Las Meninas ( les demoiselles d`honneur)

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Histoire, Histoire de l'Europe, Renaissance (1330-1550)
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Las Meninas ( les demoiselles d’honneur) -1656 – Diego Velasquez Les personnages des Ménines La jeune infante Marguerite-Thérèse Les demoiselles d’honneur Un chaperon Un garde du corps Une naine Un enfant italien Un chien Vélazquez: le peintre Le roi La reine José Nieto, chambellan de la reine

Personnages (Nom + un détail)

Place dans la composition Position adoptée ( observation)

Synonymes de regarder admirer dévisager fixer observer guigner „reluquer“ toiser épier couver des yeux dévorer des yeux poser les yeux sur

lumière entrer, pénétrer éclairer, illuminer clarté fenêtre, ouverture ombre pénombre obscurité silhouette clair –obscur contraste

Intention/ activité (interprétation)

Synonymes d’écouter entendre percevoir boire les paroles positions se trouver se tenir se pencher poser occuper une partie du tableau debout, couché, agenouillé, penché, appuyé, tourné vers, posé sur

Parodie avec Picasso : les Ménines Peindre d'après l'œuvre d'un autre permet de disposer de formes sans se préoccuper de leur référence paralysante à la réalité ou à un thème auquel on se soumettrait pour le représenter ou l'illustrer. Le tableau « emprunté » est alors un matériau de travail. Le tableau de Vélasquez, « Les Ménines », préoccupait Picasso depuis longtemps. C'est un tableau-piège, et cela devait exciter prodigieusement Picasso. Du 17 août au 30 décembre 1957, il en exécute cinquante-huit variantes. Dans cette parodie du tableau de Vélasquez, tous les éléments s'y trouvent dans une atmosphère monochrome bleu gris acier qui désarticule et restructure la pièce où la lumière entre à flots. Le peintre, à gauche, est devenu une sorte de totem chevelu, barbichu et moustachu ; au fond il y a la silhouette du courtisan en cape qui s'en va par une porte ouverte ; à l'extrême droite, au premier plan, une sorte d'ectoplasme cerné d'une arabesque et son chien (le teckel Lump). De gauche à droite, Picasso a de plus en plus simplifié les figures. L'essentiel de l'œuvre du Prado est respecté, et seuls les rapports plastiques sont modifiés par le format, en largeur chez Picasso alors que chez Vélasquez il est en hauteur. Picasso a travaillé le langage pictural, non sur la réalité, un événement quotidien ou un mythe de son époque mais en démontant le mécanisme du tableau de Vélasquez. Il a isolé un personnage ou un groupe, l'a restructuré, a joué avec les formes, a introduit des relations. Comme s'il avait ouvert une montre et étalé les rouages sur la table.

« Supposons que l'on veuille copier les Ménines purement et simplement, il arriverait un moment, si c'était moi qui entreprenais ce travail, où je me dirais : qu'est-ce que cela donnerait si je mettais ce personnage, là, un peu plus à droite ou un peu plus à gauche ? Et j'essaierais de le faire à ma manière sans plus me préoccuper de Vélasquez. Cette tentative m'amènerait certainement à modifier la lumière ou à la disposer autrement, du fait que j'aurais changé un personnage de place. » « Vélasquez est visible alors qu'en réalité il ne devrait pas l'être ; il tourne le dos à l'infante qu'au premier rang on prend pour le modèle. Il fait face à une grande toile sur laquelle il paraît travailler ; mais comme seul le dos du tableau nous est visible, nous ne pouvons voir ce qu'il peint. En réalité, il est en train de peindre le roi et la reine dont nous voyons le reflet dans le miroir au fond de la pièce. » « Qu'est-ce au fond qu'un peintre ? C'est un collectionneur qui veut se constituer une collection en faisant lui-même les tableaux qu'il aime chez les autres. C'est comme ça que je commence. Et puis, ça devient autre chose. » Pablo Picasso http://culture-et-debats.over-blog.com/article-19961221.html

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