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Nombres complexes Introduction : équations à résoudre
I. Notion de nombres complexes 1) Définitions
On appelle i un nombre dont le carré vaut –1. Remarque : Il n’existe pas de nombre réel solution de l’équation x²= -1. Le nombre i n’est donc pas un nombre réel. On appelle nombre complexe un nombre qui peut s’écrire sous la forme z = a + ib avec a et b nombres réels. L’ensemble de tous ces nombres complexes est notés ℂ.
2) Propriétés
Les opérations dans ℂ obéissent aux mêmes règles de calcul que dans ℝ.
Exemples : Développer A = ( 3 – 2i )( 1 – i ) B = ( 3 + i )(3 – i) C = (4 – 3i )² On donne z = 3 – 2i, donner l’opposé de z et son inverse.
Ex 9-10(q1)-12 p.303 Théorème : Soit z un nombre complexe. z s’écrit de manière unique sous la forme z = a + ib où (a, b) ℝ². Cette écriture est appelée forme algébrique de z. Le réel a est appelé la partie réelle de z, et on note Re(z) = a. Le réel b est appelé la partie imaginaire de z, et on note Im(z) = b. Si b = 0, on obtient un nombre réel, ce qui prouve que ℝ ℂ. Si a = 0, on obtient un nombre dit imaginaire pur. Théorème : Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont la même partie réelle et la même partie imaginaire. a +ib = a’ + ib’ équivaut à a = a’ et b = b’ a +ib = 0 équivaut à a = b = 0 Exercice : Soit z = a + ib un nombre complexe non nul (a ; b) ℝ². Déterminer la forme algébrique, la partie réelle et la partie imaginaire de l’inverse de z. (
1 a ib ) z a² b²
Ex 13-14-15-16-17-27 p.303 1
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II. Conjugué et module 1) Définitions
Soit z = a +ib un nombre complexe où a et b sont deux réels. Le conjugué de z, noté z , est le nombre complexe égal à a – ib. Le module de z, noté z , est le réel positif
a² b² .
Exemples : Conjugué et module de i, a, 2 +3i …
2) Propriétés du conjugué
Soit z un nombre complexe. Alors : 1) z z
2) Re(z) =
zz 2
3) Im(z) =
zz 2i
4) z est réel si et seulement si z = z 5) z est imaginaire pur si et seulement si z = - z
Pour tous nombres complexes z et z’ : 1) z z' z z'
2) zz' z z' n
5) Pour tout n ℤ , z z
1 1 3) si z ≠ 0, z
n
z z 4) si z’≠ 0, z'
z
z'
dem : ex 25 p.303
soit z = a +ib avec a et b réels. A faire en exercices.
Ex 21-22-23-26 p.303
3) Propriétés du module
Soient z et z’ deux nombres complexes. Alors 1) z z 4)si z≠0,
2) z z 1 1 z z
4) z
3) z z' z z'
5)si z’≠0,
z z z' z'
2
zz
6) Pour tout n ℤ et z ≠0, z n z n
dem : en exercices
4) Inégalité triangulaire Pour tous nombres complexes z et z’, on a : z z' z z' Dem : inégalité triangulaire avec parallélogramme
Ex 37-38-39-40-41 p.305
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III. Equations dans ℂ 1) Equations dans ℂ
Résoudre une équation dans ℂ consiste à déterminer tous les nombres complexes rendant l’égalité donnée vraie. Certaines équations se résolvent en utilisant les mêmes techniques que celles utilisées dans ℝ ; c’est le cas des équations faisant intervenir uniquement z, ou uniquement z … D’autres équations nécessitent le recours à la forme algébrique. Exemples : 1) z i(z i) ( z = 2) z² 5z 3 0 3) z² 5z 7 0
1 1 i ) 2 2 5 13 5 13 S= ; 2 2
S=∅
2) Equations du second degré à coefficients réels
Théorème : Soit f une fonction définie sur ℂ par f(z) = az²+ bz + c, où a, b et c désignent 3 réels avec a ≠0 et l’équation az²+ bz + c = 0 de discriminant = b² - 4ac. Il existe un nombre complexe tel que 2 et l’équation f(z) = 0 a deux solutions complexes : z1
b b et z2 . 2a 2a
On a, de plus, f(z) = a(z z1 )(z z2 ) . Dem : forme canonique ….
Exemples :
1) z 3 3z 2 7z 0 1 S = 0; 2) 2z² 4z 3 0 3)
1 2 2z z
3 i 19 3 i 19 ; 2 2
2 2 ;1 i 2 2 1 1 1 1 S = i ; i 2 2 2 2
S = 1 i
Ex 30 à 36 p.304
IV. Représentation géométrique 1) Affixe d’un point
Si on se donne un repère orthonormé direct (O, u , v ) du plan, on peut identifier l’ensemble ℂ au plan comme suit : A chaque point M de coordonnées (a ; b), on associe le nombre complexe zM = a +ib. On dit alors que zM est l’affixe du point M Réciproquement, à chaque nombre complexe z = a + ib, on associe un point M de coordonnées (a ; b). On dit que M est l’image de zM. On parle alors du plan complexe. 4
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Rque : A chaque nombre réel a, on associe un point M de l’axe des abscisses, d’abscisse a. A chaque nombre « imaginaire pur » ib, on associe un point M de l’axe des ordonnées, d’ordonnée b.
Ex 11 p.303
2) Affixe d’un vecteur A chaque nombre complexe z = a + ib, on associe un vecteur w de coordonnées (a ; b). Pour tout vecteur w de coordonnées (a ; b), on associe le nombre complexe z = a + ib appelé affixe du vecteur w . Rque : Pour tout vecteur w , il existe un unique point M dans le plan tel que OM = w et donc zM xM i yM étant l’affixe du point M, zM xM i yM est aussi l’affixe du vecteur Notation : zM xM i yM l’affixe d’un point M. z x i y l’affixe d’un vecteur w . w w w
Propriétés : z z z z
w t
kw
z
AB
w
kz
t
w
zB zA
Dem : … zB zA est l’affixe du vecteur AB :.
xB xA , c'est à En effet zB zA .... donc zB zA est l’affixe du vecteur de coordonnées yB yA dire du vecteur AB . Egalité : wtz z w
t
Conséquence : w et t sont colinéaires équivaut à ( zt 0 ) ou ( zt 0 et il existe un réel k tel que zw kz t Exercice : Soient A, B et C trois points distincts deux à deux, d’affixes respectives zA , zB et zC . z zA Montrer que A, B et C sont alignés équivaut à C ℝ. zB zA
Ex 19 p.303
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3) Module et affixe Propriété : z
AB
AB
Dem :
Ex 52-53-54(1 façon)-55-56 (1 à4)-58-59(a-b) p.303 Exercices supplémentaires
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