alimentation du cheval en endurance

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie, Nutrition, Appareil digestif humain
Share Embed Donate


Short Description

Download alimentation du cheval en endurance...

Description

ALIMENTATION DU CHEVAL EN ENDURANCE D'une manière générale, un cheval bien préparé n'a pas que les muscles bien entraînés, mais aussi tous les organes, y compris le tube digestif : il peut fonctionner avec n'importe quel régime alimentaire et même en changer, sans problème, du moment qu'il n'est pas trop riche en protéines et en sucres. Si le cheval refuse de manger pendant le transport et saute un repas, cela n'a aucune importance pour lui et aucune incidence sur la course. Il ne faut rien changer dans l'alimentation du cheval avant la course, que ce soit en quantité, en qualité ou en horaire. Nous humains ne nous réveillons pas pour manger une choucroute en pleine nuit avant une épreuve sous peine d'être barbouillés et fatigués le lendemain. Si le départ a lieu tôt le matin, le cheval n'aura pas mangé avant, il mangera à la première halte. De toute façon le vieil adage qui dit que le cheval court avec son repas de la veille est toujours d'actualité. En revanche pendant la course il doit bénéficier d'une alimentation très riche, vite assimilable et à volonté : miel, aliments pour jument suitée, aliments floconnés, … Il faut le laisser manger ce qu'il veut. Le tube digestif doit être préparé à la course et être capable de digérer en courant. On peut le faire petit à petit à l'entraînement. Le cheval bien entraîné et qui va bien est capable de manger en 3 secondes et de crotter au galop. Si un cheval ne mange pas, c'est qu'il ne va pas bien. Les électrolytes doivent être utilisés de façon réfléchie. Ils consistent en un mélange de sel de table et d'autres sels dont l'organisme a besoin, présentés sous diverses formes. Un cheval bien préparé n'en a pas besoin, même sur une "160" : l'entraînement prépare tout l'organisme, ce qui inclut la constitution d'une réserve d'électrolytes nécessaire à la course. Un complément ne sera donc nécessaire que si la déperdition dépasse les stocks du cheval : s'il est mal préparé ou s'il fait très chaud et que la transpiration est excessivement importante. De toute façon on n'en donnera jamais une dose entière, mais des petites quantités. Il faut avoir conscience que les électrolytes sont très désagréables à avaler (si vous n'en êtes pas convaincu, avalez une cuiller de sel, c'est déjà très mauvais, et attendez la suite des évènements…) : il ne faut pas les donner avant de partir car le cheval est stressé (comme son cavalier) et on risque de lui donner mal à l'estomac. Un cheval qui a mal à l'estomac n'a plus le cœur à courir. De même on ne les donne jamais sur un estomac vide, et on les associe à un autre aliment : on peut les diluer dans l'eau de boisson, dilué c'est moins mauvais et le cheval prend ce qu'il veut.

View more...

Comments

Copyright � 2017 NANOPDF Inc.
SUPPORT NANOPDF