Règlement relatif à la ZPPAUP - stap Poitou-Charentes

Règlement ZPPAUP / Saint Savinien sur Charente

Direction Régionale des Affaires Culturelles Commune de Saint-Savinien sur Charente

Règlement relatif à la ZPPAUP

Marie Pierre Niguès Architecte du Patrimoine Guillaume Rachez Paysagiste DPLG

Octobre 2006

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Règlement ZPPAUP / Saint Savinien sur Charente

TITRE 1. DISPOSITIONS GENERALES ............................................................................ 4 CHAPITRE 1 CADRE LEGISLATIF .............................................................................................. 4 CHAPITRE 2 CONTROLE DE L’ARCHITECTE DES BATIMENTS DE FRANCE ................................ 4 CHAPITRE 3 REGLES APPLICABLES AUX BATIS ET ESPACES REMARQUABLES .......................... 4 CHAPITRE 4 PERMIS DE DEMOLIR ............................................................................................ 5 CHAPITRE 5 INSTRUCTION DES PERMIS.................................................................................... 5 CHAPITRE 6 DOUTE OU INCERTITUDE SUR L’IDENTITE D’UNE CONSTRUCTION ........................ 5 CHAPITRE 7 PRESENTATIONS DES DOSSIERS DE PERMIS DE DEMOLIR, DES PERMIS DE CONSTRUIRE ET DES DECLARATIONS DE TRAVAUX .................................................................. 5 CHAPITRE 8 ZPPAUP ET PLU................................................................................................ 5 CHAPITRE 9 PUBLICITES, ENSEIGNES ET MOBILIER URBAIN..................................................... 6 CHAPITRE 10 PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE.......................................................................... 6 CHAPITRE 11 OCCUPATION OU UTILISATION INTERDITE DU SOL OU SOUMISE A CONDITION ............................................................................................................................ 7 SPECIALE CHAPITRE 12 CAS PARTICULIER DES SITES ET MONUMENTS CLASSES ...................................... 7

TITRE 2.DISPOSITIONS APPLICABLES AUX BATIS ET ESPACES REMARQUABLES.................................................................................................................. 8 CHAPITRE 13 INTRODUCTION .................................................................................................. 8 CHAPITRE 14 BATI REMARQUABLE PROTEGE AU TITRE DE LA ZPPAUP ................................. 8 Article 1 Nomenclature du Bâti protégé ........................................................................... 9 Article 2 Bâti à requalifier .............................................................................................. 10 Article 3 Règles et recommandations applicables au bâti remarquable ........................ 10 CHAPITRE 15 ESPACES REMARQUABLES PROTEGES AU TITRE DE LA ZPPAUP...................... 14 Article 1 Les berges non construites de la Charente et des ruisseaux............................ 14 Article 2 Les abords et les flancs de falaise.................................................................... 14 Article 3 Les parcs de châteaux ...................................................................................... 14 Article 4 Arbres isolés et alignement d’arbres ............................................................... 15 Article 5 Zones de friche ................................................................................................. 15

TITRE 3.DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ENTITES URBAINES ET PAYSAGERES ....................................................................................................................... 16 CHAPITRE 16 DEFINITION DES ZONES .................................................................................... 16 Article 1 ZR1 : noyaux anciens ....................................................................................... 16 Article 2 ZR2 : Les extensions urbaines récentes ........................................................... 16 Article 3 ZRPaysage........................................................................................................ 16 CHAPITRE 17 ZR1 : NOYAUX ANCIENS ................................................................................. 16 Article 1 Accès voirie ...................................................................................................... 16 Article 2 Bâti d’accompagnement existant ..................................................................... 17 Article 3 Règles et recommandations applicables au bâti d’accompagnement existant 17 Article 4 Constructions neuves........................................................................................ 21 Article 5 Jardins, potagers et cours intéressants ............................................................ 25 Article 6 Architecture Commerciale ............................................................................... 25 Article 7 Clôture.............................................................................................................. 26

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CHAPITRE 18 ZR2 : LES EXTENSIONS URBAINES RECENTES .................................................. 27 Article 1 Accès voirie ...................................................................................................... 27 Article 2 Bâti d’accompagnement existant ..................................................................... 27 Article 3 Règles et recommandations applicables au bâti d’accompagnement existant 28 Article 4 Constructions neuves........................................................................................ 31 Article 5 Architecture Commerciale ............................................................................... 36 CHAPITRE 19 ZR PAYSAGE ................................................................................................... 38

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Titre 1.

Dispositions Générales

Chapitre 1 Cadre législatif Les prescriptions établies par la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager de Rochefort s’appliquent dans le cadre de la législation relative : - aux Monuments Historiques (articles L.621-1 à L.621-34 du Code du Patrimoine : - aux Sites Inscrits et Classés (articles L.341-1 à L.341-22 du Code de l’Environnement et article L.630-1 du Code du Patrimoine) : - aux ZPPAUP (articles L.642-1 à L.642-7 du Code du Patrimoine).

Chapitre 2 Contrôle de l’Architecte des Bâtiments de France Les prescriptions contenues dans la ZPPAUP définissent un cadre général à l’exercice du pouvoir d’appréciation de l’Architecte des Bâtiments de France et après lui de l’Autorité compétente pour délivrer un permis de construire. L’Architecte des Bâtiments de France conserve donc un pouvoir d’appréciation, mais celui-ci s’exerce désormais en référence aux règles du jeu connues de tous qui lui permettent de justifier son Avis Conforme. (circulaire n°85.45 du 1er juillet 1985) L’Avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France concerne tous les travaux, sur la totalité des surfaces incluses dans le périmètre de la ZPPAUP, quelque soit la dimension de l’immeuble considéré. (Article 71, loi 83-8 du 7 janvier 1983)

Chapitre 3 Règles applicables aux bâtis et espaces remarquables Il s’agit des constructions et des espaces repérés sur le Plan réglementaire comme représentatifs des typologies décrites dans le rapport de présentation. Ils ne peuvent être démolis ou détériorés. Ils doivent être restaurés et si nécessaire rétablis dans leur état d’origine. Ils pourront cependant, recevoir des modifications mineures, sous réserve que celles-ci n’altèrent pas leur homogénéité architecturale, urbaine ou paysagère et restent cohérente avec les dispositions décrites dans le rapport de présentation. Si ces constructions ou espaces sont trop dégradés pour être restaurés, il y aura lieu d’envisager une reconstruction reprenant la volumétrie et les espaces correspondants à l’état existant.

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Chapitre 4 Permis de démolir Le permis de démolir, conformément à l’article L430.1 du Code de l’Urbanisme est exigé dans les zones de protection. Comme le permis de construire, le permis de démolir est soumis à l’avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France. Le Permis de démolir, comme le permis de construire, s’étend à tous les types d’ouvrage (bâtiments, aménagement d’espace publics, porches, murs de clôture et de soutènement, etc.) contenus dans la zone de protection.

Chapitre 5 Instruction des permis L’instruction du permis de démolir, du permis de construire et des déclarations de travaux devra prendre en compte les résultats de l’inventaire du patrimoine figurant sur le plan réglementaire à l’échelle 1/250ème et l’analyse du patrimoine architectural connue dans le rapport de présentation.

Chapitre 6 Doute ou incertitude sur l’identité d’une construction En cas d’incertitude ou d’erreur dans l’identification d’une construction sur le plan réglementaire son statut sera précisé par le Maire après Avis de l’Architecte des Bâtiments de France, au vu du rapport de présentation et des prescriptions qui suivent.

Chapitre 7 Présentations des dossiers de permis de démolir, des permis de construire et des déclarations de travaux En plus des pièces usuelles, le pétitionnaire devra fournir les photos ou relevés, projetés ou modifiés. Il devra aussi indiquer clairement les murs de clôtures et les boisements existants sur la parcelle ou à sa périphérie. Il doit aussi remettre les plans, les photos des constructions et des murs qui font l’objet d’une demande de permis de démolir, de manière à ce qu’il soit conservé des traces des constructions. Au cours de l’instruction du permis de démolir, le Maire et/ou l’Architecte des Bâtiments de France pourront demander au pétitionnaire l’autorisation de visite du bâtiment concerné.

Chapitre 8 ZPPAUP et PLU Les dispositions de la ZPPAUP sont en vertu de l’article 70 de la loi du 7 janvier 1983, annexée au PLU selon les conditions prévues au Code de l’Urbanisme.

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Chapitre 9 Publicités, enseignes et mobilier urbain La loi du 29 décembre 1979 relative à la publicité et pré-enseignes interdit dans son article 7 toute publicité dans les sites classés ou inscrits, ainsi que dans le champ de visibilité d’un Monument Historique (selon un périmètre de 100 mètres de rayon). Les publicités et pré-enseignes sont donc interdites dans le périmètre de la ZPPAUP sauf en ZPR zone de publicité restreinte. Dans la ZPPAUP, les enseignes sont soumises à autorisation du Maire après avis de L’Architecte des Bâtiments de France (décret du 24 février 1982 portant règlement national des enseignes). Il en est de même pour le mobilier urbain.

Chapitre 10 Patrimoine Archéologique Tout terrassement ou modification de sol (creusement de cave, de piscine, de mare ou d’étang) seront soumis pour avis au Conservateur Régional de l’Archéologie. En cas d’autorisation de démolition d’un bâtiment, la conservation des parties en sous-sol pourra être exigée. Dans le domaine de l’archéologie, les textes en vigueur continuent de s’appliquer en ZPPAUP, sans aucune modification. Pour rappel : Le décret n° 86-192 du 5 Février 1986 du Code de l’Urbanisme : « Lorsqu’une opération, des travaux ou des installations soumis à l’autorisation de lotir, à Permis de Construire ou à l’autorisation des installations et travaux divers prévus par le Code de l’Urbanisme, peuvent, en raison de leur localisation et de leur nature, compromettre la conservation ou la mise en valeur de vestiges archéologiques, cette autorisation ou ce permis est délivré après avis du Préfet qui consulte le Conservateur Régional de l’Archéologie ». La loi du 27 septembre 1941, Titre III : des découvertes fortuites, article 14 : « Lorsque, par suite de travaux ou d’un fait quelconque, des monuments, des ruines, substructions, mosaïques, éléments de canalisation antique, vestige d’habitation ou de sépultures anciennes, des inscriptions ou généralement des objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art, l’archéologie ou la numismatique sont mis au jour, l’inventeur de ces vestiges ou objets et le propriétaire de l’immeuble où ils ont été découverts sont tenus d’en faire la déclaration immédiate au maire de la commune, qui doit transmettre sans délai au préfet. Celui-ci avise le Ministère de la Culture et de la Communication ou son représentant »

Cette loi s’applique non seulement aux ZPPAUP mais aussi à tout le territoire.

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Chapitre 11 Occupation ou utilisation interdite du sol ou soumise à condition spéciale Le Maire après avis conforme de l’ABF pourra interdire toute construction ou aménagement dont la nature ou l’aspect s’avère incompatible avec la mise en valeur du site ou des monuments concernés. Il pourra en particulier s’opposer à la réalisation de programmes de réhabilitation s’avérant incompatible avec le respect de l’architecture d’une construction protégée. Toute modification du sol sur un secteur public ou privé, concerné par le décret n° 86-192 du 5 février 1986 ou soumise à étude d’impact au titre du décret n° 93-245 du 25 février 1993, fera l’objet d’une consultation pour avis du conservateur de l’archéologie. Il n’est pas possible de modifier les boisements et les alignements d’arbres repérés au Plan Réglementaire sans un projet d’aménagement portant sur l’ensemble de l’espace considéré faisant l’objet d’un accord du Maire après avis de l’ABF Les parcs de stationnement de surface devront faire l’objet d’un accord du Maire, après avis de l’ABF. Un soin tout particulier sera mis en œuvre pour maintenir les constructions les plus intéressantes. Un inventaire détaillé des bâtiments existants à permis d’identifier ceux qu’il convenait de conserver. Les conditions d’attribution du permis de démolir ont été décrites en ce sens dans ces mêmes dispositions générales du présent règlement ; le permis concerne non seulement les constructions, mais aussi les éléments de murs ou les constructions annexes.

Chapitre 12 Cas particulier des sites et monuments classés Les sites classés selon la loi du 2 mai 1930 et les monuments historiques classés ou inscrits à l’Inventaire Supplémentaire selon la loi du 31 décembre 1913 demeurent soumis à leur propre législation, de même que les modalités particulières concernant les travaux entrepris. Le régime propre de ces sites et monuments n’est pas affecté par la création de la ZPPAUP. Cette disposition s’applique aux édifices dont la liste suit, ainsi qu’à tout édifice dont la protection interviendrait postérieurement à la rédaction de ce document. Château de Berneray (ISMH) Église paroissiale (Classée MH) Abbatiale des Augustins (ISMH)

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Titre 2. Dispositions applicables bâtis et espaces remarquables

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Chapitre 13 Introduction Les limites de la ZPPAUP sont définies sur le plan réglementaire au 1/250ème. Toutes les prescriptions comprises dans le présent chapitre s’appliquent indépendamment de tout zonage : le bâti et les espaces remarquables peuvent se trouver indifféremment dans les zones ZR1, ZR2, ZR Paysage.

Chapitre 14 Bâti remarquable protégé au titre de la ZPPAUP Il s’agit de toutes les constructions repérées sur le document graphique comme porteuses de l’une des typologies décrites dans le rapport de présentation. Elles ne peuvent pas faire l’objet d’un Permis de Démolir ni en totalité ni pour partie. Elles peuvent faire l’objet d’une requalification partielle visant à restituer le bâtiment dans son intégrité typologique. Dans tous les cas, elles devront faire l’objet de travaux de restauration soignés de préférence accomplis par une main d’œuvre qualifiée et, si nécessaire, elles devront être rétablies dans leur état d’origine. Néanmoins à l’appui d’un projet architectural fin étudié par une personne qualifiée prenant en compte le rapport de présentation annexe au présent règlement ainsi que l’environnement, l’homogénéité et la cohérence des espaces adjacents tant construits que non construits, certaines de ces constructions pourront supporter des modifications mineures. S’il s’avérait après un diagnostic établi par une personne qualifiée et soumis à l’avis de Monsieur l’Architecte des Bâtiments de France, que l’une de ces constructions était trop dégradée pour envisager une restauration, il pourrait être envisagé une reconstruction reprenant la volumétrie du bâtiment d’origine et réintégrant autant que possible les fragments d’architecture intéressants.

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Article 1 Nomenclature du Bâti protégé a) Appentis, remises, bâtiments agricoles Cette nomenclature recense tous les bâtiments « utilitaires » dont la fonction n’est pas l’habitation. Ils ponctuent aussi bien le territoire urbain que le paysage et les perspectives remarquables par leur qualité architecturale et leur diversité. Ces constructions dont certaines sont partiellement troglodytes, témoignent des activités qui ont structuré le territoire et qui ont marqué son histoire, son évolution. D’une volumétrie variable, d’un mode constructif diversifié, elles accompagnent les bâtiments plus « officiels » et contribuent à la structuration forte des espaces urbains secondaires (venelles, fonds de parcelle, potagers), du front de la falaise, des effets de relief à l’échelle du paysage (valons, coteaux, proximité des cours d’eau). Ces constructions, témoignage d’une architecture intuitive, ont souvent été édifiées pour répondre, à un moment donné, à un besoin immédiat.

b) Bâti du XVIIème siècle Cette nomenclature recense les plus anciens des édifices protégés au titre de la ZPPAUP et qui conservent une homogénéité architecturale de cette époque. Des traces antérieures existent mais restent isolées, éparses, ne qualifiant qu’une petite partie d’un bâtiment reconstruit ultérieurement. Ces bâtiments souvent reconstruits sur des constructions antérieures, appartiennent au tissu médiéval.

c) Bâti du XVIIIème siècle Cette nomenclature désigne tous les bâtiments, maisons, commerces, bâtiments administratifs construits au XVIIIème siècle. Le XVIIIème est un siècle prospère pour Saint Savinien et ses environs puisqu’il correspond à un moment où le commerce de la pierre se développe pour ne cesser de s’intensifier jusqu’à la fin du XIXème siècle.

d) Bâti du XIXème siècle Cette nomenclature recense tous les bâtiments, maisons, commerces, bâtiments administratifs ou scolaires, construits au XIXème siècle. Cette typologie constitue la majorité du bâti structurant le tissu urbain du centre bourg car le XIXème siècle est économiquement florissant à Saint Savinien. De nombreux bâtiments sont construits. D’autres, plus anciens, sont reconstruits, remis au goût du jour ou adaptés à un nouveau souci de confort.

e) Bâti du XIXème décoré Cette nomenclature recense tous les bâtiments, maisons, commerces, bâtiments administratifs ou de rapport, construits au XIXème siècle et dotés d’une façade très décorée (mouluration développée, sculptures, polychromie…). Ce surcroît décoratif montre l’opulence de certains propriétaires, armateurs, carriers, viticulteurs, qui figent dans la façade la plus visible de leur immeuble la bonne santé de leur affaire.

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f) Bâti du XXème siècle Le bâti du XXème siècle reste très occasionnel. Néanmoins, il s’insère dans le tissu urbain et marque le prolongement contemporain d’une logique de régénération du bourg sur lui-même.

g) Murs de clôture et grille Les murs de clôture et grilles existant qui contribuent à la continuité des ensembles bâtis ou structurent des perspectives urbaines ou paysagères sont recensés sur la carte du bâti remarquable. Ils sont à conserver et à restaurer. Cependant, s’ils sont en très mauvais état, ils seront reconstruits à l’identique. Leur démolition ne pourra en aucun cas laisser la place à un vide. Les murs situés à l’intérieur des terrains doivent être maintenus dans les mêmes conditions.

Article 2 Bâti à requalifier Cette nomenclature peut être attribuée aussi bien à tout type de bâtiment protégé qu’à du bâti d’accompagnement. Elle marque la nécessité de recomposer à partir des traces de dispositions d’origine encore suffisamment lisibles tout ou partie d’une façade détériorée par des rajouts, des modifications architecturales ou des matériaux inadaptés.

Article 3 Règles et recommandations applicables au bâti remarquable a) Maçonnerie • Enduit L’enduit à la chaux aérienne sur des murs en pierre L’enduit réalisé sur un bâtiment en moellons calcaires est composé de chaux aérienne pure et de sable donnant à l’enduit sa couleur définitive. La chaux aérienne peut être coupée à 50% de chaux naturellement hydraulique (NHL). L’usage du ciment sur moellons et pierres est prohibé Toute adjonction de ciment dans le mortier est interdite : le ciment, acide, dégrade la pierre et empêche le mur de respirer. L’eau stagnant le fait pourrir de l’intérieur. L’enduit ne doit pas être en surépaisseur. Les chaînages des angles et des baies en pierre de taille ou en brique resteront apparents. La surépaisseur de l’enduit à l’approche des chaînages des baies et des angles est à éviter absolument : l’enduit en surépaisseur retient l’eau, les poussières, favorise l’apparition des mousses et la fixation du lichen.

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Des maisons toujours enduites Les murs en moellons des maisons étaient toujours destinés à être enduits, c’était un signe de richesse. Par souci d’économie cependant, les anciens maçons usaient pour les murs destinés à être enduits, de moellons de moins bonne qualité. Ces moellons, naturellement plus fragiles, gardaient cependant toute leur résistance protégés par l’enduit. Quand on pique l’enduit pour laisser ces moellons apparents, ils gèlent, se fissurent et s’effritent plus que les autres. Il est donc nécessaire de les réenduire. Les murs de grange, de remises, d’appentis ou de clôture étaient quant à eux construits en moellons plus résistants. Aucun enduit n’est nécessaire sur ces murs là. Quand des traces d’une mise en œuvre particulière existent, le futur enduit à la chaux devra reprendre les techniques traditionnelles et la mise en œuvre existante (enduit au bâton, soubassement en faux bossage rustique). Un soubassement peint en noir pourra être également réalisé. Les chaînages rustiques et les bossages rustiques en ciment de certains soubassements du début du XXème siècle pourront être, à la demande de l’Architecte des Bâtiments de France, conservés ou refaits sur le modèle exact du soubassement déposé, au mortier de chaux. Ces chaînages et soubassements sont non seulement visibles sur l’architecture du XXème mais également sur les architectures plus anciennes du XIXème. Ces chaînages et soubassements pourront être rehaussés d’un badigeon de couleur à la chaux pour ceux qui sont à la chaux ou de peinture minérale pour ceux qui sont en ciment. • Pierre de Taille Nettoyer la pierre sans l’user Les pierres de chaînage, bandeau, corniche, appui, linteau, ainsi que les éléments en briques, doivent subir un nettoyage doux. Le sablage, le nettoyeur haute pression, les nettoyants chimiques et hydrofuges sont à éviter absolument car ils attaquent la protection naturelle de la pierre (le calcin dont l’épaisseur est de 1,5mm) ou de la terre cuite, rendant le support poreux, gélif et friable. Par ailleurs, sablage et nettoyeur haute pression trop abrasifs, érodent les moulures, la moulure des corniches, les feuillures des baies. Ces procédés de nettoyage, parce qu’ils ne sont pas adaptés au bâti ancien, favorisent également l’apparition des mousses, lichens, algues et champignons qui s’incrustent plus facilement sur un support fragilisé. Il est préférable de réaliser un micro-gommage à faible pression (3 bars maxi) ou de brosser les éléments sales avec une brosse en chiendent et de l’eau claire (brosse métallique à éviter). Si la pierre ou la brique ont été peintes, un micro-gommage à faible pression (3 bars maxi) est préférable aux solutions chimiques qui, à court terme, favorisent l’apparition du salpêtre. Il ne faut pas chercher à obtenir une pierre d’une blancheur éclatante.

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Réparer la pierre Les pierres de taille un peu abîmées peuvent être laissées telles quelles. Les petits accrocs témoignent de la vie passée du bâtiment. Les pierres fissurées ou brisées sont à remplacer car elles ont perdu toute leur résistance mécanique. Elles peuvent être soit changées en totalité par refouillement, soit bouchonnées. Le bouchon permet de n’enlever que le morceau le plus abîmé de la pierre en découpant dans la partie encore saine et de le remplacer par un morceau neuf maçonné au mortier de chaux. La taille minimum d’un bouchon est un cube de 80 x 80 mm. Plus petit, il gèle. Il faut veiller à ce que le bouchon de pierre neuve ait le même aspect et la même couleur que le support ancien. Pas de pierre brute de sciage.

b) Menuiserie Menuiseries à restaurer Les menuiseries sont en bois à peindre. Les menuiseries anciennes, parce qu’elles sont en bois peuvent très facilement restaurer. C’est souvent les parties les plus exposées au ruissellement des eaux de pluies qui souffrent le plus, bas de porte ou de contrevent, jets d’eau des ouvrants ou des dormant. Les bas de porte et de volets peuvent être hantés. L’intérêt d’une menuiserie en bois c’est qu’on peut changer que le morceau de bois abîmé. Il est simplement nécessaire de respecter les modes d’assemblages existants sur la menuiserie à réparer : pas de jet d’eau collé sur une menuiserie à tenons mortaises. Le bâti de la fin du XIXème comporte souvent des menuiseries dotées d’un réseau de petit bois très sophistiqué, arrondi, dédoublement. Ces menuiseries particulières seront à restaurer ou à restituer. Menuiseries neuves Les menuiseries sont en bois à peindre. Le petit bois sera placé à l’extérieur du vitrage pour les fenêtres à double vitrage. Les fenêtres en bois sont dotées de petits bois délimitant selon la taille de percement 4, 6 ou 8 carreaux. Le petit bois ne doit pas dépasser 3 cm d’épaisseur totale, compris le mastic extérieur. Le jet d’eau au bas de l’ouvrant de la fenêtre est arrondi. Sa section ne doit pas être inférieure à 4 cm de hauteur et 4,5 de largeur. Le jet d’eau du dormant est également arrondi. Sa section est plus importante que celle de l’ouvrant. Les volets Les volets sont à clef ou à barres mais sans écharpe (la partie diagonale des « Z » visibles sur certains volets). Ils peuvent être persiennés à la française, perforés en partie haute de petits motifs (carreaux, trèfles, cœur…) ou rester pleins. Préférer les lames assez larges aux lames fines trop contemporaines. Les volets sont battants ou repliables en 2 fois sur le tableau de la baie. Les couleurs des menuiseries comprendront toutes les gammes de bleu, toutes les gammes de vert, de gris, de blanc cassé, mastic rouge sombre et de bordeaux. Les menuiseries en bois vernis, peint couleur bois sont interdites. Le bois naturel ou passé au carbonyle n’est autorisé que sur les bâtiments agricoles.

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c) Couverture La tuile Les toits de tuiles sont en «tiges de botte » dessus et dessous. Les tuiles de courant sont en «tiges de botte » neuves. Les courants autobloquants sont préconisés car ils ne glissent pas. Les couvrants neufs auront des teintes panachées et un aspect vieilli afin d’éviter les aplats monochromes. Les couvrants peuvent également être récupérés sur une couverture plus ancienne. Alors, ils seront sonnés et brossés au préalable avant d’être reposés en couverture neuve. On peut également mélanger des couvrants neufs et les couvrants de récupération. Les faîtages et les égouts doivent être maçonnés au mortier de chaux naturellement hydraulique (NHL ou XHN). Le mortier ciment, trop rigide, se fissure en créant, à terme, des infiltrations. Les faîtages à sec sont interdits. Pour les couvertures de récupération, le couvreur doit mettre à la disposition de son client 10% de tuiles à entreposer. L’ardoise Les ardoises sont soit clouées à l’ancienne, soit fixées au crochet. Le crochet doit être prépatiné ou peint de couleur sombre pour éviter tout effet de brillance. Le faîtage peut être réalisé en lignolet sans ajout de mortier, en terre cuite (maçonnée au mortier de chaux naturellement hydraulique NHL ou XHN) ou en zinc. Nouvelles technologies : Les tuiles photo voltaïques, les panneaux solaires, les antennes paraboliques et les antennes radio sont interdits sur toutes les couvertures du bâti remarquable. Les antennes paraboliques pourront être implantées dans le jardin (sauf si celui ci est protégé au titre de la ZPPAUP) ou dans les combles. La tuile plate : Certains bâtiments de l’extrême fin XIXème et du début XXème sont couverts en tuiles plates de Marseille. Il conviendra de restaurer ces couvertures à l’identique. Des tuiles plates neuves mais à l’aspect vieilli sont préconisées.

d) Zinguerie Elle est soit en zinc soit en cuivre. PVC, aluminium, zinc ou aluminium peints sont interdits. Attention, il faut éviter de mélanger plusieurs métaux dans un seul réseau de zinguerie sous peine de le détériorer très rapidement. Les dalles nantaises sont à poser sur les toitures d’ardoise ou les toitures de tuiles plates de Marseille tandis que les demi-rondes pendantes ou les encastrées sont à utiliser pour la tuile. Si le bâtiment présente une belle corniche et que la toiture est refaite en même temps que la zinguerie, le chêneau encastré posé sous les tuiles de couvrant est recommandé (chéneau de type Blanchon en zinc ou en cuivre). Les dauphins sont en fonte.

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Chapitre 15 Espaces remarquables protégés au titre de la ZPPAUP Article 1 Les berges non construites de la Charente et des ruisseaux Les berges non construites de la Charente sont à protéger en tant que telles. Elles devront rester libres de constructions, de boisements trop denses et de toute implantation végétale ou non susceptible de porter atteinte à leur lisibilité. Les perspectives croisées depuis le fleuve vers la berge et depuis la falaise vers le fleuve doivent être conservées intactes. Les berges non construites des ruisseaux (Bramerit, Bertet, Charenton) doivent rester vierges de toute construction, de boisement trop dense et de toute implantation végétale ou non susceptible de porter atteinte à leur lisibilité. Les jardins privatifs qui seraient intégrés à ces espaces pourront cependant accepter des constructions légères (abris, pavillons, serres) réputées démontables et ne dépassant pas 10m2 de superficie.

Article 2 Les abords et les flancs de falaise Les abords et les flancs de falaise resteront vierges de toute nouvelle construction. Les accès aux salles troglodytes ne pourront être bouchés. Les accès les plus petits (ouverture de cave ou de remises) pourront simplement être sanctionnés par des portes de bois. Les emmarchements, escaliers, rampes et paliers taillés dans le roc ne pourront être partiellement ou totalement détruits. Ils seront conservés et entretenus.

Article 3 Les parcs de châteaux Les berges de la Charente et du Bramerit sont ponctuées de châteaux et de logis : château de Coulonges, de Chaussée, de la Pépinière, du Bourg, de Forgette, logis d’Agonnay… Ces grandes demeures, remaniées au cours des siècles, ont souvent une origine médiévale liée à la surveillance de la navigation sur le fleuve. Ces châteaux, aux XVIIème et XVIIIème siècles, se sont entourés de parcs somptueux, en articulation avec le paysage de la rivière et de la falaise. Ces espaces répertoriés sur le plan du bâti remarquable doivent conserver leur vocation première. Ils sont à considérer comme composition remarquable en tant que telle. Les parcs sont à conserver comme tels ainsi que toute architecture ou mobilier qui y sont liés. Les cours devront conserver un traitement de leur surface à dominante minérale : grave calcaire compactée, béton de terre, stabilisé, pavage.

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La structure du parc et la volumétrie des végétaux existants, les essences existantes, sont à conserver et restaurer. Le renouvellement végétal devra respecter l’essence, la forme ou le volume de ou des végétaux à renouveler. Le tracé des allées et la délimitation des massifs ne pourront être modifiés qu’après autorisation préalable et que dans le but d’une restitution. Le creusement de mares, piscines, étangs, l’installation de fontaine, pergolas, terrasses sont interdits sauf à restituer un état originel du jardin. Toute construction ou extension telle qu’elle soit est interdite sauf à restituer une construction existant dans la composition originelle. La perspective sur les allées cavalières et les chemins axés depuis la ferme logis est à préserver et ne doit pas être entravée par des constructions.

Article 4 Arbres isolés et alignement d’arbres Ces arbres isolés ou en alignement peuvent aussi bien se trouver sur le domaine public que dans un espace privé. Ils devront être soigneusement entretenus et, si nécessaire, remplacés par des essences similaires. Les ports particuliers (port libre, taille en tête de chat, taille en têtard, topiaire) seront conservés. Les chênes verts fonctionnent comme signal dans le grand paysage. Ces arbres, souvent placés au bord des champs ou le long de la route, sont à conserver et entretenir. Si besoin, ils seront renouvelés par la même essence au même endroit après dessouchage, purge de la fosse de plantation et remise en place de terre végétale. Les alignements seront conservés aussi pour leur principe, leur port, leur couleur et leur volume et non pour la position exacte de chaque arbre de l’alignement.

Article 5 Zones de friche Les zones de friche témoignent souvent de la présence de puits d’accès, de puits d’aération ou de fronts de taille liés à l’exploitation d’une carrière de pierre en sous sol. Ces friches forment comme une signalétique particulière dans le paysage. Elles concentrent également des vestiges de savoir-faire traditionnels (plessis pour former des barrières à bestiaux, plantations d’arbres pour maintenir le sol) qu’il convient de conserver et de valoriser.

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Titre 3. Dispositions applicables entités urbaines et paysagères

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Chapitre 16 Définition des zones Article 1 ZR1 : noyaux anciens La zone ZR1 comprend tout le noyau ancien de Saint Savinien, la Bertammière, Coulonges, tous les hameaux le long du Bramerit, Agonnay, Forgette, tous les hameaux le long du Bertet, tous les hameaux et fermes le long du Charenton.

Article 2 ZR2 : Les extensions urbaines récentes La zone ZR2 correspond aux extensions urbaines récentes, datant du XXème siècle, qui viennent se greffer sur le pourtour du noyau ancien historique de Saint Savinien. Elle correspond à des zones commerciales et artisanales ainsi qu’à des lotissements. Cette zone marque une certaine discontinuité par rapport à la logique urbaine de la zone ZR1.

Article 3 ZRPaysage Elle constitue la zone de paysage qui sert d’écrin aux noyaux anciens.

ZRPArchéo : Une zone secondaire ZRPArchéo, intégrée à la première, correspond à l’ancienne cale à bateaux médiévale et vise la préservation du sol archéologique.

Chapitre 17 ZR1 : Noyaux anciens Article 1 Accès voirie L’élargissement des rues et des voies anciennes ne pourra être autorisé que ponctuellement et ne pourra être réalisé que s’il ne porte pas atteinte au bâti, aux murs de clôture. Toute mise à l’alignement du bâti ancien est interdite. Toute destruction de pavages, dallages et caniveaux anciens est interdite. Ces pavages anciens seront restaurés voire restitués. Toute destruction de puits, d’abreuvoir, d’auges empiétant sur la chaussée est interdite.

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Article 2 Bâti d’accompagnement existant Ces constructions sont le complément architectural et urbain des constructions protégées. Il s’agit soit de constructions qui auraient pu être protégées mais dont l’aspect a été dénaturé par des travaux antérieurs, soit de constructions dont l’intérêt architectural est plus faible voire inexistant. Ces constructions forment aussi la matière première du tissu urbain. A ce titre, elles doivent se prolonger dans le temps. Elles peuvent être soit modifiées, soit restaurées soit démolies. Le Permis de Démolir, pourra suivant les cas, être accepté si la démolition ne perturbe pas la logique urbaine ou n’être accordé que s’il est suivi d’une reconstruction. De manière générale, toute démolition sera assortie d’une obligation de reconstruction. La démolition pourra être également refusée en cas de découverte d’éléments intérieurs ou extérieurs intéressant l’archéologie ou l’histoire, par le Maire, après avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France et après avis du Conservateur Régional de l’Archéologie. Des sondages archéologiques seront effectués comme préalable à toute reprise des travaux. La restauration ou modification éventuelle du bâti d’accompagnement doit dans tous les cas rester cohérente avec le rapport de présentation annexe au présent document.

Article 3 Règles et recommandations applicables au bâti d’accompagnement existant a) Maçonnerie ° Enduit L’enduit à la chaux aérienne sur les murs de moellons. L’enduit sera à la chaux aérienne sur les maçonneries de moellons, le sable donnant à l’enduit sa couleur définitive. La chaux aérienne peut être coupée à 50% de chaux naturellement hydraulique (NHL). L’enduit aura une finition lavée, brossée ou talochée. La finition grattée est interdite. Un badigeon à la chaux pourra être réalisé sur un enduit existant. Ce badigeon aura des teintes de blanc cassé, crème, blond ocré, beige clair. Le ciment sur pierres et moellons est interdit Toute adjonction de ciment dans le mortier est prohibée : le ciment, acide, dégrade la pierre et empêche le mur de respirer. L’eau stagnant le fait pourrir de l’intérieur. L’enduit sera de mortier bâtard ou mono couche sur maçonnerie de parpaings ou de briques. Sa couleur ira du ton pierre au beige clair. Un badigeon ou une peinture minérale pourra être effectué sur ces enduits. La couleur de badigeon ou de la peinture ira du blanc (jamais pur), blanc cassé, au ton pierre.

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L’enduit sera posé au nu de la pierre Les chaînages des angles et des baies en pierres de taille ou en brique resteront apparents. La surépaisseur de l’enduit à l’approche des chaînages des baies et des angles est à éviter absolument : l’enduit en surépaisseur retient l’eau, les poussières, favorise l’apparition des mousses et la fixation du lichen. ° Pierre de Taille Nettoyer la pierre sans l’user Les maisons de Saint Savinien comportent toutes une corniche richement sculptée et des éléments de décor, parfois plus simple sur le reste de la façade principale (bandeau, sous bassement saillant, entourage mouluré des baies…) Utiliser un nettoyage adapté au support est la garantie de conservation de ces décors. Les pierres de chaînage, bandeau, corniche, appui, linteau, ainsi que les éléments en briques, doivent subir un nettoyage doux. Le sablage, le nettoyeur haute pression, les nettoyants chimiques et hydrofuges sont à éviter absolument car ils attaquent la protection naturelle de la pierre (le calcin dont l’épaisseur est de 1,5mm) ou de la terre cuite, rendant le support poreux, gélif et friable. Par ailleurs, sablage et nettoyeur haute pression trop abrasifs, érodent les moulures, la moulure des corniches, les éléments sculptés de la façade, les feuillures des baies. Ces procédés de nettoyage, parce qu’ils ne sont pas adaptés au bâti ancien, favorisent également l’apparition des mousses, lichens, algues et champignons qui s’incrustent plus facilement sur un support fragilisé. Il est préférable de réaliser un micro-gommage à faible pression (3 bars maxi) ou de brosser les éléments sales avec une brosse en chiendent et de l’eau claire (brosse métallique à éviter). Si la pierre ou la brique ont été peintes, un micro-gommage à faible pression est préférable aux solutions chimiques qui, à court terme, favorisent l’apparition du salpêtre. Il ne faut pas chercher à obtenir une pierre d’une blancheur éclatante.

Réparer la pierre avec de la pierre Les pierres de taille un peu abîmées peuvent être laissées telles quelles. Les petits accrocs témoignent de la vie passée du bâtiment. Éviter l’usage du mortier pierre qui vieillit différemment de la pierre, n’a pas le même aspect ni la même couleur et a tendance à faire pourrir le parement une fois posé. Les pierres fissurées ou brisées sont à remplacer car elles ont perdu toute leur résistance mécanique. Elles peuvent être soit changées en totalité par refouillement, soit bouchonnées. Le bouchon permet de n’enlever que le morceau le plus abîmé de la pierre en découpant dans la partie encore saine et de le remplacer par un morceau neuf maçonné au mortier de chaux. La taille minimum d’un bouchon est un cube de 80 x 80 mm. Plus petit, il gèle. Il faut veiller à ce que le bouchon de pierre neuve ait le même aspect et la même couleur que le support ancien. Pas de pierre brute de sciage.

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b) Menuiserie Percements : Les nouveaux percements seront plus hauts que larges sur le modèle des percements traditionnels. Ils seront axés sur les percements existants de manière à créer des travées verticales et des alignements horizontaux pour éviter l’éparpillement sur une seule et même façade. Si les percements nouveaux ne sont pas de même taille que les anciens : les linteaux des baies d’un même niveau seront à la même hauteur ou l’axe horizontal de toutes les baies d’un niveau sera le même. Si les percements sont de même taille que les anciens : les allèges seront à la même hauteur. Si les percements d’une façade comportent tous des linteaux délardés, arrondis, plein cintre, il sera demandé de conserver la même configuration dans le percement créé. Les baies vitrées sont autorisées dès lors qu’elles sont placées sur une façade arrière et qu’elles restent invisibles depuis l’espace public. Des menuiseries PVC ou aluminium laqué sont autorisées pour ces baies. Le PVC ne sera pas blanc pur.

Menuiseries neuves Les fenêtres en bois sont préconisées. Les menuiseries anciennes, parce qu’elles sont en bois peuvent très facilement se restaurer. L’intérêt d’une menuiserie en bois c’est qu’on peut ne changer que le morceau de bois abîmé. Toutefois, les fenêtres en aluminium ou en PVC sont autorisées. Le PVC blanc pur est interdit. Les PVC teintés dans la masse sont préconisés (crème, beige, gris clair ou foncé). Les fenêtres sont dotées de petits bois délimitant selon la taille de percement 4, 6 ou 8 carreaux. Le petit bois ne doit pas dépasser 3 cm d’épaisseur totale, compris le mastic extérieur. Le petit bois est posé à l’extérieur du vitrage. Les volets Les volets et les portes d’entrée seront en bois à peindre. Les volets sont à clefs ou à barres mais sans écharpes (la partie diagonale des « Z » visibles sur certains volets). Ils peuvent être persiennés à la française, perforés en partie haute de petits motifs (carreaux, trèfles, cœur…) ou rester pleins. Les volets sont battants ou repliables en 2 fois sur le tableau de la baie. Les volets roulants ne sont autorisés que sur les baies vitrées des façades arrière invisibles depuis l’espace public. Le PVC blanc pur est interdit. Les couleurs des menuiseries comprendront toutes les gammes de bleu, toutes les gammes de vert, de gris, de blanc cassé, mastic, coquille d’œuf, de rouge sombre et de bordeaux. Les menuiseries en bois vernis, peint couleur bois sont interdites. Le bois naturel ou passé au carbonyle n’est autorisé que sur les bâtiments agricoles, les appentis, les remises, les préaux. Portes de garages Elles seront en bois à peindre sans hublot. Elles pourront être sectionnelles ou à battants

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c) Couverture La tuile Les toits de tuiles sont en «tiges de botte » dessus et dessous. Les tuiles de courant sont en «tiges de botte » neuve. Les courants autobloquants sont préconisés. Des courants plats peuvent être autorisés si la tuile d’égout saillante en bas de pente est une tuile tige de botte. Les couvrants peuvent être neufs mais aux teintes panachées et à l’aspect vieilli afin d’éviter les aplats monochromes. Ils peuvent également être récupérés mais sonnés et brossés au préalable avant d’être reposés en couverture neuve. On peut également mélanger des couvrants neufs et les couvrants de récupération. Les faîtages et les égouts doivent être maçonnés au mortier de chaux naturellement hydraulique (NHL ou XHN). Le mortier ciment, trop rigide, se fissure en créant, à terme, des infiltrations. Les faîtages à sec sont interdits. Pour les couvertures de récupération, le couvreur doit mettre à la disposition de son client 10% de tuiles à entreposer. Les châssis de toit sont autorisés sur les couvertures en tuile mais seront disposés dans l’axe des baies de façade existantes et à mi hauteur dans la pente du toit. Ces châssis de toit, sur le principe des tabatières, auront une surface vitrée qui ne dépassera pas 40cm de large par 60cm de haut. Ils ne seront pas posés en saillie par rapport aux tuiles. L’ardoise Les ardoises sont soit clouées à l’ancienne, soit fixées au crochet. Le crochet doit être prépatiné ou peint de couleur sombre pour éviter tout effet de brillance. Le faîtage peut être réalisé en lignolet sans ajout de mortier, en terre cuite (maçonnée au mortier de chaux naturellement hydraulique NHL ou XHN) ou en zinc. Les lucarnes ne seront autorisées que sur des toits d’ardoise. Les châssis de toit seront disposés dans l’axe des baies de façade existantes et à mi hauteur dans la pente du toit. Ils auront une taille maximale de vitrage de 60cm de large par 80cm de haut et seront posés, sans saillie, au même nu que l’ardoise. La tuile plate Certains bâtiments récents sont couverts de tuiles plates de Marseille. Il conviendra de restaurer ces couvertures à l’identique. Les tuiles plates neuves seront aux tons panachés et à l’aspect vieilli. Les châssis de toit sont autorisés sur les couvertures en tuile plate mais seront disposés dans l’axe des baies de façade existantes et à mi hauteur dans la pente du toit. Ces châssis de toit, sur le principe des tabatières, auront une surface vitrée qui ne dépassera pas 60cm de large par 80cm de haut. Ils ne seront pas posés en saillie par rapport aux tuiles. Nouvelles technologies : Les tuiles photo voltaïques, les panneaux solaires, les antennes paraboliques sont autorisés s’ils restent totalement invisibles depuis l’espace public. Les antennes paraboliques pourront être implantées dans le jardin ou dans les combles. Les antennes radio sont interdites.

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d) Zinguerie Elle est soit en zinc soit en cuivre. PVC et aluminium sont interdits. Le zinc peint et l’aluminium peint sont interdits. Attention, il faut éviter de mélanger plusieurs métaux dans un seul réseau de zinguerie sous peine de le voir se détériorer très rapidement. Les dalles nantaises sont à poser sur les toitures d’ardoise ou les toitures en tuiles plates de Marseille tandis que les demi-rondes pendantes ou les encastrées sont à utiliser pour la tuile « tige de botte ». Si le bâtiment présente une belle corniche et que la toiture est refaite en même temps que la zinguerie, le chêneau encastré posé sous les tuiles de couvrant est recommandé (chéneau de type Blanchon en zinc ou en cuivre). Les dauphins sont en fonte.

Article 4 Constructions neuves a) Implantation du bâti par rapport aux voies et aux venelles Les bâtiments seront construits à l’alignement des voies. Un retrait pourra être exceptionnellement admis si le contexte du tissu urbain le permet : environnement de maisons précédées de jardinets ou de cours cantonnées de murs ou clôtures, environnement de jardins potagers dont le mur ou la clôture forme alignement. Dans ce cas, l’alignement est obligatoirement marqué par un mur en moellons jointoyés au mortier de chaux aérienne. Le bâtiment sera obligatoirement construit en retrait s’il s’implante sur une parcelle dont le mur de clôture a été protégé sur le Plan Réglementaire. Le bâtiment sera obligatoirement construit en retrait s’il s’implante au bord d’une perspective remarquable qu’il convient de laisser vierge de toute construction. Implantation dans une venelle desservant des potagers : Ne seront tolérés que de petits bâtiments de jardin d’une superficie ne dépassant pas 15m². Ils pourront être construits en alignement soit accolés à un autre appentis, soit isolés mais à l’angle de la parcelle. Implantation le long des chemins d’accès aux ruisseaux : L’implantation du nouveau bâtiment respectera l’alignement sur ces chemins d’accès secondaires parfois très confidentiels. Cet alignement pourra rester partiel, une partie du bâtiment s’y agrafant, ou pourra être donné par un mur de clôture en pierres sèches dont la hauteur ne pourra pas être inférieure à 1,5m.

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b) Implantation du bâti par rapport aux limites séparatives Des précautions doivent être prises pour que l’évolution ou l’extension des bâtiments ne génèrent pas de contraintes de voisinage pour les usagers des constructions édifiées sur les parcelles mitoyennes. Les constructions à Saint Savinien peuvent être profondes. Le volume principal des constructions doit s’implanter dans la zone construite définie par les implantations existantes sur les parcelles voisines, soit de manière générale 13m pour les bâtiments présentant un gouttereau en alignement sur rue. Sur cette profondeur, les bâtiments sont en grande majorité construits en mitoyenneté. La profondeur pourra être augmentée ou diminuée pour s’ajuster à celle des constructions voisines. Quand la construction nouvelle s’implante entre un bâtiment peu profond et un bâtiment très profond, elle aura soit une profondeur égale au plus profond, soit une profondeur égale au moins profond, soit une profondeur intermédiaire ou 2 volumes différents pour assurer la transition dans le tissu urbain. Au delà de la profondeur de 13m, les annexes ou parties de bâtiment devront être implantés en limite et ne pas dépasser 3,5m au faîtage. Ces hauteurs pourront être augmentées en fonction de la hauteur des bâtiments adjacents afin d’assurer une transition entre des volumes disparates. Des hauteurs exceptionnellement un peu plus importantes pourront être admises pour les bâtiments à usage public ou commercial. Dans tous les cas, les ouvertures de baies devront respecter l’intimité des parcelles voisines et respecter, en rez de chaussée, une distance minimum de 3m mesurée perpendiculairement à la façade contenant la baie jusqu’à la limite la plus proche. Pour l’étage, la distance minimum sera de 5m. Les baies n’offrant pas de vue directe sur une parcelle voisine échapperont à ces règles. Dans le cas d’une construction sur une parcelle de petite taille située entre des constructions existantes, la nouvelle construction peut reprendre les dimensions de l’ancienne. Cette solution peut être imposée pour assurer la cohérence du tissu urbain.

c) Hauteur des constructions Les constructions dans les noyaux anciens de Saint Savinien sont essentiellement en R+1, R+1+combles et R+2. Le fort relief permet à de nombreuses constructions de comporter des niveaux différents côté rue et côté jardin. De façon générale, la plupart des constructions dans la zone ne comprennent qu’un seul étage soit une hauteur sous égout allant de 5 à 7m et une hauteur sous faîtage allant de 6,5m à 8m. Ces hauteurs doivent servir de référence pour les constructions neuves ou les surélévations. Dans le cas d’un bâtiment qui s’implanterait entre 2 édifices de hauteur différente, la nouvelle construction pourra être de la hauteur du bâtiment le plus bas, de la hauteur du bâtiment le plus haut ou faire une moyenne entre les deux soit par un décrochement intermédiaire, soit par une hauteur moyenne afin d’assurer une transition entre des volumes disparates. L’ABF pourra imposer une hauteur moyenne. Dans un environnement urbain de fond de parcelle (bâtiments donnant sur des venelles ou des ruelles à flanc de falaise), le nouveau bâtiment tiendra compte de ces hauteurs plus faibles mais parfois très variables (entre 2,5 et 4m sous égout). 22

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d) Aspect extérieur Les constructions neuves devront témoigner du savoir faire des architectes et des bâtisseurs, de la maîtrise de nouvelles techniques de construction et de nouveaux matériaux, comme les bâtiments que la ZPPAUP protège témoignent de leur époque de réalisation. L’idée n’est pas de figer l’architecture dans du faux ancien mais de valoriser un projet architectural de qualité qui tient compte de ses abords immédiats (les bâtiments limitrophes, leur composition et leurs volumes, le tissu urbain dans lequel il s’insère) autant que de sa mise en perspective à l’échelle du territoire urbain (valorisation d’un front bâti). Traitement de façade : Le mimétisme des matériaux n’est pas obligatoire, la compréhension des volumes, des effets de stratification urbaine et architecturale, des effets de mise en scène urbaine et de mise en perspective, compte d’abord et avant tout. Le bâtiment futur devra néanmoins tenir compte du relief fortement présent, du découpage parcellaire existant, de la volumétrie des bâtiments contigus. Toiture : Les toitures de Saint Savinien sont presque exclusivement en tuiles « tige de botte » dessus dessous. Les toitures de tuile neuves auront des tuiles aux tons panachés et à l’aspect vieilli. Les égouts et les faîtages seront maçonnés au mortier de chaux aérienne ou au mortier bâtard (50% chaux, 50% ciment). Les toitures terrasses sont autorisées sauf sur les quais de la Charente et à flanc de falaise dans le bourg de Saint Savinien. Les toitures à faible pente en zinc ou en cuivre sont autorisées sauf sur les quais de la Charente et à flanc de falaise dans le bourg de Saint Savinien. Elles seront réalisées à joint debout ou sur liteau. Les lucarnes ne seront autorisées que sur des toits d’ardoise. Les châssis de toit sont autorisés sur les couvertures en tuile mais seront disposés dans l’axe des baies de façade existantes et à mi hauteur dans la pente du toit. Ces châssis de toit, sur le principe des tabatières, auront une surface vitrée qui ne dépassera pas 40cm de large par 60cm de haut. Ils ne seront pas posés en saillie par rapport aux tuiles. Les sky-domes sont interdits. Les trappes d’évacuation des fumées seront plates posées dans la pente du toit. Les cheminées seront posées en pignon, près du faîtage. Nouvelles technologies : Les tuiles photo voltaïques, les panneaux solaires, les antennes paraboliques sont autorisés dès lors qu’ils restent invisibles de l’espace public. Les antennes paraboliques pourront être implantées dans le jardin ou dans les combles. Les antennes radio sont interdites. Percements : Les nouveaux percements seront plus hauts que larges. Les baies vitrées sont autorisées mais uniquement sur les façades sur cour ou sur jardin et non visibles de l’espace public. Les fenêtres en bois sont préconisées. D’autres proportions de baies peuvent être ponctuellement autorisées si elles s’intègrent dans un projet architectural de qualité.

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Menuiseries : Les fenêtres en PVC sont autorisées mais le PVC blanc pur est interdit. On lui préférera des teintes allant du blanc cassé au crème en passant par le beige clair et le gris. Les baies en aluminium laqué sont autorisées. L’aluminium brossé est interdit. Les couleurs des menuiseries comprendront toutes les gammes de bleu, toutes les gammes de vert, de gris, de blanc cassé, mastic, rouge foncé et de bordeaux. Les menuiseries en bois vernis, peint couleur bois sont interdites. Le bois naturel ou passé au carbonyle n’est autorisé que sur les bâtiments agricoles, les appentis, les remises. Volets : Les volets seront en bois à peindre. Ils seront à barres sans écharpe (la diagonale du Z) ou à clefs. Les couleurs des volets comprendront toutes les gammes de bleu, toutes les gammes de vert, de gris, de blanc cassé, mastic, rouge foncé et de bordeaux. Les volets en bois vernis, peint couleur bois sont interdites. Le bois naturel ou passé au carbonyle n’est autorisé que sur les bâtiments agricoles, les appentis, les remises.

e) Extension et cabanes de jardin Extensions : Les extensions devront témoigner du savoir faire des architectes et des bâtisseurs, de la maîtrise de nouvelles techniques de construction et de nouveaux matériaux. L’idée n’est pas de figer l’architecture dans du faux ancien mais de valoriser un projet architectural de qualité qui tient compte de ses abords immédiats (les bâtiments limitrophes, leur composition et leur volumes, le tissu urbain dans lequel il s’insère) autant que de sa mise en perspective à l’échelle du territoire urbain (valorisation d’un front bâti). Traitement de façade : Le mimétisme des matériaux n’est pas obligatoire, la compréhension des volumes, des effets de stratification urbaine et architecturale, des effets de mise en scène urbaine et de mise en perspective, compte d’abord et avant tout. Le bâtiment futur devra tenir compte de la volumétrie des bâtiments contigus. Les extensions de constructions quand elles sont possibles ne doivent pas venir amputer une façade décorée ni sectionner des moulures. La couverture terrasse des extensions est possible si la terrasse reste accessible. Cabanes de jardin : Elles sont construites en matériaux légers. Les cabanes de jardin seront implantées en limite de propriété et si possible, adossées aux murs existants dans la mesure où ceux ci seront suffisamment hauts. Les cabanes préfabriquées en bois ou en tôle peinte sont autorisées. Le bois vernis est interdit ainsi que le PVC.

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Article 5 Jardins, potagers et cours intéressants Ces espaces répertoriés sur le plan réglementaire doivent conserver leur vocation première, soit de jardin, soit de cour agricole ou d’avant cour de démonstration. Ils sont à considérer comme élément notable d’une composition urbaine ou paysagère, d’une perspective intéressante. Leur forme et leur composition pourront être modifiées. Les extensions neuves de bâtiments existants sont possibles dans la mesure où elles correspondent à une logique d’extension de jardin : ailes en retour d’équerre, communs encadrant la cour ou le jardin, pavillon de jardin en angle appuyé sur une clôture. Les agrandissements sont possibles dans la mesure où ils prolongent un bâtiment existant ou bien dans la mesure où ils relient deux bâtiments proches. Les restitutions, rehaussements ou prolongement d’un mur de clôture sont possibles dès lors que le mur construit utilise les mêmes matériaux et la même technique que le mur qu’il remplace, rehausse ou prolonge. Les cours intéressantes n’accepteront ni la plantation d’une végétation arbustive ou arborée abondante, ni l’implantation de mobiliers tels que les fontaines, pergolas, claustras et constructions diverses sauf à restituer à un état originel. Les cours devront conserver un traitement de leur surface à dominante minérale sans création de terrasse : grave calcaire compactée, béton de terre, stabilisé, pavage.

Article 6 Architecture Commerciale En cas de réaménagement d’une construction protégée ou d’une construction appartenant au bâti d’accompagnement, les vitrines devront respecter l’architecture de la façade existante, en particulier les baies d’origine, et dans certains cas, permettre de la reconstituer. Les percements du rez de chaussée devront obligatoirement se composer avec les axes des travées de percements supérieurs. Les vitrines du XIXème siècle se composaient souvent d’une vitrine bois à peindre en applique. Cette vitrine pouvait être plus ou moins moulurée (corniche, bandeaux, sculptures). Il conviendra de réutiliser ce principe. Dans le cas des vitrines anciennes existantes, l’Architecte des Bâtiments de France pourra demander la restauration voire la restitution partielle. Dans le cas des vitrines neuves, la vitrine devra être pensée dès l’origine. Dans tous les cas, le nu du mur de façade devra rester visible de part et d’autre de la vitrine sur une largeur de 50cm minimum, à moins de devantures recouvrant dès l’origine la totalité du rez de chaussée. Si la construction est large, les percements de vitrine devront être discontinus, séparés par de la maçonnerie ou du parement de façade et axés sur les percements des étages.

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Terrasses couvertes : Elles sont interdites. Seuls les velums et les bannes sont autorisés. Bannes : Elles seront obligatoirement droites. Les bannes en corbeille sont interdites. Enseignes : Les enseignes ne doivent pas envahir la totalité de la façade et ne pas dépasser la hauteur d’allège des baies du 1er étage. Les enseignes appliquées en façade (panneau, lettres découpées…) ne dépasseront pas 60cm de haut. Les enseignes en drapeaux sont possibles et devront rester de faibles dimensions, leur superficie ne dépassera pas 0,5m2. Un seul drapeau par magasin sauf si celui ci se trouve à l’angle d’une rue auquel cas chaque rue pourra avoir son enseigne. Les cassons lumineux sont interdits. Publicité et pré-enseigne : Elles sont interdites en ZPPAUP.

Article 7 Clôture La continuité et la qualité du tissu ancien est assurée par les murs et clôtures qui relient les constructions, bordent les venelles ou séparent les jardins. Les murs existants en moellons de calcaires ou en pierres de taille seront conservés, restaurés ou reconstruits à l’identique. Les ouvertures nouvelles seront toujours fermées d’un portail en bois peint ou d’une grille dont la hauteur s’harmonisera avec celle du mur. Les murs neufs seront réalisés soit en pierres sèches ou moellons hourdés au mortier de chaux aérienne, soit construits en parpaings enduits couronnés de tuiles tige de botte. La hauteur de ces murs s’adaptera à la hauteur des murs existants alentour. Les haies persistantes mono-spécifiques constituées de conifères, (thuya, chamaecyparis, cyprès de Leyland), ou d’espèces horticoles persistantes tels que les photinias ou les lauriers palme, sont interdites.

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Chapitre 18 ZR2 : les extensions urbaines récentes

Article 1 Accès voirie Les entrées du bourg devront conserver leurs banquettes enherbées le plus loin possible en limitant les programmes caniveaux-bordures au strict minimum y compris dans les zones artisanales et les lotissements. Les voies à créer resteront les plus étroites possibles et devront faire l’objet d’un traitement paysager fin. L’emprise des futures voies sera la moins large possible, soit comprise entre 5,5m et 6m pour une circulation à double sens.

Article 2 Bâti d’accompagnement existant Ces constructions sont le complément architectural et urbain des constructions protégées. Il s’agit soit de constructions qui auraient pu être protégées mais dont l’aspect a été dénaturé par des travaux antérieurs, soit de constructions dont l’intérêt architectural est plus faible voire inexistant. Ces constructions forment aussi la matière première du tissu urbain récent. A ce titre, elles doivent contribuer par leur traitement, couleurs et matériaux, ou le traitement paysager de leurs abords à homogénéiser un tissu urbain moins dense que le noyau historique. . Le Permis de Démolir, pourra suivant les cas, être accepté si la démolition ne perturbe pas la logique urbaine ou n’être accordé que s’il est suivi d’une reconstruction. De manière générale, toute démolition sera assortie d’une obligation de reconstruction. La démolition pourra être également refusée en cas de découverte d’éléments intérieurs ou extérieurs intéressant l’archéologie ou l’histoire, par le Maire, après avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France et après avis du Conservateur Régional de l’Archéologie. Des sondages archéologiques seront effectués comme préalable à toute reprise des travaux. La restauration ou modification éventuelle du bâti d’accompagnement doit dans tous les cas rester cohérente avec le rapport de présentation annexe au présent document.

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Article 3 Règles et recommandations applicables au bâti d’accompagnement existant

a) Maçonnerie a. Enduit Enduit sur maçonnerie de parpaings ou de briques creuses L’enduit sera de mortier bâtard ou mono couche sur maçonnerie de parpaings. Sa couleur ira du ton pierre au beige clair. Un badigeon ou une peinture minérale pourra être effectué sur ces enduits. La couleur de badigeon ou de la peinture ira du blanc (jamais pur), blanc cassé, au beige ocré. D’autres couleurs d’enduit et de badigeon seront acceptées si elles reprennent des couleurs anciennes existant sur le bâtiment concerné par les travaux. Dans le cas de la création d’une nouvelle baie, un entourage de 20cm de large sera réalisé dans l’enduit et aura une teinte légèrement différente et une texture plus lisse que la texture de l’enduit. Enduit sur maçonnerie traditionnelle L’enduit sera à la chaux aérienne sur les maçonneries de moellons, le sable donnant à l’enduit sa couleur. La chaux aérienne peut être coupée à 50% de chaux naturellement hydraulique (NHL). L’enduit sera brossé, lavé ou taloché. La finition grattée est interdite. Toute adjonction de ciment dans le mortier est interdite : le ciment, acide, dégrade la pierre et empêche le mur de respirer. L’eau stagnant le fait pourrir de l’intérieur. Les chaînages des angles et des baies en pierres de taille ou en brique resteront apparents. La surépaisseur de l’enduit à l’approche des chaînages des baies et des angles est à éviter absolument : l’enduit en surépaisseur retient l’eau, les poussières, favorise l’apparition des mousses et la fixation du lichen. Dans le cas où des baies ne seraient pas dotées de chaînages en pierres de taille ou en brique, un entourage réalisé dans l’enduit et d’aspect lissé sera effectué autour du percement sur une largeur continue de 20cm environ. Un badigeon à la chaux pourra être réalisé sur un enduit existant. Ce badigeon aura des teintes de blanc cassé, crème, blond ocré, beige clair. b. Chaînage d’angle et entourages Nettoyer la pierre et la brique Le sablage, le nettoyeur haute pression, les nettoyants chimiques et hydrofuges sont interdits sur la pierre, la brique de terre cuite, la brique de ciment. Il est préférable de réaliser un micro-gommage à faible pression (3 bars maxi) ou de brosser les éléments sales avec une brosse en chiendent et de l’eau claire (brosse métallique à éviter). Si la pierre ou la brique ont été peintes, un hydro-gommage ou un micro-gommage à faible pression sont préférables aux solutions chimiques qui, à court terme, favorisent l’apparition du salpêtre. Il ne faut pas chercher à obtenir une surface trop propre.

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Réparer la pierre Les pierres de taille un peu abîmées peuvent être laissées telles quelles. Les petits accrocs témoignent de la vie passée du bâtiment. Les pierres fissurées ou brisées sont remplacées. Elles peuvent être soit changées en totalité par refouillement, soit bouchonnées. La taille minimum d’un bouchon est un cube de 80 x 80 mm. Pas de pierre brute de sciage.

b) Menuiserie Percements Les nouveaux percements reprendront les dispositions des percements existants sur le bâtiment. Ils seront plus hauts que larges si le modèle existant correspond à des percements traditionnels. Ils pourront être carrés ou plus larges que hauts si le modèle existant a ces proportions plus contemporaines. Dans tous les cas, ils seront axés sur les percements existants de manière à créer des travées verticales et des alignements horizontaux pour éviter l’éparpillement sur une seule et même façade. Les menuiseries seront posées environ 20cm en retrait du nu extérieur du mur. Si les percements nouveaux ne sont pas de même taille que les anciens : les linteaux des baies d’un même niveau seront à la même hauteur ou l’axe horizontal de toutes les baies d’un niveau sera le même. Si les percements sont de même taille que les anciens : les allèges seront à la même hauteur. Menuiseries neuves Les fenêtres en bois à peindre sont préconisées. Toutefois, les fenêtres en aluminium ou en PVC sont autorisées. Le PVC blanc pur est interdit. Les PVC seront teintés dans la masse : blanc cassé, crème, gris clair, gris soutenu. Les fenêtres sont dotées de petits bois délimitant selon la taille de percement 4, 6 ou 8 carreaux. Les carreaux ainsi délimités devront toujours être plus hauts que larges. Le petit bois ne doit pas dépasser 3 cm d’épaisseur totale, compris le mastic extérieur. Le petit bois sera collé sur la vitre et non intégré dans le verre. Les baies vitrées ne sont autorisées que si elles restent invisibles de l’espace public. Les volets Les volets et les portes d’entrée seront en bois à peindre. Les volets sont à clef ou à barres mais sans écharpes (la partie diagonale des « Z » visibles sur certains volets). Ils peuvent être persiennés à la française, perforés en partie haute de petits motifs (carreaux, trèfles, cœur…) ou rester pleins. Les volets sont battants avec selon la taille, 1 ou 2 vantaux. Les volets roulants ne sont autorisés que sur les baies vitrées. Les caissons seront obligatoirement montés à l’intérieur du bâtiment. Portes de garages Elles seront soit en bois à peindre sans hublot soit métalliques laquées. Elles pourront être sectionnelles ou à battants. Les portes en PVC sont interdites.

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Couleur des menuiseries : Les portes d’entrée seront peintes plus foncées que le reste des menuiseries. Les couleurs des menuiseries comprendront toutes les gammes de bleu, toutes les gammes de vert, de gris, de blanc cassé, de mastic et de sang de bœuf et de bordeaux. Les menuiseries en bois vernis, peintes couleur bois ou marron sont interdites. Le bois naturel ou passé au carbonyle n’est autorisé que sur les bâtiments agricoles. Les portes et portails agricoles pourront être peints en sang de bœuf, gris anthracite, vert wagon, noir. Les pentures, ferrures, grilles et ferronneries seront peintes de la même couleur que la menuiserie sur laquelle elles s’implantent.

c) Couverture La tuile Les toits de tuiles sont en «tiges de botte » dessus et dessous. Les courants autobloquants ou à emboitement sont préconisées. Les tuiles romanes sont autorisées. Les tuiles auront des teintes panachées, prépatinées et un aspect vieilli afin d’éviter les aplats monochromes rouges. Les faîtages et les égouts doivent être maçonnés au mortier de chaux naturellement hydraulique (NHL ou XHN). Le mortier ciment, trop rigide, se fissure en créant, à terme, des infiltrations. Les faîtages à sec sont interdits. L’ardoise L’ardoise sera fixée au crochet. Le crochet doit être prépatiné ou peint de couleur sombre pour éviter tout effet de brillance. Le faîtage sera en zinc. La tuile plate Le bâti des années 30 et 40 est couvert de tuiles plates de Marseille. Il conviendra de restaurer ces couvertures à l’identique. Des tuiles plates neuves seront aux tons panachés et prépatinées de façon à éviter les aplats monochromes. Nouvelles technologies : Les tuiles photo voltaïques, les panneaux solaires, les antennes paraboliques et les antennes radio ne sont autorisés que s’ils restent invisibles de l’espace public. Les antennes paraboliques pourront être implantées dans le jardin ou dans les combles.

d) Zinguerie Elle est en zinc. PVC et aluminium sont interdits. Les dalles nantaises sont à poser sur les toitures d’ardoise tandis que les demi-rondes pendantes ou les encastrées sont à utiliser pour la tuile. Les dauphins sont en fonte.

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Article 4 Constructions neuves

a) Implantation du bâti par rapport aux voies Les bâtiments seront construits de façon à venir s’agrafer au moins pour partie à l’alignement des voies. Un retrait pourra cependant être admis si le contexte du tissu urbain le permet : environnement pavillonnaire existant, environnement de maisons précédées de jardinets ou de cours cantonnées de murs ou clôtures, environnement de jardins potagers dont le mur ou la clôture forment alignement. Dans ce cas, l’alignement sera obligatoirement marqué par un mur, une grille, un muret surmonté d’une grille ou une clôture. La création d’espaces publics ou la valorisation d’espaces publics existants tels que places, placettes, mails, pourra induire un alignement total sur la voie afin de valoriser un front bâti homogène. Le bâtiment sera obligatoirement construit en retrait s’il s’implante sur une parcelle dont le mur de clôture a été protégé sur le Plan Réglementaire. Le bâtiment sera obligatoirement construit en retrait s’il s’implante au bord d’une perspective remarquable qu’il convient de laisser vierge de toute construction. L’implantation du bâti par rapport aux nouvelles voies respectera ce principe d’agrafage partiel sur la rue.

b) Créer des principes de centralité urbaine Les nouvelles zones affectées à de la densification urbaine de type lotissement devront se structurer en s’inspirant de zones urbaines anciennement constituées, du rapport à l’eau (liaisons piétonnes, accompagnement paysager) et du rapport au relief (implantation dans la pente, mise en perspective de la silhouette bâtie dans le grand territoire) Le réseau viaire sera continu et hiérarchisé. Il s’agira de créer des espaces urbains structurant comme des places, des mails, des squares. Des parcs, des venelles et des chemins verts pourront accompagner, dans un tissu plus diffus, cette logique d’implantation urbaine fortement structurée. Ces entités urbaines hiérarchiseront les nouveaux quartiers créés en espaces urbains plus ou moins denses à la manière du tissu ancien. Ces entités urbaines fortes devront déterminer l’implantation du bâti.

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c) Implantation du bâti par rapport aux limites séparatives La création d’espaces publics ou la valorisation d’espaces publics existants tels que places, placettes, mails, pourra induire un alignement partiel sur une limite séparative afin de valoriser un front bâti homogène. Des précautions doivent être prises pour que l’évolution ou l’extension des bâtiments ne génèrent pas de contraintes de voisinage pour les usagers des constructions édifiées sur les parcelles mitoyennes. Le volume principal des constructions doit s’implanter dans la zone construite définie par les implantations existantes sur les parcelles voisines. La profondeur pourra être augmentée ou diminuée pour s’ajuster à celle des constructions voisines. Quand la construction nouvelle s’implante entre un bâtiment peu profond et un bâtiment très profond, elle aura : - une profondeur intermédiaire ou 2 volumes différents pour assurer la transition dans le tissu urbain. - Une profondeur égale à l’une ou l’autre des constructions limitrophes Si les constructions alentour sont en retrait par rapport à la voie, l’élévation sur rue devra s’aligner sur l’une ou l’autre des élévations des bâtiments limitrophes. Au delà des profondeurs de la construction principale, les annexes ou parties de bâtiment devront : - soit être implantés en retrait des limites séparatives et respecter les distances notées ci après - soit être implantés en limite et ne pas dépasser 3m au faîtage. Ces hauteurs pourront être augmentées en fonction de la hauteur des bâtiments adjacents afin d’assurer une transition entre des volumes disparates. Des hauteurs exceptionnellement un peu plus importantes pourront être admises pour les bâtiments à usage public ou commercial. Dans tous les cas, les ouvertures de baies devront respecter l’intimité des parcelles voisines et respecter, en rez de chaussée, une distance minimum de 3m mesurée perpendiculairement à la façade contenant la baie jusqu’à la limite la plus proche. Pour l’étage, la distance minimum sera de 1,5 fois la hauteur mesurée depuis le sol jusqu’au linteau des baies de l’étage. Les baies n’offrant pas de vue directe sur une parcelle voisine échapperont à ces règles.

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d) Hauteur des constructions Les constructions dans les extensions récentes de la commune sont en rez de chaussée simple ou en R+combles. Plus rarement, on trouve du R+1. Un niveau supplémentaire pourra être réalisé dans la pente si le relief du terrain le permet. De façon générale, la plupart des constructions dans cette zone ne comprennent qu’un seul niveau soit une hauteur sous égout allant de 2,5m à 3,5m et une hauteur sous faîtage allant de 4m à 5,5m. Ces hauteurs doivent servir de référence pour les constructions neuves ou les surélévations. Les sous-sols ne seront tolérés que s’ils n’entraînent ni une surélévation même légère du bâtiment, ni un effet d’émottement. Les accès des véhicules au garage en sous sol seront non visibles de l’espace public (sur le côté du bâtiment) Les sous sol visibles ne seront tolérés que s’ils constituent d’un côté, grâce aux effets du relief, un niveau à part entière. Dans le cas d’un bâtiment qui s’implanterait entre 2 édifices de hauteur différente, la nouvelle hauteur devra faire une moyenne soit par un décrochement intermédiaire, soit par une hauteur moyenne afin d’assurer une transition entre des volumes disparates. Il pourra aussi prendre la hauteur de l’une ou l’autre des constructions adjacentes.

e) Aspect extérieur Les constructions neuves devront témoigner du savoir faire des architectes et des bâtisseurs, de la maîtrise de nouvelles techniques de construction et de nouveaux matériaux, comme les bâtiments que la ZPPAUP protège témoignent de leur époque de réalisation. L’idée n’est pas de figer l’architecture dans du faux ancien mais de valoriser un projet architectural de qualité qui tient compte de ses abords immédiats (les bâtiments limitrophes, leur composition et leur volumes, le tissu urbain dans lequel il s’insère) autant que de sa mise en perspective à l’échelle du territoire urbain (valorisation d’un front bâti), de sa mise en perspective à l’échelle du paysage (cônes de vue, relief). Traitement de façade Le mimétisme des matériaux n’est pas obligatoire, la compréhension des volumes, des effets de stratification urbaine et architecturale, des effets de mise en scène urbaine et de mise en perspective, compte d’abord et avant tout. Le bâtiment futur devra néanmoins tenir compte du découpage parcellaire existant, de la volumétrie des bâtiments contigus, de l’impact paysager. Bâti néo-traditionnel : les élévations seront enduites, les entourages de baie seront marqués par une bande d’enduit plus lisse de 20cm de large environ. Les redans au niveau des portes d’entrée sont interdits. Les décrochements dans les façades visibles de l’espace public sont interdits ou strictement limités, pour un bâtiment en alignement sur la rue, aux vicissitudes d’un parcellaire irrégulier. On privilégiera dans tous les cas des volumes simples.

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Toiture Les toitures terrasses non praticables seront végétalisées (dalles végétales préplantées par exemple) aux endroits où leur incidence sur les perspectives par rapport au relief est importante. Les sky-domes sont interdits. Les trappes d’évacuation des fumées seront plates posées dans la pente du toit. Bâti néo-traditionnel : les toitures à croupe simple ou double sont interdites sur bâtiments en simple rez de chaussée. Les tuiles tige de botte en courant et en couvrant sont recommandées. Les courants sont soit autobloquants soit à emboîtement. Les faîtages et les égouts seront maçonnés au mortier bâtard. Les faîtages à sec sont interdits. Les rives seront réalisées par un recouvrement de 2 tuiles demi rondes. Les tuiles romanes sont autorisées. Les tuiles auront des teintes mélangées et un aspect vieilli de façon à éviter les aplats monochromes. Nouvelles technologies Les tuiles photo voltaïques, les panneaux solaires, les antennes paraboliques ne sont autorisés que s’ils sont invisibles de l’espace public. Les antennes paraboliques pourront être implantées dans le jardin ou dans les combles. Percements Bâti néo-traditionnel : les percements seront plus hauts que larges. Les baies vitrées sont autorisées mis uniquement sur les façades sur cour ou sur jardin et non visibles de l’espace public. Menuiseries Bâti néo-traditionnel : les menuiseries en bois à peindre sont préconisées. Les fenêtres en PVC, en aluminium laqué sont autorisées. L’aluminium brossé est interdit. Le PVC blanc pur est interdit. Il sera teinté dans la masse, blanc cassé, gris clair. Les fenêtres sont dotées de petits bois délimitant selon la taille de percement 4, 6 ou 8 carreaux. Les carreaux ainsi délimités devront toujours être plus hauts que larges. Le petit bois ne doit pas dépasser 3 cm d’épaisseur totale, compris le mastic extérieur. Le petit bois sera collé sur la vitre et non intégré dans le verre. Les volets seront en bois à peindre. Les volets seront à barres sans écharpe (la partie diagonale du Z). Les ferrures et pentures seront peintes de la même couleur que la menuiserie de support. Les volets roulants ne sont autorisés que sur les baies vitrées. Les caissons seront obligatoirement montés à l’intérieur du bâtiment. Les portes de garage seront sans hublot ni percement. Les couleurs des menuiseries comprendront toutes les gammes de bleu, toutes les gammes de vert, de gris, de blanc cassé. Les menuiseries en bois vernis, peint couleur bois sont interdites. Les portes d’entrée seront peintes d’un ton plus foncé que les menuiseries.

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f) Extension et cabanes de jardin Extensions Les extensions devront témoigner du savoir faire des architectes et des bâtisseurs, de la maîtrise de nouvelles techniques de construction et de nouveaux matériaux. L’idée n’est pas de figer l’architecture dans du faux ancien mais de valoriser un projet architectural de qualité qui tient compte de ses abords immédiats (les bâtiments limitrophes, leur composition et leur volumes, le tissu urbain dans lequel il s’insère) autant que de sa mise en perspective à l’échelle du territoire urbain (valorisation d’un front bâti). Traitement de façade : Le mimétisme des matériaux n’est pas obligatoire, la compréhension des volumes, des effets de stratification urbaine et architecturale, des effets de mise en scène urbaine et de mise en perspective, compte d’abord et avant tout. Le bâtiment futur devra tenir compte de la volumétrie des bâtiments contigus. Les extensions de constructions quand elles sont possibles ne doivent pas venir amputer une façade décorée ni sectionner des moulures. La couverture terrasse des extensions est possible si la terrasse reste accessible. Extension néo-traditionnelle : elle reprendra les dispositions réglementaires relatives aux constructions neuves néo-traditionnelles. Cabanes de jardin Les cabanes de jardin seront adossées aux murs existants dans la mesure où ceux ci seront suffisamment hauts. Elles seront implantées en fond de parcelle en limite séparative, dans un angle. Les cabanes en dur (parpaing enduit) sont interdites. Les cabanes préfabriquées en PVC ou béton préfabriqué sont interdites. Le bois vernis est interdit.

g) clôtures Les murs de clôture en pierres sèches, protégés ou non par le Plan Réglementaire seront conservés et restaurés. Les clôtures pourront être soit maçonnées doublées ou non de végétal, soit en palissade de bois doublées ou non de végétal, soit végétalisées. Les clôtures maçonnées auront une hauteur minimale de 0m70 et une épaisseur minimale de 0m20. des murs de grande hauteur pourront être autorisés tout en restant ponctuels sur la parcelle à la seule condition qu’ils relient deux volumes bâtis, ou prolongent un volume bâti en servant d’appui à une pergola, un préau, un appentis… Les clôtures maçonnées sont destinées à marquer l’alignement sur rue et sont interdites en cœur d’îlot. Le cœur d’îlot et la frange côté campagne seront traités par des clôtures exclusivement végétales (les haies monospécifiques étant interdites). L’idée est d’assurer une transition douce entre les différents espaces de jardin d’une part et entre les jardins et le paysage d’autre part. Ces clôtures pourront être renforcées par un grillage non peint intégré dans l’épaisseur de la haie ou qui servira de support à des plantes grimpantes (clématite, chèvrefeuille, vigne…). Les haies persistantes monospécifiques de conifères (thuya, chamaecyparis, cyprès de Leyland, photinia, laurier palme) où qu’elles soient sont interdites, excepté si elles sont taillées très bas (hauteur n’excédant pas 80cm) et composées d’essences semi persistantes tels que le lonicera, le houx, le fusain, le charme, l’abélia …

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Les haies vives non taillées seront composées majoritairement d’arbustes caducs: amélanchier, aubépine, hortensia, lilas, chèvrefeuille cornouiller, grenadier, exochorda, deutzia, rosiers…en mélange avec des essences persistantes telles que l’arbousier, le chêne vert, le buis, l’osmanthe, le filaria, le troène… La hauteur des portails et portillons devra tenir compte de la hauteur de la clôture. Les portails et portillons en PVC sont interdits.

Article 5 Architecture Commerciale En cas de réaménagement d’une construction protégée ou d’une construction appartenant au bâti d’accompagnement, les vitrines devront respecter l’architecture de la façade existante, en particulier les baies d’origine, et dans certains cas, permettre de la reconstituer. Les percements du rez de chaussée devront obligatoirement se composer avec les axes des travées de percements supérieurs. Dans le cas des vitrines neuves, la vitrine devra être pensée dès l’origine. Les pans vitrés sont interdits. La façade commerciale devra observer des rythmes de percement qui donneront une échelle au bâtiment. Dans tous les cas, le nu du mur de façade devra rester visible de part et d’autre de la vitrine sur une largeur de 50cm minimum. Si la construction est large, les percements de vitrine devront être discontinus, séparés par de la maçonnerie ou du parement de façade et axés sur les percements des étages. Les vitrines en retrait par rapport au nu de la façade et les entrées en redans sont interdites, les auvents sont interdits. Les vitrines seront soit en bois à peindre, soit en aluminium laqué. Les rideaux métalliques et leurs caissons seront montés à l’intérieur de la vitrine. Terrasses couvertes Les terrasses couvertes en dur sont interdites. Seules les terrasses en bois réputées démontables et couvertes d’un velum sont autorisées. Enseignes Les enseignes ne doivent pas envahir la totalité de la façade et ne pas dépasser la hauteur d’allège des baies du 1er étage. Les enseignes appliquées en façade (panneau, lettres découpées…) ne dépasseront pas 60cm de haut et ne dépasseront pas les limites des baies commerciales latérales. Les enseignes en néon sont interdites. Les enseignes en drapeaux sont possibles et devront rester de faibles dimensions, leur superficie ne dépassera pas 0,5m². Un seul drapeau par magasin sera autorisé sauf si celui ci se trouve à l’angle d’une rue auquel cas chaque rue pourra avoir son enseigne. Les drapeaux pourront être éclairés par des spots ou rétro-éclairés en caissons lumineux dès lors que ceux ci seront le plus fin possible.

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Zone artisanale Les totems sont autorisés mais seront implantés uniquement en limite de parcelle côté voie, dans une bande dont l’épaisseur sera limitée à 1m. Les vitrines en retrait par rapport au nu de la façade et les entrées en redans sont interdites, les auvents sont autorisés mais leur saillie sera limitée à 2m. Leur structure sera la plus légère possible. En aucun cas ces auvents ne pourront être transformés en sas fermé. Les sas seront prévus à l’intérieur du volume principal. Un aménagement paysager devra être le préalable obligatoire à toute création d’une zone artisanale ou commerciale nouvelle. L’idée étant de trouver un élément végétal récurrent, chêne vert par exemple, qui ponctuerait l’espace de la zone afin de lui donner une image homogène. Les zones de parking devront faire l’objet d’un projet paysager. Les enseignes dans la zone artisanale ne doivent pas envahir la totalité de la façade et ne pas dépasser la hauteur d’allège des baies du 1er étage. Les enseignes appliquées en façade (panneau, lettres découpées…) ne dépasseront pas 90cm de haut et ne dépasseront pas les limites des baies commerciales latérales. Les enseignes en néon sont interdites. Les enseignes en drapeaux sont possibles et devront rester de faibles dimensions, leur superficie ne dépassera pas 1m². Un seul drapeau par magasin sera autorisé sauf si celui ci se trouve à l’angle d’une rue auquel cas chaque rue pourra avoir son enseigne. Les drapeaux pourront être éclairés par des spots ou rétro-éclairés en caissons lumineux dès lors que ceux ci seront le plus fin possible.

Publicité et pré-enseigne Elles sont interdites en ZPPAUP.

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Chapitre 19 ZR Paysage ZRP : Cette zone est constituée d’espaces agricoles, d’espaces naturels et d’espaces boisés qui enchâssent la ville et les noyaux d’habitats anciens. ZRPArchéo : Cette zone délimite l’ancienne cale à bateau médiévale, en bordure de la Charente, au Sud du parc du château de la Pépinière. Elle vise à préserver intact le terrain archéologique dont on lit encore clairement les refouillements en peigne correspondant aux cales en eau.

Dans les espaces agricoles, la persistance des haies est issue du système de production agricole. Les trames bocagères existantes intègrent souvent des murets pierres, des fossés et des arbres de haut jet qui sont autant d’éléments de patrimoine à sauvegarder. Afin de conserver et d’entretenir ce patrimoine, un entretien doux sera préconisé : - Un simple entretien tous les 5 à 7 ans est préférable à des tailles sévères chaque année - L’épareuse (débrousailleuse) avec rotor à marteaux sera proscrite au profit de rotors à fléaux qui sectionnent mieux les jeunes pousses. - Les beaux sujets (forme têtard, haute tige, cépée…) seront élagué en taille douce à la nacelle si besoin. - Les produits chimiques seront évités. - La régénération par semis et drageons sera privilégiée en mettant en retrait les clôtures électriques dans les prairies. - On préférera le recépage ou une plantation en parallèle de la haie existante plutôt que son arrachage suivi d’une replantation.

Les espaces boisés créent de vastes enclos et mettent en scène des vues remarquables sur le clocher de l’église. L’exploitation des boisements pour le bois de chauffe ou le bois d’œuvre s’inscrit dans un parcellaire très ancien. La valorisation de l’exploitation du bois permet le renouvellement des boisements. Afin de favoriser le maintient de la présence des bois dans le paysage et de préserver la mise en scène de la ville depuis la campagne : - aucun aménagement de loisir même provisoire ne sera admis. - les aménagements d’espaces verts ne doivent pas interférer avec la perception des lisières. - les haies décoratives en bord de route à proximité des bois existants sont à éviter.

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Les espaces naturels sont majoritairement liés à la présence de l’eau. Le fleuve de la Charente génère des espaces ouverts avec de nombreuses vues sur le paysage urbain de la ville. Ces espaces naturels constituent aussi de larges ouvertures visuelles depuis la ville. Les ruisseaux du Charenton, du Bertet et du Bramerit offrent eux aussi des dispositifs similaires à l'échelle des villages et hameaux qu'ils traversent. Afin de maintenir l'ouverture du paysage sur les façades urbaines et sur des éléments majeurs du patrimoine tel que les parcs de châteaux et logis: - Les berges et les espaces inondables ne supporteront aucune construction ou aménagement excepté l'implantation de carrelets. -Tout projet de plantation devra faire l'objet d'une demande d'autorisation. - Toute plantation nouvelle de peupleraies ou replantation après exploitation de peupleraies existantes portant atteinte aux paysages de la ville ou aux patrimoines bâtis recensés dans les hameaux et villages est interdites.

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Aspect des constructions Les seules constructions possibles seront les bâtiments à usage strictement agricole (hangars, stabulations, étables…) et non les habitations.

Implantation par rapport à la voie : Les bâtiments seront implantés proches de la voie de façon à éviter l’effet de saupoudrage. Ils auront un recul de 5m.

Aspect extérieur : Les futurs bâtiments seront dotés d’un parement bois laissé brut ou passé au carbonyle. Les voliges seront simplement jointes bord à bord ou emboîtées. Elles auront une largeur de 10cm mini. Les grandes ouvertures (portail agricole, porte charretières…) seront habillées avec le même parement bois que les élévations. Les couvertures seront en tuiles tige de botte tons mêlés aspect vieilli dessus et dessous pour les bâtiments dont la superficie sera inférieure ou égale à 100m². Un fibro recouvert de couvrants aux tons mêlés et à l’aspect vieilli pourra être autorisé. Pour les bâtiments supérieurs à 100m², la couverture pourra être réalisée en tôle brute peinte (vert foncé, gris foncé ou rouge foncé) ou en fibro recouvert de couvrants aux tons mêlés et à l’aspect vieilli. La tôle ondulée imitant la tuile est interdite. Aucune construction quelle qu’elle soit n’est possible en ZRPArchéo. La culture sera limitée à des végétaux dont le système racinaire reste surfacique, prairie, raygrass, céréales…

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