Proposition de stage (/possibilité de thèse) EQUIPE DE RECHERCHE EN EPIDEMIOLOGIE NUTRITIONNELLE (EREN) CENTRE DE RECHERCHE EN EPIDEMIOLOGIE ET STATISTIQUES SORBONNE PARIS CITE (CRESS) U1153 INSERM / U1125 INRA / CNAM / UNIVERSITE PARIS 13 Encadrant : Dr Mathilde Touvier, PhD, HDR
Nutrition, épidémiologie, prévention et prédiction du risque de cancer du sein Approche innovante épidémiologie / métabolomique Le cancer du sein est la principale cause de décès chez les femmes occidentales. Bien que la nutrition ne soit pas le seul déterminant de cette maladie multifactorielle, il s’agit d’un facteur modifiable, sur lequel il est possible d'agir au niveau individuel et collectif pour améliorer la prévention. L’ensemble des métabolites (sucres, acides aminés, acides gras, etc.) présents dans notre sang constitue un profil, une « signature », que l’on peut déterminer grâce à la métabolomique1-4. Notre hypothèse est que ces « signatures », établies à partir d’un simple prélèvement sanguin au début de l’étude, pourraient contribuer à prédire le risque de développer un cancer du sein dans les 5, 10 ou 15 ans qui suivent.
Les objectifs du projet sont les suivants: 1- Identifier des « signatures métabolomiques » (des profils) associés à un plus fort (ou au contraire un moindre) risque de cancer du sein 2- Découvrir de nouveaux marqueurs de la qualité du régime alimentaire habituel dans une grande étude de cohorte (SU.VI.MAX) 3- Relier ces deux informations pour identifier, parmi les profils associés au risque de cancer du sein, ceux qui sont liés au comportement nutritionnel et sur lesquels il est donc possible d’agir. Ce travail s'inscrit dans le cadre d'un projet financé par l'Institut National du Cancer (INCa) pour la partie "analyses de laboratoire" (spectrométrie de masse et RMN). L’étudiant travaillera sur la partie épidémiologique de ce projet pluridisciplinaire (les équipes partenaires étant en charge des analyses de laboratoire).
Ce projet contribuera à identifier les femmes à risque de cancer du sein bien avant l’apparition de la maladie, dans un contexte de médecine personnalisée et de prévention.
Aspects pratiques -Épidémiologie -Objectif de soumission d’un article scientifique à la fin du stage -Stage basé à l’Université Paris 13 (Bobigny), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (accessible en métro lignes 7 et 5). -Si le candidat est intéressé, ce stage peut déboucher sur une thèse de doctorat en épidémiologie, qui débuterait à l’automne 2016 -Envoyer CV/lettre de motivation par mail à Mathilde Touvier,
[email protected]
Références bibliographiques 1 Norvig P et al. 2020 visions. Nature 2010; 463:26-32. 2 Rothwell JA et al. New biomarkers of coffee consumption identified by the non-targeted metabolomic profiling of cohort study subjects. PLoS One 2014. 3 Scalbert A et al. The food metabolome: a window over dietary exposure. Am J Clin Nutr 2014. 4 Suhre K et al. Human metabolic individuality in biomedical and pharmaceutical research. Nature 2011; 477(7362):54-60.
