Le Corbusier a associé la brique et le béton pour l`édification

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Architecture
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Description

1887-1965

Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme Le Corbusier est un architecte, urbaniste, décorateur, peintre et homme de lettres de nationalité suisse, naturalisé français en 1930. C'est l'un des principaux représentants du mouvement moderne avec, entre autres, Ludwig Mies van der Rohe, Walter Gropius, Alvar Aalto, Theo van Doesburg. Le Corbusier a également œuvré dans l'urbanisme et le design. Il est connu pour être l'inventeur de l'Unité d'habitation, sujet sur lequel il a commencé à travailler dans les années 1920, comme une réflexion théorique sur le logement collectif. "L’unité d’habitation de grandeur conforme" (nom donné par Le Corbusier lui-même) sera seulement construite au moment de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale en cinq exemplaires tous différents, à Marseille, Briey-en-Forêt, Rezé près de Nantes, Firminy et Berlin. Elle prendra valeur de solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Sa pensée envisage dans un même bâtiment tous les équipements collectifs nécessaires à la vie — garderie, laverie, piscine, école, commerces, bibliothèque, lieux de rencontre. Cependant, les architectes qui s'inspireront de lui pour les cités modernes, vont oublier cette partie de la convivialité, dégradant son généreux projet et ouvrant la voie au pire des urbanismes : « la cité de banlieue ».

I-

LES THEORIES DE LECORBUSIER

« Là où naît l'ordre, naît le bien-être. » Les choix de Le Corbusier en architecture sont ceux qui définissent le purisme : simplicité des formes, organisation, rigueur, ligne simple et dépouillées, il s'inspire de l'esthétique fonctionnelle des machines, propose le recours à des formes de plans verticaux, adopte le principe de forme géométrique simple. Cette vision est mêlée d'utopie, le bonheur étant l'une des clés de ses réflexions sur l'urbanisme. Son « langage » architectural s'applique aussi bien au logement économique qu'à la villa de luxe. Dès 1926, Le Corbusier définit "UNE architecture moderne " (et non pas "l'architecture moderne") en cinq points : Ce sont les Cinq points de l'architecture moderne : 1. 2. 3. 4. 5.

les pilotis le toit terrasse le plan libre la fenêtre-bandeau la façade libre

En 1933, au Congrès international d'architecture moderne (CIAM) d'Athènes, il affirme : « Les matériaux de l'urbanisme sont le soleil, l'espace, les arbres, l'acier et le ciment armé, dans cet ordre et dans cette hiérarchie. » NB : Les façades libres et le plan libre Influencé par son stage effectué en 1909 chez Auguste Perret -célèbre précurseur de l'architecture poteau-poutre en béton armé (ossaturisme)- Le Corbusier est connu pour la technique constructive poteau/dalle dont l'archétype est la villa Savoye et dont l'élaboration théorique est passée par la « maison Dom-Ino ». Les planchers sont supportés par de fins poteaux disposés sur une trame. Ainsi les façades sont libérées de la fonction structurelle. Elles ne sont plus chargées de porter le bâtiment, comme dans la construction en maçonnerie, dite aussi période "pré-moderne". L'organisation intérieure poursuit l'idée : les divisions de l'espace ne sont pas soumises aux impératifs de structure du bâtiment. Les ouvertures ainsi que les parties pleines sont implantées librement et organisent la façade.

Le Corbusier et le Modulor Présenté en avril 1947 par le Corbusier, Le Modulor est un système de mesure basé sur les proportions du corps humain mis au point à partir de 1943. Il prendra de l'ampleur après sa présentation. Dans Le Modulor on a les rapports suivants: 226/140=1,61=phi; 183/113=1,62=phi; 140/186=1,62=phi; 113/70=1,61=phi; 70/43=1,62=phi; 43/27=1,6=phi

Les dimensions du Modulor lui permettent de déterminer tout espace destiné à l'homme. Il met très rapidement en pratique ce manifeste pour la conception de l'Unité d'Habitation de Marseille (1946-1952), également appelée "la cité radieuse". Le modulor a pour point de départ une "grille des proportions" élaborée entre 1943-1944. Elle est déterminée par la hauteur moyenne d'un individu (1,83) et le représente debout, "le bras levé". Toutes les proportions architecturales des bâtiments qu'il conçoit sont aussi définies en fonction de cette cote humaine. Ce nouveau système est, selon lui, susceptible de mettre fin au désordre régnant dans la production industrielle mondiale. Pour Le Corbusier, cette théorie doit être mise en pratique dans tout ce que l'homme construit pour y insuffler la même harmonie que celle qui règle la nature

Exemple : On constate que la balustrade, le rebord en ciment, les fenêtres du premier et deuxième étage sont placés selon le rapport phi.De plus, la façade s'inscrit à peu prés dans un rectangle d'or. AG/GE=phi; AE/AC=phi; CE/DE=phi; BD/BC=phi; BC/BF=phi

Le Corbusier, architecte organique ? Au-delà de l'aspect purement fonctionnel et de la volonté d'en faire des archétypes reproductibles, Le Corbusier réalise toujours des bâtiments faisant preuve d'une sensibilité allant au-delà de la qualité technique. Principalement religieuses, ces réalisations plus que des « machines à habiter », offre une plastique dont la forme, toujours basée sur un jeu mathématique (le modulor) témoigne d'une approche sensible de l'architecture, faisant appel aux émotions. La Chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp, 1950, détruite par les bombardements de 1944). C'était son premier projet d'un bâtiment de culte.

-Au sommet d'une colline, elle est entièrement réalisée en béton. -Formes curvilignes dont la pureté est renforcée par le contraste entre le béton brut de la coque du toit et les murs blanchis à la chaux qui la soutiennent. -A l'intérieur, impression d’espace grâce à la légèreté de l'enveloppe de béton et la douceur de la lumière. Dimensions réduites mais les volumes semblent spacieux tout en favorisant le recueillement. -Le sol épouse la déclivité de la colline, vous amenant doucement vers l'autel en pierre blanche de Bourgogne.

-Construite avec des pierres de récupération remplissant l'ossature en béton. Les murs sont recouverts de béton projeté enduit de chaux blanche. La coque de béton formant la couverture a été construite à l'aide d'un coffrage en bois. Seule l'ossature de béton porte ce toit qui ne touche pas le remplissage de pierre ; ainsi, un vide de quelques centimètres permet à la lumière de passer entre le toit et le mur. L'architecture toute en rondeur de la chapelle est surprenante pour ceux qui voyaient en Le Corbusier, un architecte ne jurant que par l'angle droit. Tous les murs sont courbes. Les clochers le sont également. Ces formes sont issues de la Nature. Le Corbusier s'est inspiré du dessin d'une carapace de crabe pour concevoir le toit. De plus, l'édifice se veut en harmonie avec le paysage vallonné des Vosges. La possibilité d'organiser de grandes messes en plein air participe de cette communion avec la nature. Les courbes sont également présentes à l'intérieur : le sol est incurvé, tout comme le couvrement. La chapelle est pleine de contradictions architecturales, à la fois carrée et ronde, élancée et trapue, basse et haute. Vaste et ouverte sur l'extérieur, elle devient, le seuil franchi, un tout petit lieu de recueillement. Avec le blanc éclatant de ses murs, elle semble illustrer le grand principe de son architecte, pour lequel « l'émotion architecturale, c'est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière. » Le travail de la lumière est plus sensible encore dans la chapelle. Son intrusion contredit l'épaisseur des murs et la massivité du couvrement. Le mur sud est percé d'une série de pyramides tronquées qui apportent avec une grande subtilité la lumière colorée par les vitraux. Le mur Est est aussi parsemé de jours carrés et d'une niche vitrée renfermant une statue de la Vierge. Par ailleurs, l’espace entre les murs et la voute de béton permet à la lumière de passer ce qui allège visuellement la masse du couvrement. Enfin, les chapelles bénéficient d'une lumière zénithale indirecte. Étant peintre, il a dessiné le décor de la porte d'entrée et les vitraux. De plus, le site comprend un clocher conçu notamment par Jean Prouvé, une maison d'habitation et un bâtiment collectif à la toiture engazonnée.

II-

REALISATIONS

1900-1916 Formation, premières réalisations et voyages Son professeur de dessin, Charles L'Eplattenier, le dirige vers l'architecture en 1904 et le pousse à réaliser sa première villa à l'âge de dix-sept ans. Dès 1909, il apprend la technique du béton armé en travaillant en tant que dessinateur chez l'architecte Auguste Perret à Paris. En 1910, on le voit employé chez Peter Behrens où il rencontre Ludwig Mies Van Der Rohe et Walter Gropius.

La Maison Blanche Il entame un voyage en Orient en mai 1911 : Prague, Vienne, Budapest, Istanbul, Athènes et tout particulièrement son séjour au Mont-Athos qui inspirera sa philosophie d'architecte, puis Pise, et nombre de villes chargées d'histoire et d'œuvres d'art en Italie. De retour à La Chaux-de-Fonds, il y construit pour ses parents la villa Jeanneret-Perret (1912), dite Maison Blanche, et la villa Schwob, dite aussi villa Turque. La Maison blanche est un témoin de l'évolution de Le Corbusier; son caractère néo- classique rompt avec l'Art nouveau régional et se réfère notamment aux expériences faites à Paris auprès d'Auguste Perret et à Berlin auprès de Peter Behrens: "La construction de la maison ne comporte que les murs extérieurs et quatre piles intérieures 50 x 60 cms. Tout le reste n'est formé que de cloisons légères pouvant être déplacées sans entraîner de frais importants [...] les proportions de toutes les pièces ont été étudiées de très près et [...] certaines des pièces obéissent même, par leur proportion, à certaines lois de l'architecture complètement perdues aujourd'hui et qui ont été employées autrefois dans les grandes époques d'art de l'antiquité (rapport numérique, largeur, profondeur, hauteur)."

La villa turque Encore tout imprégné de ses visites des mosquées d'Istanbul, Le Corbusier se voit commander une villa par Anatole Schwob, riche industriel de la ville. Le chantier démarre le 11 août 1916. L'élaboration de la maison est révolutionnaire. Son coeur est composé de 16 piliers soutenant deux dalles quadrangulaires et supprime donc les murs porteurs. La structure est flanquée de deux ailes semi-circulaires, à l'est et à l'ouest. La façade nord est presque aveugle alors qu'une immense baie vitrée ouvre sur le sud. Le toit plat sert de terrasse. La pureté des lignes qui marient la rigueur de la droite et la douceur de la courbe, est saisissante. Le Corbusier a associé la brique et le béton pour l'édification de la villa. Ces deux matériaux, la brique ocre surtout, accentuent le caractère oriental de l'édifice . On croit pénétrer dans une église ou une mosquée. L'immense pièce centrale baigne dans la lumière, venue du sud. L'harmonie des lignes, courbes et droites, rivalise avec celle du doux jeu d'ombres et de reflets des murs, couleur crème. Le jour pénètre également par l'est et l'ouest. L'escalier intérieur mène aux chambres et offre une vue plongeante sur le salon. L'ameublement, aux lignes dépouillées, se fond parfaitement dans l'ensemble. En 1987, la manufacture d'horlogerie Ebel, devient propriétaire de la Villa Schwob. Le bâtiment n'est plus habité . La maison Ebel entame des travaux de restauration qui dureront une année. Elle confie la rénovation extérieure au

Bureau

d'architecture R. et P.

Studer, à La Chaux-

de-Fonds et fait appel,

pour l'ameublement,

à l'architecte d'intérieur

Andrée Putman, de

Paris qui dessine les

meubles dans le

scrupuleux respect de la

vision de l'artiste.

1917-1929 L'aventure du Purisme, puis des "villas blanches" Dès 1917, il ouvre un atelier d'architecture à Paris. Avec Amédée Ozenfant, il jette les bases en 1918 du purisme, courant artistique contemporain du cubisme mais ne le partageant pas du tout .Il définit le sens du nouveau mouvement: « Les œuvres sont rendues lisibles par des formes simples et dépouillées, organisées en constructions ordonnées, génératrices d'harmonie. » En 1922 il s'associe avec son cousin architecte designer Pierre Jeanneret. La décennie 1920-30 le voit réaliser un ensemble remarquable de projets de villas manifestes, construites ou non, où l'on voit se formaliser les éléments du langage architectural corbuséen. On peut citer :

L’atelier Ozenfant

La Villa Stein Connue aussi sous le nom de "villa les terrasses", livrée vers 1929 à Garches. Cette maison, remaniée à plusieurs reprises, fut dénaturée par une division en appartements. A la villa Stein, Le Corbusier utilise les cinq points de l’architecture moderne, à l’exception des pilotis, pour créer un nouvel ordre architectural. Les façades blanches de cette villa l’inscrivent dans la série des villas blanches, dont la villa Savoye (1931) à Poissy est l’exemple le plus connu.

Pour créer cette villa, Le Corbusier s’inspire également du modèle classique de la villa Malcontenta construite au XVIe siècle par l'architecte italien Andrea Palladio, à Foscari près de Venise, considérée comme l’œuvre la plus harmonieuse du Palladio.

La Villa Savoye, 1929, Poissy application littérale des "cinq points d'une architecture moderne", la plus remarquable de cette période, et qui aura une influence considérable dans l'histoire de l'architecture, maison manifeste de la modernité. Achevée en 1931, la villa a conservé son caractère d'avant-garde. Pour reprendre les expressions provocatrices de l'architecte, c'est à la fois une « machine à habiter » et une « machine à émouvoir ». Ce chef-d'œuvre de fonctionnalisme réserve en effet des surprises : sur les murs, on peut admirer des jeux de blanc, de couleurs denses et d'éclairages zénithaux; à l'extérieur, une véritable « promenade architecturale » ménage des vues sur le paysage. Les cinq points d'une architecture nouvelle découlent de l'emploi du béton armé : pilotis, toit-jardin, plan libre, fenêtres en longueur, façade libre - tous mis en œuvre pour la villa.

Laissé à l'abandon, l'édifice est restauré par les services de l'État de 1963 à 1997 et classé monument historique dès 1964, du vivant de son auteur, un fait rarissime.

1929-1944 Logements collectifs, bâtiments publics et urbanisme À partir de la crise économique de 1929, Le Corbusier va concentrer sa réflexion théorique sur l'organisation de la concentration urbaine. Aménagement du front de mer d'Alger en 1930, étude d'urbanisation de Rio de Janeiro… Tous ces projets seront fortement critiqués. En même temps il mène les réalisations, de la cité-refuge de l'Armée du Salut de 1929 Paris, le Pavillon Suisse de la Cité internationale universitaire de Paris (1930-1932) ou encore, en collaboration avec l'architecte brésilien Oscar Niemeyer le ministère de l'Éducation nationale à Rio de Janeiro (1936-1943). Il fut membre du Faisceau de Georges Valois, en 1926. 1945-1965 L'après-guerre Pour répondre à la commande de la construction d’une Unité d’habitation, passée en 1945, Le Corbusier va développer l’idée d’un modèle innovant et avant-gardiste : La cité-jardin verticale. Selon le Corbusier, « l’Unité d’Habitation crée un phénomène social productif dans lequel l’individuel et le collectif s’équilibrent dans une juste répartition des fonctions de la vie quotidienne ». L’idée de base de ce nouveau modèle est simple. Il s’agit, sur des terrains artificiels supportés par des pilotis, de construire des ensembles de logements individuels insérés dans d’une structure collective, destinée à apporter par ses équipements, l’organisation nécessaire à l’épanouissement de la vie sociale. Son objectif est de faire porter l’innovation sur quatre points précis : - d’abord la dimension urbaine, dans la mesure où ce projet représente une tentative radicale de renouvellement de la structure traditionnelle de l’îlot, aux niveaux spatial et fonctionnel - ensuite les techniques de construction, qu’il envisage d’orienter vers des procédés d’industrialisation, contrôlés par l’utilisation d’un nouveau dimensionnement donné par le Modulor - également l’emploi de nouveaux matériaux, dont la mise en œuvre devrait favoriser les techniques d’assemblage et de montage à sec. - Enfin sur la conception du logement, d’un point de vue technique par le contrôle du son, de la lumière, de la ventilation et d’un point de vue spatial par la mise en place de dispositifs susceptibles de produire de nouveaux usages dans l’espace de l’habitat. Il va appliquer ses principes urbains et architecturaux à l'échelle d'une ville quand les autorités indiennes, dans les années 1950, lui confient le projet de la ville de Chandigarh, nouvelle capitale du Penjab. Il dessine les bâtiments du complexe administratif pour cette ville indienne (palais de Justice, palais du Capitole, Secrétariat et palais de l'Assemblée). Il y fait une synthèse entre les théories novatrices de ses débuts et l’utilisation de nouvelles formes.

La citée radieuse, Marseille,1945 à 1952 Immeuble d'habitation sous la forme d'un parallélépipède sur pilotis (en forme de piètements évasés à l'aspect rugueux), qui constitue une innovation importante dans la conception architecturale des résidences d'habitations. Il a tenté d'appliquer ses principes d'architecture pour une nouvelle forme de cité en créant un village vertical, composé de 360 appartements en duplex distribués par des rues intérieures. L’Unité d’habitation c'est aussi 137m de long, 24 m de large et 56m de hauteur édifié sur 18 niveaux et couronné par un toit terrasse aménagé. Édifiée entre 1945 et 1952, située sur le boulevard Michelet de Marseille, près du Stade Vélodrome, cet immeuble est l'une des cinq unités d'habitation construites par Le Corbusier au cours de sa carrière. Essentiellement composée de logements (comptant 1600 habitants), elle comprend également à mi-hauteur de ses dix sept niveaux, des bureaux et divers services commerciaux (épicerie, boulangerie, café, hôtel / restaurant, librairie, etc.). Le toit-terrasse de l'unité, libre d'accès au public, est occupé par des équipements publics : une école maternelle, un gymnase, une piste d'athlétisme, une petite piscine et un auditorium en plein air.

III- mobilier Dès 1925, au moment de la réalisation du Pavillon de l'Esprit Nouveau, Le Corbusier se préoccupa du problème du mobilier en tant qu'équipement du logis. Il esquissa alors plusieurs dessins de meubles et en 1929, au Salon d'Automne, en collaboration avec Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand, présenta plusieurs modèles dont le fauteuil à dossier basculant, le fauteuil grand confort petit modèle, le fauteuil grand confort grand modèle, la chaise longue, la table et les casiers standards. Ces meubles sont aujourd'hui fabriqués et diffusés, en accord avec la Fondation Le Corbusier, par la Société Cassina. Fauteuil à dossier basculant

Chaise longue

Fauteuil grand confort

Table

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