RAM DAM Les petits chaperons bougent

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Communication, Advertising
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RAM DAM Les petits chaperons bougent

Sélection de livres 2015 CM1 et CM2 (bon lecteur)

Jean-Jacques Freyburger

K.Pacovska, Le Petit Chaperon Rouge, Minedition Nous pouvons toujours être surpris par les recettes d’autrefois pour se maintenir en forme : du vin pour la grand-mère et une galette. Les illustrations sont un peu hybrides, entre le « dessin d’enfant, l’art concert, les collages matiéristes… ». Cette histoire revisitée est une incitation à exercer en toute liberté des collages et compositions plastiques en se référant : A l’art concret : La notion d'art concret fut avancée par Theo van Doesburg, fondateur et rédacteur de la revue De Stijl. L'artiste hollandais expliquait : « Peinture concrète et non abstraite, parce que rien n'est plus concret, plus réel qu’une ligne, qu'une couleur, qu’une surface ». Kandinsky souhaitera substituer ce terme à celui d'abstraction et y reconnaîtra une notion « d’avenir ».               

L'art concret n'est pas un dogme, pas un « isme », il est l'expression d'une pensée intellectuelle. Il connaît une pluralité de langages. L'art concret est déterminé par le résultat, par la visualisation d'une pensée et non d'une méthode. L'art concret est le reflet de l'esprit humain pour l'esprit humain. L'art concret s'oppose au sentimental, s'oppose au mysticisme. L'art concret n'est pas une interprétation, une illustration, un symbole. Il est le réel. L'art concret n'est pas une transposition de la nature. L'art concret n'est pas une abstraction. L'art concret n'est pas narratif, littéraire. Il est proche de la musique. L'art concret prend forme avec l'aide de la couleur, de l'espace, de la lumière, du mouvement. C'est ainsi qu'il se concrétise. L'art concret ne témoigne pas du privé. Il confirme l'universel. L'art concret est lié à l'architecture, au dessin industriel. L'art concret englobe le monde artificiel. Il ne différencie pas l'Art de l'art appliqué. La différence se situe dans la fonction. L'art concret veut mobiliser notre sens esthétique, notre créativité, notre conscience sociale. L'art concret veut clarifier, participer à l'harmonisation de notre monde artificiel. L'art concret prend ce qu'il peut pourvu qu'il contribue à propulser la vie, la vraie.

Jean-Jacques Freyburger

Max Bill Des œuvres Aux collages matiéristes, art matiériste, art informel Son caractère principal est celui d’une peinture abstraite utilisant divers matériaux non traditionnels ajoutés sur la toile conservée comme support principal de l'œuvre et traitée en épaisseurs et en empâtements à l’aide de blanc de zinc, de carbonate de chaux ou d’huile polymérisée, tels que sable, gravier, plâtre, cire, goudron, haillons, bois, ficelles morceaux de verre, de ferraille, éléments botaniques, animaux, etc. En plus d’ajouter ces matériaux atypiques, le peintre peut triturer la surface de la matière picturale à l'aide de divers instruments ou à mains nues en laissant des traces de grattage, d’incisions, voire d’empreintes d’objets à motifs géométriques ou non, tels que moule à gâteau, porte-savon ou serpillière, etc., ou en utilisant des vernis produisant des effets de ramages, de crevasses et de craquelures ou bien agir sur le support en le détruisant en partie à l’aide de coupures, de perforations, de déchirures et de brûlures. Les couleurs peuvent être variées et la composition différencier les zones avec ou sans ajout de matière.

Jean Fautrier, huile et technique mixte sur papier/ toile Jean-Jacques Freyburger

Art informel On peut aussi tenter de le définir par défaut. Ainsi, ne serait pas informelle toute peinture où se dit l’intentionnalité de l'artiste, sa volonté de construire le tableau. L'informel s'oppose à "l'art concret", c'est à dire au versant géométrique, construit de l'abstraction. L'artiste informel, rejette tout dialogue avec forme et composition du tableau. La recherche de l'équilibre des parties n'est pas son fait et encore moins si elle doit se chercher pas à pas, patiemment....Kandinsky, inventeur de l'abstraction, Klee ou Mondrian n'auraient pu être "informels". Les prémices en sont à rechercher du côté de Jean Fautrier qui dès 1944, avec sa série des "Otages" inaugurait cette manière de peindre "autrement", avec des matériaux et des moyens jusque là considérés comme extra-picturaux. Précurseur aussi, Dubuffet, inventeur de cet autre concept mou, "l'art brut". Dubuffet, artiste lui même tellement cultivé, rejetait culture et métier jugés "asphyxiants" (CF son pamphlet "Asphyxiante culture", JJ Pauvert, 1968...) et disait goûter plus le bitume de la route que toute la peinture classique et ses motifs surannés... Philippe Rillon.

A.Serres, C.Perrin, Le petit cha pub ron rouge, Rue du Monde Créons notre agence de publicité, devenons les « rois » du marketing, prêts à vendre de tout à tout le monde ! Clotilde Perrin a convoqué des amis illustrateurs pour ses encarts publicitaires. Dès le plus jeune âge, on essaie de nous faire passer du statut d’enfant à celui de consommateur.

Jean-Jacques Freyburger

Dominique Sénore est directeur adjoint à l’IUFM/UCBL de Lyon : "La publicité en direction des enfants s’effectue par un média dominant qui est la télévision ! Les enfants n'identifient pas la pub comme étant de la pub. Les enfants sont des consommateurs, ils sont aussi des prescripteurs. Ils représentent une cible privilégiée pour les publicitaires. Il est impératif d'aider chacun à s'échapper de cette séduction" Elisabeth Bâton Hervé est docteur et chercheur en sciences de l’information et de la communication : "Une des observations importantes [du travail de recherche que j'ai effectué dès le début des années 90] a été la suivante : la publicité, loin de se cantonner aux espaces prévus à cet effet (écrans, pages publicitaires), les débordaient pour infiltrer les dessins animés et séries diffusés dans le cadre du programme jeunesse. Les jeunes téléspectateurs étaient par conséquent exposés à des messages persuasifs commerciaux par le biais des fictions qu’ils regardaient". "Lorsque les marques infiltrent une émission qui n’a pas vocation à véhiculer de la publicité, le téléspectateur ne suspecte pas l’intention persuasive commerciale. Récit publicitaire et récit fictif (ou récit publicitaire et récit informationnel… selon les cas) sont étroitement imbriqués. Il y a alors confusion dans l’esprit du téléspectateur qui n’est plus en mesure d’exercer son jugement et son esprit critique. Jean-Jacques Freyburger

- Par ailleurs, les marques insérées dans un contenu fictif vont en quelque sorte tirer parti du contexte émotionnel dans lequel se déroule l’intrigue. Marque et émotion sont alors associées et c’est cette association qui encouragera le téléspectateur à choisir cette marque plutôt qu’une autre au moment de l’acte d’achat. - Enfin, nous le savons, les enfants s’identifient volontiers à leurs héros préférés. Le processus d’identification se caractérise par le désir de ressembler à la personne vénérée. En l’occurrence, ressembler au personnage favori du dessin animé, ce sera adopter les mêmes comportements et posséder les mêmes attributs."

François Brune est écrivain et collaborateur du Monde Diplomatique : "Qu’est-ce donc que la publicité ? La publicité, en effet, ce n’est pas ce chaos apparent de spots ou de visuels plus ou moins souriants, plus ou moins nocifs, plus ou moins violents. La publicité n’est pas un chaos, c’est un système. Elle est à la fois la vitrine et l’acteur central de la « société de consommation »." "Pour faire fonctionner la dite économie, à travers ses messages répétitifs, le systèmepub a « vocation » et pour effet de conditionner dès le plus jeune âge le futur citoyen." "S’agissant du « paradis » de la marchandise, le marketing et la publicité ne sont pas seuls à exercer leur emprise sur l’esprit des plus jeunes : les médias dans leur ensemble (avec les stars qui s’y vendent et les « tendances » qu’ils imposent), la philosophie dominante du « tout tout de suite » dont tant d’adultes – faussement libérés – montrent l’exemple, tout concourt à proposer aux jeunes les mêmes modèles d’identification. L’idéologie ambiante est à tel point pétrie de schémas publicitaires que les éducateurs mêmes en sont parfois d’inconscients transmetteurs." "La mesure centrale qui fait l’objet de l’actuelle campagne du MAN – réduire le matraquage dont les enfants sont l’objet à la télévision – apparaît bien entendu comme un garde fou absolument nécessaire. Mais ce recul quantitatif de l’empire publicitaire ne saurait être qu’une première étape, qui doit se penser et s’articuler avec l’ensemble des autres formes de résistances, si on veut le faire aboutir." Un mémoire : VIDAL Emmanuelle UTILISER LA PUBLICITE COMME OUTIL PEDAGOGIQUE Jean-Jacques Freyburger

http://www.crdpmontpellier.fr/ressources/memoires/memoires/2006/a/1/06a1016/06a 1016.pdf Pubmalin, le premier kit d’éducation à la publicité et aux médias Catégorie(S) : Primaire Les médias et la publicité sont très présents dans le quotidien des enfants. Ils se glissent souvent dans leurs conversations et leurs références. Comment être pubmalin propose aux enseignants des classes de CE2, CM1 et CM2 des supports d’éducation aux médias et à la publicité. Il aide les enfants à faire le tri dans les informations, à comprendre les mécanismes de la publicité et à se forger un avis. La démarche peut être déployée sur toute l’année scolaire, avec un thème différent par trimestre, ou à la carte, en piochant parmi les sujets développés par les ateliers. Toutes les disciplines sont au RV, pour inscrire Pubmalin dans les programmes scolaires. Plusieurs ateliers numériques, accessibles en mode diaporama, peuvent être projetés ; ils comportent des animations courtes, des exercices ou des jeux. Dans l’espace « Elèves » du site, une boîte à outils permet de créer des logos et des affiches. http://www.pubmalin.fr/kit.php

M.Sellier,C.Louis, Le Petit Chaperon Chinois, Picquier Jeunesse Et nous voilà en Orient, Grand-mère Yu qui rencontre le loup. Là le sort de Grand-mère Yu est incertain ! Les trois fillettes arrivent en s’entraidant à échapper au loup. Les découpages en ombres chinoises noires dramatisent à chaque tableau le déroulement de l’histoire. Cet album est un théâtre d’ombres aux découpages délicats. Nous pouvons à l’aide d’un rétro projecteur reproduire le procédé d’ombres chinoises en déposant sur la plaque de verre des papiers découpés. Réinventer des scénettes, ou rester très fidèle au conte original, en découpant en scène le déroulé de l’histoire, nous permettra de nous exercer à la création d’ombres chinoises en papiers découpés. Les projections peuvent être prises en photographie numérique, puis imprimées et reliées (en accordéon comme l’ouvrage proposé) pour créer des albums en écho au Chaperon rouge chinois. Cet album est une incitation à fréquenter les spectacles de th&âtre d’ombres. Un dossier pédagogique d’une compagnie http://www.la-coursive.com/sites/la-coursive/files/fichiers/jp_chachatatutu.pdf Un dossier pédagogique du CRDP Strasbourg Ombres http://www.crdp-strasbourg.fr/experience/ombres/index.htm Des démarches pédagogiques Jean-Jacques Freyburger

http://www.crdp-strasbourg.fr/experience/ombres/demarches.htm Des références artistiques http://www.crdp-strasbourg.fr/experience/ombres/references.htm

Théâtre d'ombres BOLTANSKI Christian Installation Métal, carton, fil, ruban isolant, clous, épingles, bois et feuilles, 4 projecteurs de lumière, ventilateur et transformateur

Jean-Jacques Freyburger

En recomposant l'espace avec des éléments de récupération et en photographiant ensuite leurs ombres portées, Colette Hyvrard inscrit son travail dans une recherche de l'illusion visuelle par l'objet. Ses photographies présentent un espace qui ouvre sur l'imaginaire. Le contenu de ses photos exhibe les conditions mêmes de leur réalisation et son travail peut être vu comme un questionnement sur les rapports entre l'image et le réel observable. Avec une apparente simplicité, Colette Hyvrard réussit à transformer le vulgaire en divin. À partir d'anodins bouts de plastique, elle revisite les oeuvres incontournables de l'histoire de l'art, qu'elle rebaptise avec humour : la Victoire de Samothrace, la Vénus de Milo, la Petite Victoire… L'artiste qui déconstruit en quelque sorte ces chefs d'œuvres, confronte beauté idéale et réalité des objets du quotidien qui, bien que triviaux, n'en sont pas moins dignes d'intérêt. Ce qu'il y a de plus étonnant chez Colette Hyvrard, c'est sa capacité à construire une relation abstraite alliant les matières industrielles à l'art classique. Elle établit ce lien insoupçonnable grâce à la correspondance entre l'ombre somptueusement détaillée, légère et abstraite, les objets récupérés et la fluidité d'un tableau néoclassique. La poésie et la précision émanent de ses œuvres. En un mot, Colette Hyvrard est une magicienne.

Jean-Jacques Freyburger

F.Morel,G.Bizouerne,Quatre histoires du Petit chaperon rouge racontées dans le monde, Syros De la lecture plaisir de ces 4 histoires, avec une postface de Nicole Belmont, très intéressante.

Jean-Jacques Freyburger

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