Synergie pour les addictions (ici alimentaires) si besoin, Danielle

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie, Nutrition, Appareil digestif humain
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Fiche Santé digestive globale Les causes sont diverses mais l’origine est souvent « le mauvais stress ». La nervosité intérieure fait souvent que l’on mange mal et/ou trop vite. Les aliments insuffisamment mastiqués, les féculents insuffisamment salivés, demandent un travail plus important à l’estomac et au foie. Auquel s’ajoute le fait que le stress intérieur comprime l’estomac, le foie, le pancréas, les intestins, agresse les tissus et les muqueuses.

Le système digestif est le réceptacle de nos émotions, de nos frustrations, de nos sentiments de colère, de révolte. L’estomac est en première ligne pour subir les agressions du système nerveux. Une fois le « terrain » déséquilibré, les bactéries comme hélicobacter, l’excès d’acide, un médicament, un vaccin, additifs, pesticides… peuvent plus facilement agresser et détériorer les muqueuses 1. L’alimentation adaptée à nos capacités ou nos compétences digestives La méconnaissance ou le non-respect de notre physiologie conduit à la « dysbiose intestinale ». Celle-ci est un état de dysfonctionnement total de la capacité d’assimilation et d’élimination de notre intestin. Dans le grêle s’opère un tri sélectif des nutriments en adéquation avec l’activité anticipée. Un intestin d’informaticien assis toute la journée ne sélectionne pas les mêmes nutriments qu’un intestin de sportif de haut niveau. Ils n’éliminent pas non plus les même choses. 2. La présence de bactéries symbiotiques et de neurotransmetteurs dans l’intestin. Notre intestin abrite 10 fois plus de bactéries que nous n’avons de cellules dans le corps. Celles-ci vont permettre une véritable émulsion et micronisation de tous les nutriments apportés par le bol alimentaire et préparer le « repas » de nos cellules. On sait également qu’il y a plus de 200 espèces de bactéries, qu’elles sont indispensables à la maturation de notre système immunitaire et qu’elles

interagissent avec notre cerveau ; les bactéries résidentes intestinales peuvent produire des substances actives sur le cerveau. Notre tube digestif contient 200 millions de neurones. Il produit au moins 20 neurotransmetteurs, les mêmes que ceux du cerveau. Il recèle 70 à 80% de nos cellules immunitaires et assure ainsi l’essentiel de nos défenses immunitaires. Les traitements antibiotiques et chimiques provoquent un déficit des bactéries bénéfiques et activent la présence de bactéries pathogènes, comme Candida albicans. 3. Les compétences de nos émonctoires Notre corps est une vaste entreprise complexe de fabrication et de nettoyage exceptionnellement performante grâce à nos 5 émonctoires (6 chez la femme) : Foie-Rein-Poumon-Gros intestin- peau et règles permettent à notre corps de garder son homéostasie, c’est à dire tous ses paramètres stables (PH, sucre sanguin, cholestérol …) L’incapacité physiologique à digérer certains types d’aliments et/ou la fatigue des émonctoires vont générer des quantités de déchets circulant dans le sang, la lymphe ou se déposant dans les tissus, les articulations … . Les innombrables toxines et toxiques, bactéries pathogènes que des intestins poreux laissent passer infestent alors notre système digestif nous intoxiquant en permanence et créant un état d’empoisonnement chronique des tissus et du sang. Ces déchets peuvent être des acides ; en ce cas le corps les neutralise grâce à ses minéraux. Par exemple la consommation de laitages ou de viande de porc génère des déchets de type acide sulfurique qui sont neutralisés par notre minéral le plus puissant : le calcium. Il y a alors un déchet neutre, le calcium sulfurique, qui doit être éliminé. Le sucre blanc est la substance la plus acidifiante et déminéralisante pour l’organisme, il brûle la flore intestinale et force le corps à précipiter ses minéraux. Ces déchets peuvent être de type « colles » (lorsque on surconsomme des céréales par exemple) et vont venir engluer (GLUten) notre intestin, notre lymphe, notre peau, nos 5 organes des sens, notre cuir chevelu … Si tous les émonctoires sont surchargés, ces déchets sont temporairement stockés dans les articulations, dans les « poches » du corps : utérus, poumon, sinus, gorge… , ils peuvent provoquer un état inflammatoire chronique et une perturbation du système immunitaire qui les prend pour des corps étrangers.

Ils peuvent forcer le corps également à les diluer dans l’eau et nous faisons alors de l’œdème. Le lien avec les maladies auto-immunes apparaît comme une évidence dans une approche globale de la santé. Les gros sont souvent des corps qui n’éliminent plus et enrobent dans la graisse ou diluent leurs déchets dans l’eau ; les maigres sont souvent des terrains déminéralisés par hyperacidification. 4. La présence et le renouvellement des entérocytes La muqueuse intestinale ne doit laisser passer que les nutriments nécessaires dans le réseau de micro capillaires qui se trouve derrière la trame intestinale. Les entérocytes ont une durée de vie courte et doivent être renouvelées en quelques jours. La déficience de nutriments adaptés, la dysbiose, les agressions par les produits chimiques et l ‘inflammation chronique vont provoquer lentement mais sûrement l’atrophie de la muqueuse intestinale via ses entérocytes et son hyperperméabilité. C’est elle qui conduit aux conséquences graves sur la santé générale. L’atrophie intestinale On peut suspecter un défaut de perméabilité intestinale dans plusieurs contextes : souffrance du tube digestif (gaz intestinaux-ballonnementsdouleurs-inconfort-diarrhée ou constipation chronique). Les gaz présents dans l’intestin sont de 3 types : 1) H2, hydrogène, principalement dans le colon droit et issu de la digestion des végétaux. Il donne des gaz inodores et sont toujours plus ou moins présents. 2) H2S, Hydrogène sulfuré dans le colon transverse ; il y a mal assimilation du soufre et les gaz sont malodorants et bruyants. 3) CH4, le méthane issu de la mal- digestion des protéines dans le colon gauche. Ils sont malodorants et sans bruit et dénote d’une flore pathogène avancée. Difficultés d’assimilation des minéraux et vitamines malgré des supplémentations. Maladies auto-immunes. Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) : Crohn, … maladies pulmonaires chroniques ou récurrentes : asthme, bronchite chronique, etc. PRENDRE SOIN DE SON INTESTIN

1) L’ALIMENTATION 1. Une cuisine à partir de produits frais de qualité, beaucoup de crudités 2. prendre ses repas dans le calme avec une mastication aussi complète que possible. 3. Supprimer (ou réduire fortement) les produits laitiers et les céréales glutineuses et amidonnées, ou tout autre aliment sujet à une intolérance individuelle. Préférer en quantité raisonnable les céréales (ou simili céréales) sans gluten : millet, fonio, quinoa, sarrasin, riz complet 4. Préparer les aliments sans les détruire : pas de micro-onde, cuisson dans le plastique, à haute pression rendent nos aliments morts et impropres à nous nourrir. 5. Manger quotidiennement des aliments riches en enzymes et en lactoferments comme la choucroute crue et autres légumes lactofermentés maison, le miso, le kéfir de fruit, le rejuvelac, le kombucha, les prunes Umeboshi, le tempeh, les crudités marinés quelques heures dans le citron ou pressé avec un peu de sel pour les attendrir, les graines germées, les algues de mer (un peu), le pollen frais … 6. 80 % de fruits et légumes frais à chaque repas sous forme de jus, de smoothies ou en marinades, crudités, ou cuisson al dente et douce… 7. Diminuer la part de viande et charcuterie (ou supprimer, au moins au départ) qui génèrent beaucoup de déchets toxiques. On peut aussi manger de petits poissons gras : maquereau-sardines-hareng- truite…… éviter les gros poissons de fin de chaine, thon et saumon, pleins de métaux lourds et toxiques de nos jours. 8. Privilégier les protéines végétales : oléagineux – graines germées – graine ou farine de chanvre (40 % de protéines complètes) – graines de chia – quinoa – la spiruline – les champignons – les légumes sauvages – les lentilles germées ( et non cuites)…. 9. L’alimentation vivante (sans cuisson) est une alimentation riche en saveurs, haute en couleur et en accord parfait avec notre physiologie.

10. Éviter les aliments pro-inflammatoire : le sucre blanc – les laitages – la viande rouge – la caféine – le gluten – les farines blanches – les boissons et préparations industrielles – 11. Consommer régulièrement les meilleurs aliments anti-inflammatoires : l’avocat – l’ail – le gingembre frais – le curcuma frais – la betterave – l’asperge – les aliments riches en oméga 3 : huile de chanvre, huile de noix, huile de cameline … et surtout des purées d’oléagineux noisette - amande – cajousésame. Ainsi que raisonnablement huile de coco et purée de cacahuète. 2) LA PHYTOTHÉRAPIE : utiliser toutes ces solutions pour les symptômes, sur un court terme en attendant une amélioration de la cause, par un changement alimentaire.

Le Psyllium blond au secours de l’intestin. La richesse exceptionnelle du psyllium blond en fibres lui permet de restaurer un fonctionnement normal du côlon. Il améliore le péristaltisme. Il régularise la fréquence et la qualité de selles. Il apporte les bactéries bienfaitrices à la flore intestinale. Le psyllium contient 15 fois plus de fibres que le son d’avoine. Il apporte les fibres végétales dont notre alimentation est déficiente. Il est sans gluten et sans lactose. Il est riche en mucilages végétaux, principe actif du psyllium, qui se trouve dans le tégument de l’enveloppe. « Les mucilages sont des fibres qui gonflent au contact de l’eau et ont des propriétés épaississantes, adhésives et adoucissantes. Les mucilages du psyllium contiennent 70% de fibres solubles qui se transforment en une masse douce et gélatineuse qui va agir comme une éponge, entraînant avec elle les substances toxiques. »

Les déchets, les toxines, les métaux lourds et les substances chimiques sont littéralement absorbés par les mucilages du psyllium ainsi l’intestin est complètement assaini. Contrairement aux laxatifs chimiques, le mucilage du psyllium n’est pas irritant car il enveloppe l’estomac et le gros intestin. Le psyllium blond va réguler l’intestin, en cas de constipation comme de diarrhée. Il est idéal pour les personnes âgées. Sur les problèmes de diarrhées ou de dysenterie, grâce à son action mécanique. Les diarrhées causées par la prise de médicaments ou par présence de bactéries, peuvent être résolus. Mon poids et moi ! Lorsque le transit fonctionne bien, le corps se débarrasse aussi des matières fécales non éliminées, ce qui contribue à la perte de poids. On prend une cuillère à café ou 1 cuillère à soupe une heure avant le repas dans un grand verre d’eau dans lequel on le laisse gonfler au minimum 10mn. Cholestérol et cardio Il a été confirmé par l’OMS que le psyllium est bénéfique en cas d’ l’hypercholestérolémie et peut réduire les risques de maladies cardiovasculaires. Pris quotidiennement à partir de 5 g par jour, le psyllium contribue à diminuer le taux de cholestérol total et à équilibrer HDL et LDL ainsi que les triglycérides pour les personnes qui ne sont pas atteintes sévèrement. De même pour les maladies cardiovasculaires et l’hypertension, les personnes bénéficieront d’un apport de 10g/ jour. Le psyllium est bien toléré par tous et ne présente pas d’effets secondaires indésirables. Autres bienfaits du psyllium Diabète de type 2 : à raison de 5g de psyllium par jour , on peut normaliser le taux de lipides dans le sang et à faire baisser la glycémie. L’index glycémique diminue car le psyllium modifie la structure, la texture et la viscosité des aliments dans l’intestin. Candidoses : Les matières fécales qui stationnent trop longtemps dans le côlon sont le terrain idéal pour le développement de Candida et de levures. Pour survivre dans le côlon, les levures produisent des toxines qui peuvent causer

des réactions allergiques. Le psyllium empêche que les déchets métaboliques des levures ne soient ré-absorbés par l’organisme. Son utilisation Ce sont les graines du psyllium et leur enveloppe que l’on consomme. I faut faire tremper les graines ou la poudre dans l’eau tiède pendant 20 minutes avant de les consommer, Il est beaucoup plus aisé de l’utiliser dans la cuisine et de le travailler comme un aliment ; ainsi on pourra le mettre comme épaississant dans les potages mais après cuisson des légumes ; le psyllium ne doit pas être cuit. On pourra l’utiliser comme épaississant dans les sauces, les smoothies, les desserts, les gâteaux, les tartes, les nappages. Sa texture peut être très ferme ou bien très souple suivant la quantité d’eau ajoutée. Il n’a aucun goût particulier et ne modifiera donc pas votre préparation de base. On l’utilisera en secours quand la préparation prévue est trop liquide… 3) L’AROMATHÉRAPIE •

Aromathérapie

Indications : pathologies de l’estomac : remontées acides, douleurs épigastriques, hernies hiatales, digestions difficiles, troubles du transit, intestins irritables. HE basilic exotique 2 ml HE camomille noble 1 ml HE menthe poivrée 1 ml HE anis vert 1 ml Huile végétale de noyau d’abricot QSP 10 ml Equivalence pour les HE : 1 ml = 25 à 30 gouttes QSP : Quantité Suffisante Pour faire

Voie CUTANEE : 10 à 15 gouttes à appliquer sur l’estomac en massage léger. Trois à six fois par jour, selon les besoins. Voie SUBLINGUALE : 4 à 5 gouttes dans la bouche, 3 fois par jour, en début de chaque repas. Traiter par cure de 15 jours à 3 semaines. Puis arrêt au moins une semaine. Synergie pour les addictions (ici alimentaires) si besoin, Danielle Festy Pour les personnes qui connaissent l’alimentation saine mais se sentent addictes à la malbouffe. Si cela s’avère insuffisant, d’autres solutions contre les addictions existent. HE Noix de muscade : 0,5 ml HE Romarin verbénone : 1 ml HE Basilic (ocimum basilicum) : 1 ml HE Menthe des champs : 0,5 ml HE Laurier noble : 1 ml HE Angélique : 1 ml

Utilisation: Poser 2 gouttes de ce mélange sur le front, ainsi que sur la face interne des poignets, que l’on respire aussi souvent que nécessaire dans la journée ou la nuit (aucune limitation). • Gemmothérapie : figuier bourgeon 2 à 3 prises de 20 à 50 gouttes + une au coucher si nécessaire • aulne 5 à 15 gouttes/jour • Prendre 1 cuillérée à soupe d'argile blanche (kaolinite) ou verte dans ½ verre d'eau à boire après chaque repas matin midi et soir, ou au moment des crises douloureuses (sauf en cas de constipation), ou en gélules. • Aloé Vera : il sera très utile pour désenflammer, aider à rétablir l’équilibre de la flore intestinale et réduire le reflux gastro œsophagien. A défaut de frais (mixé en smoothie), celui de la pharmacie fera l’affaire.

• Charbon végétal : Il débarrasse des produits chimiques, métaux lourds, bactéries et toxines accumulées. Attention à ne pas le prendre trop près d’un éventuel traitement médicamenteux AUTRES MÉTHODES L’hydrothérapie du colon – les lavements– le drainage régulier de tous les émonctoires par la sève de bouleau (drainante mais non déminéralisante) – la prise de tisanes ou mieux encore de macérats aqueux de plantes amères : centaurée, gentiane … qui précipitent les acides.  Hygiène de vie globale : - Gérer le stress au mieux en utilisant les plantes apaisantes et en se faisant aider pour l’organisation de sa vie, si besoin. Mélisse, passiflore et griffonia en tisanes, extraits poudres ou liquides sans alcool. Et par exemple thérapie psy, hypnose, sophrologie, coaching de vie…. - Cesser de fumer ou réduire au maximum. Surtout ne pas fumer à jeun.  Gymnastique des organes : o Respiration profonde faisant travailler le diaphragme, relaxation, sport de détente. o Exercices de yoga pour les organes digestifs qui stimulent le péristaltisme, et massent en interne. o Massages doux par les mains, du ventre. Prendre soin de ses intestins, c’est aussi nous donner la chance de digérer nos souffrances de séparation, nos tristesses, notre sous-estime et nos dépressions engendrés par les épreuves de la vie ; c’est nous permettre de rebondir et de faire de nos difficultés notre richesse unique.

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