Télécharger Programme de la saison 2014-2015

January 13, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Spectacle vivant, Théâtre
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THÉÂTRE ARTS DE LA PISTE THÉÂTRE D’OBJETS & MARIONNETTES DANSE JEUNE PUBLIC MUSIQUES CONTE HUMOUR ACTION CULTURELLE CINÉMA

Scène Nationale de Châteauroux

Équinoxe

« Sempervirent(e) : qui conserve un feuillage vert toute l’année. » Du latin : semper virens.

« Le théâtre populaire, c’est le théâtre qui fait confiance à l’homme. » [Roland Barthes]

La Tragédie comique Yves Hunstad - Eve Bonfanti dim. 12 et lun. 13 oct. 2014

saison 2014-2015

www.equinoxe-lagrandescene.com

Le cercle des partenaires Hormis l’aide prépondérante de la Ville de Châteauroux et du Ministère de la Culture, neuf partenaires se distinguent et nous accompagnent.

Basée sur deux départements (Indre et Haute-Vienne), la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Centre-Ouest est LA banque régionale, mutualiste et coopérative par excellence. Ancrée sur son territoire, elle est au service de celui-ci et de tous ceux qui y vivent. Elle accompagne ainsi de nombreux projets personnels, professionnels, sportifs… mais également culturels au travers de nombreux partenariats. Partenaire d’Équinoxe – Scène nationale de Châteauroux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Centre-Ouest illustre par cette alliance sa présence et son intérêt pour le monde artistique. La culture ou l’enrichissement de l’esprit est un des moteurs d’investissement de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Centre-Ouest qui renouvelle pour une nouvelle saison son soutien à Équinoxe. Scène de mise en lumière d’artistes de tous horizons mais également scène d’émergence de nouveaux talents ou encore scène de bouillonnement culturel et d’ouverture d’esprit, Équinoxe est devenue un lieu incontournable du territoire de l’Indre et de tous ceux qui y vivent à l’instar de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Centre-Ouest.

Séverine PICHON Responsable des Ressources Humaines et de la Communication

Le mécénat relie le monde de l’entreprise et son environnement culturel. C’est un mode de communication sûr qui permet aux entreprises d’affirmer leurs valeurs et de construire, autour d’engagements utiles, leur image et leur identité. Toutes les entreprises peuvent devenir mécènes, leurs dons ouvrent, sous certaines conditions, à une réduction d’impôt et permettent de bénéficier de contreparties. Convaincue des enjeux du mécénat et de la culture pour l’attractivité du territoire, la CCI de l’Indre soutient le mécénat culturel, l’art, la culture et les grandes institutions culturelles. En informant, en sensibilisant les entreprises au mécénat et en soutenant la diversité culturelle du département, la CCI se mobilise pour un mécénat de proximité qui valorise le territoire. Avec une programmation tout public et jeune public d’œuvres pluridisciplinaires, un soutien apporté aux artistes et à la création, des actions sociales et éducatives, Équinoxe – Scène nationale de Châteauroux contribue au rayonnement culturel de l’Indre. Son offre culturelle représente un atout important en matière de dynamisme local tant du point de vue touristique que professionnel. Pour la CCI, être partenaire d’Équinoxe c’est partager des valeurs fortes et humanistes au service de l’intérêt général, s’associer au développement des arts et de la culture, contribuer à la diversité culturelle et à la notoriété du territoire.

Paulette Picard Présidente de la CCI de l’Indre

Color 36 est heureux de pouvoir contribuer à la dynamique d’Équinoxe et soutenir sa programmation tout au long de l’année. Color 36, Imprimeur-Relieur spécialisé dans la fabrication d’agendas et livres d’art, exporte une large part de sa production vers l’Afrique, terre par excellence de cultures riches et variées… un trait d’union naturel pour soutenir la Scène nationale et sa programmation qui présente des artistes venus de tous les pays. La culture permet le rapprochement des peuples et d’ouvrir des horizons nouveaux. Toute notre équipe est fière d’accompagner Équinoxe pour cette nouvelle saison qui, nous n’en doutons pas, sera d’un excellent cru et permettra au plus grand nombre de jouir de créations insolites et surprenantes !

Francis FOURNIER – Jean-Marc BLANCHET Directeurs

Mutuelle santé, prévoyance, autonomie, retraite, le groupe MGEN protège plus de 3,5 millions de personnes. Il gère le régime obligatoire d’Assurance-maladie des professionnels de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Culture et de la Communication, de la Jeunesse et des Sports, et leur offre une couverture complémentaire. Via la mutuelle MGEN Filia, il propose une complémentaire santé ouverte à tous, indépendamment du statut professionnel. Il gère également 33 établissements sanitaires et médico-sociaux (médecine de ville, soins de suite et de réadaptation, hébergement de personnes âgées et handicapées…). Le groupe MGEN est un acteur de la société investi auprès de nombreux organismes pour défendre la citoyenneté, le respect des droits humains et la culture : il est partenaire du Mémorial de Caen, de la Fondation Cartooning for Peace de Plantu, de la Fondation Lillian Thuram Education contre le racisme, des Rendez-vous de l’Histoire de Blois et du Salon de l’Éducation. Dans le département de l’Indre, la Mgen est, depuis deux ans, partenaire du cinéma Apollo. Cette association a permis de proposer des soirées-débats sur des thématiques telles que la défense du droit des femmes, l’économie sociale et solidaire, mais aussi de proposer des places de cinéma dans le cadre de la semaine du goût.

Frédérique LAMARRE Déléguée MGEN Indre

PGA ELECTRONIC se devait de soutenir Équinoxe car un mot nous rapproche de cette grande scène castelroussine : « innovation ». La magie des spectacles que nous offrent les musiciens, les chorégraphes ou les acteurs ne doit rien au hasard. Ils font preuve de la même rigueur et du même professionnalisme que les techniciens ou ingénieurs de PGA. Leur art en dépend. Comme en dépend la qualité des produits que PGA ELECTRONIC imagine et développe pour un nombre grandissant de clients dans le monde. Ce n’est donc pas un hasard si les passagers First Class sur le premier vol commercial de l’Airbus A380 actionnent leurs sièges et choisissent leur ambiance lumineuse grâce à des technologies imaginées et développées par PGA. Équinoxe et PGA se sont rejoints pour vous permettre d’applaudir des artistes de tout premier ordre. C’est exactement ce que veut dire notre devise : « l’Esprit Partenaire ».

Jean-François Piaulet Président

Groupama Centre-Atlantique s’engage sur son territoire en participant activement à la dynamique des départements. Avec son maillage de 15 agences réparties sur l’ensemble de l’Indre, ses 100 collaborateurs et ses 275 sociétaires élus, Groupama Centre-Atlantique est un acteur économique important. Et parce que la proximité et la solidarité sont les piliers du mutualisme qui guide l’entreprise depuis plus de 100 ans, son engagement se traduit par le soutien aux associations, aux clubs et aux manifestations locales. Être partenaire d’Équinoxe – Scène nationale de Châteauroux, c’est contribuer au développement de la culture dans le département et participer à sa promotion auprès du grand public. La diversité des spectacles proposés permet en outre de pouvoir satisfaire un large public et notamment nos 24 500 sociétaires de l’Indre.

Xavier BESSE Président de la Fédération Départementale des Caisses Locales de l’Indre

Spécialisés dans le design industriel, Les Ateliers Bernard Lanchais comptent parmi les plus performants dans la création et le développement de jouets et jeux. Le design ludique, c’est un savoir-faire et une culture pour les Ateliers Bernard Lanchais, reconnus dans le design de produits et d’espaces à destination de l’enfant. C’est avec une capacité d’innovation permanente que nous nous démarquons en maîtrisant parfaitement les nouvelles technologies et en gagnant en réactivité et en flexibilité dans le prototypage. Nos créations sont fabriquées chaque année à plus de 2 millions d’exemplaires parmi 200 références dont la plupart des ventes sont réalisées à l’exportation, ce qui nous vaut l’intérêt des grandes marques internationales du jouet. Les studios de création A.B.L assurent l’ensemble des projets, de la conception au design en passant par le prototypage, le coloring, le style et le packaging accompagnés de tous les services de marketing. Ils sont agréés par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (CII) et ont reçu pour leurs créations plus de 13 grands prix dans divers pays.

Bernard LANCHAIS Gérant

Espace Bio propose aux consom’acteurs du département, soucieux de l’avenir de notre planète et de leur santé, un vaste choix de produits alimentaires, tous biologiques, de cosmétiques et d’écoproduits respectueux de l’environnement. Nous favorisons depuis de nombreuses années les productions locales afin de soutenir le développement d’une agriculture biologique de proximité et privilégions les fabrications artisanales dans nos approvisionnements. Nous souhaitons promouvoir auprès de nos clients un autre mode de consommation, plus respectueux de la nature et des hommes. Espace Bio est heureux de soutenir la Scène nationale de Châteauroux qui porte haut les couleurs de toutes les cultures dans notre ville. Elle nous invite à garder l’esprit, les yeux et le cœur ouverts pour être touchés par les sublimes spectacles proposés par les artistes qui se produiront lors de cette nouvelle saison.

Valérie JOLIVET Gérante

Les Vins du Centre-Loire – Terres d’Inspiration Sur un peu plus de 5 000 hectares, les vignobles du Centre-Loire représentent une région viticole de petite taille aux appellations de grande renommée. Sancerre, Pouilly-Fumé, Menetou Salon, Quincy, Reuilly, Coteaux du Giennois et Châteaumeillant sont sept vignobles qui produisent des vins blancs, rouges et rosés que l’on retrouve sur les plus grandes tables en France comme à l’étranger. Produits dans un respect de plus en plus affirmé de l’environnement, ces vins, signés par leur terroir et leur origine, sont le fruit du travail de plus de 700 vignerons, négociants et coopératives. Des noms les plus renommés aux appellations plus confidentielles, tous ces vins s’offrent aux palais des dégustateurs confirmés comme des simples amateurs. Leur découverte est toujours un moment rare à partager avec ses amis. Les professionnels des vignobles du Centre-Loire sont fiers d’accompagner cette nouvelle saison d’Équinoxe, saison, sans nul doute, très inspirée.

Benoît Roumet Directeur du Bureau des vins du Centre-Loire

éditorial (I) Cette année, l’association des Scènes nationales – à laquelle adhère Équinoxe – souhaite qu’en ouverture de chaque programme de saison des théâtres du réseau, figure le texte ci-dessous. C’est bien volontiers que j’accède à cette demande. Gérard Coulon Président de l’AGEC – Équinoxe/Apollo « À la lecture de la brochure de saison, chacun perçoit et ressent du désir pour la vitalité du théâtre qu'il fréquente. Mais prendre la mesure de l'ensemble des propositions artistiques et des actions en direction du public que les scènes nationales initient sur tout le territoire nécessite un effort de synthèse et un souci de communication auxquels s'attache l'association qui les regroupe. Dignes héritières du mouvement de création des maisons de la culture initié par André Malraux, sises de part et d’autre de l'Hexagone et jusqu’en outre-mer, les 70 Scènes nationales emploient aujourd’hui plus de 1700 permanents, offrent près d’un million d’heures de travail à des intermittents du spectacle, totalisent à elles seules plus de 3,5 millions d’entrées. Elles sont, par ailleurs, un des premiers pôles de l’éducation artistique et de l’animation culturelle sur les territoires, et tout particulièrement en direction des plus jeunes. Au-delà de l’importance des chiffres, de l’intérêt des statistiques de tous ordres (fréquentation, nombre de représentations...), les Scènes nationales représentent l’un des maillons essentiels de la chaîne des théâtres publics en région, aux côtés des Centres Dramatiques Nationaux, des Centres Chorégraphiques Nationaux, des Scènes conventionnées, des Pôles Cirques ou des Centres Nationaux des arts de la rue, notamment. Elles souhaitent déclarer leur attachement indéfectible aux artistes, venus d'horizons divers, et à la création, affirmer leur volonté déterminée d’un accès pour tous aux œuvres comme aux pratiques artistiques. Devant la banalité du renoncement, dont l’abstention lors des élections est un des signes préoccupants, la vigilance quant aux engagements de l'État, comme de l'ensemble des collectivités locales et territoriales, est de mise. Elle conduit l'association à militer pour le développement de ce réseau, pour ce paysage culturel exceptionnel que les pays européens nous envient, et qui ne doit plus servir de variable d’ajustement financier, quand les études d'impacts économiques, comme l'attachement des publics, témoignent de manière indiscutable de l'importance des réalisations menées depuis près de 60 ans. » « Nous sommes chargés de l’héritage du monde, mais il prendra la forme que nous lui donnerons. » [André Malraux] L'association des Scènes nationales

EXPO(é)SI(e)TION Du mardi 9 septembre au samedi 18 octobre – Hall du théâtre et médiathèque Ouverture du pôle culturel Équinoxe – XXe anniversaire – Octobre 1994 – octobre 2014 ! Sans verser dans la nostalgie, ressortir et ouvrir les livres d’or des vingt saisons échues, les lettres généreuses ou vipérines, montrer les photographies de spectacles marquants amoureusement « saisis » par Stéphane Gaillochon, projeter quelques archives filmées (chantier), etc. Avec l’aide de Jean-Yves Patte ; en complétude et complicité avec le collectage de l’équipe de la médiathèque, un modeste détour sur nos origines, à destination des nouveaux arrivants et des jeunes générations. 1

éditorial (II) Un sous-bois ; en contrebas, indolent, l’Arnon rêve d’escarboucles (ramifié par Sinaise, Théols et Joyeuse…). Les ciels y sont changeants, le concert d’oiseaux et l’insectarium, vivaces. Tout y est Atemporel. Henry David Thoreau aurait aimé cette contrée, observé les « amitiés végétales », planté sa cabane, pêché carassin, rotengle et grande bouche ; puis se serait assoupi – bercé dès fin avril par les grillons – scruté par les écureuils ; réveillé par le loriot jaune ou la coccinelle. Il se dit aussi qu’une muse hamadryade se love par là, danse entre bouleaux et aubépine*. Pour ma part, oublieux et encombré, chaque visite est dictée par la recherche empressée (puis les lentes retrouvailles sous les arbres) de ce trou d’eau claire tapi ; cette vasque, walsérienne, translucide, au fond de laquelle résurge et vient sourdre LA SOURCE-sans-nom, qui dessine, moire et panache la peau de ce cristal liquide ; volutes et colonnes diaphanes ondoient, tournoient, circonvoluent, s’enroulent et se déploient ; l’eau s’irise, se renfle en dômes ; elle palpite ; elle se soulève en silence ; elle Respire… Le croire pour les voir : la muse, la source. Envies d’immersion dans ce perpetuum ; s’alléger de sa pesante gravité. Ici même ; nous allons franchir, ensemble, estuaire et borne vicennale (fichée sur la rive) ; vingt saisons échues et mémorielles : basses et hautes eaux, peu d’étiage ; plutôt débords, crues et spectacles mascarets ; îlets où se réfugier (nous voyageons à contre-courant…), semailles d’impatiens, évitement de feux grégeois (échoueurs, prépotence du divertissement), croisière serpentine, rencontres de maîtres(ses) en scène, amour des mots et récoltes polysémiques, airs mêlés de hang et d’accordéon : Jouvence(s). Nous cabotons (embarquons les Aventurier(e)s), puis filons (la métaphore) et cinglons (enfin dégéolocalisé(e)s), nous progressons, vivant(e)s et en mouvement ; notre Arche rassemblée, ramassée, (in)estimable, inaltérable, est mue par nos énergies poétiques… Une devise néologique, à l’arrière, lisible quand nous jetons l’ancre : « EMPREINTE MOI… » À l’avant, sens toujours en alerte (Vigi(e)-lance), nous avons peint cette autre : « SÉRENDIPITÉ »…

François Claude Mai 2014. Entre Châteauroux-en-Berry, chambre 4, hôtel Picard (Paris) et abbaye bénie des martinets-à-ventre-blanc

Merci au précieux équipage d’hier et d’aujourd’hui.

Il n'est pas encore minuit Cie XY

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*Feuilleter : - La douceur de l’ombre, Alain Corbin, Éd. Fayard. - Tout Walser, tout Thoreau…

Artistes associé(e)s • Bérangère Jannelle / Cie La Ricotta Artiste associée à la Scène nationale depuis 2012, elle a présenté à Équinoxe la plupart de ses mises en scène : Amor ! ou les Cid de Corneille (2008), Amphitryon de Molière (2010), Vivre dans le feu d’après Marina Tsvetaïeva (2011), 66 Gallery d’après Allen Ginsberg (2012) et Twelfth Night, La Nuit des rois, ou Ce que vous voudrez de Shakespeare (2013). Cette saison, l’accueil du projet À la Belle Étoile dans les jardins du château de Valençay (voir p. 4) et de Z comme Zigzag à Châteauroux (voir p. 42) seront les principaux rendez-vous publics avec la Cie La Ricotta. Les projets initiés avec le Centre d’Études Supérieures de Châteauroux et l’Université d’Orléans seront reconduits et développés.

1) À la Belle Étoile à Valençay ; Z comme Zigzag à Châteauroux Le projet à la Belle Étoile sera accueilli à Valençay le samedi 13 septembre (lecture d’extraits du roman d’Alain Fournier Le Grand Meaulnes). Voir page 4. Le projet Z comme Zigzag – inspiré de L’Abécédaire de Gilles Deleuze – ainsi que sa version jeune public Le Petit Z seront accueillis à la Maisonnette (de la Culture) à Châteauroux, pour deux séries de représentations : en février et en mai 2015. Voir page 42.

2) L’Unité d’Enseignement Libre (UEL) Théâtre et expression publique Bérangère Jannelle et Michaël Martin-Badier proposeront une Unité d’Enseignement Libre (UEL) Théâtre et expression publique au Centre d’Études Supérieures de Châteauroux (Université d’Orléans), du mois de janvier au mois d’avril 2015. Voir page 79.

3) Atelier de réalisation audiovisuelle Remake avec les étudiants de Châteauroux Bérangère Jannelle et Hervé Bezet proposeront à nouveau Remake, un atelier de réalisation audiovisuelle, aux étudiants de Châteauroux du mois de janvier au mois d’avril 2015. Voir page 79.

4) Projet Utopies Jardinières avec le lycée agricole Naturapolis Un projet Aux Arts Lycéens ! sera proposé par Bérangère Jannelle aux élèves d’une classe de terminale bac pro Aménagements paysagers du Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole (LETGA) de Châteauroux – Naturapolis. Voir page 79.

• Camille Trouvé, Brice Berthoud / Cie Les Anges au Plafond Artistes associés à la Scène nationale depuis 2011, Les Anges au Plafond ont présenté et/ou créé à Châteauroux tous leurs spectacles : Les Nuits polaires (2006), Une Antigone de papier (2009), Au fil d’Oedipe (2011), Le Cri quotidien (2012), Les Mains de Camille (créé à Équinoxe en novembre 2012) et Du rêve que fut ma vie (créé au Musée Bertrand en mars 2014). La saison 2014-2015 sera largement consacrée à la diffusion des spectacles du répertoire de la compagnie en France et à l’étranger. Elle verra également la mise en chantier d’une nouvelle création – R.A.G.E – dont les répétitions seront à nouveau accueillies à Équinoxe.

1) Les Mains de Camille en tournée Le spectacle sera présenté au cours de la saison 2014-2015 par les Scènes nationales de Cavaillon, Foix, La Roche-sur-Yon, Dunkerque… Il sera également accueilli au Québec dans le cadre du Festival International de Marionnettes à Saguenay (juillet 2015). La musique du spectacle fait l’objet de l’édition d’un cd, à l’initiative de la Scène nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy (l’enregistrement est publié par le label Vand’œuvre et rejoint au catalogue Pascal Comelade, Georges Aperghis, Be˜ nat Achiary, Michel Doneda, etc.).

2) Les Nuits polaires programmées à Mano a Mano 2015 Le spectacle sera accueilli à nouveau à Châteauroux (Chapelle des Rédemptoristes) en mars 2015 (voir p. 60). Il sera également programmé au Carreau, Scène nationale de Forbach, en octobre 2014,

au Théâtre Gérard-Philipe (Centre Dramatique de Saint-Denis) en février 2015 et à Boulogne dans le cadre de la Biennale Internationale des Arts de la Marionnette en mai 2015.

3) La Cie Les Anges au Plafond en résidence de création à Équinoxe Une nouvelle création sera mise en chantier. Plusieurs sessions de répétitions sont programmées : en août et décembre 2014, puis en mai 2015. Ce spectacle sera présenté à Équinoxe en novembre 2015. Il constituera le second volet du diptyque sur le thème de la censure (après Les Mains de Camille). R.A.G.E sont les initiales véritables du personnage dont Les Anges vont s’inspirer pour imaginer cette forme marionnettistique en musique qui traite de la manipulation…

• Résidence : Gwenaëlle David et le projet Modèle en arène Après sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris où elle a reçu l’enseignement de Daniel Mesguich, Joël Jouanneau, Claude Buchvald ou Muriel Mayette, Gwenaëlle David a travaillé avec différents metteurs en scène, notamment Vincent Macaigne, Joël Jouanneau et Jeanne Champagne (George Sand, une femme en politique et Debout dans la mer d’après Anita Conti, deux spectacles présentés à Châteauroux). Plus récemment, elle a joué dans les projets de Frédérique Mingant (Les Caprices de Marianne de Musset et Hotel Palestine de Falk Richter) ou de Christophe Guichet (La Générale Pompidou)… Titulaire d’un diplôme d’État, elle intervient auprès des élèves inscrits dans l’enseignement facultatif du théâtre au lycée Blaise Pascal de Châteauroux depuis l’année scolaire 2011-2012. Modèle en arène est à la fois un projet de théâtre et de chanson. Équinoxe accueillera ce projet en résidence de création en mars 2015. Le  spectacle verra le jour, sous l'œil de Joël Jouanneau, à l'automne 2015. 3

à la Belle étoile

Lecture d’extraits du roman Le Grand Meaulnes d’Alain Fournier

samedi 13 septembre 21 h et 22 h 30

théâtre

Conception et choix des textes Bérangère Jannelle • Scénographie Stéphane Pauvret • Avec les comédiens partenaires de La Ricotta • Son & musique Jean-Marc Istria • Régie générale Marc Labourguigne • Avec l’aide du Conseil Général de l’Indre

dans les jardins du château de Valençay environ 1 h Départ en bus d’Équinoxe à 20 h Tarif unique 5 A + 6 A de participation aux frais de transport Coproduction Équinoxe www.laricotta-berangerejannelle.com

Bérangère Jannelle est artiste associée à Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux. À la Belle étoile a été expérimentée en décembre 2012 à Équinoxe (James Graham Ballard) et en avril 2013 à Nohant au Domaine George Sand (La Marquise d’O, d'Heinrich von Kleist). Le roman d’Alain Fournier s’ouvre dans un « domaine mystérieux », sur une fête étrange, à laquelle Meaulnes assiste en intrus, derrière un masque... Ce sont ces pages qui ont nourri le désir de cette artiste. Pour la première fois, ce dispositif onirique investit un grand site de plein air. Invité dans la pénombre à s’allonger sur un lit de camp, le spectateur sera plongé dans une ambiance propice à l’écoute, et la cornemuse d’Erwan Keravec accompagnera son immersion en littérature… « Dans cette situation insolite propre à créer de l’intime, l’inconscient se met en branle, la puissance du rêve se met à jouer. L’expérience révélée au spectateur est celle de son propre théâtre. C’est lui qui dans l’obscurité et le murmure devient le metteur en scène. » [Bérangère Jannelle]

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Aldebert Enfantillages 2 vendredi 26 septembre 19h

jeune public

Avec Aldebert (guitare, chant), Christophe Darlot (claviers, accordéon, choeurs), Cédric Desmazière (batterie, percussions, choeurs), Hubert Harel (guitares, accordéon, choeurs), Jean-Cyril Masson (basse, choeurs) • Régie générale Nicolas Périn • Son Christophe Gaiffe • Lumières Philippe Mouillet • Plateau, merchandising Anissa Bénier

Équinoxe 1 h 15 à partir de 6 ans Séances scolaires Jeudi 25 septembre à 14 h 30 Vendredi 26 septembre à 14 h 30 CP/CE1-CE2 www.aldebert.com

Album Enfantillages 2 – Label JIVE /Sony Music2

Très grand plaisir que de retrouver Aldebert avec ce deuxième chapitre de ses Enfantillages ; il a toujours voulu faire cela : chanter, une manière de ne jamais quitter cette enfance qu’il lui plaît tant de revisiter. Le premier tome de ses aventures est sorti en 2008. Seize titres dont onze chantés avec des invités de marque. Un beau succès, une tournée de deux années ; qui lui a donné l’envie de recommencer… Avec la poésie et l’espièglerie qui ont fait le succès du premier opus, Aldebert replonge dans le monde des enfants, fait apparaître de nouveaux personnages (dragons, fakirs, médecins, rappeurs, parents débordés, voisins musiciens…) et s’interroge sur les problématiques qui font la réalité des enfants d’aujourd’hui (l’avenir, l’ouverture sur le monde, la famille, la tolérance, l’amour, et surtout l’ivresse de la transgression !). Une toute nouvelle scénographie et une mise en scène logée dans un décor inédit, où se mêlent jeux d’ombres, projection vidéo, théâtralité et instruments farfelus. Qu’il s’agisse du cadre scolaire ou familial, Aldebert, accompagné de ses quatre musiciens, vous propose évasion et bonne humeur.

« Enfantillages, le premier disque d’Aldebert pour les enfants, sorti en 2008, fut un formidable raz de marée : 80 000 exemplaires vendus ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est que son nouvel opus est à la hauteur. Car une fois de plus,

entouré d’une impressionnante pléiade d’invités – Sanseverino, Didier Wampas, Bénabar, François Morel, Alexis HK, Jocelyne Béroard… –, l’auteur-compositeur interprète des tranches de vie… généreuses ! »

« Aldebert sait l’art de trousser des textes tendres et espiègles. »

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Le Mur de la Mort

Mécanique quantique Collectif MDLM dimanche 28 14 h 15 et 16 h 15 lundi 29 et mardi 30 septembre 19h

théâtre forain

Une création du Collectif MDLM • Écriture Morgane Defaix et Laurie-Anne Estaque • Texte Morgane Defaix • Mise en scène collective dirigée par Morgane Defaix • Création sonore Benoît Lefevre • Création lumière Fred Marcon • Son et régie générale Olivier Predator • Régie plateau Samuel Broch • Construction collective • Avec Arnaud Bardel, Jean Carnet, Raoul Carnet et Vincent Estaque (Les quatre pilotes), Julien Defaye (Le professeur Defayofski), Laurie-Anne Estaque (La comtesse), Vincent Estaque (Le poète de l’écrou), Samuel Broch (La varape)

Mail Saint-Gildas 45 mn

« Le Mur de la Mort, vous connaissez ? Les lattes de bois craquent comme des traverses sous le poids d’une locomotive lâchée plein pot. Le cylindre de cinq mètres de haut dégorge ses vapeurs d’essence. Dans les gradins perchés en haut du tube de l’enfer, les spectateurs suffoquent et angoissent. À quelques mètres sous leurs jambes flageolantes, quatre cavaliers de l’Apocalypse s’élancent pour une charge héroïque à la verticale sur leurs motos débridées. Défiant les lois de la gravité, ces héros des temps industrieux s’engagent dans une série d’acrobaties hallucinantes. »

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un dimanche, deux spectacles !

« Les derniers trompe-la-mort. Célèbre dans les années 1930, disparu des attractions foraines depuis les années 1950, un cylindre baptisé "Mur de la Mort" fait sa réapparition sous la forme d’une scène artistique. Le Mur de la Mort est une attraction qui nous vient de loin ; les Américains l’ont exploité dans les années 1920. Celui-ci est un des derniers d’Europe et l’unique en France. Les noms des figures sont un vrai poème : la descente en tourbillon, la chute en feuille morte, le pilotage à l’aveugle, le lâcher de mains avec les terribles embardées, le porter de la rose, la serpentine, la montée en amazone et enfin la fameuse course à la mort. »

Un « Mur de la Mort » comme il n’en existe plus dans le pays… lointain souvenir d’enfance pour certain(e)s. Réinvesti cet été par Rodolphe Burger (Kat Onoma). Construite dans les années 1930, cette attraction qu’aucun forain n’exploite plus, qu’aucun musée ne conserve, est classée monument historique ; la voici qui palpite pour vous ! « Mesdames et messieurs, approchez ! Approchez ! Venez voir le Mur de la Mort, L’attraction foraine, l’extraordinaire entresort ! Nous vous invitons à une sorte… d’expérience, un phénomène curieux, spectaculaire et jusqu’alors inexpliqué car figurez-vous qu’il s’y passe des choses… curieuses, étonnantes, déroutantes, pour ne pas dire… fabuleuses ! »

Tout est bien ! C

ie

Pré-O-Coupé / Nikolaus

Catastrophe et bouleversement dimanche 28 17 h 30 – lundi 29 et mardi 30 septembre 20h30

arts de la piste

Mise en scène Christian Lucas • Sur une idée de Nikolaus Holz • Avec Nikolaus, Noémie Armbruster, Julien Cramillet, Mathieu Hedan, Karim Malhas et Yannos Chassignol • Scénographie Raymond Sarti assisté de Jean-Baptiste Hardoin et Benjamin Fanni • Costumes Fanny Mandonnet assistée de Claire Joly • Musique Olivier Manoury • Création lumière Hervé Gary • Collaboratrice artistique Bérangère Gros • Régie générale Yannos Chassignol • Coordinateur technique Baptiste Chapelot • Régisseur lumière et son David Déméné

Le chapiteau Mail Saint-Gildas (sous chapiteau chauffé) 1 h 45

un dimanche, deux spectacles !

à partir de 8 ans

Un vieux chapiteau quelque part. Bancal, oblique. Comme glissé dans un ravin. Ou : Un bateau en train de couler. Des curieux autour. Comme il y a toujours des curieux autour d’un bâtiment qui risque de s’effondrer et dont le bruit court qu’une vieille dame énorme au deuxième étage qui n’a pas quitté sa chambre depuis vingt ans, ne peut pas être évacuée parce qu’elle ne passe pas par la porte. Quelque chose va se passer. Quelque chose est en train de se passer. Nikolaus c’est ce grand échalas dégingandé, poète de son état ; nous le reçûmes avec Les Kunz, puis avec Raté-Rattrapé-Raté. Son univers nous est cher, et les acolytes qui gravitent autour de lui sont à tout coup surprenant(e)s… Nous vîmes ce spectacle au Festival CIRCA à Auch ; nous fondîmes. De même que nos semblables du Parc de la Villette et le Festival Janvier dans les étoiles à La Seyne-sur-Mer. Vous pouvez approcher. Trois belles soirées à émotions fortes… Diplômé du Centre National des Arts du Cirque (CNAC) avec les félicitations du jury 1991, Nikolaus a fait ses premières armes chez Archaos et au cirque Baroque avant de se lancer dans ses propres pièces et mises en scène. Entre humour et burlesque, théâtre et jonglage, son travail lui a valu le grand prix du Festival CIRCA à Auch 1992, la médaille de bronze au Festival Mondial du Cirque de Demain 1993 et le prix Raymond Devos 1994. En 1998, il fonde sa propre compagnie Pré-O-Coupé.

« Tout est déréglé, tout se déglingue. Dans un univers dérisoire, constitué de bancs, de planches et de tables de bric et de broc qui s’effondrent volontiers, un grand burlesque à la mèche échevelée (Nikolaus) et cinq acolytes tout aussi déjantés que lui se dépatouillent tant bien que mal pour vivre à leur façon : sans le sou, d’art et d’acrobatie. Les ambiances se succèdent : on passe

d’un beau lyrisme à la tristesse infinie d’une fin de soirée dans un dancing un peu ringard. Émergent aussi quelques grands moments de grâce. De temps à autre, le spectacle sort de son champ pour s’agripper au monde et dénoncer l’injustice sociale du partage des richesses. » [Stéphanie Barioz] 7

À propos de Savoir enfin qui nous buvons (octobre) « Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu à votre guise. Mais enivrez-vous ! Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : "Il est l’heure de s’enivrer ! Pour ne pas être les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise." » [Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose (XXXIII)] « Avant de regarder ce que tu manges et ce que tu bois, regarde avec qui tu manges et avec qui tu bois, car se gaver de viande sans un ami, c’est bon pour les lions et les loups. » [Épicure]

Sagacité(s)

I

À propos de La Tragédie comique (octobre) « Un jour de ma jeunesse, j’ai entendu le psychanalyste Lacan proposer sa définition du réel : "Le réel, hurlait-il, le réel, voulez-vous que je vous dise ce que c’est le réel ? Le réel, c’est ce qui cloche !" Trente ans plus tard, tandis que je regardais pour la nième fois La Tragédie comique, la même phrase a sonné à mon oreille, sous une autre forme, mais la même phrase : "J’ai entendu dire que toutes les grandes tempêtes du diable s’amusent à faire tourner sans cesse votre planète." C’est Yves Hunstad, acteur-personnage unique de la pièce, qui déclare cela à un public emporté par la tornade de sa drôlerie. Et m’apparut tout à coup le principe du travail merveilleusement insensé de Hunstad et Bonfanti : non pas remettre le réel en ordre, non pas expliquer le chaos, non pas rassurer, non pas inquiéter, mais proposer qu’à ce chaos universel réponde un imaginaire sans limite, où tout un chacun, libéré de ses peurs, participe à un voyage qui le conduit, sur les vagues du rire, par les plaines immenses de la rêverie poétique, aux confins de l’imaginaire individuel et collectif […]. » [Daniel Pennac]

À propos de On ne paie pas, on ne paie pas ! (novembre)

« Si on ne relève pas la tête, si on ne reprend pas courage, on va se diluer petit à petit dans la peinture, comme une antique pièce de musée. » [Dario Fo] 8

La Vie de Smisse Damien Bouvet

Compagnie Voix Off

mercredi 1er octobre 14 h 30 et 18 h 30

jeune public théâtre d'objets

Texte Isabelle Chavigny et Ivan Grinberg • De et avec Damien Bouvet • Mise en scène Ivan Grinberg • Univers sonore Olivier Lagier • Lumières Pascal Fellmann • Plasticienne Pascale Blaison

Smisse, 3 ans, est un aventurier du quotidien. Il teste, accompagné de Ouf le singe et Tata la tortue, la résistance des choses et des êtres, invente des mondes et les explore, rit, pleure, aime, déteste, discute, court très vite, fait l’hélicoptère, mange, dort… Côtoyer Smisse, pour ses proches, est souvent une expérience de l’extrême. Sinon, la vie de Smisse est simple, universelle. Avec ou sans nez rouge, seul en scène, il parcourt les terrains de jeu de l’enfance et leur part d’ombres, de rêves, de rires, de peurs, d’effrois parfois nécessaires.

Salle Gaston Couté 45 mn à partir de 4 ans Séances scolaires Lundi 29 septembre à 14 h 30 Mardi 30 septembre à 10 h et 14 h 30 Jeudi 2 octobre à 10 h et 14 h 30 Vendredi 3 octobre à 10 h et 14 h 30 Maternelles à partir de 4 ans

Damien Bouvet, un habitué d’Équinoxe accueilli à deux reprises avec Petit cirque, Petits toros, et Né, puise dans le plus intime pour que nous puissions à notre tour retrouver notre propre enfance ; et en fait un spectacle intergénérationnel, pour les enfants et leurs parents et les parents de leurs parents ! Il a fondé la Compagnie Voix Off en 1986 ; elle centre sa recherche sur la mise en jeu du corps, l’expression de sa matérialité. Le geste, la quasiabsence de paroles et la fabrication-manipulation d’objets inventent un espace théâtral habité par le monde de l’enfance, la mythologie propre à ce monde ; et le rapport de l’homme à son animalité.

« Sur scène, on en oublie que Smisse est interprété par un solide gaillard d’au moins 1,80 m, qui se plaît à fouler les terrains de jeu de l’enfance. Comme tous les enfants, Smisse a son doudou qui le suit partout et des baskets qui courent vite. Il explore, expérimente, fait des bêtises, il a des angoisses, mais se sent invincible quand il est un lion qui traverse la savane ou un vaillant chevalier. Il y a beaucoup de tendresse dans ce spectacle de

Damien Bouvet qui joue Smisse, mais aussi la maman, la maîtresse, doudou, le monsieur de la cantine, et réalise tous les bruitages issus des jeux de Smisse… La Vie de Smisse est celle de tous les enfants qui commencent à sortir de leur cocon et se frottent aux autres. Une plongée dans l’univers des tout-petits. […] Généreux, drôle et bourré de charme. » [Agnès Le Morvan] 9

Savoir enfin qui nous buvons

Sébastien Barrier

jeudi 9,vendredi 10,samedi 11 19 h – dimanche 12 octobre 19h30

théâtre

Conception et interprétation Sébastien Barrier • Photographies Yohanne Lamoulère, Picturetank • Typographies Benoît Bonnemaison-FitteBonnefrite • Regards Benoît Bonnemaison-Fitte-Bonnefrite, Catherine Blondeau, Laurent Petit Les vignerons et vigneronnes Marc Pesnot, Agnès et Jacques Carroget, Jérôme Lenoir, Agnès et René Mosse, Pascal Potaire et Moses Gadouche, Thierry et Jean-Marie Puzelat, Noëlla Morantin

Équinoxe (Café du théâtre) environ 3 bonnes heures, voire plus !

« Tentative de définition : Savoir enfin qui nous buvons oscille entre/est fait de/emprunte à la fois à la dégustation commentée, à l’apéro documenté, au récit d’expérience, à l’affirmation et au partage d’un goût, au prêche de bistrotier, au dévoilement de portraits, au carnet de voyage, à la succession de récits, à la célébration du présent, à l’ode à l’ivresse, à la performance de camelot, à la conférence œnololudique et à la lecture. » [Sébastien Barrier, juillet 2012] « Sébastien Barrier défend l’idée de vins incarnés par les vignerons et vigneronnes qui les produisent, naturels et sans intrants, des vins très personnels. […] Il harangue, joue de la guitare, régresse, progresse au fil de la Loire, commence une phrase qu’il finira, peut-être, une heure plus tard, ou pas. Il improvise. Une performance, un spectacle bien vivant. » émission « On va déguster », [Dominique Hutin]

Ethnologie spontanée, parole performative, oscillations, ellipses, digressions (Moby Dick, Georges Perros…), il vous assoiffe, vous saoule de mots, puis vous abreuve pour de bon. Comment bien « pitancher » (en bonne compagnie) et célébrer le présent ?… C’est généreux, bousculant et revigorant ! « Éprouvé » pour vous du côté de Redon… Savoir enfin qui nous buvons est une dégustation de vins « honnêtes et buvables ». Ce premier millésime est consacré à la découverte de sept vins du Val de Loire (Muscadet, Anjou, Touraine, Cheverny…), mais aussi et surtout aux sept personnes qui les produisent, toutes et tous amis du locuteur. À chaque vin goûté, un portrait et un paysage, des façons de faire, de penser, de vivre, de travailler, dévoilés par des photos ; et les mots, lus, dits ou chantés.

« 18e édition du Festival des Arts et de la parole Mythos avec cette insolite proposition, performance vinicole à consommer sans modération ; Sébastien Barrier, connu pour ses frasques de clown (sous le nom de Ronan Tablantec) a réalisé un collectage auprès de sept vignerons ; il en résulte un spectacle fort et militant, carnet de voyage oral traversé par la dégustation de sept vins naturels. » [vendredi 18 avril 2014]

Les Anges au Plafond : cadeau / surprise dimanche 12 octobre

Entre sort des Anges Petite forme « marionnettistique » sur le passé-futur Durée : entre trois minutes et une heure selon le destin. À l’accueil du théâtre, une demi-heure avant l’entrée du public pour le spectacle La Tragédie comique ou Savoir enfin qui nous buvons. 10

16 h – lundi 13 octobre

19 h

« Quand l’équipe d’Équinoxe nous a annoncé que c’était cet automne le vingtième Anniversaire de l’ouverture du théâtre, nous avons sauté de joie. C’est qu’aux Anges au Plafond on aime bien les Anniversaires. Parce qu’on aime bien les cadeaux. Mais comment écrire quelques lignes sur la "Surprise"* que nous concoctons depuis ce jour dans le secret de notre atelier ? Après réflexion (qui n’est rien d’autre qu’un oiseau qui joue avec la surface de l’eau), nous n’avons pas trouvé d’autre alternative, pour respecter ce mot et sa définition superbe, que de mentir. Mentir par honnêteté étymologique. Mentir aussi par jeu. C’est un peu comme si on vous tirait les cartes. Tiens c’est une idée ! Mais ça peut changer (comme l’avenir). » *« Surprise » : être au-dessus de la prise, éviter le filet. Expression : pas vu pas pris. Par extension : être invisible.

La Tragédie comique avec Yves Hunstad dimanche 12 17 h – lundi 13 octobre 20h

théâtre

Texte et conception Eve Bonfanti et Yves Hunstad • Mise en scène Eve Bonfanti • Régie lumière et direction technique Valère Le Dourner • Scénographie, masque et costumes Erhard Stiefel, Françoise Colpé • Création lumières Gaëtan van den Berg

Équinoxe 1 h 30 à partir de 12 ans • Prix du Meilleur spectacle étranger à Québec www.fabriqueimaginaire.com

La Tragédie comique appartient à la trilogie sur le théâtre composée également de : • Du vent et des fantômes (répétée à Châteauroux), • Au bord de l’eau.

Mi-octobre 1994 : Yves Hunstad et Eve Bonfanti étrennent et inaugurent Équinoxe ! Mi-octobre 2004 : ils sont de retour et c’est à nouveau un petit miracle… Décembre 2008 : les revoilà – nous palpitons. Saison 2015-2016 : nous poursuivons l’Aventure et les accompagnons modestement (coproduction) avec leur prochain opus : L'Heure et la seconde (création avril 2015 au théâtre Varia - Bruxelles)… Pour l’heure, la comète est de nouveau de passage, (in)attendue… À la croisée du théâtre élisabéthain et de la création contemporaine, La Tragédie comique joue avec la représentation, son cortège d’impostures et de dévoilements, ses limites et son infinité. Seul en scène, Yves Hunstad, avec une maîtrise du verbe hors du commun, invente un fabuleux personnage cosmique, humain, grave et fragile, qui nous embarque, séance tenante, pour un voyage jusqu’au cœur d’un grand mystère : celui du THÉÂTRE. Yves Hunstad brasse le plaisir du jeu, l’intelligence alliée à l’émotion, et nous livre un inoubliable moment de grâce. L’histoire ? Celle d’un « personnage » de théâtre, fagoté en bouffon à fraise style Médicis et nez de clown ; découvrant, nourrisson, celui qui, plus tard, peut-être aura appris à l’incarner ; tout commence alors qu’il se laisse glisser le long d’un rayon de lune et atterrit en douceur dans la chambre d’un garçonnet endormi…

« Avec seulement quelques accessoires et un faux nez de bois en guise de masque, Yves Hunstad joue à la fois le personnage intemporel et son interprète fragile et tourmenté. Avec candeur, humour et poésie, il jongle avec les codes théâtraux, il interroge la dualité personnage-acteur, mais aussi les rêves, l’amour et la vie qui passe. Intelligente et émouvante, cette tragédie comique a de quoi séduire l’esprit autant que le cœur. » Montréal

« Son art de la scène est exceptionnel et sa maîtrise du verbe hors du commun. Aux Bouffes du Nord, il est, entre comique pur et tragique dur, un fabuleux personnage en quête d’acteur… »

« Sur le fil du rasoir entre le vrai et le faux, entre maîtrise et folie, Yves Hunstad se joue avec talent et drôlerie de sa vie et de ses fictions. » [Christophe Marchand] « En état de grâce, Yves Hunstad atteint au cosmique, au métaphysique ; il éveille notre sensibilité, nos désirs les plus enfouis. C’est un tout grand comédien qui se donne en public comme son personnage se donne à l’acteur : avec amour. » [La Cité – Bruxelles] 11

Ubu Roi jeudi 16 octobre

Alfred Jarry

20h30

théâtre

Avec Xavier Boiffier (Bordure), Camille Cayol (Mère Ubu), Vincent de Boüard (Le Roi Wenceslas), Christophe Grégoire (Père Ubu), Cécile Leterme (La Reine Rosemonde), Sylvain Levitte (Bougrelas) • Mise en scène Declan Donnellan • Scénographie Nick Ormerod • Collaborateur artistique Michelangelo Marchese • Associée chorégraphie et mouvement Jane Gibson • Lumière Pascal Noël • Compositeur Davy Sladek • Musiques complémentaires Paddy Cunneen • Vidéo Benoit Simon et Quentin Vigier • Costume Angie Burns • Assistant mise en scène Bertrand Lesca • Coach voix Valérie Bezançon • Maître d’armes François Rostain • Régisseur général André Neri • Régie lumière Vincent Gabriel • Régie son Clémentine Bergel • Régie plateau et accessoire Jeanne Birckel • Habillage et coiffure Marina Aguilar

Declan Donnellan de retour (La Nuit des rois avec une distribution russe enthousiasmante en juin 2005) et servi par des comédiens français survoltés !

Équinoxe 1 h 50

Nous sommes une espèce qui préfère évoquer l’innocence de l’enfance plutôt que se souvenir de sa cruauté potentielle. L’égoïsme et la violence de cette période considérée comme enfantine ? Des défauts à reléguer au passé une fois que la « civilisation » que nous offre la maturité est atteinte. Certains théoriciens ont même attribué l’absence de souvenirs d’enfance à un désir de protection contre des sentiments bouleversants, tellement négatifs que nous avons honte de les avoir en nous.

à partir de 16 ans

Qu’en est-il alors de nos sentiments moins civilisés ? La civilisation nous demande bien souvent de ne pas en tenir compte, de les nier. Nous souhaitons tous être civilisés, mais cela a un prix – et ce prix parfois c’est la déraison. Mère et Père Ubu, excessifs, antisociaux, d’un dynamisme foudroyant mais sans autre but que l’accumulation du pouvoir, nous effraient peut-être autant qu’ils nous font rire. Nous rappellent-ils l’égoïsme et la violence de notre propre enfance ? Voilà ce que cette pièce met en scène avant tout, un infantilisme menaçant, aussi vicieux qu’il est puéril. Ubu exprime ainsi le potentiel de violence qui existe au fond de nous tous. Ouvrage de génie ou travail de potache, produit d’un fin-de-siècle qui avait soif de nouvelles formes, Ubu fait preuve d’une simplicité inouïe en nous renvoyant à nos instincts les plus primitifs.

« Remarquables comédiens qui excellent dans cet exercice délicat qui consiste à changer de peau et de situations, les plus anarchiques et les plus rocambolesques. Avec jubilation, on assiste à une montée en puissance de cette folie humaine capable du meilleur mais surtout du pire, servie par l’humour dévastateur d’une mise en scène audacieuse qui doit beaucoup au jeu des acteurs, irrésistibles dans leur jusqu’au-boutisme. Délicieusement trash. » [Delphine Tanguy] « La pochade de potache renvoie joyeusement l’homme policé au trouble de son animalité. Un spectacle décapant. Qui l’eût cru ? Sans doute pas Jarry lui-même. Comment aurait-il pu se figurer que son Ubu Roi, à l’origine simple pochade pour marionnettes, écrite en 1888, l’année de ses 15 ans, mal ficelée, mal bâtie, surgie de son imagination et de celle de ses camarades, brocardant un professeur de leur lycée de Rennes, se révélerait 12

un classique universel ? Ce que ne furent jamais ses suites (Ubu cocu, Ubu enchaîné, Ubu sur la butte…). Pas de quoi l’élever au rang de chefd’œuvre, si ce n’est qu’au travers de ses facilités et de ses accès de mauvais goût (ah, les saillies scatologiques !), l’écriture, libérée de toute limite, s’est traduite par une charge gargantuesque contre les normes et les contraintes, balayant tout ordre politique et social. Lors de sa création par Lugné Poe au Théâtre de l’Œuvre, le 10 décembre 1896, Ubu Roi fit l’effet d’une bombe. Malicieusement adapté aujourd’hui par l’Écossais Declan Donnellan, il relève du cauchemar grandiose. Coupant dans le texte de Jarry, ajoutant des répliques de son cru ou improvisées par les acteurs, le metteur en scène déplace l’action située originellement en Pologne (« c’est-à-dire nulle part »), dans la France moyenne de "bobos" s’apprêtant à recevoir des amis. Entre scènes de la vie quotidienne et visite de l’appartement à la suite d’un grand fils, caméra vidéo au poing, Jarry paraît bien loin.

Jusqu’à ce que, comme mû par le seul imaginaire de l’adolescent, ce monde propret bascule soudainement dans la folie de l’univers ubuesque. Un spectacle décervelant. Les comédiens se battent et se débattent entre ces humeurs avec un brio stupéfiant. Virtuoses d’un jeu physique époustouflant, ils sont aussi justes dans le ton "pince-sansrire" que dans "l’hénaurme". » [Didier Méreuze] « Renouveau du Grand Guignol. Vous en aurez pour votre content de tripes, de sang, d’humeurs diverses et de cruauté, de bêtise, de folie ! Les comédiens sont formidables. Très engagés. Quelle équipe ! » [Armelle Héliot]

« Des bobos possédés par père, mère Ubu et consorts : Declan Donnellan a concocté avec des acteurs français une pochade échevelée où chacun de nous est renvoyé à ses vices intimes et violences cachées. La mise en scène caracole jusqu’à la débandade. Donnellan entrechoque nos chaos avec ceux du texte scatologique créé dans le scandale en 1896. Il n’est d’adaptation qui vaille qu’à condition d’apporter autre chose. De violer les mots. D’afficher distances et trahisons. Rien de pire que le respect compassé au théâtre. » [Fabienne Pascaud] « Récemment, Declan Donnellan montrait, avec une mise en scène très enlevée de Dommage qu’elle soit une putain de John Ford, son aisance dans le registre comique. Cet Ubu Roi d’appartement, où l’inconscient éruptif délivre ses pulsions les plus basses, mais aussi les plus drôles, va encore plus loin, déchaînant un humour délirant dans un esprit dadaïste du meilleur cru. » [Hugues Le Tanneur]

« C’est très fort, à la fois drôle et effrayant. Très forte, très noire, cette relecture d’Ubu Roi est une leçon de théâtre moderne. Un roi de la scène anglaise a ressuscité Jarry, l’anar "frenchy", le révolté… God Save Declan ! » [Philippe Chevilley] « Une lecture enthousiasmante. Un regard neuf, décapé. Il en a dans la gidouille, cet Ubu-là. » [Fabienne Darge] « Une mise en scène remuante. Donnellan est en plein dans la farce de Jarry, outrancière, débordante d’une énergie sans retenue. Du bonheur pour les comédiens caméléons. » [Nathalie Simon]

Platonov Anton Tchekhov

Collectif Les Possédés / Création collective dirigée par Rodolphe Dana

lundi 10 19 h – mardi 11 novembre 16h

théâtre

Avec Yves Arnault, Julien Chavrial, David Clavel, Rodolphe Dana, Emmanuelle Devos, Françoise Gazio, Antoine Kahan, Katja Hunsinger, Émilie Lafarge, Nadir Legrand, Christophe Paou, Marie-Hélène Roig • Traduction André Markowicz et Françoise Morvan • Adaptation Rodolphe Dana et Katja Hunsinger • Scénographie Katrijn Baeten et Saskia Louwaard • Assistante à la mise en scène Inès Cassigneul • Lumières Valérie Sigward • Costumes Sara Bartesaghi Gallo

Équinoxe durée estimée 3 h 30 Création octobre 2014 – Nîmes

Retrouvailles avec ce Collectif qui nous gratifia d’un très réjouissant Merlin ou la Terre dévastée de Tankred Dorst (2010) ; apprécié ensuite dans Tout mon amour de Laurent Mauvignier. Parmi eux cette fois, Emmanuelle Devos et son amour du théâtre (Le Cid, Iphigénie, Strindberg, Feydeau, Hugo, Bégaudeau), auprès de Francis Huster, Silvia Monfort, Hélène Vincent, Christophe Honoré et Arnaud Meunier… À découvrir, chez vous, avant même Paris (Théâtre National de la Colline)… « On est à la campagne, dans la propriété d’Anna Petrovna, une jeune veuve accablée de dettes. Il y a là des banquiers, des propriétaires fonciers sentimentaux, des pique-asssiettes avec des pellicules sur leur veste, des jeunes femmes belles et déterminées, des retraités qui s’endorment à la moindre occasion et brisent des chaises sous leur obésité… Certains songent en bâillant à une vie meilleure. Ou bien regrettent le bon vieux temps, éternels nostalgiques, ardents défenseurs du "c’était mieux avant". D’autres plus pragmatiques, des hommes "nouveaux" et voraces, ne pensent qu’à l’argent. Au milieu s’agite Platonov. Platonov. Un homme promis à un brillant avenir d’intellectuel et qui a hérité d’un banal présent. Instituteur reclus à la campagne, il râle, rouspète, provoque, scandalise, transgresse, séduit, déçoit… Un être attirant, répugnant, immoral, qui théâtralise le néant de la vie, qui joue avec les sentiments comme un enfant joue à cache-cache avec Dieu. Il est celui par qui le drame arrive, il en faut bien un. Et quand j’emploie le mot drame, je pense à l’amour et à la vérité. Platonov hurle : "J’aime tout le monde ! Tout le monde ! Et vous aussi je vous aime !… Les gens, c’est ce que j’ai de plus cher…" On aimerait bien le croire… […] Que dire sur Tchekhov et sur Platonov ? L’ambiance douce et féroce de la campagne, la mort des idéaux, les fêtes pleines d’alcool et de renouveau, l’embourgeoisement mesquin, les intellectuels vautrés dans des fauteuils club, l’appât du gain et des amours pleines d’espoir… Les thèmes sont connus. L’important est de savoir comment leur donner chair et voix. Comment mettre en scène le vide, l’échec flamboyant de la vie ? Et le désir ! Car il n’y a pas d’ennui chez Tchekhov mais du désir – désir d’aimer, de détruire, d’argent. Tchekhov décrit toutes les formes grandioses et ridicules du désir. » [Rodolphe Dana]

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« At the same time we were pointing a finger at you, we realized we were pointing three at ourselves... »

Une proposition de Robyn Orlin

lundi 17 novembre 20h30

danse

Avec les 8 danseurs de Jant Bi, l’École des Sables – Germaine Acogny (distribution en cours)• Création lumière Laïs Foulc • Création costume Birgit Neppl • Régisseur général Thabo Pule • Régisseur lumière Thomas Cottereau • Administration et diffusion Damien Valette, www.jgdv.net • Coordination Julie Lucas • Avec la compagnie JANT-BI / Germaine Acogny • Danseurs Hans Peter Diop Ibaghino, Khalifa Ababacar Top, Adelinou Dasylva, Tchébé Bertrand Saky, Claude Marius Gomis, Aliou Ndoye, Mamadou Baldé, Mohamed Abdoulaye Kane • Assistant de la chorégraphe Shush Tenin • Assistant scénographie Maciej Fiszer Vidéo Aldo Lee

Équinoxe durée non encore connue www.robynorlin.com

Création au Festival IN d'Avignon 2014

Pour ce nouveau spectacle, la chorégraphe sud-africaine s’associe à l’École des Sables fondée par Germaine Acogny (ancienne danseuse de Maurice Béjart), centre de danse à Dakar qui s’efforce depuis près de quinze ans de développer de nouvelles pratiques chorégraphiques à partir du territoire africain. Sur un continent où, selon Robyn Orlin, on parle trop peu du corps, pourtant soumis à toutes sortes de pressions, il est crucial de le faire sortir de la sphère privée et de le mettre au devant de la scène. La chorégraphe a l'art des titres poétiques, énigmatiques... Ses spectacles sont souvent tonitruants, drôles et provocants. Empêcheuse de penser et de danser en rond, c'est une artiste danseuse, chorégraphe, metteur en scène, scénographe, un petit bout de femme claire et nerveuse qui n'a pas fini d'en découdre ni avec son travail ni avec son continent d'origine, car les deux sont intimement liés. Explorer le corps dans l’espace, ses manifestations quotidiennes, ses implications politiques... Si le corps dans l’espace est un sujet fondamental pour tout chorégraphe, il est plus que jamais nécessaire d’en parler pour Robyn Orlin, en particulier dans le contexte africain. Le corps accueille, souvent avec violence, les standards de beauté et de laideur, de perfection et d’imperfection. Dès qu’il y a de la violence, le corps est dévalorisé, considéré comme « simplement un corps de plus ». L’Afrique subit en outre les discours occidentaux sur le corps, qui le réduisent à l’image de maux physiques comme la maladie ou la faim, ou à des codes de beauté divergents. La danse révèle ces mécanismes et réévalue les corps, les libère, tente de susciter un autre type de regard, de contourner, détourner et dépasser les idées reçues. « Rencontrer Robyn Orlin vous garantit au moins trois choses excellentes pour la santé : rire, intelligence et émotion. Depuis 1999, la chorégraphe nous entraîne dans un bain spectaculaire régénérant tant du point de vue visuel que conceptuel. Pourtant, les motifs obsessionnels de cette artiste blanche, née à Johannesburg de parents immigrés, n'ont rien d'optimisant. Elle épingle les travers de la société postapartheid : le traitement joyeusement acéré, follement kitsch, faussement populaire qu'elle assène aux grands mythes de la culture blanche, fait basculer les grandes œuvres occidentales dans le camp de ceux à qui elles n'étaient pas adressées. Cette colonisation à l'envers opérée avec beaucoup d'amour et un sens ironique de la justice, celle qui donnait des ateliers de danse dans les townships sous l'apartheid en a fait son axe de pensée. » [Rosita Boisseau, extrait de Panorama de la danse contemporaine – Éd. Textuel]

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« Cette Sud-Africaine blanche aux origines juives d'Europe de l'Est empoigne la réalité et l'amplifie jusqu'à l'excès : harnachés de costumes kitsch, ses acteurs, chanteurs, danseurs, performeurs, déferlent parmi les spectateurs, les alpaguent de leur corps et de leur voix. Il y a du carnaval expressionniste dans les productions de cette artiste. »

« Sa manière vive de s'opposer aux règles mêmes de la danse en tant que faiseuse de non-danse énerve ceux qui ne jurent que par la pureté du style. [...] On reconnaît bien l'esprit peu accommodant de Robyn Orlin que l'on surnomme aussi dans son pays "irritation permanente". Robyn aime jouer avec les concepts, les codes, pour déjouer les pièges de l'ordre établi. »

« Appétit à dynamiter, force à se moquer, détermination à imposer contre les racistes une compagnie formée de Noirs et de Blancs, énergie de guerrière zouloue ! Outrance, audace à jouer sur les clichés de l'inconscient, Robyn Orlin prend tous les chemins pour éviter les bons sentiments de ce qu'on appelle un peu trop facilement le post-apartheid... »

[Sabrina Weldman]

[Marie-Christine Vernay]

[Dominique Frétard]

Shai Maestro Trio mercredi 19 novembre 20h30

The Road to Ithaca jazz

Shai Maestro piano • Jorge Roeder contrebasse • Ziv Ravitz batterie

Shai Maestro et son trio sont en passe de devenir l'une des références de la nouvelle génération. Dans le champ du trio jazz moderne tel que défini par E.S.T. ou Brad Mehldau, ils incarnent une forme de relève. Sur The Road to Ithaca, la musique de Shai Maestro concilie l’immédiateté pop, la liberté du jazz et une exposition lyrique héritée de son apprentissage du classique. Son jeu hautement expressif offre au public une expérience musicale originale et accessible.

Équinoxe www.shaimaestro.com www.soundsurveyor.com www.laboriejazz.com

Discographie • Shai Maestro Trio – Laborie Jazz – 2012 • The Road to Ithaca – Laborie Jazz – 2013

Odyssée de Jazz Comme Ulysse, Shai Maestro est engagé dans un voyage au long cours mené tambour battant, et marqué par l’envie de se mettre en danger. « Récemment, j’ai lu une interview de Keith Jarrett qui m’a marqué. Il évoquait cette notion de risque. Chaque fois que nous jouons, il est possible d’emprunter le chemin balisé de ce que l’on sait déjà ou choisir l’inédit. Il disait : "Le jour où je ne choisirai plus l’inconnu, pire, le jour où je ne me poserai plus systématiquement la question des différentes routes qui s’offrent à moi, il sera temps d’arrêter." » Visiblement, la « Route d’Ithaque » de Shai Maestro nous réserve bien des surprises.

« Évitant soigneusement de s’adonner à une débauche immature de virtuosité, le bien nommé Maestro impose son style. » « Dans cet album, Shai Maestro s’impose dans la construction des espaces harmoniques et rythmiques où sa personnalité musicale individuelle importe moins que celle d’un groupe qui se construit autour de lui et qui porte sa propre identité. »

En 2006, à seulement 19 ans, Shai Maestro, virtuose du piano, rejoint le trio d’Avishai Cohen. Il apparaît sur trois productions du célèbre contrebassiste et joue intensément durant cinq années dans de prestigieuses salles de concert. Soudé par trois années de tournées dans plus de vingt pays, le Shai Maestro Trio sonne comme un organisme vivant relié et indéfectible. Ses membres partagent une complicité au-delà de la musique. Le batteur Ziv Ravitz apporte le talent d’un surdoué de la polyrythmie et le contrebassiste péruvien Jorge Roeder impose quant à lui un son énorme. Shai Maestro cultive dans ses compositions des mélodies claires et un son fusionnel, comme si les instruments n’en faisaient plus qu’un. Une nouvelle écriture, ouverte, collective, des interactions remarquables de souplesse et de fluidité entre les musiciens, expliquent l’ascension de ce trio qui vous invite à une expérience forte.

« Il y a dans ses compositions, surtout pour un homme aussi jeune, beaucoup de nostalgie, beaucoup de regrets aussi. Mais il y a surtout de la poésie, un sens du phrasé, de la mélodie et plein de références. […] En un mot, il y a là beaucoup de talent, beaucoup de promesses et l’assurance d’une carrière qui ne peut qu’être brillante. » [Philippe Descamps]

[Jean-Marc Gelin]

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Il n’est pas encore minuit… Compagnie XY dimanche 23 17 h – lundi 24 novembre 20h30

Équinoxe 1h à partir de 6 ans Coproduction Équinoxe Création : Cirque Théâtre d'Elbeuf, pôle national cirque mai 2014 www.ciexy.com

arts de la piste portés acrobatiques voltige

Après Laissez-porter reçu ici en 2006, puis Le Grand C en 2011, quel plaisir d’accompagner cette création 2014. Cette fois, ils et elles seront 22 acrobates sur le plateau ! Avec le chorégraphe Loïc Touzé pour complice… Nouveaux objets, bascule, planches sauteuses ; îlots, envol et chute / légèreté et masse. Esprit de fête, de liberté, de résistance. Emprunt joyeux au Lindy Hop, cette danse à l’énergie swing, née dans les années 1920 à Harlem. Vous serez parmi les premiers servis, au même titre que les festivals : Mirabilia (Italie), Furies (Châlons), Les Tombées de la Nuit (Rennes), CIRCA (Auch), Spring (Cherbourg), Biennale Internationale des Arts du Cirque, Biennale de la Danse de Lyon… Le spectacle Quoi de plus naturel que de repartir sur une aventure collective. On a déjà le moule, on y change les ingrédients, mais la nature reste la même, l’envie intacte. Il s’agit en fait de voir s’il est encore possible de trouver du sable dans le désert, d’explorer ensemble les pistes acrobatiques et de se perdre sur les chemins qui ne mènent pas à Rome. Il s’agit surtout de faire ce que l’on aime ; faire atterrir de grands oiseaux, aux envergures de Concordes sur des aéroplanes boisés. Porter à bras-le-corps ce qui nous unit, la magie du faire ensemble… Cette joie n’est pas essoufflée, ni les corps éreintés, la fête bat son plein. Minuit approche… C’est bientôt l’heure. La Compagnie XY La Cie XY est née en 2004 de la rencontre entre deux artistes de cirque, Abdeliazide Senhadji et Mahmoud Louertani, avec leur duo d’élèves à l’École de cirque de Lomme. XY comme n’importe quelle compagnie X ou Y n’avait pas vocation à perdurer au-delà de ce spectacle, Laissez-porter, qui voit le jour en 2005. Quatre ans et quelque 200 représentations plus tard, Abdel lance l’idée de réunir au plateau, en cercle ou dans la rue un collectif d’acrobates pour éprouver le langage des « portés » pratiqués en grand nombre. Nous sommes en mai 2009, Le Grand C et ses 17 acrobates donnent leur première, et la Cie XY, contre toute attente, se forge une identité. Le Grand C sera joué plus de 300 fois à travers le monde. Il n’est pas encore minuit… s’est construit sur ces lignes de force : une recherche artistique autour des portés acrobatiques et du travail en grand nombre, l’invention d’un langage commun. À la vie comme à la scène, un travail en collectif à tous les étages ; une certaine idée de la rencontre, de l’ouverture et du partage…

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On ne paie pas, on ne paie pas ! Dario Fo prix Nobel de littérature 1997

jeudi 27 novembre 20h30

théâtre

Mise en scène Joan Mompart • Llum Teatre – Une proposition de la Comédie de Genève • Traduction Toni Cecchinato et Nicole Colchat Avec Mauro Bellucci (Luigi), Samuel Churin (Giovanni), Camille Figuereo (Margherita), François Nadin (Acteur Joker), Brigitte Rosset (Antonia) Scénographie, vidéo Cristian Taraborrelli • Assistante à la scénographie Allegra Bernacchioni • Assistante à la mise en scène Hinde Kaddour Lumière, régie vidéo Yann Gioria • Musique, univers sonore Olivier Gabus • Costumes Claude Rueger • Maquillage, coiffure Katrin Zingg

Premier texte de Dario Fo représenté à Équinoxe. Nous lui devions bien cela – à ce géant de théâtre ; son texte truculent et nerveux, servi par une troupe alerte, nous éclaire.

Équinoxe 1 h 45 Tournée soutenue par Pro Helvetia Fondation Suisse pour la culture • Dans le cadre du Mois de l’économie solidaire • En collaboration avec la MGEN

Lundi 24 novembre - 19h30 Auditorium de la Médiathèque

Rencontre : Autour de Dario Fo Avec Joan Mompart, metteur en scène du spectacle, et Toni Cecchinato Film inédit de 20 minutes sur le travail de l’écrivain… Réservation conseillée au 02 54 08 34 34.

« Un épatant spectacle venu de Suisse pour réjouir toutes les générations de public. L’irrésistible farce semble écrite aujourd’hui… Courez ! Allez-y en famille ! Emmenez vos amis ! Retrouvez-vous en bande ! Tout le monde s’amuse en découvrant ou en retrouvant cette comédie de Dario Fo, l’une de ses œuvres les plus efficaces. Farce corrosive et joyeuse. Comme ses maîtres Molière et Brecht, il saisit l’universel dans les situations qu’il développe avec une malice enfantine. S’appuyant sur une scénographie qui tangue savamment, le metteur en scène fait confiance aux excellents interprètes qu’il a réunis. On rit sans perdre le fil politique, on rit et l’on réfléchit d’autant mieux… » [Armelle Héliot] « Drôle et engagé, le spectacle raconte la révolution des foyers. Ambiance survoltée, grands mouvements de plateau ; rire à gorge déployée et, sous la farce rocambolesque, le drame social cher à Dario Fo. […] Avec cette science du récit qui donne des ailes ; pic émotionnel qui cristallise la conscience sociale et politique de la folle chevauchée. Du mouvement vers le plan fixe, de la parole déliée au cri muet, Joan Mompart a saisi la révolte fondatrice de Dario Fo. » Genève, [Marie-Pierre Genecand] 20

« Écrite il y a quarante ans, une pièce toujours actuelle et toujours aussi caustique ; la scénographie s’inspire de la cabane de Charlot et Big Jim dans La Ruée vers l’or : elle peut à tout moment basculer dans le vide, de même que l’appartement d’Antonia et Giovanni est menacé par les promoteurs. […] Comme souvent dans les révolutions, ce sont les femmes et la faim qui mettent le feu aux poudres ! Les répliques fusent, les corps virevoltent, les portes et les fenêtres claquent. Dans un traitement quasi grand-guignolesque, à l’image de la société bouffonne et tragique dans laquelle nous vivons, la troupe rend un hommage loufoque et enlevé au maître Dario Fo. » [Catherine Robert]

Dario Fo naît en 1926 en Lombardie, dans une famille de prolétaires. Il suit des études d’art et d’architecture, puis travaille à la radio et à la télévision. Il débute sa carrière de comédien en 1952 au Piccolo Teatro de Giorgio Strehler. Deux ans plus tard, il épouse Franca Rame. Le couple crée sa compagnie, monte des farces puis des comédies. L’anticonformisme, l’engagement social et politique de Dario Fo, occasionnent des démêlés avec la justice italienne, la censure, le Vatican. Ces polémiques n’entravent pas sa réussite, et son travail connaît un succès mondial. En 1997, il reçoit le prix Nobel de littérature. En 2000, il remporte un Molière pour Mort accidentelle d’un anarchiste. En 2006, il est nommé docteur honoris causa de La Sapienza, prestigieuse université de Rome, comme avant lui Luigi Pirandello et Eduardo De Filippo. En 2010, il entre au répertoire de la Comédie-Française. Parmi ses pièces les plus célèbres, Mystère bouffe, Histoire du tigre, Couple ouvert à deux battants. Joan Mompart est comédien et metteur en scène ; compagnon de route d’Omar Porras au Teatro Malandro (reçu à quatre reprises à Équinoxe), vous le vîtes récemment dans L’École des femmes et Monsieur chasse. « On ne paie pas, on ne paie pas ! s’inspire des luttes des quartiers ouvriers dans l’Italie des années 1970. Ces luttes s’appuyèrent sur le concept de désobéissance civile, elles agitèrent, entre autres, un quartier de Turin décidé à instituer l’auto-réduction des loyers. En août 2012, en Andalousie, un groupe de travailleurs, emmenés par un élu local, José Manuel Sanchez Gordillo, est sorti d’un supermarché avec une dizaine de chariots à roulettes remplis de produits de première nécessité, avec la ferme volonté de les redistribuer à des familles nécessiteuses. Le journal El País a parlé de "désobéissance civile, rien à voir avec le concept de vol, vu que l’action n’a pas pour but, d’une part, l’enrichissement personnel, et d’autre part, la volonté d’être cachée aux autorités". Antonia, Margherita et les autres sont ce que les Anglo-Saxons appellent les working poors, des personnes qui, tout en travaillant, le plus souvent très dur, ont été, sont et continueront d’être terriblement pauvres. » [Joan Mompart]

Vincent Peirani Thrill Box invite Michel Portal mardi 2 décembre

20h30

jazz

Vincent Peirani accordéon • Michel Benita contrebasse • Michael Wollny piano • Michel Portal saxophone soprano, clarinette

Équinoxe Discographie • Belle époque avec Émile Parisien ACT – 2014 • Thrill Box avec Michael Wollny et Michel Benita ACT – 2013 • Tanguillo avec François Salque et Tomas Gubitsch, Zig Zag Territoires – 2013 • Est avec François Salque (violoncelle), Zig Zag Territoires – 2011 • Gunung Sebatu avec Vincent Lê Quang (saxophone), Zig Zag Territoires – 2009 • Mélosolex, Label Ouïe / Anticraft distribution – 2008 www.vincentpeirani.com

Comme Émile Parisien un an plus tôt, Vincent Peirani a reçu le prix Django Reinhardt du meilleur musicien français 2013 de l’Académie du Jazz. Il est le premier accordéoniste à recevoir ce trophée depuis Richard Galliano en 1992.

À propos de Thrill Box « L'accordéoniste de Michel Portal et Youn Sun Nah sort un premier album qui bouleverse notre perception de l'accordéon. » « Il a un son, un sens des couleurs et des dynamiques inouïes. Des premiers disques comme cela, on en redemande. » « Quand le musicien est de la trempe de Vincent Peirani, la boîte à frissons se transforme en pochette-surprise. Un grand disque de folk songs sans paroles. » « Une justesse irréprochable et rare, un art du dosage sonore, une écoute des autres. » 22

« Fauve, délicat, virtuose, Vincent Peirani a quelque chose en plus, ceci que les générations à venir qui auront oublié Jo Privat désigneront sous le nom dégriffé Peirani. »

« Voilà donc le musicien que l'on attendait sur l'accordéon. Vincent Peirani choisit de renouveler le son et le style, [...] il se livre à des inspirations multicolores, au gré d'humeurs variées qui vont de la tendresse perdue à la joie dansante. Vous qui croyez ne pas aimer l'accordéon, des surprises vous attendent. »

L’accordéoniste funambule que nous avions découvert aux côtés de la chanteuse Youn Sun Nah en mars 2012 a sorti Thrill Box, son premier album de leader, en 2013. Il est entouré du prodige allemand du clavier Michael Wollny et de la contrebasse voltigeuse du complice d’Aldo Romano ou d’Erik Truffaz : Michel Benita. Il invite un autre détonateur de boîte à frissons : Michel Portal ! Plus qu’un parrain de luxe, « un semblable, un frère », tant Vincent Peirani partage avec son aîné l’amour des chemins de traverse. Vincent Peirani est originaire de Nice. Après des études de musique classique en accordéon et en clarinette, puis de nombreux prix et récompenses internationaux, il s’oriente vers le jazz et les musiques improvisées en faisant ses classes au CNSM de Paris dans le département jazz. Révélé par son duo avec le saxophoniste Vincent Lê Quang lors du concours de Jazz de la Défense en 2003, il commence à se produire aux côtés de nombreux musiciens aussi bien dans la musique classique, contemporaine (Laurent Korcia, François Salque, Roberto Alagna, Jean François Zygel…), la chanson, la world music (André Minvielle, Les Yeux Noirs, Art Mengo, Sanseverino…) et le jazz (Youn Sun Nah, Daniel Humair, Michel Portal, Louis Sclavis, Sylvain Luc…). Musicien accompli et créatif, Vincent Peirani donne l’impression de pouvoir absolument tout jouer, toujours avec énormément d’émotion, de talent, de dextérité et de joie ! Il amène sur le terrain de jeu du jazz sa vision musicale cosmopolite et décomplexée. Son naturel empreint de fougue et de sensibilité mêlé à une fausse désinvolture ouvre l'espace à l'humour et crée la connivence avec les musiciens et le public. Et quand il fredonne, c’est merveilleux.

Bastien Lucas lundi 8 décembre

20h

(Première partie de Daphné) chanson française

Bastien Lucas chant, clavier, programmation • Thomas David guitare, programmation • Florian Girard (Les Trappetistes) aide à la mise en scène • Laurent Plessi (Les Caramels Fous) coaching scénique

Recommandé par nos Ami(e)s de Lignières, écouté, apprécié, le voilà… Diplômé en « écriture musicale » au Conservatoire National Supérieur de Paris, beaucoup de chemin parcouru depuis la première partie d’Olivia Ruiz ou les arrangements cosignés pour son amie Liz Van Deuq…

Équinoxe www.bastien-lucas.fr

« Il a sorti Essai, disque incroyablement abouti malgré son titre. Quelque chose de roide et d’envolé à la fois, une poésie fulgurante et étale, des mélodies d’une simplicité parfaite et pourtant curieusement sophistiquées. […] Son histoire est celle de la réconciliation de la musique classique et de la chanson populaire, à moins qu’il n’y ait jamais eu de rupture, mais une sorte d’histoire secrète qui lierait

les compositeurs du XIXe à Jacques Brel ou au Michel Fugain de ses débuts. Bastien Lucas, étudiant en contrepoint et harmonie, ajoute à cette généalogie Art Mengo ou Laurent Voulzy, mélodistes nourris des couleurs du jazz et des grâces classiques françaises. Le retour du lettré dans la culture populaire ? »

Bastien Lucas c’est : Le Grand Prix Claude Lemesle (2006) Un premier album réalisé par Gabriel Yacoub (2007) (Harmonia Mundi) Un Coup de cœur de l’Académie Charles Cros (2007) Un EP live enregistré à la Sorbonne (2009) Le Prix Musique du Festival Ici & Demain (2009) La résidence franco-québécoise du Grand Huit (2010) Un EP avec un quatuor à cordes de la Sorbonne (2012).

[Bertrand Dicale]

en complicité avec Les Bains-Douches de Lignières et Radio balistiq

Daphné • Prix Constantin 2007 • Grand Prix de l’Académie Charles Cros 2011

Son hommage sur disque à Barbara, et son concert chez nos ami(e)s de Lignières nous avaient remué(e)s… Les dernières-nées de la jeune Sétoise renouvellent ce plaisir, rassemblées dans La Fauve et à vous offertes ce soir… Avant que d’oser le noir-Barbara, Daphné tentait le blanc. Blanc comme les draps froissés des amants et les flocons de neige flottant au-dessus de la lagune. Elle nous emmenait à Venise, théâtre d’une romance entre une femmesoupir et un homme à la peau musicale. Après L’Émeraude, après Carmin, la lauréate du Prix Constantin sortait Bleu Venise, où les hommes semblaient littéralement transpercés par les flèches décochées par Cupidon. Ces figures masculines énigmatiques, sensuelles, éprises, cruelles, peuplent ses chansons depuis ses débuts. 2014. Parce que l’arrivée du printemps c’est joli pour se parler d’amour, Daphné y inscrit ses nouvelles chansons aux teintes fauves, comme ces mélanges incandescents qui font apparaître une danse sur une toile de Matisse ou des arbres mouvants dans un tableau signé Maurice de Vlaminck. D’emblée, on retrouve ce grain si chaud dans son chant, qui s’enfonce dans les graves ou tutoie les aigus avec le même sentiment d’intimité, ce timbre reconnaissable entre tous, mélange de langueur assumée et d’exaltation retenue. Entendezvous ce vent qui fait vibrer les cordes de la harpe et des violons ?

« fff. Oui, il y a bien du fauve en Daphné, une fougue indomptable, un instinct animal la liant aux éléments, une infinie capacité à s’embraser. À l’écouter, on l’imagine un peu sorcière, à la fois d’ici et d’ailleurs, rêveuse et terrienne, récidiviste de l’amour, consumée mais aussi nourrie par le feu de ses sentiments forcément passionnés. Enjôleuse mutine ou éternelle romantique, elle conseille de toujours fuir la tiédeur. Fauve, jusqu’au bout des ongles. Le raffinement du disque a une

classe aristocratique, digne d’une romancière anglaise de la fin du XIXe  siècle. » [Valérie Lehoux] « Couleurs ardentes. Un univers au lyrisme dense et éthéré. Des morceaux aux couleurs douces, violentes et swinguantes, tapissées de cordes délicates et d’images ivres qui s’entrechoquent avec élégance. Album très réussi. » [G. M.]

« La bonne surprise du printemps. Une valeur sûre de la chanson française. Elle trace sa route avec exigence et romantisme depuis 2005. Orchestrations de piano, cordes et guitares délicatement sculptées, chaleur dans le grain de voix… » « La protégée de Benjamin Biolay a retrouvé l’univers romanesque fantasque de ses premiers albums. Dans ce boudoir imaginaire, les tissus sont des velours, couleur

carmin. Et l’air chargé d’effluves sensuels capiteux. Raffiné. […] Daphné part à l’assaut du plaisir féminin. Mutine, elle signe une déclinaison charmante de L’amour rend con, tente une ballade joyeuse, avec sifflets et banjo, Où est la fantaisie ?, qui, pour le coup, donnerait envie de rouler vers la mer, cheveux au vent, à bord d’une décapotable. »

« Album élégant, tout en nuances, qui nous embarque dans des fables, des musiques croisées. Harpe ou quatuor à cordes, pianos ou cuivres, tout est mêlé avec élégance, servant quatorze titres bien écrits. Daphné réussit une nouvelle définition des jeunes interprètes-auteures-compositrices françaises. » [Véronique Mortaigne]

[Grégoire Biseau]

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Tristan mardi 16 décembre 20h30

théâtre

Création à Lorient dans le cadre du Festival Mettre en Scène (novembre 2014) Mise en scène, décor, costumes et scénographie Éric Vigner Éric Vigner dirige le CDDB-Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National.

Équinoxe durée estimée 2 h

« Toute enfance est fabuleuse, naturellement fabuleuse. […] Pour retrouver le langage des fables il faut participer à l'Existentialisme du fabuleux, devenir corps et âme un être admiratif, remplacer devant le monde la perception par l'admiration. Admirer pour recevoir les valeurs de ce qu'on perçoit. Et dans le passé même, admirer l'avenir… » [Gaston Bachelard, La Poétique de la rêverie]

Le mythe de Tristan et Iseult est d’origine celte et les poètes normands nous en ont transmis la première version écrite au XIIe siècle. Enfant de la Bretagne, Éric Vigner en rêve une relecture « libre », placée en ouverture d’une trilogie dédiée à l’amour, de la naissance du désir à la folie suicidaire, à travers les trois âges de la vie (cette mise en scène sera suivie de celle de Partage de midi de Paul Claudel, puis de la pièce Le Vice-Consul de Marguerite Duras). La légende de Tristan et Iseult Fille du roi d’Irlande, Iseult a épousé, à la demande de son père, le roi March de Cornouailles… Mais bientôt le destin la pousse dans les bras de Tristan, un chevalier que ses pouvoirs de « sorcière » lui ont déjà permis de sauver de la mort à deux reprises… Réfugiés dans la forêt impénétrable du Morois, les deux amants vivent dans la plus grande pauvreté une idylle passionnée, jusqu’à ce que la magie du philtre qui les unit s’éteigne le jour de la SaintJean… Des années plus tard, alors qu’Iseult est redevenue la femme de March et que Tristan a repris sur le continent son existence guerrière, il est gravement blessé. Une fois de plus, seule Iseult peut le sauver. Il la fait rechercher, en convenant que le bateau hisse une voile blanche si elle accepte de le secourir. Iseult arrive dans un vaisseau à la voile blanche, mais la nouvelle femme de Tristan, malheureuse de jalousie, lui annonce que la voile est noire. Se croyant abandonné par celle qu’il aime, Tristan se laisse alors mourir. Iseult, arrivée près du corps de Tristan, meurt à son tour de chagrin. Le roi March prend la mer, ramène les corps des amants et les fait inhumer en Cornouailles, l’un près de l’autre… Éric Vigner Artiste plasticien, scénographe, metteur en scène, directeur du CDDB-Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National. Il a mis en scène depuis 1988 des pièces de Corneille, Roland Dubillard, Marguerite Duras, Rémi De Vos, Christophe Honoré…, présentées sur les scènes les plus prestigieuses : Odéon-Théâtre de l’Europe, Comédie-Française, Théâtre de la Ville, Festival d’Avignon… Depuis 1996, le CDDB a produit plus de 80 créations, dont de nombreuses productions internationales : Molière en Corée du Sud, Beaumarchais en Albanie, Koltès aux États-Unis, Duras en Inde… « Le théâtre qui m’intéresse et que j’essaie de faire, est un théâtre sur lequel le spectateur peut se projeter, s’inventer en toute liberté. Le théâtre n’est pas, pour moi, un endroit où on viendrait trouver des réponses, mais un lieu où il est possible de revisiter des histoires, nos histoires intimes, oubliées. Pour que le spectateur puisse accéder aux choses inconnues – c’est-à-dire oubliées de lui –, il faut que le théâtre porte en lui son double, son paradoxe : qu’il soit quelque chose et en même temps autre chose. Par exemple quand Cézanne peint des pommes et dit "Avec une pomme, je veux étonner Paris", son sujet n’est pas la pomme, son sujet, c’est la peinture elle-même. C’est un peu pareil pour le théâtre, on s’accroche à l’histoire, à la fable pour accéder au théâtre. » [Éric Vigner]

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« Il y a dans ce monde, ce qui est une chose très bien faite, les heureux de droit et les heureux de raccroc. Tu es heureux de raccroc. […] Je ne dis pas qu’un lord soit nécessairement ignorant, poltron, laid, bête et vieux ; je dis seulement qu’il peut être tout cela sans que cela lui fasse du tort. Un philosophe serait plaisant s’il conseillait à cette pauvre diablesse de multitude de se récrier contre la largeur et la lourdeur des lords. J’ai vu un jour un hippopotame marcher sur une taupinière ; il écrasait tout ; il était innocent. Il ne savait même pas qu’il y avait des taupes, ce gros bonasse de mastodonte. Mon cher, des taupes qu’on écrase, c’est le genre humain. L’écrasement est une loi. Et crois-tu que la taupe elle-même n’écrase rien ? Elle est le mastodonte du ciron, qui est le mastodonte du volvoce. Mais ne raisonnons pas. Mon garçon, les carrosses existent. Le lord est dedans, le peuple est sous la roue, le sage se range. Mets-toi de côté et laisse passer. Quant à moi, j’aime les lords et je les évite. » [Victor Hugo]

« Il faut avoir l’audace et l’opiniâtreté d’imposer au public ce qu’il ne sait pas qu’il désire. »

[Jean Vilar]

« Une autre fois, j’allai au théâtre et j’y fus si familièrement traité par la dame du vestiaire que j’eus l’impression d’être son mari. Sa manière d’être me liait à elle. Embrasé comme une bûche, je descendis jusqu’à la rampe et examinai les pieds de ma voisine. On laisse passer sans en profiter d’innombrables occasions de lier connaissance, d’établir un rapport entre soi et autrui, de partager gaieté et vision des choses. […] Des coiffures étaient effleurées du bout des doigts. » [Robert Walser]

Sagacité(s)

II

« Dieu a créé le théâtre pour ceux à qui l’église ne suffit pas. » [Juliusz Osterwa]

« Bis repetita placent : Les choses répétées plaisent. » « On peut toujours ironiser sur l’importance d’une chorale ou d’un club théâtre, d’un orchestre ou d’une fanfare, d’un club cinéma ou d’un atelier de sculpture, mais pratiquer ou découvrir une activité artistique à l’école c’est avoir une chance d’échapper à la tyrannie de son milieu social, à la dictature de son lieu de naissance, au despotisme éclairé de la note, dernier soubresaut maurrassien de notre République. La note fait de nous un numéro, elle nous résume à jamais nous qui sommes si complexes ; le chant fait de nous une voix, la danse un corps libre, le théâtre un individu. On apprend le "soi" grâce à l’autre et on découvre l’autre grâce à moi… Le théâtre c’est remettre à un peu plus tard le moment de choisir un métier d’adulte. Le théâtre m’a fait prendre conscience que quelque chose de beau, de terrible, de drôle, de fort peut sortir de moi et que j’en ai le droit. J’ai appris à parler le Shakespeare en réalisant comme une évidence que Shakespeare a écrit cela pour moi aussi, et je n’ai plus jamais oublié cela après. » [Philippe Torreton] 28

La Danse du Diable Histoire comique et fantastique lundi 5 janvier

19h

théâtre

Écrite, mise en scène et jouée par Philippe Caubère après avoir été improvisée trente-trois ans plus tôt devant Jean-Pierre Tailhade et Clémence Massart • La Danse du Diable a été créée le 3 mars 1981 au Ciné Rio de Bruxelles, dirigé par Stéphane Verrue et Christian Baggen. Lumières Roger Goffinet • Direction technique et régie son Jean-Christophe Scottis • Régie lumière Claire Charliot • Photos Michèle Laurent

Équinoxe 3 h – avec entracte – www.philippecaubere.fr

Diable d’homme et de comédien !… Reçu ici même pour son hommage à Aragon, il fut l’inoubliable Molière du film d’Ariane Mnouchkine ; et d’une saga théâtrale affranchie et exceptionnelle (Ariane ou l’âge d’or, Les Enfants du Soleil, Le Vent du gouffre, Le Roman d’un acteur, sans oublier Montcouquiol, Suarès et Benedetto, entre autres…). Tranche de vie(s), tranche d’histoire servies sur un plateau.

La Danse du Diable « La Danse du Diable évoque autant qu’elle raconte, car c’est un spectacle comique et fantastique, c’est-àdire poétique, l’enfance et l’adolescence d’un enfant du pays provençal, Ferdinand Faure, dans les années 1950 à 1970. Les Chartreux, Saint-Louis, le parc Borély, et même le château de Picasso à Vauvenargues en sont les "décors". Bien connus des Marseillais, ils seront découverts par les autres. De Gaulle, Sartre, Mauriac, Malraux, Johnny, Roger Lanzac, Lucien Jeunesse, Gaston Defferre, François Billoux, "Souliounoutchine", la panoplie des stars de ce temps-là sera au rendezvous. La Danse du Diable, c’est surtout le portrait de Claudine Gautier ("nom de jeune fille…"), mère de l’auteur et de son double imaginaire, qui mène tout le monde, le récit et la représentation elle-même, à un train d’enfer et sous sa férule impitoyable, son imagination débordante, son bagout intarissable. On verra aussi que l’histoire était finalement plus triste qu’on aurait pu l’imaginer d’abord, quand on aura compris que cette logorrhée joyeuse n’était que la course à perdre haleine contre le seul adversaire qui finit pas toujours gagner : la mort ! » [Philippe Caubère, le 1er juillet 2013]

« Il sait tout faire, il se glisse dans quatre ou cinq personnages à la fois, il ensorcelle les spectateurs et joue sur tous les registres. […] Redoutable, inquiétant. Et irrésistible. Parce qu’il sait mettre son cœur à nu avec une magistrale impudence, Philippe Caubère bouleverse l’auditoire. Le public pleure de rire, applaudit à tout rompre.

Un magicien de théâtre, un génial cabotin, un fameux comédien. Le pouvoir de la scène à l’état pur. Dans un époustouflant jeu de striptease mental, Philippe Caubère ne parvient-il pas à faire revivre le copain d’enfance, Sartre, de Gaulle, Mauriac, Johnny, sa prof de théâtre, sa mère morte… » 29

Lucrèce Borgia

Victor Hugo

jeudi 15 20 h – vendredi 16 janvier 20h30

théâtre

Mise en scène et scénographie David Bobée • David Bobée dirige le Centre Dramatique National de Haute-Normandie.

Équinoxe durée inconnue Création au Château de Grignan (Drôme), Festival 2014

« Nous vivons dans une époque où les gens accomplissent tant d’actions horribles… » [Victor Hugo, Lucrèce Borgia, acte 1, scène 1]

David Bobée Né en 1978, David Bobée étudie le cinéma puis les arts du spectacle à l'Université de Caen. Il crée en 1999 la compagnie Rictus avec laquelle il s'engage dans un travail qui mêle théâtre, danse, cirque, vidéo, lumières… Sa première mise en scène s’intitule Je t'a(b)îme... Il évolue ensuite aux côtés d'Éric Lacascade comme assistant metteur en scène puis collaborateur artistique. De 2003 à 2007, David Bobée crée une trilogie basée sur les textes de Ronan Chéneau, Res / Persona, Fées et Cannibales. En 2008, il met en scène Warm, pièce de cirque contemporain pour les acrobates Alexandre Fray et Frédéric Arsenault (Cie Un loup pour l’homme). En 2009, il crée au Centre Dramatique National de Gennevilliers Nos enfants nous font peur quand on les croise dans la rue, à nouveau un texte de Ronan Chéneau, en collaboration avec le chorégraphe congolais DeLaVallet Bidiefono rencontré à Brazzaville. En parallèle, il évolue en tant que performeur, comédien et danseur avec Pascal Rambert (Formes sans ornements, Paradis, After Before, Toute la vie). En 2010, il met en scène pour la première fois un texte classique : Hamlet de Shakespeare (nouvelle traduction de Pascal Collin). Ce spectacle sera repris en 2013 à Moscou au Gogol Center. Fin 2011, il met en piste This is the end, spectacle de cirque sous chapiteau pour les élèves de la 18e promotion du Centre National des Arts du Cirque. En 2012, il met en scène Roméo et Juliette de Shakespeare aux Subsistances (Lyon). Le spectacle tourne partout en France pendant deux saisons. Il a été artiste associé à la Scène nationale de Douai (L'Hippodrome) et artiste en résidence au Théâtre National de Chaillot. Il dirige depuis septembre 2013 le nouveau Centre Dramatique National de Haute-Normandie. 30

La pièce de Victor Hugo sublime de manière romanesque et fantasmée les frasques des Borgia pour dénoncer, à travers ce portrait d’une femme de pouvoir impitoyable et sanguinaire, la corruption morale de l’aristocratie. David Bobée confie le rôle de Lucrèce Borgia à l’actrice Béatrice Dalle qui joue ici son premier grand rôle au théâtre, et nous entraîne à sa suite, à la surface d’une magnifique scénographie dans laquelle l’eau envahit l’intégralité du plateau, à la découverte d’une inquiétante galerie de monstres décadents. Lucrèce Borgia, une figure historique (re)vue par Victor Hugo Italie, XVIe siècle. Lucrèce Borgia a sur la conscience de nombreux crimes. Mais ce n’est pas cela qui la torture… Elle doit en effet par tous les moyens protéger son fils illégitime Gennaro, né d’une relation incestueuse avec son frère Jean Borgia. Lucrèce Borgia et Gennaro, devenu soldat de fortune, se rencontrent lors du carnaval de Venise. Elle exerce le pouvoir, il vit dans la rue. Elle est sa mère, il ne le sait pas encore. Mais, au moment où la séduction de Lucrèce opère, les compagnons de Gennaro la reconnaissent sous son masque et la couvrent d’injures. Elle s’évanouit. Gennaro disparaît… Une nuit, épris de rage, Gennaro arrache le B de BORGIA au fronton du palais ducal de Ferrare. L’inscription devient ORGIA. Nouvel affront. Ne connaissant pas l’identité du coupable, Lucrèce fait promettre à son mari le duc d’Este qu’il ne laissera pas impuni l’auteur de cet outrage. Elle ne sait pas qu’elle signe là l’arrêt de mort de son propre fils… Croyant que Gennaro a fui la ville, elle prépare sa vengeance contre ses compagnons qui l’ont humiliée à Venise et les convie à un repas empoisonné… Qu’est-ce que Lucrèce Borgia ? En 1832, Le Roi s’amuse (dont Équinoxe a accueilli la mise en scène de François Rancillac avec Denis Lavant dans le rôle de Triboulet en octobre 2010) est un échec. Piqué au vif, Victor Hugo met deux semaines à rédiger ce qui sera sa pièce jumelle, Lucrèce Borgia. « Prenez la difformité morale la plus hideuse, la plus repoussante, la plus complète ; placez-la là où elle ressort le mieux, dans le cœur d’une femme, avec toutes les conditions de beauté physique et de la grandeur royale, qui donnent de la saillie au crime, et maintenant mêlez à toute cette difformité morale un sentiment pur, le plus pur que la femme puisse éprouver, le sentiment maternel ; dans votre monstre mettez une mère ; et le monstre intéressera, et le monstre fera pleurer, et cette créature qui faisait peur fera pitié, et cette âme difforme deviendra presque belle à vos yeux. Ainsi, la paternité sanctifiant la difformité physique, voilà Le Roi s’amuse ; la maternité purifiant la difformité morale, voilà Lucrèce Borgia. »

« "Un personnage, c’est bon pour la cour d’école. Lucrèce, je n’ai pas envie de la jouer. Je ne suis pas une enfant. Je veux la vivre !" Depuis quarante ans, cette femme rétive n’a guère cessé de travailler, tout en connaissant les hauts et les bas de toute carrière, accentués par sa propension à tout vivre dans la passion, l’excès, le danger. David Bobée, qui dirige le Centre Dramatique National de Caen et vient de présenter à Chaillot des spectacles créés à Moscou avec des comédiens russes, pensait depuis longtemps à Lucrèce Borgia. Lui qui a travaillé à Bussang, dans le légendaire théâtre de bois, va faire installer au Château de Grignan un plan d’eau comme un miroir.

Il a une vision très onirique, et jusqu’au cauchemar, de la pièce. Béatrice Dalle est crâne et directe. "Je n’ai pas envie de quotidien. Cela ne me parle pas", confie-t-elle en expliquant que c’est en voyant la Médée de Pier Paolo Pasolini, puis son Œdipe roi qu’elle a eu envie de s’essayer au théâtre. De grands modèles pour ce grand tempérament intuitif et sensible. » [Armelle Héliot]

« Lucrèce Borgia : Cela promet du cirque, de la fureur, du suspense, du rire et des larmes. – Mon souhait est de proposer une œuvre populaire à la puissance littéraire indéniable, servie par de grands acteurs de théâtre capables de porter une telle langue et accompagnés pour les rôles plus périphériques de danseurs et d’acrobates dont les présences et les apports artistiques marquent la singularité du théâtre que je défends, nous confie David Bobée. Lucrèce Borgia et Béatrice Dalle, deux femmes mystérieuses, intransigeantes, sombres et belles ! Un choix qui ne peut qu’aiguiser l’appétit des spectateurs les plus avisés. » [Michèle Montant]

Pas vu, pas pris Hervé Suhubiette mardi 13 janvier 18h30

chante Bernard Friot

jeune public

Mise en scène Fabrice Guerin • Avec Hervé Suhubiette (voix, accordéon), Philippe Yvron (claviers), Loïc Laporte (sax, clarinette, guitare, choeurs, bruitages)

Comptines, berceuses, devinettes et ritournelles pour le très jeune public Salle Édith Piaf 40 mn à partir de 3 ans Séances scolaires Lundi 12 janvier à 9 h 30, 10 h 30 et 14 h 30 Mardi 13 janvier à 9 h 30 et 10 h 30 Maternelles de 3 à 6 ans www.hervesuhubiette.com

« Musicien de jazz et chanteur talentueux, Hervé Suhubiette est de ces artistes rares qui, comme Anne Sylvestre, accordent autant de soin au jeune public qu’aux adultes. »

« Hervé Suhubiette façonne des chansons fines comme des petites perles, sophistiquées et intrigantes qui éveillent et stimulent l’imagination. »

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« On l’apparente parfois à un Higelin ou un Nougaro pour mômes. Ce qui est sûr, c’est qu’il s’est avant tout construit un univers bien à lui. »

Sur commande des éditions Didier Jeunesse pour un livre CD (sortie début 2014), Hervé Suhubiette met en musique Pas vu pas pris de Bernard Friot, auteur des célébrissimes Histoires pressées et de bien des ouvrages destinés au jeune public. L’impertinence de son univers musical rencontre celle des mots de Bernard Friot. La douceur, l’humour, la légèreté aussi. Pour porter à la scène ces comptines, berceuses, devinettes et ritournelles de manière ludique et enjouée, Hervé Suhubiette s’entoure de deux musiciens « touche-à-tout ». Côté scène, comme à son habitude, il joue et théâtralise les chansons. À la recherche de correspondances visuelles qui suscitent l’étonnement et la surprise du jeune spectateur, il associe ces ritournelles à l’univers souvent décalé du théâtre d’objets. Hervé Suhubiette est reconnu du public et des professionnels pour l’originalité et la qualité de son travail vers le jeune public ; en témoignent de nombreuses distinctions dont un grand prix de l’Académie Charles Cros en 2010, quatre Coups de cœur de l’Académie Charles Cros, Prix talents ADAMI Chanson jeune public (Festival Mino). Bernard Friot est un enseignant et écrivain français né en 1951 à Saint-Piat, auteur de livres pour la jeunesse pour les éditions Milan, Thierry Magnier, La Martinière, Gallimard Jeunesse. Il prend un malin plaisir à jouer avec les histoires… Recherchant sans cesse de nouvelles formes d’écriture, il s’applique à impliquer davantage les jeunes lecteurs en leur offrant une liberté créative et en laissant libre cours à leur imaginaire pour les amener à s’emparer et détourner des codes littéraires.

Ensemble Sit Fast Violes de gambe musique

dimanche 18 janvier 16h Avec Atsushi Sakaï, Isabelle Saint-Yves, Thomas de Pierrefeu, Joshua Cheatham

Équinoxe 1h • Henry Purcell (1659-1695) Neuf fantasias Z 735 à 743 • Caroline Marçot (1974) Tratti-ritratto (commande du Festival Messiaen) L'Ensemble se produira chez nos amis de l'Abbaye de Noirlac le dimanche 5 octobre 2014 dans le cadre des Matinales. Disque à paraître Chez Eloquentia, juin 2014, Fantaisies, Henry Purcell

Rencontre avec le public en prélude au concert : 11 h | Maisonnette (de la Culture) | entrée libre Réservation conseillée au 02 54 08 34 34.

Sit Fast ? Un nom qui éveille la curiosité. Notre époque tournée vers la vitesse lui donnera sans doute un sens erroné, car sit fast ne signifie pas « asseyez-vous vite » (!) ; mais plutôt « installez-vous confortablement » et écoutez… C’est par cette formule que Christopher Tye (1505-1572) invitait les mélomanes à pénétrer dans le labyrinthe rythmique et harmonique de sa pièce éponyme. Si son nom se réfère donc à l’âge d’or de la musique pour viole de l’Angleterre élisabéthaine, le consort Sit Fast se revendique néanmoins d’une multiplicité d’époques et de styles. Son répertoire s’étend de la musique anglaise de Dowland, Lawes, Holborne ou Ferrabosco à la musique française de Lejeune, Du Caurroy, Moulinié ou Charpentier ; sans oublier Jean-Sébastien Bach. Quand de nombreux compositeurs se penchent sur les sonorités à l’ancienne et parce qu’ils sont des musiciens de leur temps adorant la musique contemporaine, la musique improvisée et le jazz, le consort interprète également les œuvres de George Benjamin, Tan Dun, John Tavener ou Elvis Costello. Tous venus des formations sur instruments d’époque les plus renommées comme Le Concert d’Astrée, Le Cercle de l’Harmonie, Le Poème Harmonique ou encore les Talens Lyriques, les fondateurs de Sit Fast partagent une même sensibilité musicale qu’ils expriment avec sincérité et passion. Très vite remarqué, le consort Sit Fast se produit à l’Opéra de Lille et de Rouen ; au Vieux Palais d’Espalion ; aux Festivals Radio France à Montpellier, d’Entrecasteaux, de Saint-Guilhem-le-Désert, de Noirlac, de Bruges. Il est régulièrement invité sur France Musique

« Un nouveau consort établi à Paris ? Excellente nouvelle, d’autant que les quatre violistes ont réalisé un travail de fond pour leur premier disque, en s’attaquant aux sommets de l’Art de la fugue plutôt qu’aux reliefs plus accueillants du répertoire anglais de consorts. […] La première écoute ne laisse aucun doute : ils ont eu mille fois raison de prendre un tel risque. […] Cette proposition se démarque nettement de celles de Savall (qui alternait contrepoints aux violes et aux instruments à vent), […] Sit Fast évoque plutôt la plénitude de l’orgue. […] Sit Fast prouve que les pages de L’Art de la fugue peuvent rester majestueuses et dépourvues de toute affectation. C’est peu dire qu’on est impatient d’entendre la suite ! » [Harold Lapparelli]

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Entre les écrans du temps

Cie De l'Entre-Deux Chorégraphie Daniel Dobbels mardi 20 janvier 20h30

danse cinéma

Films et images Alain Fleischer • Régisseur vidéo Franck Lacourt • Lumières Boris Molinié • Son Jean-François Domingues • Danseurs Eva Assayas, Marine Chesnais,Adrien Dantou,Camille Dantou,Léa Lansade,Matthieu Patarozzi,Carole Quettier,Marion Rochefeuille,Elodie Sicard • Musique Maurice Ravel (Sonates, Gaspard de la nuit, quatuor à cordes en fa majeur, Concerto pour la main gauche) • Archives sonores et visuelles William Shakespeare (extrait de Richard II et de Macbeth), Jean Cocteau (Orphée), Alain Resnais (Guernica) • Musique de films Siegfried Canto

Voyage dans le temps, celui des années 1940 et de Jean Vilar, directeur du Théâtre National Populaire ; voyage dans l'espace, celui des coursives, escalators, foyers gigantesques du palais du Trocadéro ! Sur la musique de Ravel, ou la voix de Maria Casarès, les neuf danseurs réveillent les statues et peintures qui jalonnent les galeries du mythique Théâtre de Chaillot pour une danse souvent à l'unisson, magnifiquement éclairée, ponctuée par les images noir et blanc filmées par Alain Fleischer. Ici, c'est la danse qui rend hommage au Théâtre et son histoire, le mouvement qui salue l'architecture ! Avec les danseurs de sa compagnie, Daniel Dobbels mène une exploration minutieuse du geste, fouillant tous les états du corps pour faire émerger ce qu’il retient de plus intime, il invente un art de la relation – de cet entre-deux entre l’intérieur et l’extérieur, entre soi et le monde – à la recherche d’une danse qui soit « la justice du corps ».

Équinoxe 1 h 15 Une coproduction Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux Spectacle créé en mai 2014 au Théâtre National de Chaillot www.delentredeux.fr

Daniel Dobbels Chorégraphe, danseur et penseur de la danse, contributeur et témoin avisé de l’histoire de l’art, il trace au fil du temps une voie unique entre écriture et création. Quel que soit son medium – le mot ou le geste –, il n’a de cesse de l’interroger pour s’approcher au plus près du sensible, dans une visée poétique de l’expérience humaine. Parallèlement à ses créations chorégraphiques, Daniel Dobbels a toujours écrit sur l’art. Fondateur de la revue pour la danse Empreintes en 1977, il fait partie du comité de rédaction de la revue Lignes de 1987 à 1999. Critique d’art pour Libération de 1982 à 1992, il est chroniqueur pour les émissions Panorama (1987-1997) et Tout arrive (2003- 2007) sur France Culture. Il publie également de nombreux ouvrages sur l'art et la danse comme Le Silence des mimes blancs (2006), Des gestes non mortels (2006) et Un art indécomposable (2007). Il écrit actuellement Cent ans de danse à travers cent ans d’histoire de l’art (titre provisoire), à paraître chez Hazan.

Rencontre autour de Jean Vilar en cours de préparation Auditorium de la Médiathèque

« Les Écrans du temps, c'est d'une part la puissance du cinéma, la puissance d'une architecture, la puissance de la musique (puisque l'ensemble de la partition musicale est constitué par des pièces de Ravel), mais en même temps – c'est ce que j'ai découvert lors de ma résidence – la puissance du théâtre, dont Chaillot a hérité. Comment la danse se fait-elle la mémoire d'un héritage qui n'est pas le sien ? Trouver comment la danse peut filtrer son propre parcours entre toutes ces puissances sans être écrasée et sans être forcément dans un rapport de force avec elles, c'est l'enjeu de cette pièce. [...] Il y a plusieurs enchevêtrements : d'abord le rapport à l'image, sans apparition de danse au moment de la projection des films. À cela s'ajoutent les lumières, et puis tout le jeu des épaisseurs de temps, avec les voix de Jean Vilar et de Maria Casarès. L'archive sonore a été réalisée avec des moyens d'enregistrement techniques très marqués, et je veux qu'on entende ces écarts de temps et de technologies. » [Daniel Dobbels, chorégraphe, interviewé dans 34

]

Alain Fleischer Cinéaste, plasticien, photographe, essayiste, romancier, Alain Fleischer traverse l’histoire et parcourt le monde pour en filmer le devenir. Il a réalisé près d’une centaine de films (dont Zoo zéro avec Klaus Kinsky, 1978, Le Louvre imaginaire, 1993, Le roi Rodin 2001-2002...), d’innombrables expositions dont plusieurs rétrospectives (Musée national d’Art moderne de Paris, 1975, 1982, Centre Pompidou, 2005...), publié de nombreux essais (L’accent, une langue fantôme, Le Seuil, 2005, L’art d’Alain Resnais, Éditions du Centre Georges-Pompidou, 1999...) et romans (Descente dans les villes, Fata Morgana, 2009...). Il est également fondateur et directeur du Fresnoy – Studio national des arts contemporains (www.le-fresnoy.tm.fr/) à Tourcoing depuis 1989. On lui doit dernièrement la projection de vidéos Dans la nuit des images dans la nef du Grand Palais à Paris en 2008 et sa dernière grande installation vidéo Choses lues, choses vues à la bibliothèque Richelieu (Paris 2009).

« Connaître le Théâtre de Chaillot, à Paris, comme sa poche, relève d'un travail de titan ou de... fourmi. Mi-l'un, mi-l'autre, le chorégraphe et écrivain Daniel Dobbels, en résidence dans ce lieu historique inauguré en 1937, l'a arpenté, observé, humé, hanté, pour en nourrir son spectacle. Avec ses 25 000 mètres carrés, ses six étages, ses escaliers et ses ascenseurs (la scène est située au 4e sous-sol), Chaillot est un

labyrinthe monstrueux, un antre magique, recelant des trésors picturaux signés Édouard Vuillard ou Maurice Denis. Au gré de cette imprégnation, enrichie d'une recherche documentaire minutieuse, Daniel Dobbels a croisé quelques fantômes qui ne le quittent plus. Jean Vilar (19121971) et Maria Casarès (1922-1996) viennent en tête du cortège. Leurs voix, dans des extraits de Richard II

et de Macbeth de Shakespeare, celle de Casarès dans l'Orphée de Jean Cocteau, accompagnent les neuf danseurs. " La danse hérite de cette mémoire du lieu et de toutes les histoires, glisse le chorégraphe. Il s'agit de tenter de traduire, à travers elle, ces voix et ces silences, d'en relancer les présences et les absences." » [Rosita Boisseau]

Alex Lutz mercredi 21 janvier 20h30

humour

Mise en scène Tom Dingler

Équinoxe 1 h 40 Grand Point Virgule, Folies Bergère et Bobino sont ses nichoirs ; de même que ses apparitions hebdomadaires dans Le Petit Journal de Canal+ (Catherine dans la revue de presse de Catherine et Liliane). À noter également sa mise en scène d’André le magnifique (Théâtre Déjazet) et une année de collaboration avec Pierre Palmade.

« TTT. Bonne nouvelle, l’irrésistible Alex Lutz est de retour sur scène ! L’humoriste fait montre d’un éclatant talent d’acteur. Chaque geste, chaque attitude, est d’une parfaite justesse. Et chaque phrase, d’une drôlerie percutante. Gestuelle et interprétation d’une impeccable précision soulignent l’efficacité de textes dénués de toute vulgarité, écrémés de la moindre facilité. D’où des personnages d’une éclatante vérité. À ne rater sous aucun prétexte. » [Michèle Bourcet]

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« Le Phénomène Lutz, crack de l’humour ; l’humoriste joue à guichets fermés à Paris depuis plusieurs mois ; deux cent mille spectateurs ont déjà vu son Triple Lutz ! Mélange d’humour vachard et absurde. » [Nathalie Simon] « Alex Lutz est drôle dans tous les registres, son spectacle se termine en apothéose. »

De temps à autre, vous offrir une goulée d’humour ; trouver la proposition délassante et pas dégradante ; plus difficile qu’il n’y paraît dans ce registre… Nous en vîmes quelques-un(e)s. Alex Lutz ? Dubitatifs, mais « alertés » par ses états de service de comédien pour Brecht, Jean-Luc Lagarce, Heiner Müller, nous approchâmes, apprenant qu’il avait également mis en scène, malgré son jeune âge, Sylvie Joly dans son dernier spectacle… Au final, une « présence » au public complice, et quelques pépites : un comédien déclinant, ancien tenancier de cabaret improbable, et poignant – l’histoire in–vraie–semblable d’un certain Mont-Parnasse et ses digressions historiques délirantes – un cheval du Cadre noir de Saumur…

« Un comédien hors pair en plus d’être une sacrée plume. »

« Alex Lutz excelle dans les personnages de la vie quotidienne. Une merveille ! »

« Alex Lutz est un bosseur. Ce comédien humoriste, dont l’excellent one-man-show fait salle comble à Bobino, est un artisan du travail bien fait qui récolte aujourd’hui les fruits de sa patience et de sa besogne ; il ne s’épanche pas sur sa vie, ne fait pas dans la vanne facile, ne prend personne à partie dans la salle et campe avec brio des personnages minutieusement et malicieusement observés. Après avoir signé la mise en scène du

spectacle co-écrit avec Audrey Lamy, il entame cet été le tournage de son premier long métrage. Il sait tout faire, lui dont l’un des livres de chevet est Chagrin d’école de Daniel Pennac. […] Le comédien hilarant, au propos souvent caustique, n’enlève rien à la part d’humanité de ses personnages. Sur les planches, il est dans une incroyable énergie. » [Sandrine Blanchard ]

H6m2

Henry VI sur 6 m2 et en 45 minutes !

La Piccola Familia

vendredi 23 janvier

19h

théâtre

Sous l’oeil de Thomas Jolly avec la collaboration d’Alexandre Dain Écriture et mise en scène collective Avec Damien Avice, Bruno Bayeux, Flora Diguet, Manon Thorel

Équinoxe (plateau) 45 mn tarif unique 6 D www.lapiccolafamilia.fr

Henry VI de Shakespeare sera présenté à Equinoxe le dimanche 8 mars 2015

« C’est un écho. C’est un miroir déformant du grand spectacle. Henry VI, une pièce historique fleuve de Shakespeare, une épopée dont la moitié dure déjà 8 heures. Voilà un projet qui, nous le savions, avait de quoi effrayer bon nombre de spectateurs… H6m2, petite forme de 45 minutes, à 4 comédiens, est née de ce constat et d’une envie de rassurer et rassembler les spectateurs autour de cette colossale aventure. Il s’agit en 45 minutes de démontrer que Henry VI, pièce riche et foisonnante, fait alterner les codes de jeu, les ambiances, le comique, le tragique, le lyrique, le grotesque. Que, telle une série américaine, l’histoire de ce roi méconnu est riche en rebondissements, morts, trahisons, amours impossibles. Résumer à si peu et en aussi peu de temps ce qui anime 8 heures d’aventure, tel était le pari. Cela fait de H6m2 un exercice de style court et enlevé qui permet de mettre en lumière la richesse que propose Henry VI, à quel point cette pièce est un terrain de jeu infini, universel et moderne dans sa construction… C’est aussi et évidemment un miroir du grand projet qui, pour autant, peut aussi très bien fonctionner sans lui. Petit spectacle qui, avec tendresse et insolence, se moque du grand et parodie ce qui fait sa force. À savoir les nombreux effets techniques, la dextérité des acteurs de passer d’un rôle à l’autre en ayant juste le temps de changer de costume, le foisonnement des intrigues et des retournements de situation. Le pari étant qu’en 45 minutes les gens aient juste le temps de se dire "C’est tellement riche que même en 8 heures on ne doit pas s’ennuyer !". L’envie était aussi de retrouver le théâtre de tréteaux, revenir à cet art ancestral et populaire, comme il pouvait exister à l’époque élisabéthaine. Loin du faste des grands plateaux et de tout ce qu’ils peuvent proposer ou induire de grandiose. Sans décor, sans lumière, sans son, faire avec la matière la plus simple, 4 acteurs et une vingtaine d’accessoires sur 6 m2, et raconter une histoire. Revenir à l’essence même de l’échange théâtral. Créer le lien, tisser la complicité et rendre le spectateur acteur. Et faire de ce spectacle une forme facilement transportable, adaptable… pour pouvoir aller chercher le spectateur sans attendre qu’il vienne à nous. Telle est l’ambition de H6m2, petite forme festive et populaire… » [Thomas Jolly]

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La Barrière de dégel édition ramassée Ludor Citrik

dans

Qui sommes-je ?

vendredi 30 janvier 19h

clown – pour adultes –

L’équipe Cédric Paga (clown bouffon), Côme Delain (veilleur), Paola Rizza (panoptique), Benjamin Guillet (régie générale et création lumière), ay-roop (administration, production, diffusion)

un vendredi, deux spectacles !

Salle Édith Piaf 1 h 20 à partir de 12 ans

Bourse Beaumarchais / SACD Spectacle créé en février 2012 au Prato – Lille

De ces « vrais » clowns, mi-fascinants, mi-inquiétants (à l’instar de Bonaventure Gacon, dans son registre), revoilà Ludor Citrik (cf. Je ne suis pas un numéro, Barrière de dégel 2003, salle Gaston Couté). Après des études passionnées de lettres modernes à la Sorbonne, ce désormais comédien-danseur-circassien et clown aura rencontré le butoh, dansé à l’Opéra de Paris pour Kader Belarbi ; lauréat de Jeunes Talents Cirque, compagnon de route du Prato, aujourd’hui aussi pédagogue (CNAC), cet homme instruit et grand lecteur, délivre des spectacles bruts, organiques, primitifs, remuants.

www.ludorcitrik.over-blog.com

« Au secours ! Le grand méchant clown revient. Livré nu comme un nouveau-né, accouché par un sinistre clown blanc… Cédric Paga (de son vrai nom) renoue avec les éléments qui ont fait le succès de son premier solo. Transgression, menaces et non-sens constituent toujours l’arsenal de ce chien fou. » [Mathieu Braunstein] 38

« Depuis ses débuts, Cédric Paga flirte avec les limites. Avec Qui sommes-je ?, il emmène son clown dans l’exploration du terreau pulsionnel qui régit le vivre ensemble. Au début des années 2000, le public assistait, médusé, à la naissance d’un étrange personnage : un clown bien peu convenable, coiffé d’une perruque en lambeaux, émettant à l’envi borborygmes ou besoin viscéralement pressant de câlins. Où

qu’il trimballe sa voix fluette d’enfant dans un corps massif d’adulte, le pouvoir de fascination exercé par Ludor Citrik est toujours intact. Son exploration des limites de la bienséance est infinie, toujours portée par la célébration des pulsions les plus organiques, dans un trouble va-et-vient entre obscénités et résurgences infantiles. » [Julie Bordenave]

« Une fable abrasive sur la construction de l’identité où le clown Ludor Citrik varlope allègrement tous les fondements de l’éducation, des conventions sociales et du savoirvivre. Étiqueté à tort "clown trash", Citrik se révèle plutôt un anarchiste suprême, une impressionnante bête de scène, qui sous son jeu brut et animal accouche d’une critique sociale salement décapante. Il faut aller voir cette performance coup-de-poing, pas vulgaire, mais

franchement brute et corrosive, qui explore les recoins lumineux et sombres de la condition humaine. Cédric Paga livre dans Qui sommes-je ? un tour de piste puissant, truffé de jeux de mots et d’images-chocs. » Montréal, [Isabelle Paré]

avec l'aide de la Région Centre

La Meute vendredi 30 janvier 21h

arts de la piste

Auteurs et interprètes Julien Auger, Thibaut Brignier, Mathieu Lagaillarde, Sidney Pin, Arnau Serra Vila, Bahoz Temaux • Oeil extérieur Dominique Bettenfeld • Oreille extérieure Bruno Le Bris • Régisseur général David Demene • Création lumière Yves-Marie Corfa

Équinoxe 1h

un vendredi, deux spectacles !

Découverts au Festival de Nexon, voilà une belle croisée de dingos, de renards et de loups ; meute d’acrobates parfois chassant comme les grands, parfois jouant comme les petits… Depuis leur rencontre à l’École Nationale des Arts du Cirque (Rosny), le collectif s’est également formé à la DOCH : Université de danse et de cirque de Stockholm. Ils maîtrisent différentes disciplines telles que la balançoire française (une version originale de la balançoire russe), la bascule (bascule hongroise, bascule coréenne, petite bascule), les portés collectifs (banquine, colonnes), la roue Cyr, le main à main, l’acrobatie au sol, les équilibres et l’acrobatie avec des objets.

à partir de 7 ans

Leur spectacle est « total », avec musique en direct (chants kurdes, tenbûr, sax, électronique, et tout ce qui leur tombe sous la main !). Étonnant et Tonique !

« La Meute joyeuse. La Meute séduit, parce qu’au spectaculaire qu’autorise leur discipline de circassiens, ces six garçons préfèrent de loin la franche déconnade de toute bande qui se respecte. Si bien que leurs prouesses techniques se fondent en toute humilité dans l’humour, parfois masochiste, qui fait office de cadre dramaturgique et de règle du jeu. Non contents de jouer avec insolence de leurs agrès habituels, ils innovent et inventent l’hommeculbuto, le vélo-pyramide humaine et l’homme-sandwich enroulé dans un matelas en mousse sur lequel saute à pieds joints avec alacrité toute La Meute. L’esprit de corps, c’est musclé ! »

« Le cirque a réussi sa révolution artistique depuis une grosse vingtaine d’années en rangeant les éléphants au placard ! Voici une pièce circassienne enthousiasmante, maîtrisée et délurée où six garnements s’amusent d’acrobaties virtuoses. Festival de Nexon, OFF d’Avignon, tournée en Australie : mérité. Avec dans ce retour au geste, comme une métaphore du monde d’aujourd’hui : solidarité, entraide, savoir-faire. » [Éric Libiot]

[Fabienne Arvers] 39

La Légèreté des tempêtes

Cie CFB 451

lundi 9 février

Pièce pour 4 danseurs, 3 violoncellistes, 1 chanteur

20h30

danse contemporaine

Chorégraphie Christian et François Ben Aïm • Interprétation Danseurs Aurélie Berland, Mélanie Cholet, Aimée Lagrange, Christian Ben Aïm • Musiciens Bruno Ferrier, Mathilde Sternat, Christophe Morin (distribution en cours) • Création musicale Jean-Baptiste Sabiani • Création lumières Laurent Patissier • Création costumes Dulcie Best

Équinoxe durée inconnue À partir de 15 ans Création en novembre 2014 à la Scène nationale de Mâcon, puis tournée au Brésil du 10 au 23 novembre ! Avec le soutien de l'ONDA www.cfbenaim.com

Note d'intention des chorégraphes « Une nouvelle fois, nos sources d’inspiration seront littéraires. Sans les traduire immédiatement sur le plateau, nous nous appuierons notamment sur les parcours, biographies, autobiographies, récits et écrits de ces "écorchés vifs" ou de ces "êtres de lumière" qui vivent "ailleurs", à la frontière de la folie et du génie. Vaslav Nijinski, Antonin Artaud, Camille Claudel, Pablo Picasso, ces artistes à la sensualité exacerbée, à l’érotisme fou, à la force de vie débordante, seront nos initiateurs dans la manne de nos désirs. Ces personnalités à fleur de peau nous permettront d’inscrire notre chorégraphie dans une relation au réel tout en insufflant de l’étrangeté dans l’ensemble de la pièce. Si le désir est une extrême tension vers un but à atteindre, nous souhaitons travailler en perpétuels contrastes. Dans cette transe exacerbée de trop de violence, nous jouerons de son hypnose préalable, comme de l’épuisement fatal qui la suit. Nous explorerons ces frontières, physiques et psychologiques, par l’entremise d’une écriture précise et heurtée, comme une succession de sensations et de résonances, composée de ruptures, d’urgences et de grâces : de suspension et de tourbillon, de douceur et de violence, d’apnée et de respiration, de tristesse et de joie, de résistance et d’abandon, de brutalité et de poésie, de chute et d’équilibre, de fracas et de calme, d’oppression et de liberté, d’impuissance et de vigueur. À travers le prisme de ces contrastes, c’est le monde qui nous entoure que nous avons choisi d’explorer, la façon dont il traverse nos corps, imprègne nos pensées, provoque nos émotions. »

40

En 2014, les frères Ben Aïm parcourent la France ainsi que Montréal, Munich ou Rio, et poursuivent une recherche chorégraphique aux facettes multiples où ils confrontent leur art aussi bien à la musique en live qu'à la marionnette, la vidéo, les arts du cirque. Leur nouvelle création, sur le thème du désir et du souffle vital, réunit danseurs, musiciens et chanteurs sur le plateau pour incarner une danse généreuse, poétique et foisonnante ! Véritable exploration de l'être humain, de ses passions, de ses tourments, La Légèreté des tempêtes c’est le calme avant la tornade, alternance de retenue et de lâcher-prise. Le projet du désir fait surgir chez les interprètes un souffle de vie, pour donner à chacun de leurs mouvements une urgence spontanée, créatrice ou destructrice. Biographie(s) François est le plus âgé. Né en 1971, c'est l'ébouriffé. Parfois plus sombre. C'est lui qui a commencé le théâtre, des cours de théâtre gestuel et corporel avec Sabine Delanoy. Il est aussi porté vers les questions de technique du plateau. Il sera, de 1993 à 1995, codirecteur artistique et directeur technique du festival Les Moissons d'avril. Christian est né en 1975. Lui, c'est un physique. Plus carré, le cheveu ras. Il fait du théâtre aussi, mais surtout du cirque et du handball (dix ans de pratique). Malgré ces différences, leur parcours les a constamment rapprochés et mêlés. Cependant, François a été un peu plus proche du théâtre gestuel, et Christian du cirque avec le Cirque Plume, Pierre Séraphin, Jérôme Thomas. C'est peutêtre de cette formation initiale qu'il garde une générosité physique. En 1995, les deux se retrouvent à Montréal, respectivement interprètes pour l'un dans la compagnie d'Angelika Oei et pour l'autre de Carbone 14. Cette expérience va puissamment nourrir leur goût de la théâtralité. En 2000, ils créent la compagnie CFB 451 implantée en Val-de-Marne. À ce jour, une quinzaine de pièces, du solo à la pièce de groupe, ont été créées. L'Atelier de Paris – Carolyn Carlson soutient leur parcours. Avec les répétitions de leur dernière création, L'Ogresse des archives et son chien, ils ont inauguré la salle entièrement rénovée du Théâtre du Chaudron (Cartoucherie de Vincennes).

ARCHIPEL 2015 (Projet à l'étude avec des partenaires artistiques, culturels et financiers à la date de parution du journal.) Projet de diffusion artistique d'une pièce du répertoire de la Cie CFB 451 sur le territoire indrien, associé à une démarche d'éducation artistique et culturelle avec une danseuse de la Cie CFB 451 en partenariat avec Équinoxe. You are a bird now, pièce pour un danseur et un musicien de la Cie CFB 451 sera accueillie : - jeudi 9 avril à La Châtre avec, en première partie, la présentation de l'atelier de danse contemporaine animé par Mélodie Joinville à la MJC de La Châtre (projet en cours d'élaboration à la date de parution du journal de saison), - vendredi 10 avril au Centre Culturel du Blanc avec, en première partie, la présentation de l'atelier de pratique artistique théâtre du collège Les Ménigouttes du Blanc, - samedi 11 avril à l'Avant-Scène d'Argenton-sur-Creuse avec, en première partie, la présentation de l'atelier de pratique artistique danse du collège et du lycée Rollinat (projet Aux Arts Lycéens ! opération financée par la Région Centre).

À propos de Valse en trois temps « Les frères Ben Aïm chorégraphient à quatre mains avec un talent qui combine danse et théâtre. Geste fort, sens dramaturgique, thèmes souvent aiguisés, ils avancent à l'envi, sans souci des modes. Alliage de nervosité existentielle, d'écriture forte et d'envie de danser, cette soirée est tout simplement un petit bijou. Beauté et générosité du geste pour le plus grand bien de la danse et du spectateur. » [Rosita Boisseau]

« Anomalie dans le contexte de la danse contemporaine, les frères Ben Aïm ont aussi tout d'une incongruité. Ils aiment, ils adorent la danse qui danse, celle qui cherche l'ivresse dans des enchaînements de pas inédits et justes. Et ça, ils y réussissent à merveille, inventant une écriture fluide et légère, très swing dans les hanches, qui tourbillonne sur le plateau comme on

fait monter une crème chantilly. Ils possèdent aussi l'humeur joyeuse, jouisseuse même, celle qui donne au mouvement une urgence vitale. Sur des musiques jazz, un remix de grandes partitions de ballets classiques et le blues pop du groupe Tiger Lillies, les frangins jouent les hommes libres qui n'ont rien à vendre ni à démontrer. » [Rosita Boisseau]

« On les appelle simplement "les frères". Depuis près de quinze ans, François et Christian Ben Aïm mènent ensemble leur chemin de chorégraphes, et s'ils n'insistent pas sur cette fraternité, elle baigne leur création. Le cas des Ben Aïm reste mystérieux tant il est peu courant que deux frères travaillent en harmonie depuis aussi longtemps. Toutes leurs créations disent remarquablement bien la puissance du lien qui permet aux Ben Aïm de travailler ensemble. En cela, elle tient presque d'un certain art poétique. » [Philippe Verrièle]

À propos de L'Ogresse des archives et son chien « La chorégraphie est inspirée de l’univers des contes de fées. [...] À partir de ce matériau inépuisable, Christian et François Ben Aïm ont créé une pièce unique et palpitante. [...] La féérie laisse place à un univers à la beauté étrange, aux échappées poétiques, bercé par la douceur électrique d’une musique rock... un spectacle pour réveiller les princesses endormies ! »

Z comme Zigzag

Bérangère Jannelle

Abécédaire théâtral de philosophie inspiré de l'oeuvre de Gilles Deleuze

mardi 10 et mercredi 11 20h30 – samedi 14 février 15h et 20h30 mardi 19, mercredi 20 et jeudi 21 mai

20h30

théâtre

Conception, mise en scène et écriture Bérangère Jannelle • D'après les textes de Gilles Deleuze, Kant, Spinoza… • Dispositif scénique et images Stéphane Pauvret • Avec (en alternance) David Migeot / Vincent Berger et Rodolphe Poulain / Pascal Rénéric • Costumes Laurence Chalou • Lumière Christian Dubet • Direction technique Marc Labourguigne • Création sonore Jean-Damien Ratel • Administration, production et diffusion La Magnanerie - Julie Comte-Gabillon, Victor Leclère et Anne Herrmann

Imaginez la Maisonnette (de la Culture) transformée en centre expérimental universitaire. Vous entrez dans une salle de cours en désordre, avec des tables emmêlées et des tas de chaises. Comme dans une fac occupée. Les murs sont tapissés d’affiches, de mots d’ordre, de tags. Des magnétophones, des photocopieuses et une machine à café contribuent à l’ambiance sonore… Ici, pas de « savoir descendant » : dans cette utopie imaginative, tout le monde – acteurs et auditeurs – participe activement à la pensée !

Maisonnette (de la Culture) Coproduction Équinoxe

Deleuze en février et en mai ! Z comme Zigzag a été créé à la Scène nationale de Cherbourg et Le Petit Z sera créé en janvier 2015 au Centre Dramatique National de Haute-Normandie.

Un abécédaire philosophique qu'est-ce que c'est ? Bérangère Jannelle s'empare de la pensée de Deleuze, de Kant, de Spinoza pour penser ensemble, avec les spectateurs, l'amitié, la résistance, la bêtise, le sport, la gauche, la musique, le Z de Zigzag… L’Abécédaire de Gilles Deleuze est un téléfilm produit et réalisé en 1988 par Pierre-André Boutang, à partir d’entretiens avec le philosophe, conduits par Claire Parnet (une ancienne élève et amie de Deleuze). C’est le seul film consacré à ce penseur qui refusa toujours d’apparaître à la télévision et se répandit fort peu dans les médias. Gilles Deleuze y aborde la plupart des notions et des concepts philosophiques qu’il a développés ou abordés au cours de son existence, et dans ses différents ouvrages, mais aussi des questions plus intimes. L'Abécédaire théâtral consiste à proposer pour chaque concept contenu dans une lettre des imaginaires théâtraux, situations ludiques, percées poétiques, espaces et temps renouvelés.

Le Petit Z

Est-ce que c’est du théâtre ou de la philosophie ? C’est du théâtre qui fabrique en direct de la pensée en mouvement, inspiré par Deleuze et son Abécédaire. Gilles et Gilles (David Migeot et Rodolphe Poulain) comme deux Bouvard et Pécuchet vous invitent à un cours poétique sous forme d'abécédaire. Mais ils prennent les lettres de l'alphabet par le milieu et parlent tout autant d'esthétique, d'éthique que de politique… L’un parle, l’autre relance, l’un déplie, l’autre déploie, l’un classe, l’autre sépare… Ils s'adaptent à la participation des auditeurs selon l'humeur du moment ! La parole se fait savante, bégayante, vivante, émue. Ils se posent des questions, proposent des définitions, créent des concepts, agencent des espaces nouveaux, en mêlant art, sport, musique ou désir ; car, comme disait Deleuze, « faut pas que vous croyez que c'est très abstrait un concept. C'est très concret un concept. Y a pas plus concret » ! On se plaît alors à découvrir des liens entre les poux et Spinoza, Marcel Proust et Francis Bacon, le cinéma et l'opéra. Gilles Deleuze (1925-1995) Maître de conférences puis professeur à l’Université Paris VIII (dite « de Vincennes ») de 1969 à 1987, il parvint à conjuguer la rigueur et l’érudition universitaire avec la plus grande imagination conceptuelle, le tout en des termes simples. Ses cours connurent un grand succès, attirant un public international et très varié, contribuant notamment à la vogue de la french theory en Amérique du Nord (avec Foucault, Lacan, Derrida, Althusser, etc.). Pour Deleuze, « la philosophie est l’art de former, d’inventer, de fabriquer des concepts » (in Qu’est-ce que la philosophie ? en collaboration avec Félix Guattari, 1991, Les Éditions de Minuit). Le cours de philo selon Gilles Deleuze : « Pour moi un cours c’est pas possible de tout écouter […] c’est toujours une espèce de matière en mouvement, et c’est par là que c’est musical. […] Et c’est dans ce mouvement que chaque groupe, chacun, prend quelque chose qui lui convient. Donc il n’est pas question de tout suivre, de tout écouter, il s’agit de se réveiller à temps pour saisir ce qui vous convient personnellement. »

Premier abécédaire théâtral de philosophie pour les 9-11 ans

mardi 10 14h30 – jeudi 12 et vendredi 13 février mardi 19 14h30 – jeudi 21 mai

9h30

9h30 et 14h30

théâtre

Platon et Aristote affirmaient que l’on commence à devenir philosophe à partir du moment où l’on s’étonne devant ce qui est. Dans le même dispositif scénique que celui imaginé par le scénographe Stéphane Pauvret pour le spectacle Z comme Zigzag, Bérangère Jannelle invite les 9-11 ans (classes de CM1/CM2) à l’expérience philosophique, à travers un abécédaire spécialement conçu pour eux : A comme Animal, B comme Bêtise, C comme Copain, E comme Ecole, M comme Moby Dick et bien sûr Z comme Zigzag… Avec les enfants comme avec les adultes, les truculents professeurs Gilles et Gilles font des miracles. 42

Bulletin d'Abonnement détachable

pages 43 à 46

bulletin d'abonnement à dégrafer et à déposer à l'accueil du théâtre ou à renvoyer à : Équinoxe, Scène nationale Avenue Charles de Gaulle – CS 60306 – 36006 Châteauroux Cedex

Renseignez votre identité et vos coordonnées Nom .............................................................................................................................. Prénom ................................................................................................................................. Adresse .......................................................................................................... Ville ..................................................................... Code postal ............................................... Tél. personnel ......................................................................................................... Tél. professionnel ........................................................................................................... Adresse e-mail ........................................................................................................ Date de naissance ..........................................................................................................

Catégorie socioprofessionnelle o Collégien, lycéen ou étudiant (précisez).................................................................................................................................................................................................... o Actif exerçant une profession liée à l’enseignement ou à l’éducation (précisez)............................................................................................................ o Actif exerçant une autre profession (précisez)...................................................................................................................................................................................... o Retraité (précisez).................................................................................................................................................................................................................................................... o Sans activité professionnelle (précisez)..................................................................................................................................................................................................... Ces renseignements nous sont très précieux pour vous prévenir en cas de besoin et pour établir nos statistiques : ils restent confidentiels et en conformité avec les dispositions de la CNIL. Seul notre partenaire Télérama peut être amené une fois dans la saison à communiquer avec vous. Si vous n’y tenez pas, merci de cocher la case o

Les avantages de l’Abonnement 1) faites UNE belle ÉCONOMIE

4) VENez ACCOMPAGNÉ(E)

Plus vous choisissez de spectacles dans votre Abonnement, plus le prix du spectacle diminue… bien entendu !

Grâce à votre Abonnement, la personne qui vous accompagne bénéficie du tarif réduit sur les spectacles de l’Abonnement.

3) soyez LIBRE COMME L’OISEAU

5) soyez INFORMÉ(E) À DOMICILE

CHOIX IMMÉDIAT : vos places vous sont attribuées DèS VOTRE PRISE D’ABONNEMENT. CHOIX DIFFÉRÉ : votre entrée est représentée par une ou plusieurs contremarques, à échanger ultérieurement contre le(s) spectacle(s) de votre choix. Votre place en salle est attribuée au moment de votre choix. ATTENTION : les contremarques non utilisées en fin de saison ne sont pas remboursées.

Les Abonné(e)s reçoivent à leur domicile notre programme bimestriel « La Vigie » et toutes les informations sur les modifications du programme et l’activité d’équinoxe.

43

(couleur bleue)

(couleur rose)

titre

4 À la Belle Étoile (Valençay)





HEURE Abonnement report*

sam. 13 sept. 21h

REPLI*

le choix

o 5 e o déplacement en bus départ à 20h (option) 6 e o sam. 13 sept. 22h30 5 e o 5 Aldebert ven. 26 sept. 19h 6 3 o o o 6 Le Mur de la Mort dim. 28 sept. 14h15 o o o dim. 28 sept. 16h15 o o o lun. 29 sept. 19h o o o mar. 30 sept. 19h o o o 7 Tout est bien ! dim. 28 sept. 17h30 o o o lun. 29 sept. 20h30 o o o mar. 30 sept. 20h30 o mer. 01 oct. 14h30 6 3 9 La vie de Smisse o mer. 01 oct. 18h30 6 3 o o o 10 Savoir enfin qui nous buvons jeu. 09 oct. 19h o o o ven. 10 oct. 19h o o o sam. 11 oct. 19h o o o dim. 12 oct. 19h30 ie 10 Surprise – C Les Anges au Plafond (hall) dim. 12 oct. 16h offert aux spectateurs ayant choisi La Tragédie comique ou Savoir enfin qui nous buvons lun. 13 oct. 19h o o o dim. 12 oct. 17h 11 La Tragédie comique o o o lun. 13 oct. 20h o o 12 Ubu Roi jeu. 16 oct. 20h30 o o o lun. 10 nov. 19h 14 Platonov o o o mar. 11 nov. 16h o o 16 Robyn Orlin lun. 17 nov. 20h30 o o 17 Shai Maestro Trio mer. 19 nov. 20h30 o o o 18 Il n’est pas encore minuit dim. 23 nov. 17h o o o lun. 24 nov. 20h30 o o 20 On ne paie pas, on ne paie pas ! jeu. 27 nov. 20h30 o o 22 Vincent Peirani Thrill Box invite Michel Portal mar. 02 déc. 20h30 o o 23 Bastien Lucas + Daphné lun. 08 déc. 20h o o 24 Tristan mar. 16 déc. 20h30 o o 29 La Danse du Diable lun. 05 janv. 19h

DATE

COCHEZ CI-DESSOUS LES CASES CORRESPONDANT TARIF cochez À VOTRE CHOIX UNIQUE tarif pour

à tarif unique

de votre Abonnement

A A A A A A

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x 16 e = x 13 e = x 11 e = x 8,50 e = x 7,50 e = x 6 e =







35 x 7 e =

Reportez dans la case ci-contre le montant du tableau à gauche correspondant à vos choix de spectacles à tarif unique (choix bleus)

PASSEPORT PERMANENT 35 spectacles

Si vous choisissez le PASSEPORT PERMANENT, vous ne remplissez pas le TOTAL 1

de 5 à 9 de 10 à 14 de 15 à 35 de 3 à 4 de 5 à 35 de 1 à 35

TOTAL 2

245 e

TOTAL 1

Vous ne pouvez obtenir qu’un seul TOTAL 1

Dans le tableau ci-dessous, inscrivez le nom des accompagnants dont vous souhaitez acquérir les billets en même temps que votre Abonnement [même date, même horaire que l'Abonné(e)] : les tarifs réduits correspondant à chaque cas figurent dans le tableau des tarifs page 85.

2

1

PLUS DE 26 ANS de 10 à 26 ANS ou étudiant moins de 10 ANS

En fonction de votre âge

… reportez dans la case A ci-dessous le nombre de spectacles roses que vous avez cochés dans le tableau de gauche et multipliez par le prix correspondant pour obtenir le coût de votre abonnement

Un seul bulletin par personne. Un seul billet par spectacle. Au besoin photocopiez ce document.

Bulletin d’Abonnement détachable Saison 2014-2015

Choisissez les spectacles :

page

44

45

déplacement en bus (limité à 50 pers.) départ à 19h30 (option)

o

o o

6 3

12 3 6 e

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o

6 3

* Voir page 46, 5ème paragraphe

Additionnez le nombre de spectacles choisis et reportez le dans la case A du tableau 1 (rose) =

montant des choix de cette colonne à reporter dans le tableau 2/ total 2 (couleur bleue)

Total = 5

o o jeu. 19 mars 20h30 56 L'Ensemble Hope o o o 58 L’Avare mar. 24 mars 20h o o o mer. 25 mars 20h30 o 60 Les Nuits polaires ven. 27 mars 18h30 6 3 o o 61 Silence ven. 27 mars 20h30 o 60 Les Nuits polaires sam. 28 mars 14h30 6 3 o 18h30 6 3 o o 62 Stéréoptik sam. 28 mars 20h30 o o dim. 29 mars 15 h o 63 Ma biche et mon lapin dim. 29 mars 17h offert en priorité aux 150 premiers abonnés o ayant pris Silence ou Stéréoptik. 18h15 Offre valable jusqu’au 30/06. o 19h30 o mar. 07 avr. 19h 6 3 65 Un chien dans la tête o jeu. 09 avr. 19h 6 3 o o 66 Accidens + On t’appelle Vénus ven. 10 avr. 19h30 o o 68 Lisa Simone sam. 18 avr. 20h30 o o 70 Candide, si c'est ça le meilleur des mondes jeu. 23 avr. 20h30 o o 72 L’Assommoir mar. 12 mai 20h30 o o 74 Chœur national d’hommes d’Estonie ven. 15 mai 20h30 o o o 42 Z comme Zigzag mar. 19 mai 20h30 o o o attention jauge limitée à 50 personnes, mer. 20 mai 20h30 o o o l’option « report » est recommandée jeu. 21 mai 20h30 o mer. 26 mai 20h30 6 3 54 L’homme qui rit (en tournée dans l’Indre) o jeu. 27 mai 20h30 6 3 o ven. 28 mai 20h30 6 3



o o 29 La Danse du Diable lun. 05 janv. 19h 32 Pas vu, pas pris mar. 13 janv. 18h30 o o o 30 Lucrèce Borgia jeu. 15 janv. 20h o o o ven. 16 janv. 20h30 o o 33 Ensemble Sit Fast dim. 18 janv. 16h o o 34 Entre les écrans du temps mar. 20 janv. 20h30 o o 36 Alex Lutz mer. 21 janv. 20h30 ven. 23 janv. 19h 37 H6m2 o o 38 Ludor Citrik ven. 30 janv. 19h o o 39 La Meute ven. 30 janv. 21h o o 40 La Légèreté des tempêtes lun. 09 févr. 20h30 o o o 42 Z comme Zigzag mar. 10 févr. 20h30 o o o attention jauge limitée à 50 personnes, mer. 11 févr. 20h30 o o o sam. 14 févr. 15h l’option « report » est recommandée o o o sam. 14 févr. 20h30 o o 48 La Place Royale ou L’Amoureux extravagant jeu. 12 févr. 20h30 o o 49 Charlier & Sourisse Sextet jeu. 19 févr. 20h30 o o 50 Henry vi dim. 08 mars 14h o o 52 Bal en Chine jeu. 12 mars 20h30 54 L’homme qui rit (Théâtre M. Sand – La Châtre) ven. 13 mars 20h30

4

3

Prénom

Titre du spectacle

TOTAL 4

TOTAL 3

Tarif

1er chèque remis à la date de la prise d’Abonnement en banque 2e chèque remis 30 septembre 30 octobre en banque le 3e chèque remis 30 octobre 28 novembre en banque le 4e chèque remis 28 novembre 17 décembre en banque le

Si votre abonnement est souscrit en juin juillet août septembre

Si vous souscrivez votre abonnement entre le mercredi 4 juin et le samedi 20 septembre, nous vous proposons un paiement en quatre fois sans frais (ordre du chèque : AGEC équinoxe)

Chèque à l'ordre de AGEC ÉQUINOXE

soit total 1 ou passeport permanent + Total 2 + total 3 + total 4

Total général à payer

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Voir page 46, sixième 6e. Merci de préciser ci-dessous l'adresse de l'envoi des billets à domicile :

Si vous désirez l’option « Billets envoyés à domicile », ajoutez 1,50 E dans la case ci-contre

Joignez les copies des justificatifs et reportez le total des places dans la case ci-dessous

Nom

RÉGLEz EN DOUCEUR…



cas figurent dans le tableau des tarifs page 85.

Le guide de l'Abonné(e) 1) Le calendrier

5) Représentation ou spectacle complet : repli et report

• Lundi 2 juin à 19 h : lever de rideau sur la saison 2014-2015. Présentation des spectacles, rencontres avec les artistes, ripaille… • Mardi 3 juin : chez vous, composez tranquillement votre Abonnement ou abonnez-vous en ligne www.equinoxe-lagrandescene.com. Règlement sécurisé PAYPAL. • Mercredi 4 juin à 10 h : ouverture de l’accueil : notre équipe vous guide dans votre démarche d’Abonnement. • à partir du mardi 24 juin : retrait des Abonnements à l’accueil. • Du 7 juillet au 18 août inclus : fermeture estivale.

Date de report : pour vous prémunir contre l’éventualité d’une représentation complète, choisissez dès votre prise d’Abonnement une autre date, dite de report, pour le même spectacle. Spectacle de repli : pour vous prémunir de l’éventualité d’un spectacle complet, choisissez dès votre prise d’Abonnement un autre spectacle, dit de repli. Si ni report ni repli ne sont possibles (ou souhaités), Équinoxe vous édite une contremarque à échanger ultérieurement sur un spectacle de votre choix (dans la limite des places disponibles).

6) L’envoi des billets à domicile 2) Les formules d’Abonnement individuel Le passeport permanent 37 spectacles : accès À TOUS les spectacles de l’Abonnement, 7 t la place (soit 259 t). Si vous avez plus de 26 ans : l’Abonnement « LIBERTÉ » • De 5 à 9 spectacles : 16 e la place • De 10 à 14 spectacles : 13 e la place • 15 spectacles ou plus : 11 e la place Si vous avez moins de 26 ans ou êtes étudiant : l’Abonnement « DÉCOUVERTE » • 3 ou 4 spectacles : 8,50 e la place • 5 spectacles ou plus : 7,50 e la place

3) La formule d’Abonnement pour les groupes : l’Abonnement « FIDÉLITÉ » Contact préalable OBLIGATOIRE : Florence Leclerc-Bernardet au 02 54 08 35 81 ou Julie Bonnet-Roger au 02 54 08 35 88. • CARTE FIDÉLITÉ : 100 A. Valable sur tous les spectacles de l’Abonnement pour les groupes de plus de 10 personnes, avec un interlocuteur unique. Achat initial minimum de 15 places. • PRIX PAR PLACE : 14 A. S i le choix individuel est égal ou supérieur à 10 spectacles différents, il est automatiquement transformé en Abonnement individuel (moins cher) et les conditions de l’Abonnement individuel s’appliquent alors. • ABONNEMENTS GROUPÉS : au moins 10 Abonnements individuels achetés, représentant au moins 50 places, le onzième Abonnement est offert. • Les contremarques à échanger : Contre un billet qui donne droit à l’entrée dans la salle. ATTENTION : dans la limite des places restantes au moment de l’échange. Les contremarques non utilisées en fin de saison ne sont pas remboursées.

4) Les spectacles « hors Abonnement » Ces spectacles ne sont pas comptabilisés dans votre Abonnement, mais vous pouvez réserver vos places avec votre formulaire d'Abonnement (cases bleue). • Spectacles à tarif unique • Spectacles jeune public • Spectacles « chez nos voisins »

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Possible moyennant une participation affranchissement de 1,50 e. Dans le cas où plusieurs Abonné(e)s sont domicilié(e)s à la même adresse, un seul forfait est dû. Merci de nous préciser sur le bulltein d'Abonnement (tableau 4) à qui doivent être expédiés les billets. Option à cocher sur le bulletin d’Abonnement.

7) Comment s’abonner ? • En ligne : dès le mardi 3 juin à 9 h, sur le site web d’Équinoxe : www.equinoxe-lagrandescene.com. Règlement sécurisé PAYPAL. • À l’accueil d’Équinoxe : Du mercredi 4 juin au samedi 21 juin 2014 : du mardi au samedi de 10 h à 18 h. à partir du 24 juin, du mardi au vendredi de 13 h à 18 h ; le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h. L’accueil sera fermé à partir du 5 juillet au soir (réouverture le 19 août). • Par courrier : Les demandes d’Abonnement sont traitées dans l’ordre chronologique de leur réception. Nous adresser votre formulaire d’Abonnement, accompagné de votre règlement, à l’adresse suivante : Équinoxe, Scène nationale Avenue Charles de Gaulle – CS 60306 – 36006 Châteauroux Cedex Les billets sont à retirer à l’accueil à partir du mardi 24 juin ou sont expédiés à votre domicile si vous avez choisi cette option (+1,50 e).

8) Choix des places en salle Le contingent des places prévues pour les Abonné(e)s est équitablement réparti entre les différents modes d’Abonnement (par internet, directement à l’accueil, par courrier). Équinoxe est un théâtre public. Une des missions que lui a confiées le ministère de la Culture est l’élargissement et le renouvellement du public du spectacle vivant. C’est pour cette raison que la Scène nationale favorise la fréquentation des groupes : établissements scolaires, collectivités, comités d’entreprise, associations.

La Place Royale ou L’Amoureux extravagant

Comédie de Pierre Corneille

jeudi 12 février 20h30

Théâtre de l’Aquarium théâtre

Mise en scène François Rancillac • Scénographie Raymond Sarti • Lumière Marie-Christine Soma • Costumes Sabine Siegwalt Avec Hélène Viviès (Angélique), Linda Chaïb (Phyllis), Christophe Laparra (Alidor), Assane Timbo (Cléandre), Nicolas Senty (Doraste), Antoine Sastre (Polymas, Lysis, Lycante)

Équinoxe durée environ 1 h 30 Création janvier 2015 au Théâtre de l'Aquarium à la Cartoucherie de Vincennes

François Rancillac, à Équinoxe, nous a déjà gratifiés de : • Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce, • Le roi s’amuse de Victor Hugo (avec Denis Lavant), • Ma mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet. Après avoir notamment dirigé le mythique Théâtre du Peuple de Bussang, il vient de mettre en scène à New Delhi Orfeo par-delà le Gange d’après l’opéra de Monteverdi. Le revoici qui s’attelle à cette comédie, miroir tendu à la jeunesse d’aujourd’hui, identique parfois à celle qui, place des Vosges au XVIIe siècle, se retrouvait sous les arcades, dans un espace poétique où se croisent corps et désirs, rencontre ou fuite de l’être aimé… Ni contemporanéité forcenée, ni pseudo-reconstitution des vignettes de l’époque, il y aura de l'alexandrin incarné par de jeunes gens vibratiles… Synopsis Alidor et Angélique sont jeunes, beaux, riches et ils s’aiment à la folie. Tout va donc pour le mieux, si ce n’est qu’Alidor est au bord de l’implosion ! À son meilleur ami, Cléandre, il avoue devoir à tout prix s’arracher cet amour qui le possède au détriment, dit-il, de son libre-arbitre et de son intégrité… Et voilà que Cléandre ose lui confier en retour être lui aussi follement épris d’Angélique – bien qu’il n’en ait jamais rien laissé paraître, pour ne pas blesser son ami… Eurêka ! Alidor sait maintenant comment se séparer d’Angélique, puisqu’il peut la céder à cet « autre lui-même » qu’est Cléandre… « Même si je n’ai mis réellement en scène que Polyeucte (en 1990), je fréquente très régulièrement le théâtre de Corneille, et notamment ses comédies, plus précisément la plus belle de toutes, la plus violente et étonnante aussi, La Place Royale. Redoutablement difficile pour les acteurs, par sa langue aussi flamboyante qu’exigeante, elle est à la fois un concentré de la recherche éthique et philosophique de Corneille (cent fois remise en chantier sa vie durant, jusqu’à l’obsession) et un bijou de théâtralité joyeuse et survitaminée. Pour en faire entendre la force, la subtilité, mais aussi la démesure, les pièces de Corneille réclament d’être jouées toujours au plus près du surgissement du sens, de l’émotion, des situations. Tout en le respectant absolument, il faut ainsi dire le vers cornélien et surtout pas le chanter. Il faut pour cela des comédiens de haute voltige, clairs et virtuoses, pour que ce texte passe la rampe sans difficulté aucune, comme s’il coulait absolument de source. Mais ces comédiens doivent être aussi archisensibles (car c’est un théâtre sensuel), passionnés (car c’est un théâtre d’amoureux fous), bons connaisseurs des abysses de l’âme humaine (car c’est un théâtre "limite") et débordants d’énergie (car c’est un théâtre survolté). » [François Rancillac]

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Charlier et Sourisse Multiquarium Sextet jeudi 19 février 20h30

jazz

Benoît Sourisse piano • André Charlier batterie, percussions • Claude Egéa trompette, bugle • Pierre Perchaud guitares • Jean-Michel Charbonnel contrebasse • Stéphane Guillaume saxophones, flûtes, clarinette basse

Équinoxe www.charliersourisse.com

Discographie • Multiquarium – Gemini Records, Sphinx Distribution – 2013 • Imaginarium – Gemini Records, Sphinx Distribution – 2010 • Héritage – O+ Music (Enzo Production), Distribution Harmonia Mundi – 2007 • Eleven Blues – O+ Music (Enzo Production), Distribution Harmonia Mundi – 2004 • Gemini – Dreyfus Jazz, Distribution Sony Music – 2001

Depuis une vingtaine d’années et plus de mille concerts, Charlier et Sourisse approfondissent une relation musicale et humaine d’une qualité et d’une longévité exceptionnelles. Duo incontournable du jazz européen, ils ont élaboré un style original et reviennent avec un cinquième album, la tête remplie de mélodies insolites, nourries aux « grooves » sauvages de leurs rythmiques de feu. L’optimisme incorrigible qui se dégage du dernier album est une réelle invitation à la danse. Charlier et Sourisse ont concilié pendant toutes ces années leur statut de section rythmique de choc pour Didier Lockwood, Jean-Jacques Milteau, Mighty Mo Rodgers, Toots Thielemans ou Captain Mercier, et celui de leaders. Sur les quatre premiers albums du tandem ont été invités de prestigieux collaborateurs : Jerry Bergonzi, Kenny Garrett, Kurt Rosenwinkel, Alex Sipiagin. Pour Multiquarium, leur dernier projet, les deux compositeurs sont restés fidèles aux musiciens qui sont à leurs côtés depuis des années. Tonique et alerte, l’ensemble des morceaux part à chaque fois d'une trouvaille mélodique. Les voix des flûtes et du saxophone, mêlées à celle de la trompette, se glissent dans l’écriture comme dans un costume sur mesure, sublimant le son « Charlier/Sourisse » désormais en pleine maturité.

À propos de Multiquarium « Une telle musique, faite de tracés recta, de chicanes et de virages en dévers, ne peut se faire sans pilotes de course. Stéphane Guillaume et Claude Egéa sont deux Ferrari peintes en bleu, Pierre Perchaud apporte son phrasé de danseur de corde et Jean-Michel Charbonnel joue les pacemakers. »

« Les thèmes sont savamment construits sans alambiquages inutiles, les arrangements sont efficaces et l'orchestre montre une énergie et un savoir-faire qui forcent encore une fois l'admiration. Il y a là un plaisir de jouer qui fait le bonheur de l’auditeur. »

« La musique de cette cinquième livraison du tandem est joyeuse, dansante et endiablée. » [Christian Larrède]

[Philippe Vincent]

[François Lacharme]

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Henry VI

William Shakespeare

dimanche 8 mars 14h

théâtre

Traduction Line Cottegnies • Mise en scène et scénographie Thomas Jolly • Assistant à la mise en scène Alexandre Dain • Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant • Création lumière Léry Chedemail et Thomas Jolly • Musiques originales et création son Clément Mirguet Création costumes Sylvette Dequest et Marie Bramsen • Avec Johann Abiola, Damien Avice, Bruno Bayeux, Nathan Bernat, Geoffrey Carey, Gilles Chabrier, Eric Challier, Alexandre Dain, Flora Diguet, Émeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Jean-Marc Talbot, Manon Thorel



Équinoxe Vous apportez votre repas, ­ nous vous offrons les boissons – on partage.

Spectacle lauréat du Prix Beaumarchais / Le Figaro 2014 Thomas Jolly est artiste associé au Théâtre National de Bretagne – Rennes Création du 4e épisode d'Henry VI et représentation intégrale (18 heures) au Festival d’Avignon en juillet 2014 Reprise en mai 2015 à l'Odéon - Théâtre de l'Europe www.lapiccolafamilia.fr

Cycle 1 | durée : 8 h 30 Épisode 1 (4 h) La Course de Mars (1 h 45) Entracte (30 mn) Le Festin de Mort (1 h 45) Entracte et buffet (1 h) Épisode 2 (3 h 30) Le Carrousel de la Fortune (1 h 45) Entracte (30 mn) La Plainte de la Mandragore (1 h 15)

« Un pur éblouissement. Maîtrisant parfaitement son propos, Thomas Jolly révèle des talents de mise en scène qui en font le chef de file de la nouvelle génération. Imagination foisonnante, humour délicieux, sens du rythme et de l’espace : tout au long de ce spectacle très enlevé, il tient littéralement le spectateur dans le creux de sa main. » [Hugues Le Tanneur] 50

Une fête du Théâtre / Une Aventure à vivre ensemble. Cette œuvre monumentale réunit trois pièces de William Shakespeare : 10 000 vers, 15 actes et 150 personnages ! Elle retrace les cinquante années de règne (1422-1471) de ce roi pieux, juste et sage. Un règne commencé dans le chaos de la guerre de Cent Ans contre le royaume de France… À l’issue des épisodes 1 et 2 (8 heures 30), le spectateur ressort ébouriffé et enthousiaste de cette aventure théâtrale démesurée, menée sur un train d’enfer, et qui mêle avec audace et savoir-faire comédie, tragédie, politique, burlesque, lyrisme et effroi ! Ce projet hors gabarit génère un théâtre total, festif et généreux ! Nous avons (at)testé pour vous et repiquerons au jeu à vos côtés. La saga de Shakespeare, créée en 1592, donne à voir le basculement d’une époque à l’autre à travers le XVe siècle : du Moyen Âge à la Renaissance, à travers la peinture et l’analyse de la lutte pour le pouvoir politique. C’est une des périodes les plus sanglantes de l’histoire de l’Angleterre : elle s’ouvre en 1422 dans les désordres de la guerre de Cent Ans contre le royaume de France, se prolonge en guerre civile (la guerre des Deux-Roses entre les York et les Lancastre) et se clôt en 1471 avec l’assassinat du roi par le futur Richard III. Division de la noblesse, effondrement de la dynastie des Plantagenêts, fin de l’influence anglaise en France et affaiblissement de sa puissance sur la scène européenne… On entre dans Henry VI en plein jour et on en sort au creux de la nuit, après avoir participé à une fête du théâtre haletante, pleine de bruit et de fureur… Thomas Jolly Né en 1982 à Rouen, il suit l’option théâtre au lycée Jeanne d’Arc, avant de poursuivre ses études théâtrales à l’Université de Caen. En 2003, il entre à l’École Nationale Supérieure du Théâtre National de Bretagne à Rennes où il travaille sous la direction de Stanislas Nordey, Jean-François Sivadier, Claude Régy… À l’issue de cette formation, il fonde La Piccola Familia, avec des comédien(ne)s qui ont accompagné ses années d’apprentissage. Soutenue par Le Trident, la Scène nationale de Cherbourg, la mise en scène de Toâ de Sacha Guitry révèle en 2009 cette compagnie aux professionnels. Ce spectacle reçoit également le Prix du public au Festival Impatience au Théâtre de l’Odéon (dirigé par Olivier Py). Le succès est foudroyant. Depuis quatre ans, le metteur en scène travaille sur ce projet titanesque. C’est en juillet 2014 qu’il va créer le quatrième et dernier épisode. Le spectacle sera donné dans son intégralité lors de la 68e édition du Festival d’Avignon. Et devrait vous être offert en 2015-2016 !

« Il y a là du feu, de l’intelligence, de la dépense pensée en un jeu vif, inventif sur un mode épique qui fait flèche de tout bois, mariant le sublime au grotesque, au sein d’une scénographie ingénieuse sans cesse réinventée. »

« Coup de cœur absolu. Ce grand feuilleton élisabéthain a tout pour lui : l’audace, la joie, l’humour, le souffle. Emporté sur les ailes de Shakespeare, on traverse le XVe siècle comme un formidable terrain de jeu, où tous les coups bas sont permis ! »

[Jean-Pierre Léonardini]

[Odile Quirot]

« De tous les grands rendez-vous qu’aura offerts la saison 2013-2014, celui que des milliers de spectateurs ont eu avec Henry VI, mis en scène par Thomas Jolly avec sa compagnie La Piccola Familia, est le plus enthousiasmant : la jeunesse, la relève sont là ! Actives, audacieuses. » [Armelle Héliot]

Bal en Chine

Pièce pour 5 interprètes

Compagnie Caterina & Carlotta Sagna

jeudi 12 mars 20h30

danse

théâtre

Chorégraphie Caterina Sagna • Texte Roberto Fratini Serafide • Interprétation Alessandro Bernardeschi, Chinatsu Kosakatani en alternance avec Chiharu Mamiya, Cécile Loyer, Mauro Paccagnella, Kenji Takagi • Création sonore et musicale Arnaud Sallé • Costumes Tobia Ercolino • Lumières Philippe Gladieux • Régie plateau et son David Ferré • Réalisation costumes Vanna Bellini

Équinoxe 1 h 20 à partir de 14 ans Création 2013 www.caterina-carlotta-sagna.org

Avec Bal en Chine, Caterina Sagna dévoile le sentiment caché de la peur de l'autre, le racisme viscéral et irraisonné. Cette fois, l'autre est chinois et sa présence vient faire basculer la vie paisible d'un immeuble d'habitation dans le fantasme collectif de l'invasion. L'ennemi venu d'ailleurs modifie les relations, crée des solidarités, enflamme les imaginations. Avec un humour ravageur, la chorégraphe italienne croque les peurs de l'époque et emmène sa pièce au fil d'un univers de plus en plus surprenant et délirant qui ne vous laissera pas indifférent. Dans la lignée de Sorellina (pièce accueillie par Équinoxe à la salle Gaston Couté en 2003) et Relations Publiques (Équinoxe, 2004), Bal en Chine est un coup de maître d'un humour noir grinçant. On y retrouve Cécile Loyer, danseuse complice de Josef Nadj, chorégraphe dont la compagnie est installée à Vatan, accueillie la saison dernière avec son duo Moments d'absence, qui excelle ici dans un numéro de danseuse-clown déjantée ! Caterina Sagna joue des stéréotypes sans complexe en y mêlant la poésie, la fantaisie, l'humour. La danse qui s'en dégage est légère et puissante ! « Avoir un ennemi est important non pas seulement pour définir notre identité mais aussi pour obtenir un obstacle pour mesurer notre système de valeurs et montrer, grâce à cette confrontation, notre propre valeur. En l’absence d’ennemis, il faut donc les construire. » [Umberto Eco in Construire l’ennemi] Extrait de la pièce « Ça fait longtemps que vous êtes là ? Moi je suis née ici. Je suis la dernière Française ici. Je suis tolérante, nous sommes tous très tolérants. Moi par exemple j’adore le couscous, c’est vous dire, et j’ai même lu des écrivains algériens, si c’est pas de la multi-culturalité, ça, hein ? Nous on est comme ça : on accueille tout le monde, on ramasse tout et n’importe quoi. Ah oui, eux aussi ils ramassent, mais c’est pour voler. J’en ai vu de toutes les couleurs par ici. Mais on est bien obligés de se supporter, n’est-ce pas ? Alors, en avant la musique ! »

Projet d'éducation artistique et culturelle avec la danseuse Cécile Loyer en partenariat avec Équinoxe Cécile Loyer et le plasticien japonais installé à Châteauroux, Yo Shimomura ont proposé deux projets Aux Arts, Lycéens ! à la Région Centre, sur la thématique de la danse buto et du dessin du mouvement avec les lycées Blaise Pascal et Pierre et Marie Curie. 52

« Caterina Sagna formée à Turin puis danseuse sous la direction de Carolyn Carlson à la Fenice de Venise partage ainsi son temps entre la France et l'Italie avec sa sœur Carlotta. En quelques pièces dont Basso Ostinato, son plus grand succès, elle a imposé un humour noir dans la danse. Bal en Chine renoue avec cette théâtralité incisive qui ne prend jamais le pas sur le mouvement. Caterina Sagna imagine une troupe de voisins qui fantasme sur l'étranger – des Chinois ici – entre peur et fantaisie. Aidée d'une troupe remarquable, elle invente une grammaire du corps avec des gestes renversés, des duos énervés. La chorégraphie semble se perdre dans un labyrinthe imaginaire, une folie douce qui provoque stupeur et rire retenu. Surtout, la musicalité à l'œuvre – on passe de Turandot fredonné à du jazz – déjoue les idées fausses. On sort de ce Bal en Chine bousculé. » [Philippe Noisette]

« Caterina Sagna met le doigt sur notre absence de tolérance, nos préjugés et nos idées reçues sur les étrangers si proches de nous. Bal en Chine est un bon spectacle, tonique et primesautier, qui fait passer du rire à la gravité en un clin d'œil. Par son rythme trépidant, il diffuse une énergie et une joie communicative. Les cinq interprètes, tous remarquables, prennent naturellement place dans cet espace avec amplitude et générosité. » [Delphine Goater]

« Entre confusion d'identité et fausses pistes, chaque interprète perçoit dans les autres une réalité déformée par son regard pour mieux se perdre dans le labyrinthe de ses propres peurs. On retrouve dans cette pièce les fidèles interprètes de Caterina Sagna : Alessandro Bernardeschi et Mauro Paccagnella, rejoints par Chinatsu Kosakatani, qui danse notamment chez Carolyn Carlson, mais aussi Cécile Loyer, qui a dansé pour Catherine Diverrès et Josef Nadj, ainsi que Kenji Takagi, qui a fait partie pendant plusieurs années de la compagnie de Pina Bausch. »

L’homme qui rit d’après Victor Hugo vendredi 13 mars 20h30

théâtre

Adaptation et jeu Christine Guênon • assistée de Laure Guillem • Lumières Dominique Fertin • Régie générale Patrick Marchand

Théâtre Maurice Sand – La Châtre 1 h – Départ en bus à 19 h 30 Tarif 12 D + 6 D de participation aux frais de voyage Reprise en mai mardi 26, mercredi 27 et jeudi 28, 20 h 30, tournée dans l’Indre

« La comédienne réussit en une poignée de minutes, grâce à ses talents de narratrice, à nous transporter plus de trois siècles en arrière ; tour à tour elle incarne Ursus et Gwynplaine, du misérable saltimbanque au lord… Le visage déformé et inondé de lumière, elle restitue avec talent le plaidoyer politique ; son masque de contentement, en guise de cache-misère, lui permet de dissimuler toute la gueuserie du monde… » [Mathilde Penchinat]

« Christine Guênon, sur scène, a l’allure d’un Gavroche à l’ossature frêle mais nerveuse ; hypnotisée elle-même par son récit, elle se transforme suivant les tribulations de Gwynplaine et d’Ursus. C’est poignant et d’une saisissante vérité. C’est fulgurant, c’est fort. » [Evelyne Trân sur Théâtre au vent] « Une mise en espace véritablement saisissante de ce roman-océan. Dans la performance de Christine Guênon (qui constitue, à mon sens, une des plus belles adaptations au théâtre d’un roman de Hugo), le rire est moins, comme chez Swift, l’instrument du combat qu’il n’en est l’objet. » [Yvon Le Scanff]

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Un livre de chevet ! Et une comédienne d’exception qui a osé ; elle que nous avons déjà vue mise en scène par Nicolas Lormeau (Comédie-Française), Omar Porras et François Rancillac (Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce) ; découverte au cœur des Bouffes du Nord pour une heure mémorable et cette gageure d’avoir su réinsuffler, réincarner cette œuvre romanesque et lyrique. Qui connaît aujourd’hui le nom de comprachicos ? Ces trafiquants d’enfants qui, dans l’Angleterre de la fin du XVIIe siècle, volaient puis mutilaient les nourrissons (d’une oreille à l’autre, la lame vous conférait, ad vitam aeternam, un large sourire perpétuel…) à des fins d’exhibition dans les foires d’alors. Ainsi en fut-il de Gwynplaine que nous retrouvons abandonné, escaladant à mains nues la falaise venteuse… Un texte, une épopée bouleversante et à rebonds. Lisez ce chef-d’œuvre – de grâce. « J’ai été, nous avons tous été bluffés par la proposition de Christine. Parce que avec rien (deux chaises, un petit banc, une petite table de maquillage branlante) et trois effets de lumière, elle réussit à nous happer dans l’épopée hugolienne, avec ses espaces, sa folie, sa drôlerie, son intelligence narquoise et en même temps si généreuse ; elle réussit de sa seule voix à faire entendre toutes les voix, à croquer d’un geste, d’un sourire en coin, d’un silence tel ou tel personnage, à faire résonner toutes les strates de l’œuvre, entre roman d’aventure, histoire d’amour, réflexion philosophique et pamphlet politique contre l’injustice sociale. Christine est une grande comédienne, et son Homme qui rit est du grand théâtre. » [François Rancillac, directeur et metteur en scène du Théâtre de l’Aquarium Cartoucherie-Paris]

« Être surréaliste c’est bannir de l’esprit le déjà vu et rechercher le pas vu encore. » « Je m’applique à n’être jamais dans la convention quand je peins, et dans la mesure du possible lorsque je ne peins pas ; je parais alors jouer un jeu convenu : habiter une maison, manger aux heures fixées par la sagesse, etc. »

[René Magritte]

« La culture, c’est lourd, tempêtent les déménageurs devant leur pire cauchemar : des cartons pleins de livres. »

[Jean Birnbaum]

« Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. »

[Michel Audiard]

Sagacité(s) III « La culture est la résistance à la distraction. » [Pier Paolo Pasolini]

« L’art, la culture, c’est aussi rendre la vie supportable à ceux qui souffrent, vivent mal. Oui c’est important, vital : empêcher que le malheur ne submerge, ne paralyse. Mais rendre supportable n’est pas rendre acceptable. C’est quand les deux se confondent, dans le sérieux ou dans la fête, que s’insinue la soumission à l’ordre établi. Insidieusement. […] Par peur de faire peur. » [Michel Simonot]

« La terre est une vallée de lieux communs. » [Marcel Mariën] 55

L’Ensemble Hope jeudi 19 mars

20h30

Cristal Baschet musique

Avec Frédéric Bousquet, Marc-Antoine Millon, Maëlle Vivares

Chapelle des Rédemptoristes 1h www.hopensemble.eu

Programme : •C  hansonnier du duc de Calabre (anonyme) : Ay luna que reluces • Georg Friedrich Haendel : Lascia Ch’io pianga • Henry Purcell : Music for a while • Jean-Sébastien Bach : Air en ré • Frédéric Bousquet : Harmonice Mundi Vénus, Épilogue • Erik Satie : 3e Gnossienne Méditation 1e Gnossienne • Manuel de Falla : Nana • Roger Steptoe : La Lune blanche • Maurice Ravel : Prélude • Frédéric Chopin :4e Prélude (largo) • Bruno Giner : Sternchenlied 1 • Marc-Antoine Millon : Antigone

Rencontre Jeudi 19 mars à 19 h à la Chapelle des Rédemptoristes Durée : 45 mn Le cristal Baschet, qu'est-ce ?… Conférence animée et amusée. 56

Ils promènent leurs sonorités insolites de São Paulo à Genève, du Grand Palais à Anvers, de Thessalonique à Pékin. Un instrumentarium rare, qui se dévoilera pour une seule soirée intimiste en la Chapelle des Rédemptoristes. Les Structures sonores Baschet Elles reposent sur un procédé acoustique encore inusité dans la fabrication des instruments de musique. L’élément vibrant est une tige métallique encastrée dans une masse. La hauteur de la note est fixée par la longueur de la tige et par la position d’une masselotte à l’endroit du nœud de vibration. La mise en vibration est réalisée : - soit par percussion, ce qui donne une famille de structures sonores percussives, - soit par archet de verre, c’est-à-dire une tige de verre que l’on frotte avec les doigts humidifiés (cristal Baschet). Marc-Antoine Millon Directeur artistique. Percussionniste, compositeur, structuriste. Il étudie la percussion au CNR de Limoges, où il obtient un premier prix. Il travaille l’improvisation avec Jean-Pierre Legay. Professeur, il enseigne la percussion au Conservatoire de Brive. En 1981, il rencontre les frères Baschet et participe à la création de percussions multitimbrales. Il étudie l’art du cristal Baschet avec Michel Deneuve. Il joue le cristal basse. Il cofonde l’Ensemble Hope et conduit des expériences originales sur la construction de structures sonores. Frédéric Bousquet Il reçoit une triple formation scientifique, musicale et pédagogique. Chercheur associé au CNRS, facteur d’instrument, musicien et pédagogue, il est un spécialiste mondial des Structures sonores, se consacrant tant à leur rayonnement qu’à leur conception. Assistant des frères Baschet depuis 1998, il dirige la société StructuresSonores® qui assure la réalisation de copies et la restauration de collections. Au sein de la société TitaniumSound®, il conçoit le premier instrument au monde en titane en 2010. Il poursuit une activité musicale internationale, notamment au sein de l’Ensemble Hope et de l’Ensemble Stolon dont il est le directeur artistique. Il est l’auteur de publications scientifiques et d’un livre-disque Voyages dans l’inconscient de Jérémiah Horrox publié en 2010 aux éditions Clapas / TrobaVox.

L’Avare

Molière

mardi 24 20 h – mercredi 25 mars 20h30

théâtre

Mise en scène Jean-Louis Martinelli • Avec Jacques Weber • Distribution en cours

Équinoxe durée non encore connue Création octobre 2014

Jamais nous ne montrâmes L’Avare ; l’occasion était trop belle ! Rencontre entre deux grands noms de théâtre : Jean-Louis Martinelli qui fut directeur du Théâtre National de Strasbourg (TNS) et tout récemment encore celui des Amandiers de Nanterre (prix du meilleur spectacle du Syndicat de la Critique pour Kliniken de Lars Noren), un de nos meilleurs metteurs en scène, parmi les plus expérimentés. Et Jacques Weber, qui avoue avoir avec Harpagon le même lien organique que celui qui le lie à Cyrano… Nous le retrouvons avec plaisir après l’avoir accueilli dans Gustave et Eugène (autour de Flaubert) (saison 1997-1998) et dans Éclats de vie (saison 2011-2012). « Depuis des lustres Harpagon accumule, retient, épargne, amasse. Au-delà de la raison il préserve ses biens et n’a de cesse d’en mettre "sous le tapis". La vitalité des plus jeunes, guidés par la dépense vestimentaire et sexuelle notamment, le menace. Il convient de déjouer leur plan et Harpagon en deviendra tour à tour rusé, féroce à force de vouloir tout maîtriser et ne rien lâcher. Ce bouffon paranoïaque manipulateur manipulé n’en sera pas pour autant antipathique ; tout son désespoir et sa noirceur en révéleront la tristesse d’un homme passé à côté de son existence. L’énergie déployée à amasser aura finalement été celle qui aura creusé sa propre tombe. Entre le vieux et les jeunes que tout oppose : les valets, dont le jeu consistera à tirer le maximum de bénéfices de leur entremise. Ils tireront les ficelles de cette comédie humaine dont nous savons qu’un jour les jeunes joueront le rôle des vieux, les petits celui des grands, et qu’il y a fort à parier que l’histoire se reproduise. » [Jean-Louis Martinelli – premières notes]

L’Avare, miracles à rebours Les enfants dépensent, les vieux préservent et les valets édifient un ou plusieurs stratagèmes capables de rétablir l’harmonie. Le vieux est un vertgalant, rival de son fils, lui-même jeune timoré, et le nœud de la pièce se tourne donc nécessairement sur la question matrimoniale et domestique. Costume, physique, ton de voix, séquences gestuelles fixes, situations attendues, on sait d’emblée que L’Avare de Molière est une comédie standard. D’antiques problèmes, venus de Plaute et que Molière adapte à la société moderne, y sont traités : comment dépenser le moins possible lorsqu’on est vieux (Harpagon a soixante ans bien comptés) ? Comment profiter d’une dot pour soi et ne pas avoir à en débourser une pour sa fille ? Harpagon interdit donc aux jeunes l’accès aux femmes, à la dépense, à la consommation, à l’échange social, au dehors. Son univers d’accumulation refuse tout véritable échange social et se referme sur un monde sans plaisir où il n’est question que de conserver le patrimoine (ce que le père a amassé). Il est seul (le personnage d’Anselme n’étant qu’un artifice de théâtre venu in extremis) face aux jeunes gens, nombreux : il accumule, ils ont faim de tout et veulent tout dépenser. Harpagon concrétise ainsi la vieillesse de comédie jusqu’à l’épure. Il est la préservation faite homme et les jeunes gens, Cléante en tête, sont la dépense incarnée. Et en deux mots, deux univers s’affrontent : celui de l’usure et celui du commerce (dans tous leurs sens). Mais, au-delà de la peinture d’une folie qui s’écarte du monde et de la sanction morale qu’on peut raisonnablement lui appliquer, il y a, dans cette pièce, d’autres questions. Qu’est-il dit en effet dans L’Avare, non plus du personnage, mais du monde ? Qu’il est fondé sur les principes de l’aveuglement, de la surdité, de la parole intenable, du goût perverti, des apparences trompeuses, de l’isolement de chacun et de la cruauté de tous. Bref, il s’agit du monde que nous, spectateurs du XXIe siècle, connaissons fort bien…

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Mano a Mano

avec l'aide de la Région Centre

9e empoigne

Les Nuits polaires

Compagnie Les Anges au Plafond

vendredi 27

18h30 – samedi 28 mars 14h30 - 18h30

théâtre marionnettes

Inspiré des Racontars arctiques de Jørn Riel, Éd. Gaïa. Les Nuits polaires sont peuplées par Brice Berthoud, Camille Trouvé, Dorothée Ruge en alternance avec Dominique Hardy et Marie Girardin • Adaptation, construction, jeu Brice Berthoud • Adaptation, construction, marionnettes, manipulation Camille Trouvé • Construction et manipulation Dorothée Ruge • Création lumière Gerdi Nehlig • Création bruitages Xavier Drouault • Squelette d’igloo Cousin Doudou • Transformation du noir au blanc Éric Desvignes • Musique Guillaume Trouvé

Chapelle des Rédemptoristes 1h à partir de 10 ans

Cette suite de fictions brèves met en scène des héros (ou anti-héros) magnifiques, les trappeurs du nord-est du Groenland, paumés, hâbleurs, écrivains de pacotille, chasseurs myopes, philosophes de comptoir devant un imbuvable tord-boyaux, tous amoureux de cet être cruellement absent de la banquise : la femme… Ces personnages forts en trogne leur ont donné envie d’une rencontre improbable et poétique avec leurs marionnettes… Des histoires du bout du monde ; de celles qui, une nuit d’insomnie, peuvent advenir, et devenir croyables…

Sous igloo ! Jauge 35 voyageurs www.lesangesauplafond.net

« Un récit fascinant, une aventure initiatique ; l’ambiance feutrée du cocon vous saisit. Et vous fait tendre l’oreille… » [Lucie Argaud]

«  Le public interloqué emprunte un chemin neigeux jusqu’à une yourte où de fabuleuses histoires et contes ubuesques lui sont racontés. Humour noir et comique de situation, les spectateurs perdent doucement tous leurs repères ; la magie opère et l’on aimerait rester plus longtemps dans cet univers. » [Marie-Claude Harrer]

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Les Anges au Plafond, « compagnie associée » à Équinoxe depuis quelques saisons, nous ont gratifiés de quelques belles pépites, ouvragées ici même : Au fil d’Œdipe, Une Antigone de papier, Les Mains de Camille, Du rêve que fut ma vie ; sans oublier Le Cri quotidien ; et ces Nuits polaires données en 2006 à la Chapelle des Rédemptoristes et que nous avions à cœur de vous re-montrer…

L’histoire Dans un lieu reculé, au cœur de la nuit polaire, un homme seul présente tous les symptômes du vertigo. Insomnie, perte de repère, il semble sur le point de sombrer. C’est alors qu’arrivent « les copains ». Braillards, soiffards, forts en gueule, ils peuplent la nuit polaire de leurs racontars, histoires vraies tellement extravagantes qu’elles passent pour des mensonges. Tout l’humour et l’humanité de Jørn Riel se rassemblent là, au chevet du malade… Où l’on découvrira qu’il est parfois dangereux de nommer ses désirs et que les marionnettes peuvent avoir plus d’imagination que leur manipulateur.

En complicité avec L’Hectare, Scène conventionnée marionnettes de Vendôme et son festival

Silence Night Shop Théâtre vendredi 27 mars 20h30

théâtre marionnettes

Avec Julie Tenret et Isabelle Darras • Mise en scène Bernard Senny • Auteurs Julie Tenret, Isabelle Darras, Bernard Senny • Réalisation films Sébastien Fernandez • Création lumière Jérôme Dejean • Création sonore Guillaume Istace • Régie Nicolas Verfaillie, Karl Descarreaux et Dimitri Joukowsky (en alternance) • Marionnettes Joachim Jannin et Pascal Berger (têtes), Julie Tenret et Toztli Godinez De Dios (corps) • Scénographie et constructions Bernard Senny avec Zoé Tenret, Isabelle Darras et Julie Tenret • Voix off  Suzanne Wauters • Photos Yves Kerstius

Équinoxe (plateau) 55 mn à partir de 10 ans Coup de foudre de la presse aux Rencontres Internationales de Huy 2013 – Belgique Bourse SACD

« Silence, chef-d’œuvre ! Ces marionnettes en maison de repos, de taille humaine, troublantes de vérité, nous bouleversent. […] Hyperréalisme, peu de mots, des gestes justes, une émotion intense, une immense complicité entre les marionnettistes et leurs créatures. Un spectacle tout public qui n’a pas fini de faire parler de lui, déjà Prix de la Ministre de la Jeunesse. »

Coup de cœur pour cette épopée domestique et poétique découverte au Festival de Charleville-Mézières. Issu du TOF Théâtre et de la Cie Gare Centrale, ce duo féminin de marionnettistes a trouvé sa propre écriture. De son goût pour les brocantes, les bricolages, les surprises faites maison ; de sa belle capillarité/sensibilité/écoute du monde, a jailli ce tableau animé… Jean et Élise, un couple d’un « âge certain », 65 années de vie commune. Si aujourd’hui ils ne croquent plus la vie à pleines dents, c’est qu’elles sont dans un verre d’eau… Une histoire d’amour qui a traversé le temps depuis leur premier baiser échangé dans un drive-in des années… ils ne savent plus… peu importe. Leur quotidien est fait de petits désordres positifs, tendres et drôles. Mais la mémoire d’Élise est pleine de trous. Comment ne pas perdre le fil de ce qui est précieux quand l’autre nous quitte un peu ?

« De l’or entre les mains. Encore une pièce qui ose la lenteur et la douceur à l’heure du zapping et du vacarme. » Bruxelles, [Catherine Makereel]

Bruxelles [Laurence Bertels] 61

Mano a Mano Stéréoptik

de et par Jean-Baptiste Maillet et Romain Bermond

samedi 28 20h30 – dimanche 29 mars 15h

Équinoxe (plateau) 1h

Dans ce spectacle, deux histoires s’entremêlent ; celle de deux « silhouettes » qui partent découvrir le monde, et celle d’une chanteuse de jazz enlevée par des extraterrestres !

www.stereoptik.com

Délicat, subtil, inventif, ce moment suspendu fut une « découverte » lors du dernier Festival d’Avignon. Au cœur du marathon, cet oasis-là nous avait désaltérés avec suavité. Sans paroles mais musical, sa poésie visuelle l’a fait voyager d’Allemagne en Argentine, de Suisse au Cambodge et dans les meilleurs festivals. Approchez…

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Tour à tour dessinateurs, bruiteurs, hommes-orchestres, projectionnistes, conteurs, accessoiristes, ce duo polymorphe vous invite à découvrir un univers insolite, où dessin et musique jouent une partition à quatre mains. Les différents tableaux s’enchaînent comme les séquences d’un film, muet, ludique, tantôt imaginaire, tantôt narratif, où son et image se croisent.

à partir de 7 ans

«  Une partition pensée et jouée à quatre mains pour un théâtre d’objets habile et original […], de nombreuses et habiles inventions, un spectacle ingénieusement et résolument poétique. » [Culture et Coopération, San Martin – Argentine]

dessin théâtre d’objets

« Comme du ping-pong entre un dessinateur et un musicien ; les amateurs du détail et des pratiques stylistiques artisanales seront impressionnés par le contraste entre l’image simple, fluide et ludique à l’écran, et le travail fastidieux et insolite des deux hommes. Je suis sortie de cette expérience intimiste, où l’humour se situe au détour d’un coup de crayon et d’un riff de guitare, avec un grand sourire aux lèvres. » [Festival Novart 2012, Pauline Roudet, Happe:n – webzine – Bordeaux]

L’émergence d’une œuvre est aussi au cœur du spectacle, et c’est le chemin parcouru pour y arriver qui est mis en lumière. Chaque séquence du film se fabrique sous vos yeux, prenant forme dans l’élaboration de dessins projetés sur écran géant, et d’une création musicale composée en direct. Vous assisterez aux transformations inattendues de la table du plasticien, devenant successivement planche à dessin sonore, kaléidoscope géant ou encore rétroprojecteur pour peinture au sable. L’homme-orchestre joue en même temps de la basse, de la guitare, de l’harmonica, des claviers, de la batterie, improvisant sa musique.

« À ceux qui croient encore que la marionnette est un art enfantin enfermé dans un castelet, il est temps d’aller faire un tour du côté […] d’une performance à la fois fragile et spectaculaire ; entre batterie multi-instrumentale et table à dessin : pop et poétique. » [EVENE.fr *****, Étienne Sorin]

« On a vraiment aimé ce spectacle construit sur l’art de révéler ; avec cet aspect artistique non identifié, l’inventivité est au rendez-vous ; gestes précis, musique dense, on est captivés jusqu’au bout. » [Frédérique Meichler]

«  Un musicien-compositeur et un peintre-plasticien qui se sont connus sur la route, partagent la batterie dans un brass band (caisse claire et grosse caisse)… Ainsi est né Stéréoptik, spectacle unique qui en appelle à l’enfance, à l’onirique, au merveilleux et au voyage. De la sensualité, beaucoup d’humour, de tendresse et de rêve… » [micmag.net, Iris Sergent]

Ma biche et mon lapin Collectif Aïe Aïe Aïe dimanche 29 mars

17h - 18h15 - 19h30

théâtre d’objets marionnettes

Avec Charlotte Blin et Julien Mellano

Maisonnette (de la Culture) 30 mn à partir de 9 ans

Un petit bijou, sur table, musical et sans paroles, où les couples se forment et se déforment dans un ballet d’objets manipulés et poétiquement détournés – un vaudeville grinçant composé de petites histoires bucoliques, badines ou tragiques, tricotées à quatre mains par ce duo mixte qui ravit son auditoire (festivals, parmi lesquels Édimbourg, et Charleville-Mézières où nous les découvrîmes…).

Micro-jauge 45 places www.aieaieaie.fr

« […] une intrigante (et courte) pièce de théâtre, délicate, drôle et très émouvante. » [Tim Wilcock, Fringe Review]

« […] Une pièce de théâtre d’objets excellente et touchante […] exécutée avec un rythme précis et un profond sens des personnages, de la narration et de l’humour. Délicieuses et captivantes, drôles et poignantes, les historiettes de ces mini-héros suggèrent avec raffinement l’histoire grandeur nature de nos propres vies. » [Alexis Macnab, Broadway Baby]

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« En 1966, alors qu’il défendait le budget des maisons de la culture, André Malraux avait lancé cette phrase aux députés : "Mesdames et messieurs, ce que je vous demande, c’est exactement vingt-cinq kilomètres d’autoroute." Cette citation de Malraux a été exhumée, il y a quelques jours, par le rapporteur spécial de la commission des finances ; il s’agissait de montrer, près de cinquante ans plus tard, que les sommes en jeu sont toujours dérisoires et que les économies escomptées (-2 % en 2014) sont "une goutte d’eau dans l’océan", mais dont les conséquences peuvent être très dommageables sur le terrain. La mission "culture" pèse moins de 1 % du budget de l’État : elle comprend la création – spectacle vivant, arts plastiques… –, la transmission des savoirs et la démocratisation culturelle, ainsi que le patrimoine, pour une enveloppe totale de 2,7 milliards d’euros. Soit 435 kilomètres d’autoroute, si l’on actualise la métaphore de Malraux – le coût moyen d’un kilomètre étant estimé actuellement à 6,2 millions d’euros. Le rapporteur estime que la baisse du budget culture est "un non-sens économique" et rappelle que, par définition, les gains de productivité du travail sont inexistants dans le spectacle vivant : une représentation du Médecin malgré lui, ou une interprétation de La Flûte enchantée, nécessite à peu près la même quantité de travail qu’à l’époque de Molière ou de Mozart… En 2013, la culture doit toujours justifier son existence. Comme si la beauté d’une œuvre, qui peut changer la vie, ne suffisait pas. Que dit-on, à droite comme à gauche ? Que la culture est source de développement économique, qu’elle attire des touristes, génère des nuits d’hôtel, crée des emplois, etc. Une fois que l’on a dit ça, la culture ne fait (presque) plus débat. Reste à changer les mentalités. »

[Clarisse Fabre, Service culture, Le Monde, 16 novembre 2013]

Sagacité(s) IV « À qui parlons nous lorsque nous nous taisons ? »

[Tarjei Vesaas]

« La flèche lente de la beauté. »

[Nietzsche]

« La guerre entre les timides et les éhontés ne prendra vraisemblablement jamais fin, jamais. »

[Robert Walser]

« L'art d'être gai réside dans la force de trouver gaie la gaieté des autres. »

[Robert Walser]

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Un chien dans la tête Théâtre du Phare Mardi 7 – jeudi 9 avril 19h

jeune public

Mise en scène Olivier Letellier • Texte Stéphane Jaubertie • Costumes Nathalie Martella • Marionnettes Simon Delattre • Scénographie Antoine Vasseur • Musique, création son Mikael Plunian • Création lumière Sébastien Revel Interprétation (Celle qui reste, La Mère, L'Un) Camille Blouet en alternance avec Fiona Chauvin • (Le Fils de la Baleine, L'Autre) Alexandre Ethève en alternance avec Stéphane Miquel • (Le Fils) Jérôme Fauvel en alternance avec Julien Bouanich

Équinoxe 1 h 05 à partir de 9 ans Le texte est édité aux Éditions Théâtrales Jeunesse Séances scolaires Mardi 7 avril à 14 h 30 Jeudi 9 avril à 14 h 30 Vendredi 10 avril à 10 h CM1-CM2 / collèges

« Un très beau spectacle d’Olivier Letellier qui confirme une fois de plus son talent. Poétique et merveilleuse malgré la cruauté, l’œuvre dissèque les ravages de la honte et révèle les pouvoirs de l’imagination. En faisant de la scène un espace symbolique, à la fois profondément ancré dans un vécu très douloureux et nourri de merveilleux et

« Et si on te disait que ton père est fou ? Et si on te disait que ta mère va partir ? Parce que ton père est fou, et qu’elle a peur de lui ? Et si on te disait qu’on a vu une bête, derrière chez toi ? Qui le dit ? On. Les autres. Ceux qui passent. Ils voient, ils entendent, et ils disent… Chez toi, ce n’est plus comme avant. Ton père ne sort plus de sa chambre au-dessus de ta tête, et ta mère s’est réfugiée derrière un mur de mensonges. Toi-même, tu ne veux plus sortir. Doucement, la honte t’envahit. Cette histoire, dis-toi que c’est l’histoire de ce Fils. Dans un jardin, immense et inconnu, il ira s’abriter. Là, deux personnages viendront à sa rencontre. Celle qui reste, jeune fille transparente à force d’être normale, et le Fils de la Baleine, fils d’une mère tellement grosse qu’elle prend toute la place. Avec eux, dans ce jardin, peut-être apprendra-t-il à dépasser sa honte… » [Stéphane Jaubertie]

de moments oniriques, il réussit un très beau spectacle, dans une formidable conjonction entre les mots et la scène. L’univers sonore, les lumières, le jeu des couleurs, la scénographie qui découpe savamment l’espace, avec comme unique et suffisant terrain d’invention un canapé, contribuent à faire résonner puissamment cette histoire universelle

et commune. Olivier Letellier distille avec science et efficacité tous les artifices du théâtre. Mettre l’adulte face à sa part d’enfance, et l’enfant face à sa peur de devenir adulte, dit-il. Petits et grands, allez-y ! »

« Plein les yeux… Superbe. » Kidscope [Francesca Alongi]

[Agnès Santi] 65

Soirée double plateau danse vendredi 10 avril

19h30

Salle Gaston Couté (MLC Belle-Isle)

Les deux spectacles seront entrecoupés d'un entracte de 45 minutes pendant lequel vous vous restaurerez auprès des « Délices d'Élise ». Première partie de soirée

Accidens (ce qui arrive) Groupe Entorse Chorégraphie et interprétation Samuel Lefeuvre • Création musicale et travail aux platines Raphaëlle Latini • Lumière Nicolas Olivier • Assistant lumière à la création Bruno Olivier • Scénographie Groupe Entorse • Diffusion Philéas Productions – Erik Gobin http://www.groupentorse.com

« Lefeuvre s'est fait un style, une réputation, et tout ça à la fois, de son penchant aigu pour l'extrémisme. En dix ans à peine, il a imposé une danse de torche vive, corps basculant au sol pour se retourner d'un saut de carpe avant de tourbillonner sur la nuque. Risque physique, brutalité maîtrisée, il conjugue flexibilité et nervosité, pas loin de l'acrobatie et de la contorsion. La danse comme science du danger, pas loin de l'exploit du cirque. » [Rosita Boisseau]

« Droit comme un I, les pieds ancrés au sol, il se désarticule et s’allonge pour revenir aussitôt à la verticale. Rien ne bouge, sauf ses yeux : à droite, à gauche, en bas. Bruits du fond de la mer. L’imaginaire prend. Le danseur semble perché en haut d’une falaise. Une autre fois, à la verticale, il joue avec sa cage thoracique. Il respire. Et même davantage. Il devient le son de la respiration. La relation son/corps est si intimement liée que l’on se prend au jeu de se dire que ce sont ses pores qui produisent les bruits et non les platines. » [Charlotte Imbault]

Deuxième partie

Le plaisir d'accueillir à Châteauroux Samuel Lefeuvre, le danseur qui, aux côtés de la spectatrice castelroussine Virginie Andreu, a partagé le plateau mythique d'Avignon l'été dernier dans le spectacle Cour d'honneur de Jérôme Bel. Ici aussi, Samuel Lefeuvre est un pantin désarticulé, jeté au sol, qui reconquiert douloureusement une verticalité fragile mais belle ; où, tel un amas organique, il change de forme à volonté. Une force intérieure pousse ce tas de chair à tout faire pour retrouver sa forme d’origine. Force vitale, pulsion de survie ? Le son issu des platines travaille le corps du danseur, fabrique un corps de synthèse, commandant ses tendons, ses nerfs. En confrontant deux intensités, Samuel Lefeuvre et Raphaëlle Latini questionnent la notion de résilience et lui donnent forme. L’épure du plateau souligne en creux les deux éléments fondamentaux de cette pièce : la musique à l’omniprésence magnétique, créée en direct par les platines de Raphaëlle Latini, et le corps tourmenté, désarticulé, du danseur. Des sons industriels, métalliques, répétitifs, transpercent l’espace nimbé d’une lumière crépusculaire ou soutiennent les moments d’obscurité totale. L’œil cherche le corps vêtu de blanc, dont les membres tentent de s’extraire du sol. Imperceptiblement, le danseur s’érige, maladroit, comme traversé d’ondes électriques, tel un robot déréglé.

On t'appelle Vénus

Chantal Loïal Cie Difé Kako

Direction artistique et conception Chantal Loïal • Interprète et chorégraphe Chantal Loïal • Chorégraphie Philippe Lafeuille • Textes Marc Verhaverbeke • Collaboration artistique Paco Décina • Costumes Agnès Dat, Nicole Crampon • Création lumière et technique Stéphane Bottard

« Bête de foire, monstre sexuel, cas scientifique, femme martyre, exhibée en Europe pour ses énormes fesses, elle s'appelait en réalité Sarah Baartman, esclave dans une ferme avant d'être vendue comme attraction au début du XIXe siècle. Elle mourut en 1818 à Paris où son squelette devint une attraction du musée de l'Homme jusqu'au milieu des années 1970. Le postérieur de la Vénus Sarah est caractéristique de nombre de femmes de l'ethnie khoisan, l'une des plus anciennes d'Afrique du Sud. La silhouette callipyge de Chantal Loïal qui s'est rebaptisée avec gouaille la danseuse aux grosses fesses a fait le succès de cette interprète remarquable des chorégraphes José Montalvo et 66

Dominique Hervieu. "L'histoire de Sarah Baartman m'allait en quelque sorte comme un gant. Pour la première fois de ma carrière, j'ai osé parler de mon corps, de mes fesses, sans passer par l'humour. J'ai même pris le risque, après beaucoup d'hésitations, de me montrer nue." Le solo de Chantal Loïal concentre aussi certainement des problématiques qui l'obsèdent depuis toujours : la différence, le rapport aux hommes et au pouvoir, l'identité et les traditions antillaises. Ce ton politique franc, souvent malicieusement détourné par la danse, elle le partage avec des artistes sudafricaines comme Robyn Orlin [...]. » [Rosita Boisseau]

Chantal Loïal enfin sur un plateau après que sa compagnie a vaillamment animé le Carnaval de Châteauroux (2013 et 2014) et assuré la transmission d'une chorégraphie à des danseurs amateurs de tous âges, jouée sur la place de la République, avant l'embrasement du fameux Vaval ! Dans ce solo franc et voluptueux, la chorégraphe guadeloupéenne s’inspire de l’histoire de la Vénus hottentote pour interroger le regard de l’Occident sur la différence, celle de cette femme sud-africaine à la morphologie hors norme qui, de 1810 à 1815, vécut l’enfer des foires européennes, exposée au regard des hommes comme un animal exotique. Elle le fait à travers une danse mystérieuse et sensuelle, celle d’un corps détaillé, découpé, qui va pas à pas s’affranchir, avant de trouver sa plénitude. « L’envie de créer ce solo m’est venue à la lecture de l’histoire de cette femme qu’on appela de façon antinomique la Vénus hottentote et dont le physique caractéristique fit la célébrité : une histoire qui, à elle seule, résume tous les abus et les tragédies du colonialisme et de l’affrontement de deux mondes. Ce projet se veut donc une ode à la féminité et au-delà l’ode d’une femme noire à toutes les femmes. Parce qu’à travers les viols moraux et physiques qu’a subis cette femme, elle est le symbole à la fois de la défaite d’une civilisation entière, mais également de sa survie au regard de l’Histoire jusqu’à nos jours, je souhaite donner la parole à cette femme, dans une petite victoire a posteriori, comme un gage d’optimisme pour demain. » [Chantal Loïal]

Lisa Simone samedi 18 avril 20h30

jazz soul

Lisa Simone chant • Hervé Samb guitare • Reggie Washington basse • Maxime Zampieri batterie

Équinoxe

Lisa Simone s’est révélée au public jazz en 2009 lors de la tournée Sing the Truth en compagnie de Lizz Wright et Dianne Reeves (en hommage à sa mère Nina Simone). Cette chanteuse, rare performeuse sur scène, avait subjugué le public de Vienne, de Montreux, du North Sea Jazz Festival… Elle interprète le répertoire de sa mère (Simone sings Nina), avant un premier album personnel très attendu en octobre 2014 en compagnie d’un groupe exceptionnel, et a pris le temps de se lancer dans son propre projet de chanteuse… Elle marche avec talent et puissance dans les traces de sa mère, affranchie pour notre plus grand bonheur. Fille unique de la célèbre chanteuse américaine, Lisa Simone, née Lisa Celeste, a fait carrière à Broadway, avant de reprendre les chansons de sa mère sur le disque Simone on Simone, sorti uniquement aux États-Unis (www. simonesworld.com). Lisa Simone est née quatre ans après My Baby Just Cares for Me et trois ans avant Feeling Good. Elle s’est notamment distinguée à Broadway dans des versions music-hall de Aïda, Rent (d’après La Bohème de Puccini) ou encore l’opéra-rock Jesus Christ Superstar. Elle a longtemps été associée au collectif des Daughters of Soul qui réunissait à ses côtés les chanteuses Lalah Hathaway, Indira Khan et Syleena Johnson. 

 En 2001, elle a été nommée pour un Grammy Award dans la catégorie Best Contemporary Jazz Album avec le groupe d’acid jazz Liquid Soul de Chicago. Pour son prochain projet, la direction musicale a été confiée à Hervé Samb, exceptionnel guitariste sénégalais qui a croisé la route de David Murray, Pharoah Sanders, Meshell Ndegeocello, Jimmy Cliff, Oumou Sangaré, Amadou et Mariam, Jacques Schwarz-Bart, World Saxophone Quartet, Cheikh Tidiane Seck, Volunteered Slaves…

« Elle ne surjoue jamais, et elle est pourtant toujours en apesanteur, diva magnifique à la voix d’or. »

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« Elle a une voix d’une incroyable richesse, plus haute que celle sombre et mystérieuse de Nina Simone… Un cadeau naturel. »

« Elle est aussi rayonnante que sa mère était torturée. Bien que puissante, sa voix n’a rien à voir avec le timbre maternel. »

Candide Si c'est ça le meilleur des mondes d'après Voltaire – Cie Drôle de Bizarre jeudi 23 avril

20h30

théâtre

Mise en scène Maëlle Poésy • Adaptation Kévin Keiss et Maëlle Poésy • Écriture et dramaturgie Kévin Keiss • Scénographie Alban Ho Van • Assistante à la scénographie Hélène Jourdan • Costumes Camille Vallat • Création lumière Jérémie Papin • Création sonore Samuel Favart Mikcha • Régie générale et régie plateau Jordan Deloge • Avec Roxane Palazotto, Gilles Geenen, Marc Lamigeon, Jonas Marmy, Hélène Sir-Senior • Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National • La Compagnie Drôle de Bizarre est conventionnée par la ville de Dijon. Avec Caroline Arrouas, Gilles Geenen, Marc Lamigeon, Jonas Marmy, Roxane Palazzotto

Équinoxe durée inconnue À partir de 14 ans avec la participation du Jeune Théâtre National

Quand de jeunes comédiens – metteuse en scène – scénographe – régisseur – costumier, issus de l’École Nationale Supérieure du TNS, s’emparent du Candide avec gourmandise ; nous embarquons ! Créé au Festival Théâtre en Mai de Dijon – nous y serons –, leur enthousiasme (quelques indices et sources concordantes) nous a d’ores et déjà convaincus de leur accorder notre confiance… Les contes philosophiques de Voltaire dénoncent avec virulence les obscurantismes et les fanatismes, les excès de l’injustice et de l’intolérance. Cette audace de l’écrivain le force à déjouer sans cesse la censure et la police. Il faut publier clandestinement les ouvrages à l’étranger, sous un pseudonyme évidemment, il faut tromper la vigilance des autorités pour que la vérité puisse être dite et entendue. Voltaire tient pour nécessaire la promulgation de la vérité. Il s’adresse à tous ceux qui ont pour la voir des yeux libres et perspicaces, capables de discriminer les mystifications de l’époque. Pour Candide, Voltaire invente que l’ouvrage a été écrit par le frère de Candide et traduit ensuite par un certain docteur Ralph. Il prend soin d’installer sa maison à la proximité de deux frontières : la Suisse et la Savoie, afin de pouvoir se sauver si la police française arrive. Évidemment, certains reconnaissent son style, mais Voltaire dément avec force conviction. « J’ai lu Candide, il faut avoir perdu le sens pour m’attribuer cette coïonnerie ; j’ai de meilleures occupations. » (Lettre du 15 mars 1759) Pourtant Voltaire est présent à chaque page, il se divulgue pour mieux se cacher, faisant résonner plus pleinement les jubilations du conte, mais aussi l’incroyable exercice de l’intelligence qu’il actionne.

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L'histoire : Dans le château du baron de Thunder-ten-tronckh, le plus beau des châteaux de la Westphalie, vit un jeune homme simple et droit nommé Candide. Il a été élevé par Pangloss, le meilleur des philosophes, qui lui répète depuis l’enfance que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Or, un jour que Candide est surpris en train d’embrasser Cunégonde, la fille du baron dont il est épris, il est chassé de ce paradis. Commence alors une véritable épopée. D’abord enrôlé de force dans une guerre monstrueuse, il parvient à fuir, à retrouver son vieux maître de philosophie qui lui apprend que le château a été brûlé. Pour retrouver celle qu’il aime, Candide parcourt le monde, faisant l’épreuve de son horreur. Tout n’est que massacres, injustices, fanatismes religieux, intolérance, esclavage. La Nature même est hostile et n’épargne pas les hommes : tremblements de terre, tempêtes et naufrages sont constants. Toutefois, Candide fera la découverte du Nouveau Monde et de l’Eldorado, un havre de paix où ruissellent l’or et la douceur de vivre. À travers ce parcours initiatique, Candide doutera de la parole de son maître, perdant une à une ses illusions, il se contentera de « cultiver son jardin » et de célébrer un bonheur simple. Le célèbre conte philosophique ne propose aucun prêche, les leçons se dégagent par elles-mêmes à la fin de chaque chapitre. La succession sans rémission des catastrophes dont la Nature frappe les hommes et dont les hommes se frappent eux-mêmes n’a pas besoin de sentence. Hommes, délivrez-vous du mal, aidez-vous vous-mêmes, semble tonner la voix de Voltaire derrière chaque page.

900%

Maëlle Poésy, metteuse en scène

L'Assommoir d'après Émile Zola

Collectif OS'O

mardi 12 mai

20h30

théâtre

Mise en scène David Czesienski

Une adaptation au théâtre du roman d’Émile Zola (1876) À « L’Assommoir », six jeunes gens boivent et racontent la grandeur puis la décadence de Gervaise Macquart, honnête femme qui vit dans le quartier de la Goutte-d’Or à Paris. Mère de deux enfants, abandonnée par son mari, Gervaise travaille dur pour réaliser son rêve : ouvrir sa propre blanchisserie. Malheureusement, après un accident, son nouvel époux, Coupeau, sombre dans la paresse et dans l’alcool. Gervaise ferme les yeux sur son comportement et glisse doucement vers le laisser-aller. Elle travaille de moins en moins, néglige son commerce, accumule les dettes et revoit Lantier, le père de ses enfants. Gagnée, elle aussi, par l’alcoolisme et complètement démunie, Gervaise finit par se prostituer pour survivre. Elle sombre dans la déchéance et meurt dans l’indifférence la plus totale.

Équinoxe durée : 2 h 10 www.collectifoso.com

« Il faut faire théâtre de tout ! » [Antoine Vitez] Il n’existait aucune adaptation dramatique du roman. La théâtralisation imaginée par David Czesienski commence par un focus sur Gervaise, les autres personnages tenant un rôle secondaire dans la pièce. Il s’agit ensuite de rechercher dans les chapitres de L’Assommoir la situation singulière dans laquelle le lieu et le temps forment une unité. L’utilisation dramatique du texte découle ensuite presque naturellement de ce travail… Deux éléments viennent toutefois perturber la position du spectateur. Les personnages se présentent ici comme trois couples de « fêtards », et à plusieurs reprises leurs histoires « personnelles » ou leur comportement viennent rompre la convention théâtrale au point que le réel (ou ce qui serait supposé l’être) reprend le pas sur la narration… Par ailleurs, le choix de faire jouer l’ivresse aux personnages entraîne des effets comiques détonants qui viennent déranger la tragédie de Zola et lui donnent une dimension insoupçonnée…

Le Collectif OS’O « Quel est notre outil ? Le théâtre. Pour qui faisons-nous du théâtre ? Ou, nous pourrions dire : avec qui voulons-nous jouer ? Avec tous ceux qui veulent jouer avec nous. Nous voulons reconsidérer la place du spectateur en créant un vrai doute sur ce qu’il est venu voir. Juste un petit jeu de mensonge, où il n’est pas si tranquille. Nous désirons créer de nouveau un temps commun passé entre citoyens, où l’on place l’humain au centre de toute préoccupation, politique et artistique, et où acteurs et spectateurs se questionnent ensemble. Le jeu naît de cette rencontre et peut se poursuivre avant et après. » [Roxane Brumachon, Bess Davies, Mathieu Ehrhard, Baptiste Girard et Tom Linton]

« Dans ce théâtre à la fois épique, vériste et éthylique, pas question de morale pro ou anti-alcoolo : au spectateur de décider. Mené frontalement, avec un juke-box et quelques chansons réalistes, L’Assommoir devient donc une histoire d’ivrogne racontée par quelques jeunes gens éméchés. Une histoire universelle, donc, comme on pourrait l’entendre dans n’importe quel bar du coin. Une légende urbaine. »

« Faire passer sur scène la prose de Zola relevait assurément de la gageure. Défi relevé. [...] Une atmosphère dionysiaque s’empare joyeusement de la brutalité du texte de Zola et place au cœur de son récit les thématiques de l’alcool, de l’amour et de la mort, mais surtout de l’importance de la solidarité en cette période de capitalisme florissant. » [Éric Demey]

[Serge Latapy] 72

Concert d’ouverture Choeur National du Festival de la Voix d’Hommes d’Estonie de Châteauroux vendredi 15 mai

20h30

Équinoxe Équinoxe soutient le Festival de la Voix depuis toujours ; et « invite » le concert inaugural

Le Chœur National d’Hommes d’Estonie est l’un des rares ensembles vocaux masculins professionnels. Il a été fondé en 1944. Son activité fut d’abord a cappella avant qu'il devienne un grand chœur d’oratorio sollicité partout à travers le monde pour participer à l’interprétation d’œuvres comme la Symphonie Babi Yar de Chostakovitch, Œdipus Rex de Stravinski ou Kullervo de Sibelius... Le Chœur d’hommes d’Estonie a ainsi à son répertoire environ 25 de ces grandes partitions délicates, qui requièrent puissance et couleur spécifique. En 2003, Paavo Järvi et le Chœur d’hommes d’Estonie ont réalisé un enregistrement des Cantates de Sibelius, lauréat d'un Grammy Award. Les Estoniens s'appellent souvent « le peuple chantant ». C'est une expression de leur identité nationale qui les réunissait dans leur lutte pour l'indépendance au début du XXe siècle ainsi que pendant l'occupation soviétique. La tradition des festivals de chant était le modèle pour la « révolution chantante » de 1988 quand des centaines de milliers d'Estoniens se sont rassemblées sur l'esplanade de chant pour présenter leurs demandes politiques et écouter des chansons patriotiques…

musique vocale « Les chœurs d’hommes n’existent pas en France. Pas de tradition et donc pas de chœur, si ce n’est le Chœur de l’Armée Française (déjà venu au Festival de la Voix) entièrement dédié aux services de l’État. Nos voisins nordiques possèdent de très nombreux chœurs d’hommes aux sonorités flamboyantes héritées de traditions séculaires. En sextuor, en octuor ou sous la forme d’ensembles vocaux, les chœurs d’hommes se déclinent partout dans les pays baltes et scandinaves et font partie d’un patrimoine culturel sans égal. Le Chœur National d’Hommes d’Estonie est un instrument exceptionnel et sans aucun doute l’une des meilleures phalanges au monde, l’absolu ambassadeur culturel d’une nation éminemment chorale : pas moins de 52 basses et ténors au service d’un répertoire qui magnifie aussi bien la culture populaire des pays nordiques que de célèbres opus anglo-saxons. Mais ce qui étonne le plus, c’est l’aspect félin et sensuel de ce chœur alliant puissance et raffinement, virtuosité et polychromie. Basses profondes et ténors aériens créent ici une griffe chorale exceptionnelle et unique au monde, avec en mémoire fertile des racines immémoriales héritées de Grieg et Sibelius. Mais deux figures tutélaires continuent de nourrir et hanter le répertoire épique du chœur avec Veljo Tormis, chantre païen de l’Estonie, et Arvo Pärt, orfèvre de l’épure chorale. L’expérience chorale sera jubilatoire et inattendue : sonorités de marbre, puissance ogresque et monstrueuse, palette de timbres digne des meilleurs orchestres symphoniques, et le masculin et le féminin enfin révélés au service d’un répertoire inouï. La France reçoit trop rarement de tels ensembles. Équinoxe et le Festival de la Voix sont heureux de pouvoir accueillir sur la grande scène ce chœur au prestige sans pareil. » [Loïc Pierre]

« Ce choeur estonien se révèle d'un superbe équilibre, très maîtrisé, belle clarté, pas d'enflure ni d'empâtement. » www.operacritiques.free.fr [David Le Marrec] 74

En bref…

Du rêve que fut ma vie

mercredi 25 et jeudi 26 juin 20h30

C Les Anges au Plafond Avec Camille Trouvé (jeu et manipulation) et Fanny Lasfargues (contrebasse) • Mise en scène Brice Berthoud ie

Domaine George Sand, Nohant tarif unique 5 D réservation au 02 48 24 06 87

De tout temps, la Scène nationale a cheminé avec les différents administrateurs du Domaine George Sand à Nohant (et leurs équipes) : Georges Buisson, Edward de Lumley et aujourd'hui Elisabeth Braoun… Les Anges au Plafond s'y produiront en juin, avec leur toute dernière création, coproduite par la Scène nationale.

En partenariat avec Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux

Complètement toqué !

dimanche 21 septembre 15h

Ensemble Fuoco E Cenere Julie Fioretti soprano • Philippe Cantor baryton • Patricia Lavail flûte à bec • James Holland théorbe • Denis Leroy chef cuisinier • Véronique Samakh mise en scène • Jay Bernfeld viole de gambe et direction

cuisines du Château de Valençay tarifs à partir de 10 D réservation au 02 54 00 10 66 Musiques de Charpentier, Marais, de la Barre, Rameau, Lully, Clérambault…

Coup de pouce et clin d’œil complice à Valençay, sa nouvelle directrice et son équipe, sa nouvelle impulsion. Ce concert-spectacle, suivi d’une dégustation, est un hommage au savoirfaire culinaire français. Inspiré par les écrits des maîtres d’hôtel des rois de France, l’Ensemble Fuoco E Cenere a concocté un programme de fête en jouant sur l’alternance de textes anciens et contemporains.

Courrier du coeur

vendredi 10 octobre 20h30

Conception Anne Trémolières • Mise en scène Marie-Paule Guillet • Avec Isabelle Destombes et Anne Trémolières

Théâtre Maurice Sand, La Châtre tarifs à partir de 10 D réservation au 02 54 48 20 10

Une table, deux chaises et deux femmes pour un spectacle sur l’évolution de la condition féminine. Du courrier du cœur des années 1950 jusqu’aux blogs des femmes d’aujourd’hui. C’est drôle, tendre, incisif et parfois effarant. Ce spectacle dont la Scène nationale a accompagné la naissance – répétitions à la Maisonnette (de la Culture) – a été programmé par Équinoxe en tournée départementale en mai 2014. Le Théâtre Maurice Sand le présente en double plateau avec Tous les hommes sont menteurs (Cie du Hasard, interprétation Danièle Marty).

Lectures Robert Walser, Henry David Thoreau, Jacques Audiberti, Henri Pichette, font partie de ces écrivains qui nous sont chers. Nous rêvons de lire les deux premiers à l’Abbaye de la Prée, rejoints par Robert Bouvier… Et de faire entendre Virginia Woolf par la bouche de Gwenaëlle David (Une chambre à soi) à Nohant… À suivre.

La Belle Saison La Scène nationale « souscrit » à l’initiative de l’association Scène(s) d’Enfance et d’Ailleurs, aux trente-neuf propositions de son manifeste, et à son temps fort (La Belle Saison – juillet 2014 / décembre 2015) ; qui ont pour objet de donner visibilité et lisibilité au secteur du spectacle Jeune public et à sa dynamique ; un temps pour amplifier la rencontre de l’enfant et de l’adolescent avec l’art vivant, l’accompagnement vers une création artistique exigeante et multiple. Pour en savoir plus sur La Belle Saison : www.scenesdenfance.com. 76

Productions et coproductions À la Belle étoile Production : Cie La Ricotta. Coproduction : Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux | Le Parc Château de Valençay. Aldebert Production : Le Mur du Songe. Le Mur de la Mort Mécanique Quantique a été coproduit par le Collectif MDLM et Quartier Rouge. Le Mur de la Mort a bénéficié de l’aide de la Communauté Européenne – Programme Leader +, de la Région Limousin, du Conseil Général de la Creuse et de la Ville d’Aubusson. Avec la participation de la Ville de Felletin. Tout est bien Production : PR É-O-COUPÉ. La compagnie PRÉ O COUPÉ est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France  | La Région Île-de-France et le Conseil Général du Val-de-Marne. Coproductions : Théâtre Firmin Gémier | La Piscine, Pôle National des Arts du Cirque d’Antony et de Châtenay-Malabry | Théâtre de Cusset, Scène conventionnée cirque, label Scène régionale d’Auvergne | Établissement Public du Parc et de la Grande Halle de la Villette EPPGHV | Pôle National Cirque Méditerranée (Théâtre Europe – La Seyne-sur-Mer / CREAC – Marseille) Marseille Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture | Cirque – Théâtre d’Elbeuf, Pôle National des Arts du Cirque de Haute-Normandie | La Verrerie d’Alès, Pôle National des Arts du Cirque Languedoc-Roussillon | CIRCa, Pôle National des Arts du Cirque Auch Gers Midi-Pyrénées | Centre de Création Artistique et Technique NIL OBSTRAT. Ce spectacle a reçu le soutien financier du Ministère de la Culture dans le cadre de l’Aide à la Création de la DGCA et l’aide à la création de l’Adami. Avec le soutien de l’Académie Fratellini / Centre International des Arts du Cirque. La Vie de Smisse Production : Cie Voix Off. Coproduction : Le Grand Bleu – ENPDA à Lille | Région Nord-Pas de Calais. Avec le soutien du Théâtre Lillico à Rennes. Savoir enfin qui nous buvons Coproductions : L’Usine, Scène conventionnée pour les arts dans l’espace public (Tournefeuille / Toulouse Métropole) | Le Channel, Scène nationale de Calais | Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique | Le Carré / Les Colonnes, Scène conventionnée, SaintMédard-en-Jalles / Blanquefort | Pronomade(s) en Haute-Garonne, Centre National des Arts de la Rue, Encausse-les-Thermes | Excentrique, festival porté par Culture O Centre – Ateliers de développement culturel | La Paperie, Centre National des Arts de la Rue – Angers | Agora PNAC Boulazac Aquitaine – coproduction et résidence de reprise. La Tragédie comique La Fabrique Imaginaire est soutenue par le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Service du Théâtre). La Fabrique Imaginaire est en résidence administrative au Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles). Ubu Roi Cheek by Jowl est une compagnie associée au Barbican Centre de Londres Coproduit par Barbican, Londres | Les Gémeaux / Sceaux / Scène Nationale | La Comédie de Béthune, Centre Dramatique National Nord/Pas-de-Calais. Platonov Production : Collectif Les Possédés. Coproduction : Théâtre de Nîmes, Scène conventionnée pour la danse contemporaine | Théâtre JeanLurçat, Scène nationale d’Aubusson | La Colline, Théâtre national   La Comédie de Clermont-Ferrand, Scène nationale | Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque | Les Célestins – Théâtre de Lyon | Le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique, Nantes | Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux  | MA, Scène nationale du Pays de Montbéliard | Théâtre de Rungis | La Passerelle, Scène nationale des Alpes du Sud, Gap | Théâtre Firmin Gémier – La Piscine | Nouvel Olympia – CDR de Tours. Avec le soutien du Fonds d’insertion de l’ESTBA financé par le Conseil Régional d’Aquitaine. Accueil en résidence de création au Théâtre de Nîmes et à la Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée. Le Collectif Les Possédés bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Cultu­relles d’Île-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication. Le Collectif Les Possédés est associé à la Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée, au Théâtre Jean-Lurçat, Scène nationale d’Aubusson, et au Théâtre de Nîmes, Scène conventionnée pour la danse contemporaine. At the same time we were pointing a finger at you, we realized we were pointing three at ourselves… Production déléguée : City Theater & Dance Group, Damien Valette Prod. Coproduction : La Halle aux Grains, Scène nationale de Blois | Festival Rayons Frais, Tours | L’Opéra de Lille | Le Théâtre de la Ville, Paris | Les Treize Arches, Scène conventionnée de Brive | Les Théâtres de la Ville de Luxembourg | Peak Performances @Montclair State University, New Jersey, USA. Production réalisée grâce au soutien de la Région Centre. Remerciements à l’École des Sables pour l’accueil en résidence à Toubab Dialaw. Shai Maestro et Lisa Simone Productions : Sound Surveyor. Il n’est pas encore minuit… Cie XY Coproductions et accueil en résidence : Biennale de la Danse (Lyon) | Cirque Théâtre d’Elbeuf (Pôle national des arts du cirque Haute Normandie) | Scène nationale de Melun-Sénart. Accueil en résidence : La Brèche (Pôle national des arts du cirque-Basse Normandie) | La Cité du Cirque (Le Mans) | Le Prato (Pôle national des arts du cirque-Lille) | Maison de la Danse (Lyon) | Pôle Cirque Méditerranée (Théâtre Europe La Seyne, CREAC Marseille). Coproductions : EPPGHV-Parc de La Villette | CIRCa (Pôle national des arts du cirque Midi Pyrénées) | Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux | L’Onden, Théâtre de Vélizy-Villacoublay | La Verrerie d’Alès, Pôle national cirque Languedoc-Roussillon | Le Phénix, Scène nationale de Valenciennes | MC2 Grenoble | EPCC Le Quai – Angers | Pôle Cirque Méditerranée (CREAC Marseille, Théâtre Europe La Seyne) | Scène nationale d’Orléans Théâtre Brétigny, Scène conventionnée du Val d’Orge. Il n’est pas encore minuit… a été soutenu par le Ministère de la Culture au titre de l’aide à la production par la DRAC Nord-Pas de Calais et au titre de l’aide à la création arts du cirque par la DGCA. Il n’est pas encore minuit… est soutenu au titre de l’aide au projet par l’Adami. On ne paie pas ! on ne paie pas ! Production : Comédie de Genève. Coproduction : Llum Teatre.

Vincent Peirani Production : www.colore.fr Bastien Lucas Une production BIP, Utuh & BL. Un spectacle mis en scène avec la complicité de Florian Girard et Laurent Plessi. Bastien Lucas bénéficie des soutiens précieux du Service Culturel de l’Université ParisSorbonne et du Pôle Régional Chanson / Les Bains-Douches, porté par la Région Centre. Daphné Production : Astérios Spectacles. Tristan Production : CDDB – Théâtre de Lorient, Centre Dramatique. La Danse du Diable Production : Véronique Coquet pour La Comédie Nouvelle. Avec le soutien du Ministère de la Culture. Lucrèce Borgia Avec les équipes techniques et administratives du CDN de Haute-Normandie. Production : Philippe Chamaux. Production : Châteaux de la Drôme, Centre Dramatique National de Haute-Normandie (Petit-Quevilly/Rouen/Mont-Saint-Aignan). Coproduction: Rictus | CNCDC de Châteauvallon | L’Hippodrome, Scène nationale de Douai | La MAC, Créteil | Théâtre de Charleville-Mézières. Le CDN de Haute-Normandie est un EPCC (Établissement Public de Coopération Culturelle) subventionné par le Ministère de la Culture – DRAC de Haute-Normandie, le Conseil Régional de Haute-Normandie, le Conseil Général de la Seine-Maritime, la Ville de Rouen, la Ville de Petit-Quevilly et la Ville de Mont-Saint-Aignan. Pas vu pas pris Avec le soutien du Centre culturel de Ramonville, du Ministère de la Culture et de la DRAC Midi-Pyrénées. Entre les écrans du temps, Daniel Dobbels Production : Compagnie de l’Entre-Deux. Coproduction : Théâtre National de Chaillot ; Forum du Blanc-Mesnil ; Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux . Avec le soutien de la Région des Pays de la Loire, du Conseil Général de SeineSaint-Denis ; de l’Adami (Administration des droits des artistes et musiciens interprètes). La compagnie De l'Entre-Deux est subventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire/ ministère de la Culture et de la Communication au titre de l'aide à la compagnie chorégraphique conventionnée. La compagnie De l’EntreDeux est en résidence au Théâtre National de Chaillot à Paris. Alex Lutz Production : JMD Production. H6m2 Production La Piccola Familia. Ludor Citrik Production : Ludor et Consort. Coproductions, aides et soutiens : Le Carré Magique de Lannion-Tregor | Le Prato, Lille | Animakt/La Barakt, Saulx-les-Chartreux | L’Entre-sort de Furies, Châlonsen-Champagne | L’Espace Périphérique (Ville de Paris – Parc de La Villette), Paris | L’Espace Catastrophe, Bruxelles | Regards et Mouvements, Hostellerie de Pontempeyrat | CIRCa, Auch | Théâtre Paul Éluard, Bezons | Thonon événements, Thonon-les-Bains | Bourse Beaumarchais/ SACD | Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC NordPas de Calais. La Meute Production : La Meute – Los Muchachos Production. Coproductions : CIRCa, Pôle national des arts du cirque, Auch, Gers, Midi-Pyrénées | Espace Périphérique, Ville de Paris – Parc de la Villette. Accueil en résidences : CIRCa, Pôle national des arts du cirque, Auch, Gers | Espace Périphérique, Ville de Paris – Parc de la Villette | La Grainerie, Fabrique des arts du cirque et de l’itinérance, Balma | LE CRABB, Biscarosse ; Soutien : DOCH (Université de cirque de Stockholm) | Pop Circus, école de cirque à Auch – Région Midi-Pyrénées. La Légèreté des tempêtes Production : CFB 451. Coproductions : Le Théâtre, Scène nationale de Mâcon | Théâtre des Bergeries, Noisy-leSec | Théâtre de Rungis | Accueil studio CCN de La Rochelle – Kader Attou | Ville de Segré. Résidences de création : Chorège, Relais Culturel Régional du Pays de Falaise | La Briqueterie - CDC du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine | Les Brigittines, Centre d’Art Contemporain du Mouvement de la ville de Bruxelles. La compagnie est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée, par la Région Île-de-France au titre de la Permanence Artistique et Culturelle et de l’Emploi tremplin, et par le Conseil Général du Val-de-Marne au titre de l’aide au fonctionnement. La compagnie est en résidence au Théâtre de Rungis (94). Le Petit Z et Z comme Zigzag Production : La Ricotta. Coproduction : Le Théâtre, Scène Nationale de Saint-Nazaire | Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville | Le Centre Dramatique National de Haute-Normandie | Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux | MC2, Grenoble | Le Carré – Les Colonnes, Scène conventionnée de Saint-Médard-en-Jalles. Accueils : Le Centquatre, établissement artistique de la Ville de Paris. Ce spectacle bénéficie de l’aide à la production de la Région Centre. La Ricotta est compagnie associée à Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux , au Centre Dramatique National de Haute-Normandie, et au Théâtre, Scène nationale de Saint-Nazaire. Elle est compagnie accompagnée par Le Carreau du Temple, établissement culturel de la Ville de Paris. La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Centre et par la Région Centre.
Elle est accompagnée par La Magnanerie – www.magnanerie-spectacle.com. La Place Royale ou L’Amoureux extravagant Production Théâtre de l’Aquarium. Coproduction Théâtre Dijon Bourgogne - CDN, Le moulin du Roc, scène nationale à Niort. Le Théâtre de l'Aquarium est subventionné par le Ministère de la Culture DGCA (compagnie conventionnée). Avec le soutien de la Ville de Paris et du Conseil Régional d’Ile de France. Henry VI Production : La Piccola Familia. Production déléguée : TNB – Théâtre National de Bretagne, Rennes. Coproduction : Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville | Les Gémeaux, Scène nationale de Sceaux | Comédie de Béthune – Centre Dramatique National Nord-Pasde-Calais | Théâtre de l’Archipel, Scène nationale de Perpignan | Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque | Scène nationale Évreux Louviers | TNT – Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées | TAP –

Théâtre Auditorium de Poitiers | Quai des Arts – Argentan, dans le cadre des Relais Culturels Régionaux | Théâtre d’Arras, Scène conventionnée musique et théâtre | Centre Dramatique Régional de HauteNormandie – Théâtre des Deux Rives. Avec le soutien de l’ODIA Normandie – Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie. La Piccola Familia est conventionnée par la DRAC Haute-Normandie, la Région Haute-Normandie, la Ville de Rouen, et est soutenue par le Département de Seine-Maritime. Remerciements : M. Pierre Léautey, député de la première circonscription de Seine-Maritime | La SHEMA, Scène nationale Évreux Louviers | Odéon – Théâtre de l’Europe | TNB – Théâtre National de Bretagne | Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis | Comédie de Caen – CDN de Basse-Normandie | Théâtre de l’Aquarium – La Cartoucherie | NTA – CDN des Pays de la Loire | Théâtre du Nord – Centre Dramatique du Nord. Bal en Chine de Caterina SAGNA Production déléguée : Al Dente. Coproductions : Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord-Pas-de-Calais – Carolyn Carlson – Red Brick Project | Pôle Sud, Scène conventionnée pour la danse et la musique, Strasbourg | CCNR – Direction Yuval Pick | Les Quinconces | L’Espal, Scène conventionnée, Le Mans | Réseau Escales Danse en Val-d’Oise, grâce à la participation du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France | L’Apostrophe, Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val-d’Oise | Théâtre Paul Éluard de Bezons, Scène conventionnée | La Direction de l’Action Culturelle de la Ville d’Eaubonne | L’Orange Bleue*, Espace culturel d’Eaubonne et le Conseil Général du Val-d’Oise | L’Avant-Scène Cognac, Scène conventionnée « inclinée danse » | Charleroi danses – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Avec le soutien du Centre Chorégraphique National de Nancy – Ballet de Lorraine et de King’s Fountain. La Compagnie Caterina & Carlotta SAGNA est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication – au titre de l’aide à la compagnie conventionnée. Ensemble Hope Production : Ensemble Hope. Coproduction : La fondation La Borie en Limousin | Titanium Sound | Master-mix Lab. Avec le soutien financier de la DRAC Limousin, du Conseil Régional du Limousin, du Département de la Corrèze, de l’Institut Français, de La Fabrique, Scène conventionnée de Guéret, du Théâtre de Florac. L’Avare Production : Scène Indépendante Contemporaine (Sic) – Théâtre Montansier – Versailles. Les Nuits polaires  Le spectacle Les Nuits polaires a été coproduit par le Théâtre 71, Scène nationale de Malakoff | Le Centre culturel Marcel Pagnol de Bures-sur-Yvette | Le Théâtre Jeune Public de Strasbourg. Silence Une production de Night Shop Théâtre en coproduction avec le Théâtre Jean Arp, Scène conventionnée de Clamart, et le Théâtre de la Roseraie (Bruxelles). Réalisé avec l’aide du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles / Service du Théâtre. Avec le soutien du Théâtre La Montagne Magique, du Centre Culturel de Bertrix, du Centre Culturel Wolubilis, La Fabrique Théâtre et le Centre Culturel Laïc Juif. Stéréoptik Production : Stéréoptik. Avec le soutien de l’Hectare, Scène conventionnée de Vendôme (41) et de l’Echalier / La Grange de SaintAgil (41).  Ma biche et mon lapin Production : Collectif Aïe Aïe Aïe. Avec le soutien du Théâtre du Cercle à Rennes, Vannes Agglo et La Lucarne à Arradon. Un chien dans la tête Production : Théâtre du Phare – Olivier Letellier (Champigny-sur-Marne) | Le Théâtre du Phare bénéficie de l’aide au fonctionnement du Conseil Général du Val-de-Marne. Coproductions : Centre Jean Vilar, Champigny-sur-Marne | Maison des Arts de Thonon, Évian | Théâtre Simone Signoret, Conflans-Sainte-Honorine | Le Quai, Angers | La Filature, Scène nationale de Mulhouse | ECAM, Le Kremlin-Bicêtre | Le Prisme, Elancourt, Scène nationale Evreux Louviers | Théâtre André Malraux, Chevilly-Larue. Soutiens : Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France –Ministère de la Culture et de la Communication | Conseil Général du Val-de-Marne | Conseil Général des Yvelines | Ville de Champigny-sur-Marne | Festival Ce soir je sors mes parents, Ancenis | Festival Momix, Kingersheim | Très Tôt Théâtre, Quimper | Théâtre National de Chaillot | TNG-CDN de Lyon | Théâtre d’Angoulême | La Nef, Pantin. On t’appelle Vénus Production : Cie Difé Kako. Coproduction : Festival de Marseille (F/D/Am/M) | Festival Bolzano Danza/Tanz Bozen | Centre National de la Danse (CND – prêt de studios) | Soutiens : Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France au titre de l’aide au projet | DAC Martinique (résidence performance), Conseil Général de Martinique. Ce projet a bénéficié de l’aide à l’écriture chorégraphique et à la production de l’association Beaumarchais-SACD. Accidens (ce qui arrive) Ce spectacle a bénéficie du soutien de la DRAC de Basse-Normandie, du Conseil Régional de Basse-Normandie, du Conseil Général du Calvados et de la ville de Caen. Soutiens et accueil en résidence : Relais Culturel Régional du Pays de Falaise. Ce spectacle a bénéficié du soutien de la Charte de diffusion signée par l’ONDA, l’OARA, l’ODIA Normandie, Réseau en scène – Languedoc-Roussillon et Arcadi. Candide Production : Compagnie Drôle de Bizarre. Coproduction : Théâtre Dijon Bourgogne, Centre dramatique national | Le Théâtre du Gymnase, Marseille | L’Espace des Arts, Scène nationale de Chalonsur-Saône. Avec les soutiens de Eclectik Sceno (pour la construction de décor), du Ministère de la Culture – DRAC Bourgogne, de la Région Bourgogne, de la Ville de Dijon, de l’Adami. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. La compagnie Drôle de Bizarre est conventionnée par la Ville de Dijon. (Maëlle Poésy est artiste associée à l’Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône.) L’Assommoir Production : Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine. Avec le soutien du Fonds d’insertion de l’ESTBA (École Supérieure de Théâtre de Bordeaux en Aquitaine) financé par le Conseil Régional d’Aquitaine.

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Action culturelle La Scène nationale poursuit et consolide son travail d’action culturelle sur le territoire castelroussin et sur l’ensemble du département. Ce programme met en œuvre un répertoire d’actions variées : ateliers, stages ou master classes animés par des artistes professionnels et largement ouverts au public des amateurs, projets d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec les établissements de l’Éducation nationale ou de l’enseignement supérieur, rencontres avec les équipes artistiques invitées, visites du théâtre, etc.

Pratique artistique et projets participatifs Pour un rapprochement des pratiques artistiques professionnelles et amateurs, pour un accès de tous à la pratique artistique… ✓L e

projet Résonance avec le Centre Académique de Danse

Jérôme Piatka, professeur de danse formé à l’école de l’Opéra de Paris, ancien danseur au ballet de l’Opéra de Lyon, et les danseurs amateurs de l’atelier chorégraphique de l’école de danse CAD ont choisi quatre spectacles dans la saison, pour lesquels ils créent une chorégraphie en « résonance », présentée au public dans le hall d’Équinoxe avant l’entrée en salle. • Dimanche 23 novembre 2014 avant le spectacle Il n’est pas encore minuit - Cie XY • Lundi 5 janvier 2015 avant La Danse du Diable de Philippe Caubère • Mercredi 21 janvier 2015 avant le spectacle d’Alex Lutz • Vendredi 27 mars 2015 avant Silence par le Night Shop Théâtre. ✓L e

projet Danse en amateur et répertoire avec le Conservatoire de Châteauroux

Chantal Loïal (chorégraphe de la Cie Difé Kako, voir p. 66) va transmettre un extrait de La Bossa Fataka, une pièce de José Montalvo et Dominique Hervieu, aux élèves de l’atelier chorégraphique et de la classe d’art dramatique du Conservatoire à Rayonnement Départemental (CRD) de Châteauroux. Projet actuellement à l’étude au Centre National de la Danse (Pantin). ✓L  ’atelier

Feldenkrais (éveil corporel)

Cet atelier est animé par Gérard Mayen (journaliste, critique de danse et praticien diplômé de la méthode) le samedi de 10 h 15 à 12 h à la Maisonnette (de la Culture). Inscription au 02 54 08 34 34. Tarif : 13 3 la séance ou 72 3 les 8 séances (soit 9 3 la séance) Calendrier : début de l’atelier le samedi 4 octobre, les autres séances auront lieu tous les premiers samedis du mois.

✓L  ’atelier

Danse famille

Moment privilégié pour les petits accompagnés d’un parent, d’un grand frère, d’une grand-mère…, cet atelier autour du mouvement est l’occasion pour les familles de partager des instants d’émotion et d’expression. Une expérience unique pour découvrir, éprouver, vivre ensemble le plaisir de la danse… Cet atelier est animé par Jérôme Piatka. Il aura lieu les vendredis 10 octobre, 14 novembre, 12 décembre, 16 janvier, 13 février, 13 mars, 17 avril, 22 mai, 19 juin de 18 h 30 à 20 h 30, à la Maisonnette (de la Culture) (rue Raspail). Une présentation de l'atelier sera proposée au public dans le hall d'Équinoxe le soir du concert de Lisa Simone le samedi 18 avril 2015. Inscription au 02 54 08 35 81 (Florence Leclerc). À partir de 5 ans.
Tarif : 10 3 par couple familial - tarif spécial CCAS : 3 3. ✓L  ’atelier

de réalisation audiovisuelle Remake

Un atelier de réalisation audiovisuelle animé par Bérangère Jannelle (metteure en scène, artiste associée à Équinoxe, Cie La Ricotta) et Hervé Bezet (artiste plasticien et vidéaste) est proposé aux étudiants de Châteauroux. Il est mis en œuvre grâce aux financements de la DRAC Centre et du Service culturel de l’Université d’Orléans. Inscription au 02 54 08 35 86 (Jérôme Reignoux). Priorité aux étudiant(e)s abonné(e)s d’Équinoxe ou de l’Apollo. Gratuit. ✓L  ’atelier

Et que dansent les accomplis !

Cet atelier est animé par Christian Bourigault (chorégraphe, Cie de l’Alambic) et Isabelle Destombes (voix). Il est proposé aux résidents des foyers logements FRPA Rives de l’Indre et Saint-Jean. Il est mis en œuvre grâce aux financements du CCAS de la ville de Châteauroux et de la Fondation Isabelle Camenen.

La danse en images À l'auditorium de la médiathèque, en partenariat avec le Centre Académique de Danse, un cycle de conférences sur l'histoire de la danse. Les samedis à 10 h 30. Entrée libre. • 13 décembre 2014 : conférence dansée sur Trisha Brown, à la Maisonnette (de la Culture). • 17 janvier 2015 : conférence sur l'improvisation (William Forsythe) • 21 mars 2015 : conférence sur le ballet romantique (chorégraphies Giselle et La Sylphide) • 18 avril 2015 : conférence sur le ballet de cour (programme autour de Molière).

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Enseignement artistique et sensibilisation au spectacle vivant De l’école primaire à l’université, l’équipe d’Équinoxe travaille, en partenariat avec les établissements de l’Éducation nationale et les établissements de l’enseignement supérieur, à l’enseignement des arts de la scène ou à la sensibilisation des jeunes au spectacle vivant, favorisant ainsi le renouvellement du public… ✓ L’enseignement

du théâtre au collège et au lycée

Équinoxe est partenaire de l’enseignement facultatif du théâtre au lycée Blaise Pascal (artiste intervenante : Gwenaëlle David) et au lycée Jean Giraudoux de Châteauroux (artiste intervenant : Sylvain Dufour). La Scène nationale est également partenaire d’ateliers de pratique artistique théâtre au collège des Capucins (Châteauroux), au collège Les Ménigouttes (Le Blanc) et au collège Ferdinand de Lesseps (Vatan). Deux projets Aux Arts Lycéens ! (Région Centre) sont actuellement à l’étude : • sur le thème des Utopies Jardinières avec une classe de terminale bac pro Aménagements paysagers du lycée agricole Naturapolis de Châteauroux (artiste intervenante : Bérangère Jannelle Cie  La Ricotta), • sur le thème de la chronique radiophonique de spectacles avec les élèves des enseignements exploratoires Arts du spectacle et Littérature et société du lycée Balzac à Issoudun (en partenariat avec Radio balistiq et Équinoxe). ✓ L’enseignement

de la danse au collège et au lycée

Équinoxe est partenaire d’ateliers de pratique artistique Danse au collège Touvent de Châteauroux (artiste intervenant : Christian Bourigault) et au collège Maurice Rollinat à Argenton-sur-Creuse (artistes intervenants : Christian et François Ben Aïm - Cie CFB 451). Plusieurs projets Aux Arts Lycéens ! (Région Centre) sont actuellement à l’étude : • en résonance avec l’atelier Et que dansent les accomplis !, avec les classes de bac pro Accompagnement, soins et services à la personne des lycées George Sand à La Châtre et Les Charmilles à Châteauroux, animés par Christian Bourigault (chorégraphe - Cie de l’Alambic), • dans le cadre du projet de tournée départementale du spectacle You are a bird now (voir Archipel 2015, p. 40), avec une classe du lycée Maurice Rollinat à Argenton-surCreuse (artistes intervenants : Christian et François Ben Aïm Cie CFB 451), • autour de la danse et du dessin avec les classes des lycées Pierre et Marie Curie et Blaise Pascal de Châteauroux (artistes intervenants : Cécile Loyer - Cie C.LOY et Yo Shimomura).

✓L  ’enseignement

du théâtre et l’analyse des arts de la scène dans les établissements de l’enseignement supérieur

Équinoxe sera à nouveau partenaire de l’École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux : un parcours (sélection de spectacles, rencontres avec les artistes, atelier avec le chorégraphe Daniel Dobbels / Cie De l’Entre-Deux) sera proposé aux élèves de la classe préparatoire aux concours d’entrée des écoles supérieures d’art. De janvier à avril 2015, Équinoxe propose aux étudiants du Centre d’Études Supérieures de Châteauroux (Université d’Orléans) une unité d’enseignement libre (UEL) Théâtre et expression publique. Cet enseignement est assuré par Bérangère Jannelle et Michaël Martin-Badier (Cie La Ricotta). L’équipe d’Équinoxe travaille à l’élaboration d’un projet avec l'École Supérieure du Professorat et de l'Éducation (ESPE ex-IUFM) afin de proposer à partir de janvier 2015, un parcours orienté autour des écritures contemporaines pour le jeune public (spectacle et cinéma) aux étudiants du master Métiers de l’enseignement, de l’éducation, de la formation. ✓ Les

sorties scolaires au spectacle : l’École du spectateur

La Scène nationale bénéficie de deux dispositifs d’aide à la fréquentation de l’établissement culturel par les jeunes scolarisés. Le premier, « Collégiens au Théâtre », financé par le Conseil Général de l’Indre, permet d’inviter au spectacle 1 500 à 2 000 collégiens. Le second, « Lycéens et Théâtre contemporain », permet aux classes qui s’inscrivent dans ce dispositif de découvrir au moins trois pièces de théâtre et aux enseignants qui les préparent et qui les accompagnent dans ce parcours, de bénéficier d’une formation. Transports et billets sont pris en charge par le dispositif financé par la DRAC Centre, le Rectorat de l’Académie OrléansTours et la Région Centre. ✓ L’activité

du service éducatif des publics

Les sorties scolaires au spectacle font l’objet d’une préparation des élèves. Des dossiers pédagogiques spécialement conçus à destination des enseignants aident à préparer leurs classes. L’équipe d’Équinoxe (parfois accompagnée des artistes) intervient régulièrement dans ces classes. L’exploitation pédagogique de la sortie au spectacle peut faire l’objet d’un dialogue avec l’équipe du service éducatif des publics : les réalisations des élèves (analyses du spectacle, comptes-rendus ou critiques) peuvent être mises en valeur sur le site web d’Équinoxe, envoyées aux équipes artistiques invitées… Les professionnels missionnés auprès du service éducatif des publics d’Équinoxe (Virgine Andreu, Laurence Chalvignac, Frédéric Duhon et Karine Tanneau) sont à votre disposition pour guider votre démarche pédagogique. Tél 02 54 08 35 59 (le jeudi de 14 h à 16 h). E-mail : [email protected]

D’autres ateliers de pratique artistique sont en cours de programmation, avec des partenaires engagés, pour des publics variés : Restos du Cœur, Pôle psychiatrie du Centre hospitalier, Adapei de l'Indre, etc. 79

Manifestations associées Lisztomanias de Châteauroux 2014 13e édition 28 octobre – 1er novembre mardi 28 octobre

21 h

Équinoxe

Récital Les deux Franz : Liszt et Schubert Bertrand Chamayou, piano

Victoire de la Musique Soliste Instrumental 2011 Schubert – Schubert/Liszt

mercredi 29 octobre

21 h

Équinoxe

Grand concert Liszt, de Vienne à Buenos Aires (2 entractes) Richard Galliano, accordéon et bandonéon

Victoire de la Musique Meilleur Compositeur 2014 Bruno Fontaine, piano et piano jazz Jean-Marc Philips, violon Henri Demarquette, violoncelle

« Les voix de Liszt » De Bach à Gershwin De l’influence du bel canto dans ses grandes pages pour piano, à ses paraphrases d’opéra ou ses transcriptions des lieder de Schubert, en passant par ses propres lieder et ses nombreuses œuvres religieuses, toute l’œuvre de Liszt témoigne de son amour pour la voix, dans son incarnation comme dans sa représentation divine ; autant de souffle et de courants divers qu’il puise dans Bach, Mozart, Schubert, Chopin et beaucoup d’autres. C’est donc elle et ses avatars possibles, jusqu’aux voies nouvelles de l’improvisation et des métamorphoses du jazz, qui inspireront cette 13e édition, plus ouverte que jamais. Jean-Yves Clément, directeur artistique

Bach – Mozart – Schubert – Liszt – Chopin – Gershwin – Piazzolla – Improvisations, etc.

vendredi 31 octobre

21 h

Équinoxe

Concert Les voix de Liszt (enregistrement public) La 9e symphonie de Beethoven transcrite par Liszt, pour piano et choeur Choeur de Brno Giovanni Bellucci, piano

Concerts Équinoxe : 20 A / 15 A

(Concert du 29 octobre – Richard Galliano : 15 A tarif unique pour tous les Abonné(e)s d’Équinoxe). Placements numérotés à l’exception du concert des jeunes solistes. Impromptus de la Chapelle : 12 A tarif unique. Conférences : 7 A. Pass Liszt donnant accès à l’ensemble de la manifestation : 85 A. Gratuit jusqu’à 18 ans.

Liszt – Beethoven/Liszt (Symphonie n°9 en ré mineur op. 125 « Hymne à la joie »)

samedi 1er novembre

15 h

Équinoxe

Concert des Jeunes virtuoses de l’Académie (entrée libre) En partenariat avec l’École Normale de Musique Alfred Cortot de Paris Charlotte Coulaud – Florent Ling – Elisaveta Frolova Jean-Baptiste Doulcet – Orlando Bass – Noé Natorp, improvisateurs

Renseignements et réservations : à partir du lundi 8 septembre Office de Tourisme de Châteauroux < Sud Berry tél. 02 54 34 10 74 / [email protected] www.berryprovince.com FNAC/Carrefour/Géant/Intermarché tél. 08 92 68 36 22 – fnac.com – carrefour.fr – francebillet.com Et sur place 1 heure avant les concerts.

Ensemble Instrumental de Châteauroux jeudi 4 décembre

à 20h30

Équinoxe

Chtchelkountchik (Casse-Noisette) William Mesguich, récitant Pierre-Olivier Lombarteix, textes Bizet, Mozart et Tchaïkovski

mardi 14 avril

à 20h30

Équinoxe

Vol de Nuit Soliste : Félicien Brut, accordéon Villa-Lobos et Piazzolla

lundi 11 et mardi 12 mai

20h30

Mach 36

Requiem de Mozart en association avec le choeur et l'orchestre symphonique du Conservatoire de Châteauroux

« Fondé en 2003, l’Ensemble Instrumental de Châteauroux, dirigé par Christophe Millet, est une formation constituée de 15 à 40 musiciens, tous professionnels, professeurs au Conservatoire où instrumentistes de la région. Formidable outil de diffusion musicale, l'EIC est à la fois le symbole d'une cité et d’un territoire dynamiques et actifs en même temps qu'une phalange destinée à promouvoir la culture auprès du plus grand nombre. Des scolaires sont conviés à chaque répétition générale de l’EIC et une "avant-scène" permet aux spectateurs qui le souhaitent de bénéficier d'une courte conférence présentant le programme une heure avant les concerts programmés à Équinoxe. L’Ensemble Instrumental de Châteauroux s'est désormais imposé comme un acteur majeur du paysage culturel local, ses concerts rencontrent toujours un grand succès auprès d’un large public. La diversité de la programmation et la qualité des interprétations sont saluées par les mélomanes. Cette année encore, les programmes proposés alternent grand répertoire et oeuvres à découvrir, artistes de renom et jeunes solistes. »

Concours National de Danse de Châteauroux samedi 21 et dimanche 22 février 2015 Pour la troisième fois, le CAD organise en partenariat avec Équinoxe, Scène nationale, le Concours de Danse de Châteauroux. Parrainé par Yorgos Loukos, directeur du ballet de l'Opéra de Lyon, il réunit des membres de jury prestigieux : Éric Quilleré (premier danseur de l'Opéra de Paris, maître de ballet de l'Opéra de Bordeaux), Cédric Andrieux (danseur de Merce Cunningham), Natacha Crouzet (danseuse de la compagnie Anne-Marie Porras, formatrice à Epsedanse), Simon Ripert (danseur au CCN d'Aix-en-Provence). Grâce à sa conception innovante et unique en France, les candidats de 9 à 22 ans venus de toute la France présentent leur variation et bénéficient ensuite d'une master class avec les membres du jury afin d'obtenir un retour immédiat sur leur prestation. Occasion exceptionnelle pour de jeunes danseurs de profiter du savoir-faire de ces grands noms de la danse et d'une scène à la mesure de leur rêve ! 80

« Le tort serait de remonter un drame de Victor Hugo ou une comédie de Labiche, avec les décors, les costumes, les jeux de scène de la création. En renouvelant la mise en scène psychologique et picturale d'une pièce ancienne, on crée autour d'elle un mouvement de curiosité dont profite l'œuvre. Et puis, vraiment, il y a pour une œuvre autant de mises en scène qu'il y a de metteurs en scène ingénieux et chercheurs. La présentation d'une pièce devrait être renouvelée au bout d'un certain nombre de représentations ou de reprises, tous les trois ou cinq ans par exemple. » [Firmin Gémier]

Sagacité(s)

V

« Sierra Nevada - décembre 1874 - Orage : Au sommet d'une haute crête, je décide de grimper dans un sapin de Douglas de trente mètres de haut, afin d'aller entendre de près la musique éolienne de ses aiguilles les plus élevées ; son sommet, souple et touffu, se balance et tournoie en une extase frénétique ; alentour, cliquetis mécaniques du frottement des feuilles les unes contre les autres, basses profondes des branches et des troncs nus qui vibrent de toutes leurs fibres, murmure de la soie des aiguilles de pin, délicieuse odeur chargée d'arôme épicé. » [John Muir]

Équinoxe est membre associé de Territoires de Cirque…

Cinéma Apollo Cinéma Apollo - Maison de l’image 4, rue Albert Ier • 36000 Châteauroux Tél. 02 54 60 18 34 • Fax 02 54 60 18 16

Répondeur programme : 02 54 60 18 75 www.apollo-maisondelimage.org

L'Apollo – Maison de l'image est la salle de cinéma de la Scène nationale depuis sa réouverture en 1998. L’Apollo offre à ses spectateurs un confort hors pair ; la salle est en effet spacieuse avec de larges fauteuils en cuir blanc ; dans le respect de l’architecture des théâtres cinématographiques du début du siècle, l’Apollo dispose toujours d’un balcon, du haut duquel les cinéphiles se plaisent à contempler leurs films préférés. Toute l’année, l’Apollo s’engage à vous proposer l’actualité du cinéma art et essai, dans un esprit de diversité, avec la volonté de laisser aux Castelroussins une liberté de choix et un parcours de cinéphile qui échappe aux règles de l’uniformisation imposées par l’industrie cinématographique et les mass 12 Years a Slave de Steve McQueen media. Les œuvres de réalisateurs émergents et de cinéastes consacrés vous sont montrées avec l’envie de rendre compte de toutes les expressions possibles, tous formats et genres confondus : l’essai, le documentaire, le court-métrage, les films en version originale, les films du patrimoine mondial, trouvent ainsi naturellement leur place à l'Apollo. Venir à l’Apollo, c’est partager collectivement l’expérience d’un film et se retrouver également lors de discussions, d’échanges de points de vue, avec un invité, un cinéaste, un critique, un témoin… L’occasion d’apprécier cette maison de l’image comme le lieu vivant de débats et de transmission du savoir. Rendre accessible le cinéma dans sa pluralité passe aussi par une politique tarifaire adaptée : enfants, adolescents, publics « empêchés », groupes, seniors, abonnés d’équinoxe, familles nombreuses, tous disposent d’un tarif particulier. Il existe aussi une formule d’abonnement, et s’abonner à l’Apollo ne se réduit pas seulement à disposer de billets à prix réduit, il s’agit aussi de défendre une certaine idée du cinéma et plus largement de soutenir tout ce que l’art peut nous offrir de rare et de précieux.

Michael Kohlhaas d'Arnaud des Pallières Alabama Monroe de Felix Van Groeningen

« L’argent de poche » , c'est le nom de la programmation jeune public de l'Apollo. Une programmation vivante et variée qui s'adresse aux amoureux du cinéma, dès 2 ans… Regards d'ici, d'ailleurs, venus parfois du monde des rêves, de l'imaginaire de cinéastes inventifs et audacieux, qui prennent les enfants au sérieux ! Des films, des animations, des invités, des ateliers, des goûters… toute l'année… pour un public averti et exigeant ! Les Fantastiques livres volants de Morris Lessmore de William Joyce et Brandon Oldenburg, Oscar du meilleur court-métrage d'animation 2012, en sortie nationale le 24 septembre 2014.

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équinoxe c'est aussi Un peu d’histoire

Vie de la Cité

1994 : ouverture du théâtre. 1997 : obtention du label Théâtre Missionné par le Ministère de la Culture, décerné par Philippe Douste-Blazy pour « saluer la qualité particulière de la programmation et l’audience publique importante ». 1999 : visite de Catherine Trautmann pour « saluer ce pôle d’attraction pour tout le département de l’Indre ». 2000 : obtention du label Scène nationale, décerné par Catherine Tasca, pour « saluer l’engagement d’une équipe, au sein d’un équipement lieu de rencontre des artistes et des publics autour des œuvres du répertoire et des esthétiques nouvelles, dans une très belle compréhension de la pluridisciplinarité ».

En sus de sa saison officielle et des 280 soirées ou nuits consacrées aux montages, représentations et démontages, Équinoxe accueille arbres de Noël, assemblées générales d’entreprises et d’associations, colloques, galas des écoles de danse, musique municipale, Schoralia, Escapages, spectacles des clubs théâtre de lycées, mettant ainsi lieux et équipes à la disposition de la Cité, ce qui représente environ une trentaine de soirées supplémentaires. Le prêt gratuit de notre « Maisonnette (de la culture) » (55 jours en 2013) permet également de soutenir des projets de compagnies locales et départementales et d’offrir un nouvel espace de travail aux artistes associés.

Des statuts loi 1901 L’AGEC, Association de Gestion des Espaces Culturels, est une association loi 1901 ; son bureau est composé de Gérard Coulon, président ; Georges Rambert, Maire-adjoint à l’urbanisme, au patrimoine et à la culture,, Muriel Urtiaga, Michel Fouassier, Jean-Claude Marchet, François Boitard. Elle gère la Scène nationale « équinoxe » et le cinéma « Apollo, maison de l’image ».

Le budget de la Scène nationale (Équinoxe + Apollo) s’élève en 2013 à 3 304 633 A qui se répartissent en gros de la manière suivante : 35 % consacrés aux dépenses artistiques (achat de spectacles, droits d’auteur, coproductions, location de films, etc.), 32 % consacrés à la masse salariale permanente (25 EPT / équivalents plein temps), le solde aux dépenses générales (assurances, loyer, location, amortissement, téléphone, poste, communication…).

Ses missions

Tout compris

Strictement celles des Scènes nationales, avec pour buts : • d’assurer la promotion et la diffusion de spectacles vivants, • de s’affirmer comme un lieu de production artistique de référence nationale dans les domaines de la culture contemporaine, • d’organiser la diffusion et la confrontation des formes artistiques en privilégiant la création contemporaine, • de participer au niveau local, départemental, régional, voire national, à une action d’ouverture et de développement culturel favorisant de nouveaux comportements à l’égard de la création artistique et une meilleure insertion sociale de celle-ci. Équinoxe appartient au réseau des Scènes nationales françaises et gère la grande salle de 1136 places et, depuis 2010, une petite salle intime (50 places), baptisée « Maisonnette de la Culture » en hommage à ses grandes aînées du temps jadis…

L’équipe 23 permanents au théâtre, 5 au cinéma (25,25 ETP / équivalents temps plein).

Quelques chiffres (saison 2013-2014) • 1717 abonnements individuels + 711 spectateurs issus de groupes (CE, amicales, associations) détenteurs de la Carte Fidélité, parmi lesquels 671 viennent au moins trois fois dans la saison, soit 2388 fidèles sur la saison 2013-2014. Le maintien des Abonnements s’accompagne d’une bonne fréquentation : près de 30 000 billets payants vendus en 2013. • 900 Abonné(e)s fidèles depuis 15 saisons et plus. • 3 à 400 nouveaux Abonné(e)s par saison en moyenne. 97 % des Abonné(e)s viennent du département ; parmi ces derniers, 70 % viennent de l’agglomération castelroussine. Enfin, 63 % des Abonné(e)s sont des femmes. Les trois catégories socioprofessionnelles les plus représentées sont : les enseignants, les retraités et le public jeune (collégiens, lycéens et étudiants).

Les coproductions Saison après saison, nous apportons notre soutien logistique et financier au Nouveau Cirque, à la Danse contemporaine et au Théâtre, ne nous contentant pas d’accueillir des spectacles déjà existants, mais suscitant certaines aventures artistiques, soit un apport de 5 000 A à 30 000 A par projet pour un montant global de 80 000 A en 2013 en recherche/développement, précédant l’achat proprement dit des représentations ; soit 5 créations aidées en 2013.

Les résidences de création Les équipes artistiques (et en priorité les artistes associés à équinoxe) se voient confier nos plateaux, notamment pendant les vacances scolaires, afin de répéter leurs créations, entourés et accompagnés par notre équipe technique. En retour, ces compagnies dispensent ateliers et stages à destination du public. Deux équipes nous accompagnent sur la saison 2014-2015 : la compagnie de marionnettes Les Anges au Plafond, emmenée par Camille Trouvé et Brice Berthoud, et la compagnie La Ricotta, dirigée par Bérangère Jannelle.

Le jeune public

Budget

Depuis 2008, la Ville de Châteauroux accorde une subvention annuelle de 1 488 000 A pour le fonctionnement de la Scène nationale Équinoxe, à laquelle il faut rajouter – chiffres 2013 – les prestations en nature (76 000 A), le chauffage et les fluides (estimation 110 000 A), soit une somme globale annuelle de 1 674 000 A. N’est pas comprise dans ce chiffre la maintenance des bâtiments que la Ville assume naturellement au titre de l’entretien du patrimoine communal. Sur ce montant, la Scène nationale lui reverse chaque année 381 000 A au titre du loyer pour l’occupation du théâtre. C’est donc une somme nette d’environ 1 293 000 A que la Ville investit chaque année pour participer au fonctionnement de la Scène nationale(1), soit environ 27 A/habitant/an(2), qui permettent d’offrir des tarifs d’accès parmi les plus bas de la Région Centre : de 3 A à 23 A pour un tarif moyen de 11 A, tous spectacles confondus en 2013.

Effet de levier En 2013, pour 100 A nets investis par la Ville pour le fonctionnement de la scène nationale Équinoxe, les autres collectivités territoriales en amènent 61 A (3) en subvention de fonctionnement qui profite directement à la Scène nationale et donc aux Castelroussins. Cet « effet de levier » n’est possible que grâce au consensus autour du projet artistique, incarné par le directeur au travers d’un contrat d’objectifs et de moyens de 4 années, cosigné par les partenaires financeurs et renouvelable. La Ville participe par ailleurs au fonctionnement annuel du Cinéma Apollo à hauteur de 172 000 A, aux côtés de la DRAC et de la Région.

Investissements La Scène nationale joue un rôle économique de redistribution auprès du commerce local. Les retombées ne sont pas négligeables. En 2013, • 350 000 A directement reversés aux commerçants locaux (hôtels, restaurants, imprimerie, location de matériel technique, etc.). Ce qui représente pour certains une part non négligeable de leur chiffre d’affaires annuel. • 285 000 A réinjectés dans le circuit économique local par le biais des salaires versés à son personnel(4). Par ailleurs, certaines structures municipales (Conservatoire) ou manifestations associées à la Municipalité (Lisztomanias, Concours National de Danse, Festival de la Voix) utilisent également les moyens techniques et humains de la Scène nationale. Par le biais des loyers versés, des charges de personnel et des engagements financiers directs, qu’elle engage à leur profit, la Scène nationale les « subventionne » en quelque sorte par ricochet et contribue ainsi au développement culturel de la Ville.

Merci En 2000, année d’attribution du label Scène Nationale, l’apport net de la Ville représentait 88 % du total des subventions de fonctionnement perçues pour la Scène nationale (hors Apollo). En 2013, ce chiffre se situe aux alentours de 62 %. La Ville reste ainsi le premier contributeur de la Scène nationale. Qu’elle en soit chaleureusement remerciée, ainsi que tous les Castelroussins.

4 spectacles pluridisciplinaires et 16 représentations permettent chaque année à 4000 écoliers, depuis la pré-maternelle jusqu’au CM2, de s’acclimater et de prendre plaisir au spectacle vivant : pour 5 A la place, nous formons ainsi une nouvelle génération de spectateurs initiés et curieux… Côté cinéma Apollo, les dispositifs d’éducation à l’image regroupent annuellement plus de 6000 lycéens et collégiens. 1. L a Ville de Châteauroux se situe ainsi nationalement dans la moyenne des villes où l’on trouve Maubeuge, Martigues, Sète, La Roche-sur-Yon, Valenciennes, Chalon-sur-Saône, par exemple. 2. 27A/an/habitants : sur le base du dernier recensement disponible sur internet = selon les sites entre 47 513 et 49598 habitants arrondi à 48 000.  tat = 473 000 A, Région = 219 850 A, Département = 92 000 A. Subvention de fonctionnement ; chiffres arrondis. 3. É 4. S ur la base de 40% du salaire net versé (permanents et intermittents).

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Appel au mécénat des particuliers Saviez-vous que le mécénat culturel était à votre portée ? Vous êtes spectateur et vous ressentez parfois l’envie de devenir acteur, sans toutefois passer de l’autre côté du miroir : l’article 200 du code général des impôts vous concerne ! « Ouvrent droit à une réduction d'impôt sur le revenu, égale à 66 % de leur montant, les sommes qui correspondent à des dons et versements effectués par les contribuables domiciliés en France […] au profit […] d’organismes publics ou privés dont la gestion est désintéressée et qui ont pour activité principale la présentation d’œuvres dramatiques, lyriques, musicales, chorégraphiques, cinématographiques et de cirque. […] » Pour bénéficier pleinement de la réduction d’impôt, ces sommes doivent rester dans la limite de 20 % du revenu imposable. Toutefois, si le don excède 20 % du revenu imposable du donateur, l’excédent peut être reporté sur les cinq années suivantes ! Plus clairement : si vous donnez 100 euros pour soutenir Équinoxe, il vous en coûte réellement 34, et vous contribuez directement à l’aventure d’un spectacle toujours plus vivant !

À noter Vous avez jusqu'au 31 décembre 2014 pour adresser vos dons 2014 en soutien aux projets de l’AGEC Équinoxe, association reconnue d'intérêt général. Les dons adressés avant cette date seront à inscrire sur votre déclaration d'impôts 2014. Pour plus de renseignements, merci de prendre contact avec Éric Defaix, secrétaire général d’Équinoxe, au 02 54 08 35 34.

Comment faire ? Vous trouverez ci-dessous le document de remise de don à nous retourner complété ou à nous remettre sur place à l’occasion d’une prochaine rencontre.



à découper ou à photocopier

Remise de don à l’association AGEC Équinoxe au titre du mécénat des particuliers Document à adresser avec votre don à : .AGEC Équinoxe - BP 306 Avenue Charles de Gaulle - 36006 Châteauroux Cedex Nom ................................................................................... Prénom ......................................................................... Adresse .................................................................... Ville .............................................. Code postal ................. Tél. personnel ................................................................... Tél. professionnel ........................................................ Adresse e-mail .................................................................. Je fais un don par chèque bancaire ci-joint à l'ordre de AGEC Équinoxe d'un montant de : o 50 d



o 500 d o 1 000 d

Réduction d'impôt (66 %) 33 3

66 3

165 3

330 3

660 3

17 d

34 d

85 d

170 d

340 d

Coût réel de votre don



o 100 d o 250 d

o Autre montant (à préciser) .................... 3

Vous recevrez un reçu fiscal au titre des dons aux organismes reconnus d'intérêt général (articles 200, 238 bis et 885-0 V bis A du code général des impôts)

Date : le

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Signature

Renseignements pratiques www.equinoxe-lagrandescene.com Comment et où vous renseigner ? ✓ Auprès de nos hôtesses : 02 54 08 34 34 • Marie-Annick Démars-Bernardet • Aurore Peral. À l’accueil : • du mardi au vendredi de 13 h à 18 h • le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h. Les jours de spectacle : 1 heure avant le début du spectacle et jusqu’à la fin de la représentation. ✓ Auprès du service des relations avec le public : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. • Visites du théâtre, ateliers, stages, publics maternelle et primaire : Élisabeth Lory - 02 54 08 35 80. • Groupes, comités d’entreprise, écoles de danse, présentation de saison : Florence Leclerc, Julie Bonnet-Roger - 02 54 08 35 81 ou 88. • Collégiens, lycéens et étudiants : Jérôme Reignoux - 02 54 08 35 86. ✓ Dans notre journal bimestriel « La Vigie ». ✓ Sur notre site internet : www.equinoxe-lagrandescene.com.

Petit guide pratique du spectateur ✓ Les spectacles • Ils sont numérotés, sauf mention « placement libre » sur le billet. • Ils commencent à l’heure et les portes sont fermées dès le début de la représentation : dans la mesure du possible, les retardataires seront placés par le personnel d’accueil aux derniers rangs du parterre ou au balcon. • Enregistrements et photographies sont interdits. • Sonneries de portable, montres vibrionnantes et toux catarrhales sont proscrites. • Annulation de la représentation : un échange pour un autre spectacle sera proposé. À défaut, le billet sera remboursé (contre présentation) dans un délai de 15 jours francs ; passé ce délai, plus aucun remboursement ne sera pratiqué. • Accueil handicapé(e)s : accès facilité et places réservées. • Sourds et malentendants : boucle auditive en salle. • Non-voyants et malvoyants : nous prévenir lors de la prise d’Abonnement. ✓E  mpêchement,

imprévu : échangez votre billet AVANT la représentation.

Merci de nous rapporter le billet avant l’heure de la représentation, aucun échange ne pourra avoir lieu après. En cas d’impossibilité d’assister à la représentation, les billets ne sont pas remboursés. attention : 2 échanges gratuits possibles par saison et par Abonnement. Au-delà, il sera perçu un supplément de 1 t par échange. ✓ Les

billets : achat et réservations

• À l’accueil : aux heures d’ouverture. • Par courrier : 10 jours avant la date du spectacle. Joindre obligatoirement un chèque à l’ordre de AGEC Équinoxe, une enveloppe timbrée à votre adresse pour le retour, la photocopie du justificatif ouvrant droit à un tarif réduit. Au dos du chèque, veuillez mentionner IMPÉRATIVEMENT : titre, date, heure du spectacle choisi, le nombre de places et vos numéros de téléphone fixe et portable. • Par internet : vente en ligne au www.equinoxe-lagrandescene. com. Paiement sécurisé. • Par téléphone (carte de crédit uniquement ; saisie des numéros par nos hôtesses).

✓L  es

Covoiturage ? Rendez-vous sur le site www.covoiturage36.com

tarifs

SPECTACLE AU TARIF NORMAL

Plein

23 3

Réduit (voir liste des bénéficiaires ci-contre*) 17 3 Adhérents du cinéma Apollo 16 3 Étudiants / ou - de 26 ans

10 3



Moins de 10 ans

63



Séances scolaires

53

Intermittents et demandeurs d'emploi (présentation justificatif de moins de 3 mois)

53



33

Solidarité(s)

Représentation jeune public en soirée familiale (entrée offerte le soir pour les enfants qui viennent avec l’école en semaine)

63

Sur présentation d'un justificatif : * Accompagnateur d'un abonné, retraités, titulaires de la carte Famille nombreuse ou de la carte Vermeil, groupe de 10 personnes et plus, abonnés des établissements culturels partenaires (Maison de la Culture de Bourges, Halle aux Grains / Scène nationale de Blois, Centre Albert Camus d’Issoudun, MacNab à Vierzon, Bains-Douches à Lignières, Théâtre Maurice Sand à La Châtre), adhérents de la MLC Belle-Isle, de l’Unicef, des Familles Rurales, de l’Association des Paralysés de France, AVF 2014, Socios de la Berrichonne Football, Pass Lisztos, adhérents MiTemps Classic', éléves du conservatoire de + de 26 ans… • Règlements acceptés : chèque, cartes de crédit, espèces, chèque culture, ticket CAF, Pass'sport culture, chèque Clarc et Pac.

LE TARIF SOLIDARITÉ(S) CONTACT : Élisabeth Lory - 02 54 08 35 80 ✓ L’accès à la culture est un droit fondamental qu’il faut garantir à chacun. équinoxe propose une politique tarifaire volontariste aux personnes justifiant de faibles revenus, égaux ou en dessous du seuil de pauvreté. Info : CCAS de Châteauroux - 02 54 34 46 21.

COLLÉGIENS, LYCÉENS, APPRENTIS ET ÉTUDIANTS CONTACT : Jérôme Reignoux - 02 54 08 35 86 1 / LE PASS’SPORT CULTURE du Conseil Général de l’Indre Bénéficiaires : jeunes de 16 à 25 ans résidant dans l’Indre. Il donne droit à des réductions sur l’achat de billets à Équinoxe entre autres. à demander au 02 54 35 55 03 ou sur le site www.indre.fr. 2 / Le chéquier CLARC du Conseil Régional Bénéficiaires : lycéens, élèves infirmier(e)s, apprentis, inscrits dans un établissement scolaire public ou privé sous contrat ou dans un centre de formation d’apprentis de la région Centre. Information CLARC dans les établissements scolaires auprès des correspondants CLARC (il s’agit le plus souvent du conseiller principal d’éducation, du documentaliste ou du « référent culturel ») ou encore dans les PIJ, BIJ (Points et Bureaux d’Information Jeunesse). à demander sur le site www.clarc.regioncentre.fr. 3 / Le PAC Bénéficiaires : étudiants de l’Université d’Orléans-Tours. Le PAC permet à son titulaire de bénéficier du tarif de 9 3 sur tous les spectacles (sauf tarification spéciale ou plus avantageuse). 85

Le calendrier Crédit photographique

Les genres

Septembre

Couverture : Olivier Garros Stéphane Gaillochon........................... p. 1, p. 78-79 Stéphane Pauvret................................................ p. 2 Nicolas Ilinski...................................................... p. 5 Alexandra Teracher............................................. p. 6 Martin Wagenham.............................................. p. 7 Philippe Cibille..................................................... p. 9 Yohanne Lamoulère..........................................p. 10 Olivier Garros.....................................................p. 11 Johan Persson....................................................p. 13 Jean-Louis Fernandez........................................p. 15 Shush Tenin.......................................................p. 16 D.R. ....... p. 17, p. 22, p. 25, p. 47, p. 49, p. 54, p. 57, p. 75 Christophe Raynaud De Lage .............................................. p. 2, p. 19, p. 65, p. 86 Carole Parodi......................................................p. 21 Michèle Laurent.................................................p. 29 Renaud Monfourny...........................................p. 31 Francis Vernhet.................................................p. 32 Raphaël Pierre....................................................p. 33 Caroline Mayi.....................................................p. 35 Daniel Dobbels...................................................p. 35 Carpentier..........................................................p. 36 Danièle Glück.....................................................p. 37 Silek....................................................................p. 38 Queralt Vinyoli..................................................p. 39 Book of taboo – Aviator. Image by Maleonn..............................p. 41 Peinture de René Magritte « La Mémoire » (1948).......................................p. 48 Nicolas Joubaud.................................................p. 51 Laurent Philippe..................................... p. 53, p. 87 Kim Weber.........................................................p. 59 Vincent Muteau.................................................p. 60 Yves Kerstius.....................................................p. 61 Claire Cunt.........................................................p. 62 Aie, aïe, aïe.........................................................p. 63 Virginie Meigne.................................................p. 67 Jesiiii on Flickr...................................................p. 69 Frédéric Desmesure.....................p. 73, p. 83, p. 87 Th. Cohen...........................................................p. 87

Théâtre

Samedi 13 septembre, 21h et 22h30 À la Belle Étoile.............................................. p. 4

À la Belle Étoile.................................................... p. 4 Savoir enfin qui nous buvons..........................p. 10 La Tragédie comique.........................................p. 11 Ubu Roi...............................................................p. 12 Platonov.............................................................p. 14 Tristan................................................................p. 24 La Danse du Diable............................................p. 29 Lucrèce Borgia...................................................p. 30 H6m2...................................................................p. 37 Z comme Zigzag et Le petit Z.........................p. 42 La Place Royale..................................................p. 48 Henry VI.............................................................p. 50 L’homme qui rit.................................................p. 54 L’Avare................................................................p. 58 Candide...............................................................p. 70 L’Assommoir......................................................p. 72

Dimanche 28, 17h30, lundi 29 et mardi 30 septembre, 20h30 Tout est bien !.................................................. p. 7

Le Mur de la Mort................................................ p. 6 Tout est bien !..................................................... p. 7 Il n’est pas encore minuit…............................p. 18 Ludor Citrik........................................................p. 38 La Meute.............................................................p. 39 Théâtre d’objets / marionnettes

Surprise Les Anges au Plafond.........................p. 10 On en paie pas, on ne paie pas !......................p. 20 Les Nuits polaires..............................................p. 60 Silence.................................................................p. 61 Stéréoptik...........................................................p. 62 Ma biche et mon lapin......................................p. 63 Musiques

Shai Maestro Trio..............................................p. 17 Vincent Peirani Thrill Box invite Michel Portal...........................................p. 22 Bastien Lucas + Daphné..................................p. 23 L'Ensemble Sit Fast............................................p. 33 Charlier et Sourisse Sextet...............................p. 49 L’Ensemble Hope...............................................p. 56 Lisa Simone........................................................p. 68 Le Chœur national d’hommes d’Estonie........p. 74

Robyn Orlin .......................................................p. 16 Entre les écrans du temps................................p. 34 La Légèreté des tempêtes.................................p. 40 Bal en Chine.......................................................p. 52 Accidens.............................................................p. 66 On t’appelle Vénus............................................p. 66 Humour

Alex Lutz............................................................p. 36 Jeune public

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Dimanche 28, 14h15 et 16h15, lundi 29 et mardi 30 septembre, 19h Le Mur de la Mort........................................ p. 6

Arts de la piste

Danse

Il n’est pas encore minuit - Cie XY

Vendredi 26 septembre, 19h Aldebert............................................................ p. 5

Aldebert................................................................ p. 5 La Vie de Smisse.................................................. p. 9 Pas vu, pas pris..................................................p. 32 Un Chien dans la tête.......................................p. 65

Octobre Mercredi 1er octobre, 14h30 et 18h30 La Vie de Smisse........................................... p. 9 Jeudi 9, vendredi 10, samedi 11, 19h, et dimanche 12 octobre, 19h30 Savoir enfin qui nous buvons.............. p. 10 Dimanche 12, 16h et lundi 13 octobre, 19h Spectacle surprise de la Cie Les Anges au Plafond.............. p. 10 Dimanche 12, 17h et lundi 13 octobre, 20h La Tragédie comique............................... p. 11 Jeudi 16 octobre, 20h30 Ubu Roi............................................................. p. 12

Novembre Lundi 10, 19h et mardi 11 novembre, 16h Platonov.......................................................... p. 14 Lundi 17 novembre, 20h30 Robyn Orlin................................................... p. 16 Mercredi 19 novembre, 20h30 Shai Maestro Trio...................................... p. 17 Dimanche 23, 17h et lundi 24 novembre, 19h Il n’est pas encore minuit….................... p. 18 Jeudi 27 novembre, 20h30 On ne paie pas, on ne paie pas !........... p. 20

Décembre

Février

Avril

Mardi 2 décembre, 20h30 Vincent Peirani, Thrill Box invite Michel Portal........... p. 22

Lundi 9 février, 20h30 La Légèreté des tempêtes....................... p. 40

Mardi 7, 19h et jeudi 9 avril, 19h Un chien dans la tête................................ p. 65

Lundi 8 décembre, 20h Bastien + Lucas Daphné.......................... p. 23 Mardi 16 décembre, 20h30 Tristan............................................................. p. 24

Janvier Lundi 5 janvier, 19h La Danse du Diable.................................... p. 29

Du mardi 10 au samedi 14 février Z comme Zigzag.......................................... p. 42 Du mardi 10 au vendredi 13 février Le Petit Z.......................................................... p. 42 Jeudi 12 février, 20h30 La Place Royale ou L'Amoureux extravagant................. p. 48 Jeudi 19 février, 20h30 Charlier et Sourisse Sextet.................... p. 49

Mardi 13 janvier, 18h30 Pas vu, pas pris............................................ p. 32 Jeudi 15, 20h et vendredi 16 janvier, 20h30 Lucrèce Borgia............................................ p. 30 Dimanche 18 janvier, 16h Ensemble Sit Fast....................................... p. 33 Mardi 20 janvier, 20h30 Entre les écrans du temps..................... p. 34

Mars Dimanche 8 mars, 14h Henry VI.......................................................... p. 50 Jeudi 12 mars, 20h30 Bal en Chine.................................................. p. 52

Vendredi 10 avril, 19h30 Accidens / On t’appelle Vénus............. p. 66 Samedi 18 avril, 20h30 Lisa Simone................................................... p. 68 Jeudi 23 avril, 20h30 Candide........................................................... p. 70

Mercredi 21 janvier, 20h30 Alex Lutz......................................................... p. 36

Mai

Vendredi 23 janvier, 19h H6m2................................................................. p. 37

Mardi 12 mai, 20h30 L’Assommoir................................................ p. 72

La Barrière de Dégel Vendredi 30 janvier, 19h Ludor Citrik.................................................. p. 38 Vendredi 30 janvier, 21h La Meute......................................................... p. 39

Vendredi 13 mars, 20h30 L’homme qui rit.......................................... p. 54 Jeudi 19 mars, 20h30 L'Ensemble Hope........................................ p. 56 Mardi 24, 20h et mercredi 25 mars, 20h30 L’Avare............................................................. p. 58

Vendredi 15 mai, 20h30 Choeur national d’hommes d’Estonie................................. p. 74 Du mardi 19 au jeudi 21 mai Z comme Zigzag.......................................... p. 42

Mano a Mano Vendredi 27 mars, 18h30 et samedi 28 mars, 14h30 et 18h30 Les Nuits polaires...................................... p. 60

Du mardi 19 et jeudi 21 mai Le Petit Z.......................................................... p. 42 Mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28 mai, 20h30 L’homme qui rit.......................................... p. 54

Vendredi 27 mars, 20h30 Silence............................................................. p. 61 Samedi 28 mars, 20h30 et dimanche 29 mars, 15h Stéréoptik....................................................... p. 62 Michel Portal

Dimanche 29 mars, 17h, 18h15 et 19h30 Ma biche et mon lapin............................. p. 63 87

L’équipe de la Scène nationale

François Claude, directeur Marc Divry, administrateur [email protected] Éric Defaix, secrétaire général [email protected] Administration Roselyne Morvan, chef comptable [email protected] Sandrine Daudon, comptable adjointe [email protected] Muriel Rispal, secrétaire de direction [email protected] Relations avec le public Élisabeth Lory, directrice des relations avec le public et attachée de presse, en charge de la programmation jeune public [email protected] Florence Leclerc-Bernardet, responsable des relations avec le public, en charge de la programmation danse [email protected] Jérôme Reignoux, chargé des relations avec le public scolaire et étudiant, en charge de la programmation musiques actuelles - jazz [email protected] Julie Bonnet-Roger, attachée aux relations avec le public [email protected] Anne Franchet, attachée à l’accueil et à l’information [email protected] Frédérick Sauzet, attaché à l'information [email protected] Marie-Annick Démars-Bernardet, responsable de l’accueil [email protected] Aurore Peral, attachée à l’accueil [email protected] Julien Plat et Emiliano Motta ouvreurs Technique Vincent Hamain, directeur technique [email protected] Marc Mirgaine, régisseur général [email protected] Jean-Michel Maillot, régisseur principal Freddy Szuwarski, régisseur son Jean-Jacques Nicaud, régisseur lumière Stéphane Gabillaud, régisseur principal adjoint Artistes associé(e)s Camille Trouvé et Brice Berthoud, C ie Les Anges au Plafond Bérangère Jannelle, C ie La Ricotta Karine Tanneau, Frédéric Duhon, Virginie Andreu et Laurence Chalvignac professeurs missionnés auprès du service éducatif des publics Stéphane Gaillochon photographie les spectacles depuis 1995 Merci à tous les équipiers intermittents, vacataires, stagiaires, apprenti(e)s et gardiens Cinéma L’Apollo - Maison de l'Image Bénédicte Dominé, directrice des activités cinématographiques [email protected] Jean-Marc Champeau, régisseur audiovisuel, projectionniste [email protected] Nicolas Lavenu, projectionniste et chef caissier Emmanuelle Marcelot, attachée aux relations avec le public [email protected] Agnès Rabaté, attachée à l’information et en charge de la programmation jeune public [email protected]

Frédérick Sauzet, attaché à l'information, caissier

Impression : Color 36 88

Création graphique invenit à Tourcoing www.invenit.fr - 03 20 82 12 18

Équinoxe, Scène nationale L’Apollo, Cinéma d’art et d’essai sont subventionnés par la Ville de Châteauroux

perçoivent des aides de

sont soutenus par le cercle des partenaires

Se sont associés à la saison

ainsi que

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Spectacles et artiste : 1/ La Danse du Diable 2/ Bal en Chine 3/ Silence 4/ Ubu Roi 5/ Savoir enfin qui nous buvons 6/ Sextet Charlier et Sourisse 7/ Henry VI 8/ Aldebert 9/ La Tragédie comique 10/ Platonov 11 / Gwenaëlle David 12/ La Meute 13/ Shai Maestro Trio 14/ L’Avare Crédits photographiques : 1/ Michèle Laurent 2/ Laurent Philippe 3/ Yves Kerstius 4/ Johan Persson 5/ D.R. 6/ D.R. 7/ Nicolas Joubaud 8/ D.R. 9/ Olivier Garros 10/ Jean-Louis Fernandez 11/ Claire Pathé 12/ Ben Hopper 13/ D.R. 14/ Kim Weber

« Pourquoi aller au théâtre ? Je ne peux vous répondre pour l’instant. Fermez les théâtres quatre ans et ensuite je saurai vous répondre. »

« Acta est fabula : La pièce est jouée. »

[Heiner Müller]

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