Les propositions

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Écriture, Grammaire
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Description

RN 1, 3 et 4 : français Les fonctions : Cf fiche CM1 français Qu’elle est la fonction d’un mot dans la phrase ?

I.

Lorsque la nature est un nom alors la fonction est ...

Complément de la phrase : si le groupe nominal est déplaçable. Ex : il pleut à Paris. On peut dire : A Paris, il pleut. Complément du nom : le groupe nominal est toujours collé au nom. De plus, le groupe nominal ne peut pas se déplacer dans la phrase. Ex : la cage aux lapins est vide. « Aux lapins » est un complément du nom « la cage ». On ne peut pas dire : vide, la cage aux lapins. Complément du verbe : le groupe nominal ne peut pas être séparé du verbe. De plus, le groupe nominal ne peut pas se déplacer dans la phrase. Ex : je vais préparer du lapin. « Du lapin » est un complément du verbe « préparer ». On ne peut pas dire : du lapin, je vais préparer donc ce n’est pas un complément de phrase. Ex : je vais à Paris. On ne peut pas dire « à Paris, je vais » donc ce n’est pas un complément de la phrase. De plus, « à Paris » est à coté d’un verbe donc on peut dire qu’il est complément du verbe. Complément d’agent : uniquement lorsque le verbe est à la forme passive. De plus, le groupe nominal ne peut pas se déplacer dans la phrase. Lorsqu’on met la phrase à la forme active, le nom est sujet du verbe. Ex : la chambre a été repeinte par Paul. « Par Paul » est un complément d’agent. A la forme active : Paul a repeint la chambre. « Paul » est bien un nom qui est sujet du verbe « peindre ».

II.

Lorsque la nature est un adjectif alors la fonction est ...

Épithète lié : l’adjectif est collé au nom. Il caractérise le nom. Ex : le ciel bleu. « Bleu » est un épithète lié. Épithète non lié/ détaché : l’adjectif est séparé du nom par une virgule. Ex : le ciel, bleu. « Bleu » est un épithète non lié car il séparait du nom par une virgule. Attribut du sujet : le groupe nominal, l’adjectif ou le nom commun est après le verbe être ou un verbe d’état (être, sembler, paraitre, devenir, demeurer, rester (= être encore)...) est un attribut du sujet. Ex : le papier de la chambre est bleu (adj). « Bleu » est un attribut du sujet. Il est séparé du nom « le papier » par le verbe être. Ex : il s’emble heureux (adj). « Heureux » est un attribut du sujet. Il est séparé du pronom personnel « il » par un verbe d’état « s’embler ». Ex : il est docteur (nom). « Docteur » est un attribut du sujet. Il est séparé du pronom personnel « il » par le verbe « être ». Ex : Il a été élu président. On peut dire : « il est président » donc c’est un attribut du sujet. 1

RN 1, 3 et 4 : français Attribut du COD : Ex : on l’a choisit délégué de la classe. « Délégué de la classe » est attribut du complément du verbe (le « l’ ») car « l’ » est un complément du verbe « choisir ». De plus, « délégué de la classe » est un attribut du « l’ ». Ex : la lumière blafarde te rend bleu. Bleu est relié à « te ». La lumière blafarde fait que tu es bleu. Attribut du complément du verbe « rendre ».

Les natures : La nature d’un mot caractérise la phrase/ le mot. Les natures = catégories grammaticales. Il en existe 9 : adjectif, verbe, nom, adverbe, préposition, pronom, déterminant, interjection et conjonction.

I.

Déterminant

Le déterminant permet de déterminer un nom. Déterminant + verbe => n’existe pas ! Il y a toujours un nom commun après ! Ex : dix ans. « Dix » est un déterminant du nom « an ». Ce dernier ne peut pas être seul dans la phrase sinon ceci ne veut rien dire. EXCEPTION : Il peut y avoir : tous les jours. Tous = déterminant indéfini. Les = articles définis. Jours = nom. « Tous les » est l’un des rares déterminants à fonctionner avec une association de déterminants. Les différentes sortes de déterminants : - Article : Défini (le, la, les, au). Ex : j’aime le garçon. « Le » est un article défini. Indéfini (un, une, des, du). Ex : j’aime un garçon. « Un » est un article indéfini. - Déterminant démonstratif : ce, ces. Ex : j’aime ces garçons. - Déterminant possessif : mon, ma, mes, ta, sa, ton, son, ses, tes. Ex : j’aime tes enfants. - Déterminant numéral : trois, cinq, dix, huit. Ex : j’ai trois enfants. - Déterminant indéfini : aucun, plusieurs, certains, certain, chaque, quelque + nom. Ex : j’aime plusieurs garçons. Ils sont plusieurs à venir. Déterminant = ... + un groupe nominal

II.

Les pronoms

Les pronoms jouent le même rôle qu’un nom et ils ont les mêmes fonctions mais ca ne remplace pas le nom ! Les pronoms : - Pronoms personnels : Pronoms personnels sujets : je, tu, il, nous, vous, ils. Pronoms personnels disjoints : moi, toi, lui, nous, vous, eux, soi.

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RN 1, 3 et 4 : français

-

Pronoms personnels complément direct/ du verbe : me, te, se, nous, vous, leur (il me donne, il te donne). LEUR  jamais de « S » lorsque c’est un pronom ! Pronoms personnels réfléchis : Je me regarde, tu te regardes... Direct : je me regarde. Indirect : il s’est mordu. Pronoms personnels relatifs : Qui, que, quoi, dont, où. Ex : mon fils qui est docteur. Pronoms personnels indéfinis : quelqu’un, un certain, plusieurs. Pronoms démonstratif : celui-ci, celle-ci, ca, cela, celui la, ceci. Pronoms possessif : le mien, le tien, le sien, le notre. Pronom = ... + verbe

Exemples de pronom personnel réfléchis : Ex : je me regarde. « Me » est un pronom réfléchis direct car je peux dire : je regarde moi ! « Moi » est la même personne que le sujet. Ex : il s’est mordu. « S’ » est un pronom réfléchis direct. On peut dit : il a mordu la sienne ! « S’ » est la même personne que le sujet. Ex : il s’est mordu la langue. « S’ » est un pronom réfléchis indirect car on peut dire : il a mordu sa langue à lui. (J’ai repeint la chambre en bleu. « Bleu » peut être considéré comme un nom ou comme un adjectif. Ex : c’est un nom car ... il faudra détailler notre argumentation au près du jury. On peut dire : j’ai repeint en bleu la chambre.)

III.

Prépositions

Les prépositions : après, à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous, sur. Une préposition est un mot invariable, qui sert à engager/ entrainer un autre groupe nominal. Elle est souvent suivie d’un groupe nominal. De plus, les prépositions ne peuvent pas être déplacées dans une phrase sinon la phrase n’a plus aucun sens. Ex : contre les femmes. « Contre » est une préposition car il est suivi d’un groupe nominal. Ex : envers et contre tout. « Contre » est suivie d’un pronom qui fait office de groupe nominal. Ex : être tout contre. « Contre » n’est pas lié à un groupe nominal donc c’est un adverbe. Lorsque la préposition est composée de plusieurs mots, on parle alors de locution prépositionnelle. Ex : en face de. Préposition + groupe nominal Ne bouge pas dans la phrase

IV.

Adverbes

Les adverbes ne sont jamais suivis d’un groupe nominal. C’est un mot invariable qui modifie le sens de la phrase ou s’attache à une partie de la phrase (verbe, adjectif, déterminant, nom ou à la phrase complète). Souvent les adverbes se finissent par « ement » mais il y a aussi « ne pas, ne jamais... ». Ex : être tout contre. « Contre » n’est pas lié à un groupe nominal donc c’est un adverbe. 3

RN 1, 3 et 4 : français Ex : il court vite. « Vite » est un adverbe car il modifie le sens de la phrase. Il donne un indice sur le verbe « courir » donc l’allure de la course est ici plus rapide ! Ex : il est très rapide. « Très » est un adverbe car il accentue l’adjectif « rapide ». Ex : c’est bien bon. « Bien » est un adverbe car il accentue l’adjectif « bon ». Ex : il est mort naturellement. « Naturellement » est relié au verbe « mourir ». On peut remplacer le mot « naturellement » par « rapidement » donc ca veut dire qu’on modifie la phrase. Ex : il est mort, naturellement. « Naturellement » est un adverbe qui dépend de la phrase complète. Adverbe + PAS de groupe nominal Modifie le sens de la phrase

V.

Conjonctions

La conjonction est en lien avec le groupe nominal qui le suit. Les conjonctions peuvent être changé de place dans la phrase => la phrase aura toujours le même sens. Il existe deux types de conjonctions : - Conjonction de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car. Elle relit deux éléments de nature semblable. - Conjonction de subordination : bien que, parce que, puisque, lorsque, quand... Elle indique un lien de supériorité d’un élément sur l’autre. Ex : Paul et Louise viendront diner demain. On peut dire : Louise et Paul... donc c’est une conjonction de coordination. Ex : on le trouvait difficile parce qu’on le trouvait peu. « Parce que » est une conjonction de subordination.

VI.

Interjections

Ahhh ! ohhh !!! oups !

VII.

Adjectifs et noms

Pour savoir si un mot est un nom alors on place un déterminant devant le mot. Ex : c’est bien bon. Est-ce que « bon » est un adjectif ou un nom ? Peut-on dire « un bon » ? Non ! Donc « bon » est un adjectif.

VIII. Verbes Pour savoir si le mot est un verbe. On le conjugue.

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RN 1, 3 et 4 : français La conjugaison du participe passé Dans une phrase pronominal, le participe passé se conjugue avec le verbe être, comme avec le verbe avoir si le pronom est personnel réfléchi INDIRECT (= on peut « à lui/ elle » en fin de phrase). Au contraire, si le pronom est placé avant le verbe (= DIRECT) alors le participe passé s’accorde avec le sujet. Ex : je me regarde. Je et me sont les mêmes sujets donc « me » est un pronom personnel réfléchi direct. Ex : elle s’est regardé le nombril. On peut dire : elle a regardé son nombril à elle donc on n’accorde pas le participe passé avec « être » car « s’ » a pu être remplacé en fin de phrase par « à elle ». Le pronom personnel réfléchi est donc indirect. Ex : ils se sont trouvé des amis communs. On peut dire : ils ont trouvé des amis communs à eux. Indirect. Ex : ils se sont serrés. « Se » direct. On ne peut pas dire : ils ont serrés à eux ! Ex : ils se sont serré la main. On peut dire : ils ont serré la main à eux. « Se » est indirect. Ex : ils se la sont tenus. « Se » direct. Ex : le chat noir se baladait dans la forêt. « Se » direct. Ex : elles se sont entrainées. « Se » direct. Ex : ils se sont couchés. « Se » direct. Ex : ils se sont couchés devant le patron. « Se » direct. Ex : ils se sont touché les pouces. « Se » indirect. Ils ont touchés les pouces à eux. Ex : ils se sont rendus au parc. « Se » direct. Ex : elle s’est coupé les cheveux. « S’ » indirect. On peut dire : elle a coupé les cheveux à elle. Ex : elle s’est acheté une veste. « S’ » indirect. On peut dire : elle a acheté une veste à elle.

Les propositions : S’il y a deux propositions dans une phrase alors obligatoirement il y a deux sujets. Le sujet peut être le même pronom dans les deux propositions. Ex : je mange du chocolat parce que je suis boulimique = deux propositions. Le sujet peut également être un pronom dans une proposition et un groupe nominal dans l’autre. Ex : ce garçon mange du chocolat parce qu’il est boulimique = deux propositions. Une phrase peut être « séparée » d’une conjonction de coordination telles que « ou » ou « et » mais peut constituer qu’une seule proposition. Ex : Le chien pleure et se jette sur le lapin. Une phrase peut également être « séparée » d’une conjonction de coordination et constituer deux propositions. Ex : le chien pleure et il ferme les yeux.

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RN 1, 3 et 4 : français I.

Proposition principale

Il y a presque toujours une proposition principale (PP) dans une phrase. S’il n’y a pas de proposition principale dans la phrase alors ce sont des propositions indépendantes. Ex : le chat dort.

II.

Proposition indépendante

Les propositions sont dites indépendantes (PI) lorsqu’elles ont le même « poids » dans la phrase. Il n’y a pas d’inégalité dans la phrase. Ex : Mais cette histoire concerne surtout mon père. Il était grand, bien faire de sa personne, n’avait ni perruque ni fausses dents, ni rien d’artificiel en vérité. Ici, chacune des phrases est une proposition indépendante.

III.

Proposition indépendante coordonnée

Les propositions indépendantes coordonnées (PIC) sont des propositions qui ont la même importance dans la phrase. De plus, on dit « coordonnée » car il y a une conjonction de coordination. Ex : le lapin dort dans la niche donc le chien pleure.

IV.

Proposition subordonnée conjonctive

Pour avoir une proposition subordonnée conjonctive (PSC) dans une phrase, il faut obligatoirement qu’il y ait une proposition principale et une conjonction de subordination. Ex : mais d’abord il faut que je vous dise. Attention : Que = conjonction de subordination s’il y a un verbe devant. Que = pronom s’il y a un nom devant.

V.

Proposition subordonnée relative

Pour avoir une proposition subordonnée relative dans une phrase, il faut obligatoirement qu’il y ait une proposition principale et un pronom relatif. Ex : j’ai deux sœurs et une mère, qui est née Turner. Attention : la fonction d’une PSR est toujours d’être expansion du nom.

La syntaxe de la phrase : I.

Les phrases simples

C’est lorsque la phrase est composée d’une seule proposition. 6

RN 1, 3 et 4 : français Ex : Peter aimait rester seul.

II.

Les phrases complexes

C’est lorsque la phrase est composée d’au moins deux propositions. Il faut que chaque proposition ait un verbe et ait un sujet « différent ». Ex : on le trouvait difficile parce qu’il parlait peu. Ex : je mangeais du chocolat et je dorlotais le chat. Ex : le garçon avait soif ou il avait trop couru.

III.

Les phrases non verbales

C’est une phrase qui n’a pas de verbe. Ex : ni même tous les jours.

Lexique : Il faut arriver à définir le sens des préfixes, radicaux et suffixes pour définir le sens du mot.

Préfixe : il donne du sens au mot In  connotation négative. Ex : infaisable. Dé  privatif. Ex : destituer. A  le contraire. Ex : aménorrhée.

Radical : Stit : installer. Ex : destituer.

Suffixe : Able  transforme souvent adjectif. Ex : infaisable. Ment  transforme en adverbe. Ex : cruellement. Âge  transforme en nom. Ex : esclavage (dans esclavagiser, « iser » est le suffixe du premier suffixe et permet de créer un verbe).

Les constructions de verbe : Selon les constructions employées avec les verbes, les sens peuvent changer fortement.

I.

Construction directe

Il n’y a pas de préposition après le verbe. Ex : il a joué les martyres.

II.

Construction indirecte

Il y a une préposition après le verbe. 7

RN 1, 3 et 4 : français Ex : il a joué à cache-cache. Il s’est joué de Lucie.

Le champ lexical : Ensemble des mots qui se ressemblent. Ex : foot, cage, courir...

Exercice : nature et fonction ? Ex : Aucun homme n’en sortaient vivant. Nature : déterminant indéfini car ca détermine le nom commun « homme ». Fonction : détermine le nom « homme ». On ne dit pas « complément du nom ». Ex : je n’en connais aucun. (« EN » est un pronom adverbial). Nature : pronom indéfini. Fonction : complément du verbe « connaitre ». Ex : trouve une autre excuse ! Nature : déterminant indéfini. Une = article indéfini. Autre = adjectif qualificatif. (il faut détailler comme ceci). Fonction : détermine le nom. Ex : plusieurs sont venus. Nature : pronom personnel indéfini. Fonction : sujet du verbe « venir ». Ex : d’autres arriveront. Nature : pronom indéfini. Fonction : sujet du verbe « arriver ». Adverbe : ailleurs, quelque (part).

Exercice sur la feuille CM 1 français : trouver les propositions principales (PP) et subordonnées (PS). Puis, analyser la nature et la fonction de la subordonnée. Le lendemain, Paul vit le lapin qui dormait dans la niche du chien. PP pronom PSR relatif PSR = proposition subordonnée relative. PP = proposition principale. Fonction : expansion du nom = complément de l’antécédent = complément du nom. Une proposition relative : il y a un nom avant le pronom.

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RN 1, 3 et 4 : français

Lorsque revint l’aurore, Paul, le garçon fermier, vit que le lapin dormait dans la niche du chien. PSC PP PSC PSC = proposition subordonnée conjonctive. « Lorsque » et « que » est une conjonction de subordination. « Que » : conjonction de subordination ou pronom relatif (groupe nominal devant « que »). Ici c’est une conjonction de subordination car il n’y a pas de groupe nominal avant mais un verbe donc la proposition est subordonnée conjonctive ! On peut dire : le garçon fermier voit ... quelque chose ! Quelque chose est un complément du verbe « voir » donc la dernière proposition n’est pas principale.

Le lendemain, Paul revint. Le lapin dormait dans la niche du chien. PIJ PIJ PIJ : proposition indépendante juxtaposée. Ces deux propositions sont juxtaposées car il y a un point entre les deux propositions principales. Une proposition principale seule = une proposition indépendante (souvent juxtaposée à une autre). La fonction : aucune car elles ont la même importance (elles sont toutes les deux « principales ») !

Le chien pleure parce que le lapin a pris sa niche. PP Conjonction PSC De subordination La fonction de la PSC : complément de la phrase. Une PSC n’est jamais complément du nom !!!! Quand il y a « parce que », la fonction de la PS est toujours : complément de la phrase !

Le lapin dort dans la niche donc le chien pleure. PIC conjonction PIC de coordination PIC : proposition indépendante coordonnée car il y a une conjonction de coordination au milieu de deux propositions « principales » = indépendantes. La fonction de PIC : il n’y en a pas parce que les deux propositions ont la même importance !

Le chien pleure devant la niche où dort le lapin. PP Pronom PSR relatif 9

RN 1, 3 et 4 : français PSR : proposition subordonnée relative. La fonction : expansion du nom « niche » autrement dit c’est un complément du nom.

Le chien pleure et se jette sur le lapin. PP (car le sujet est le même de chaque coté de la conjonction de coordination) Le chien pleure ou se jette sur le lapin. PP (car le sujet est le même de chaque coté de la conjonction de coordination)

Le lapin dort dans la cave donc il a froid. PIC conjonction PIC De coordination Souvent, lorsqu’il y a trois verbes dans une phrase, il y a trois propositions.

Exercice : 3) analyser les propositions dans le passage souligné Cf RN 4 J’aurais du commencer par les bruits de pas. J’aurais du commencer par les bruits de pas. PP

Mais d’abord il faut que je vous dise, que je m’appelle William Jones et que j’avais douze ans quand je les ai entendus pour la première fois. Mais d’abord il faut PP Que je vous dise PSC Que : conjonction de subordination. Fonction de la PSC : complément du verbe « falloir ». Que je m’appelle William Jones PSC Que : conjonction de subordination. Fonction de la PSC : complément du verbe « dire ». Et que j’avais douze ans 10

RN 1, 3 et 4 : français PSC Et : conjonction de coordination. Que : conjonction de subordination. Fonction de la PSC : complément du verbe « dire ». C’est également une proposition principale pour la proposition qui la suit. Je peux dire : j’avais douze ans quand je les ai entendus pour la première fois. Quand je les ai entendus pour la première fois. PSC Quand : conjonction de subordination. Fonction de la PSC : complément de la proposition précédente.

J’ai deux sœurs ainées, Cissy et Rebecca, et une mère qui est née Turner : j’ai aussi un oncle Turner pour le prouver.

J’ai deux sœurs ainées, Cissy et Rebecca, et une mère PP Qui est née Turner PSR Qui : pronom relatif. Fonction de la PSR : expansion du nom « mère ». : J’ai aussi un oncle Turner pour le prouver. PIJ PIJ : juxtaposé car la proposition est collé à la proposition précédente par « : ». S’il y avait un point alors ce serait une proposition principale.

Mais cette histoire concerne surtout mon père. PI PI avec celle du dessous. Il était grand, bien faire de sa personne, n’avait ni perruque ni fausses dents, ni rien d’artificiel en vérité. PI PI avec celle du dessus. Je pense qu’il était plutôt fier de son apparence, et pas qu’un peu dépité d’avoir un fils accoutré comme un malandrin, qui nouait sa cravate comme une corde de pendu mal ajustée. 11

RN 1, 3 et 4 : français

Je pense PP Qu’il était plutôt fier de son apparence, et pas qu’un peu dépité d’avoir un fils accoutré comme un malandrin PSC Qu’ : conjonction de subordination. Fonction de la PSC : complément du verbe « penser ». Qui nouait sa cravate comme une corde de pendu mal ajustée. PSR Qui : pronom relatif. Fonction de la PSR : complément du nom « fils ».

Je suis né à Woodbury, un village situé à trois kilomètres environ de la ville de Hertford où j’allais à l’école. Je suis né à Woodbury, un village situé à trois kilomètres environ de la ville de Hertford PP Où j’allais à l’école. PSR Où : pronom relatif. Fonction de la PSR : complément du nom « ville de Hertford ».

Nous habitions une jolie maison ancienne, pleine de couloirs, d’escalier en colimaçon et de fenêtres surprenantes. Nous habitions une jolie maison ancienne, pleine de couloirs, d’escalier en colimaçon et de fenêtres surprenantes. PI

Et nous roulions carrosse. Et nous roulions carrosse. PI Même si mon oncle Turner ne voulait pas admettre que nous étions riches, nous vivions certainement dans l’aisance. 12

RN 1, 3 et 4 : français

Même si mon oncle Turner ne voulait pas admettre PSC Même si : conjonction de subordination. Fonction de la PSC : complément de la proposition principale.

Que nous étions riches PSC Que : conjonction de subordination. Fonction de la PSC : complément de la proposition principale.

Nous vivions certainement dans l’aisance. PP

Exercice : trouver les différentes propositions et leur fonction Je sais de source sûre qu’il sera élu. PP PSC Qu’ : conjonction de subordination. Fonction de la PSC : complément du verbe « savoir ».

Il avait l’impression qu’il était suivi. PP PSC Qu’ : conjonction de subordination. PSC ou on peut dire : complément de l’expression verbale = complément de la périphrase (= ensemble de mot). Fonction de la PSC : complément du verbe « avoir l’impression ». Le verbe « avoir l’impression » on peut le remplacer par le verbe « penser ». Attention : la fonction d’une proposition relative est toujours d’être expansion du nom.

Je me réjouis à l’idée que tu viens. « Tu viens » car on est sûr qu’il vienne ! PP PSC Que : conjonction de subordination. 13

RN 1, 3 et 4 : français J’apprécie l’idée qu’il nous a soumise. PP PSR Qu’ : pronom relatif. Fonction de la PSR : complément du nom « idée ». Si c’est une PSR alors on peut déplacer le nom auquel il est associé et on peut le mettre à la fin. Ex : j’apprécie l’idée qu’il nous a soumise.  il nous a soumise l’idée. Contre exemple : je me réjouis à l’idée que tu viens.  je ne peux pas dire : tu viens l’idée.

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