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January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Sciences sociales, Psychologie
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PSYCHOLOGIE I INTRODUCTION A LA PSYCHOLOLGIE L’activité cognitive est considérée comme l’ensemble des mécanismes pour lesquels un individu prend connaissance de son environnement, traite l’information, décide et agit et enfin, adapte sa conduite. La psychologie cognitive est la sous discipline de la psychologie qui se focalise sur la cognition. La cognition est un terme synonyme de « pensée » et « d’intelligence ». La cognition est cette faculté mobilisée dans de nombreuses activités comme la perception d’un objet, des formes, des sensations, des actions. Les psychologues cognitivistes cherchent à déterminer par quels mécanismes nous réalisons toutes les taches auxquelles nous sommes confrontées. La psychologie cognitive n’est pas la seule discipline qui s’intéresse à l’esprit. Les disciplines qui partagent cet intérêt ont été rassemblées dans un courant que l’on appelle les sciences cognitives. Ces sciences cherchent à déterminer: - comment un système naturel ou artificiel va acquérir des informations sur le monde dans lequel il vit - comment ces informations sont représentées et transformées en connaissances. - comment ces connaissances sont utilisées pour guider son attention et son comportement.

1. INTRODUCTION A L’HISTOIRE DE LA PSYCHOLOGIE COGNITITVE. Les concepts de la psychologie cognitive et du traitement de l’information se sont développés en relation avec l’ingénierie de la communication, avec l’ergonomie, la cybernétique, l’informatique, la linguistique et les neurosciences. Toutes ces disciplines se situent en dehors du cadre psychologique et leur naissance date de l’entre deux guerres (1930).  L’ingénierie de la communication traite des transformations de l’information entre l’entrée et la sortie d’un canal de communications. Elle a un grand impact dans la psychologie surtout dans les notions de traitement de l'information car elle a permis d'assimiler l'homme a un canal de communication et donc à une capacité limitée des traitements de l'information.  L’ergonomie est une science qui s’occupe de l’étude quantitative et qualitative du travail dans l’entreprise et qui a pour but d’améliorer les conditions de travail au minimum sans nuire à la productivité. Elle a influencé la psychologie expérimentale appliquée et surtout le développement sur les performances humaines.  La cybernétique est une science qui est chargée de l’étude des propriétés et des lois générales essentielles au traitement de l’information et des mécanismes dans les systèmes dynamiques.

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La science qui a contribuée le plus fortement aux recherches psychologiques sur l'organisme est la cybernétique car elle nous a permis d'avoir un mode: cybernétique basé sur des processus d'autorégulation et de rétrocontrôle appliqués au comportement humain.  L’informatique: A la fin des années 50, l’hypothèse émise est que les théories psychologiques peuvent être formulées en termes informatiques: intelligence artificielle et simulation en psychologie. Les chercheurs en intelligence artificielle vont créer des systèmes qui nous renseignent sur la manière dont les être vivants accomplissent des taches d’intelligence et de difficultés variables. Ils essaient de créer des robots capables de se repérer et de se déplacer dans l’espace.  La linguistique est l’étude du langage. Elle est subdivisée en plusieurs sous disciplines: -

la phonologie, c’est l’étude de la nature des sons.

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la syntaxe, c’est l’étude des règles de l’arrangement du mot par rapport à une grammaire.

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la sémantique, concerne la signification des mots.

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la pragmatique s’occupe de l’étude d’une langue telle qu’elle est réellement utilisée dans la vie sociale.

Tous les linguistes ne se rattachent pas aux sciences cognitives mais l’objectif est de comprendre comment les connaissances linguistiques sont orientées dans l’esprit, comment elles sont reliées aux autres représentations mentales et aux autres aspects de la cognition.

Comment la linguistique a contribué aux théories du traitement de l’information? Le langage est un système gouverné par des règles dans lesquelles on distingue des niveaux hiérarchisés de plus en plus complexes: commence par le niveau auditif, niveau phonologique, niveau grammatical et niveau sémantique.  Les neurosciences sont des sciences qui se situent en dehors des sciences de la psychologie. Elles étudient la réalisation physique et matérielle des processus du traitement de l’information chez l’homme et l’animal. Les chercheurs en neurosciences s’attachent à dégager la structure physique générale du système nerveux afin d’expliquer comment certains traitements de l’information sont effectués de manières moins efficaces. Il est facile en neurosciences de distinguer deux grandes disciplines: la neurophysiologie (étude du système nerveux) et la neuro-anatomie (étude de la structure du système nerveux). Les études des neuroanatomistes se font grâce à la dissection de cerveaux. Grâce à ces techniques d’imagerie médicale, on peut observer le fonctionnement du cerveau. Les IRM permettent de visualiser l’activité des structures nerveuses lorsqu’un sujet est entrain d’effectuer une action cognitive. La neuropsychologie étudie les relations entre le fonctionnement cognitif et le fonctionnement et la structure du système nerveux. Les neuroanatomistes utilisent l’étude de patients cérébraux lésés.

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 Les racines de la psychologie cognitive: L'histoire de la psychologie cognitive peut être décrite comme une suite de croyances, de principes et de conceptions relatives à la cognition humaine et à son fonctionnement. La psychologie cognitive est une science qui a un peu plus de 100 ans. Le début est autour de 1870.

2. LA PSYCHOLOGIE STRUCTURALISTE Le 1er laboratoire de psychologie cognitive est créé par WUNDT en 1879. Selon cet auteur, la compréhension de l'esprit devrait passer par une meilleure connaissance des éléments qui la constitue. La méthode privilégiée pour révéler cette structure de la vie mentale était l'introspection. L'introspection consiste à rapporter tous les éléments présents dans la conscience au moment d'accomplir une tache. Ceci signifie à la fois ce à quoi nous pensons pendant l'exécution de la tache et comment nous pensons que nous somme entrain d'accomplir cette tache. C'est une méthode difficile à mettre en œuvre et qui nécessite un entraînement. L'introspection comporte de nombreux inconvénients. Elle perturbe le déroulement des taches. En plus, les sujets peuvent raconter n'importe quoi.

3. PSYCHOLOGIE ASSOCIATIONNISTE A la même époque que la psychologie structuraliste apparaît en Europe, aux USA, EBBINGHAUS conduisait des expériences systématiques sur la vie mentale qui avaient pour but d'analyser le stockage et la récupération des informations en mémoire. Ces expériences l'on conduit à découvrir qu'un matériel est d'autant mieux retenu qu'il a été associé à un autre matériel. La psychologie associationniste se base sur les associations.

4. PSYCHOLOGIE BEHAVIOUVRISTE Elle est titrée de l'anglais "behaviour" qui signifie comportement. Le behaviourisme a certainement été l'école qui a contribuée à faire de la psychologie une discipline respectable. L'œuvre des behaviouristes a d'abord consisté à critiquer vivement l'utilisation de l'introspection. Dans un second temps, ils ont élevé les standards de la recherche en psychologie au même niveau que les standards utilisés dans les autres sciences expérimentales. La critique formulée par les behaviouristes à l'égard de l'introspection se situe à deux niveaux: Les processus mentaux sont opaques et non accessibles à la conscience. Il n'est donc pas possible de les étudier et encore moins directement par l'introspection.

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La 2ème critique tient à la méthode elle-même. L'introspection ne permet pas d'obtenir les données sur lesquelles tout le monde peut se mettre d'accord et sont facilement reproductibles.

Toute approche scientifique d'un phénomène doit être valide et fiable. C'est à dire que les phénomènes mis en évidences doivent être facilement identifiables par l'investigateur et doivent pouvoir être expliqués par n'importe qui, se mettant dans les mêmes conditions d'observation.  Ceci est ce que l'introspection ne permet pas. Cette critique négative de l'introspection s'est accompagnée d'une critique méthodologique constructive. Les behaviouristes ont insisté sur la nécessité d'utiliser des méthodes scientifiques de collecte des données. Si la psychologie peut être une science au même titre que les autres, elle doit satisfaire aux standards méthodologiques des autres sciences en dépit d'un objet d'étude présentant des particularités. Mais chaque médaille a ses revers. En effet, seuls les comportements observables peuvent constituer des données objectives que plusieurs expérimentateurs peuvent répliquer. C'est pour cela que la psychologie behaviourisme a été décrite comme une psychologie des observables (des comportements directement observables).

5. LA PSYCHOLOGIE GESTALTISTE ET FONCTIONNALISTE Au moment où le behaviourisme constituait la base de la vie académique aux USA, en Europe les psychologues comme KOFFKA, KOHLER, WERTHEIMER considéraient que la conscience devait être un sujet essentiel en psychologie. Ces psychologues se sont rapprochés au tour d'un courant le gestaltisme Les gestaltistes étaient fascinés par les phénomènes perceptifs et la résolution des problèmes. Ils étaient moins orientés vers des recherches empiriques. Ils s'attachaient surtout à découvrir des principes qui gouvernent la vie mentale. Les psychologues fonctionnalistes comme JAMES, BALDWIN ont mis en avant l'idée que l'étude de la vie mentale devait passer par la mise en évidence des opérations mentales et pas seulement des contenus de la pensée. Ils ont avancé l'idée que les opérations mentales sont les médiateurs entre l'environnement et le comportement. Cette idée est largement acceptée par les psychologues cognitivistes contemporains.

6. LA PSYCHOLOGIE COGNITIVISTE Le cognitivisme est un point de convergence. Il existe deux raisons d'événements: -une interne à la psychologie -une externe à la psychologie

Les raisons externes à la psychologie tiennent aux avancées conceptuelles et technologiques. La découverte de l'ordinateur a permis de faire des bonds importants en psychologie.

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Les raisons internes à la psychologie qui ont donné naissance au cognitivisme tiennent à la position du cognitivisme par rapport au behaviourisme. (examen 2003) Le cognitivisme est naît à la fois du behaviourisme et contre lui. Il est naît du behaviourisme en épousant les standards scientifiques. En effet, le cognitivisme a gardé du behaviourisme l'idée qu'il faut étudier la condition humaine de manière objective et rigoureuse. La psychologie cognitivisme est naît contre le behaviourisme. En effet, les cognitivismes ont fondé leur approche de la cognition en rejetant le postulat behaviouristes selon lequel les états mentaux internes n'existent pas et ne devraient pas être l'objet d'études. L'objectif des cognitivismes est la découverte des processus cognitifs impliqués dans une tache.

II.CONCEPT DE BASE DE LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE 1. DE LA SENSATION A LA PERCEPTION Tout d'abord, qu'est ce qu'une sensation? C'est le reflet dans la conscience d'une réalité physique extérieure due à l'activation des organes du sens. La perception correspond aux processus qui sont appliqués dans la prise d'informations. Si on considère la perception et l'action dans une problématique de traitement de l'information, on adopte quatre règles:  1ère règle: des informations en provenance de l'environnement doivent être interprétées. Cette information a physiquement un support par lequel l'organisme est en communication avec son environnement. 2ème règle: les propriétés biologiques de l'organisme contraignent les opérations de traitement que nous pouvons effectuer. Ceci vaut aussi bien pour les aspects perceptifs du traitement que pour les aspects effectifs ou sensori-moteurs. 3ème règle: il existe des niveaux de traitement hiérarchiques organisés. 4ème règle: il existe des unités ou des modules de traitement dont chacun est spécialisé dans la mise en œuvre de certaines opérations. Parmi ces traitements de l'information, beaucoup sont automatiques et échappent aux contrôles conscients. Ils dépendent essentiellement des caractéristiques du stimulus (on les appelle stimulusdépendant ou ascendant ou buttom-up) dans la mesure où ils concernent l'activité des premiers niveaux. D'autres traitements sont plus contrôlés et dépendent surtout de nos attentes, de nos besoins et de nos conceptions: on l'appelle concept-dépendant. Ce sont des traitements de haut niveau qui affectent de manière descendante les traitements réalisés sur les informations entrantes.

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2. TRAITEMENT COGNITIF Il s’agit d’une description qui se situe au niveau des sciences en mettant l’accent sur les fonctionnalités plutôt que sur les connaissances. Cette psychologie, n’adapte pas une démarche comme les autres sciences, mais pour rendre compte des activités cognitives. Elle construit des modèles et les confronte à la réalité. Les modèles que propose la psychologie cognitive expriment une conception du fonctionnement cognitif dont les fondements paraissent pouvoir être formulés en quatre propositions générales: -le sujet interagit avec son environnement par un système symbolique. -les systèmes de traitement de l'information peuvent être décrit en termes de processus qui manipulent des représentations. Les symboles ont une signification. -les processus du traitement de l'information prennent du temps et s'accomplissent dans le cadre d'un système à capacités limitées. -toute activité cognitive met en jeu des niveaux ascendants (buttom-up) et du niveau descendant. Cette vision du système cognitif correspond à une architecture générale où on retrouve toujours l'idée de niveau de traitement en tant que niveau de fonctionnement du système de traitement de l'information.

Chaque traitement de l'information s'effectue en différentes étapes. Quand on se rapproche du niveau le plus haut, on augmente les difficultés. Il est habituel en psychologie cognitive de se référer à une architecture générale où l'on distingue au moins une mémoire sensorielle, une mémoire à long terme et une mémoire de travail qui assure non seulement une fonction de stockage temporaire et limitée mais aussi une fonction de contrôle et d'organisation des traitements en cours.

3. TRAITEMENT DES INFORMATIONS ET DES OPPOSITIONS DES NIVEAUX Le concept de traitement de l'information peut être défini comme l'ensemble des processus impliqués dans la prise d'informations, dans la reconnaissance, dans l'évaluation et l'identification de ce qui est pertinent dans l'environnement du sujet ainsi que dans la programmation des ajustements moteurs et l'exécution des répétitions comportementales qui sont généralement associés à la détection d'éléments signifiant (HAMON 1994). Le traitement de l'information comporte deux versants: perceptif et moteur. Dans ce cas, les processus de décision prendraient place à l'interface du perceptif et du moteur qui est une position centrale qui est à l'origine du débat contradictoire entre les hypothèses qui postulent avec les stades du traitement de l'information se dérouleraient selon un mode sériel ou selon un mode sériel parallèle. Les cognitivismes proposent deux types de modèles. Les premiers postulent que l'information est traitée séquentiellement par un enchaînement de modules réalisant pas à pas les différentes fonctions du traitement. Il comporte généralement trois niveaux: - une entrée qui sont les mécanismes perceptifs

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-des opérations centrales qu'on appel mécanisme transmetteurs -une sortie ou output qui est le mécanisme effecteur

Devant l'insuffisance de ces modèles sériels, pour rendre compte de certaines caractéristiques fonctionnelles, et anatomiques du cerveau, des modèles de traitement en parallèle ont été développés. Ils supposent un traitement en parallèle de différents types d'informations qui se combineraient à différents niveaux de traitement. Dans ce cadre théorique de la psychologie cognitive, il existe plusieurs oppositions. Il y a l'opposition entre le traitement de l'information de bas niveau et le traitement de haut niveau, opposition entre le traitement ascendant et le traitement descendant, opposition entre autonomie et interactivité des différents niveaux et opposition entre les traitements automatiques et les traitements de contrôle. 

La 1ère opposition traduit l'idée selon laquelle il existe une certaine hiérarchie des traitements. Dans le cas de la compréhension du langage, on peut distinguer la perception visuelle ou auditive des lettres et des sons de l'intégration sémantique du message qui va autoriser la construction d'une représentation cohérente du texte ou de la conversation. Le traitement du signal sera considéré comme une des étapes les plus précoces du traitement, alors que l'intégration sémantique est considérée comme relevant du traitement de haut niveau utilisant comme information à la fois les données issues des niveaux de traitement sous-ordonnés (les plus bas dans la hiérarchie) et les informations des autres niveaux qui lui sont ordonnés que constitue l'ensemble des connaissances pertinentes activées en mémoire.

 La 2ème opposition se situe entre le traitement ascendant et le traitement descendant est liée à l'opposition précédente (haut niveau, bas niveau). En effet, le fait de s'intéresser aux étapes les plus précoces du traitement de l'information nous conduit naturellement à développer des modèles ascendants de traitement dans lesquels l'information entrante subie une série de transformations au fur et à mesure de son passage par des niveaux de traitement spécialisés. Par contre, l'étude des processus de haut niveau invite d'avantage à développer des conceptions dans lesquelles les représentations préalables du sujet sont susceptibles de contrôler le fonctionnement des niveaux sous ordonnés de traitement.  La 3ème opposition entre autonomie et interactivité est liée aux deux précédentes. Les différents niveaux de traitement fonctionnent soit comme des modules autonomes soit chaque niveau peut intervenir sur les autres niveaux.  La 4ème opposition entre processus automatique et processus contrôlé nous renvoie généralement à la problématique du coût du traitement. En effet, un des postulats de base de la psychologie cognitive est que les traitements de l'information s'effectuent dans le cadre d'un système à capacités limitées. Si on considère l'ensemble des processus impliqués dans une tache donnée, certaines nécessitent des ressources cognitives tandis que d'autres n'en exigent peu ou pas. Ces dernières correspondent à des traitements automatiques inconscients sur lesquels le sujet n'aurait aucune prise. Par contre, les premiers correspondent à des traitements qui sont sous contrôle du sujet. Cette opposition est liée aux autres oppositions dans la mesure où on considère que les traitements de bas niveaux sont susceptibles d'automatisation alors que les traitements de haut niveau exigent le mise en place de ressources cognitives.

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III LA PERCEPTION ET LES NIVEAUX DE SELECTION ATTENTIONNELS DANS LE TRAITEMENT SENSORIEL DE L'INFORMATION 1. Introduction Plus de la moitié de notre cortex cérébral est consacré à l'analyse sensorielle. Chacun de nos différents systèmes sensoriels possède des récepteurs capables de transformer l'énergie d'un stimulus en activité neuronale. Bien que le système sensoriel humain présente des limitations, à savoir que les neurones communiquent entre eux par une série d'impulsions électriques appelée potentiel d'action, l'aspect le plus remarquable de la prise d'information est sa rapidité. Il semble que l'existence d'un parallélisme massif soit une des clés de cette efficacité. Ainsi, le fonctionnement du système sensoriel pourrait faire appel à trois types de parallélismes: -un parallélisme spatial -un parallélisme temporel -un parallélisme fonctionnel Dans le cas de la vision, le parallélisme spatial correspond au cas où l'image est traitée en parallèle par plusieurs récepteurs (on parle de processeurs) qui effectuent tous la même opération: Chaque processeur traite une partie spécifique de l'image. Dans le second parallélisme, la même partie de l'image est traitée simultanément par plusieurs processeurs effectuant chacun une opération différente. Le parallélisme temporel se trouve dans un système organisé de façon hiérarchique de sorte que quand une couche de traitement éloignée des entrées sensorielles travaille sur une image, les couches précédentes peuvent simultanément travailler sur les images suivantes. Un problème très controversé est celui de représentation utilisé par les systèmes sensoriels. Deux hypothèses sont proposées: - la première postule l'existence de neurones spécifiques pour chaque concept. Ainsi, par exemple, l'acte d'identification d'un livre correspond à l'activation des neurones qui codent pour le livre. On parle d'un codage très localisé. - le seconde hypothèse suppose que l'identification du livre va correspondre à l'activation d'un grand nombre de neurones différents, qui, chacun, est aussi utilisé pour représenter d'autres objets. On parle d'un codage distribué.

2. Niveau de sélection attentionnel dans le traitement de l’information sensorielle Il est impossible a chaque instant de traiter de manière élaborée la totalité de l’information de l’environnement. Très tôt les cognitivistes ont attribués à l’attention la fonction de sélectionner l’information a traiter, et éventuellement le type de réponse a donner. C e caractère sélectif de ll’atention a pour principal effet un meilleure traitement de l’information, et par conséquent une meilleure mise en

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mémoire de l’information pertinente. Ainsi la capacité du sujet et alors limitée. Cette conception et a la base de la notion de l’existence d’un canal de communication par lequel transiterez les informations. Et donc ce canal et caractérisé par sa capacité limité. Parmi les nombreuses modélisations du traitement de l'information, le modèle chronométrique de SANDERS (1980) fournit un support pour étudier les niveaux de sélection attentionnée. Ce modèle comporte trois stades perceptifs et trois stades moteurs.

 Le premier stade perceptif est un stade de pragmatiquement. Il correspond à l'entrée sensorielle du système et ce stade va dépendre de l'intensité du stimulus. Soit il y a passage de l'information, soit non.  Le deuxième stade perceptif est un stade d'extraction des traits, c'est à dire un stade de détermination des caractéristiques des stimuli (ou stimulus). Ce stade dépend de la qualité du signal.  Le troisième stade perceptif est un stade d'identification. C'est un stade d'attribution d'un ordre ou d'une catégorie d'un stimulus. Ce stade dépend du niveau de discrimination.  Le premier stade moteur est un stade de choix de réponse, c'est à dire un stade de recherche en mémoire de la réponse appropriée au stimulus. Ce stade dépend de la compatibilité stimulus-réponse.  Le deuxième stade moteur est un stade de programmation. C'est un stade de recherche d'un code moteur opérationnel. Ce stade dépend de la complexité et de la spécificité de la réponse à apporter.  Le troisième stade moteur est un stade d'ajustement moteur, c'est à dire que c'est un stade de mobilisation des effecteurs concernés par la réponse et d'exécution de la réponse. Ce stade correspond à la sortie du système. Ce stade dépend de la tension musculaire.

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IV LE MODELE DU FILTRE PRECOCE Les informations captées par les organes des sens pourraient être maintenues dans le registre de la mémoire à très court terme, dans le registre sensoriel pendant le temps nécessaire à leur traitement. Cette mémoire va agir comme un filtre dont le rôle serait d'accepter les informations utiles sélectionnées à partir de leurs caractéristiques physiques les plus grossières comme la couleur, la forme, pour accéder à des niveaux de traitement de plus en plus complexes. Ce modèle du filtre précoce suppose l'existence d'un canal à capacités de traitement limité situé immédiatement après l'étape d'identification des propriétés physiques.

V LES THEORIES DE LA SELECTION TARDIVE Ces théories adoptent une position radicalement opposée. La sélection de l'information ne se

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ferait qu'après une identification sémantique c'est à dire que l'information ne serait choisit qu'en fonction de son adéquation avec la tache à effectuer, après la prise en compte de l'ensemble des informations, à un niveau infra conscient. Le filtre serait donc placé à l'entrée de la mémoire à long terme de telle façon que la pertinence avec la tache en cours et non les caractéristiques physiques préside à leur sélection. Entre ces deux positions extrêmes, il existe une alternative dont le modèle suppose l'existence aussi bien d'un filtre précoce que d'une sélection tardive. Ces deux filtres correspondent au processus attentionnel Dans cette perceptive d'un modèle avec les trois stades perceptifs et moteurs, on doit distinguer au moins deux aspects de l'attention: -le premier aspect : se réfère à la capacité qu'a le sujet d'attendre volontairement des événements en provenance de l'environnement. Cette forme d'attention est dite sélective, volontaire et interne puisque sa mise en jeu ne dépend pas des paramètres physiques des stimuli mais plutôt de la motivation et de l'obéissance du sujet aux consignes qui lui sont données. -le second aspect : repose sur le fait que certains stimulus sont apte à susciter l'attention du sujet comme par exemple les variations soudaines dans un environnement stable. Dans certaines conditions, c'est le stimulus, plus que l'organisme qui est à l'origine de l'acte attentif. Cette forme d'attention est dite involontaire, externe et non sélective.

On peut assimiler l'attention au niveau de vigilance. Il est en effet clair que la performance dépend du niveau de vigilance du sujet et d'une relation entre le niveau d'activation centrale et la réactivité réflexe. Ces données permettent de distinguer plusieurs types d'attention vigilance: - une attention vigilance qui est spécifique, passive et involontaire qui dépend du maintient d'un niveau optimum de vigilance et qui est déterminer par les caractéristiques du champ perceptif. - le deuxième d'attention vigilance est une attention active, volontaire, interne, sélective, spécifique et qui est déterminée par la motivation du sujet. Cette distinction permet d'établir une relation entre les concepts de l'attention et les processus automatiques et contrôlés du traitement de l'information. Ainsi, les processus d'activation automatique (attention passive) auraient pour caractéristiques d'opérer rapidement et sans intentions de la part du sujet tandis que les processus attentionnés contrôlés dépendraient d'un système de traitement à capacités limitées impliquant le rejet des informations sans pertinence pour le sujet. Elles vont nécessiter plus de temps.

VII LE TRAITEMENT COGNITIF 1. EVALUATION, RECONNAISSANCE ET IDENTIFICATION DES MESSAGES SENSORIELS Dans le cas du traitement cognitif de l'information, les traits pertinents des stimulus sont évalués en vue de l'identification des messages sensoriels et de l'établissement d'une décision.

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La reconnaissance et l'évaluation de l'information font appel à des représentations mnésiques issues de la mémoire à long terme et font intervenir des processus descendants de traitements alors que l'extraction des caractéristiques des messages est dirigée par les données sensorielles (traitement ascendant). Après l'étape d'extraction des caractéristiques des messages, l'information disponible sous forme de stimulus pertinent est évaluée par comparaison au contenu de la mémoire de travail.

a) GENERALITES SUR LA REPRESENTATION DES CONNAISSANCES Notre savoir est extrêmement étendu et toutes nos connaissances sont reliées les unes aux autres. Le problème est de savoir comment représenter les concepts dans la mémoire. Il semble qu'une partie importante du sens et de la compréhension d'un concept soit intimement lié à la relation avec d'autres concepts de la mémoire humaine. Ainsi, les connaissances contenues dans la mémoire forment un réseau de concepts et d'actions en interrelation et la connaissance d'un domaine particulier est relié à la connaissance d'autres domaines. Il est évident que pour qu'une information soit représentée en mémoire, trois conditions doivent être remplies:  Le système mnésique doit pouvoir enregistrer des concepts et des événements isolés.  Le sujet doit être capable de relier entre eux ces concepts et ces événements isolés.  Le système doit permettre des possibilités d'accès aux informations stockés.

L'efficacité des systèmes de la mémoire humaine fait appel à des connaissances générales et à des connaissances spécifiques. Les représentations de la mémoire comportent des connaissances générales qui vont permettre de déduire les propriétés de cas isolés.

b) PRINCIPES DE RECONNAISSANCE ET D'IDENTIFICATION DES MESSAGES

La reconnaissance et l'identification de l'information sensorielle font appel à une organisation logique qui repose sur trois principes:  Le principe de hiérarchie catégorielle selon lequel les concepts de la mémoire sémantique sont placés de façon hiérarchique. Les catégories étant emboitées dans des catégories plus larges comme une arborescence.  Le principe d'économie cognitive qui postule que seules les propriétés ou attributs spécifiques sont classés avec les concepts. Ce modèle est basé sur la technique du temps de réaction et repose sur l'idée que le temps de traitement sémantique est d'autant plus long que la distance sémantique. Exemple: le canari est jaune mais mais pas tous les oiseaux. Elle ne va fonctionner que pour les propriétés peu fréquentes alors qu'au contraire, les propriétés fréquentes seraient stockées plusieurs fois, ce qui est peu économique mais présente l'avantage d'un accès sémantique et une compréhension plus rapide.

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 Le principe de comparaison des traits: Les jugements sémantiques vont se faire pour une comparaison de liste de traits sémantique. Un tel modèle explique les anomalies sémantiques puisque le temps de jugement des phrases incongrues (bizarres) est très court alors que la distance sémantique entre le concept et la propriété est considérable. Seules les propriétés des concepts sont comparées.

2. L'ETABLISSEMENT DE LA COMPREHENSION

L'objet de la décision est d'identifier l'information pertinente et donc de spécifier comment elle doit être disposée pour introduire à une réponse. 1er modèle: modèle d'optimisation. Quand deux choix différents se présentent et qu'ils paraissent égaux sur de nombreux points, on va opter pour celui qui présente le plus d'avantages. Ceci va conduire à maximiser les avantages et à minimiser les inconvénients. La principale opposition à ce modèle est que les individus évaluent les avantages et les inconvénients de façon différente. 2ème modèle: modèle de l'utilité subjective attendue. Il repose sur le probabilité subjective qu'on attribut à un événement de se produire et va dépendre du nombre de fois que cet événement s'est produit dans le passé.

VII PROGRAMMATION MOTRICE ET REPONSE COMPORTEMENTALE. Etymologiquement, le mot programme désigne quelque chose qui est écrit à l'avance. L’emploi de ce terme est dû aux physiologistes qui étudiaient le contrôle centrale de la motricité. Ils utilisaient le terme de programmation motrice pour désigner les processus de spécification des paramètres, de l'activation musculaire antérieur à l'exécution du mouvement. Le terme de programme moteur leur permettaient de spécifier l'ensemble des commandes centrales qui en résultent.(l'ordre va dire à la main de partir et cet ordre va utiliser la programmation motrice). Le programme moteur c'est la déclaration d'intention alors que la programmation motrice est l'ensemble des instructions et des procédures.

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