Vaccins, Sérums et Evictions

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Médecine, Immunologie
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UE 2.5 Semestre 3

Vaccins, Sérums et Evictions

Groupe 6

Sommaire I/ Vaccins ................................................................................................................................................ 3 Définition ............................................................................................................................................. 3 Cadre Législatif .................................................................................................................................... 3 Les différents types de vaccins ............................................................................................................ 4 II/Sérums ................................................................................................................................................. 5 Définition ............................................................................................................................................. 5 Les différents types de sérums............................................................................................................ 5 Mode d’administration et utilisation .................................................................................................. 5 Les sérums les plus fréquents ............................................................................................................. 6 III/Evictions .............................................................................................................................................. 8 Définition ............................................................................................................................................. 8 Cadre législatif ..................................................................................................................................... 8 Durée et condition en fonction des maladies contagieuses. .............................................................. 8 BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 11

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I/ Vaccins A) Définition Selon l’INSERM, la vaccination consiste à protéger un individu contre une maladie en stimulant son système immunitaire, elle permet à l’organisme d’acquérir un système de défense via la constitution d’anticorps. Ceux-ci lui permettant de reconnaître les antigènes du microbe et donc de s’en défendre. Les vaccins ont un objectif préventif. Mais il faut savoir qu’il existe aussi des vaccins thérapeutiques que l’on rencontre dans le cadre du cancer. Les vaccins peuvent s’appliquer à toute la population ou à une population très spécifique (âge, risque…). La composition d’un vaccin comprend : un principe actif (d’origine bactérienne ou virale), un stabilisateur, un conservateur, un diluant et la plupart du temps, un adjuvant qui a pour intérêt de permettre un taux plus élevé d’anticorps avec moins d’antigènes. B) Cadre Législatif La mise sur le marché d’un vaccin relève d’une autorisation délivrée par la commission européenne ou l’ANSM (Agence Nationale de la Sécurité du Médicament et des produits de santé). Une fois l’AMM (autorisation de mise sur le marché) obtenue le vaccin reste sous surveillance et cette autorisation peut lui être retirée. Cela est décrit dans la loi de 2011-2012 du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé. En ce qui concerne l’infirmière, l’article R.4311-7 du Code de la Santé Publique stipule que « l'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin : 1° Scarifications, injections et perfusions autres que celles mentionnées au deuxième alinéa de l'article R. 4311-9, instillations et pulvérisations. 2° Scarifications et injections destinées aux vaccinations ou aux tests tuberculiniques. De plus, l’article R4311-5-1, nous dit que l'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer l'injection du vaccin antigrippal, à l'exception de la première injection, dans les conditions définies à l'article R. 4311-3 et conformément au résumé des caractéristiques du produit annexé à l'autorisation de mise sur le marché du vaccin injecté, sur certaines personnes dont les conditions d'âge et les pathologies dont elles peuvent souffrir sont précisées par arrêté du ministre chargé de la santé. L'infirmier ou l'infirmière indique dans le dossier de soins infirmiers l'identité du patient, la date de réalisation du vaccin ainsi que le numéro de lot du vaccin lors de l'injection. Il ou elle déclare au centre de pharmacovigilance les effets indésirables portés à sa connaissance susceptibles d'être dus au vaccin.

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C) Les différents types de vaccins Il existe différents types de vaccins. Certains agissent sur une pathologie, d’autres sur plusieurs. On dit alors qu’ils sont monovalent ( Havrix contre l’hépatite A) ou combinés ( pentavac contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite et des infections graves dues aux Haemophilius B). Selon l’INSERM, les vaccins peuvent se décomposer en 4 grandes familles : Les vaccins vivants atténués Les vaccins inactivés Les vaccins sous-unitaires Les vaccins issus du génie génétique

 Les vaccins vivants atténués : Ces vaccins sont faits à partir d’agents pathogènes qui sont vivants mais dont on a atténué la virulence en les faisant muter. Ils provoquent une réponse immunitaire importante ce qui permet une bonne protection à long terme. De plus, ils sont peu coûteux. En revanche comme ils sont vivants, ils peuvent créer une infection et sont donc contre indiqués chez les personnes présentant un déficit immunitaire ainsi que chez les femmes enceintes. Exemple de vaccin de type bactérien : BCG / Exemple de vaccin de type viral : Varicelle, ROR.  Les vaccins inactivés : Les vaccins inactivés sont conçus à partir des microbes entiers mais que l’on a tués. Ils ne provoquent aucun risque de développer la pathologie mais ils peuvent entraîner de la fièvre et des douleurs musculaires et articulaires. De plus, ils peuvent entraîner au niveau du point d’injection, des douleurs, des rougeurs et des gonflements. Exemple : vaccin (DT POLIO) qui protège en partie contre la Poliomyélite (d’origine virale).  Les vaccins sous-unitaires : Il en existe deux catégories :  Les fragments de microbes modifiés  Les toxines d’origine bactériennes. Comme les vaccins inactivés, ils ne contiennent pas d’agents pathogènes vivants et n’entraînent donc pas de risque infectieux. Par contre, ils nécessitent plusieurs injections du fait qu’ils génèrent une faible réponse immunitaire, mais cela présente l’avantage de les rendre mieux tolérés. Ex : Fragment de microbes modifiés : pneumocoque, méningocoque et coqueluche Ex : Toxine d’origine bactérienne : tétanos et diphtérie.  Les vaccins issus du génie génétique : Ces vaccins sont produits à partir d’un gène codant du microbe que l’on fait développer en culture. Ces vaccins, plus purs, permettent de diminuer les risques allergiques et infectieux. De plus, leur coût de production serait plus avantageux. Il représente un grand espoir pour l’avenir. Un vaccin contre le VIH serait à l’étude. Exemple : vaccin contre le HPV (papillomavirus), vaccin contre les parasites. 4

La majorité des vaccins sont recommandés, excepté les 2 suivants qui sont obligatoires : le DT POLIO et la fièvre jaune pour les résidents de Guyane et les voyageurs en zone endémique. Cf Tableau des vaccins page 12.

II/Sérums A) Définition La sérothérapie ou sérum thérapie est une technique médicale curative qui consiste à renforcer l’immunité d’un sujet en lui injectant des anticorps contenu dans un sérum. La paternité de la sérothérapie est attribuée à Charles Robert Richet en 1988. Ce dernier réussit à immuniser des lapins en leur injectant du sérum prélevé sur un chien qu’il avait contaminé avec des staphylocoques. Le sérum à l’inverse du plasma ne contient ni globules rouges, ni globules blancs, ni fibrinogène. Il est pauvre en protéines, notamment celles qui forment les autres facteurs de la coagulation (qu’il renferme en petite quantité). On l’extrait du sang par centrifugation. C’est un liquide de couleur jaune translucide. Les sérums utilisés en sérothérapie sont extrait des sérums sanguin d’origine animale ou humaine. Ils permettent de lutter contre les toxines bactériennes, les antigènes microbiens, les virus et les venins, grâce à des anticorps dirigés spécifiquement contre ces derniers.

B) Les différents types de sérums ●

Les premiers sérums mis au point furent ceux contre la diphtérie (cette bactérie fabriquant une toxine qui provoque des troubles graves). De façon à bloquer cette toxine, on l'a administrée en faible quantité à un cheval, lequel a immédiatement réagit en fabriquant des anticorps . Ces anticorps sont récupérés dans le sang du cheval, purifiés et administrés à la personne. Ce type de sérum dont le plus connu est le sérum antitétanique est dit "hétérologue" c'est à dire étranger à l'espèce humaine. Il présente donc le risque de faire une allergie aux protéines du cheval sous forme d'un choc anaphylactique . ● C'est pour cela que les sérums hétérologues ont été remplacés par les immunoglobulines d'origine humaine. Les plus connues sont les gammaglobulines antitétaniques, et les immunoglobulines contre l'hépatite A et B, certaines maladies infantiles comme la rubéole , la rougeole et les oreillons . C) Mode d’administration et conseils d’utilisation  L'administration se fait par injections sous-cutanées, intramusculaires ou intraveineuse.  Elle doit être effectuée avant l'apparition des signes de la maladie, ou en tous cas le plus tôt possible après l'exposition au microbe ou au venin. C'est le cas en particulier des sérums antivenimeux et antirabique.  L'action du sérum est de courte durée puisque ces anticorps sont peu à peu détruits par l'organisme. C'est pour cela qu'on effectue souvent par la suite une vaccination. Dans certains cas (tétanos par exemple) on réalise une sérovaccination, c'est à dire une 5

association du sérum et du vaccin lors de la même injection, ce qui permet aux anticorps de la personne de prendre le relais des anticorps apportés dans le sérum.  Ils doivent généralement être conservés au frais (4°C) dans le compartiment du bas du réfrigérateur. Leur durée de validité est courte. D) Les sérums les plus fréquents    

Sérum antitétanique (sous forme d'immunoglobulines humaines) Sérum contre la diphtérie Sérum antirabique (contre la rage). Sérum antivenimeux

Sérum

Indications

Mode d’administration

Effets secondaires

(contre-indication si besoin) Le sérum antitétanique

Traiter le tétanos

Injection sous cutanée ou intramusculaire

Réactions allergiques plus ou moins intenses pour le sérum d’origine équine avec éruption cutanée, démangeaison, difficulté à respirer

Le sérum antivenimeux

Lutter contre les effets d’une substance toxique ou contre un venin. Pour éviter ou supprimer la plupart des effets toxiques des morsures de serpents.

Injection IV principalement. Il est déconseillé d’utiliser les voies sous cutanées et intramusculaire qui augmentent le risque de formation d’hématomes au point d’injection. L’IV doit être réalisée le plus rapidement que possible selon la gravité

Troubles du système immunitaire (choc anaphylactique, allergies fièvre, dyspnée, tachycardie, adénopathie…)

Il permet de détruire les lymphocytes T responsables du blocage de la moelle chez les patients ayant une aplasie

Injection IV durant 4 à 5 jours minimum

Fièvre, hypertension artérielle, thrombopénie, leucopénie

Les plus connus en France : Beritab®, Viperfav® En martinique on utilise le Bothrofav®

Le sérum antilymphocyte Il peut être produit à partir du cheval (ATGAM®) ou du lapin (Thymoglobuline®).

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medullaire idiopathique. Son efficacité est maximale en association à la ciclosporine (Neoral®) qui bloque le fonctionnement des lymphocytes. Le sérum antirabique FAVIRAB®

Il est indiqué dans la prophylaxie postexposition de la rage chez les sujets pour lesquels on suspecte une exposition au virus de la rage, en particulier une exposition grave. Favirab doit toujours être utilisé en association avec un vaccin rabique, selon les recommandations du Comité OMS d'experts de la rage, à l'unique exception des patients déjà immunisés par un vaccin rabique

FAVIRAB® doit être injecté aussi rapidement que possible après exposition. La dose recommandée est de 40 UI/kg de poids corporel chez l'adulte et l'enfant.

Les réactions de type allergiques immédiates ou retardées

Infiltration autour et dans les blessures. Le surplus doit être administré lentement par voie intramusculaire.

Compte-tenu du risque mortel lié à la rage, il n'existe pas de contre-indication à l'administration d'immunoglobuline rabique.

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III/Evictions A) Définition C’est le terme utilisé pour signifier que les enfants atteints de maladies contagieuses doivent cesser de fréquenter leur école pendant une durée dépendante de la maladie en cause. B) Cadre législatif L’éviction est régit sous : Arrêté du 3 mai 1989 relatif aux durées et conditions d'éviction, mesures de prophylaxie à prendre à l'égard des élèves et du personnel dans les établissements d'enseignement et d'éducation publics et privés en cas de maladies contagieuses. C) Durée et condition en fonction des maladies contagieuses Un guide élaboré par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF) indique les préconisations à suivre pour chacune d'entre elle aux médecins traitants, aux médecins et Directeurs des collectivités afin de décider des mesures à prendre en cas de maladies transmissibles. Les mesures de dépistage et de prophylaxie des sujets au contact sont à l'initiative de l'autorité sanitaire représentée par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales. Les conditions d'éviction et les mesures de prophylaxie sont fixées comme suit :

Pathologies

Durées

Coqueluche

Trente jours d'éviction à compter du début de la maladie

Diphtérie

Trente jours d'éviction à compter de la guérison clinique. Ce délai peut être abrégé si deux prélèvements rhinopharyngés pratiqués à huit jours d'intervalle sont négatifs.

Méningite à méningocoque

Eviction jusqu'à guérison clinique

Sujets au contact de la personne infecté

Pas d'éviction.

Pas d'éviction.

Vaccinés : une injection de rappel Non vaccinés : mise en route immédiate de la vaccination prélèvements de gorge ; antibiothérapie pendant sept jours en cas de prélèvement positif.

Pas d'éviction.

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Prophylaxie médicamenteuse et, en cas de méningite du groupe A ou C, vaccination chez les sujets ayant un contact fréquent avec le malade : famille, voisins de dortoir, camarades habituels, voisins de classe, éventuellement toute la classe

Poliomyélite Eviction jusqu'à absence de virus dans les selles.

Rougeole, oreillons,

Eviction jusqu'à guérison clinique.

rubéole

Vaccination ou revaccination systématique de tous les élèves et de tout le personnel de l'établissement. Prélèvement des selles à l'initiative de l'autorité sanitaire.

Pas d'éviction. La vaccination est recommandée chez les personnes non vaccinées et n'ayant pas eu antérieurement la maladie. Dès qu'un cas de rubéole se déclare, les femmes en âge de procréer doivent en être informées. En ce qui concerne les femmes enceintes, une autorisation d'absence, ne pouvant excéder le début du quatrième mois de la grossesse, est alors accordée sur leur demande aux femmes présentant un test sérologique négatif de la rubéole.

Varicelle Pas d'éviction

Pas d'éviction fréquentation scolaire à la phase aigue de la maladie n'est pas souhaitable

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Infections à streptocoques hémolytiques du groupe A

Fièvres typhoïde et paratyphoïdes

Pas d'éviction. La réadmission est subordonnée à la présentation d'un certificat médical attestant qu'ils ont été soumis à une thérapeutique appropriée. Jusqu'à 2 jours après le début de l'antibiothérapie

En cas de situation épidémique dans un établissement, prélèvements de gorge et antibiothérapie à l'initiative de l'autorité sanitaire.

Eviction jusqu'à guérison clinique.

Pas d'éviction. Renforcement des règles d'hygiène individuelle et collective.

Infections par le VIH Pas d'éviction des sujets (virus du sida) ou le atteints virus de l'hépatite B

Teignes

Tuberculose respiratoire

Eviction jusqu'à présentation d'un certificat attestant qu'un examen microscopique a montré la disparition de l'agent pathogène.

Pas d'éviction des sujets au contact. Respecter les procédures habituelles des soins en présence de sang

Dépistage systématique. Examen systématique du cuir chevelu pour les enfants de la classe et le personnel en contact

Eviction jusqu'à présentation Pas d'éviction. d'un certificat médical attestant Dépistage chez les enfants de la la négativation de classe et les membres du personnel l'expectoration. ayant eu un contact avec le malade.

Pédiculose Pas d'éviction si traitement. Dysenterie amibienne ou bacillaire, gale, syndrôme grippal épidémique, hépatiteA, impétigo (et autres

Eviction jusqu'à guérison clinique.

Pas d'éviction

Pas d'éviction lavage des draps serviette et vêtements en machine à 60° et informer la collectivité

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pyodermites)

BIBLIOGRAPHIE o http://www.ogm.gouv.fr/spip.php?article12 o http://www.soins-infirmiers.com/vaccin.php o http://www.inserm.fr/thematiques/immunologie-inflammation-infectiologie-etmicrobiologie/dossiers-d-information/vaccins-et-vaccination o Diplôme Infirmier Licence : Tout sur pharmacologie et thérapeutiques de l’UE2.11 édition : Foucher de 2013 ; Sup’Foucher o www.afpssu.com o www.who.int o http://www.aplasiemedullaire.com/node/82 o http://products.sanofi.ca/fr/thymoglobulin.pdf o http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/8783b87c585fff07a825 b4797da6b6cf.pdf o http://ansm.sante.fr/Activites/Autorisations-temporaires-d-utilisation-ATU/PUTSpecialites-soumises-a-un-protocole-d-utilisation-therapeutique/Liste-des-specialitessoumises-a-un-protocole-d-utilisation-therapeutique/ATGAM-50-mg-ml-solution-adiluer-pour-perfusion o http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/notice/N0209593.htm o http://www.centreantipoisons.be/professionnels-de-la-sant/articles-pourprofessionnels-de-la-sant/intoxications-aigu-s-et-antidote-0 o http://www.srlf.org/wp-content/uploads/2015/11/0211-Reanimation-Vol11-N7p548_553.pdf o https://medicament.ooreka.fr/medicament/voir/1082/bothrofav o http://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-dserte01IMMUNOGLOBULINES-EQUINES-TETANIQUES-PASTEUR.html o http://eurekasante.vidal.fr/parapharmacie/vidal/produits-id11493n0-PHYSIODOSEserum-physiologique.html o http://www.docteurclic.com/traitement/serotherapie.aspx#p2

o http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/vaccins_serums.htm o http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/serum-sanguin o http://www.cochrane.org/fr/CD011428/serums-antivenimeux-pour-le-traitement-despersonnes-mordues-par-un-serpent-ayant-developpe-une o o

http://fr.vaccine-safety-training.org/vaccins-sous-unitaires.html https://www.legifrance.gouv.fr 11

o

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0309/dossier/sa_3603_principe_v accination.htm

Où est passé le tableau ?

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