Les Vœux du coeur de Bill C. Davis lui offre un

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Spectacle vivant, Théâtre
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À PARTIR DU 26 AOÛT 2015

Tarifs : 38 € - 30 € - 22 € (hors frais de location) / jeunes moins de 26 ans : 10 € (mardi, mercredi, jeudi) Brian et Tom veulent vivre leur amour au sein de leur église, mais se heurtent au refus du Père Raymond. Quand Irène, la sœur de Brian, cherche à le convaincre, le prêtre se trouve à son tour confronté à un choix qui bouleverse ses convictions. Quatre vies, quatre dilemmes, amour, conscience, sexualité, foi. En sortiront-ils tous indemnes ?

Attachés de presse : Marie-Hélène Brian 01 42 81 35 23 – 06 81 87 70 81 [email protected]

Vincent Serreau 01 42 61 18 00 – 06 07 63 69 83 [email protected]

Note d’intention de mise en scène, par Anne Bourgeois Il n’y a « théâtre » pour moi que lorsqu’un texte me passionne, me questionne, me trouble, et ne cesse de nous montrer l’être humain aux prises avec les tourments de sa conscience. Et bien souvent, si les tourments de nos cœurs et ceux de notre conscience se rejoignent, le monde que nous nous sommes construit, avec nos certitudes et nos convictions, devient un fardeau pour l’homme ou la femme trop fragile que nous sommes finalement, bien au-delà de nos prises de position idéologiques, religieuses, philosophiques. C’est pour moi à cet endroit que se trouve la toute dernière pièce du célèbre Bill C. Davis Les Vœux du cœur, en anglais « Avows », carrefour symbolique entre « vœux » et « aveux ». Nous savons l’auteur passionné par la question religieuse, et plus spécialement par la nécessité d’une religion adaptée au monde moderne. Dans son magnifique Affrontement, il donnait déjà à réagir sur l’Eglise traditionnaliste, confrontée à une Eglise d’aujourd’hui réellement préoccupée par l’homme et son fonctionnement. Dans Les Vœux du cœur, l’auteur s’attaque cette fois-ci à la non-reconnaissance de l’homosexualité par le Vatican…Et plus spécifiquement, il donne à réfléchir de façon lancinante à la notion de chasteté. Même si aujourd’hui le Pape François est capable de dire « qui suis-je pour juger les homosexuels ? », c’est une Eglise hautement traditionnaliste qui l’emporte quand elle dit : « nous ne pouvons nier qu’il y a parmi nos plus fervents catholiques des homosexuels. Mais nous ne pouvons admettre les « actes » homosexuels »… Nous voici donc au cœur de la pièce : Brian et Tom, (Julien Alluguette et Davy Sardou), homosexuels et catholiques fervents, ressentent comme une nécessité que leur couple soit reconnu, admis, validé par leur religion. Ils vont donc trouver le Père Raymond (Bruno Madinier), prêtre progressiste et moderne, mais il se rallie à la position du Vatican. Bouleversés par cette exclusion d’un acte qu’ils considèrent comme le seul acte d’amour possible, les deux garçons vont réagir différemment à ce qui leur apparaît d’une immense violence : Tom, terrassé par un besoin de pureté, traverse une crise d’identité qui l’éloigne de son compagnon tandis que Brian s’enfonce dans la colère et lutte avec sa sœur (Julie Debazac) pour pousser le prêtre dans ses retranchements. Nous connaissons le goût de Bill C. Davis pour le rythme et les dialogues corrosifs : il y a de la provocation dans ce texte, aucune coquetterie, beaucoup d’humour, de véritables passions et des êtres dévastés et courageux. C’est encore une fois une pièce audacieuse sur l’engagement, sur la totale liberté de choisir, sur l’absurde et néanmoins vital besoin de reconnaissance de ce que nous sommes. Ce n’est pas une pièce sur les homosexuels et le Vatican, c’est une pièce extraordinaire sur le chaos des hommes libres, sur leurs choix, sur l’importance des mots, des actes et de la parole. C’est une pièce qui montre que le sacré n’est pas aujourd’hui dans le religieux, mais dans le combat quotidien des hommes pour tenir leur parole, ne pas blesser l’autre, être conforme à leur cœur. Quand l’amour et son acceptation sont traités d’un point de vue quasi politique, la pièce devient, à mon avis, un sujet de société : on pourrait rétorquer que les couples homosexuels n’ont qu’à se tenir en marge de la religion, comme le conseille Irène à Brian et Tom, en s’étonnant de ce besoin de reconnaissance qu’elle trouve irrationnel… « Puisqu’elle ne veut pas de toi, nique l’Eglise ! », conclut-elle. Mais ce serait trop facile, pensent les amoureux. Et n’est-ce pas justement cela qui définirait le mieux aujourd’hui une religion ouverte sur la réalité de la société, qui lutterait contre toute forme d’exclusion ? La religion catholique qui a su, depuis la séparation de l’Eglise et de l’Etat, montrer pleinement sa dimension humaine et sociale, est peut-être la seule qui aurait pu, qui pourrait, aller plus loin si elle trouvait le courage de regarder les croyants dans leur globalité. Ce qui fait l’intérêt théâtral des Vœux du cœur c’est le chemin de la dramaturgie, la psychologie des personnages qui se vit comme dans les grandes pièces du théâtre américain, avec des personnages drôles, à bout de nerfs, terriblement vivants, dans des situations d’échange toujours très cinématographiques qui permettent aux acteurs de jouer organiquement des débats qui ne peuvent demeurer des débats d’idées. On pense à Angels in America, à Tennesse Williams, à Thé et Sympathie de Minelli, et même à Bergman, tant les êtres sont poussés par quelque chose de plus grand qu’eux… Qu’on ait la foi ou pas, que l’on haïsse la religion pour ce qu’elle crée de conflits dans le monde, ou qu’on la pratique librement, « à la carte » comme disent avec beaucoup d’humour les deux héros de la pièce, on aimera ce texte parce qu’il parle avec une très grande clarté de tout ce qui est obscur dans notre besoin de nous sentir relié à l’indicible. Mais aussi à l’humanité, aux vivants, à nos voisins…Dans un constant et culpabilisant devoir de rendre compte de la nature de notre amour.

Bill C. Davis, l’auteur Bill C. Davis est l’auteur de Mass Appeal (L’Affrontement), créé d’abord au Manhattan Theatre Club, produit par Lynne Meadow, dans une mise en scène de Geraldine Fitzgerald, avec Milo O'Shea. Le spectacle, repris à Broadway, a reçu le Outer Critic's Circle Award. L’auteur a adapté la pièce pour le cinéma, et le film, servi par Jack Lemmon et Charles Durning a été classé parmi les dix meilleurs films cette année-là par le National Board of Review. Bill C. Davis a également joué le rôle de Mark Dolson aux côtés de Milo O'Shea, CharlesDurning et Brian Keith. L’Affrontement s’est joué dans le monde entier : Paris, Rome, Pologne, Brésil, Argentine, Suède, Afrique du Sud, Australie, Allemagne. Une autre de ses pièces, Dancing in the End-Zone, créée au State Theatre de Miami, dans une mise en scène de Jose Ferrer avec Elaine Stritch a été reprise à Broadway dirigée par Melvin Bernhardt's. La pièce a également été jouée à Los Angeles par Lois Nettleton, et récompensée par un Dramalogue award. Dancing in the End-Zone a été re-publiée dans une nouvelle édition par Samuel French. Wrestlers (Les Lutteurs), a été créée à Los Angeles, jouée par Bill C. Davis et Mark Harmon et choisie par LA Times comme meilleure pièce. Elle a été jouée au Hudson Guild mise en scène par Geraldine Fitzgerald avec l’auteur, Dan Butler et Elizabeth Berridge. La version française (Les Lutteurs) a été créée en Belgique. Bill C. Davis a lui-même monté sa pièce Spine à Los Angeles avec Meredith Baxter and Mackenzie Astin, puis au The George Street Playhouse dans le New Jersey. Avow (Les Vœux du Cœur), a été créée Off-Broadway au Century Center for the Performing Arts après un workshop au George Street Playhouse et au Director's Company, puis reprise à New York en 2009. Bill C. Davis est l’auteur de deux comédies musicales (paroles et livret) : Village Rites avec le compositeur Brett Bolesan, produite en workshop par le Firehouse Theatre de Richmond Va. et Brooklyn College, et Open For Me avec le compositeur Scott Perkins. Il travaille à la production de cinq nouvelles pièces : Expatriate , créée en workshop au printemps 2009 avec Tandy Cronyn au Manhattan Theatre Source. (et traduite en français par Alain Malraux) et All Hallowed montée au Texas en 2013. Sa pièce Escorting The Verdict devrait être créée à Londres par Jeff Lee et DDQ productions. Sa nouvelle pièce, Coming2Terms, a été mise en scène par l’auteur à l’été 2011 au Vineyard Playhouse, Martha's Vineyard. Household Accounts adapté par l’auteur pour l’écran et tourné en mai est actuellement en post production. Sa toute dernière pièce, Father-Land, a été mise en espace au Sheen Center de New York en 2014.

Dominique HOLLIER, l’adaptatrice Dominique Hollier est née au Québec et a passé son enfance à Londres. Elle est d’abord comédienne, notamment avec la compagnie Laurent Terzieff, avec qui elle joue Saunders (Ce que voit Fox), Pirandello, Mrozek, Asmussen, David Hare (Mon Lit en Zinc) et joue aussi avec d’autres compagnies, des textes d’Eugène Durif (L’Arbre de Jonas), Maryse Pelletier, Frank Bertrand, J.-M. Benet y Jornet, Robert Angebaud, Céline Champinot. Elle joue à Glasgow et à Edimbourg le rôle de Simone Signoret dans une pièce de Sue Glover, Marilyn, et crée au Théâtre des Halles d’Avignon la pièce de Naomi Wallace La Carte du Temps (mise en scène R. Timsit). C’est aussi pour Laurent Terzieff qu’elle traduit sa première pièce (Temps contre Temps de R. Harwwod) en 1993. Depuis, elle a traduit plus de 75 pièces, dont celles de Don DeLillo, Caryl Churchill, Muray Shisgall, JP Shanley (Doute), Michael Frayn (Démocratie), Ariel Dorfman, Sean O’Casey, David Mamet ainsi que les pièces de Ronald Harwood, (dont Temps contre Temps, À Torts et à Raisons, et L’Habilleur qui lui ont valu trois nominations aux Molières en 1993, 2000 et 2010). Elle participe activement aux travaux du Comité Anglophone de la Maison Antoine Vitez, Centre de la Traduction Théâtrale, et s’attache à traduire et faire découvrir les nouvelles écritures britanniques et américaines : Joe Penhall, Gregory Burke (Gagarin Way), Zinnie Harris (Plus Loin Que Loin, Hiver…), Naomi Wallace (Une Puce,(épargnez-la), Au cœur de l’Amérique, Au Pont de Pope Lick, La Carte du Temps…), Simon Stephens (nommée aux Molières pour Harper Reagan en 2011) Rajiv Joseph, David Greig (Lune Jaune, Le Monstre du Couloir, Nuit d’Eté) etc...

Anne BOURGEOIS, metteur en scène Sortie de l’Ecole de la Rue Blanche en 1989, elle débute comme assistante à la mise en scène puis se passionne pour le théâtre de troupe itinérant où elle signera les mises en scène et les adaptations scéniques des succès musicaux de la Troupe du Phénix, notamment La Double Inconstance de Marivaux, Le Petit Monde de Georges Brassens (joué plus de deux saisons à Bobino et aux Bouffes parisiens), La Nuit des Rois de Shakespeare et Splendeur et Mort de Joaquin Murieta de Pablo Neruda.

Actuellement à Paris et en tournée :

- Les Cavaliers, d’après Joseph Kessel, co-mis en scène avec Eric Bouvron. Prix de Avignon Off 2014 - Les Diablogues, de Roland Dubillard, lecture-spectacle avec Michel Galabru et Martin Lamotte. - Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, de Eric-Emmanuel Schmitt, avec l’auteur ou Francis Lalanne. - Mur, de Amanda Sthers, avec Rufus et Nicole Calfan. - Les Lois de la gravité, de Jean Teulé. Avec Dominique Pinon, Florence Loiret-Caille et Pierre Forest - Des Gens bien, de David Lindsay-Abaire. Avec Miou-Miou, Patrick Catalifo, Brigitte Catillon, Aïssa Maïga, Isabelle de Botton et Julien Personnaz. Ces derniers temps, à Paris et en tournée : Une Journée Ordinaire d’Eric Assous, avec Alain Delon, Anouchka Delon, Julien Dereims, Elisa Servier ; La Femme du Michel-Ange d’Eric Assous, avec Véronique Boulanger ; Brigade Financière de Hugues Leforestier, avec Nathalie Mann et Jean-Marie Galley ; Mon dernier Cheveu noir de et avec Jean-Louis Fournier, création au Théâtre du Rond-Point ; Bistro de Sylvie Audcoeur et Marie Piton, création au Théâtre de l’Oeuvre ; Toutou de Daniel Besse avec Patrick Chesnais, Josiane Stoléru et Sam Karman, Théâtre Hébertot ; Box-Office de David Mamet, avec Francis Lombrail, Philippe Sivy et Nina Drecq ; Des Souris et des Hommes de John Steinbeck ; le one-man-show de Warren Zavatta Ce soir dans votre ville ; Jacques Gamblin dans son spectacle Tout est normal, mon cœur scintille ; Drôle de Couple de Neil Simon avec Martin Lamotte ; Cochons d’Inde de Sébastien Thiéry avec Patrick Chesnais et Josiane Stoleru (Molières du spectacle comique et du meilleur acteur) ; Les Diablogues de Roland Dubillard avec François Morel et Jacques Gamblin au Théâtre du Rond-Point (Molière d’honneur pour Roland Dubillard). Elle a également mis en scène Lacrimosa de et avec Régis Jauffret au Théâtre du Rond-Point ; Avec deux Ailes de Danielle Mathieu-Bouillon avec Véronique Jannot, Jean-Michel Dupuis puis Marc Fayet ; La Mouette de Tchekhov (Festival d’Avignon et Théâtre 14) ; Sur la Route de Madison avec Alain Delon et Mireille Darc au Théâtre Marigny ; Cher Menteur de Jérôme Kilty avec Patrick Préjean au Théâtre du Ranelagh ; Mobile Home de Sylvain Rougerie avec Corinne Touzet et Jean-Pierre Bouvier ; Sur le Fil de et avec Sophie Forte et Philippe Sivy à la Comédie Bastille ; La Peau d’un Fruit de et avec Victor Haïm au Théâtre du Rond-Point ; Les Montagnes Russes d’Eric Assous avec Alain Delon et Astrid Veillon au Théâtre Marigny ; Cinquante-cinq Dialogues au Carré de et avec Jean-Paul Farré, Emmanuel Tudelat, Jean-Jacques Moreau au Théâtre National de Chaillot ; La Boîte à Outils de Roland Dubillard au Théâtre du Rond-Point ; Histoire d’un Merle Blanc de Musset et Hélas, petite Epopée apocalyptique de Stéphanie tesson, deux monologues interprétés par Stéphanie Tesson ; Café-Chinois de Ira Lewis avec Richard Berry et François Berléand, qu’elle a co-mis en scène avec Richard Berry. Elle écrit les dialogues du film Coup de jeune avec Michel Duchaussoy réalisé par Samuel Tudela , signe l’écriture des chansons des spectacles musicaux joués par la Troupe du Phénix ainsi que l’adaptation de plusieurs pièces étrangères. Elle participe en outre au festival Le Paris des Femmes et au Festival de la Correspondance pour soutenir les auteurs et la création. Elle dirige également des séances de jeu sur le travail du Clown utilisé comme outil de recherche pour l’acteur et intervient comme formatrice en développement personnel dans le monde de l’entreprise.

LES COMÉDIENS

Julien ALLUGUETTE, Brian Détenteur d'un bac scientifique et d'une licence Arts du Spectacle (option Théâtre et Danse), il suit en parallèle les cours de l’Ecole Florent. Au théâtre, Didier Long le dirige dans Equus de P. Shaffer dans le rôle d'Alan Strang (Th. Marigny, Nomination aux Molières 2009 en révélation théâtrale masculine, Nomination aux Trophées Jeunes Talents 2010 dans la catégorie théâtre). Il joue également Eric-Emmanuel jeune dans Ma vie avec Mozart de (et avec) E.-E. Schmitt, à la Salle Gaveau et en tournée (accompagnés de l'orchestre symphonique de Lyon), ainsi que l’enfant dans Et l'enfant sur le loup de P. Notte (m. en sc. P. Kerbrat, Th. du Rond-Point à Paris). Auparavant, Julien a interprété une quinzaine de personnages dans La Tectonique des sentiments (de et m. en sc. E.-E. Schmitt, Th. Marigny). Nicolas Luquin lui confie le rôle de Puck au Th. du Nord-Ouest dans Le Songe d'une nuit d'été, et celui d'Ariel dans La Tempête de Shakespeare. Au cinéma, il a principalement tourné dans Mystères de Lisbonne (réal. Raoul Ruiz, Prix Louis Delluc 2010…), Louise Wimmer, de Cyril Mennegun (César 2013 du Meilleur premier film, Prix Louis Delluc 2012 du Meilleur premier film…), dans I bambini della sua vita, (réal. P. Marcias, Prix du Meilleur acteur dans un film au Festival de Gavoi, nombreux Festivals…). Auparavant, il a été à l’affiche de Vivre !, de Yvon Marciano., et de Le Charme des impossibilités de Nicolas Buenaventura. Pour la télévision, Julien Alluguette a tourné avec des réalisateurs tels que Eric Duret (Meurtre au Pays Basque), Jérôme Foulon (Le Secret de Manta Corridor), Renaud Bertrand (Les Petits meurtres d'Agatha Christie), ou dernièrement Nina Companeez (Le Général du roi)... En tant que metteur en scène, il a monté La Piste aux Ordures (S. Antoine, Spectacle de rue) ; Cendrillon (C. Delaittre, d'après le conte de Perrault) ; Alpenstock (R. De Vos) et l'année dernière Emma est une putain de princesse (dont il signe également le texte).

Julie DEBAZAC, Irène Après avoir suivi des cours de danse classique, de jazz, de théâtre à Nice, elle poursuit sa formation au cours Florent ainsi qu’à l’Ecole Nationale de Chaillot et participe à un stage à l’Actor’s studio avec Jack Walzer. Au théâtre, elle a été dirigée par Thierry Harcourt à deux reprises (Les Trois sœurs de Tchekhov et l’Ile de Vénus de Gilles Costaz), par Christophe Lidon (Un homme trop facile d’Eric-Emmanuel Schmitt), par Gilbert Desveaux et Jean-Marie Besset (A la guerre comme à la guerre, de Jean-Marie Besset et Régis MartrinDonos). Stéphanie Tesson l’a mise en scène dans Revue d’un monde en vrac (de St. Tesson) et Jean-Luc Revol dans La Souris verte (de Douglas Carter Beane). Elle joue deux fois sous la direction de Jacques Rosner (La Clairière de Jean-Pierre Amette et La Part du lion de Vladimir Yordanoff). Auparavant, elle a été à l’affiche de Le Libertin d’Eric-Emmanuel Schmitt (m. en sc. Bernard Murat, avec Bernard Giraudeau), de Le Rouge et le noir (m. en sc. Virgile Tanase), de Comédien du Roy (avec la Compagnie Antoine Degrasse) et de La Ménagerie de verre de Tennessee Williams (m. en sc. Louis Guillaume). Au cinéma elle tourne sous la direction de Slony Sow (Les Petites parisiennes), Laurent Boulanger, Pascale Pouzadoux, Christian Gion, Miguel Courtois, Eric Rohmer, Claude Lelouch… et participe à plusieurs courts métrages réalisés, entre autres, par Fabrice Dautcourt, Joseph Cahil, Sonia Janin, Laurent Boulanger, Michel Kammoun, Thierry Binisti… A la télévision, elle enchaîne divers rôles sous la direction de réalisateurs tels que Josée Dayan, Gérard Marx, Peter Kassovitz (Beau masque), Hugues de Laugardière, Elisabeth Rappeneau… Elle interprète plus tard le rôle de Caroline Varennes dans la série Avocats et Associés, rôle qu’elle tiendra pendant les 40 premiers épisodes. Ces dernières années, elle a tourné en particulier dans La Permission (réal. Philippe Nyang), Dangereuses retrouvailles (réal. Jérôme Debusschère), Empreintes criminelles (réal. Christian Bonnet), Vidocq (réal. Alain Choquart)…

Bruno MADINIER , Père Raymond Après HEC, Bruno Madinier décide de tenter l’aventure théâtrale et de s’engager dans la carrière d’acteur. Il est reçu au Conservatoire National de Paris où il est formé par des professeurs prestigieux : Antoine Vitez, Pierre Debauche, Claude Régy. Il entame sa carrière en jouant des classiques ou des pièces contemporaines dans des Théâtres Nationaux ou des Centres Dramatiques Nationaux, où il joue Brecht, Corneille, Dubillard, Grumberg, Kleist, Shakespeare, Tchékhov sous la direction notamment d’André Engel, Jean-Yves Dubois, Jean-Pierre Miquel, Daniel Romand, Alain Bézu, Isabelle Janier … Puis Michel Blanc l’engage pour jouer au Théâtre des Bouffes Parisiens L’Excès contraire de Françoise Sagan au côté de Dominique Lavanant. C’est sa première expérience dans le théâtre privé où il jouera ensuite de nombreuses fois. En 2004, L’Amour est enfant de salaud d’Alan Ayckbourn, mis en scène par José Paul qu’il joue au Théâtre Tristan Bernard obtient 2 Molières dont celui du Meilleur Spectacle de Divertissement. En 2006, il joue Le Miroir d’Arthur Miller à la Comédie des Champs-Elysées sous la direction de Michel Fagadau. Récemment il a joué dans Le Mal de mère de Pierre-Olivier Scotto au côté de Marthe Villalonga et Même pas vrai de Nicolas Poiret et Sébastien Blanc pendant la saison 2013-2014, notamment au théâtre Saint-Georges. Parallèlement, le cinéma et plus fréquemment la télévision font appel à lui. Il a joué dans une centaine de films ou téléfilms, notamment sous la direction entre autres de Didier Albert, Gilles Béhat, Hervé Baslé, Charlotte Brandstrom, Arnaud Desplechins, Christopher Franck, Michel Favart, Henri Helman, Christiane Lehérissey, Paul Planchon, Jacques Renard, Nadine Trintignant, Jean-Pierre Vergne, Michaëla Watteaux, Laurence Katrian … Il a tourné dans de nombreuses séries à succès comme Les Cordier, Juge et Flic, Les Marmottes, Dolmen, Le Sanglot des Anges, Le Bleu de l’Océan, Vidocq, La Prophétie d’Avignon, Jeux de Dames ou plus récemment Mes Amis, mes Amours, mes Emmerdes. Il a tourné dernièrement dans Meurtre à Etretat pour France3. Les Vœux du coeur de Bill C. Davis lui offre un magnifique rôle dans un répertoire de qualité. C’est avec enthousiasme qu’il a accepté de participer à cette aventure qui lui donne l’occasion pour la première fois d’évoluer sous le regard bienveillant d’Anne Bourgeois, de partager la scène avec une troupe pleine de talent et de retrouver à cette occasion Julie Debazac avec qui il avait tourné dans Vidocq.

Davy SARDOU, Tom Davy Sardou suit tout d’abord des cours de théâtre aux Etats-Unis au Lee Strasberg Theater Institute à New York. Il assiste à des séances données par Harvey Keitel et Ellen Burstyn. La même année, il interprète son premier rôle au Sanford Meisner Theater. Il est Adolphe dans Les Créanciers d'August Strindberg, mis en scène par Robert Castle, et professeur à l'Institut Lee Strasberg. Il enchaîne avec Les Trois Sœurs de Tchekhov, Seasons et Closer de Patrick Marber, trois spectacles mis en scène par George Loros puis il joue dans The House of correction de Norman Lock sous la direction de Nunzio Caponio. De retour en France, Jean-Luc Tardieu le dirige dans L’Homme en question de Félicien Marceau (th. de la Porte Saint-Martin) puis Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé dans Copier/Coller de Jean-Marie Chevret au Théâtre Michel. Thierry Harcourt le mettra en scène à plusieurs reprises (Arsenic et vieilles dentelles ; On ne badine pas avec l’amour pour la soirée anniversaire des 60 ans du Festival d’Anjou ; Leocadia au Théâtre 14). Il jouera également sous de la direction de Philippe Hersen dans Oscar (Th. du Gymnase), de Jean-Luc Moreau dans Secrets de famille de Eric Assous (Th. des Variétés). En 2011, il est nommé au Molière du jeune talent masculin pour son rôle dans Le Nombril de Jean Anouilh (m. en sc. Michel Fagadau, Comédie des Champs-Elysées). Davy Sardou poursuit avec Le Songe d’une nuit d’été (m. en sc. Nicolas Briançon, Th. de la Porte Saint-Martin), puis L’Alouette (m. en sc. Christophe Lidon, Th. Montparnasse). Son interprétation de Mark Dolson dans L’Affrontement de Bill C. Davis (au côté de Francis Huster, m. en sc. Steve Suissa, Th. Rive Gauche) lui permettra d’obtenir le Molière 2014 du meilleur comédien dans un second rôle. Steve Suissa vient de le diriger à nouveau (toujours au th. Rive Gauche) dans Georges et Georges de Eric-Emmanuel Schmitt. Au cinéma, il a tourné sous la direction de Jacques Ouaniche dans Victor Young Perez et à la télévision avec des réalisateurs tels que Laurent Bregeat (Lea Parker : Chaos), Jean Sagols (Navarro : Mortelles violences), Laurent Carceles (Profils criminels), Dominique Tabuteau (Sauveur Giordano : Crédit pour un meurtre) ou encore Laurent Heynemann (Le Roi, l’écureuil et la couleuvre). Toujours pour la télévision, il a joué ces dernières années dans Vive Bouchon (réal. Luc Béraud), Sections de Recherches : Taxis (réal. Gérard Marx), RSI : Le Temps qu’il nous reste (réal. Alain Brunard) et dans Les Fées du logis (réal. Pascal Forneri).

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