THÉÂTRE SANS ANIMAUX - Collège Saint

January 12, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Spectacle vivant, Théâtre
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PROGRAMME

Les Rhétos du Centre Scolaire Saint-Stanislas présentent

Du 11 au 15 mars 2015

THÉÂTRE SANS ANIMAUX 2€

De Jean-Michel Ribes Mise en scène de Hugues Chamart -1-

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À chacun son poste Mise en scène

Hugues Chamart Assistantes Alice Botte Laura Deghilage

Violette Gallez Fanny Vandekerckhove Comédiens Amed Benabdelouahed, Floriane Benats, Odile Botman, Romane Canon, Juliette Costenoble, Paul-Emile Cuignet, Charles Dehombreux, Elisa Dehon, Lison Guillaume, Alix Lambrigts, Julien Mougenot, Louise Marissal, Fabio Panico, Antoine Poivre, Maria Christina Preschia, Tiana Renard, Xavier Sassel, Grégoire Sprumont, François Tonglet, Anh Minh Vo Le Eclairage Szonja Tancredi

François Van Eycke Son Bruno Meurant Alexis Molle

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Décor / Accessoires / Régie plateau

Mélissa Kente Baami-Mariza Elise Philippe Laure Popyn Réalisation du crayon géant M. Charles Myncke et Mme Aurélie Squevin (Artistes plasticiens) Maquillage

Responsable : Mme Joëlle Bonaventure Célia, Ambre Ahmed, Amélie Auverdin, Francesca Caldara, Elodie Caudron, Anaïs Cornez, Axelle Curel, Margaux Depas, Charlotte Gatez, Félicia Namenta, Alice Obee, Malaurie Tassous, Lisa Saint-Ghislain Avec l’aide et les conseils de Madame Rémus

Merci à Monsieur Marc Faidherbe Création Affiche Juliette Vleirick Et Mme Anne-Sophie Lorgé Programme

Rédactionnel Les élèves de Français (6A) de Mme Anne Rousseaux Les élèves de Français (6B) de Mme Joëlle Bonaventure

Mise en page Mme Anne-Sophie Lorgé -4-

Budget Général Vincent Larcin Caisse Billetterie

Blandine Lion Caisse Bar Luca Vitali Sponsors L’équipe des comédiens

M. Hugues Chamart Billetterie Responsable : Mme Joëlle Bonaventure Sébastien Bataille, Estelle Daga, Emilie Hecquet, Lucas Moriamé, Céline Poivre, Louis Rifaut, Manon Rizzo, Louis Thiébaut, Katlyne Wuillaume,

Et Mme Jenny Genard Bar Responsables : M. Marc-Jérôme Bouillon et Mme Joëlle Bonaventure

Inès Abdelmalek, Sylvain Caufriez, Eléanor Delaunois, Jade Frasse, Ossama Jemhar, Jean Maton-Duez, Valentine Richelet, Florence Stiennon, Antoine Vilain Transport Matériel M. Marc-Jérôme Bouillon -5-

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Distribution SOUVENIR Lili ……………………………………….

Romane Canon

Luc ………………………………………. Paul-Emile Cuignet Karl ……………………………………… Julien Mougenot Richard …………………………………... Charles Dehombreux

Anne ……………………………………... Tiana Renard DIMANCHE

La fille …………………………………… Lison Guillaume Le père …………………………………... Fabio Panico La mère ………………………………….. Alix Lambrigts UN REMUGLE Jacqueline ……………………………….. Amel Benabdelouahed

Anne …………………………………….. Juliette Costenoble BRONCHES

Jean ……………………………………… Grégoire Sprumont Claudine …………………………………. Louise Marissal

EGALITE-FRATERNITE André ……………………………………

Charles Dehombreux

Jacques ………………………………….

Xavier Sassel

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Entracte MONIQUE

Le père …………………………………..

Fabio Panico

La fille …………………………………... Odile Botman

LE GOELAND Le coiffeur ………………………………. Antoine Poivre Le client …………………………………. Paul-Emile Cuignet PANARIS Luciane ………………………………….. Maria Cristina Preschia

Hugues-Jean …………………………….. François Tonglet EPISTOLE

Vivien …………………………………… Grégoire Sprumont Paul ……………………………………… Anh Minh Vo Le

TRAGEDIE Louise ……………………………………

Elisa Dehon

Jean-Claude ……………………………... François Tonglet

Simone …………………………………..

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Floriane Benats

Ribes sent le théâtre… L’auteur Jean-Michel Ribes, né le 15 décembre 1946 à Paris, est comédien, dramaturge et metteur en scène, réalisateur et scénariste. Il est très tôt attiré par le théâtre et à 20 ans, il crée la Compagnie du Pallium, avec le Peintre Gérard Garouste. C’est surtout à partir des années 1980 que Jean-Michel Ribes se fait remarquer auprès du grand public grâce à la série à succès Palace sur Canal+, pour son insolence et sa liberté de ton. Très vite, il est attiré par le cinéma, surtout en tant que réalisateur de comédies. Il écrit notamment Rien ne va plus en 1979 et Chacun pour toi en 1994.

Depuis 2001, il dirige le Théâtre du Rond-Point. En 2002, JeanMichel Ribes reçoit le Grand Prix Théâtre de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre. En 2004, il écrit pour le théâtre Musée haut, musée bas, mis en scène par Hugues Chamart avec les rhétos 2012. François Hanot, Juliette Costenoble, Nicolas Jacky et Pierre Longlune Son style Lors d’une interview accordée le 12 décembre 2012 à Virginie Brinker, le dramaturge déclare : J’aime le théâtre d’aéroport, que l’on monte dans un avion qui décolle mais que la destination soit inconnue voire improbable. Pour continuer dans les métaphores aériennes, j’ai l’impression, quand j’écris, d’être sur une sorte de nuage traversé par les éclairs et les vapeurs du monde sans qu’il le sache, et tout à coup ça pleut et l’œuvre apparaît sans que (Suite page 11)

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j’en aie maîtrisé tout à fait le sens. Ce qui m’importe c’est que les personnages m’épatent et que leurs débats m’amusent et me séduisent. Les gens en général appellent cette écriture l’écriture de l’absurde ou du nonsens, mais le non-sens n’est pas l’absence de sens, il nous montre le monde à l’envers pour mieux voir combien il est absurde à l’endroit.

Jean-Michel Ribes est le maître du théâtre « paniqué », c’est-à-dire cruel, comique et dérangeant. Celui-ci doit être au service du public. Son humour est proche de la satire et du non-sens par sa vision absurde du monde. Ses pièces n’ont pas de but ni de destination prédéterminés. Le spectateur y entre les yeux bandés et doit chercher de lui-même où il va. Jean-Michel Ribes se dit influencé par le mouvement surréaliste. Ainsi, il déclare pratiquer un peu l’écriture automatique dans ses dialogues. Pour lui, le théâtre, c’est l’évasion, la découverte d’autres endroits que le réel. Sébastien Lamproye et Augustin Latiers Et la pièce mise en scène

Ces courtes fables, portraits, gribouillis, réunis sous le titre Théâtre sans animaux, sont une modeste contribution à l’art du sursaut et un hommage à tous ceux qui luttent contre l’enfermement morose de la mesure. (Jean-Michel Ribes, 2001.)

Théâtre sans animaux est une pièce créée par Jean-Michel Ribes au Théâtre Tristan Bernard en 2001. Elle a reçu deux Molière en 2002 : celui du meilleur spectacle comique et celui du meilleur auteur francophone. - 11 -

Le titre est déjà une énigme. Jean-Michel Ribes déclare l’avoir choisi car il questionne. Il fait allusion aux fables d’Esope et de La Fontaine qui mettent en scène des animaux pour dénoncer les travers des humains. Et par dérision, dans « Souvenir », le dramaturge présente des personnages qui s’apprêtent à redevenir des carpes.

Cette pièce témoigne de l’art du sursaut, qui offre un ailleurs dépaysant, insolite, loin de tout sérieux et d’une réalité étouffante. Le moteur de la pièce est l’incongru et l’insolite. Et par le recours au non sens, l’auteur met en relief l’absurdité de notre monde. Ce recueil de scènes courtes - formes de révolte contre les divers carcans de la société - est un festival de situations poétiques et absurdes ouvrant toutes les fenêtres du possible le plus fantaisiste. Ces saynètes subtiles et burlesques, qui laissent éclater la magie du langage à chaque réplique, dénotent une vision décalée du monde, où le rire règne en maître. Manifestant avec acuité la violence et l'agressivité du réel, l’auteur exprime le tragique de la condition humaine. Fabio Panico, Louis Thiebaut et Maxime Rousseau

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Attachez-vos ceintures ! Jean-Michel Ribes aime créer le SURSAUT! « J’aime beaucoup les étincelles des courts-circuits, les immeubles qui tombent, les gens qui glissent ou qui s’envolent, bref les sursauts. Ces petits moments délicieux qui nous disent que le monde n’est pas définitivement prévu et qu’il existe encore quelques endroits où la réalité ne nous a pas refermé ses portes sur la tête » Jean-Michel Ribes, prologue de Théâtre sans animaux. Créée en 2001 au théâtre TristanBernard, la pièce est un véritable éloge à « l’art du sursaut ».

L’auteur cherche à produire des effets de surprise qui surviennent dans la banalité du quotidien. Il insère donc au fil des dialogues des éléments insolites à la fois drôles et surprenants qui doivent permettre aux spectateurs de se libérer des carcans d’une pensée installée et étriquée. L’auteur veut rendre hommage à tous ceux qui luttent contre l’enfermement morose de la mesure. Alors, laissez-vous surprendre ! Floriane Benats, Marlies Dekeyser et Ossama Jemhar

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Titre avec ou sans animaux ? Théâtre sans animaux, un titre complètement absurde… Qui s’attend vraiment à voir des animaux sur scène ? Jean-Michel Ribes nous surprend cependant par la suite en faisant écho à différents animaux comme les carpes, les goélands et d’autres bêtes à poils, écailles ou plumes. Il se joue ainsi, au final, de la convention de l’absence d’animaux sur scène. Dans le même temps, il dénonce l’éloignement de plus en plus fort de l’homme par rapport à sa « condition animale ». « - Tu veux dire qu’on s’est trop éloignés du poisson ? (…)- Physiquement surtout… » « De toute façon, moi je trouve que les gens ont trop d’esprit aujourd’hui ! La tête ! La tête ! Il n’y a plus que l’intelligence qui compte maintenant, la cervelle à fond jour et nuit et ça pense, et ça pense, ça file droit devant mais pour aller où ? » Au final, Jean-Michel Ribes dénonce l’absurdité de la condition humaine et des « cages sociales » qui nous sont imposées, à travers les différents thèmes de la pièce : le mal-être familial, le racisme, les mentalités étriquées, la condition sociale, etc.

Ambre Ahmed Ammar, Emilie Kerstens, Théo Lechien et Margaux Michaelides

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Illustration de Stéphane Trapier pour la représentation de Théâtre sans animaux au « Théâtre du Rond-Point » à Paris, en 2013.

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“Sourd réaliste”, vous avez dit “sourd réaliste”?... Qui n’a jamais trouvé un stylo géant un dimanche matin dans son salon ? Qui n’a jamais oublié un jour le prénom de sa fille ? Qui n’a pas déjà voulu redevenir une carpe ? Surréaliste dites-vous? Et bien oui, Jean-Michel Ribes installe dans ses scènes un dérapage vers un univers décalé en partant de situations tout à fait banales. On retrouve ainsi un univers similaire à celui de grands peintres surréalistes tels que Magritte ou Dali qui veulent explorer l’envers de la réalité en libérant les forces psychiques de l’homme. Nous avons mis Théâtre sans animaux en perspective avec une peinture réalisée par Jim Warren (artiste américain contemporain), dans laquelle on peut voir le réalisateur Hitchcock. Tels les oiseaux de son film dhorreur, des oiseaux sortent littéralement de la tête du réalisateur et s’envolent ailleurs. Cela peut être vu comme la libération de sa force psychique, l’un des buts principaux du surréalisme. Ces volatiles nous font aussi penser à la pièce et, plus précisémet, à la scène du Goéland, où le personnage du client fait prendre conscience au coiffeur de son désir le plus profond : voJim Warren, « Hitchcock : The Birds”, ler, devenir goéland. Derrière l’insolihttp://www.rogeryostgallery.com te, se construit une vraie réflexion philosophique : comment nous libérer de nos routines et des contraintes sociales où nous nous enfermons nous-mêmes? Annamaria Cuzzelli, Fanny Vandekerckhove et Luca Vitali - 18 -

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“Carpe diem”, dessin réalisé par Annamaria Cuzzelli d’après la scène “Souvenir” “Mon dessin s’inspire d’une scène de la pièce intitulée “Souvenir”. Cette scène traite de l’évolution de l’homme à partir du poisson. Arrivé au summum de son évolution, l’Homme se rappelle la simplicité de la vie d’une carpe et décide alors de retourner à ses origines. Comme dans le surréalisme, on retrouve un univers totalement décalé au départ de l’image très commune et réaliste de l’évolution de l’Homme”. Annamaria Cuzzelli

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L’absurdité selon J-M. Ribes ou l’art de s’adresser à un public capable de tolérer l’absurde L’absurde fait son apparition au théâtre dans les années 50. Dans le contexte d’après- guerre, il y a plus de liberté mais surtout une grande incompréhension du monde. Les initiateurs de ce courant, Eugène Ionesco et Samuel Beckett l’ont traduite par les thèmes de l’absurdité de la condition humaine et de la vie, dans une tonalité dramatique et sombre, ce qui nous fait ressentir la tragédie de notre existence. Dans un contexte historique contemporain, J-M. Ribes n'a d'autres prétentions quant à lui que de nous faire rire, il crée pour appeler au sursaut contre le cadre étouffant des conventions sociales. Ceci ne l’empêche pas, néanmoins, de décrire d’une façon déconcertante l’absurdité de notre vie moderne et de nos travers en déployant une finesse d'observation remarquable. Bien qu’elle reste légère, la pièce Théâtre sans animaux relève de l’absurde. Les situations anodines et qui se déroulent dans un cadre généralement tout à fait plausible dérapent complétement. Un fait banal devient totalement invraisemblable (pour arriver à arrêter de fumer par exemple il faudra porter une perruque Louis XVI). Le texte révèle aussi une crise du dialogue qui peut à la fois être comique et interpellante. Les personnages sont poussés à une remise en question. C’est la tragédie d’une communication impossible et de l’incohérence du monde. La scène « Monique » l’illustre bien.

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[Le père. Monique ?

La fille. Oui papa. Le père. Je peux savoir pourquoi tu me réponds quand je t’appelle Monique ? La fille. Pardon ?

Le père. Tu as parfaitement entendu ma question. La fille. Je ne l’ai pas comprise, papa. Le père. Quand je dis « Monique », pourquoi te retournes-tu vers moi ? La fille. Tu veux rire, papa ?

Le père. Oh, pas du tout ma petite fille, mais alors pas du tout… La fille. Mais parce que je m’appelle Monique. Le père. Tu t’appelles Monique ! Toi, ma fille unique, tu t’appelles Monique ?!!

La fille. Oui papa, depuis dix-huit ans ! ] De même, dans la scène de la visite du musée, les courtes répliques parodiques livrées par les personnages se moquent tour à tour de l'ignorance, de la suffisance, du snobisme et de la bêtise d'une certaine classe moyenne. Perte d’identité et de repères, aspect tragique de notre condition… Ribes est donc bien héritier de Ionesco et Beckett mais dans une veine bien plus légère.

Blandine Lion et Violette Gallez - 23 -

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Armés de Rire! "C'est un espace de liberté. C'est libératoire et c'est libertaire. C'est un rire qui casse tous les lacs gelés du conservatisme. Qui s'attaque à tout cet esprit de sérieux qui finit de temps en temps par boucher les idées. C'est un rire qui propose des pistes d'évasion aux gens, des issues de secours." Voici comment Jean Michel Ribes définit le rire de résistance. Un moyen de lutte contre la pression d'une société trop guindée. Un rire qui brise les moules, les préjugés et qui écarte de l'uniformité. A l'instar de ses amis de Charlie Hebdo, Ribes ne craint pas les représailles et les menaces, appliquant ses principes à tout prix.

Théâtre sans animaux sort non-seulement des carcans du théâtre classique mais aussi des carcans d'une société appelée « humanité ».

Est-ce le politiquement correct qui est visé ? Jean-Michel réinvente la subversion maquillée sous un bonne couche d'absurdité. Car il est - 25 -

vrai qu'il est devenu difficile de rire contre quelque chose de nos jours ... Il met ici en scène coiffeur rêveur, raciste conformiste, actrice égocentrique et frères rivaux. Bref, tout pour plaire et déranger à la fois !

Le rire de résistance. L'humour libre. Véritables preuves de notre démocratie, armes contre la tyrannie depuis Louis le XIVème, et moyens de lutte contre l'oppression et l'esprit de censure. Ils peuvent choquer, fâcher et déplaire, mais font bouger notre société. Cet humour est un sport complet : avant tout une forme de révolte, porteur d'idées fortes, il est de nos jours le moyen d'expression le plus abouti de la démocratie, rendant une forme de provocation socialement acceptable. Riche de tout pour faire réfléchir, c'est la forme ultime de liberté. Textes et illustrations : Mathilde Brogniez, Simon François et Maria Cristina Preschia A lire : RIBES, J-M., (Le) rire de résistance de Diogène à Charlie Hebdo, Beaux-Arts éditions, 2007.

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Théâtre sans animaux, CHA MArt l'air bien amusant ! Diplômé de l'IAD, Hugues Chamart revient à SaintStanislas depuis de nombreuses années comme metteur en scène professionnel, cette fois pour nous présenter Théâtre sans animaux, pièce de Jean Michel Ribes.

C'est lors de sa troisième année comme élève dans notre établissement, qu'Hugues Chamart découvre sa passion pour le théâtre. Cinq ans après sa sortie, c'est sous l'aile de Frédéric Roels qu'il monte son premier spectacle au Collège. Depuis 1998, il dirige divers spectacles dont un certain nombre est joué par des amateurs. Le projet à Saint-Stan permet de nouvelles rencontres chaque année dans une atmosphère conviviale, surtout lorsque les élèves sont investis et volontaires, ce qui est souvent le cas. Hugues Chamart apprécie la pureté et la sincérité du jeu des acteurs amateurs. C'est une grande réussite chaque année, en espérant que ce beau projet se perpétue longtemps encore ! Martin Cuche et François Van Eycke

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La mise en scène : au plus proche de l’humour de Ribes Nous avons rencontré en classe Hugues Chamart, qui nous a livré les grands axes de sa mise en scène de Théâtre sans animaux.

Du point de vue de la scénographie, la pièce de rhéto se déroulera en principe dans la salle Agora. Celle-ci a été rénovée lors des travaux de l'école et est inachevée. Ce sera donc un lieu brut, sans décor ni finitions. Mais le metteur en scène a tiré parti de la situation. L'aspect absurde de la pièce sera d'autant mieux mis en valeur par un lieu vide et le dépouillement soulignera la forte symbolique de chaque objet présent. Ce choix rejoint selon Hugues Chamart « le principe de la ligne claire en BD »: dans une case de BD ne se trouve que l’essentiel, de même le décor sera ici minimaliste de façon à ce que chaque accessoire ou objet présent signifie l’essentiel. Comme dans un tableau de Magritte, notre metteur en scène veut créer un lieu surréaliste : « une sorte de bulle avec trois fois rien au milieu de nulle part ». La gestion des mouvements et gestes est quant à elle assez réaliste car les scènes partent bien du réel (même si elles dérapent par la suite).

En ce qui concerne la direction des acteurs, la difficulté d'Hugues Chamart a été de faire entrer les acteurs dans l'esprit de J.-M. Ribes afin de comprendre la particularité de son humour qu'on pourrait notamment rapprocher selon lui de la veine décalée d'Alain Chabat ou du film « La cité de la peur ». Pour des novices, il n'a pas été évident de rendre cet humour loufoque. Pour ce faire, Hugues Chamart a usé de diverses astuces. Comme dans la scène « Monique », où il a conseillé au comédien de (Suite page 32)

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(Suite de la page 30)

remplacer le prénom « Monique » par le mot « banane », le principe étant de faire des comparaisons avec quelque chose de quotidien qui parle plus à l’acteur. Au fil du travail, le metteur en scène s'est aussi aperçu que, pour transmettre au maximum cet humour original et son côté décalé, il fallait exagérer le jeu des acteurs et rendre les réactions disproportionnées. Enfin, l’ambiance sonore et musicale devrait elle aussi s’accorder avec l’univers léger et « déjanté » de Ribes.

En conclusion, la mise en scène d'Hugues Chamart s'écarte résolument du réalisme et promet d'être originale. Florence Stiennon, Félicia Namenta et Lisa Saint-Ghislain

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50 minutes inside… la pièce des rhétos 2015 vue par les acteurs Nous avons interrogé pour vous les acteurs de la pièce et voici leurs impressions.

Quelle est ton expérience dans le théâtre? Quel avenir y envisages-tu? Odile Botman (Monique) : « J’ai fait du théâtre à l'école en art dramatique pendant 3 ans et j’ai beaucoup aimé ! Je me suis donc lancée dans le théâtre à l’académie et j’aimerais beaucoup continuer le théâtre plus tard soit en professionnel soit en passe-temps! En tout cas, je veux continuer encore longtemps ! » François Tonglet (Jean-Claude, Hugues-Jean) : « Je me suis lancé dans la pièce des rhétos sans avoir fait de théâtre auparavant. Juste quelques pièces en classe dans lesquelles j'ai beaucoup apprécié de jouer. Je n'ai donc presque aucune expérience mais ce n'est pas un problème, on est là pour apprendre et s'amuser. Et puis, c'est une expérience unique ! » Amel Benabdelouahed (Jaqueline): « Je fais du théâtre à l'académie depuis quelques années et j'ai suivi l'option théâtre à l'école pendant 4 ans. J'adore ça. Je rêverais d'en faire mon métier, ce n'est pas un parcours facile mais je suis bien décidée à le découvrir. Je pense à rentrer au cours Florent prochainement, c'est mon objectif du moment. Au moins pour ne pas avoir de regret! » Comment se passent les répétitions et dans quelle ambiance? Maria Cristina Preschia (Luciane): « Super bonne ambiance ! Au - 33 -

début j’avais un peu peur qu’Hugues s’énerve quand ça n’irait pas mais en fin de compte il est super sympa. Il nous aide en donnant des exemples, des métaphores. Il nous pousse et il nous montre ce qu’on doit faire et c’est assez comique ! (rire) On s’amuse beaucoup. » Alix Lambrigts (la mère): « Les répétitions se passent par scènes et donc par petits groupes. Généralement on commence par une italienne (lecture de la pièce sans jeu d’acteur). Après, quand on a commencé à connaître le texte, Hugues nous a fait des remarques sur l’intonation etc. Puis on a fait une mise en scène rapide, simple. C’est une bonne expérience à vivre quand on est en rhéto. On apprend les bases du théâtre et on crée quelque chose. »

Grégoire Sprumont (Vivien, Jean): « Les répétitions sont assez marrantes, on rigole beaucoup tout en gardant un minimum de sérieux lorsqu'il faut et on sent en chacun de nous durant la répet’ qu’on a envie d'avancer et de faire de notre mieux. » Fabio Panico (le père) : « Les répétitions se passent toujours très bien. D'accord, répéter est éreintant, d'accord répéter demande de la rigueur et un peu d'étude mais le résultat vaut vraiment tous les efforts fournis. En outre, il ne reste de cette expérience que de bons souvenirs partagés avec nos compagnons de jeu, et les heures de galère pour faire rentrer un texte parfois incohérent sont très vite oubliées. Je pense que c'est une expérience enrichissante à tout point de vue: aussi bien social que théâtral. »

Julien Mougenot (Karl) : «Nous avons travaillé la mémorisation et le jeu de la scène en elle-même durant quelques mois, plus ou moins 1h30 toutes les 2 semaines. Actuellement, la pièce est presque intégralement acquise et nous n'avons plus qu'à peaufiner quelques détails. » (Suite page 37)

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(Suite de la page 34)

Comment appréhendes-tu la représentation? Floriane Benats (Simone): « Disons que, comparé à la première lecture, je me sens mieux grâce aux répétitions. Mais je me dis que peut-être, elles ne seront pas suffisantes. Quand je répète devant Hugues Chamart, ça me rassure parce qu’il me donne beaucoup de conseils et donc j'évolue bien. » Elisa Dehon (Louise): « La première est dans trois semaines, donc pour le moment ça va. Mais le jour J, je vais flipper et pas qu'un peu! Enfin, je sais qu'on va tous passer des moments inoubliables ensemble, donc j'ai quand même hâte d'arriver au grand jour. »

Que penses-tu du texte de la pièce ? Lison Guillaume (la fille): « Elle est très burlesque, genre très drôle et très tirée par les cheveux... C’est de la fantaisie. Ce n’est vraiment pas réaliste et J.-M. Ribes a joué avec ça, il ne s’est pas mis de limite ! On a parfois l’impression qu’il était défoncé en écrivant cette pièce ! (rire) Il installe des évènements impossibles mais de façon tellement drôle qu’on a envie que ça soit réel. » Qu'est-ce que le projet t'apporte au niveau relationnel? Louise Marissal (Claudine): « La pièce des rhétos permet de passer plus de temps avec des personnes à qui on dit juste bonjour le matin. Ça resserre vraiment les liens de construire ensemble un projet. »

Tiana Renard (Lili) : « La pièce des rhétos est vraiment un projet enrichissant autant au niveau des relations avec les autres qu’avec - 37 -

soi-même. Il nous donne l’opportunité de nous ouvrir aux autres. De plus, les répétitions sont vraiment basées sur un respect mutuel entre metteur en scène et acteurs. Aussi, il m’a permis de grandir intérieurement car le fait de jouer un personnage nous oblige à oser nous affirmer, à prendre notre place dans la scène, tout en restant attentif aux autres acteurs.» Comment Hugues Chamart vous aide-t-il dans le travail? Charles Dehombreux (André, Richard): « Depuis deux mois, j'ai pu me voir progresser grâce aux remarques d’Hugues Chamart sur mon jeu d'acteur, à la fois précises et cohérentes avec les personnages que j'incarne. Après une "italienne" pour s'échauffer, on rentre dans le vif du sujet en analysant et travaillant chaque réplique de la scène. Au début, j'avais l'impression de ne pas "avancer" dans le texte, mais à présent, je m'amuse à chaque répétition! » Romane Canon (Anne): « On apprend beaucoup de choses. Hugues Chamart sait toujours nous donner un exemple pour nous faire comprendre ce qu'il attend de nous, pour qu'on trouve la bonne émotion, la juste manière de dire,... Il insiste surtout sur le sens du texte, il veut qu'on comprenne notre personnage. Ce que j'aime aussi c'est qu'il nous propose des choses sans jamais nous les imposer, donc on est assez libre en fait. Enfin, il rit souvent et ça rend les répétitions agréables. »

Xavier Sassel (Jacques): « Le travail avec Hugues se passe super bien, il est là pour nous aider, nous conseiller sur la manière de jouer, de se tenir, la façon de parler,... En tous cas, il fait ça bien et il est gentil. » Paul-Emile Cuignet (Le Client, Karl, Luc): « Hugues Chamart est très sympa, il nous permet vraiment de développer notre talent d'artiste (tout en gardant à l'esprit que nous sommes des amateurs). Il reste patient en toute circonstance, réexpliquant, s'il le faut, plu- 38 -

sieurs fois un passage pour qu'on puisse bien saisir le sens en profondeur. Il reste bienveillant, il cherche toujours à nous faire progresser. Franchement, Hugues Chamart sait comment monter une pièce avec ses acteurs et c'est vraiment instructif de pouvoir travailler avec lui. La pièce des rhétos sans Hugues n’aurait sûrement pas la même saveur! » Pourquoi avoir choisi de participer à la pièce? Antoine Poivre (Le Coiffeur): « J'ai choisi de participer à la pièce car je n'ai jamais eu l'occasion de faire de théâtre de façon "professionnelle". Je trouvais que ça pouvait être une belle expérience pour tisser des liens et pour apprendre des techniques pour gérer son stress, ses émotions, etc.» Anh-Minh Vo Le (Paul): « J'ai choisi de participer à la pièce car pour moi, c'est une occasion de découvrir le monde du théâtre. En effet, je n'avais jamais fait de théâtre auparavant. De plus, cela m'apporte plus d'assurance, de maîtrise, ça me permet d'être moins timide et plus sûr de moi.» Juliette Costenoble (Anne) : « J'ai choisi de participer à la pièce des rhétos parce que dans ma famille c'est une sorte de rite familial. Mes trois frères y sont passés, pas tous comme acteurs mais chacun à sa façon. J'ai vu 4 pièces d’Hugues Chamart en 6 ans, et chaque fois je me voyais sur scène et donc j'ai décidé d'y participer ! » Odile Botman et Célia Leblon

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Aspects techniques autour de Théâtre sans animaux Des maquilleuses aux petits soins… On pense souvent que le maquillage n'est que superficiel mais à quoi sert-il réellement? Au théâtre, l’apparence joue un rôle important dans le jeu de l’acteur. En effet, ses vêtements, son attitude, tout ce que l’on voit doit normalement refléter son personnage. Une des astuces pour plonger le comédien dans son rôle est le maquillage. Il peut permettre d’ajouter de fausses rides, des faux cils, des cernes plus prononcées, de relever le teint ou encore de sublimer l’artiste, et donc d’identifier les personnages. Il peut mettre en relief des émotions ou des traits de caractère, ou encore jouer un rôle purement esthétique. Le maquillage a donc une importance fondamentale au théâtre car il est au service du message porté par la pièce. Il est évident que le maquillage ne demande pas un temps aussi important que la fabrication des décors ou la confection des costumes. Mais il complète la mise en scène. La maquilleuse joue aussi un rôle de mise en confiance avant l’entrée en scène. Elle écoute les acteurs, les encourage tout en les maquillant. De plus, le maquillage est aussi une façon de rappeler à l’acteur qu’il joue un rôle, ce qui peut l’aider à dépasser son angoisse. Dans le cadre de notre pièce, une équipe de maquilleuses bénévoles a été mise sur pied. Elles assistent aux répétitions générales afin de comprendre l'univers de la pièce et d'observer les comédiens pour adapter ensuite le maquillage à chacun. Nous avons rencontré deux d’entre elles.

* Francesca: Je me suis proposée en tant que maquilleuse bénévole pour la pièce car cette activité est réservée aux rhétos du collège et elle nous permet de clôturer notre dernière année. Même si je ne suis pas dans la pièce, je voulais être dans l'ambiance et donner un coup - 41 -

de main. En plus, mes amies sont actrices, donc ce sera une chouette expérience et cela ne fera qu'améliorer les liens qui nous unissent. * Charlotte: Une pièce de rhéto, ça porte bien son nom. Il y a l'aspect artistique et l'aspect social; être avec les gens avec qui on a passé 6 ans de notre vie. Les deux côtés m'ont intéressée : le côté artistique parce que c'est génial de se dire que le comédien est sur scène avec un petit bout de vous, que les spectateurs voient votre travail en regardant les acteurs. Mais l'aspect social n'est pas à négliger, on tisse des liens avec d'autres élèves que nos amis, des gens à qui on n'aurait peut-être pas adressé la parole. Alix Lambrigts, Anaïs Cornez et Roman Canon

 Pleins feux et bruits sur la scène

Un concepteur d’éclairage doit jongler avec toute une gamme de paramètres, que ce soit la couleur, la puissance lumineuse, l’orientation des faisceaux et les ombres. Ainsi, la lumière peut isoler les acteurs sur scène ou au contraire les réunir. Au fur et à mesure des répétitions, les concepteur dessine des plans d’éclairage, le plus souvent avec des logiciels de dessins semblables à ceux des architectes. Tout doit s’ajuster avec les acteurs, leurs réactions, leurs gestes et les changements de décor. Le jeu des lumières peut à lui seul provoquer toute une gamme d’émotions différentes, par le choix de couleurs chaudes ou froides. Chaque petit détail est capital : un « punch » lumineux, que ce soit un noir total ou la moindre petite lueur, s’il n’est pas bien dosé, peut briser la tension dramatique en un clin d’œil !

Quant aux sons, au théâtre, ils se combinent de façons très variées (Suite page 45)

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et souvent fort complexes. Les paroles énoncées par les comédiens peuvent être soutenues par des effets sonores. La musique et le bruitage aident à créer l’ambiance, à fournir des renseignements sur les personnages, à faire progresser l’action ou à créer du suspens… Toute la technique est au service du texte de théâtre.

Cyprien Chantry, Edouard Flament, Grégoire Sprumont et Lucas Moriamé

 L’envers du décor Le décor au théâtre - tout comme dans un film - désigne le lieu et l’environnement dans lesquels se passe l’action. Il est pris en charge par le scénographe, qu’on pourrait appeler « l’architecte du théâtre ». Son rôle n’est pas anodin : il permet de construire un lien entre le public et les acteurs. Ces derniers peuvent, grâce au décor, mieux se déplacer, se sentir à l’aise sur la scène et investir en profondeur leur personnage. Mais soulignons qu’un décor très simple peut entraîner un jeu d’acteurs plus prononcé, avec plus de gestes. Aujourd’hui, très souvent, le décor se focalise davantage sur l’aspect représentatif de l’action plutôt que sur la « décoration » en ellemême.

Laure et Elisa nous expliquent leurs tâches en tant que responsables du décor. Laure : J’ai choisi de m’occuper du décor parce que je voulais m’investir dans la pièce et aider à la réalisation de celle-ci. Le metteur en scène nous a donné une liste d’objets à trouver afin de créer les décors. Certains se trouvent assez facilement. Ce sont des objets du quotidien : par exemple, un chandelier, des couverts en argent… Par contre, comme la pièce est absurde, il y a parfois des décors - 45 -

« improbables » comme un stylo à bille de 3 mètres de haut. Et enfin, certains éléments de décor sont complexes à trouver pour nous, et nous demandent de nous déplacer, de chercher. Par exemple, nous avons besoin de tout un matériel de coiffeur. Elisa nous parle des finances : Ce sont les sponsors, qui ont gentiment financé la pièce, qui nous aident à acheter le matériel, lorsque c’est nécessaire. L’argent récolté grâce à eux est réparti entre les différents secteurs de la pièce, à savoir la programmation, les costumes, les locations de matériel technique, et le décor bien sûr !

Inès Abdelmalek et Jade Frasse

Source : http://nouvelles-ecritures.francetv.fr/theatre-sans-animaux/ - 46 -

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La Rwaaaffiche de Juliette Je me suis lancée dans la conception de l’affiche avec l’envie d’éveiller la curiosité de tout un chacun, nous témoignait Juliette Vleirick, réalisatrice de l’affiche de « Théâtre sans animaux ». Mais pourquoi une affiche ? Les affiches ont été créées pour attirer l’œil du passant. Avant même de découvrir le spectacle, on parle de celui-ci. Comme en témoigne l’affiche de Juliette, l’éclat des couleurs et la mise en page amènent le spectateur futur à se poser des questions. La promesse d’un spectacle haut en couleurs. Voilà le message que veut transmettre mon affiche, ajoute Juliette. Mais quelles sont les clés d’une bonne affiche ? Imagination, goût et flair : trois fondements de création. Rendre l’affiche mémorable et accrocheuse, c’est ce à quoi la conceptrice de l’affiche 2015 s’est attelée. Trouver une idée originale n’a pas été chose aisée, mais une fois le déclic arrivé, toutes mes idées ont pris forme sur un bout de papier. Pour nous, cette affiche est sans faute !

Hip hip hip hourra pour Juliette ! Ambre Vranckx, Sofia Laline et Tiana Renard

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Remerciements Nous remercions tous ceux qui ont permis la réussite de ce beau projet :

Le directeur, Monsieur Vincent Vancoppenolle Le sous-directeur, Monsieur Thierry Heroufosse Le préfet d’éducation, Monsieur Michel Blanquet L’économe, Monsieur Daniel Brabant

Le secrétaire de direction, Monsieur Jean-Marie Gérard Le secrétariat, Mesdames Jenny Genard, Sylvie Trobec et Régine Lemahieu L’éducateur des rhétos, Monsieur Etienne Wilmart

Les professeurs, Mesdames Joëlle Bonaventure, Anne-Sophie Lorgé, Anne Rousseaux et Messieurs Marc-Jérôme Bouillon, Jozef Bucik, Serge Lefevre Le gestionnaire, Monsieur Julien Molitor pour son soutien logistique Ainsi que tous les professeurs et parents ayant contribué, d’une façon ou d’une autre, à la réalisation et au soutien du projet.

Nous remercions également le centre de prêt de matériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; ARTS² et son directeur Monsieur Stockhem ; Les Ecoles des Ursulines ; La Manufactor Asbl et son secteur théâtre Oranger Noir ; Monsieur Hubert Wattier ; Madame Monique Rémus ; Monsieur Philippe Dehaspe ; Monsieur Marc Faidherbe ; Monsieur Benoît Berlemont ; Monsieur Charles Myncke ; Madame Aurélie Squevin.

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Merci à tous nos sponsors.

Le programme a été rédigé par la classe de français 6h (6A) avec l’aide de Madame Anne Rousseaux et avec la collaboration de la 6B et de Madame Joëlle Bonaventure. La mise en page a été réalisée par Madame Anne-Sophie Lorgé. Merci à Hugues Chamart, aux acteurs et aux différentes équipes de la pièce et longue vie au projet de la pièce de rhéto !

Pour les élèves de rhéto, Odile Botman et Célia Leblon

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