Untitled - Théâtre des Doms

January 12, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Spectacle vivant, Théâtre
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Going Home

Théâtre 10h45

de Vincent Hennebicq

7 au 27 juillet Relâche 13 et 21 Durée : 1h

Théâtre National / Bruxelles

Distribution

Texte et mise en scène : Vincent Hennebicq Avec : Vincent Cahay (en alternance avec Maxime Van Eerdewegh), Dorcy Rugamba, François Sauveur Scénographie et lumière : Fabrice Murgia et Giacinto Caponio Vidéo : Olivier Boonjing Costumes : Émilie Jonet Musique originale : Vincent Cahay et François Sauveur Régie générale : Romain Gueudré Création et régie son : Cédric Otte Régie lumière : Jody De Neef Une production du Théâtre National de Bruxelles, du KVS et du Festival de Liège. Avec le soutien de La Chaufferie-Acte 1. Remerciements : Philippe Meert, Thewodros Berhanu, Françoise Pastor, Dawitt, Popi Jones, Denise Maillot et Setual Ayele.

Contact

Charlotte Jacques Responsable diffusion +32 (0)499 29 63 59 [email protected]

La presse en parle « Going Home joue sur les rythmes et les silences en immergeant le texte porté par le comédien dans des compositions originales et jouées en direct par Vincent Cahay au piano et à la batterie, et François Sauveur au violon et à la guitare. Le récit et la musique se complètent parfaitement et s’enrichissent en outre de projection vidéo. Plus que de simples illustrations, les images appuient le propos du conteur en prenant le contre-pied des clichés d’une Éthiopie pauvre et minée par les famines pour montrer le visage d’un pays plein de grandeur et de beauté. »

« Mise en scène avec fièvre par Vincent Hennebicq, Going Home défile en une heure de diamant brut. Inflammable, la performance de Dorcy Rugamba (Rwanda 94, Bloody Niggers) est le premier combustible d’un récit à la fois noir et lumineux, dur et touchant. Les pulsations de son jeu sont encore attisées par la musique live (et les compositions originales) de Vincent Cahay et François Sauveur. À la batterie ou au violon, ils embrasent le combat de Michalak contre la fatalité, ils exaltent les images vidéo d’une Éthiopie belle, lyrique, fière, loin du misérabilisme dont la parent habituellement les jumelles occidentales. »

Didier Béclard - L’Écho

Catherine Makereel - Le Soir

Going Home

Vincent Hennebicq

Grandes émotions, images fortes et musique live pour ce récit à la première personne d’une migration à l’envers. La force d’un opéra rock au service d’un conte moderne en prise avec l’actualité, le tout accompagné d’images fascinantes venues d’Éthiopie.

Diplômé du conservatoire de Liège, Vincent Hennebicq est comédien et metteur en scène. Il a notamment travaillé avec des metteurs en scène comme Fabrice Murgia, Jeanne Dandoy, Coline Struyf, Jacques Delcuvellerie, Mathias Simons, Frédéric Dussenne, Michaël Delaunoy... Il a aussi appris le néerlandais pour jouer dans Baal et plus tard dans Tribuna(a)l tous deux mis en scène par Raven Ruëll et Jos Verbist. Vincent Hennebicq a également commencé à enseigner au Conservatoire de Liège. Après Parasites de Von Mayenburg et HEROES (Just For One Day), il s’agira de sa troisième mise en scène au Théâtre National. Vincent Hennebicq a reçu le Prix de la Critique 2011/2012 du meilleur espoir masculin pour sa remarquable prestation dans Baal.

L’histoire commence à Hambourg dans un parc et sous la neige. Il y a là un homme noir égaré, avec 5000€ à ses pieds. Le braquage a mal tourné, la police est venue l’arrêter. Tout le monde le regarde. Il se demande ce qu’il fait là. En quelques mots, le décor est planté : l’histoire de « Michalak l’éthiopien » s’offre à nous. Celle d’un jeune homme, adopté par une famille autrichienne, embarqué dans une histoire chaotique de Salzbourg à Addis Abeba. Il a fui ce pays qui n’est pas le sien et rêve d’argent facile, de femmes et de soleil. Mais ses illusions vont se heurter brutalement à la réalité. Ce spectacle à hauteur d’homme, au verbe lyrique, nous offre surtout à voir un combat contre la fatalité et un chemin d’espoir.

Juliette Thieme Chargée de diffusion +32 (0)486 53 17 31 [email protected] www.theatrenational.be 2

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Happy Hour

Danse 12h45

de Mauro Paccagnella & Alessandro Bernardeschi

Cie Wooshing Machine

7 au 27 juillet Relâche 13 et 21 Durée : 55’

Distribution

Conception et interprétation : Mauro Paccagnella & Alessandro Bernardeschi Musique : Claudio Monteverdi, Siegfried Kessler, Bob Dylan, Amanda Lear, Sibylle Baier, Siouxsie and The Banshees Création lumière : Simon Stenmans Une production de Wooshing Machine réalisé avec le soutien du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, WBI, WBT/D. Wooshing Machine Cie est accompagnée par le Grand Studio et est en résidence administrative au Théâtre Les Tanneurs. Remerciements à King’s Fountain

La presse en parle « HAPPY HOUR n’est pas un théâtre despotique ou de la dissidence, un théâtre qui choque la réception ou qui crache sa misère. HAPPY HOUR est précisément le contraire : critique sociale amusée et d’une générosité débordante notamment dans la relation directe des danseurs avec le public. Deux danseurs qui amènent leur maturité artistique et physique et qui déjouent avec finesse les canons actuels d’une apologie de la jeunesse.» Afonso Becerra Arrojo - ALT 16. Festival Alternativo das Artes Escénicas de Vigo.

Contact

Wendy Toussaint Chargée de diffusion +32 (0)477 494 054 [email protected] www.wooshingmachine.com 4

« Mauro et Alessandro sont là, dans cette qualité qui fait trembler leur geste d’une justesse absolue, celle qui nous rend curieux de chaque tableau, passant pourtant de l’humour à la mélancolie sans ménagement. » Sylvia Botella - RTBF « La réussite du Collectif Wooshing Machine tient à l’intime fusion des langages qui se confrontent et se surimpriment, et perturbent joyeusement nos perceptions. Et puis, surtout, l’univers ! Sans concessions, mais ouvert. Noir mais drôle. Étrange mais proche. Un regard, une vision. » Patrick Bonté - directeur des Brigittines (Centre d’Art contemporain du Mouvement - Bruxelles)

Happy Hour

Cie Wooshing Machine

Le plaisir de danser, partagé par deux compères facétieux et drôles qui aiment jouer avec le vrai et le faux pour détourner les codes des arts de la scène. Dix tableaux chorégraphiques pour raconter l’histoire de leur danse impertinente et de leur exigeante amitié.

Wooshing Machine est un collectif de danse théâtre bruxellois créé en 1998 par le chorégraphe et danseur Mauro Paccagnella. L’activité du groupe se définit par le désir d’un acte de création partagé, à l’intérieur ou à l’extérieur du cadre théâtral et associe le travail de composition chorégraphique à un acte de recherche transdisciplinaire. Les intentions dramaturgiques de chaque création de la compagnie ont créé des opportunités pour une réflexion et un questionnement ouverts et partagés entre un auteur et interprète chorégraphique, Mauro Paccagnella, et des collaborateurs d’horizons artistiques différents, à la recherche d’un élan de création collectif et d’un acte théâtral sans concessions. Ce processus de création a produit des œuvres qui se révèlent dans la multiplicité de l’imagerie qui interroge le geste théâtral dans ses frottements subtils et subversifs entre forme et contenu, entre danse et théâtralité, entre contemporanéité et tradition. Wooshing Machine se propose donc comme un outil de recherche et de création artistique qui met la danse, la parole, la musique et l’image à disposition d’un questionnement contemporain sur l’identité et l’appartenance, en utilisant le cadre théâtral comme une interface ouverte, non linéaire et fictionnelle, au delà des genres et au dessus des jugements.

Forts d’une complicité qui dure depuis presque 20 ans, Mauro Paccagnella et Alessandro Bernardeschi se retrouvent ici pour un duo dansé en forme performance. Un acte chorégraphique exécuté par deux corps qui ont vécu le même nombre d’années, deux danseurs italiens émigrés qui ont presque le même poids, la même calvitie et les mêmes rides. Happy Hour ou heure de bonheur. Un temps au-delà du quotidien, où le jeu se pose sur un fil tendu entre danse et amitié, fiction et réalité. Une heure seulement pour s’interroger sur cet espace où l’affection et la bienveillance se déploient et s’expriment en mouvement, ce lieu où la représentation entre en relation avec le réel. Des questions à deux balles, peut-être ? Mais finalement, c’est bien ce qu’on gagne en faisant ce métier, non ? Alors, débutons peut-être ici, accordons-nous sur un principe simple : Restons humain !

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Nasha Moskva

Théâtre 14h30

de Marie Bos, Estelle Franco, Francesco Italiano D’après les Trois Sœurs de Tchekhov

7 au 27 juillet Relâche 13 et 21 Durée : 1h35

Le Colonel Astral

La presse en parle Distribution

Conception, adaptation, mise en scène et interprétation : Marie Bos, Estelle Franco, Francesco Italiano Co-mise en scène : Guillemette Laurent Lumière : Julie Petit-Etienne Mise en espace : Nicolas MouzetTagawa Costumes : Thijsje Strijpens

« Idée géniale de l’équipée folle puisque tout repose, dans la pièce, sur l’ennui mortel de trois sœurs qui ne rêvent que de retrouver la trépidante Moscou, la ville de leur enfance fantasmée en paradis originel. (...) Il y a quelque chose de régénérant à voir ces trois comédiens triturer Tchekhov, le tordre dans tous les sens, en émietter un bout puis en raccommoder un autre. Le concasser jusqu’à la moelle, jusqu’à la folie. » Catherine Makereel - Le Soir

Un projet du Colonel Astral en coproduction avec le Théâtre Océan Nord Bruxelles et la SACD Belgique.

Contact

Stéphanie Barboteau AUDIENCE/Factory +33 (0)782 13 25 35 +32 (0)488 596 719 [email protected] www.audiencefactory.be

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« Un étonnant voyage autour des trois sœurs, de la folie, du théâtre aujourd’hui, et de tout ce que votre générosité de spectateur voudra bien y trouver. Francesco Italiano y est émouvant et drôle, Estelle Franco touchante et juste et Marie Bos sait se montrer crispante à souhait et nous offrir d’en rire. Nasha Moskva apparaît comme une audacieuse proposition théâtrale, parsemée de fortes trouvailles musicales et scéniques qui portent un récit entre délire maîtrisé et mise en abîme de la détresse, de la folie… et de l’espoir. Le projet prend aux tripes et saute au visage plus d’une fois sans préavis. » FV - Demandez le programme

Nasha Moskva

Le Colonel Astral

Nasha Moskva - qui signifie « notre Moscou » en Russe - est l’histoire de trois êtres contemporains qui se projettent au cœur du récit des Trois Sœurs de Tchekhov. C’est un jeu de miroir entre trois fous, trois personnages, trois magnifiques acteurs qui vivent cet instant où la réalité contamine la fiction. Ces trois-là jouent leur humanité autour, avec et au cœur même de l’œuvre de Tchekhov.

Leur démarche : Interroger ce qu’est l’être humain, ce qu’est le théâtre et en quoi l’un et l’autre sont indissociablement liés est le cœur de notre recherche. Une recherche dans laquelle chaque membre de l’équipe est impliqué, laissant place à une grande porosité entre les différents postes. Nous revendiquons un théâtre où l’acteur et le spectateur sont au centre, réunis par un dispositif scénique qui privilégie une grande intimité. La question du présent partagé est essentielle : rien n’est définitivement fixé dans la représentation, celle-ci se module selon l’échange particulier qui a lieu chaque soir avec les spectateurs, laissant la porte ouverte à une part d’improvisation. Une écriture scénique qui résulte de la mise en résonance de matériaux différents voir divergents, où le jeu s’affranchit des codes, entretenant ainsi un trouble constant entre fiction et réalité, temps présent et temps de la narration, être « soi-même » et être « un autre »... Le refus de toute régularité narrative, esthétique ou dramaturgique nous permet de créer une esthétique du renouvellement permanent. L’acte théâtral que nous voulons donner à voir, c’est la vie elle-même dans ce qu’elle a de plus dense et insaisissable.

Début du XXIème siècle : trois êtres improbables - Sabine, Edith et Bernard - oscillant entre marginaux amateurs de théâtre et patients d’un centre psychiatrique, sont profondément épris de l’œuvre de Tchekhov, dans laquelle ils se reconnaissent jusqu’à la fusion. Monter cette pièce à trois en jouant non seulement les trois sœurs elles-mêmes, mais aussi les onze autres personnages qui la composent devient alors l’enjeu de leur vie. Fin du XIXème siècle : trois sœurs orphelines - Olga, Macha et Irina - vivent en province dans une grande maison dans la banlieue d’une ville grossière. Elles se sentent comme des étrangères et rêvent de retrouver Moscou, lieu mythique de leur enfance, paradis originel où elles ont grandi.

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Mange tes ronces!

Théâtre d’ombres

de Manah Depauw

À partir de 5 ans

Cie Brigand Rouge / Boîte à Clous Production

16h45

7 au 27 juillet Relâche 13 et 21 Durée : 50’

Distribution

Idée, réalisation des ombres : Théodora Ramaekers Mise en scène : Manah Depauw Interprétation ombres : Virginie Gardin et Théodora Ramaekers Musique et bruitages : Jean-Luc Millot Prix de la Ministre de l’Enseignement fondamental, Joëlle Milquet et Prix Kiwanis lors des Rencontres Théâtre Jeune Public de Huy 2015. En coproduction avec le Centre Culturel du Brabant Wallon et avec le soutien de La Fabrique de Théâtre, La Roseraie, Le Centre Culturel de Schaerbeek, Le Centre de la Marionnette de la Fédération de Wallonie-Bruxelles.

Contact

Manah Depauw +32 (0)486 60 36 80 [email protected] www.mangetesronces.be

La presse en parle « Point de secret de fabrication ici, le jeune spectateur assiste en «live» à la représentation et découvre l’envers du théâtre d’ombres sans pour autant perdre une épine de ce conte cruel et piquant. » Laurence Bertels - La Libre Belgique « Avec de moyens très ordinaires, une réalisation fabuleuse qui crée tout sous les yeux du public, métamorphose le bricolage en poésie visuelle et sonore. Un fort moment de rire et de poésie. (...) Rien ne remplace la présence des artisans du spectacle pour que celui-ci soit en échange permanent avec la salle qui les regarde. C’est une évidence avec cette réalisation de la Boîte à Clous. Compagnie théâtrale bien nommée, puisqu’elle réalise des prouesses à partir de bricolages de bric et de broc.  » Michel Voiturier - Rue du Théâtre

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« Par mille et un systèmes ingénieux de petites languettes et de juxtapositions, un sourire se glisse imperceptiblement sur les visages, des larmes débordent dans les yeux, des paysages bucoliques à travers la vitre de la fenêtre se transforment en rêves épiques dans la tête de Léopold et des trucages se glissent dans la soupe aux orties. Un théâtre d’ombres ultra raffiné. Dessins, collages, gravures et autres matières passionnantes sont manipulées à vue sur des rétroprojecteurs et accompagnées, en direct, par les bruitages et les mélodies d’un musicien au taquet. Magique! » Catherine Makereel - Le Soir

Mange tes ronces!

Cie Brigand Rouge / Boîte à Clous Production

Du théâtre d’ombres qui assume une saine férocité et qui se joue à vue. Au menu une mamie poilue du menton. Un conte piquant, tout en images, joyeusement bucolique, mené par des manipulatrices investies.

Virginie Gardin, Jean-Luc Millot et Théodora Ramaekers font partie du collectif BOÎTE À CLOUS depuis plusieurs années lorsque, fin 2012, l’envie de créer ensemble un spectacle d’ombres sur le thème de la peur fait surface. Imprégnés de l’esprit de Boîte à Clous, ils veulent un spectacle léger et accessible, créé avec des moyens simples et bruts, et résultant d’une recherche où interviennent simultanément leurs différentes pratiques artistiques. De cette méthode naissent les «trouvailles» de narration : musiques, bruitages, images, mouvements et voix se complètent et apportent leur lot de décalages provoquant le rire, l’indignation, la compassion et autres réactions. En juin 2014, Manah Depauw rejoint l’équipe pour la mise en scène et mener le projet à son aboutissement. Le choix de dévoiler le processus est pris. Les spectateurs ont la possibilté de suivre les ombres et, complices, d’observer le processus. Les manipulations, les expressions des comédiennes, la «cuisine» du musicien, tout cela fait partie du spectacle sans jamais en faire perdre le fil, ni passer à côté de l’émerveillement des ombres. De leur collaboration au sein de Boîte à Clous, vivier artistique et structure de production, naît une compagnie : BRIGAND ROUGE, nommée en ce mois de septembre 2015. Brigand Rouge rêve déjà à d’autres ombres...

Mamie Ronce vit avec Moquette, son basset « qui déteste les enfants ». Chaque matin, elle regarde son feuilleton Une Rose sur le Mur, puis s’en va faucher le fond de son jardin. Envoyé prendre un bol d’air chez sa grand-mère, Léopold doit débroussailler les fourrés grouillant de ronces. Il entend ricaner… et se pique! Le soir tombe. Mamie Ronce prépare une soupe… une soupe aux orties ! À l’ombre des ronces urticantes et épineuses, se nichent la peur et ses chimères. Où trouver du réconfort quand on a six ans et que Mamie file les chocottes? Un spectacle d’ombres aux moyens volontairement artisanaux qui, avec humour et fantaisie, assoit le spectateur sur des chardons ardents!

Le spectacle est sélectionnée pour le Festival du Chaînon Manquant 2016

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J’habitais une petite maison sans grâce, j’aimais le boudin

Théâtre 18h15

Collectif Travaux Publics et Théâtre Varia (Centre dramatique de Bruxelles)

7 au 27 juillet Relâche 13 et 21 Durée : 1h20

Distribution

D’après Spoutnik de Jean-Marie Piemme. Adaptation et réalisation : Virginie Thirion, Philippe Jeusette Avec : Claire Bodson, Philippe Jeusette, Eric Ronsse Composition musicale : Eric Ronsse Scénographie : Sarah de Battice avec l’aide de Philippine Boyard Construction : Laurent Notte, Philippine Boyard, Margaud Carpentiers Costumes : Elise de Battice Réalisation des images : Bob Jeusette, Tawfik Matine Création et régie lumière : Eric Vanden Dunghen Assistanat : Tawfik Matine Spoutnik, Édition Aden, 2008, Collection « Rivière de Cassis ». Un spectacle du Collectif Travaux Publics et du Théâtre Varia (Centre dramatique de Bruxelles). Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service du Théâtre.

Contact

Nathalie Kamoun Théâtre Varia +32 (0)495 18 89 25 [email protected] Sylvie Somen Théâtre Varia +32 (0)026 40 82 58 http://varia.be

La presse en parle « Si le souvenir hante le spectacle, la nostalgie ne le grève jamais. (…) Aux racines d’un homme font écho celles d’une région, d’une industrie, d’une classe sociale, autant d’éclairages aux remous actuels, autant de fils tendus entre l’individu et le contexte, sans pourtant de leçon, ni historique, ni sociale, ni économique. » Marie Baudet - La Libre Belgique « Philippe Jeusette est absolument parfait, endossant un tas de rôles disparates, de la pure candeur du fils à la rudesse de façade du père. (…) Le tout se déguste comme un bon boudin noir, modeste et rustique en apparence mais intense au palais. » Catherine Makereel - Le Soir « Au total un spectacle qui joue sur le charme et l’intelligence critique. Un très beau Piemme, doux, tendre, lucide. » Christian Jade - RTBF

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« C’est une tranche de vie qui nous est proposée, l’intimité d’un foyer, touchant, sincère. Mais, au travers de l’histoire personnelle, c’est également une époque, un air du temps, un art de vivre qui nous sont contés. Simple et délicate, l’écriture de Jean-Marie Piemme est ici portée et servie par un Philippe Jeusette admirable de justesse et de sensibilité. Son interprétation donne le tempo de la pièce, qui semble refléter les sentiments de son personnage : joyeux, taquin, envolé, parfois plus sérieux et triste. » Marion Le Guilloux - Culture Remains « Philippe Jeusette et Virginie Thirion sont comédiens, complices, adaptateurs, amis de l’auteur et cette réalisation est un beau cadeau qu’ils lui font car l’impact sur le public est bien réel, le spectacle réussi en tous points : touchant, drôle, et malgré la nette localisation, à portée universelle. Cols bleus et cols blancs. » Suzane Vanina - Rue du Théâtre

J’habitais une petite maison sans grâce, j’aimais le boudin

Extrait

Une enfance en Wallonie industrielle revisitée par la langue et le regard de Jean-Marie Piemme. De grands comédiens et de la musique live pour tracer le portrait d’une époque, d’une société et d’une région.

Je suis né dans la cave, sous les bombardements. Il était trois heures et demie, c’était la sortie des classes, je voyais défiler les jambes des écoliers devant le soupirail. « Poussez ! » Quelqu’un a dit « poussez! » et ma mère a poussé. Moi, je n’en demandais pas tant mais sous l’effet du mouvement, j’ai été forcé de sortir la tête. Quel jour sommes-nous, ai-je dit ? Avant tout, je voulais me donner une contenance devant tous ces gens qui m’attendaient.

Dans Spoutnik, le seul récit autobiographique qu’il ait écrit, Jean-Marie Piemme (L’ami des Belges, Dialogue d’un chien avec son maître sur la nécessité de mordre ses amis, Les pâtissières…) retrace son enfance jusqu’à sa vie de jeune adulte, en même temps qu’il revient sur les traces de l’usine de Seraing et de cette Wallonie profonde qui l’ont vu naître et grandir dans la deuxième moitié du XXème siècle. La maison, l’usine, l’école, la filiation et le rapport au père comme lien entre tout, deviennent une nouvelle matière pour raconter l’émancipation d’un homme au regard de l’évolution et de la transformation de son histoire ouvrière et familiale.

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Le 16 novembre, imbécile. Ça m’a vexé. Oui, ça m’a vexé que mon père me parle sur ce ton. Après tout, on se connaissait à peine. Trente secondes, au plus ! Illico, j’ai alors décidé de marquer le coup. Il fallait qu’il comprenne tout de suite que je serais un enfant difficile. Mon Papa, malgré l’émotion qui nous étreint tous, ai-je dit en crachotant une saloperie qui me collait aux gencives, je n’oublie pas ce que tu m’as balancé quand Maman t’a dit qu’elle était enceinte. Il avait grogné ! Il avait pesté! Il avait hurlé : je n’en veux pas, on a déjà le chien !

Ils tentèrent de fuir

Théâtre

de Soufian El Boubsi et Joachim Olender Théâtre de Namur / Centre dramatique

À partir de 14 ans

20h15

7 au 27 juillet Relâche 13 et 21 Durée : 1h25

Distribution

Auteur : Georges Perec Adaptation et mise en scène : Soufian El Boubsi et Joachim Olender Interprétation : Nathalie Mellinger et Pierre Verplancken Créateur lumière/régie : Frédéric Nicaise Vidéos/scénographie : Vincent Pinckaers Costumes et accessoires : Prunelle Rulens Spectacle nominé aux Prix de la critique belge 2015 dans la catégorie «Meilleur auteur». Une création et une production du Théâtre de Namur / Centre dramatique en coproduction avec le Théâtre de la Vie.

La presse en parle « Nathalie Mellinger et Pierre Verplancken, acteurs formidablement complices et complémentaires, se font tantôt lecteurs, tantôt personnages, ici témoins de leur propre histoire, là chercheurs au cœur du livre et d’autres qui l’éclairent ou creusent le sujet. Les concepteurs du spectacle auscultent l’être et l’avoir, les résonances à travers les générations, les autoroutes toutes tracées et les voies de traverse, nos paradoxes en somme. En les incluant dans une forme complexe mais lisible, où cohabitent simplicité et détails ciselés, humour et désespoir. » Marie Baudet - La Libre Belgique

« La pièce est une claque retentissante à notre aveuglement collectif. L’humour est omniprésent et le jeu vidéo apporte un contre-point ludique. On y croise les images d’un JT de la RTBF qui réussit, avec un semblant d’analyse économique, à reporter la faute du chômage sur un spectateur qui ne consommerait pas assez. » Catherine Makereel - Le Soir « L’interprétation convaincue et puissante des deux comédiens est extrêmement touchante. Tous deux portent tout le désespoir et la colère que suscite le constat de nos misérables inerties de citoyens passifs. À voir d’urgence pour sortir de sa léthargie, et reprendre ses droits et devoirs de citoyen pensant ! » Marion LG - Culture Remains

Ils tentèrent de fuir

Soufian El Boubsi et Joachim Olender

Les Choses de Perec réinvesties et réinventées par deux comédiens qui nous ressemblent assez pour que la critique de la société du « tout avoir » nous touche de l’intérieur.

2015 : le roman de Perec pose-t-il encore aujourd‘hui les mêmes questions, provoque-t-il le même malaise qu’à l’époque de sa parution ? Soufian El Boubsi et Joachim Olender en sont persuadés. Mais il n’est pas question ici d’adaptation littérale; l’idée était d’interroger le roman pour en dégager les résonances actuelles. Il en résulte un travail d’écriture tout à fait séduisant mais qui ne masque pas pour autant la complexité du thème. Grâce à la complicité de deux excellents comédiens, Nathalie Mellinger et Pierre Verplancken, les auteurs jouent sur plusieurs tableaux, mêlent les voix, multiplient les angles de vue : on glisse du livre de Perec au quotidien d’un couple d’aujourd’hui, en passant par des citations éclairantes sur le sujet (Baudrillard, Barthes, Ramonet ou Debord). Un texte qui suscite la réflexion mais sans donner de leçon, un texte miroir qui nous renvoie à nousmêmes, consommateurs prisonniers de cette « formidable machine à désirs qu’est notre société capitaliste ». Pouvons-nous encore résister? Les héros de Perec s’y essaient : Ils tentèrent de fuir écrit l’auteur pour amorcer la seconde partie de son roman. Cette phrase, Soufian El boubsi et Joachim Olender ne l’ont-ils pas choisie précisément comme titre de leur spectacle ?

Il était une fois un joli couple qui n’en avait jamais assez. Ils nous ressemblent, nous, les insatisfaits qui en voulons toujours plus, qui rêvons de possession, qui existons à travers ce qui nous appartient. Jusqu’au jour où... Cinquante ans après, que reste-t-il des «choses » et de la description clinique faite par Georges Perec d’une société semblant atteindre les sommets de la consommation de masse ? Deux acteurs plongent dans l’œuvre pour y répondre.

Contact

Marine Haulot Théâtre de Namur +32 (0)492 97 35 11 [email protected] www.theatredenamur.be

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Décris-ravage

Spectacle documentaire

d’Adeline Rosenstein

À partir de 15 ans

Spectacle documentaire consacré à la question de Palestine

22h15

7 au 27 juillet Relâche 13 et 21 Durée : 1h40 (par partie)

Les 7, 9, 11, 14, 16, 18, 22, 24 et 26 juillet

Partie 1 Les 8, 10, 15, 17, 19, 23, 25 et 27 juillet

Partie 2 Les 12 et 20 juillet

Partie 1 & 2 Distribution

Textes écrits ou recueillis et mis en scène par Adeline Rosenstein Avec : Léa Drouet, Céline Ohrel, Adeline Rosenstein, Isabelle Nouzha et Olindo Bolzan Espace : Yvonne Harder Lumière : Caspar Langhoff Création sonore : Andrea Neumann Regards scientifiques : Julia Strutz, Henry Laurens, Tania Zittoun Dessin : Verena Kammerer Une production Little Big Horn avec l’aide de la FWB - service du Théâtre - Conseil d’aide aux projets théâtraux, de la Cocof et de WBI pour la diffusion internationale.

Contact

Leïla Di Gregorio Little Big Horn asbl +32 (0)494 63 95 84 [email protected] ou [email protected] www.adelinerosenstein.com

La presse en parle « Un feuilleton bluffant d’originalité et d’intelligence sur la question du conflit israélo-palestinien. » Gilles Renault - Libération « À travers une conférence sans power point mais avec des amis acteurs, Adeline Rosenstein reprend la question palestinienne depuis le début. Décris-ravage est un spectacle à la fois érudit, impertinent et ludique, une sorte de détournement du théâtre documentaire dans la joie du savoir. » Jean-Pierre Thibaudat - Mediapart « Des spectacles pour donner à penser. Un projet hors norme piloté par des artistes et des chercheurs. » Marina Da Silva - L’Humanité

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« La spécificité de Décris-ravage dans sa simplicité, sa vitalité, son intelligence et son efficience théâtrales, de la pertinence de sa forme pour l’entreprise de compréhension qui est la sienne. (…) Cette part de restitution est essentielle : elle permet un ludisme théâtral qui n’a rien d’une ironie ou d’une esquive mais dont l’humour, la mise à distance et le plaisir sont les moyens d’une ressaisie, d’une entreprise d’enquête et de compréhension au présent. » Christophe Triau - Alternatives Théâtrales

Décris-ravage

Adeline Rosenstein

Cinq comédiens sans ornement et dépourvus d’artifice pour ce détournement brillant de la conférence-spectacle. En deux parties vivifiantes et bienveillantes ils nous racontent sans pathos l’histoire d’un conflit qui prend ses racines au XVIIIème siècle.

Née en 1971, de nationalité allemande, elle a grandi à Genève, étudié à Jérusalem, Berlin, travaillé entre Buenos Aires, Berlin et Bruxelles, où elle vit depuis 2009. Basées essentiellement sur des entretiens et du matériau factuel développé par des chercheurs en sciences humaines, ses pièces traitent de sujets aussi divers que la main-d’œuvre masculine d’Europe de l’Est à Berlin, les exilés juifs allemands en Argentine pendant la dernière dictature militaire, ou l’histoire des discours d’experts de la traite des femmes. Sa dernière création, décris-ravage, porte sur l’histoire de la Question de Palestine, et se développe par étapes successives depuis 2010. Elle est également active dans le domaine associatif où elle réalise des ateliers radiophoniques avec des femmes en alphabétisation, et continue de travailler en tant que comédienne, dramaturge, metteur en scène et traductrice de l’allemand pour différentes compagnies de théâtre (Thibaut Wenger, Céline Ohrel, Chico Mello). Ses nombreuses collaborations avec le milieu universitaire témoignent d’une réflexion approfondie concernant le type de savoirs mobilisés, construits et véhiculés par son travail.

Série de conférences sur la question de Palestine de 1798 à nos jours, en deux parties. Dans Décris-ravage l’image est absente, c’est à tous de tout imaginer grâce aux gesticulations conférencières des cinq performeuses démystificatrices brillantes et généreuses. Avec tendresse et humour parfois, l’histoire meurtrie de cette partie de notre monde, s’égrène irrémédiablement, loin des surenchères et des outrances, presque chaleureusement.

Décris-ravage reçoit le prix de la « découverte » des prix de la critique 2014. « Décris-ravage est une vraie conférence qui n’oublie jamais qu’elle est du théâtre, offre un point de vue et, non sans humour, une aire ouverte à la curiosité et au doute. » Marie Baudet - www.lesprixdelacritique. be

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Les Vies en soi

Récitsperformances

Le CORRIDOR

À partir de 9 ans

Quatre récits-performances

11h

11 au 23 juillet Relâche 13 et 21 Durée : 1h Les 11, 14, 16, 18, 20 et 23 juillet à 11h

Les images flottantes Les 12, 15, 17, 19, et 22 juillet à 11h

La rivière bien nommée

La presse en parle Distribution

Ecriture, scénographie et jeu : Patrick Corillon Collaboration artistique et technique, animations : Dominique Roodthooft Assistance graphique et scénographique : Rüdiger Flörke et Raoul Lhermitte Une production du CORRIDOR Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service du Théâtre et de la Région Wallonne

Contact

Céline Eloy et Fanny Lacrosse (stagiaire) +32 (0)4 227 77 92 [email protected] www.lecorridor.be

« (…) Ses performances «contées», une spécialité «inouïe», un ovni culturel inépuisable sont à voir au moins une fois dans une vie de «curieux culturel». … Il enchantera ceux qui aiment le mélange des genres et recherchent une «performance» un peu folle, mêlant le plus vieux de tous les arts, la parole, le conte et l’autre très vieil art… plastique. Pas de retour toutefois à l’art des cavernes ou à Homère, encore que… il aime se balader comme Ulysse dans le grand monde… actuel et son monde intérieur. Corillon se raconte et nous raconte en jonglant avec les mythes, les sensations, les non-sens à la française mais aussi avec de grands livres d’images étalés contenant des mots qu’il extirpe du livre et brandit comiquement! » Christian Jade - RTBF.be

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« Du Danube à la Seine, du Mékong à la Tamise, nous le suivons dans sa quête d’un savoir perdu, lequel donne son sens au sous-titre du spectacle Soixante minutes pour être de son temps. En recherchant cette légende oubliée, puis en la retrouvant - sans bien sûr nous la livrer -, ce « souffleur des braises du passé   » navigue entre livres (ceux de Colette, de Virginia Woolf, de sa mère) et chansons. Et de s’interroger sur la possibilité de vivre au présent une époque chargée d’histoire(s) et de continuer à transmettre collectivement des imaginaires. » Clément Dirié - Le Quotidien de l’Art

Les Vies en soi

Le CORRIDOR

Venez rencontrer Les vies en soi, quatre récits-performances racontés par un plasticien généreux et savant. Des ovnis spectaculaires, menés par un maître de la proximité et du hors-jeu théâtral. Quatre œuvres d’art faites de mots et d’images livrées en toute simplicité dans un atelier d’artiste non loin du Théâtre des Doms.

Patrick Corillon, est artiste plasticien associé au CORRIDOR et représenté par la galerie In Situ-Fabienne Leclerc à Paris.

Les 11, 14, 16, 18, 20 et 23 juillet à 11h

Les images flottantes

Les images flottantes racontent l’histoire d’un petit garçon transporté dans le monde des images. Il apprendra, grâce à un stage d’initiation à la peinture au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, à sortir de lui-même et en quelque sorte à sortir du cadre pour découvrir le monde. Les 12, 15, 17, 19, et 22 juillet à 11h

La rivière bien nommée

Le conteur manipule des livres-objets pour incarner un récit de voyage. Réunis autour d’une boîte au trésor, les spectateurs écoutent le narrateur raconter sa quête des origines de la légende de la Rivière bien nommée.

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Créé et dirigé depuis 2004 par Dominique Roodthooft, le CORRIDOR est une maison de production et de créations artistiques située à Liège. Sa démarche est axée sur des questions philosophiques et politiques, ancrées dans l’histoire et l’actualité du monde, de ses cultures et de ses sciences. Renforçant les ponts entre art vivant, arts plastiques et musique, le CORRIDOR porte un intérêt croissant aux formes artistiques où la question du théâtre est mise de côté. Mais où la théâtralité s’immisce pour donner lieu à des conférences scientifiques poétiques, des oeuvres plastiques mises en scène, des contes scéniques, des documentaires dessinés, des laboratoires d’idées.

Les Vies en soi

Récitsperformances

Le CORRIDOR

À partir de 9 ans

Quatre récits-performances

15h

11 au 23 juillet Relâche 13 et 21 Durée : 1h Les 11, 14, 16, 18, 20 et 23 juillet à 15h

Le Benshi d’Angers Les 12, 15, 17, 19 et 22 juillet à 15h

L’appartement à trous

La presse en parle Distribution

Ecriture, scénographie et jeu : Patrick Corillon Collaboration artistique et technique, animations : Dominique Roodthooft Assistance graphique et scénographique : Rüdiger Flörke et Raoul Lhermitte Une production du CORRIDOR réalisée en coproduction avec le Fresnoy, Studio national des Arts contemporains (Tourcoing) Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service du Théâtre et de la Région Wallonne

« Du Danube à la Seine, du Mékong à la Tamise, nous le suivons dans sa quête d’un savoir perdu, lequel donne son sens au sous-titre du spectacle Soixante minutes pour être de son temps. En recherchant cette légende oubliée, puis en la retrouvant - sans bien sûr nous la livrer -, ce « souffleur des braises du passé » navigue entre livres (ceux de Colette, de Virginia Woolf, de sa mère) et chansons. Et de s’interroger sur la possibilité de vivre au présent une époque chargée d’histoire(s) et de continuer à transmettre collectivement des imaginaires. » Clément Dirié - Le Quotidien de l’Art

« Ces 60 min pour ne rien dire ne seront en rien muettes. De détours en digressions, mais aussi en manipulations, le récit prend des couleurs mythologiques, initiatiques, intimistes, tandis que le conteur déploie les secrets ingénieux de son installation plastique. Sur scène Patrick Corillon apparaît dans l’au-delà du jeu théâtral, quoique pleinement dans l’appréhension ludique du monde et des histoires. » Marie Baudet - La Libre Belgique

Les Vies en soi

Le CORRIDOR

Venez rencontrer Les vies en soi, quatre récits-performances racontés par un plasticien généreux et savant. Des ovnis spectaculaires, menés par un maître de la proximité et du hors-jeu théâtral. Quatre œuvres d’art faites de mots et d’images livrées en toute simplicité dans un atelier d’artiste non loin du Théâtre des Doms.

Patrick Corillon, est artiste plasticien associé au CORRIDOR et représenté par la galerie In Situ-Fabienne Leclerc à Paris.

Les 11, 14, 16, 18, 20 et 23 juillet à 15h

Le Benshi d’Angers

À la manière des benshi - conteurs japonais qui commentaient les films à l’époque du cinéma muet - le conteur projette et commente les pages d’un livre qu’il a lui-même dessiné. Il conte ainsi une histoire intime ponctuée de souvenirs de famille et de légendes lointaines invitant le spectateur à un voyage poétique et graphique. Les 12, 15, 17, 19 et 22 juillet à 15h

L’appartement à trous

Contact

Céline Eloy et Fanny Lacrosse (stagiaire) +32 (0)4 227 77 92 [email protected] www.lecorridor.be 18

Sur une table aux multiples tiroirs, le conteur raconte des histoires de manière résolument contemporaine. Dans ce récit-performance, il allie les dessins à la narration pour donner vie à des personnages, des paysages s’inspirant de la résistance d’Ossip Mandelstam quand, pour garder espoir, il racontait des histoires à ses compagnons qui partageaient sa cellule en Union soviétique. 19

Créé et dirigé depuis 2004 par Dominique Roodthooft, le CORRIDOR est une maison de production et de créations artistiques située à Liège. Sa démarche est axée sur des questions philosophiques et politiques, ancrées dans l’histoire et l’actualité du monde, de ses cultures et de ses sciences. Renforçant les ponts entre art vivant, arts plastiques et musique, le CORRIDOR porte un intérêt croissant aux formes artistiques où la question du théâtre est mise de côté. Mais où la théâtralité s’immisce pour donner lieu à des conférences scientifiques poétiques, des oeuvres plastiques mises en scène, des contes scéniques, des documentaires dessinés, des laboratoires d’idées.

Jazz for kids

Musique

Manuel Hermia

De 3 à 99 ans

Spectacle jazz pour petites et grandes oreilles Dans le cadre de Têtes de Jazz à l’AJMi

9-10 et 13-16 juillet 15h30 11-12 juillet 12h30 Durée : 50 min

La presse en parle

Distribution

Manuel Hermia : saxophone et flûtes Sam Gerstmans : contrebasse Pascal Mohy : piano En partenariat avec l’AJMi, Jazz Club d’Avignon. Produit par Jackal Productions asbl

Contact

Manuel Hermia Jackal Productions +32 (0)474 10 26 85 [email protected] www.manuel-hermia.com

« Pas sûr qu’il n’y ait que les enfants qui accrochent au « Jazz for kids » de Manuel Hermia. « Je rencontre des parents qui me disent, après le concert, qu’ils ont enfin compris l’improvisation en jazz ! ». Au départ de comptines ou d’airs connus, les trois musiciens développent de courtes improvisations ou proposent des devinettes musicales de façon à décortiquer, de manière didactique, les éléments fondamentaux de la musique. La basse qui marche, le saxophone qui trace la mélodie comme le contour d’un dessin et le piano qui apporte des couleurs. « Jouer et improviser, c’est raconter une histoire », explique Manuel Hermia qui propose aux enfants trois interprétations de la souris verte. Si la matière est basique, les improvisations restent franches, sans compromis. Free jazz, Be Bop ou arrangements à la Bill Evans : le trio ouvre des portes de manière lisible et interactive.

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« Le jazz est une musique considérée comme difficile. Elle peut être aussi très amusante et accessible au plus grand nombre si l’on y met un peu de pédagogie », déclare Manuel Hermia. Philippe Bodeux - Le Soir

Jazz for kids

Manuel Hermia

Trois jazzmen s’adressent aux enfants et à tous ceux qui ont envie d’aimer le jazz. Ils ont pris le parti d’improviser à partir du seul répertoire de « standards » que les enfants connaissent tous : les comptines. Ils explorent ces trésors et en font leur terrain de jeu, tout en veillant à respecter les mélodies et à stimuler les oreilles, petites et grandes.

A la fois improvisateur, compositeur et explorateur des musiques du monde, Manuel Hermia a développé des projets personnels dans plusieurs directions : en jazz avec son Quartet (L’esprit du Val, Igloo 1999 et Rajazz, Igloo 2006), avec le groupe Slang (Los Locos, Save the Chilis, It’s on the way) ou encore, à la flûte indienne cette fois, avec « Le Murmure de l’Orient » (IglooMondo 2005, et Cristal/ Harmonia Mundi 2005).

Manu Hermia et ses deux compagnons de route musicale, trois musiciens confirmés et reconnus, nous plongent au cœur des comptines et nous aident à en saisir deux dimensions bien distinctes : mélodie et harmonie par le jeu d’expérimentations sonores délicates et savoureuses. On découvre une musique aux possibilités foisonnantes qui sert un territoire cher à l’enfance : celui des personnages qui peuplent les nuits et les forêts. Une douce folie, au sein d’une poétique musicale qui libère l’esprit et cultive l’âme des plus petits. Un jazz généreux et plein de bonnes énergies pour faire comprendre, et surtout goûter, aux enfants - mais aussi aux plus grands - comment le jazz transforme, par l’improvisation, une simple mélodie en petit bijou musical.

Il a joué avec nombre d’artistes de diverses cultures  : Mamady Keita (Guinée), Dhruba Ghosh (Inde), Regis Gizavo (Madagascar), Ben Ngabo (Rwanda), Nono Garcia (Espagne), Joao Braga (Brésil), Dobet Gnahoré (Côte d’Ivoire), Abid Bahri et Majid Bekkas (Maroc), Manou Gallo (Côte d’Ivoire)… Il a aussi joué pour la compagnie de cirque contemporain Feria Musica pendant 10 ans. Il apparaît comme invité sous d’autres horizons avec Fred Wesley, Pierre Van Dormael, Didier Laloy, Karim Baggili, Salvatore Adamo, Sttellla, William Sheller, Khadja Nin, Dick Annegarn, Clarika, The Guilty Brothers Experience, Oxymore… Manuel Hermia a été récompensé en 2011 de l’Octave de la Musique, catégorie Jazz, pour son album «Long Tales & Short Stories».

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Só20

Danse 12h

As Palavras - Cie Claudio Bernardo

10 au 20 juillet Relâche le 15 Durée : 55 min

Dans le cadre de L’été danse au CDC #5

Distribution

Concept, interprétation et scénographie : Claudio Bernardo Assistanat artistique : Anne-Cécile Massoni Réalisation vidéo : Cristina Dias, KINOdoc Images d’archive : Claudio Bernardo, Cristina Dias, KINOdoc Régie : Tom Van Antro Construction décor : Arnaud Paquotte, Frédéric Op de Beeck Montage des extraits musicaux : Maxime Denuc En partenariat avec le CDC-Les Hivernales, le Centre de Développement Chorégraphique d’Avignon. En coproduction avec Charleroi-Danses, Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service de la danse, le Théâtre Varia, Wallonie-Bruxelles International, Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse, SACD Belgique. Avec l’aide de la Vila das Artes (Fortaleza/Brésil) Le spectacle est reconnu par les Tournées Art & Vie (Belgique). La compagnie est en résidence artistique au Théâtre Varia / Centre dramatique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

La presse en parle « Solo d’un chorégraphe dont on n’a jamais oublié les formidables talents de danseur. Dans un rapport intime avec le spectateur, le chorégraphe redevient danseur et acteur pour mieux explorer son passage à la création chorégraphique. Une manière d’entrer dans son univers pour ceux qui souhaitent le découvrir et de retrouver de multiples bribes de son parcours pour ceux qui le suivent. Véritable bête de scène, on est heureux de retrouver Claudio Bernardo.» Jean-Marie Wynants - Le Soir

« Il existe en danse contemporaine des personnalités et des interprètes singuliers qui sautent aux yeux. Pas nécessairement pour leur esthétique ou leur technique, mais par le caractère unique de l’intensité qu’ils transmettent à celui qui les regarde, par la nécessité et l’urgence qu’ils éprouvent à être sur scène. Des personnalités comme Claudio Bernardo. Un voyage fait de souvenirs et de sentiments, véhiculé par les formes, les gestes, les dynamiques, les récits. » Carlo Argiolas - L’Unione Sarda

Contact

Léonore Guy As Palavras - Cie Claudio Bernardo +32 (0)2 643 33 24 +32 (0)471 45 11 39 [email protected] http://aspalavras.org 22

Só20

As Palavras

Lorsqu’un danseur se retourne sur sa vie de belgo-brésilien, c’est le parcours kilométrique d’un chorégraphe de talent qui se dessine. Le danseur raconte et ponctue ce récit de vie artistique par de magnifiques instants de langage du corps.

Claudio Bernardo est né au Brésil où il entreprend des études de danse dès l’âge de 15 ans. Il débute avec la compagnie de Victor Navarro à Rio de Janeiro, puis en 1986 entre à Mudra, l’école dirigée par Maurice Béjart. Il danse avec Frédéric Flamand, et devient résident au Théâtre des Tanneurs avec les chorégraphes Nicole Mossoux et Patrick Bonté, José Besprosvany et Jacopo Godani. En 1995, il fonde la compagnie As Palavras et de 1999 à 2012. Il est également artiste en résidence à “La Machine à Eau” dans la ville de Mons et artiste associé du Centre Culturel Transfrontalier Le Manège. Mons. Il y crée le festival «Le Mouvement-Mons», né du succès de l’organisation du grand colloque «Le Plat Pays - Plancher pour un mouvement» autour du mouvement de la danse en Belgique. Les liens avec Charleroi-Danses (Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles) permettent la circulation d’oeuvres remarquables de la Biennale de Charleroi et la création d’une plateforme européenne d’échanges entre artistes de tous domaines. En 2012 le Théâtre Varia propose une résidence à As Palavras, qui revient alors à Bruxelles où elle est aujourd’hui basée. La danse de Claudio Bernardo pourrait être qualifiée de calligraphique, le geste est écriture, les corps dansant sont intimement liés à la parole. La compagnie compte plus de 60 oeuvres à son répertoire, dont plus de 40 créations.

« Le titre de la pièce signifie «Seulement 20 ans». Il me vient d’une lettre que m’a adressée ma compagne Stella de Mello, qui vit à Rio de Janeiro. Dans cette lettre d’une beauté inouïe, écrite en 1986, l’année où j’ai quitté le Brésil pour venir faire mes études à Bruxelles, elle parle de nos vies éloignées, de l’amour et de ma carrière de chorégraphe. À la fin, Stella dit que nous avons encore tant de choses à réaliser car elle a tout juste trente ans et moi, seulement vingt. Mon chemin continue d’être celui de la danse et, au bout d’une quarantaine de créations, cette danse que j’ai envie de raconter, finalement, me raconte. Ces pièces forment donc un puzzle qui me révèlent à moi-même. «Só20» n’est ni un adieu ni une pierre tombale, le marbre est trop brillant pour s’attacher à son vivant. C’est simplement la diagonale d’un regard sur un métier et une vie, dans le choix de la liberté du chemin. » Claudio Bernardo, Bruxelles, mars 2016

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Hom(m)

Cirque

Loïc Faure - Compagnie Jongloic

À partir de 5 ans

Dans le cadre de Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées fait son cirque en Avignon - Île Piot

17h40

9 au 19 juillet Relâche le 14 Durée : 1h

Distribution

De et par Loïc Faure Mise en scène et dramaturgie : Philippe Vande Weghe Scénographie, design : Gilles Gardula Aide à la création de décors : L’Atelier de Latitude 50° Création sonore : Thomas Barlatier Création lumière : Nicolas Diaz En partenariat avec la nouvelle grande Région « Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées fait son cirque en Avignon » est une opération organisée par les quatre principales structures cirque de cette région (CIRCa, le Lido, La Verrerie et La Grainerie). Une production de la Cie Jongloic réalisée avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Coproductions : MA Scène nationale - Pays de Montbéliard, Maison de la Culture de Tournai, Compagnie Les Argonautes.

Contact

Marion Lesort La Chouette diffusion +32 (0)495 16 86 92 [email protected] www.lachouettediffusion.com

La presse en parle « Hom(m), un curieux seul en scène où le jongleur se bat contre les barreaux de deux cages et où Loïc Faure offre une métaphore poétique du quotidien d’un artiste de cirque. » Catherine Makereel - Le Soir « Aujourd’hui, on le sait, le cirque ne cherche pas : il « est » recherche. Sous l’avalanche de balles, le jeu des chaînes, le lit de zinc ou le coussin de fer créés par Hom(m), Loïc Faure démontre qu’il a parfaitement compris cet élan créateur. Mais sous ce jeu multipiste, encouragé par la mise en scène complice de Philippe Vande Weghe, apparaît aussi une évidence : l’excellence technique. On a beau être un jongleur ne voulant plus vraiment jongler, on ne refuse pas non plus la tentation du plaisir ! » Laurent Ancion - Cirq en Capital

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« Hom(m) c’est du théâtre physique, engagé. Une réflexion violente sur le parcours d’un homme, jongleur et acrobate. Un artiste obsédé par son désir de jongler. Visuel dans sa forme, la proposition circassienne est aussi à apprécier pour cette lecture sous-jacente qui lui donne un relief particulier. » Nathalie Boutiau - L’Avenir

Le spectacle est sélectionnée pour le Festival du Chaînon Manquant 2016

Hom(m)

Loïc Faure - Cie Jongloic

Un personnage seul ne peut rien contre les éléments de son quotidien qui se déchaînent quand bien même serait-il le meilleur acrobate, le plus habile jongleur, le plus émouvant des poètes et le plus astucieux des clowns.

Jongleur-Acrobate au regard Clownesque, Homme de Cirque. Personnage de jeu, Timide ou Fou, Drôle et Décalé.

Ici, tout s’enchaîne comme dans un dessin animé des années 50. Un animal de jonglerie et d’acrobatie se confronte aux éléments qui ont décidé de ne pas lui laisser un moment de répit. Drôle, clownesque et virtuose, le spectaculaire donne vie aux objets qui virevoltent et réjouissent petits et grands. Acrobaties au sol, cascades, tours de force, Loïc Faure pratique un théâtre physique où toujours il jongle. Épris de défis, il cultive sa passion en l’assaisonnant d’embûches. Avec Hom(m), il faudra entrer dans la cage-matrice pour s’adonner au désir irrépressible de jongler. Et comment s’y prendre quand les mains sont entravées ? Homme Fort des foires d’antan, cascadeur de balle, danseur, coureur de fond, singe ou écureuil, Loïc devient un drôle d’animal dont on scrute, fasciné et souriant, le singulier comportement.

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Un « cascadeur de balle », enfant du Périgord, d’origine basque espagnol, breton et yougoslave, parti dans le plat pays pour achever sa formation à L’École Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles. Acrobate-jongleur dans Infundibulum et Sinué la Cie FeriaMusica, Loïc participe aussi à la création de Jetlag avec la Cie Chaliwaté, (sortie mars 2015). C’est avec sa propre Cie qu’il souhaite continuer de surprendre le public, partager une folie joyeuse et généreuse et développer une technique singulière qui allie la fluidité du mouvement et la théâtralité du corps.

Aux quatre coins du jardin

Rencontres et lectures

En marge de sa programmation, le Théâtre des Doms organise de nombreuses activités dans son jardin, accessibles à tous les curieux du spectacle vivant.

7 au 27 juillet Relâche 13 et 21

Programme détaillé de toutes nos rencontres sur notre site (www.lesdoms.eu)

Les invités du jardin Le Pechakucha Spécial Avignon Dimanche 10 juillet à 22h Une dizaine d’intervenants dont chaque présentation dure 6 minutes et 40 secondes. Quand la contrainte stimule la créativité ! En collaboration avec la SACD Belgique et la région PACA Les lundis en coulisse Lundis 11 et 18 juillet à 11h La découverte de nouvelles pièces de théâtre belges. Un passeur propose deux coups de cœur récents pour une lecture impromptue par des volontaires présents qui interprètent des rôles au pied levé… Les apéros d’Émile&Cie Les lundis 11, 18 et 25 juillet à 18h 3 rendez-vous incontournables permettant de (re)découvrir des invités francophones tous azimuts.

Contact

Hervé d’Ottrèpe Théâtre des Doms +32 (0)2 643 33 24 +33 (0)4 90 14 07 99 [email protected] www.lesdoms.eu

Les Universités Populaires du Théâtre Vendredi 15 juillet à 11h et 18h 2 lectures : «Les Combats de Célestin Freinet» de Jean-Claude Idée et «Quelle Connerie la Guerre» de Jean-Pol Baras et Denis Lefebvre.

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Les éditions de l’Attribut Dimanche 17 juillet à 11h Rencontre avec Anne-Marie Autissier, auteure de «Europe et Culture, un couple à réinventer ?» There are alternatives ! Dimanche 17 juillet à 18h Double rencontre publique autour de publications récentes de la revue Alternatives théâtrales. « Écrire le geste » sur l’œuvre construite par Claudio Bernardo et « There are alternatives ! ». Lecture de «Jours Radieux» de Jean-Marie Piemme Mercredi 20 juillet à 11h La lecture sera accompagnée d’une rencontre avec Jean-Marie Piemme. Lectures Arts2 (École supérieure de Théâtre à Mons) Vendredi 22 juillet à 11h et 18h Lectures et échanges par et avec les acteurs-auteurs de demain. Lectures en trois dimensions. Samedi 23 juillet à 11h Du théâtre d’aujourd’hui x 3 écritures.

Aux quatre coins du jardin Le Jardin du Théâtre des Doms, hors de l’agitation, mais pas hors du réel que l’on ressent peut-être mieux là qu’ail-leurs, dans ces temps et jardin suspendus. Nous le cultivons de rencontres, de prises de parole et d’écoute. On y abordera des sujets liés à la programmation des Doms. On y lira des textes dans des formes diverses. On y accueillera des invités. Chaque rencontre sera assortie d’un apéro pour le plaisir de prolonger. Un document plus détaillé et listant les intervenants de chaque rencontre sera disponible au Théâtre des Doms.

Les voyages artistiques et géographiques des artistes circassiens, nomades par excellence. Mardi 12 juillet à 11h Bruxelles accueille des circassiens du monde entier. Une table ronde interroge, au national et à l’international, formation, professionnalisation, circulation des artistes et des œuvres circassiennes. Avec l’aide du Ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles en charge de la Promotion de Bruxelles.

Ce que photographier le plateau veut dire. Mardi 19 juillet à 11h Peut-on dévoiler l’essence de la création à l’aide de la photographie et du dessin ? Que veut dire photographier et dessiner le plateau à l’ère du tout « médiatique » et de l’internet ? En collaboration avec les Archives & Musée de la Littérature de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Danse : le corps à l’épreuve du temps Mardi 19 juillet à 18h La vie est longue mais le corps tient-il la distance ? Qu’il y a-t-il derrière le désir du chorégraphe qui donne à voir le corps vieilli qui danse ? Que peut ce corps qui a quitté la jeunesse ? Que nous dit-il ? En collaboration avec Charleroi-Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

L’art de la marionnette, art mineur ou art majeur ? Jeudi 14 juillet à 18h Tradition, modernité et hiérarchie des arts : une réflexion à plusieurs voix sur la condition actuelle de l’art de la marionnette qui se mêle de plus en plus à d’autres formes artistiques. En collaboration avec le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ces quatre rencontres sont organisées en collaboration avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

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William Henne

Art visuel

Art visuel en résidence

7 au 27 juillet Relâche 13 et 21

Auteur de BD et cinéaste belge, en résidence au Théâtre des Doms du 30 juin au 10 juillet.

Livres

Contact

William Henne +32 (0)484 67 04 29 [email protected]

L’épuisement, Zorobabel, Bruxelles, 1994. Le poulpe, t. 8 : La disparition de Perek (d’après Hervé Le Tellier), 6 pieds sous terre, coll. Céphalopode, Montpellier, 2001. La Poursuite [découpage], La Cinquième Couche, coll. Extracteur, Bruxelles, 2001. L’Annonceur, La Cinquième Couche, coll. « F. », Bruxelles, 2003. La Station, La Cinquième Couche, coll. Extracteur, Bruxelles, 2004. La Régression (scénario), avec François Olislaeger (dessin), La Cinquième Couche, Bruxelles, 2005. La Permutation [Errata], La Cinquième Couche, coll. Extracteur, Bruxelles, 2006. Les songes [Reliefs], La Cinquième Couche, Bruxelles, 2009. 1h25, avec Xavier Löwenthal et Thomas Boivin, La Cinquième Couche, coll. Extracteur, Bruxelles, 2009. Momon, avec Xavier Löwenthal et Thomas Boivin, La Cinquième Couche, coll. Extracteur, Bruxelles, 2011. L’hôte [été 1977], La Cinquième Couche, coll. Points Métal, Bruxelles, 2013. La Poursuite [contre-sens], La Cinquième Couche, Bruxelles, 2014. Le dédoublement [à quatre mains], avec Xavier Löwenthal, La Cinquième Couche, coll. Points Métal, Bruxelles, 2015. 28

Filmographie Tout jeune garçon*, animation, 7’, 1997. Barbe-Bleue*, animation, 15’, 2000. Le petit Théâtre mécanique*, animation, 7’30, 2002. Le complot de famille*, animation, 6’, 2003. Jan Hermann*, animation, 9’, 2004. Transit*, animation et docu., 23’, 2005. Otomi*, animation, 9’, 2006. Le diagramme du migrant*, animation, 2’, 2007. Déjà vu*, animation, 19’57, 2008. Kill the surfers*, animation, 3’23, 2009. L’affaire Ginzhu*, animation, 16’20, 2010. Kimiko*, animation, 3’30, 2011. Kin*, animation, 11’, 2011. Pigmaleón*, animation, 4’45, 2011. Quand j’étais petit, je croyais que*, animation, 52 X 45, 2013. La chair (avec Louise Lemoine Torrès), animation, 15’, 2014. No-go zone*, animation, 5’00, 2015. * Avec l’Atelier Collectif

William Henne

Biographie

Le dessinateur belge William Henne est l’invité du Théâtre des Doms, il aura pour mission d’en croquer les coulisses effervescentes et d’en extraire une fresque qui nous accompagnera jusqu’à la fin de notre festival.

William Henne, (né le 11 juin 1969) est un auteur de bande dessinée et cinéaste belge, né à Bruxelles. Il est aussi éditeur et producteur. Avant de rejoindre en 1998 le collectif La Cinquième Couche, William Henne publie en 1994 son premier recueil de bande dessinée, L’épuisement, à compte d’auteur. En 2001, il réalise l’adaptation en bande dessinée d’un épisode du Poulpe, La disparition de Perek d’Hervé Le Tellier, aux Éditions Six-Piedssous-Terre. Depuis, il apporte annuellement une pièce supplémentaire à l’édifice cohérent qu’est sa bibliographie. Il publie aussi de nombreux courts récits (Frigobox, Le Matin, Comix 2000, Jade, Le coup de grâce, Nos restes, Cola de Mono, George, GrandPapier). Il dirige actuellement les Éditions de La 5e Couche en compagnie de Xavier Löwenthal. On lui prête un rôle dans la création de l’œuvre de Judith Forest, qu’il n’a jamais confirmé. Il est également le fondateur avec la réalisatrice Delphine Renard du studio de cinéma d’animation Zorobabel, coordinateur de l’Atelier Collectif, producteur et réalisateur de plusieurs films d’animation.

L’idée ici est de donner à voir par le truchement d’un regard et d’un geste artistique ce qui reste souvent invisible aux festivaliers  : les coulisses. Le projet visuel consistera à effectuer une chronique dessinée, au jour le jour, autour des 7 compagnies jouant au Théâtre des Doms, pendant leur préparation, les répétitions et les représentations. Les dessins seront quotidiennement mis en ligne sur www.facebook.com/CarnetdesDoms2016 ainsi que sur le site de bande dessinée en ligne www.grandpapier.org. La pratique du croquis est une façon de garder la main en marge des albums de bande dessinée, pour l’artiste, comme le fait de participer régulièrement à des soirées de dessins de modèle vivant entre amis dessinateurs. Le séjour se terminera par l’exécution d’une fresque dans l’entrée du Théâtre des Doms visible à partir du 9 juillet (vernissage) et jusqu’au 27 juillet.

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Infos pratiques TARIFS DES SPECTACLES

Tarif plein : 17 € Tarif réduit : 12 € (cartes Off, artistes, étudiants, voyageurs Thalys, Pécous)

Tarif super réduit : 8 € (groupes d’adultes,

artistes Off, artistes FWB)

Tarif super super réduit : 6 € (enfants jusqu’à 13 ans, accompagnants de programmateurs et groupes de jeunes) Tarif Patch Culture/Université d’Avignon : 5 € Abonnement 3 spectacles : 30 €. En vente à la billetterie. Vous pouvez acheter vos billets à l’avance. La caisse est ouverte de 10h00 à 22h30. Réservations et infos au 04 90 14 07 99 de 9h à 20h. Les places réservées non retirées sont mises en vente 1/2 heure avant le spectacle. Billetterie en ligne sur www.lesdoms.eu

BAR-RESTAURANT

Dans la cour ombragée du théâtre, autour de la fontaine, le bar-restaurant vous accueille de 10h à 0h30. Catherine et son équipe prennent soin de nos papilles avec une cuisine simple et naturelle, d’ici et d’ailleurs, pour les petites et les grandes faims.

Photos HD / Dossiers / Communiqués / Liens vidéos, etc. sont téléchargeables dans l’espace presse du site www.lesdoms.eu Codes accès : Nom d’utilisateur : presse Mot de passe : 1789

Équipe des Doms Directeur : Alain Cofino Gomez Expert en diffusion & Conseiller artistique : Hervé d’Otreppe Administration & production : Bénédicte Battistella Communication, accueil, presse : Aurore Duprey et Isabelle Gachet Régie générale : Saïd Zaïour assisté de Nicolas Chevalier et de Gildas Gros (stagiaire) Communication visuelle : Lucas Racasse Assistante communication, production et administration : Karine Laborde Accueil pros festival : Hervé d’Otreppe et Colette Verstraeten Régie générale festival : Michel Delvigne Equipe technique ‘renfort’ festival : Emmanuel Vandevelde, Maxime Delvigne et Emma Laroche Accueil, billetterie, promotion festival : Aurélie Alessandroni, Justine Dibling, Lisa Gilot, Agathe Meziani, Tiphaine Van Der Haegen, Lucie Yerlès Fée du logis : Christelle Négrel Le Théâtre des Doms est membre du Cercle de Midi (Fédération PACA du Réseau Chaînon FNTAV), de Avignon Festival & Compagnies (AF&C).

Nos partenaires

CONTACTS 1bis, rue des Escaliers Sainte-Anne 84000 Avignon tél: +33 (0)4 90 14 07 99 [email protected] www.lesdoms.eu

Nous remercions chaleureusement : Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles Le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles Wallonie-Bruxelles International Le Ministère de l’Aide à la jeunesse, des Maisons de justice et de la Promotion de Bruxelles. Le Conseil d’Administration et le Conseil consultatif de Programmation du Théâtre des Doms Les Halles de Schaerbeek Le Théâtre de Liège Charleroi-Danses Le Théâtre National Le Théâtre Varia Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées fait son cirque en Avignon! Le CDC-Les Hivernales L’AJMi (Jazz Club) Et tous nos partenaires consultables sur la page liens de notre site www.lesdoms.eu 30

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