So depression is an inflammatory disease, but where

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Médecine, Immunologie
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Cet article cherche à identifier les causes de l’inflammation dans le phénomène dépressif. Le stress est la cause principale mais il en existe d’autres, qui peuvent en elles-mêmes suffirent à déclencher une dépression. Bien entendu, on a souvent une conjugaison de stress et d’un ou de plusieurs autres facteurs inflammatoires. So depression is an inflammatory disease, but where does the inflammation comes from ? http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3846682/ (Donc la dépression est une maladie inflammatoire, mais alors d’où provient l’inflammation ?) La dépression est une maladie inflammatoire, dans laquelle on constate la présence de molécules qui reflètent une inflammation chronique, de faible intensité (voir article sur inflammation chronique). Cet état s’accompagne également d’un excès de radicaux libres et de produits dérivés du monoxyde d’azote. http://fr.wikipedia.org/wiki/Radical_%28chimie%29 http://fr.wikipedia.org/wiki/Monoxyde_d%27azote Les radicaux libres et les produits dérivés du monoxyde d’azote sont produits par le processus inflammatoire. Difficilement éliminés par l’organisme, ils vont perturber son fonctionnement en altérant la structure des protéines, des graisses, les transformant en molécules non reconnues par le système immunitaire. Ces molécules deviennent alors des antigènes et déclenchent elles-mêmes de l’inflammation. La dépression peut être « résistante » à l’effet des antidépresseurs. Cette résistance aux effets immunodépresseurs des antidépresseurs peut être expliquée par les processus inflammatoires chroniques, par les dommages induits par le stress oxydant et nitré, ainsi que par la réponse auto-immune qu’ils induisent.

L’inflammation et le stress nitro-oxydatif qui l’accompagne peuvent avoir différentes origines : -Le stress psycho-social C’est de loin le plus grand pourvoyeur de dépression, qu’il s’agisse de stress aigu (le deuil, le divorce, la séparation, le licenciement…) ou de stress chronique (les problèmes relationnels, le harcèlement mais aussi la solitude, le surmenage, le bruit, les bureaux en open-space, les temps de transports longs ou imprévisibles…). Le stress va entraîner une réaction inflammatoire de l’organisme, à laquelle le sujet sera d’autant plus sensible qu’il présente une vulnérabilité génétique à la dépression et qu’il présente déjà un état inflammatoire.

-Une alimentation inadaptée Les aliments dont l’indice glycémique est élevé (sucre et farines raffinés) sont responsables d’inflammation car ils déclenchent de fortes doses

d’insuline, qui mènent à une situation d’hyperinsulinisme, qui génère de l’inflammation. Ces aliments sont carencés en minéraux et vitamines et n’apportent pas au cerveau les éléments nécessaires à la synthèse des neuromédiateurs. Les graisses industrielles (dites trans), les graisses chauffées et l’excès de graisses saturées sont néfastes. L’élevage animal industriel et la trop grande consommation d’huiles végétales conduisent à un excès de graisses oméga 6 par rapport à la consommation d’oméga 3, ce qui favorise l’inflammation. Le caractère « acide » d’une alimentation pauvre en légumes est également un facteur de risque car elle élèverait les taux de cortisol, ce qui participerait à l’inflammation. -La sédentarité et l’absence d’activité physique -l’obésité L’obésité est en elle même une maladie inflammatoire, où des molécules pro-inflammatoires sont sécrétées par le tissu graisseux abdominal. -le tabac C’est la source majeure d’oxydation dans l’organisme. -la perméabilité intestinale, le microbiome, les récepteurs Toll-like Le stress augmente la perméabilité de la barrière intestinale. La mauvaise qualité du microbiote (nouveau terme pour la flore intestinale), liée à l’alimentation, ainsi que la consommation de gluten chez les personnes intolérantes engendrent une inflammation de la barrière intestinale et la rendent perméable. Des fragments bactériens peuvent alors passer dans le sang. Il y a des récepteurs spécifiques à ces fragments bactériens sur des cellules du système immunitaire, qui activent les voies de l’inflammation lorsqu’ils se lient à ces fragments. La perméabilité intestinale est pourvoyeuse d’inflammation mais également de maladies auto-immunes.

Les maladies auto-immunes peuvent être améliorées par le traitement de la perméabilité intestinales. -les allergies L’allergie est une réaction inflammatoire. Le nombre de personnes touchées par l’allergie est en constante augmentation mais ce n’est que récemment qu’un lien a été fait avec la dépression ; les patients allergiques ont un risque plus élevé de dépression ou de symptômes dépressifs. -l’hygiène dentaire, la parodontite (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parodontite) Il y a une association entre la mauvaise hygiène dentaire, la parodontose et la dépression. La parodontite est une maladie inflammatoire, associée à une inflammation systémique (qui touche au corps entier). -le sommeil La réduction de sommeil serait associée aux mêmes anomalies endocriniennes et neurobiologiques que la dépression. -la carence vitamine D Les populations occidentales présentent des taux faibles de vitamine D, ce qui est associé à un risque plus élevé d’ostéoporose et de cancer. De faibles taux de vitamine D sont également corrélés au risque dépressif, sans que le traitement du déficit n’ait cependant fait la preuve de son efficacité. La vitamine D a également un rôle de régulation du système immunitaire. Quelles sont donc les réponses à apporter à ces facteurs proinflammatoires, simultanément pro-dépressifs ? Une alimentation équilibrée (voir l’article « Alimentation »)

Les données concordent pour attribuer un rôle positif aux oméga 3, à la consommation de fibres alimentaires, à la consommation d’une quantité importante de légumes et de fruits. Certaines fibres alimentaires participent à la bonne santé du microbiote intestinal, lequel régule les cellules immunitaires situées dans l’intestin. Les phytonutriments ( ce sont des nutriments présents dans les plantes) sont des anti-oxydants et des anti-inflammatoires. L’exercice physique Il est préventif de la dépression. Il peut traiter des dépressions légères ou modérées et améliore l’action du traitement antidépresseur. Si l’exercice physique, lorsqu’il est accompli, contribue à augmenter la production de radicaux libres ainsi que de molécules inflammatoires, il est rapidement suivi d‘une augmentation de molécules anti-inflammatoires. L’exercice est la stratégie la plus documentée pour faire baisser la résistance à l’insuline, état qui précède la survenue du diabète 2. Maigrir Maigrir est plus difficile lorsqu’il y a un état de résistance à l’insuline. Le traitement de celle-ci, accompagné d’une nourriture anti-inflammatoire et d’exercice physique permet de perdre du poids. Ne pas fumer Rechercher la présence d’une perméabilité intestinale Des manifestations digestives en sont souvent la manifestation et des maladies auto-immunes peuvent en être la conséquence. La présence de fragments bactériens (LPS pour lipopolysaccharides) dans le sang est très évocatrice de sa présence et on peut les rechercher par une prise de sang. Aller régulièrement chez le dentiste Les détartrages doivent être faits deux fois par an afin de prévenir l’apparition de la plaque dentaire. Dormir suffisamment

Les troubles du sommeil peuvent avoir pour origine l’inflammation, la résistance à l’insuline. Ils sont souvent améliorés par un traitement antidépresseur. Vérifier son taux de vitamine D et se supplémenter Le dosage de la vitamine D coûte dix euros et doit être fait avant et après la supplémentation, ce qui permet de savoir si les taux, après la supplémentation, sont suffisants. Sources : So depression is an inflammatory disease, but where does the inflammation come from? Michael Berk1234*, Lana J Williams12, Felice N Jacka12, Adrienne O’Neil15, Julie A Pasco16, Steven Moylan1, Nicholas B Allen7, Amanda L Stuart1, Amie C Hayley1, Michelle L Byrne7 and Michael Maes18

Nutritional psychiatry research: an emerging discipline and its intersection with global urbanization, environmental challenges and the evolutionary mismatch Alan C Logan1 and Felice N Jacka2*

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