termine en formant une sorte de puisard contre la paroi du caniveau (Cf. Pl. 11, Paroi Sud-Ouest du sondage S-25). Le fond du drain est fait d'une semelle de mortier disposée en "berceau", d'orientation Nord-Sud, engagée sous la berme Sud-Est, et située à -2,82 m. et -2,87 m/N.R. - Sous le drain, on retrouve les niveaux habituels d'argile plus ou moins charbonneuse et une poche très charbonneuse, épaisse et de grande extension. L'angle Est du sondage est seulement occupé par du remblai sous lequel s'engagent les couches charbonneuses, qui reposent sur de l'argile grise, semblable à de la vase. La fouille est arrêtée à ce niveau, sans avoir atteint le sol vierge. (Cf. Pl. 11, Parois du sondage S-25). Interprétation : On retrouve ici, dans l'ensemble, les mêmes éléments que dans les sondages précédents, et les mêmes étapes de datation. Le sol d'ardoises, signalé plus haut et mis en rapport avec le caniveau, est au même niveau que le sol bétonné mis au jour à côté du 1 e r égoût en S-22 (Cf„ p. 15). Ce sol porte des traces d'incendie et il est situé directement sous la couche de gravats de l'ancienne abbaye. Il doit se rapporter à la fin du 1 e r état des constructions, avant la période d'abandon (XVI0 Siècle).

Mais il se pose un problème quant à la datation des deux principaux éléments, le drain et le caniveau. Sont-ils contemporains, ou bien le drain est-il postérieur au caniveau ? Ail point de vue de la fabrication, ils sembleraient contemporains, /

puisque les pierres du puisard se mêlent aux parois non maçonnées du caniveau sans que l'on puisse différencier les 2 constructions. Mais cela peut correspondre à une réfection du caniveau en liaison avec l'installation du drain. Le sol qui recouvre celui-ci a pu n'être installé que tardivement, tout en restant au niveau de l'égoût. Cette dernière hypothèse est conforme à la stratigraphie où l'on voit le drain couper toutes les couches préexistantes. Enfin le caniveau peut être plus récent que celui découvert en S-22. Quoi qu'il en soit, cet ensemble appartient au cloître antérieur au XVII0 S., bien que probablement tardif pour certains de ses éléments. Le caniveau n'est pas datable dans l'état actuel des recherches, mais l'identité absolue du système de construction avec celui de S-22 ferait pencher en faveur d'une relative ancienneté.

La seule conclusion qui s'impose, c'est que l'on en est encore au début des fouilles, et que les résultats des sondages déjà effectués t

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permettent surtout d'entrevoir la direction à donner aux recherches futures. S'il est maintenant possible de bien différencier les bâtiments du dernier cloître, avec la cour et la galerie, le plan des édifices claustraux antérieurs au XVII0 S. est seulement ébauché. Ces édifices sont apparemment contemporains de l'église romane, mais ils ont été, comme elle, remaniés jusqu'au XVI0 S., et il reste encore, en grande partie, à individualiser les apports successifs de chaque période. L'église pré-romane est relativement bien identifiée, et les résultats d'une datation archéomagnétique de son carrelage en briques, bien qu'imprécise, confirment sa datation du X° S., puisque l'on peut éliminer le XI0 - XII0 comme étant la période de construction de la grande église actuelle, qui a coupé ce pavage, (cf. en annexe, le compte-rendu de cette datation, effectuée par MM. LANGOUET et GOULPEAU). Mais on a seulement pressenti l'existence des bâtiments qui pouvaient se rattacher à cette église pré-romane, et des fouilles systématiques seront nécessaires dans ce secteur. L'ampleur du gisement, et le fait que, selon la tradition, l'église et les bâtiments annexes ne sont pas toujours restés au même emplacement, entraînent l'obligation d'entreprendre des fouilles à long terme et des sondages en divers points du site, donc d'envisager des recherches à grande échelle, qui pourront esuies permettre de réunir la somme de renseignements que peut fournir ce site exceptionnel.

Université de Rennes

Département de Physique Cristalline et Chimie Structurale

Campus

FRANCE

35031

de Ronnes

Beaulieu cedex



Avenue

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Général

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Datation d'un pavage en briques retrouvé lors des fouilles de 1'Abbaye de LANDEVENNEC

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En 1978 , à la suite de fouilles effectuées dans l'ancienne église de l'Abbaye de LANDEVENNEC , sept échantillons de briques d'un pavage associé à un choeur nous avaient été confiés . Etudiés par S.ROY dans le cadre d'une thèse de 3ème cycle , ils n'avaient pas permis de déboucher sur une datation fiable. Dans la thèse de 3ème cycle de S.ROY (1979) , elle avait noté que trois briques présentaient une inclinaison proche de 60° , ce qui semblait un début d'agglomérat . Cependant il était absolument nécessaire de disposer d'un échantillonnage plus abondant . Celui-ci nous a été confié en 1980 p a r ^ a Direction des Antiquités Historiques de Bretagne , par 1'intermédiaire de M.J.P.BARDEL . 1'échantillonnage a ainsi été porté à 27 ce qui constitue une base minimum. Ce nombre, relativement restreint (mais il est difficile de défaire tout le pavage pour le dater) , ne permettait pas d'effectuer la recherche d'agglomérats dans le plan Inclinaison-Déviation comme il est fait habituellement . On s'est limité à la recherche de l'inclinaison moyenne du moment de la cuisson . La moyenne des inclinaisons se situe à 60,6 ° d'après les calculs , soit en gros vers 60°-6I° . Dans le graphique I-D , on peut remarquer qu'aux environs de la valeur 60° une certaine concentration des points existe. En tenant compte de la différence , faible , de latitude entre LANDEVENNEC et PARIS où les variations de l'inclinaison sont regroupées à la suite des travaux de E.THELLIER , on peut trouver trois solutions chronologiques , en excluant la période gallo-romaine et la fin du Moyen Age : 910-950 ap J.C 1150 - 1210 ap J.C et une troisième solution intermédiaire aux limites mal définies , environ IŒOO - I100 ap J.C . Cette dernière solution résulte d'une observation de la courbe de variation séculaire de I qui est connue jusqu'en 950 et après I150 ap J.C . Pour lever l'apparente incertitude de datation , il faut avoir recours à des données archéologiques complémentaires ou à d'autres techniques de datation (le radiocarbone principalement) . Il est fort probable que les seules données archéologiques permettront à l'archéologue de retenir la bonne solution chronologique. Rennes,le 27 Février 1981 L.G0ULPEAU et L.LANG0UET

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