agrumesOranger

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie, Botanique, Plante
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Les agrumes Oranger (Citrus sinensis) Très décoratif par son port en boule et son beau feuillage persistant, il peut atteindre 8 à 10 m de haut. Au printemps (marsavril), s'épanouissent ses fleurs parfumées suivies de fruits nombreux si sa terre est assez riche. Demandant une température moyenne élevée tout au long de l'année, il ne peut survivre en pleine terre que dans les régions chaudes (Méditerranée et une partie de la côte atlantique). Ailleurs, il se plaît en bac, dans un mélange de terreau et de terre. Il apprécie le compost et l'engrais pour agrumes.

Citronnier (Citrus limon) Ce petit arbre aux feuilles ovales et lustrées, persistantes comme la plupart de celles des agrumes, peut dépasser 5 m de haut. Il produit toute l'année des bouquets de fleurs blanches parfumées suivies de fruits comestibles. A l'aise en pleine terre en région méditerranéenne, il doit, ailleurs, être planté en bac, de préférence

dans un terreau spécial agrumes. Il faut le rentrer l'hiver car il est frileux (résistance jusqu'à - 5 °C), et lui réserver une pièce très lumineuse, hors gel, mais non chauffée (véranda ou orangerie). Gourmand, il apprécie beaucoup d'engrais. Calamondin (x citrofortunella) Cet arbuste ornemental appelé parfois oranger d'appartement peut atteindre 2 à 3 m de haut. Il se couvre en printemps et en été de fleurs blanches parfumées suivies de petits fruits l'hiver qui ne méritent pas d'être consommés. Sensible au gel, il ne se cultive qu'en pot et doit être protégé l'hiver dans une pièce peu chauffée et lumineuse. Un terreau additionné d'un peu de terre lui convient. A renouveler en totalité tous les 3 à 5 ans, en surfaçage tous les ans à l'automne. En période de croissance (printemps-été), il demande des apports d'engrais liquide pour agrumes. Kumquat (Fortunella Margarita) Cet arbuste décoratif compact fleurit de mars à juin. Ses fleurs

Nourrissez-les bien Tous les agrumes sont des végétaux gourmands qui se plaisent dans un mélange de terreau riche en humus additionné d'un peu d'argile pour retenir les éléments nutritifs. Vous pouvez composer ce substrat vous-même en ajoutant un tiers de bonne terre franche à du terreau ou acheter un terreau spécial agrumes bien équilibré pour répondre aux besoins des plantes. Il est nécessaire de renouveler régulièrement le sol qui s'épuise vite. A l'automne, chaque année, procédez à un surfaçage. Pour cela, enlevez le maximum de terre de surface en prenant garde de ne pas abîmer les racines et ajoutez du nouveau mélange. Tous les cinq ans, renouvelez entièrement la terre. Protégez-les Frileux, ils demandent, quand ils

blanches parfumées sont suivies de très nombreux petits fruits ovales, comestibles, parfumés, qui se conservent longtemps après cueillette. A manger frais ou confits avec leur peau. Il se cultive en pot ou bac et doit être mis à l'abri l'hiver (résistance jusqu'à - 5°C) dans une pièce lumineuse et fraîche, simplement hors gel. Une situation chaude, ensoleillée, à l'abri des courants d'air et un terreau riche, bien drainé lui conviennent. Faire des apports réguliers d'engrais. Pomelo (Citrus x paradisii) Cet arbre peut atteindre 3 m de haut et plus. Il porte des feuilles ovales persistantes, vert clair. Ses grandes fleurs blanches parfumées au printemps et en hiver produisent des gros fruits en hiver. Rustique en pleine terre et situation bien protégée et ensoleillée en région méditerranéenne, il doit impérativement être cultivé en bac ailleurs et mis à l'abri en hiver dans une pièce lumineuse et peu chauffée (entre 7 et 13°C). Gourmand, il se plaît dans un terreau très enrichi d'engrais.

sont en pleine terre, même en région méditerranéenne, que leur pied soit protégé du froid par un épais paillage pendant les mois d'hiver. Il est conseillé de les installer en situation abritée des vents et, quand le froid s'annonce rigoureux, de protéger aussi la couronne de l'arbre avec un voile de protection et le tronc avec un manchon de paille. Surveillez-les Robustes, ils sont cependant très sensibles aux cochenilles brunes et farineuses. Inspectez régulièrement tronc, branches et dessous des feuilles. Dès la première attaque, traitez avec un produit anti cochenilles en suivant bien les instructions. Ils peuvent être victime des araignées rouges. Douchez alors vos arbres, puis traitez-les, une fois secs, avec un acaricide.

Les arbustes à fleurs

À floraison printanière : Ils fleurissent, selon les espèces, dès la fin de l'hiver et au long du printemps. Choisissez-les de façon à échelonner les floraisons. Forsythia (Forsythia x intermedia) Ses fleurs jaune d'or s'épanouissent sur les rameaux dès la fin février. Peu exigeant, il se plaît au soleil ou à mi-ombre dans n'importe quelle terre, même pauvre. Taillez les vieilles branches après la floraison.

Laurier-tin (Viburnum tinus) Cet arbuste compact, opaque, rustique, présente en outre l'avantage d'un beau feuillage vert sombre, persistant. Il fleurit plusieurs fois de l'automne au printemps, souvent en plein hiver. S'ensuivent des fruits bleu-noir brillants très décoratifs.

Les arbustes sont importants pour donner du corps de la structure, aux massifs de fleurs, vivaces ou annuelles. Ils permettent également de composer des haies libres ou taillées, dans différents styles selon les essences utilisées. Quelques sujets rassemblés composent de jolis bosquets. Certains, notamment les variétés à fleurs, sont si décoratifs qu'ils peuvent être plantés isolément afin d’êtres appréciés pour eux-mêmes. Tous les arbustes, qu'ils soient à fleurs ou à feuillage décoratif, méritent d'être taillés. La taille stimule en effet la formation de nouveaux rameaux, notamment des rameaux florifères.

À floraison estivale : Après l'explosion des arbustes de printemps, ils prennent le relais pour fleurir les heures les plus chaudes. Certains se renouvellent constamment jusqu'à l'automne.

Les arbustes à floraison printanière précoce : forsythia, cognassier du Japon, groseilliers d'ornement, se taillent juste après la floraison. La taille consiste à couper deux tiers des rameaux défleuris. Les plus vieilles tiges se rabattent tous les cinq ans environ.

Arbre aux papillons (Buddleia davidii) Ses épis de fleurs bleues, violettes, roses ou blanc crème, pleines de nectar, attirent les papillons. Robuste et particulièrement rustique, il demande peu d'entretien. En hiver, il se taille court pour repartir de plus belle aux beaux jours.

Les arbustes à floraison estivale et automnale : quant à eux, se taillent plutôt en fin d'hiver ou début de printemps. Selon les espèces, on coupe simplement un tiers des rameaux (althéa) ou on rabat court tous les rameaux (lavatère, caryoptéris).

Floraison automnale : Les hortensias (Hydrangea) en sont les représentants les plus connus, mais il en existe d'autres qui donnent aux décors et aux massifs un second souffle. Clérodendron (Clerodendrum trichotomum) De septembre à novembre, il offre des fleurs blanches odorantes, à calice rouge, suivies de baies bleu vif de longue durée. Il doit être installé en plein soleil, dans une terre riche en humus, à la fois fraîche et bien drainée.

À floraison hivernale : Ils sont beaucoup plus nombreux qu'on ne pense à offrir des fleurs d'autant plus précieuses qu'elles sont, assez souvent, parfumées.

La plupart des arbustes : apprécient des apports de compost au pied, à l'automne et au printemps et les paillages (déchets de tonte par exemple) en été pour bénéficier d'un peu de fraîcheur. Certains, comme la lavatère arbustive, le clérodendron, le caryoptéris doivent être protégés par un épais matelas de feuilles à leur pied. Les arbustes dits de terre de bruyère : rhododendrons et azalées, camélias, kalmias, magnolias et, à un degré moindre, les hortensias apprécient les sols à tendance acide. Si tel n'est pas le cas, plantez-les dans des fosses ou des massifs surélevés de terre de bruyère.

Bulbes

méritent aussi une place de choix. Ils se plantent à l'automne.

Les plantes bulbeuses offrent des fleurs brillantes, éclatantes sans demander trop de soins après la plantation. Il faut néanmoins respecter certaines conditions pour réussir leur culture. A floraison printanière Plantés dès septembre et jusqu'aux gelées, les tulipes, narcisses, crocus, jacinthes, muscaris, fritillaires, scilles et alliums fleurissent entre mars et mai. Ils apprécient les sols légers, bien drainés et les emplacements ensoleillés. Associez-les à des myosotis, giroflées, pâquerettes, pensées pour obtenir des scènes printanières du plus bel effet.

A floraison estivale La plupart se plante au printemps, sauf les lis blancs dits « de la Madone » qui doivent être installés en août septembre. Les autres lis, glaïeuls, dahlias, cannas, bégonias tubéreux, agapanthes, arums, freesias sont frileux et il vaut mieux attendre le milieu du printemps pour les planter. Certains, comme les dahlias, bégonias et cannas peuvent être plantés dans de la tourbe en intérieur dès la fin de l'hiver et mis en place mi-mai. Ils fleuriront plus tôt.

Tous les bulbes se plaisent dans les terres plutôt légères. Si votre terre est lourde, allégez-la avec des gravillons plutôt que du sable qui formerait avec la terre un milieu trop compact. Hormis dans les terres très pauvres, les bulbes n'ont pas réellement besoin d'engrais. Ce dernier favorise les pourritures auxquelles ils sont sensibles. Ils apprécient néanmoins un peu de corne broyée ou de sang desséché et du compost ajoutés à la terre, ainsi qu'un apport d'engrais spécial bulbes au printemps. Evitez de les installer dans les zones humides et marécageuses, hormis les arums qui apprécient ce type de milieu. Si votre terre est humide, plantez-les sur une butte et sur un lit de gravillons. Afin d'éviter le développement de moisissures, roulez-les, avant la plantation, dans de la cendre de bois. Vous pouvez aussi incorporer de la cendre à la terre. Elle l'assainira et l'enrichira en potasse. A l'achat, choisissez des bulbes de gros calibre (les calibres sont mentionnés sur les emballages), garantie de fleurs plus grosses. Eliminez sans hésiter les bulbes abîmés, déjà germés ou qui comporteraient des traces de moisissures.

On compte parmi eux les colchiques à fleurs simples ou doubles, blancs, roses ou mauves. Certains crocus, tel le fameux Crocus sativus, qui produit le safran, ont une floraison automnale. Les sternbergias, sortes de crocus jaune d'or à floraison tardive choisissent aussi cette saison pour s'épanouir, ainsi que les petits cyclamens vivaces de Naples, qui forment en sousbois des tapis. Tous se plantent en fin de printemps et en été.

Précieux, ils sont appréciés, en cette saison endormie, comme de petits bijoux. Parmi eux, les cyclamens miniatures, Cyclamen coum, et les cyclamens hybrides à petites fleurs composent des potées et jardinières ravissantes. Les rois de l'hiver sont les perce-neige, qui se naturalisent bien. Mais les crocus précoces, les petits iris bulbeux et les Eranthis hiemalis jaune d'or

A l'automne, achetez des bulbes spécialement préparés par les horticulteurs pour fleurir en intérieur en hiver, à Noël notamment. La gamme en est désormais large : amaryllis, narcisses, jacinthes, muscaris, tulipes. Ces bulbes sont vendus en vrac prêts à planter ou déjà disposés dans des contenants décoratifs : cache-pots, jardinières, paniers, vases etc.

Les fleurs de saison

Fuchsias (Fuchsia) Ces arbustes à la floraison gracieuse et généreuse tout l'été se plaisent plutôt à mi-ombre, dans une terre légèrement acide. Selon leur taille et leur silhouette dressée ou retombante, ils s'utilisent en potées, en bacs ou en suspensions. Il faut les arroser très régulièrement. Il est possible de les rentrer dans un local lumineux et hors gel l'hiver, en les arrosant peu, pour les conserver d'une année sur l'autre.

Impatiences (Impatiens) De mai à octobre, elles fleurissent sans discontinuer, sans rien demander qu'un emplacement ombragé, des arrosages réguliers, ainsi que des apports fréquents d'engrais liquide dans l'eau d'arrosage pour assurer un spectacle chatoyant. Les fleurs, simples ou doubles, sont très grosses pour celles dites « de Nouvelle Guinée », plus gourmandes de chaleur que les autres. Les impatiences se bouturent assez facilement dans l'eau. Rentrées dans un local hors gel et lumineux, elles peuvent aussi se conserver d'une année sur l'autre.

Géraniums (Pelargonium) Ils aiment le plein soleil, les sols assez riches mais légers, bien drainés, légèrement acides. On distingue : • Les zonale : dressés, ils offrent des bouquets de grosse fleurs allant du blanc au rouge. • Les lierres : ils retombent en cascades. Leurs fleurs sont simples ou doubles dans différents tons de rose et de rouge. • Les géraniums odorants : dressés, à petites fleurs, ils se caractérisent par un feuillage odorant, aux senteurs de pin, rose, menthe, citron, pomme, etc., selon les variétés.

Pétunias (Petunia) A fleurs grandes, moyennes, petites ou miniatures, simples ou doubles et dans une très large gamme de coloris. A port dressé, retombant ou en cascade, on les trouve sous différentes appellations, mais tous ont besoin de soleil ou de mi-ombre, d'un terreau léger, riche et frais. Les pétunias demandent aussi, pour bien fleurir, l'apport d'engrais liquide. On distingue, outre les classiques à grandes fleurs, les surfinias, et les Million Bells®, à port retombant. Ces deux dernières catégories font merveille en suspension. Par définition éphémères, les plantes saisonnières, appelées aussi annuelles, présentent l'avantage de renouveler chaque année le décor fleuri. Elles commencent à fleurir au printemps et continuent quasiment jusqu'aux gelées moyennant quelques attentions.

Bégonias (Begonia) Indispensables aux beaux jours, ces plantes faciles offrent des couleurs vives. On en distingue deux grands groupes pour la décoration saisonnière d'extérieur : • Les bégonias tubéreux. Leurs racines charnues se plantent en fin de printemps, en pots, bacs, jardinières et suspensions pour les variétés à fleurs retombantes. Les grosses fleurs multicolores sont sensibles au vent. Il faut donc les installer en situation ombragée et protégée. • Les bégonias semperflorens. Leurs petites fleurs naïves, roses, blanches ou rouges, ornent les massifs d'été en situation ensoleillée mais pas brûlante et mi-ombragée. Ils réclament des arrosages réguliers et de temps à autre de l'engrais dilué dans l'eau pour fleurir abondamment.

Choisissez un terreau pour plantes fleuries et enrichissez-le, avant la plantation, avec un peu de terre de jardin argileuse et un peu d'engrais organique. Avant d'installer vos plants d'annuelles en godet, faitesles tremper dans une bassine d'eau. La motte est bien imbibée quand plus aucune bulle ne s'en échappe. Après la plantation, arrosez généreusement et n'hésitez pas à couper les fleurs déjà épanouies pour forcer les plantes à produire d'autres boutons. Il existe des engrais à libération lente (sous forme de billes) à incorporer à la terre des jardinières lors d'un léger griffage. Ils alimentent les plantes pendant tout l'été.

Les fruitiers à noyaux

Pêcher (Prunus persica) Il fleurit rose, de la fin février à mars-avril et produit ensuite, tout l'été, jusqu'à 40 ou 50 kg de fruits sphériques, parfois plats (pêches plates), à peau veloutée, et à chair blanche, jaune (pêche abricot), ou même rouge (pêche de vigne). Sensible au gel, surtout en fleurs, il doit être planté au soleil et à l'abri. La taille en février-mars est indispensable pour une bonne fructification.

Prunier (Prunus domestica) Il en existe de nombreuses variétés dont certaines bien adaptées à leur terroir : reine-claude dans le SudOuest, mirabelles et quetsches dans l'Est. Tous sont des arbres rustiques, le plus souvent très généreux (jusqu'à 100 kg par sujet). Peu exigeants quant à la nature du sol, ils demandent par ailleurs très peu d'entretien. La taille n'est pas recommandée. Pêchers et abricotiers Délicats et particulièrement sensibles aux gelées printanières, les pêchers et abricotiers gagneront, au nord de la Loire, à être palissés contre des murs exposés au sud. Le pêcher, sensible à la chlorose, n'apprécie pas les terrains calcaires, mais il se plaît en terrain perméable, même sableux.

Nectarinier et brugnonier (Prunus persica) Ce sont des hybrides de pêchers produisant des fruits à peau lisse. Ils se cultivent comme les pêchers.

En fin d'hiver, si des gelées s'annoncent, protégez la floraison fragile des pêchers et abricotiers par un voile d'hivernage. Souvent victimes de la maladie de la cloque, les pêchers doivent être traités préventivement à l'automne, puis plusieurs fois au printemps. Cerisiers A l'aise un peu partout, ils redoutent pourtant les terres trop humides et les emplacements froids et ventés.

Abricotier (Prunus armeniaca) Ses fleurs blanches précoces (fin février) sont suivies de fruits jaune-orangé, à maturité en été (jusqu'à 80 kg de fruits par arbre). Friand de chaleur et de soleil, il est sensible aux gelées printanières et doit être installé dans une situation ensoleillée, très protégée. Une terre bien drainée, même pauvre et caillouteuse, lui convient. Tailler pour former l'arbre les deux premières années, puis le laisser.

Assez gourmands, ils apprécient les apports d'engrais organique (fumier) et d'engrais pour arbres fruitiers au printemps. Quelques pelletées d'humus et de compost autour du pied à l'automne sont recommandées. Pruniers Bien qu'ils ne soient pas difficiles, ils ne se porteront que mieux si on leur offre une terre riche, bien travaillée et pas trop humide sans être sèche. En terre calcaire, les mirabelliers se comportent mieux que les autres variétés. En terre lourde, argileuse, ce sont les quetschiers qui donnent les meilleurs résultats.

JPRF Cerisier (Prunus avium) Cet arbre rustique se plaît dans toutes les régions. Il fleurit courant avril et produit en fin de printemps, selon les variétés, des cerises plus ou moins précoces, douces ou acidulées (griotte, guigne). A installer en terrain abrité, bien drainé et plutôt riche. La plantation de plusieurs variétés compatibles assure la pollinisation et une bonne récolte. La taille n'est pas recommandée.

Les fruitiers à pépins

Pommier (Malus communis) Sa floraison plutôt tardive le protège des gelées printanières. Le pommier est un arbre rustique et solide, qui pousse dans toute terre de jardin et se plaît dans les emplacements chauds, sans être brûlants et abrités du vent. Il apprécie un apport de compost et d'engrais organique à l'automne et au printemps à épandre à l'aplomb de la ramure. Selon les variétés, la récolte a lieu de fin juin à octobre.

Poirier (Pyrus communis) Arbuste rustique, il se plaît en terre argileuse plutôt riche et a besoin d'une certaine fraîcheur au pied. Il redoute les situations sèches. A l'automne, il aime les apports d'engrais organique et de compost et au printemps, ceux d'engrais pour fruitiers. Même période de récolte que le pommier.

Cognassier (Cydonia oblonga) Cet arbre à petit développement (4 à 5 m) fleurit tardivement, en mai. Ses fruits très parfumés, jaunes, viennent à maturité en septembre. Ils ne peuvent être consommés qu'une fois cuits. Il aime les sols riches, plutôt frais et redoute le calcaire. Il apprécie les apports de compost, d'humus et d'engrais organique à l'automne. Peu exigeant, il n'a pas besoin d'être taillé.

Kiwi (Actinidia chinensis) Liane originaire d'Extrême-Orient, le kiwi est une plante vigoureuse dont les fruits, riches en vitamines C, viennent à maturité de la mi-août à la fin de l'automne. Il demande une exposition chaude et abritée et un sol bien travaillé, riche en humus. Il fallait jusqu'il y a peu un exemplaire mâle et un femelle pour obtenir une fructification. Mais il existe maintenant des variétés autofertiles.

Vigne (Vitis vinifera) Plantée en treille ou en pieds plus courts, elle produit des raisins de table de l'été à la fin de l'automne et se pare aussi d'un magnifique feuillage coloré en arrièresaison. Elle demande impérativement à être taillée pour produire et doit faire l'objet également de traitements réguliers à la bouillie bordelaise car elle peut être sensible à certaines maladies. La culture des lianes et arbres fruitiers demande de l'attention. La maîtrise de la taille assure des récoltes abondantes. Pommiers, poiriers, cognassiers Rustiques et peu exigeants, ces arbres doivent simplement être bien entretenus. Les années suivant la plantation, il convient de désherber soigneusement le sol autour du pied et d'arroser régulièrement pour assurer une bonne reprise. Ensuite, outre les apports de compost à l'automne et d'engrais au printemps, il suffit de les surveiller pour déceler les éventuels parasites et maladies qui pourraient les attaquer. Les traitements préventifs à la bouillie bordelaise fin février et à l'automne, quand les feuilles sont tombées, suffisent en principe à protéger les arbres des attaques les plus graves. Kiwi Originaire de Chine, il est un peu frileux. Il faut l'installer dans un coin douillet, bien le pailler autour du pied, surtout lorsqu'il est jeune, et lui offrir, pour grimper, une structure solide car c'est une liane vigoureuse. La sécheresse estivale ralentit son développement et sa productivité. Il faut donc l'arroser régulièrement quand il fait très chaud, notamment les premières années. Peu sensible aux maladies, il ne nécessite pas de traitement. Vigne Cette méridionale réclame de la chaleur. Au nord de la Loire, un endroit très abrité ou l'abri d'un mur exposé au sud lui sont nécessaires. Au début du printemps et à la chute des feuilles, des pulvérisations de bouillie bordelaise sont indispensables pour contrer les champignons et maladies auxquels elle est sensible. Des arrosages en période très sèche sont recommandés dans les premières années, de même que des binages réguliers autour du pied.

Gazon

Pour le plein soleil Ce type de gazon est composé d'un assemblage de graminées, en général différentes fétuques et un peu de ray-grass, supportant les situations ensoleillées et les sols relativement secs. Ils sont adaptables à peu près partout en France, sauf dans le Midi, où il faut opter pour des gazons spéciaux résistant à de fortes sécheresses.

faire pénétrer la lumière, poser au besoin des drains qui assainiront le terrain, et, si le sol est acide, l'équilibrer par des apports de chaux. Au printemps, dès que l'air est doux, il suffit ensuite d'épandre, sur les endroits concernés, un produit anti-mousse. Au bout de quelques jours, la mousse jaunit et se dessèche. Un râteau ou un scarificateur manuel permettent de l'enlever facilement. Ensuite, il convient de procéder au regarnissage des endroits dégarnis. Aérer et nourrir : le tassement du sol dû au piétinement, à la pluie, aux arrosages nuit aux graminées du gazon. C'est la raison pour laquelle il est important d'aérer régulièrement le terrain, à l'automne et au printemps, en le perforant à l'aide de patins aérateurs ou avec les dents d'une fourche. Cela permet d'épandre ensuite une couche de terreau et des granulés d'engrais qui nourriront le gazon. Scarifier : au bout de quelques années, le gazon contient un feutrage composé de racines et tiges de graminées mortes. Ce feutrage empêche la pénétration de l'eau et des engrais. Pour défeutrer, il faut utiliser un scarificateur manuel ou mécanique au moins une fois par an, à l'automne.

Pour l'ombre ou la mi-ombre Il est impératif de choisir un gazon spécifique, faute de quoi le gazon se dégarnira très vite et sera envahi de mousse, et cela d'autant plus si le terrain est humide et mal drainé. La composition des mélanges pour l'ombre leur permet de pousser sous les arbres ou dans les endroits où la lumière est modérée.

Pour sports et jeux Dans la gamme des gazons de détente, ceux qui sont recommandés pour les sports et les jeux, rassemblent des graminées montrant une bonne résistance au piétinement et aptes à repousser rapidement, ce qui facilite les opérations inévitables de regarnissage. Pour pratiquer le golf, il existe des mélanges spéciaux, plus fins. Pour rester belle, la pelouse, même rustique, doit faire l'objet de soins et d'un entretien régulier. Désherbage, démoussage, aération, scarification, tontes et arrosages sont nécessaires. Désherber : les mauvaises herbes ne tardent pas à entrer en concurrence avec le gazon. Dès la fin de l'hiver, il faut donc désherber. Quand l'envahissement est limité, le désherbage manuel, à l'aide d'une gouge pour les plantes à racines profondes, est envisageable. On peut aussi recourir à un désherbeur thermique. Mais il existe désormais des désherbants spécifiques pour gazons à pulvériser directement sur les herbes indésirables. Démousser : la mousse s'installe le plus souvent dans les parties ombragées, les terrains froids, humides et acides. Le choix d'un gazon adapté à l'ombre ou à la mi-ombre s'impose. Il faut aussi élaguer les arbres pour

Tondre : La fréquence des tontes dépend du type de gazon choisi et des conditions météorologiques et climatiques. Pour une pelouse d'ornement, le rythme d'une fois par semaine est conseillé jusqu'en juin, puis une fois tous les quinze jours quand la pousse se ralentit. La hauteur de coupe est importante et doit être réglée : 2 à 3 cm pour les gazons fins, entre 3 et 5 cm pour les gazons rustiques, notamment ceux pour sports et jeux. Arroser : indispensable pour que le gazon reste bien vert, l'arrosage varie en fonction de la région, des conditions climatiques et de la nature du sol. Pour limiter l'évaporation due au soleil et au vent, il est préférable d'arroser le soir, de préférence en pluie fine et suffisamment longtemps pour que l'eau imbibe bien la couche de terre explorée par les racines des graminées du gazon. Selon les surfaces à arroser, on peut opter pour des arroseurs oscillants, rotatifs, à tourniquet, ou encore des arroseurs canons pour les grandes surfaces. Un système d'arrosage automatique permet de doser l'eau et assure une régularité des arrosages.

Les haies vertes et fleuries

persistants, unis, panachés ou à forte coloration automnale, à baies comestibles ou décoratives, à rameaux épineux ou glabres, etc... ce qui renouvelle son intérêt tout au long de l'année. S'y prêtent : aubépine, buddléia, arbre à perruque (Cotinus), chèvrefeuille, cognassier du Japon, corête du Japon, cornouiller, deutzia, forsythia, fusain, lilas, noisetier etc. A l'achat, renseignez-vous sur les dimensions de l'arbuste à l'âge adulte, sa vitesse de croissance, ses besoins spécifiques en fonction de votre terre, de votre climat et de l'effet que vous recherchez.

Haie mono spécifique Composée d'une seule espèce ou variété d'arbustes à feuillage caduc ou persistant, elle est généralement économique, facile à entretenir et peut être défensive si vous choisissez des plantes épineuses : certains rosiers, berbéris, prunelliers, etc. Mais si vous aimez la diversité, vous la trouverez peut être monotone. Les arbustes suivants s'y prêtent bien : abélia, berbéris, cotonéaster, éléagnus, escallonia, fusain, laurier du Portugal, laurier-tin, oranger du Mexique, osmanthe, photinia, pyracantha, troène, thuya.

Dans le cas d'une haie composée, assurez-vous qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre les différents végétaux. Plantez de préférence vos arbustes de haie à l'automne, quand la terre est humide et bien réchauffée. Au préalable, fixez bien le tracé de votre haie. Avec un cordeau, si elle doit être rectiligne, ou avec un tuyau d'arrosage posé sur le sol, si elle doit être souple. Avant de les planter, disposez les arbustes en les espaçant suffisamment pour juger de leur effet. Renseignez-vous bien sur les distances d'écartement auprès de votre vendeur. Arrosez très régulièrement durant la première année de plantation pour assurer une bonne reprise.

Haie taillée En général, il s'agit d'une haie mono spécifique dont le volume et l'aspect sont maintenus constants grâce à des tailles régulières. Ce type de haie signe un jardin formel, voire un jardin à la française et demande un entretien soigné. S'y prêtent : buis, if, charme, hêtre, chêne, chèvrefeuille arbustif (Lonicera nitida), thuya, cyprès, etc.

Haie basse Généralement mono spécifique et taillée, elle permet de délimiter certains espaces à l'intérieur du jardin tout en laissant passer le regard, ou encore de souligner une allée, ou un massif. S'y prêtent les arbustes à petit développement ou croissance lente comme les buis, le chèvrefeuille arbustif (Lonicera nitida), la lavande, le millepertuis, les cistes, les berbéris nains, etc.

Haie composée Elle rassemble des plantes à intérêts variés : floraison printanière, estivale, automnale, feuillages caducs ou

Commencez à tailler la deuxième année de plantation seulement.

Le jardin d'eau

d'avoir les pieds dans l'eau. Un certain nombre d'espèces frileuses doivent être mises à l'abri l'hiver. Afin d'assurer une bonne hygiène des milieux aquatiques stagnants (bassins, mares, plans d'eau), mettez dans l'eau des plantes immergées, oxygénantes, comme l'élodée (Elodea canadensis) ou le myriophyllum.

Salicaire (Lythrum salicaria) De juillet à septembre, cette plante de berge vivace, à fines feuilles vertes se reconnaît à ses jolis épis de fleurs roses. Elle est rustique, très adaptable à toutes sortes de terrains, et peu sensible aux maladies.

Lestez les plantes aquatiques vendues en panier ajouré (nymphéas notamment) avec des petits cailloux et recouvrez la surface des pots avec un grillage fin pour décourager les poissons qui seraient tentés d'en « brouter » les racines. Les poissons de bassin : carpes Koï, poissons rouges, jaunes, comètes et shubukins sont très faciles à vivre, attachants, et colorés. Les lentilles d'eau envahissent souvent les pièces d'eau à l'ombre. Ramassez-les avec une épuisette et mettez-les dans le compost.

Iris des marais (Iris pseudacorus) Il peut vivre aussi bien sur les berges que les pieds dans l'eau. En mai-juin, parmi ses touffes de feuillage, se dressent des tiges rigides ornées de fleurs jaune d'or. C'est une plante vivace rustique, très accommodante.

Nénuphar, nymphéa (Nymphaea) Cette plante aquatique s'enracine au fond d'une pièce d'eau. Si l'emplacement est suffisamment ensoleillé, en fin de printemps et en été, apparaissent de splendides fleurs rouges, roses ou jaunes, à multiples pétales. Selon les variétés une profondeur de 60 cm à 1 m et plus est requise.

Jacinthe d'eau (Eichhornia crassipes) Entre les feuilles bien vertes et dressées s'épanouissent en été des épis de fleurs bleu mauve, à cœur jaune. Frileuse, cette plante flottante doit être rentrée dans une pièce froide et lumineuse en hiver pour ne pas geler. Avant d'installer les plantes du jardin d'eau, renseignez-vous sur leurs besoins spécifiques. Certaines sont de vraies plantes aquatiques, s'enracinant au fond de l'eau, d'autres sont des plantes flottantes, d'autres enfin sont des plantes de berge, qui, selon les espèces acceptent les sols frais ou même

Les légumes-fruits

Tomate (Lycopersicon esculentum) Originaire d'Amérique du Sud, elle a besoin de chaleur. Il faut l'installer, une fois passés les risques de gelées, dans un endroit ensoleillé, à l'abri du vent. En région froide (Nord, Est), il est recommandé de ne pas la planter en pleine terre avant début juin, voire mi-mai. Toute terre de jardin bien drainée lui convient.

Aubergine (Solanum melongena) Cette plante d'origine tropicale a de grandes exigences en chaleur. Elle a besoin du plein soleil pour fructifier. Elle se plante au jardin, selon les régions, entre la fin avril et le début de juin, dans un emplacement abrité, au pied d'un mur par exemple. Elle se plaît en terre légère, riche en humus et apprécie les apports d'engrais riche en potasse et magnésium (pour tomates ou fraisiers).

Melon (Cucumis melo Frileux, le melon se plante en pleine terre de la mi-mai et jusqu'à fin juin. Il se plaît en situation bien chaude et dans une terre plutôt calcaire, bien enrichie de fumier. Il apprécie l'engrais liquide pour tomates. A cultiver en laissant ramper les tiges sur le sol ou en grimpant. Dans le premier cas, il faut pailler pour éviter le contact des fruits avec la terre. Pincer les pousses pour qu'il se ramifie et ne conserver que 4 fruits par pied.

Poivron et piment (Capsicum annuum) Ils se cultivent de la même façon puisqu'il s'agit de la même plante. Plus avides de chaleur que la tomate, ils demandent un emplacement bien ensoleillé, à l'abri des courants d'air. Un sol profond, bien drainé, enrichi de fumier à la plantation, puis des apports d'engrais pour tomates sont recommandés. Les mettre en pleine terre une fois les risques de gelées passés. Arroser régulièrement sans toucher le feuillage. Tous les légumes-fruits sont avides de chaleur. Il est donc nécessaire de leur réserver un emplacement adapté, bien ensoleillé, à l'abri des courants d'air et un terrain bien drainé.

Courge et courgette (Cucurbita pepo) Avides de chaleur et très gourmandes, courges et courgettes ont besoin de beaucoup d'espace pour se développer. Elles doivent être installées au soleil, dans une terre très enrichie en fumier et compost. Des arrosages réguliers au pied, pas sur les feuilles, favorisent le grossissement des fruits.

Concombre, cornichon (Cucumis sativus) Ils se sèment sous abri, en godets, de février à avril, mais ne se plantent en pleine terre qu'une fois les risques de gelées passés, en mai-juin. Une exposition chaude et ensoleillée et une terre riche en humus, pas trop humide, leur conviennent. A la plantation, une pelletée de compost ou de fumier par pied est appréciée. Ne pas mouiller le feuillage.

Ces plantes gourmandes demandent une terre riche. Pour les tomates, enfouissez, dans le trou de plantation, une poignée de sang séché ou corne broyée, recouvrez-la de terre, puis plantez. En cours de végétation, procédez à des pulvérisations de purin d'ortie dilué sur le feuillage. Pour l'aubergine, apportez du compost, puis de l'engrais pour tomates, de même que pour les piments et poivrons. Pour toutes les Cucurbitacées : melon, courges et courgettes, concombres et cornichons, n'hésitez pas à enrichir le sol de fumier à la plantation, puis apportez de l'engrais pour tomates. Epuisant la terre, ils ne doivent pas être plantés au même endroit d'une année sur l'autre. Il faut alterner par exemple avec des plantes qui enrichissent le sol en azote : haricots, fèves, pois, lentilles et des légumes racines qui récupèrent les éléments fertilisants en profondeur : carottes, panais, salsifis, radis d'hiver.

Les légumes-racines

Pomme de terre (Solanum tuberosum) Elle forme des touffes de feuillage vert de 50 cm de hauteur environ et des petites fleurs mauves ou blanches. Mais ce sont ses racines qui produisent des tubercules. On la plante de mars à mai, en rangs distants de 50 cm, dans une terre de jardin riche. Récolte : deux à trois mois après la plantation.

Carotte (Daucus carotta) Ses racines tendres et sucrées, de couleur orangée le plus souvent, se forment dans un sol léger, sablonneux, enrichi d'engrais ou de compost. Elle se sème au printemps (mars à juin), dans une terre bien ameublie, en rangs de 3 cm de profondeur. Il est indispensable d'éclaircir pour que les racines grossissent. Récolte : entre huit et onze semaines après le semis.

Radis (Raphanus sativus) Long ou rond, rouge ou rose, et même violet, blanc, noir pour les variétés d'hiver, le radis a une chair piquante, tonique. On le sème du printemps à l'automne, en échelonnant les semis, dans une terre légère, enrichie d'humus. Les variétés printanières et estivales viennent à maturité très vite.

Céleri-rave (Apium graveolens) Les plants s'installent de mars à juin, dans une terre très enrichie de compost. Ensuite, ils demandent des arrosages réguliers et une fois par mois de l'engrais riche en potasse. Récolte à l'automne, quand la racine est suffisamment charnue. Elle se conserve longtemps, en cave ou en silo.

Les légumes-racines sont en général de culture aisée. Mais, pour se développer harmonieusement, ils ont quelques exigences quant à la nature du sol. Tous les légumes-racines redoutent les pierres qui les empêchent de se développer correctement sous terre. Enlevez soigneusement les pierres de votre terrain pour ne pas avoir de racines fourchues. Si vous avez une terre lourde, cultivez les carottes dans un châssis rempli de sable ou allégez la terre par des apports importants d'humus et de compost. Les radis ont besoin d'arrosages quotidiens, sans quoi ils ne grossissent pas et deviennent piquants. Il faut aussi éclaircir les rangs quand les plantules ont quelques feuilles. Les navets se sèment entre février et avril pour une récolte printanière. Les navets d'hiver se sèment en été et début d'automne.

Les légumes verts

Epinard (Spinacia oleracea) Il forme des touffes de larges feuilles à consommer, selon les variétés et dates de semis, de la fin du printemps à l'hiver. La cueillette se fait feuille à feuille pour ne pas abîmer la plante. Il aime les terres fraîches, à mi-ombre et supporte bien le froid.

Choux (Brassica) Il en existe de nombreuses variétés à échelonner pour une consommation toute l'année. Choux de printemps, ou choux cabus. Ils ont des feuilles lisses et se mettent en place en fin d'automne. Choux d'été et d'automne. A feuilles frisées, ce sont les choux de Milan, à mettre en place en avril. Les choux rouges se repiquent aussi au printemps. Choux d'hiver. Ce sont des variétés tardives de chou de Milan, de chou rouge, chou à choucroute et de chou de Bruxelles, à mettre en place l'été. Chou fleur, brocoli, romanesco se cultivent de la même façon mais brocoli et romanesco sont à réserver aux régions douces. Repiquage courant mai.

rouges (Lolo Rossa). Les romaines. De forme allongée, bien vertes avec une côte centrale. Elles sont craquantes. Laitues à couper. Elles ne pomment pas mais se coupent aux ciseaux au fur et à mesure des besoins.

Céleris (Apium graveolens) Rave, branche ou à côtes, le céleri a besoin d'un sol très riche, bien préparé et de nombreux arrosages pour bien se développer. Il existe aussi un céleri à couper, plante condimentaire dont les feuilles relèvent les potages et les sauces.

Haricot vert (Phaseolus vulgaris) Semés en lignes ou poquets une fois les risques de gelées passés et jusqu'à la mi-juillet, ils produisent abondamment tout au long de l'été, jusqu'à l'automne. Leur culture est très facile. Pour un bon rendement, pratiquez l'alternance. Au potager, la rotation des cultures est indispensable pour ne pas épuiser le sol en certains endroits, et s'assurer ainsi des récoltes assez constantes, d'année en année. Certaines plantes sont exigeantes et appauvrissent le sol, d'autres au contraire l'enrichissent d’éléments azotés, d'autres encore n'en prélèvent que les nutriments qui correspondent à leurs besoins et, d'autres enfin laissent dans le sol des substances toxiques qui nuisent à la culture de certains végétaux.

Poirée (Beta vulgaris) Tout est bon chez elle. Le vert, à cuisiner comme l'épinard et les cardes, délicieuses à la béchamel ou en gratin. Certaines formes plus ornementales à cardes jaunes ou rouges peuvent être employées dans les massifs de fleurs.

Laitue (Lactuca sativa) Les laitues sont nombreuses. En échelonnant bien les variétés, il est possible d'en consommer toute l'année. Les pommées. Elles forment une pomme de feuille de différents tons de vert, parfois nuancés de rouge (Sucrine). Les batavias. En pomme, elles aussi. Leurs feuilles sont ondulées ou découpées, vertes ou blondes, voire

Les espèces végétales sont en outre sensibles à des parasites ou maladies spécifiques qui, si l'on cultive les mêmes plantes sur les mêmes parcelles, risquent de proliférer rapidement. Pour un petit terrain, le partage de la surface en carrés entourés d'allées permet une gestion efficace de l'espace (culture et entretien) et la pratique de la rotation. Alternez les plantes suivantes dans l'ordre : Plantes exigeantes :céleri, chou, betterave, topinambour, fraisier. Plantes enrichissant le sol en azote : haricot, pois, fève, lentille. Plantes bulbes : ail, oignon, échalote, poireau. Plantes de la famille des Solanacées : pommes de terre, tomate, aubergine, piment. Plantes de la famille des Cucurbitacées : cornichon, concombre, courgette, melon, potiron. Plantes capables d'aller chercher leur nourriture en profondeur : carotte, panais, radis d'hiver, raifort, salsifis et scorsonère. Les salades sont peu épuisantes pour le sol. Il est recommandé de les planter à proximité des choux et des fraisiers.

Les petits fruits

Framboisier (Rubus idaeus) Robuste, rustique et peu sensible aux maladies, le framboisier est apprécié pour ses fruits à la saveur fine, à consommer frais ou en gelée. On distingue les variétés non remontantes, produisant en juin, et les remontantes fructifiant en juin et à l'automne. Toutes se plaisent à mi-ombre ou au soleil léger, et en sol bien drainé, ni trop sec, ni trop frais. Elles se plantent en haies et nécessitent un palissage léger et des tailles chaque année.

Cassissier et groseillier (Ribes nigrum et rubrum) Ces buissons rustiques à planter en haies ou en groupes produisent en été des grappes de fruits noirs (cassis), rouges ou blancs (groseilles). Ils se cultivent à peu près de la même façon, sans grande exigence, dans une terre de jardin bien préparée, enrichie à l'automne de compost. Groseilliers et cassissiers se taillent après la récolte, en éliminant les branches âgées de plus de trois ans. Tous les petits fruits ont besoin, pour donner des récoltes abondantes, de fertilisations régulières, à l'automne et au printemps. Framboisiers et ronces à fruits (mûres) se palissent en rangs, sur fil de fer, ou sur des grillages à larges mailles.

Myrtille (Vaccinium corymbosum) Ce petit buisson dense produit, après sa floraison printanière en clochettes blanches, des fruits bleus, de juin à septembre. Il aime les situations mi-ombragées, et les sols acides, riches en terre de bruyère. On pratique une légère taille pour aérer l'arbuste en hiver et raccourcir légèrement les branches après la récolte.

Les fraisiers, plantés sur film plastique, nécessitent moins d'entretien, en particulier de désherbage. Les fraises ne doivent pas être en contact avec le sol. Il faut donc les pailler si on ne les plante pas sur film plastique. Les plantations de petits fruits doivent être régénérées régulièrement. Les framboisiers et les mûres font des rejets et se bouturent facilement. Les plantations de fraisiers doivent être renouvelées tous les cinq ans. Celles de groseilliers et cassis tous les dix ans à quinze ans. Ils se bouturent très facilement en hiver. La myrtille se bouture en avril, à l'étouffée.

Fraisier (Fragaria) Cette petite plante vivace, solide, rustique et assez décorative est surtout appréciée pour ses fruits parfumés. La récolte a lieu en fin de printemps pour les variétés non remontantes, et jusqu'à l'automne pour les variétés remontantes. Le fraisier prospère dans une terre bien enrichie à l'automne d'engrais organique, puis d'engrais spécial fraisiers au printemps.

Mûre (Rubus fruticosus) Améliorée pour produire en fin d'été des fruits noirs très sucrés, la mûre est une plante grimpante, au feuillage décoratif. Elle se plaît au soleil à ou mi-ombre, dans une terre à tendance sableuse, enrichie de compost et d'engrais organique. Elle se palisse et les tiges ayant fructifié se taillent à ras après la récolte.

Les plantes grimpantes

Clématite (Clematis) Ces étoiles à petites ou grandes fleurs, de toutes nuances et couleurs, fleurissent, selon les variétés, de février-mars à novembre. Les pieds au frais et la tête au soleil, bien rustiques, elles garnissent avec grâce vieux arbres, arceaux et pergolas pendant de longues années, aussi bien en région fraîche que clémente. Ravissantes en compagnie des roses.

Bignone (Campsis) Vigoureuse liane amoureuse du soleil, au feuillage vert foncé, elle se couvre en été de fleurs en trompette dans différents tons d'orange et de jaune selon les variétés. S'accrochant seule, elle est idéale pour couvrir les murs, notamment des façades. Elle n'a pas de grandes exigences, ni pour le terrain, ni pour le climat.

Le groupe des grimpantes réunit toutes sortes de plantes à tiges plus ou moins ligneuses, et aux exigences très diverses. Pour grimper, leurs stratégies sont différentes.

Les plantes à enroulement Ce sont toutes celles dont les tiges volubiles s'enroulent autour du support, dans un sens ou dans l'autre. Elles n'ont pas besoin, en principe, d'être attachées. Ce sont les clématites, glycines, chèvrefeuilles, akébias, ipomées, solanum, jasmin, renouée. Certaines, comme la glycine, sont tellement vigoureuses qu'il faut leur fournir une structure extrêmement solide et les contrôler par la taille. Les plantes à crampons Lierres, bignones, hortensias grimpants (Hydrangea petiolaris), essentiellement, se fixent à leur support (tronc, mur) par des crampons qui ne sont autres que des racines aériennes. Leur système d'attache est solide, mais peut endommager des vieux murs mal crépis ou jointoyés. Elles ne peuvent cependant rester bien fixées sur un support trop lisse. Les plantes à vrilles Vignes, ampélopsis, cobée, passiflores entortillent leurs vrilles au moindre support potentiel. Elles poussent vite et n'ont pas besoin d'être aidées. Les plantes à ventouses La vigne vierge est pourvue de minuscules disques adhésifs qui adhèrent à toutes les surfaces, même lisses. Pratique, car la plante n'a pas besoin de support.

Chèvrefeuille (Lonicera) Une grimpante pleine de charme dont la floraison très longue, la plupart du temps intensément parfumée, s'exprime, selon les variétés, dans les tons ivoire, blanc et orangé, aussi bien au soleil qu'à exposition miombragée. Le chèvrefeuille aime les sols plutôt frais et riches. Foisonnant, exubérant, il doit être apprivoisé par la taille.

Vignes d'ornement (Vitis, Ampelopsis) Il en existe de nombreuses espèces dont la fameuse vigne vierge, couvre-façade idéal, au beau feuillage rutilant à l'automne. Mais certaines, comme la vigne de Coignet (Vitis coignetae) offrent un feuillage encore plus spectaculaire. D'autres encore produisent des fruits très décoratifs, telle Vitis brevipedunculata.

Les plantes à épines Certaines grimpantes, comme les rosiers et bougainvillées, sont munies d'épines qui les accrochent au support. Dans le cas des rosiers, il vaut mieux accrocher les tiges, lourdes, raides et blessantes, avec du fil armé pour jardiniers. Les arbustes à palisser S'ils sont plantés près d'un mur et que leurs rameaux sont palissés contre ce dernier, certains arbustes peuvent être traités en grimpants. Ce sont notamment les céanothes, frémontodendron, cognassier du Japon, Cotoneaster horizontalis etc., et certains fruitiers comme les figuiers. Tous ont besoin d'un palissage solide et régulier.

Les plantes d'intérieur

Violette du Cap (Saintpaulia) Petite plante aux feuilles rondes d'aspect velouté, elle offre des bouquets de petites fleurs à cœur jaune, dans différents coloris, voire bicolores selon les variétés. Aime les ambiances chaudes, la pleine lumière et ne s'arrose pas trop, et surtout pas sur le feuillage ni les fleurs.

tillandsia est une plante facile qui demande un terreau léger fait de terre de bruyère et écorces. Il aime que son feuillage soit vaporisé régulièrement mais n'a pas besoin d'arrosages fréquents ni de beaucoup de lumière.

Cactus (Rebutia nivea) Ce petit cactus en touffe, couvert d'épines blanches, donne des fleurs orange, en étoile. Il demande peu d'entretien s'il est placé en pleine lumière et cultivé dans un mélange sableux. Pratiquement pas d'arrosage en hiver et pas plus d'une fois par semaine en été.

La culture des plantes d'intérieur devient un jeu d'enfant une fois que l'on a compris d'où elles sont originaires. Il est donc important de se renseigner pour bien connaître leurs exigences. Dragonnier panaché (Dracaena reflexa) Une plante magnifique, à feuilles souples marginées de crème. Mais aussi précieuse, car elle n'a pas besoin de beaucoup de lumière et se plaît dans un terreau frais. Arrosages une à deux fois par semaine.

Anthurium (Anthurium) Spectaculaire, avec ses spathes rouges, blanches ou roses de très longue durée, surgissant d'une touffe de feuillage vert sombre, l'anthurium se plaît à mi-ombre et dans les ambiances humides, mais il redoute l'eau stagnante. A installer dans un terreau contenant de la terre de bruyère.

Pour la plupart, les plantes d'intérieur, et particulièrement celles à fleurs, ont besoin d'une ambiance lumineuse. Placez-les à proximité immédiate des sources de lumière, mais veillez à ce que le soleil direct ne brûle pas leurs feuilles. Pour cela, ombrez les fenêtres par un léger voilage. En hiver, les atmosphères très sèches des appartements sont redoutables. Augmentez l'hygrométrie en arrosant les plantes régulièrement, en les bassinant ou les vaporisant ou encore en les posant dans une soucoupe, sur un lit de billes d'argile constamment humide. En atmosphère confinée, certains insectes, comme les mouches blanches et les araignées rouges ont tendance à proliférer. Aérez régulièrement, même en hiver. Les plantes d'intérieur doivent toutes observer une période de repos. A l'approche de l'hiver, arrêtez complètement les apports d'engrais. Vous les reprendrez au printemps.

Orchidée papillon (Phalaenopsis) La plus facile à cultiver des orchidées offre des fleurs de longue durée (plusieurs semaines). Elle se plaît en appartement, entre 18 et 25 °, à la lumière mais pas en plein soleil. Arrosages une à deux fois par semaine.

Tillandsia (Tillandsia cyanea) Original, avec son aigrette rose à fleurs violettes, le

Les plantes commencent à dépérir et cessent de pousser quand elles ont épuisé les éléments nutritifs contenus dans le terreau. Il faut les rempoter, de préférence au printemps, tous les 2 ans.

Les plantes méditerranéennes

Petites plantes à fleurs Certaines plantes méditerranéennes habituées aux expositions caniculaires, peuvent, en dehors du Midi, être cultivées comme des plantes saisonnières (annuelles) si on les plante en plein soleil. Parmi les plus courantes, on trouve les gazanias, pourpiers et les ostéospermums. En région méditerranéenne, le choix est beaucoup plus vaste, les ficoïdes (notre photo), par exemple, forment de vaste tapis courant jusqu'en bord de mer.

Olivier (Olea europaeus) Sa longévité et sa robustesse sont légendaires et on le voit de plus en plus loin de son terroir originel. Il est plus résistant au froid qu'on ne pense et supporte sans dégâts importants jusqu'à moins 10 °C si le sol n'est pas détrempé. Certaines variétés récentes sont spécialement adaptées à des températures inférieures à celles exigées par cette espèce.

Bougainvillée (Bougainvillea) Cette belle liane aime la chaleur. Hors Méditerranée, en région néanmoins clémente, il faut l'installer contre un mur plein sud et la protéger en hiver. Ailleurs, il est préférable de la cultiver en pot et de la rentrer en véranda l'hiver. D'autres lianes à cultiver en pot, tel le plumbago, les solanums, les jasmins donnent d'emblée une ambiance méditerranéenne. Toutes les plantes méditerranéennes sont avides de chaleur. Il faut donc leur réserver une place au sud, bien abritée.

Arbustes du soleil Lavandes, lauriers-roses, cistes, mimosas, solanums... Les arbustes adeptes de la chaleur et de la sécheresse sont nombreux et ils peuvent, moyennant certaines conditions, s'adapter presque partout. Un endroit chaud, un sol bien drainé, une protection hivernale, leur suffisent parfois. Le callistémon ci-dessus, appelé aussi rince-bouteilles, est particulièrement décoratif. Hors de la région méditerranéenne, il se cultive très bien en pot.

Evitez de les installer dans des sols lourds et argileux humides. Elles se plairont plutôt en terre drainée, voire caillouteuse et sèche. Cela ne vous dispense pas pour autant de les arroser régulièrement, surtout tout au long du printemps quand les nouvelles pousses apparaissent. Si le sol de votre jardin est un peu lourd, plantez vos méditerranéennes, notamment les lavandes, sur une petite butte. Hors région méditerranéenne, l'olivier ne survivra en pleine terre que si vous creusez une large fosse et la remplissez de gros cailloux et de terre mélangés, pour assurer le drainage.

Palmiers (Trachycarpus, Chamaerops) Ils n'ont pas leur pareil pour donner au jardin un air très exotique. Certains (Trachycarpus essentiellement) sont rustiques et peuvent rester en pleine terre en dehors de la région méditerranéenne, à condition d'être installés dans un endroit ensoleillé et abrité, et que le sol ne soit pas détrempé. D'autres, tel le palmier dattier (Phoenix), doivent être réservés aux zones les plus douces de la France. Tous apprécient les expositions chaudes, les sols drainés mais assez riches et redoutent les vents.

Hors région méditerranéenne, la plupart de ces plantes peut être cultivée en pot et rentrée à l'abri en hiver. Le pot doit être bien drainé pour éviter l'asphyxie des racines par l'eau stagnante.

Les plantes vivaces

Les massifs d'ombre Nombreuses sont les vivaces qui apprécient les situations ombragées ou mi-ombragées. Certaines y forment de jolis couvre-sol (géraniums vivaces, pervenches, ceratostigma), d'autres, telles les astilbes, pulmonaires, trilliums, valent pour leurs floraisons, d'autres encore, telles les hostas ou heuchères, pour leur feuillage décoratif, souvent coloré ou panaché.

Les massifs ensoleillés Ils peuvent rassembler des vivaces de toutes couleurs, formes et silhouettes qui peuvent être mariées avec des graminées, des bulbeuses, des arbustes. Actuellement, les achillées, gauras, monardes, radiaires, rudbéckias, hélénies ont le vent en poupe. Certaines aiment la sécheresse, d'autres les sols frais, voire détrempés.

Les graminées Coqueluches des jardiniers d'aujourd'hui, ce sont des plantes robustes, peu sujettes aux maladies et capables de prospérer même dans les terres pauvres. Elles permettent d'alléger les compositions fleuries, de meubler avec grâce les coins éloignés, car elles demandent peu d'entretien. Leur charme sauvage, leur faculté d'accrocher la lumière, et leur feuillage ou leurs fleurs persistants sont autant d'atouts. Faciles à entretenir, elles prennent de la vigueur chaque année. Plus que tout autre type de plantes, les vivaces présentent une palette de couleurs, de formes, de textures et de parfums illimitée. Elles comprennent des espèces qui conviennent pour tous les coins du jardin, qu’il soit étendu ou non, et pour tous les goûts.

Les plantes de terre de bruyère

Bruyères (Calluna et Erica) Ces arbrisseaux présentent tous l'avantage d'un feuillage persistant, de différentes nuances de vert, agrémenté de petites fleurs en clochettes blanches, roses, mauves voire rouges. Les callunes s'épanouissent de juillet à septembre. Les Erica, de novembre à avril. Toutes prospèrent dans des terres à tendance acide, voire sableuses, bien drainées. Elles se plaisent au soleil et à mi-ombre, dans les landes et les bois clairs et se taillent à la cisaille, après la floraison.

Magnolia caduque (Magnolia) Rustiques et élégants, les magnolias fleurissent en début de printemps. Il en existe de nombreuses espèces et variétés à fleurs en gobelet ou en coupe. Le plus commun est le magnolia dit «de Soulange» dont les grandes fleurs en gobelet s'épanouissent avant les feuilles, en avril, dans une gamme de roses allant jusqu'au violet pourpré. Il peut atteindre 6 m. Autres espèces intéressantes : Magnolia stellata, aux fleurs étoilées. Il existe aussi le Magnolia grandiflora, à grandes feuilles vernissées persistantes, peu sensible à la pollution des villes.

Camélia (Camellia japonica) Originaires d'Asie, ils sont appréciés pour leur feuillage vernissé sombre et persistant et leurs belles fleurs charnues, simples ou doubles dans différentes nuances allant du blanc au rouge en passant par le rose. Certaines variétés sont également panachées. La plupart fleurissent en fin d'hiver et début de printemps, de janvier jusqu'à fin avril selon les variétés. Le camélia sasanqua, à petites fleurs, fleurit à l'automne. Ils ne se plaisent que dans les terres acides (terre de bruyère), à exposition mi-ombragée.

Azalée et rhododendron (Rhododendron) Botaniquement, ils appartiennent au même genre qui comprend plusieurs centaines de variétés à feuilles caduques ou persistantes. Ils sont très prisés pour leur floraison qui s'échelonne, selon les espèces et variétés, entre novembre et août, dans tous les tons, même le bleu. Ils s'utilisent en massifs ou en pots et se plaisent dans les terres acides (terre de bruyère) riches en humus, pas trop sèches, et dans les emplacements où la lumière est tamisée.

Hortensia (Hydrangea macrophylla) Rois de la Bretagne, rustiques et robustes, ils s'adaptent bien ailleurs pourvu que le sol ne soit pas trop sec et calcaire. Leur longue floraison, du début de l'été à la fin de l'automne, est abondante. On distingue les variétés classiques à boules de fleurs, et celles à fleurs plates. Leur teinte varie du blanc au rouge, en passant par toutes les nuances de bleu, mauve et rose. Les autres hydrangéas (paniculés, à feuilles de chêne, grimpant, arborescent) sont également très décoratifs. Selon les genres et les espèces de plantes dites de terre de bruyère, les exigences varient. Certaines, comme les rhododendrons et azalées, les camélias, les kalmias, piéris, bruyères, cornouillers ont besoin de terre franchement acide (elles sont dites acidophiles). De la terre de bruyère additionnée d'un peu de terreau de feuilles leur conviendra. Si le milieu est calcaire, elles doivent impérativement être plantées dans une fosse étanche, isolée par un feutre de jardin et garnie de terre de bruyère, ou en massif surélevé, sans quoi elles dépériront. Il est conseillé de les arroser à l'eau de pluie ou avec une eau douce. D'autres comme les hortensias, les magnolias supportent les sols faiblement calcaires et prospèrent dans les terres neutres. Des apports de terre de bruyère et de terreau de feuilles, des paillages avec des écorces de pin rééquilibreront le sol en leur faveur. La plupart des plantes de terre de bruyère sont originaires d'Asie, où elles poussent dans des milieux montagneux, boisés, bien arrosés, mais dans des sols drainés. Il convient donc de les arroser régulièrement en périodes sèches et d'épandre, autour des pieds, un paillage pour maintenir l'humidité. A l'automne, des apports d'engrais spéciaux pour les plantes de terre de bruyère sont appréciés.

Les rocailles

Une rocaille réussie s'intègre dans le cadre du jardin sans donner l'impression d'avoir été rapportée. Pour cela l'équilibre entre végétaux et minéraux doit être bien pensé. Pour que l'effet soit naturel, choisissez des pierres de la région qui s'intégreront mieux dans le paysage.

Des escaliers végétalisés L'harmonie et l'équilibre entre l'élément minéral et végétal sont le secret de la réussite des jardins de rocaille. Lorsque les pierres sont massives, il convient de les estomper par la présence de plantes enveloppantes. Des conifères miniatures, des arbustes (cotonéasters) et des plantes vivaces couvre-sol ou tapissantes (géraniums vivaces, aubriète, alysse, ibéris) atténuent l'imposante présence des grosses marches de pierre.

Prenez soin de les enfoncer suffisamment dans la terre pour que l'édifice soit solide et pour obtenir un aspect plus naturel. Parfois, les rocailles ressemblent un peu trop à des expositions de pierres. Plantez abondamment pour estomper la rigueur de la pierre. Les plantes tapissantes : céraistes, ibéris, aubriètes, corbeilles d'or sont indiquées pour cela, de même que les plantes formant des petits coussins : saxifrages, origans... En région chaude et sèche, faites appel aux plantes succulentes basses : sédums, joubarbes (Sempervivum) ou érigées : aloès, agaves, et aux cactées pour meubler la rocaille.

Un coin de montagne Les amoureux des paysages de montagnes peuvent tout à fait reconstituer dans une rocaille, un jardin alpin en y plantant des espèces appropriées. Un jardin alpin est généralement planté de conifères et arbustes miniatures (rhododendrons ou azalées nains), de petites plantes vivaces (saxifrages, anémones pulsatilles, gentianes, edelweiss), de petites fougères, et de bulbeuses (tulipes botaniques, muscaris).

Un jardin de gravier Pour jouer agréablement avec les plantes et l'élément minéral, les jardins de graviers sont une solution toute trouvée. Ils apportent une touche originale au décor et présentent aussi l'avantage de demander peu d'entretien. Sous le gravier, les mauvaises herbes ont en effet du mal à se développer. Pour planter ce type de jardin, utilisez des vivaces de soleil aimant les terrains drainés (gauras, euphorbes), des plantes de prairies, et des graminées.

Renseignez-vous sur le type de pierre que vous utilisez : si elles sont calcaires, il sera difficile, par exemple, de cultiver des plantes de terre acide, comme les rhododendrons.

Les rosiers

Généralement faciles à vivre, les rosiers ont néanmoins besoin d’une certaine attention et de soins, pour vous enchanter. Les rosiers forment un monde si riche et varié qu'il est parfois difficile de s'y retrouver entre les variétés modernes, anciennes ou rétro (de style ancien mais de création récente). Renseignez-vous bien auprès de votre vendeur pour savoir ce que vous achetez.

Rosiers à massifs On les appelle aussi rosiers buissons. Ils rassemblent plusieurs groupes de rosiers au port compact et très florifères, à fleurs groupées, ou à grosses fleurs et dans toutes les nuances. Selon les goûts ou les tendances, on peut opter pour une seule variété ou un mélange en camaïeu ou multicolore.

Si vous habitez en région froide (Est, Nord, montagne), il vous faut des rosiers résistants, greffés sur le portegreffe Rosa canina. Demandez cette précision auprès de votre vendeur. Certaines espèces ou variétés frileuses se comportent bien en région méditerranéenne : essayez Rosa banksiae, 'Senateur Lafolette', 'Gloire de Dijon'. Certaines variétés anciennes de rosiers sont sensibles aux maladies : blanc (oïdium), taches noires (Marsonia), mais les variétés les plus récentes sont en général bien résistantes. Vérifiez, au moment de l'achat si le feuillage est bien sain, brillant et exempt de taches.

Rosiers grimpants Là encore, la gamme est vaste, et rassemble des variétés à moyen ou grand développement. Les plus vigoureux sont appelés rosiers-lianes. La plupart des variétés récentes sont remontantes et offrent plusieurs floraisons (en fin de printemps et à l'automne), tandis que les variétés anciennes, souvent, n'en n'offrent qu'une (fin de printemps, début d'été).

Rosiers arbustifs Ce sont des rosiers à forte végétation, plus hauts que les rosiers à massifs, et pouvant, soit être intégrés dans des massifs d’arbustes, soit être plantés isolément car leur port et leur silhouette sont agréables et leurs fleurs ravissantes. Certains peuvent même être traités comme de petits grimpants quand on les plante à proximité d'un mur ou d'une façade. D'autres au port étalé, très florifères sont appelés rosiers-paysage.

Rosiers miniatures et couvre-sol Les premiers se distinguent par leur petite taille pouvant varier de 15 cm à 50 cm de hauteur. Idéaux pour le balcon et la terrasse où ils peuvent être cultivés en pot, ils se cultivent aussi en pleine terre pour y former de petites haies. Les couvre-sols sont recommandés pour recouvrir, en les fleurissant, certaines surfaces, notamment les talus.

La taille en début de printemps est indispensable pour les rosiers à massifs. Dans le cas de la restauration d'un massif par exemple, ne plantez jamais des rosiers au même emplacement et dans la même terre que d'autres qui les auraient précédés. Ils émettent des toxines qui contrarieraient votre nouvelle culture. Choisissez un nouvel emplacement ou renouvelez totalement la terre sur 1 m de profondeur.

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