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January 18, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Médecine, Infectious Disease
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GLOBE (Global Link for Online Biomedical Expertise)

Manuel - Contrôle des Maladies Transmissibles

19ème Edition - 2008

Arthrite et éruptions à arboviroses CIM-9 066.3 ; CIM-10 B33.1 (Fièvre de la rivière Ross, polyarthrite épidémique, infection du virus de la Ross River)

Chikungunya CIM-10 A92.0

Mayaro (Fièvre de Mayaro, fièvre d’Uruma)

O’nyong-nyong CIM-10 A92.1

Sindbis (Ockelbo) CIM-10 A92.8 (Maladie de Pogosta, Maladie d’Ockelbo, Fièvre de Karélie)

CCDM19: J. Mackenzie, D. Smith CCDM18: J. Mackenzie, R. Shope

1. Identification Une virose spontanément résolutive caractérisée par une arthralgie ou arthrite, essentiellement des poignets, genoux, chevilles et articulations des mains et pieds, durant plusieurs mois. Chez de nombreux patients, le début de l’arthrite est suivi dans les 1 à 10 jours d’une éruption maculopapuleuse, habituellement non-prurigineuse affectant essentiellement le tronc et les membres. Un énanthème buccal et palatin peuvent se produire. L’éruption guérit dans les 7 à 10 jours, auquel fait suite une desquamation fine. Une myalgie, une fatigue, une fièvre et une lymphadénopathie sont communes. Une paresthésie et une sensibilité des paumes des mains et plantes des pieds se produisent dans un petit pourcentage de cas. La persistance de douleurs articulaires, d’arthrite, de myalgie et/ou de fatigue se produit dans 10 à 50% des cas. Le chikungunya provoque une maladie plus grave, avec fièvre élevée, leucopénie et lymphadénopathie importante et une convalescence prolongée. Des hémorragies légères peuvent se produire avec le virus de Maryaro et du chikungunya (voir Dengue hémorragique). De rares décès et des infections congénitales graves occasionnelle se produisent avec le chikungunya. Des tests sérologiques montrent des IgM dans les échantillons de sérum en phase aigüe et une augmentation de leur concentration contre les alphavirus entre des échantillons en phase aigüe et convalescente. Des IgM persistent pendant des semaines ou des mois. Le diagnostic s’effectue par RT-PCR du sang, en en particulier pour le chikungunya. Le virus peut être isolé du sang dans les CIM-9 066.3 ; CIM-10 B33.1 CIM-10 A92.0 CIM-10 A92.8 CIM-10 A92.1 ©Fondation Mérieux 2010. Tous doits réservés.

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CIM-10 A92.8

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premiers jours de la maladie en utilisant des nouveau-nés de souris une inoculation de moustique ou une culture cellulaire.

2. Agents infectieux Les virus de Ross River, Barmah Forest, Sindbis (en Afrique et Europe), Mayaro, chikungunya et o’nyong-nyong provoquent des syndromes similaires. Les maladies d’Ockelbo, de Pogosta et la fièvre de Karélie sont dues au virus Sindbis.

3. Prévalence Des épidémies se produisent quand les conditions chaudes et humides favorisent la prolifération des moustiques vecteurs. La maladie du virus de la rivière Ross se produit annuellement en Australie de Décembre à Mars dans les régions tempérées et pendant la saison humide de Décembre à Juin dans les régions tropicales. Des infections peuvent aussi se produire dans des régions arides après des précipitations abondantes irrégulières provoquant des inondations. Des cas sporadiques se produisent dans les régions plus froides d’Australie du Sud et en Papouasie Nouvelle Guinée. En 1979, une épidémie aux Fidji s’est répandue dans d’autres iles du Pacifique comme les Samoa américaines, les iles Cook et les Tonga. L’infection au virus de la forêt de Barmah se produit dans la même région que l'infection au virus de la rivière Ross, mais est moins courante. Le virus chikungunya existe en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Inde, au Sri Lanka et aux Philippines et a provoqué une épidémie majeure dans la région de l’Océan Indien depuis 2004. La maladie due aux virus Sindbis se produit en Afrique et en Europe du Nord, mais est rare en Asie et Australie. Des épidémies se produisent à l’été et en automne en Europe et en Afrique du Sud. La maladie de Pogosta en Finlande possède un cycle de 7 ans. Le virus O’nyongnyong n’est connu qu’en Afrique ; des épidémies en 1959-1963 et 1996-1997 ont conduit à des millions de cas dans toute l’Afrique de l’Est. Le virus de Mayaro existe en Amérique Centrale, au Nord de l’Amérique du Sud et à Trinidad. Des cas sporadiques et des épidémies occasionnelles se produisent dans les zones endémiques.

4. Réservoir Des marsupiaux, en particulier des kangourous et wallabies pour le virus de la rivière Ross et le virus de la forêt de Barmah, les primates pour le chikungunya, les oiseaux pour le Sindbis et inconnus pour les virus Mayaro et O’nyong-nyong La transmission transovarienne du virus de la rivière Ross a été démontrée chez Aedes vigilax.

5. Mode de transmission Les virus de la rivière Ross et de la forêt de Barmah sont transmis par Culex annulirostris, Ae. vigilax et par d’autres Aedes spp., le chikungunya par Ae. aegypti et Ae. albopictus en Asie et d’autres Ae. spp en Afrique et Australie, le virus o’nyong-nyong par Anopheles spp., le virus Sindbis par divers Ae. Spp et Culex ssp. Et le virus Mayaro par Haemagogus spp.

6. Période d’incubation De 3 à 12 jours, habituellement de 7 à 9 jours.

CIM-9 066.3 ; CIM-10 B33.1 CIM-10 A92.0 CIM-10 A92.8 CIM-10 A92.1 ©Fondation Mérieux 2010. Tous doits réservés.

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7. Période de contagion Aucune évidence de transmission directe de personne à personne. Les humains sont infectieux pour les moustiques pendant les premiers jours après le début de la maladie. Des individus infectés peuvent introduire le virus dans des zones réceptives (ex. chikungunya et virus de la rivière Ross).

8. Prédisposition La guérison est universelle, même si certaines prennent des mois. Elle est suivie d’une immunité homologue durable. Des réinfections sont inconnues. Des infections silencieuses sont courantes, en particulier chez les enfants chez qui la maladie déclarée est rare.

9. Méthodes de contrôle A. Mesures préventives Mesures générales contre les encéphalites virales transmises par les moustiques (voir encéphalites virales à arbovirus, I9A, 1–5 and 8). B. Contrôle du patient, des contacts et de l'environnement immédiat 1) Notification de cas à l'autorité sanitaire locale : Dans des régions endémiques sélectionnées ; dans la plupart des pays, pas de notification, Classe 3 (voir Déclaration). 2) Isolement : Pour éviter la propagation de la transmission, conseiller aux patient de ne pas voyager dans des zones où existent les espèces de moustiques vecteurs pendant les premiers jours après le début des symptômes et fournir des conseils pour la protection contre les moustiques. 3) Désinfection concomitante : Non applicable. 4) Quarantaine : Non applicable. 5) Vaccination des contacts : Non applicable. 6) Enquête sur les contacts et la source de l'infection : Rechercher Des cas non notifiés ou non diagnostiqués dans les lieux de vie du patient pendant des 2 semaines précédant le début des symptômes. Séro-tester tous les membres de la famille. 7) Traitement spécifique : Aucun. C. Mesures épidémiologiques Les mêmes que pour les fièvres virales à arbovirus (voir Dengue, 9C). D. Conséquences pour la gestion de catastrophes Aucune. E. Mesures internationales Les centres collaborateurs de l'OMS offrent un soutien suivant les besoins. Pour plus d’information, voir : http://www.who.int/collaboratingcentres/fr/

CIM-9 066.3 ; CIM-10 B33.1 CIM-10 A92.0 CIM-10 A92.8 CIM-10 A92.1 ©Fondation Mérieux 2010. Tous doits réservés.

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