URGENCES OPHTALMO DEF

January 31, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Médecine, Ophtalmologie
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URGENCES ET OEIL

Houyem BEN AYED

HÔPITAL AVICENNE ( BOBIGNY)

COMMENT RÉALISER UN EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE LORSQUE L’ON NE DISPOSE DE…RIEN.  Chiffrer l’acuité visuelle

 Acuité visuelle de chaque oeil

– Éventuellement échelle d’AV – Compte les doigts (CLD) – Voit bouger la main (VBLM) – Perception Lumineuse (PL)

absence, présence, orientée

 Réaliser un examen du champ visuel au doigt  Rechercher une limitation de l’oculomotricité  Examiner pupilles (RPM, anisocorie)  inspection : Paupière ? Rougeur ? Sécrétions ?  Tonus oculaire au doigt  Rechercher une plaie du globe (ophtalmoscope

direct)

Les Urgences Ophtalmologiques  Urgences infectieuses paupières et annexes  Urgences Œil rouge et/ou douloureux  Urgences traumatiques  Urgences post-chirurgicales  Urgences BAV avec œil « blanc »  Urgences neuro-ophtalmologiques

Deux questions  Œil blanc ou œil rouge ?  Baisse d’acuité visuelle ?

Infections et inflammations des paupières et des annexes

Chalazion

chalazions

Dacryocystite

Cellulite et abcès orbitaire

ŒIL ROUGE NON TRAUMATIQUE

ŒIL ROUGE INDOLORE 



HEMORRAGIE SOUS CONJONCTIVALE CONJONCTIVITE

DOULOUREUX Vision conservée:  SCLERITE,EPISCLERITE

Baisse sévère de la vision:  GFA

Vision variable:  KERATITE  UVEITE

Œil rouge indolore hémorragie sous conjonctivale  Banale sans gravité  Pas de BAV  Examen : rougeur franche, localisée

homogène (sang)  SA calme  FO: recherche des signes en rapport avec une pathologie général : HTA

 A rechercher

– HTA – Traumatisme – Hyperpression veineuse (toux

accouchement…) – Troubles de coag (anticoagulants)

 CAT – FO – Prise de tension artérielle – +/- bilan coag, si récidives

 Traitement – Cause – Rassurer le patient – Aucun TTT spécifique (durée 3 semaines)

ŒIL ROUGE INDOLORE 



HEMORRAGIE SOUS CONJONCTIVALE CONJONCTIVITE

DOULOUREUX Vision conservée:  SCLERITE,EPISCLERITE

Baisse sévère de la vision:  GFA

Vision variable:  KERATITE  UVEITE

Œil rouge indolore Conjonctivite     

Très fréquent +++ Inflammation de la conjonctive Tableaux cliniques nombreux polymorphes Souvent bénignes Signes fonctionnels – Rougeur diffuse le plus souvent bilatérale – Non douloureux mais gène oculaire (picotement

grattage, cuisson sensation sable…) – Pas de BAV – Sécrétions (séreuses ou purulentes)

Etiologies  Bactériennes  Virales  Allergiques

 Sécrétions  Adénopathie prétragienne (virus ou

chlamydia)  Reste examen normal  Vérifier les voies lacrymales et paupières

 Pas de prélèvements en pratique courante

sauf si – Doute sur un trachome – Atteinte cornéenne – Nouveau-né – Résistance au traitement – Conj post op. – Fausses membranes

 Traitement  Lavages oculaires +++  Virales: collyre antiseptique  Bactériennes: collyre antibiotique  Allergique: collyre antihistaminique  Prévention: lavage des mains + hygiène  Nouveau né prophylaxie collyre

antibiotique à la naissance

ŒIL ROUGE INDOLORE 



HEMORRAGIE SOUS CONJONCTIVALE CONJONCTIVITE

DOULOUREUX Vision conservée:  SCLERITE,EPISCLERITE

Baisse sévère de la vision:  GFA

Vision variable:  KERATITE  UVEITE

Oeil rouge douloureux sans baisse de l’AV  EPISCLERITE – Inflammation de l’épisclère – Rougeur localisée, dilatation des vx (disparaît à l’instillation de néosynéphrine)  SCLERITE – Inflammation de la sclère – Rougeur localisée ou nodulaire ou + diffuse – douloureux+++ notamment à la pression

Episclérite

Sclérite

 Etiologies – Inflammatoire : PR, sarcoidose, vascularite

wegener… – Infectieuse: BK, Lyme…  Traitement – Traiter la cause – Anti-inflammatoire locaux corticoïdes, parfois

général si sclérite nécrosante

ŒIL ROUGE INDOLORE 



HEMORRAGIE SOUS CONJONCTIVALE CONJONCTIVITE

DOULOUREUX Vision conservée:  SCLERITE,EPISCLERITE

Baisse sévère de la vision:  GFA

Vision variable:  KERATITE  UVEITE

GFA (glaucome par fermeture de l’angle)  Urgence OPH + + +  Fermeture de l ’angle irido-cornéen

entraînant une HTO aigue par blocage de la circulation de l ’humeur acqueuse

Physiopathologie - étiologie  HA sécrétée par les procès ciliaires (CP)  passage par la pupille  évacuation par le trabéculum dans l ’angle IC

vers le canal de Schlemm

 Fermeture de l ’angle – 2 mécanismes : blocage pupillaire : pupille collée au cristallin  fermeture de l ’angle : racine de l ’iris contre la cornée 

– anatomie particulière :  angle IC étroit < 30°  CA étroite < 2.5 mm  Petite longueur axiale : hypermétropie – âge et gros cristallin (cataracte)

 Mydriase : – obscurité – Émotion, stress, infection – COLLYRES  SYMPATHOMIMETHIQUES  PARA SYMPATOLYTIQUES - atropine, tropicamide – Médicaments voie générale  adrénaline et dérivés  atropine, antiparkinsoniens ,anticholinergiques

GFA : clinique  Œil rouge, douloureux +++  BAV  Halos colorés  Nausées et vomissements  Œil dur à la palpation bidigitale + + +

Crise de GFA

Evolution Pronostic  Sans traitement ou tardif – Atrophie optique = perte de vision définitive – Persistance HTO modérée

Traitement Médical :  Diminution de HTO: acétazolamide DIAMOX* IV 500mg + (K+) relais 1cp x3/J  mannitol si échec : 200ml en 20mn 

 Ouverture de l ’angle IC par Myotiques : pilocarpine dans les 2 yeux + + +  après levée du bloc pupillaire  1 gtte/10 mn 1h, puis /30 mn 2h, puis /8h 

Traitement – Iridotomie au laser si cornée claire – Iridectomie chirugicale – Trabéculectomie : HTO résiduelle – ttt préventif de l ’œil adelphe : iridotomie au

laser Yag

Oeil rouge douloureux avec ou sans BAV :KERATITES  

Kératites superficielles (les+fréquentes) Signes Fonctionnels : – – – – –



Douleurs Photophobie Larmoiement Blépharospasme BAV

Examen: – Œil rouge avec cercle périkératique – Cornée fluo + (visualise la perte de substance

cornéenne) – Reste de l’examen normal

 Atteinte inflammatoire ou infectieuse de la cornée  Virales 

Herpès: – ATCD HSV facteurs déclenchants – Douleur intense unilatérale – Ulcère dendritique, feuille de fougère, carte de géographie – Évolution favorable sous traitement – Complications: atteinte stromale, uveïte, récidive, cicatrice



Zona: – Lésion cutanée dans le territoire de la branche ophtalmique du V (V1) – KPS, ulcère , atteinte stromale, uveïte



Kératites ponctuées superficielles – Erosions punctiformes superficielles multiples à la

surface de la cornée  Etiologies: sécheresse oculaire, allergie, virus,(adénovirus), herpes, zona, 

Kératites bactériennes mycosiques ou amibiennes – Secondaire à une ulcération cornéenne, notion de ttisme

par agent vegétal – Porteur de lentilles   



Douleur ++ + Ulcère jaunâtre souvent début d’abcès Peut se compliquer d’un hypopion ou d’une perforation oculaire Toujours retourner la PS pour rechercher un CE



Traitement – Collyre cicatrisant – Collyre antibiotique – HSV: pommade anti HSV+/- anti-HSV

oral(Zovirax ou Zelitrex) – Zona: Zelitrex per os – Bacterienne: large spectre forte dose ( parfois toute les heures et collyres fortifiés )

Abcès de cornée Homme 35 ans Œil rouge Douleurs +++ BAV +++

PORTE DES LENTILLES

ŒIL ROUGE INDOLORE 



HEMORRAGIE SOUS CONJONCTIVALE CONJONCTIVITE

DOULOUREUX Vision conservée:  SCLERITE,EPISCLERITE

Baisse sévère de la vision:  GFA

Vision variable:  KERATITE  UVEITE

Oeil rouge douloureux avec BAV : UVEITE  Inflammation d’une partie ou de la

totalité de l’uvée (iris +corps ciliaire + choroïde)  2 types : Uvéite antérieure Uveïte intermédiaire et postérieure Parfois totale



Douleur et œil rouge : cercle périkératique  BAV variable  Notion d’uveïte  Examen à l’ophtalmoscope : – Tyndall difficile à voir – Précipités rétrodesmetiques – Myosis variable synéchies irido-cristaliniennes – Hypotonie parfois hypertonie oculaire – FO : normal lorsque c’est une uveïte antérieure

isolée

Uvéites antérieures

Examens complémentaires  L’uvéite antérieure ne représente parfois qu’un

symptôme d’une maladie générale+++  Bilan ophtalmologique complet et général +++  Uvéite =examen clinique complet

Etiologies 

Locales: traumatiques, infections (abcès cornéen, herpès  Générales: 



Infectieuses: herpes,zona,toxoplasmose,tuberculose, syphilis,candidose... Inflammatoires : SPA, Sarcoïdose, Behçet, PR, RCH, Crohn

Traitement  Corticothérapie locale (parfois générale)

Collyre , injection sous conjonctivale ou péribulbaire  Forte dose et souvent long 

 Mydriatiques (éviter les synéchies)  Hypotonisant si nécessaire  Attention aux rechutes à l’arrêt du

traitement

Uvéite postérieure et intermédiaire  + rare  Souvent peu douloureuse sauf si atteinte

antérieure  Principal symptôme: BAV ou voile  FO selon étiologie: hyalite +++, lésions blanchâtres, lésions rétiniennes, vascularites,hémorragie…  Etiologies – Infectieuse: toxoplasmose,HSV, VZV, CMV,

candidose,BK, syphilis – Inflammatoire: Behçet,SPA, LED,Birdshot…

Urgences post-chirurgicales

Endophtalmie  Infection sévère du globe oculaire +++  Risque visuel  Principale complication post-op de la

chirurgie  Le + souvent dans la 1ère semaine  Signes: – œil douloureux, rouge, BAV

Hernie de l’iris

Traumatisme et plaie du globe

Urgences traumatiques 

Traumatisme non perforant minime : CE superficiel et érosions



Traumatisme perforant +++ : plaie du globe avec ou sans corps étranger



Plaie des paupières et des voies lacrymales



Contusion du globe



Brûlure

Tjrs rechercher systématiquement  Trouble de la statique palpébrale (paupière

sup)  Plaies des voies lacrymales  Fracture orbitaire  Limitation de l’oculomotricité  Plaie du globe +++  BAV

Examen  Mesure

AV (légal)

 Examen (si possible ophtalmoscope)

 SAT-VAT

 Déclaration AT

CE superficiel et érosion  Fréquent  Coup d’ongle, poussière, bois…  Douleur photophobie, larmoiement, +ou –

BAV  Examen après anesthésie locale Rougeur  CE mis en évidence sur la cornée ou dans le cul de sac conjonctival (retourner la PS)  Fluo + 

 Traitement

Ablation du CE Collyre cicatrisant +/- antibiotique pansement +/- atropine Pas d’anesthésique local sur la prescription +++ (risque de kératite trophique)

PLAIE DU GLOBE  URGENCE CHIRURGICALE +++  Grave pronostic visuel  CE intra oculaire, pare brise …  Acuité visuelle médico-légale  TDM (IRM interdit si suspicion de

métallique)  Bilan des lésions au bloc

CE

Examen  Examen souvent difficile:

Plaie cornée / sclère  Éclatement du globe  Hypotonie  Seidel  Hyphéma  Plaie irienne et cristalliniene 

 CAT: ne pas appuyer sur l’œil  Garder le patient à jeûn  ATB généraux IV  Bilan pré-op  SAT-VAT  Chirurgie

nettoyage ablation des CE et sutures des plaies  Puis collyre ATB et cicatrisant, atropine  Deuxième intervention dans un second temps

Brûlure  Thermiques, les plus fqtes  Physiques: soudure à l’arc UV

Souvent KPS  TTT kératite 

 Chimiques: acide , base

Potentiellement grave  SF très importants  conjonctive blanche,cornée dépolie, tyndall 

 Lavage abondant +++: œil + VL + cul de

sac :15 à 30 minutes  Ne pas neutraliser  Collyre: atropine, ATB, cicatrisant  +/- PCA  Séquelles+++: paupières, cicatrices cornéennes…

Contusion  Balle de tennis, coup de poing…  Œil rouge ,+/- douloureux  Rechercher une diplopie (fracture du

plancher de l’orbite)  AV variable  Examen – TO (hypotonie, hypertonie) – Hyphéma

 FO IMPERATIF: HIV,œdème rétinien,

déchirure, décollement de rétine…  TDM si suspicion de fracture  Echo B si FO non visible  Traitement: selon tableau clinique  HIV et hyphema: repos, CTC, boisson abondante  hypotonisant si besoin  surveillance +++ 

Blow-out fracture

BAV BRUTALE  ŒIL ROUGE (traité précédemment)

 ŒIL BLANC – Unilatérale – bilatérale

ŒIL BLANC + BAV

BAV sans œil rouge 

6 DIAGNOSTICS  Décollement de rétine Hémorragie intravitréenne Occlusion veineuse Occlusion artérielle Neuropathies optiques Maculopathies

6 réflexes

Décollement de rétine  Facteurs de risque : chirurgie de la

cataracte, myopie +++, traumatisme  Prodromes : myodesopsies, phosphènes  BAV, amputation du champ visuel  Diagnostic au FO  Tt chirurgical

Hémorragie intravitréenne  BAV  Corps flottants  Pluie de suie  Étiologies

: diabète, OVCR, OACR, déchirure rétinienne

Occlusions veineuses rétiniennes  Pathologie fréquente  Facteur de risque vasculaire (HTA)  Évolution très variable (de l’absence de

séquelle à la perte de l’œil)

OVCR  Baisse d’acuité visuelle d’importance variable  Indolore  Œil calme

Fond d’œil (signes cardinaux)        

Œdème papillaire Hémorragies disséminées sur toute la rétine (flammèches ou plaques) Dilatation veineuse et tortuosités Nodules cotonneux Diagnostic clinique et angiographique Bilan: HTA, GPAO, DIABETE, NFS ,vs Bilan de coagulation chez le sujet jeune Traitement du terrain et ttt des complications

Évolution 

OVCR: 2 complications – Ischemie et néovascularisation – Œdème maculaire – Le pronostic est étroitement lié à l’AV de départ



OBVR: pas de risque de néovascularisation

Occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR)  Rare

1/10000 consultations

 Le plus souvent sujet âgé

Occlusions artérielles rétiniennes  Branche de l’artère ophtalmique (carotide

interne)  Vascularisation rétinienne terminale  Ischémie définitive et irréversible après

90mn d’interruption du flux sanguin  Bilan : carotide - coeur

 BAV brutale, indolore (parfois précédée

d’amaurose fugace)  Acuité visuelle effondrée Segment antérieur sans autre anomalie FO : - Œdème blanc ischémique - Tâche rouge cerise de la macula - Rétrécissement diffus du calibre artériel



Angiographie : pas indispensable.



Diagnostic clinique.

Étiologies  Embolies : cholestérol, fibrino-plaquettaire,

calcaire (cardiaque) Bilan carotidien et cardiaque +++  Autres emboles plus rares

Étiologies (suite)  Thromboses : maladie de Horton+++

autres maladies systémiques (lupus, Wegener, Takayashu..)  Troubles de la coagulation.

Évolution

 Défavorable  Papille atrophique  Glaucome néovasculaire rare

Conduite à tenir   

VS +++ en urgence Bilan cardiovaculaire +++ rapidement Traitement : massage du globe, hypotonisant oculaire, antiagrégants plaquettaires, anticoagulant. En pratique ne modifie pas l’évolution défavorable.

Neuropathies optiques 

Neuropathies optiques inflammatoires  Neuropathies ischemiques  Neuropthies hereditaires  Neuropathies métaboliques

Nevrite optique 

Fréquente (1-5/100000) par an  Femme jeune (20 a 49 ans)  Etiologies : SEP, collagénose, sarcoidose, infections...

Nevrites optiques    

BAV unilatérale Douleur a la mobilisation du globe oculaire Signe de marcus gunn Examen   



Oedème papillaire dans 1/3 des cas Trouble de la vision des contrastes Trouble de l’axe rouge vert

Evolution: recupération visuelle avec pâleur papillaire temporale

Neuropathies inflammmatoires demyelinisantes 

SEP: la plus fréquente des étiologies de NO  TTT: corticothérapie par VIV 

Neuromyelite de DEVIC: BAV profonde rapide et douloureuse  Ttt par corticothérapie ( vo), immunosupresseur

Neuropathies inflammmatoires non demyelinisantes 

Collagénoses  Sarcoidose  Infections  

Bacteriennes (tuberculose, syphilis, lyme) virales

Neuropathie optique ischémique antérieure aiguë (NOIAA) Définition : Ischémie aiguë du segment antérieur du nerf optique. Il s’agit d’une des principales causes de baisse de vision du sujet âgé.

Vascularisation - Physiopathogénie  La partie antérieure du nerf optique est

vascularisée par les artères ciliaires postérieures (branche de l’artère ophtalmique.)  L’occlusion d’une ou plusieurs ACP ou de leurs branches est la cause principale de la NOIAA.

Étiologies  L’artériolosclérose (neuropathie optique

non artéritique) est la plus fréquente (9/10)  La maladie de Horton (artérite giganto-

cellulaire, neuropathie optique artéritique) est moins fréquente (1/10). Elle nécessite cependant un diagnostic et une prise en charge urgente.

Diagnostic 

Le diagnostic de NOIAA est CLINIQUE. Baisse d’acuité visuelle unilatérale, brutale, indolore, souvent découverte le matin au réveil. Parfois précédée d’épisode d’amaurose fugace.

Examen clinique Acuité visuelle : varie de l’absence de PL à 10/10 Pupille : asymétrie pupillaire

Champ visuel (CV) 

Examen essentiel pour le diagnostic ++  Examen au périmètre de Goldmann  Déficit altitudinal  Limite horizontale du déficit du CV  Déficit rattaché à la tâche aveugle

Fond d’œil  Œdème papillaire, en secteur ou total, plutôt

pâle, blanc crayeux , parfois associé à des hémorragies en flammèches

 Compléter par angiographie

Diagnostic étiologique En faveur d’une maladie de Horton :  signes systémiques (perte de poids - asthénie -

douleur du cuir chevelu..)  modification des artères temporales  VS ; CRP élevées  biopsie de l’artère temporale

Méconnaître une maladie de Horton peut être dramatique car le risque de bilatéralisation est très important.

Évolution  Déficit fonctionnel (CV et acuité) définitif  Œdème papillaire évolue vers l’atrophie  Risque de bilatéralisation +++ (Horton)

Traitement  Si suspicion de Horton : corticothérapie en

urgence par voie générale (bolus)  Surveillance de la VS  Artériosclérose : absence de traitement efficace.

Les points forts 

La NOIA se caractérise par une baisse d’acuité visuelle unilatérale brutale, associée à un œdème papillaire et à une atteinte du CV, typiquement à type de déficit fasciculaire.



La cause à évoquer en 1er est la maladie de Horton même si elle n’est pas la cause la plus fréquente - du fait de la nécessité d’une corticothérapie par voie générale instaurée en urgence.

Les points forts



Le risque de bilatéralisation et de cécité complète, bilatérale, définitive, impose en effet devant toute suspicion de maladie de Horton la mise en route d’une corticothérapie à fortes doses en urgence.

Maculopathies  Bcp étiologies  Dégénérescence maculaire liée à

l’âge

A part : rétinopathie hypertensive  Seules les HTA sévères sont responsables

d’anomalie du fond d’œil.  La présence d’un œdème papillaire au FO

est un signe de gravité et indique une prise en charge urgente de l’HTA

Urgences neuro-ophtalmo  Dissection carotidienne – – – –

CBH douloureux (myosis) Angio IRM en urgence Repos au lit , héparinothérapie Prise en charge en milieu chirurgical

 Anevrysme – III douloureux avec mydriase – IRM en urgence – Prise en charge en milieu neurochirurgical

Fistule carotido-caverneuse  Définition : communication anormale entre

une branche de l’artère carotide et le sinus caverneux.  Etiologie : - traumatique 75%

- idiopathique ou spontanée 25%

Signes cliniques  Exophtalmie unilatérale, aiguë, pulsatile  Souffle céphalique ou orbitaire  Douleurs oculaires, hypertonie, céphalées  Paralysie oculo-motrice

 Dilatation des vaisseaux conjonctivaux (tête

de méduse)  Chémosis  Œdème papillaire  Dilatation des vaisseaux rétiniens

Bilan  Echographie orbitaire : dilatation de la veine

ophtalmique  Echo-doppler : inversion du flux  TDM  Angio IRM  Artériographie +++

Evolution et indications thérapeutiques  L’évolution spontanée et les indications

thérapeutiques dépendent du débit de la fistule et de sa tolérance.  Les techniques d’embolisation sélective

sont actuellement préconisées.

Dissection de la carotide interne  Cause la plus fréquente d’AVC chez

l’adulte jeune  Rôle majeur de l’ophtalmologiste dans le

diagnostic précoce  Origine traumatique ou idiopathique

Syndrome de Claude Bernard Horner 

Associe : un ptôsis modéré, jamais complet un myosis unilatéral une énophtalmie  Un CBH douloureux doit faire suspecter en premier lieu une dissection carotidienne ++  Présent dans 58% des cas  L’association à une douleur orbitaire, de céphalée, cervicalgie unilatérale, signe quasiment le diagnostic de dissection carotidienne.

 Autres signes :

- acouphènes pulsatiles - signes AIT  Le CBH est du à une lésion de la voie

sympathique au niveau du 3ème neurone (pour la carotide)

Conduite à tenir  But : prévenir l’AVC constitué  Repos au lit, héparinothérapie  Doppler transcrânien, angio IRM  Indication chirurgicale

FIN

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