Laurent de

January 12, 2018 | Author: Anonymous | Category: Histoire, Histoire de l'Europe, Renaissance (1330-1550)
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Histoire Chapitre n°……… La Renaissance

I) Un mécène de la Renaissance : Laurent de Médicis (1449-1492) Problématique :  Comment Laurent de Médicis et sa famille ont-ils participé au développement des arts ?

Laurent de Médicis (1449-1492)

A/ Qui est Laurent de Médicis ?

Document 1 : La dynastie des Médicis

B/ Les grandes transformations de Florence

Document 2 : Laurent, le mécène Du nom d’un riche romain du Ier siècle avant J.-C. Personne qui aide financièrement les artistes et les écrivains Laurent de Médicis songea à rendre sa cité plus grande et plus belle. Comme elle renfermait beaucoup d’espaces dépourvus d’habitations, il fit tracer sur ces terrains de nouvelles rues pour y construire des bâtiments, ce qui la rendit plus belle et plus grande. Grâce à lui, la ville, chaque fois qu’elle n’était pas en guerre, était perpétuellement en fête, assistant à des tournois, des cortèges où l’on représentait les événements et les plus hauts faits de l’Antiquité. […] Il chérissait et s’attachait tous ceux qui excellaient dans les arts; il protégeait les gens de lettres. Pic de la Mirandole, philosophe et savant partout respecté, attiré par la générosité de Laurent de Médicis, en fit venir

beaucoup à Florence. Laurent faisait surtout ses délices de la musique, de l’architecture, de la poésie. Il existe de lui

plusieurs poèmes qu’il a non seulement composés, mais encore enrichis de commentaires. Afin que la jeunesse de Florence put se livrer à l’étude des belles-lettres, il fonda l’université de Pise où il appela

les hommes les plus instruits qui fussent alors en Italie. Nicolas Machiavel, Histoires florentines, vers 1520.

Document 3 : Vue de Florence à l’époque des Médicis Gravure de Francesco Rosseli, vers 1472.

Cosme de Médicis a financé l’achèvement du baptistère (1), de la cathédrale santa Maria del Fiore (2) et du couvent San Marco (3). A sa suite, Laurent de Médicis a contribuer à embellir Florence en favorisant la vie artistique et

intellectuelle. Sa famille habite le palais Pitti (4), possède une galerie sur le Ponte Vecchio (5) qui lui offre une vue superbe sur l’Arno, le fleuve de Florence. Les Médicis sont enterrés dans la basilique San Lorenzo (6).

Document 3: Florence, ville des Médicis Copie d’une carte de la fin du XVe siècle, Musée de Florence

C/ Laurent de Médicis, un humaniste qui soutient les artistes

Document 5 : Laurent et Michel-Ange Michel-Ange entreprit de sculpter dans un morceau de marbre la tête d’un vieux faune antique qui riait (créature de bois, mi-animale mi-humaine, de la mythologie romaine). Comme il avait creusé la bouche et montré la langue et les dents du faune, Laurent lui dit en plaisantant : « Tu devrais savoir que les vieillards n’ont jamais toutes leurs dents et qu’il leur en manque toujours quelques-unes ». Dès le départ de Laurent, Michel-Ange brisa une dent et fit un trou dans le gencive pour indiquer

qu’elle était tombée. Lorsqu’il vit ce qui était arrivé au faune, Laurent éclata de rire et raconta cette histoire à ses amis. Il promit de traiter Michel-Ange comme un de ses fils. D’après Giorgio Vasari, Vie de Michel-Ange, 1550-1568.

Document 6 : L’Adoration des mages par Sandro Botticelli, 1475

II) La Renaissance : Le renouveau de l’art Problématiques :  Quels sont les foyers de la Renaissance ?  Quelles sont les innovations qu’Hans Holbein le Jeune découvre dans l’œuvre de Léonard de Vinci et qui sont caractéristiques de la Renaissance ?

Document 1 : Les Ambassadeurs du peintre allemand Hans Holbein le Jeune (1497-1543) Huile sur bois, 207 x 210 cm, 1533, National Gallery, Londres.

Document 2 : La vie et l’œuvre de Hans Holbein le Jeune 1497 : naissance de Hans Holbein, fils du peintre Hans Holbein l’Ancien à Augsbourg, en Allemagne. 1515 : déménagement de sa famille à Bâle. 1516 : réalisation du Portrait des Epoux Meyer (bourgmestre de la ville de Bâle). 1517 : voyage à Lucerne où il réalise de petits travaux de décoration pour la ville. 1518 : probable voyage en Italie (Milan, Venise). 1519 : retour à Bâle. 1523 : rencontre avec l’humaniste Erasme. 1524 : voyage en France où il découvre l’œuvre de Léonard de Vinci (Val de Loire). 1526 : voyage à Londres. 1528 : retour à Bâle où il achète une maison avec l’argent gagné à Londres. 1532 : les guerres de religion le poussent à retourner à Londres. 1533 : réalisation du tableau Les Ambassadeurs. 1535 : peintre royal à la cour d’Henri VIII. 1538 : voyages en Europe pendant deux ans. 1543 : meurt de la peste à Londres.

Document 2 : La vie et l’œuvre de Hans Holbein le Jeune 1497 : naissance de Hans Holbein, fils du peintre Hans Holbein l’Ancien à Augsbourg, en Allemagne. 1515 : déménagement de sa famille à Bâle. 1516 : réalisation du Portrait des Epoux Meyer (bourgmestre de la ville de Bâle). 1517 : voyage à Lucerne où il réalise de petits travaux de décoration pour la ville. 1518 : probable voyage en Italie (Milan, Venise). 1519 : retour à Bâle. 1523 : rencontre avec l’humaniste Erasme. 1524 : voyage en France où il découvre l’œuvre de Léonard de Vinci (Val de Loire). 1526 : voyage à Londres. 1528 : retour à Bâle où il achète une maison avec l’argent gagné à Londres. 1532 : les guerres de religion le poussent à retourner à Londres. 1533 : réalisation du tableau Les Ambassadeurs. 1535 : peintre royal à la cour d’Henri VIII. 1538 : voyages en Europe pendant deux ans. 1543 : meurt de la peste à Londres.

Document 3 : Les grands foyers de la Renaissance

Document 3 : Les foyers de la Renaissance (XVe-XVIe) (à bien connaître)

Doc. 3 : Les foyers de la Renaissance (XVe-XVIe) (à bien connaître)

Rappelle quel peintre Hans Holbein découvre en France.

Hans Holbein le Jeune

?

Rappelle quel peintre Hans Holbein découvre en France.

Léonard de Vinci

Hans Holbein le Jeune

Je retiens Au XVe siècle, l’Italie est le lieu d’un important renouveau artistique. C’est la Florence des Médicis qui est le centre le plus brillant de la Renaissance italienne. Puis au XVIe siècle, ce sont Rome et Venise. Les banquiers, les grands négociants et les familles princières, comme les Médicis, se font mécènes en finançant les artistes qui ne sont plus désormais considérés comme des artisans mais comme des créateurs et des intellectuels.

D’autres foyers font rayonner la Renaissance dans toute l’Europe. Aux Pays-Bas, les peintres flamands développent la peinture à l’huile qui permet de mieux restituer les coloris et les matières et donc la réalité En France, les rois comme François 1er commandent aux architectes des châteaux. Au XVIe siècle, l’école de Fontainebleau synthétise l’apport italien et le goût français.

B/ Les caractéristiques de la Renaissance

Document 4: La première nouveauté de la Renaissance

[Le tableau de la Dame à l’hermine] est le « premier portrait moderne » de l’histoire. […] La dame, Cecilia Gallerani est représentée alors qu’elle se détourne en un brusque mouvement, comme distraite par la venue de quelqu’un […] et même le petit animal nous est montré en alarme comme effrayé par un événement tout proche. D’après Pietro Marani, Léonard de Vinci, une carrière de peinture, Actes Sud – Motta, 2003

Document 4 : La première nouveauté de la Renaissance

[Le tableau de la Dame à l’hermine] est le « premier portrait moderne » de l’histoire. […] La dame, Cecilia Gallerani est représentée alors qu’elle se détourne en un brusque mouvement, comme distraite par la venue de quelqu’un […] et même le petit animal nous est montré en alarme comme effrayé par un événement tout proche. D’après Pietro Marani, Léonard de Vinci, une carrière de peinture, Actes Sud – Motta, 2003

Document 5 : La dame à l’hermine, Léonard de Vinci, 1489-1490

Document 5 : La dame à l’hermine, Léonard de Vinci, 1489-1490

Document 6 : La seconde nouveauté de la Renaissance

Léonard distingue trois sortes de perspectives complémentaires : dans la première, […] plus un objet s’éloigne de l’œil, plus il diminue en taille. Léonard codifie mathématiquement cette pratique. […] La seconde perspective, dite linéaire, consiste à définir « comment les objets doivent être achevés avec d’autant moins de minutie qu’ils sont éloignés ». [Et enfin, dans la troisième perspective], les couleurs tendent à s’uniformiser à mesure que les objets s’éloignent. D’après Jérémie Koering, Léonard de Vinci, Editions Hazan, Musée du Louvre, 2003

Doc. 6 : La seconde nouveauté de la Renaissance

Léonard distingue trois sortes de perspectives complémentaires : dans la première, […] plus un objet s’éloigne de l’œil, plus il diminue en taille. Léonard codifie mathématiquement cette pratique. […] La seconde perspective, dite linéaire, consiste à définir « comment les objets doivent être achevés avec d’autant moins de minutie qu’ils sont éloignés ». [Et enfin, dans la troisième perspective], les couleurs tendent à s’uniformiser à mesure que les objets s’éloignent. D’après Jérémie Koering, Léonard de Vinci, Editions Hazan, Musée du Louvre, 2003

Document 8 : Portrait de Ginevra Benci, Léonard de Vinci, 1474-1476

Le Mariage de la Vierge, Raphaël, 1504

Document 7 : La troisième nouveauté de la Renaissance

Contrairement à ces prédécesseurs, Léonard est porté par une véritable ambition scientifique. Il complète sa connaissance superficielle de l’homme par l’analyse de la structure interne des corps. […] Lorsqu’il analyse le bras, il dessine d’abord l’os, puis il ajoute les muscles, les veines, les nerfs jusqu’à la peau.

D’après Jérémie Koering, Léonard de Vinci, Editions Hazan, Musée du Louvre, 2003

Document 7 : La troisième nouveauté de la Renaissance

Contrairement à ces prédécesseurs, Léonard est porté par une véritable ambition scientifique. Il complète sa connaissance superficielle de l’homme par l’analyse de la structure interne des corps. […] Lorsqu’il analyse le bras, il dessine d’abord l’os, puis il ajoute les muscles, les veines, les nerfs jusqu’à la peau.

D’après Jérémie Koering, Léonard de Vinci, Editions Hazan, Musée du Louvre, 2003

Document 12 : La Vierge Marie, sa mère sainte Anne et l’Enfant Jésus, Léonard de Vinci, vers 1508

Dans quels domaines l’Antiquité inspire-t-elle les artistes de la Renaissance ?

Villa Rotonda, Palladio

Persée, Cellini

Dans quels domaines l’Antiquité inspire-t-elle les artistes de la Renaissance ?

Les trois grâces, Boticelli

Document 1 : Les Ambassadeurs du peintre allemand Hans Holbein le Jeune (1497-1543) Huile sur bois, 207 x 210 cm, 1533, National Gallery, Londres.

Je retiens Les artistes italiens de la Renaissance retrouvent les formes et les thèmes de l’Antiquité. En effet, ils empruntent à l’Antiquité des éléments architecturaux (coupoles, colonnades, frontons) et des thèmes mythologiques mais ils les adaptent pour en faire des créations originales.

Animés par leurs idées humanistes, les artistes explorent de nouveaux thèmes. Si les sujets religieux subsistent, l’art du portrait et du nu (corps humain), banni de l’art médiéval, se développent dans la peinture et la sculpture. Paysages et jardins sont aussi

à l’honneur.

Les techniques se transforment également. Les connaissances scientifiques permettent aux peintres de maîtriser la perspective et les proportions, tandis que

Léonard de Vinci invente le clair-obscur.

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