Lithospermum fruticosum

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie, Botanique, Plante
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Description

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique UNIVERSITE ABOUBAKR BELKAÏD - TLEMCEN Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, des Sciences de la Terre et de l’Univers Département d’Ecologie et Environnement Laboratoire d’Ecologie et Gestion des Ecosystèmes Naturels Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de

MASTER Filière : Sciences biologiques Spécialité : Ecologie Végétale et Environnement

THÈME Etude morpho-métrique d’un taxon rare de la région de Ghazaouet (Tlemcen –Algérie) : Lithospermum fruticosum subsp. diffusum (Lag.) Maire(Borraginacées). Présentée par :

SEBBOUH Zahra Devant le jury composé de : Président : Mme SARI-ALI Amel Encadreur : M. BABALI Brahim Examinateur : Mme STAMBOULI Hassiba

Soutenue le : 19/06/ 2016 M.C.A. M.A.B. M.C.A.

Année universitaire 2015/2016

Université de TLEMCEN Université de TLEMCEN Université de TLEMCEN

Remerciement

Au terme de ce travail, avant tout je remercier : 

Mme STAMBOULI-MEZIANE Hassiba ; Maitre de conférences à l’Université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen, d’avoir accepté de juger ce travail, qu’elle trouve ici toute ma sympathie.



Mme SARI ALI Amel; Maitres de conférence à l’Université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen ; d’avoir accepté de présider ce jury. qu’elle trouve ici toute ma sympathie.



M. BABALI Brahim ; maitre de Assistant B, qui m’a fait d’encadrer ce travaille, et pour toutes ses aides infinies, ses encouragements, ses orientations, ses conseils avisés...



Mme CHERIF Radia: Ingénieur du laboratoire de pédologie à l’Université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen; qui m’a aidé à la réalisation des analyses pédologiques, trouvez ici Madame, mes sincères respects.



Ainsi a tout les personnes que ont contribue pour une transmettre le savoir scientifique

Durant

toute

la

duré

de

nous

études

universitaire.

Dédicaces Mes grands remerciements sont pour notre Dieu qui m’a aidé et m’a donné le pouvoir, la patience et la volonté d’avoir réalisé ce modeste travail. Je tien a le dédier a mes parents et mes grands mères. Ces dédicaces vont également à mon frère Abdelkader.

A ma famille SEBBOUH et aussi la famille MALEK. Et à ma deuxième famille, la promotion Master LMD écologie végétale et environnement.

Je dédie aussi ce travail à mes chères amies Amina, aicha, Sorya, Sabrina et wafaa.

TABLE DE MATIERE La liste des figures La liste des tableaux La liste des cartes Résumé INTRODUCTION GENERALE CHAPITRE I : Analyse bibliographique…………………………. I - Biologie de l’espèce …………………………………………… I-1. Généralité……………………………………………………… I-2. Les espèces de genre Lithospermum ……………………… I-3. La présentation de l’espèce……………………………….. I- 3.1. Systématique…………………………………………… I -3.2. Description botanique ……………………………….. I-3.3. L’écologie de l’espèce ………………………………….. I-3.4. La répartition géographique de l’espèce …………………

I II IV V 01 03 04 04 04 06 06 07 11 11

CHAPITRE II : Milieu physique…………………………….

13

II -1. Situation géographique……………………………….. II -1.1. Localisation générale de région d’étude…………….. II -2. Echantillonnage et choix des stations………………….. II -2.1. Échantillonnage………………………………………. II -2.2.Choix des stations ……………………………………. II-2.3. Descriptions des stations………………………………….. II -3. Pédologie …………………………………………………. II-4. Géologie ………………………………………………. II-5. Hydrologie …………………………………………………. II-6. Méthode d’étude II-7. Etude bioclimatique…………………………………….. II-7. 1. Introduction………………………………………….. II-7. 2. Méthodologie…………………………………………. II-7. 3. facteurs climatiques…………………………………. II-7. 3.1. Précipitations……………………………………….. II-7. 3. 2. Température ………………………………………. II-7. 4. Autre facteurs climatiques…………………………… II-7. 5. Synthèse bioclimatique ………………………………. II-7. 6. Conclusion…………………………………………….

14 14 15 15 15 16 17 17 18 18 21 21 22 22 22 25 27 28 33

II-8. Etude pédologique ……………………………………….. II-8. 1. Introduction…………………………………………….. II-8. 2. Méthode utilisé…………………………………………. II-8. 2.1. Méthode d’étude sur le terrain……………………….. II-8. 2.2. Méthode d’étude un laboratoire………………………. II-8. 2.2.1. Analyse physique……………………………………… II-8. 2.2. 2. Analyse chimique………………………………………. II-8. 3. Résultats et interprétation…………………………………

34 34 34 34 34 35 36 39

II-8. 4. Conclusion………………………………………………….

41

CHAPITRE III : DIVERSITE FLORISTIQUE……………….

42

III-1. Introduction………………………………………………. III-2. Inventaire floristique…………………………………….. III-2. Composition systématique………………………………….. III-3. Caractérisation biologique………………………………… III-4. Caractérisation morphologique…………………………… III-5. Caractérisation phytogéographique ……………………….. III-6. Conclusion………………………………………………….

43 43 43 49 52 54 56

CHAPITRE IV : ETUDE MORPHOMETRIQUE……………..

57

IV-1. Introduction……………………………………………….. IV-2. Méthodologie……………………………………………… IV-3. Résultats et interprétation………………………………. IV-4. Conclusion…………………………………………………  Conclusion…………………………………………………  Spectre biologique de l’espèce (Lithospermum fruticosum)

58 58 61 72

CONCLUSION GENERALE…................................................ REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………… Annexe ……………………..

74 76 83

75

Numéros

La liste des figures : Titre

Page

Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Figure 7 Figure 8 Figure 9 Figure 10 Figure 11 Figure 12 Figure 13

Herbier de Lithospermum fruticosum subsp. fruticosum Pied de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Tige de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Les feuilles de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Inflorescence de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Fleur de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Calice de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum La corolle de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum L’étamine de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Fruit de lithospermum fruticosum subsp. diffusum Le diagramme floral de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Vue générale de la station 1 (la batterie 1)

07 07 08 08 08 09 09 09 10 10 11 16

Vue générale de la station la station 2 (la batterie 2)

17

Figure 14 Figure 15 Figure 16 Figure 17 Figure 18

Plan d’échantillonnage Variation des précipitations moyennes mensuelles Régime saisonnier des précipitations Variations mensuelles des températures pour les deux périodes Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN (AP : 19131938) Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN (NP : 19702012) Position de la région d’étude sur le climagramme pluviothermique d’EMBERGER Triangle textural Pourcentage des familles de la région de Ghazaouet Pourcentage des familles de la Batterie 1 (Ghazaouet) Pourcentage des familles dans la station de la Batterie 2 (Ghazaouet) schéma de type biologique selon AVEYRON et al. (1996) Pourcentage de type biologique de la région de Ghazaouet Pourcentage de type biologique de la station : la batterie1 Pourcentage de type biologique de la station: la batterie 2 Pourcentage de type morphologique de la région de Ghazaouet Pourcentage de type morphologique de la batterie 1 (Ghazaouet) Pourcentage de type morphologique de la batterie 2 (Ghazaouet) Le type biogéographique de la région de Ghazaouet Le type biogéographique de la batterie 1 Le type biogéographique de la batterie 2 Courbes des corrélations de la batterie 1(station 1) Courbes des corrélations de la batterie 2 (station 2) Mesures au niveau de pied

19 24 25 26 29

Figure 19 Figure 20 Figure 21 Figure 22 Figure 23 Figure 24 Figure 25 Figure 26 Figure 27 Figure 28 Figure 29 Figure 30 Figure 31 Figure 32 Figure 33 Figure 34 Figure 35 Figure 36 Figure 37

I

30 32 40 48 48 48 49 50 51 51 53 53 54 55 55 56 63 66 69

Figure 38 : Figure 39 :

Mesures au niveau de feuille Mesures au niveau de fleur

70 72

II

Numéros

Liste des tableaux Titre

Page

Tableau 01

Les espèces de genre Lithospermum

04

Tableau 02

22

Tableau 09 Tableau 10

Les étages bioclimatiques en Algérie. (NEDJRAOUI et BEDRANI, 2008). Données géographiques de station météorologique de Ghazaouet Les données pluviométriques (mm) mensuelles et annuelles de la Station de Ghazaouet pour les deux périodes Régime saisonnier des précipitations au niveau de la station Températures moyennes (°C), mensuelles et annuelles de la station de Ghazaouet pour les deux périodes Températures maximales moyennes (°C), enregistrés au niveau de la station de Ghazaouet pour les deux périodes Températures minimales moyennes (°C), enregistrés au niveau de la station de Ghazaouet pour les deux périodes Type de climat en fonction des amplitudes thermiques Indice de DE MARTONNE pour les deux périodes

Tableau 11

Valeur de Q2 et étage bioclimatique propre de la zone d’étude

31

Tableau 12 Tableau 13 Tableau 14 Tableau 15 Tableau 16 Tableau 17 Tableau 18 Tableau 19 Tableau 20 Tableau 21

Classification des taux de MO % Charge en calcaire en fonction du pourcentage de carbonates Les résultats des propriétés physiques des sols de la région d’étude : Les résultats des propriétés chimiques des sols de la région d’étude : Inventaire exhaustive de la région de Ghazaouet Pourcentage des familles des stations d’études Pourcentage de type biologique Mesures effectuées au niveau de la station : Batterie1 Mesures effectuées au niveau de la station : Batterie 2 Résultat des corrélations entre les paramètres morphologiques mesurés (Station 1) Résultat des corrélations entre les paramètres morphologiques mesurés (Station 2) Partie Annexe Inventaire floristique de la station de la batterie 1 Inventaire floristique de la station de la batterie 2 Pourcentage de type morphologique des deux stations Pourcentage de type biogéographique des deux stations

36 38 39 39

Tableau 03 Tableau 04 Tableau 05 Tableau 06 Tableau 07 Tableau 08

Tableau 22

Tableau 23 Tableau 24 Tableau 25 Tableau 26

III

22 25 25 26 27 27 28 29

44 46 50 60 60 61 64

83 85 88 88

La liste des cartes : N° 1

Titre La répartition géographique de Lithospermum fruticosum le bassin méditerranéen

12

2 3

La répartition géographique de Lithospermum fruticosum dans l’Algérie Localisation générale de la région d’étude

12 14

IV

Page

Résumé :

Etude morpho-métrique d’un taxon rare de la région de Ghazaouet (Tlemcen – Algérie) : Lithospermum fruticosum subsp. diffusum (Lag.) Maire. L’étude de la morphométrie et la croissance de certaines espèces était depuis toujours le meilleur objectif pour connaitre la rigueur et la dynamique des peuplements végétaux, et pour bien comprendre le comportement d’une espèce visà-vis à ses caractères stationnels. Ce travail est consacré à une étude morpho-métrique d’une espèce rare Lithospermum fruticosum subsp. diffusum dans leur unique localité en Algérie : la région de Ghazaouet (Nemours). La diversité floristique montre la dominance des chaméphytes et therophytes au profil des phanerophytes, ce qui témoigne une forte action anthropique et les incendies qui sont assez fréquents dans cette région. On observe qu'il y a un risque de disparition des taxa fragiles notamment Lithospermum fruticosum. A travers cette étude, nous avons suivi la méthode de la droite de régression en fonction des paramètres mesurés et comparés les différents types de corrélation qui pouvaient exister entre eux. Nous avons remarqué également la différence entre les paramètres mesurés dans la même station, et aussi avec d’autres stations. Cette recherche met l’accent sur la nécessité de protéger l’espèce (Lithospermum fruticosum) et son biotope qui ne bénéficie d’aucune protection et qui pourra disparaitre dans un proche avenir. Mots clés : Lithospermum fruticosum, Morphométrie, Diversité, Ghazaouet, Rare, Climat.

Abstract : The study of the morphometrie and the growth of some species was always the best objective to know the rigour and dynamics of the plant populations, and to better understand the comportment of a species according to its stationnel characters. This work is devoted to a morpho-metric study of a rare species Lithospermum fruticosum subsp. diffusum in their unique situation in Algeria: the region of Ghazaouet (Nemours). The floristic diversity shows the dominance of the “chaméphytes” and “therophytes” in the benefit of the “phanerophytes”, which testifies an anthropic strong action and the fires that are rather frequent in this region. We notice that there is a risk of disappearance of the fragile taxa mainly Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Through this study, we have followed the straight regression method according to the compared and measured parameters of the different types of correlation which could exist between them. We have as well noticed the difference between the measured parameters in the same station and also with other stations. This research emphasizes on the necessity to protect the species (Lithospermum fruticosum.) and its biotope which doesn’t benefit from any protection and which would disappear soon. Key words: Lithospermum fruticosum, Morphométrie, Diversity, Ghazaouet, Rare, Climate V

‫الملخص‪:‬‬ ‫تعتبر دراسة قياس ونمو بعض النباتات من الدراسات التي تمكننا من معرفة سلوك وديناميكية المجتمعات النباتية‪.‬‬ ‫يتمثل عملنا هذا على قياس مختلف مكونات نبات نادر ينمو خصوصا في منطقة الغزوات غرب الجزائر‪ ،‬هو نبات‪:‬‬

‫‪Lithospermum fruticosum subsp. diffusum‬‬ ‫يظهر التنوع النباتي هيمنة النباتات الحولية ‪ ،‬األحراش واألشجار‪ ،‬راجع إلى وجود تدخل مفرط لإلنسان‪ ،‬يؤثر سلبا على‬

‫الغطاء النباتي وانقراض بعض النباتات الحساسة بما في ذلك ‪Lithospermum fruticosum subsp.‬‬ ‫‪diffusum.‬‬ ‫من خالل نتائج قياس ومقارنة العالقات بين المكونات ‪ ،‬الحظنا تأثير العوامل الفيزيلوجية والعوامل الخارجية على نمو‬ ‫هذا النبات‪.‬‬ ‫يؤكد هذا البحث على ضرورة حماية نبات ‪ Lithospermum fruticosum‬وبيئته المهمشة‪.‬‬

‫كلمات البحث‪ ،Lithospermum fruticosum subsp. diffusum, :‬قياس األشكال‪،‬الغزوات‪ ،‬نادر‪ ،‬المناخ‪.‬‬

‫‪VI‬‬

INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE La végétation est le résultat de l’intégration des facteurs floristiques, climatiques, géologiques, historiques, géographique et édaphiques (LOISEL, 1978). Les connaissances sont actuellement suffisamment avancées au niveau mondial, pour qu’il soit possible de faire une idée relativement satisfaisante de la richesse floristique d’une région donnée, en particulier pour les végétaux supérieurs (QUEZEL et MEDAIL, 1995). Le bassin méditerranéen est assez diversifié en espèces végétales et présente un grand intérêt pour toute étude scientifique. QUEZEL (1983) explique cette importante diversité par les modifications climatiques durement subies dans cette région. L’Algérie par sa position géographique présente une grande diversité de biotope occupée par une importante richesse floristique. Ces forets renferment une riche diversité biologique ; constituent dans certains cas des écosystèmes ou paysages d’intérêt mondial. Le littoral algérien, comme celui du Maghreb, est donc dans son ensemble soumis à une pression humaine importante plus intense que dans le reste du pays, cette pression s’exerce depuis des décennies sur la végétation et se poursuit actuellement Les écosystèmes littoraux méditerranéens sont caractérisés par des contraintes climatiques et pédologiques fortes, salinité, vent, sécheresse et sols peu profonds ou mobiles, (STAMBOULI-MEZIANE, 2010). L’ensemble des pressions typiques des régions méditerranéennes sont d’autant plus doublées dans les milieux littoraux : le stress hydrique y est renforcé par l’exposition aux vents et au soleil plus intense ainsi qu’une exposition aux embruns. (SESPEDES, 2014). Ces derniers véhiculent des sels, des polluons et accéléré le séchage du sol, aussi transporte les éléments fin ce qui engendre une dégradation texturale du sol La végétation de la région de Tlemcen, présente un bon exemple d’étude de la diversité végétale ; mais et surtout une intéressante synthèse sur la dynamique naturelle de ces écosystèmes L’écosystème de la région de Ghazaouet s’inscrive dans le domaine méditerranéen et a subi continuellement une régression due le plus souvent à une action conjuguée des facteurs climatiques, écologiques et anthropiques. L’objectif principal de notre travail fait suite à une approche de l’étude écologique et morpho-métrique de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum. L’ensemble des travaux effectués pour atteindre cet objectif sont présentés de la façon suivante :  Une étude bibliographique constitue le premier chapitre, elle mettre une vue générale sur l’espèce Lithospermum fruticosum subsp. diffusum, son origine, sa morphologie, sa répartition géographique.  Le deuxième chapitre a été consacré à l’étude de : - un aperçue sur le milieu physique, dont la situation géographique, hydrologie et géologie ont permet d’avoir une description générale de la zone d’étude. - une étude des exigences climatiques de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum, ainsi les caractéristiques climatiques de la région d’étude, dans laquelle cette essence trouve des conditions favorables à son développement. - une étude pédologique, basé sur des analyses physico-chimiques des échantillons du sol dans la région, qui permit d’avoir les facteurs qui influence l’installation et le développement de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum.

1

INTRODUCTION GENERALE  Le chapitre 3 est réservé pour l’étude comparative du cortège floristique à Lithospermum fruticosum subsp. diffusum, dont le but est de déterminer les espèces qui accompagnent à Lithospermum fruticosum subsp. diffusum.  Le dernier chapitre étudié la morphométrie de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum pour comprendre les facteurs écologiques ayant une influence sur le développement de l’espèce qui étudie.

2

Chapitre I :

APERÇU BIBLIOGRAPHIQUE

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

I- Biologie de l’espèce: I-1-Généralité : La famille des Borraginacées est une famille de plantes dicotylédone ; ce sont des arbres, des arbustes, des plantes herbacées et plus rarement des lianes, producteurs d'huiles essentielles, largement répandus autour du monde avec concentration autour du bassin méditerranéen. Les borraginacées comprennent 2450 espèces appartement aux régions chaudes et tempérées (DUPONT et GUIGNARD, 2012). Le genre Lithospermum (Lithos : roche ; Sperme : grains, en grec) de la famille des Borraginacées, doit sont nom à la consistance de ses fruits, durs comme de la pierre. Lithospermum en général c’est une plante ligneuse ou herbacée à feuilles entières, alternes. Corolle souvent pubescente, régulière, à tube aussi long que le limbe ou plus long (QUEZEL et SANTA ,1963). Les fleures sont groupées en cymes unipares scorpoïdes, le calice comporte cinq lobes étroites profondément séparés les uns des autres, les fruits divisés en quatre akènes ou nucules (Tétrakènes). I-2- les espèces de genre Lithospermum : On trouve quelque nombre des espèces de genre Lithospermum, les taxons se différencient par leurs tailles, leurs couleurs des fleurs (bleue ; blanchâtre…) et leurs feuilles (Tableau 1) Tableau 01 : Les espèces de genre Lithospermum

[Cliché Babali B. - Ghazaouet-19 mars 2016]

Les espèces

Les caractéristiques

-

Plante vivace à tiges ligneuses, dressées, tortueuses Feuilles linéaires, sessiles, Fleurs pourpres ou bleues Fruits : Tétrakènes

[Cliché Babali B. – Herbier Tlm.-1 mars 2016]

Lithospermum fruticosum L.

- Plante vivace - Feuilles lancéolées linéaires, 5-6 X 0,5-1 cm, à marge révolutée - Fleurs bleues assez grandes. - Fruits : Tétrakènes Lithospermum rosmarinifolium Ten.

4

[Cliché Babali B. –Azail 26 mars 2013]

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

-

Plante très hérissée, rameuse Fleurs blanches ou jaunes (RR bleues), petites. Inflorescence en cymes

[Cliché Avinoam Danin –jerusalem] ]

Lithospermum apulum L.

-

Plante mollement soyeuse, en général peu élevée (5-15 cm). Fleurs blanches ou bleuâtres parfois, plus en mois rosées

[Cliché Babali B. Moutas- 18 mars 2013]

Lithospermum tenuiflorum L.

-

Petite plante annuelle est assez courante dans les champs ou au bord des chemins Les feuilles, sont oblongues, avec une seule nervure nettement marquée Fleurs : blanches (parfois bleues ou violettes)

[Cliché Babali B. - Herbier Tlm.-1 mars 2016]

Lithospermum arvense L.

-

-

Plante vivace poilue à tige érigée, assez grande Les feuilles, lancéolées, à nervures saillantes, terminées en pointe, sont nombreuses. Les fleurs sont blanc crème, groupées en cymes feuillues. Fruit : Tétrakènes

Lithospermum officinale

5

[Cliché Babali B. - Herbier Tlm.-1 mars 2016]

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

-

-

Plante vivace de 30 à 60 cm poussant dans les sous-bois clairs, les buissons, les lieux humides.-Feuilles lancéolées terminées en pointe effilée. Fleurs plus grandes que les autres espèces Les akènes sont blancs et lisses.

Lithospermum purpurocaeruleum Dans l’Algérie, les taxons de genre Lithospermum sont scindés en deux parties : a) les taxons vivaces se sont des chamephytes bien élevées, telle que le :  Lithospermum rosmarinifolium  Lithospermum fruticosum: - Lithospermum fruticosum subsp. fruticosum -Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Dans la région d’étude (Ghazaouet = Nemours), c’est Lithospermum fruticosum subsp. diffusum qui se présente. b) les taxons annuels qui possèdent des tiges herbacées, telle que le : Lithospermum arvense L., Lithospermum tenuiflorum L. et Lithospermum apulum L. I-4-La présentation de l’espèce: I- 4-1-Systématique: Règne : Plante / Végétale Embranchement : Spermaphytes Sous embranchement : Angiospermes Classe : Eudicots Ordre : Borraginales Famille : Borraginacées Genre /espèce : Lithospermum fruticosum L. Sous-espèces :  Lithospermum fruticosum subsp. fruticosum (Figure 1)  Lithospermum fruticosum subsp. diffusum (Figure 2)

6

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

[Cliché Babali B. - Herbier Tlm.-1 mars 2016]

Figure 1: Herbier de Lithospermum fruticosum subsp. fruticosum

[Cliché Babali B. - Ghazaouet-19 mars 2016]

Figure 2: Pied de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Nom vulgaire : Grémil I -4-2-description botanique : Lithospermum fruticosum c’est une plante vivace, sous-arbrisseaux de 20-50 cm Alors, notre travail est basé sur la sous-espèce : Lithospermum fruticosum subsp. diffusum  Appareil végétale : Tige : sont ligneuses, dressées, tortueuses, très rameuses en buisson, elle est de forme d’un petit arbuste.

7

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

[Cliché Babali B. - Ghazaouet-19 mars 2016]

Figure 3: Tige de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Les feuilles : linéaires, sessiles, roulées par les bords, hispides-tuberculeuses en dessus et sur la nervure dorsale, tomenteuses en dessous, sont hérissées de poiles roides.

[Cliché Babali B. - Ghazaouet-16 avril 2016]

Figure 4: Les feuilles de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum  Appareil reproducteurs : Inflorescence : en cymes terminal assez denses.

[Cliché Babali B. - Ghazaouet-16 avril 2016]

Figure 5: Inflorescence de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum 8

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

Fleurs : assez grandes, subsessiles, solitaires dans les aisselles des feuilles supérieures, en cymes terminal courtes et peu fournies.

Cliché Babali B. - Ghazaouet-16 avril 2016]

Figure 6: Fleur de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Calice : hérissée a lobes linéaires

Cliché Babali B. - Ghazaouet-16 avril 2016]

Figure 7: Calice de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Corolle : entièrement glabre, longue de 10-12cm, deux fois longue que le calice, à tube saillant (QUEZEL et SANTA, 1963)

Cliché Babali B. - Ghazaouet-16 avril 2016]

Figure 8: La corolle de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum 9

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

Etamine : exertes, inclus (QUEZEL et SANTA, 1963)

Cliché Babali B. - Ghazaouet-16 avril 2016]

Figure 9: L’étamine de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Fruits : Tetrakénes Carpelles : blanchâtres, lisses, oblongs, carénés, obtus au somme

[Cliché Babali B. - Herbier Tlm.-1 mars 2016]

Figure 10: Fruit de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum

10

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

Formule florale: 5S+ 5P +5E+ 4C 5 Sépales + 5 Pétales + 5 Etamines + 4 Carpelles Diagramme florale :

Figure 11: Le diagramme floral de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum I-4-3-l’écologie de l’espèce : C’est une plante assez rare qu'on peut rencontrer sur les coteaux arides, de préférence calcaires, dans la région méditerranéenne, et aussi vive dans une altitude de 1000 m, la floraison de l’espèce à partir d’avril à juin. (VALF LAUNES HERAULT, 2000) I-4-4-la répartition géographique de l’espèce : Dans le monde : Lithospermum fruticosum se reparti de la mer méditerranéen et le reste de l’Europe d’où son nom de « grémil ligneux ». D’après les travaux de BLANCA et al., (2009) ; QUEZEL et SANTA (1963). VALDES et al., (2002) ; RAMEAU et al., (2008), cette plante est localisé dans l’ouest méditerranéen : SW France, SW Péninsule Ibérique, le Maroc oriental (Imzorene, Gareb, Beni-Snassen…) et l’Algérie occidentale (Tlemcen et Oran).

11

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

Carte 1: La répartition de Lithospermum fruticosum dans le bassin méditerranéen Dans l’Algérie : Lithospermum fruticosum est bien apparente en l’Algérie :  Lithospermum fruticosum subsp. fruticosum Maire: est localisé dans l’Oranie (O1) : Environs d’Arzew (Mont des Lions, Quossiba et Sidi Ibki) d’après les anciennes travaux de (DESFONTAINES 1798-1799) (POMEL 1875) (BATTANDIER et TRABUT 1888-1890) (BATTANDIER et TRABUT 1902) sous le nom Lithospermum consobrinum (N.B. la localité signalé par QUEZEL et SANTA (1963: p778) « C1 » est une faute de frappe)  Lithospermum fruticosum subsp. diffusum (Lag.) Maire : est localisé dans la région de Ghazaouet (Nemours) QUEZEL et SANTA (1963: p778).

Carte 2 : La répartition géographique de Lithospermum fruticosum dans l’Algérie 12

Chapitre II : MILIEU PHYSIQUE

13

CHAPITRE II

Milieu physique

II -1.Situation géographique : II -1.1. Localisation générale de région d’étude : La ville de Ghazaouet se situe à l’extrême ouest du littoral algérien, à 80Km au nord de la wilaya de TLEMCEN. Elle est limitée : (carte 3)  Au Nord par la mer Méditerranée.  Au Sud par la commune de Tient.  Au Sud-est par la commune de Nedroma.  A l’Est par la commune de Dar Yaghmoracen.  A l’Ouest par la commune de Souahlia. Les coordonnées géographiques de la ville sont comme suit :  L’altitude : 35°06’00’’N.  Longitude: 01°52’21’’W. Notre étude, porte sur la l’écologie d’un taxon rare (Lithospermum fruticosum subsp. diffusum) dans la région de Ghazaouet :

Carte 03 : Localisation de la région d’étude

14

CHAPITRE II

Milieu physique

II -2.Echantillonnage et choix des stations II -2.1.Échantillonnage : GUINOCHET (1973) définit l’échantillonnage par l’ensemble des opérations qui consiste à prélever un certain nombre d’éléments dans l’ensemble que l’ont peut observer (population). Il est basé alors sur l'analyse des variations spatiales de la structure et de la composition floristiques, LEPART et al. (1983), analyse à laquelle il faut ajouter celle des conditions écologiques locales dans un contexte écologique sectoriel uniforme. Il est basé sur l’altitude, l’exposition, la pente, le substrat, le taux de recouvrement et la physionomie de la végétation. GOUNOT (1969) a proposé quatre types d’échantillonnage :  L’échantillonnage subjonctif : consiste à choisir les échantillons qui paraissent les plus représentatifs et suffisamment homogène, de sorte que la phytoécologie ne fait généralement que reconnaitre quelques-uns des principaux aspects de la végétation.  l’échantillonnage systématique : consiste à disposer des échantillons selon un mode répétitif pouvant être représentes par un réseau de mailles régulières de bandes ou de transects, de segments consécutifs, de grilles de points ou de points-quadrat alignés.  l’échantillonnage au hasard : consiste à prendre au hasard les diverses localisations des échantillons à étudier.  l’échantillonnage stratifié : cette technique permet d’obtenir des stations susceptibles de traduire le maximum de situations écologiques tout en étant représentatives du plus grand nombre de cas pour choisir un certain nombre de stations jugées représentatives nous avons recouru à l’échantillonnage stratifié. Il a pour principe d’utiliser toutes les connaissances préalablement acquises sur la végétation et le milieu pour découper la zone à étudier en sous zones plus homogènes qui seront échantillonnées séparément (GOUNOT, 1969). II -2.2.Choix des stations : Selon ELLENBERGER (1956), la station dépend impérativement de l’homogénéité de la couverture végétale dont le but est d’éviter des zones de transition. Les zones écologiquement homogènes qui en résultent, reflétant au mieux la diversité végétale, ont guidé entre autre le choix de l’emplacement des stations d’étude. Le choix des stations est une étape importante qui doit être guidé par les objectifs de l’étude. Lord de notre sortie sur terrain le choix des stations été au hasard on se basant sur :  l’abondance de l’espèce étudiée dans la région. Nous avons choisi deux stations d’étude, caractérisées par des formations à Lithospermum fruticosum subsp. diffusum

15

CHAPITRE II

Milieu physique

II-2.3.Descriptions des stations : Dans notre étude, on a choisis deux stations répartis dans l’ensemble de notre région de Ghazaouet, qui Située dans le massif des Traras.  Les stations sont :  Station 1 : la batterie 1 Cette station se localise au sud –Ouest de Ghazaouet (N : 35° 06.63’; W : 001° 49.66’’) à une altitude de 148 m, Le taux de recouvrement de cette station est de 60% avec une pente de 3-6%.

[Cliché Babali B. - Ghazaouet-16 avril 2016]

Figure 12 : Vue générale de la station 1 (la batterie 1)  Station 2 : la batterie 2 Cette station se localise au sud –Ouest de Ghazaouet (N : 35° 07.99’; W : 001° 49.05’’) à une altitude de 275 m. Le taux de recouvrement de cette station est de 65% avec une pente de 0- 3%.

16

CHAPITRE II

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[Cliché Babali B. - Ghazaouet-16 avril 2016]

Figure 13 : Vue générale de la station 2 (la batterie 2) II -3.Pédologie : Le sol est l’élément principal de l’environnement règle la répartition de la végétation. Il se développe en fonction de la nature de la roche mère, la topographie et les caractéristiques du climat (AYACHE, 2007). Les sols restent toujours dans des conditions climatiques méditerranéennes ; sous la dépendance de la roche mère qui leur a donné naissance en raison de leur impuissance à modifier radicalement le substratum géologique (NAHAL, 1962). DUCHAUFFOUR (1977) précise que la région méditerranéenne est caractérisée par des sols fersialitiques. L’interdépendance du climat et de la géologie donne des sols diversifiés : Sols insaturés : des sols qui sont développés avec les schistes et quartzites primaires ; Sols décalcifiés : ce sont des sols à pente faible argileuse, constitués par de bonnes terres céréalières. Sols calcaires humifères : sont riches en matières organique. Cela s’explique par le fait que ces sols sont développés au dépend d’anciens sols marécageux. Ils se trouvent en grande partie à l’ouest de Nedroma et sur la bande littorale de Ghazaouet (DURAND, 1954). II -4.Géologie : La cote de la Wilaya de Tlemcen à une géologie très complexe et variée ; c’est une mosaïque de formation qui apparaissent en lambeaux très dispersés. La commune de Ghazaouet fait partie du massif de Traras ; elle comprend deux grandes régions ; le massif de Traras proprement dit et le massif de fellaoucène ; séparés par une bosse granitique. Le massif de Traras au sens large est la principale unité structurale de la zone côtière. (GOUAL et NASSOUR, 2000). La commune a un relief accidenté et légèrement parallèle à la cote. (MESSAOUDI et BETTIOUI, 2002).

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CHAPITRE II

Milieu physique

II -5.Hydrologie : Il existe un nombre important de sources réparties à travers la région, il s’agit des sources : El ARICHA (Dar Bensemmoud), ELTIN (Haouzia), EL MEKALFA (Ziatène), EL KHELLIDJ (El Bor), EL KSIRAT (Ouled Cheikh), EL DJENANE (Srahna), BERIET (Dar Settout) et BENTAGHLI (Dar Bentata). Ces sources doivent être aménagées afin de satisfaire la population locale. D’après l’A.P.C, Le taux de satisfaction en eau potable est à 20%. II-6. Méthode d’étude :  Réalisation des relevés : Les relèves de végétation sont réalisées selon les méthodes classiques.par l’établissement de la liste de toutes les espèces présentes sur une unité de surface préalablement déterminée au sein d’une station homogènes. Pour l’identification des espèces, nous avons utilisé la flore d’Algérie de QUEZEL et SANTA (1962-1963) qui reste la référence de base pour ce genre d’étude. Notre étude de la végétation a été effectuée à l’aide de la méthode très simple (un cercle de 5 m) qui consiste à choisir des emplacements aussi typique que possible toute on notant les conditions du milieu. Nous avons effectué les relevés floristiques, chacun d’eux comprend les caractères généraux liés à la station : 

Nom ou numéro de la station.



Les coordonnés géographiques.



Altitude.



La pente ou le microrelief.



L’exposition.



Le substrat.



Caractéristique du sol.



Le taux de recouvrements.

Les relevés ont été effectués suivant le cercle de 5m (Figure 14), et qui consiste à faire la liste des espèces sur le cercle.et on répéter cette méthode dans chaque relevés pour apparaissent des nouveaux espèces.

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CHAPITRE II

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Figure 14: Plan d’échantillonnage  L’abondance-dominance selon Braun-Blanquet L’abondance-dominance est la notion la plus utilisée en phytosociologie. BraunBlanquet a créé le coefficient d’abondance-dominance, qui associe les concepts d’abondance et de dominance. L’abondance exprime le nombre d’individus qui forment la population de l’espèce présente dans le relevé. La dominance représente le recouvrement de l’ensemble des individus d’une espèce donnée, Comme la projection verticale de leur appareil végétatif aérien sur le sol. Le coefficient d’abondance-dominance est estimé visuellement. Il ne s’agit donc pas d’une véritable mesure. Son estimation est sujette à une part de subjectivité, qui est cependant négligeable dans l’analyse Échelle des coefficients d’abondance-dominance de Braun-Blanquet : • 5 : Nombre quelconque d’individus – recouvrement > 3/4 de la surface de référence (> 75%) • 4 : – Recouvrement entre 1/2 et 3/4 (50–75% de la surface de référence) • 3 : – Recouvrement entre 1/4 et 1/2 (25–50% de la surface de référence) • 2 : – Recouvrement entre 1/20 et 1/4 (5–25% de la surface de référence) • 1 : – Recouvrement < 1/20, ou individus dispersés à couvert jusqu’à 1/20 (5%) • + : Peu d’individus, avec très faible recouvrement • r : rare.  Sociabilité des espèces La sociabilité suit une échelle de 1 à 5, désigne le degré de dispersion spatiale des Individus. Elle peut être ajoutée au coefficient d’abondance-dominance, en la séparant de celle-ci par un tiret : • 5 : Population presque pure, importante 19

CHAPITRE II

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• 4 : Petites colonies nombreuses ou formant un large tapis • 3 : Population formant des petits groupes ou des coussins • 2 : Agrégats ou groupes denses • 1 : Croissance solitaire.  Recouvrement : Le recouvrement est une expression de pourcentage de continuité de la couverture végétale (GODRON, 1971) Pour notre cas, le taux de recouvrement vari d’une station à l’autre, mais dans la plus part des stations ce taux reste important.

20

CHAPITRE II

Milieu physique

II-7. Etude bioclimatique II-7. 1. Introduction Le climat est un facteur important il permet de mettre en évidence les relations qui existent entre la végétation et les facteurs climatiques ou l’étude de ces facteurs présente un grand intérêt basée sur les variations de deux paramètres (précipitation et températures). Le climat en région méditerranéenne est un facteur déterminant en raison de son importance dans l’établissement, l’organisation et le maintien des écosystèmes (AIDOUD, 1997). Le climat méditerranéen est caractérisé par une saison sèche et assez longue (≈ 7mois), il est défini comme un climat extratropical à photopériodisme saisonnier et quotidien, avec une pluviométrie concentrée surtout durant les saisons froides et relativement froides, l’été, saison plus chaude, et sec (EMBERGER, 1954). Les côtes septentrionales de l’Afrique (Algérie, Egypte, Libye, Maroc et Tunisie), l’île de Crète, Chypre et les îles Baléares constituent la zone aride de la région méditerranéenne. Dans ces zones, les précipitations annuelles moyennes sont inférieures à 400 mm (GOTTMAN, 1979 ; WHEELER et KOSTBADE, 1990). D’une manière générale le climat de l’Algérie se situe entre une influence de nordouest qui apporte les courants froids et humides et une influence méridionale liée à une atmosphère chaude et sèche de type saharien. La situation géographique, l’orographie se traduisent donc par une variation des climats et des groupements végétaux. (BENMAHDI, 2012). L'Algérie s'étend du Nord (Mer Méditerranée) au Sud (Sahara) sur plus de 2 000 km en profondeur. Mais les montagnes de l'Atlas Tellien et de l'Atlas Saharien divisent ce territoire en bandes orientées Est-Ouest : celle de la côte et de l'Atlas Tellien – celle des Hautes Plaines et de l'Atlas Saharien - celle du Sahara. Cette vaste étendue territoriale correspond à une diversité de zones climatiques qui peuvent se classer en trois catégories (OUELD H., 1993) : -Le tell : climat tempéré humide de type méditerranéen. -Les hautes pleines : climat de type continental. -Le Sahara : climat aride et sec. Les précipitations diminuent d’Est en Ouest (1000 - 400 mm) et du Nord au Sud (1000 à moins de 130 mm). Ces pluies sont plus abondantes à l'Est qu'à l'Ouest ; cependant, l'influence du désert se fait sentir jusqu’a sur la côte par l'action du «sirocco», vent sec et chaud, soufflant du Sud au Nord. Ce vent chargé de sable élève la température et dessèche la végétation Sur les Hautes Plaines et dans l'Atlas Saharien, les précipitations faibles et irrégulières, de 200 à 400 mm par an ; les pluies sont rares, surtout sur la région de l’Ouest algérien se caractérise par de faibles précipitations avec une grande variabilité inter-mensuelle et interannuelle, (BOUAZZA et BENABADJI, 2010) ; la température descend souvent audessous de zéro degré en hiver. En été elle dépasse 30°C et voire même 40°C. Le bioclimat en Algérie est représenté par tous les bioclimats méditerranéens depuis le per humide au Nord jusqu’au per aride au Sud pour les étages bioclimatiques (Tableau 2)

21

CHAPITRE II

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Tableau 2 : Les étages bioclimatiques en Algérie. (NEDJRAOUI et BEDRANI, 2008). Etage bioclimatique

Pluviosité annuelle (mm)

Superficie (ha)

Pourcentage de la superficie

Per humide

1200-1800

185275

0.08

Humide

900-1200

773433

0.32

Sub-humide

800-900

3401128

1.42

Semi-aride

600-300

9814985

4.12

Aride

300-100

1123270

4.78

Saharien

≤100

212766944

89.5

Le climat de l’Algérie tend vers une aridité de plus en plus accentuée, elle est concrétisée non seulement par le régime pluviométrique mais aussi par les fortes températures estivales entraînant une intense évaporation. II-7. 2. Méthodologie Le but de cette analyse bioclimatique est de déterminer une étroite comparaison entre l’ancienne (1913-1938) et nouvelle (1970-2012) période de la région d’étude, mais aussi il s’agit de mettre en évidence les relations qui existent entre la végétation et les facteurs climatiques ; afin de savoir le climat idéal et favorable pour le développement du Lithospermum Le climat régional est défini à l’aide des données climatiques enregistrées par les stations météorologiques installées dans la région d’étude (Ghazaouet). (Tableau 3) Le réseau météorologique doit être représentatif. Tableau 3 : Données géographiques de station météorologique de Ghazaouet Station

Latitude

longitude

altitude

wilaya

Ghazaouet

35° 06`N

1° 52`W

04 m

Tlemcen

II-7. 3. facteurs climatiques II-7.3.1. Précipitations DJEBAILI (1978) définit la pluviosité comme étant le facteur primordial qui permet de déterminer le type de climat. En effet, ce dernier conditionne le maintien et la répartition du tapis végétal d’une part et la dégradation du milieu naturel par le phénomène d’érosion d’autre part, notamment au début du printemps.

22

CHAPITRE II

Milieu physique

L’altitude, la longitude et la latitude, sont les principaux gradients définissants la variation de la pluviosité. En effet, la quantité de pluie diminue du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest ; et devient importante au niveau des montagnes. Ceci a été confirmé par CHAABANE (1993), Cet auteur précise que le gradient pluviométrique est décroissant d’Est en Ouest ; cela est dû au fait que les nuages chargés de pluie qui viennent de l’Atlantique sont arrêtés ou déviés vers l’Est par la Sierra Nevada en Espagne et aussi par la barrière constituée par les hautes montagnes du Maroc et que ne laissent passer que les nuages les plus hauts. Les précipitations en Algérie, diminuent du Nord au Sud et d’Est en Ouest. La région Ouest reçoit en moyenne 300 à 500 mm/an ; mais il y a des exceptions au sein des zones les plus élevées, Mont de Tlemcen (1000 m) où les précipitations moyennes sont supérieures à 500 mm/an (MEGRAUNIF et al ., 1999). 

Régime mensuelle Sur le tableau 04, figure 15 ; les quantités moyennes (en mm) de précipitations mensuelles de la région. On constate que pour l’ancienne période le minimum pluviométrique apparait en juillet et aout avec 1.13 mm alors que le maximum en Décembre avec 69.17, et pour la nouvelle période le minimum c’est en moi de juillet toujours avec 1.53 et le maximum en moi de Décembre avec 65.25 mm.

23

CHAPITRE II

Milieu physique

Tableau 04 : Les données pluviométriques (mm) mensuelles et annuelles de la Station de Ghazaouet pour les deux périodes Mois Période

J

F

M

A

M

J

Jui

A

S

O

N

D

AP

65,77

49,89

51,03

44,22

35,05

13,34

1,13

1,13

21,54

47,62

66,90

69,17

466,79

NP

44,17

45,07

32,78

28,93

26,66

12,14

2,05

1,53

19,86

36,61

63,35

65,25

378,85

Source : la direction des forets de la région de Ghazaouet (2012) 80

précipitations (mm)

70 60 50 40

AP

30

NP

20 10 0 J

F

M

A

M

J

Jui

A

S

O

N

D

Figure 15 : Variation des précipitations moyennes mensuelles 

Régime saisonnier Définie par MUSSET (1935) in CHAABANE (1993), la méthode consiste à un aménagement des saisons par ordre décroissant de pluviosité, ce qui permet de définir un indicatif saisonnier de chaque station. Cette répartition saisonnière est particulièrement importante pour le développement des annuelles dont le rôle est souvent prédominant dans la physionomie de la végétation. Si les pluies d’automne et de printemps sont suffisantes, elles seront florissantes; si par contre la quantité tombée pendant ces deux saisons est faible, leurs extension sera médiocre (CORRE, 1961). On constate que les précipitations les plus importantes sont celles qui tombent en hiver et en automne sans négliger le printemps pour l’ancienne période et pour la nouvelle les saisons les plus importants du point de vue quantité de précipitations c’est l’hiver et l’automne. Nous remarquons aussi que le régime saisonnier des pluies propre à notre zone d’étude est de type HAPE pour les deux périodes.

24

total

CHAPITRE II

Milieu physique

Tableau 05 : Régime saisonnier des précipitations au niveau de la station Saisons Hiver Printemps Eté Automne Période

(D-J-F)

(M-A-M)

(J-Jt-A)

(S-O-N)

Type de régime

1913-1938

184,83

130,3

15,60

136,06

HAPE

1970-2012

154,49

88,37

16,17

119,82

HAPE

régime saisonnier des précipitations précipitations (mm)

200 150 100

AP NP

50 0 Printemps

Hiver

Automne

Eté

saisons

Figure 16 : Régime saisonnier des précipitations II-7. 3.1. Température : Après les précipitations, qui en zone semi aride restent le facteur limitant, les températures jouent un rôle non moins négligeable dans la vie végétale. EMBERGER (1955) a utilisé la moyenne des maxima du mois le plus chaud (M) et la moyenne des minima du mois le plus froid (m), ces derniers ayant une signification biologique. La caractérisation de la température en un lieu donné se fait généralement à partir de la connaissance d’au moins quatre variables qui sont : - Les températures moyennes mensuelles ; - Les températures maximales ; - Les températures minimales ; - L’écart thermique.  Températures moyennes mensuelles : Les températures relevées sur la région d’étude de Ghazaouet durant les deux périodes (1913-1938) et (1970-2012) sont illustrés dans le tableau N° A partir de ce tableau, on distingue que la température atteint sont minimum en mois de janvier pour les deux périodes avec 11,45 pour l’ancienne période et 13,39 pour la nouvelle période et atteint son t maximum en mois d’Aout avec 25,50 pour la nouvelle période et 24,25 pour l’ancienne période.

25

CHAPITRE II

Milieu physique

Tableau 06: Températures moyennes (°C), mensuelles et annuelles de la station de Ghazaouet pour les deux périodes Mois

J

F

M

A

AP

11,45

11,85

12,90

15,05

NP

13,39

13,99

14,69

16,70

M

J

Jt

A

17,4

20,6

23,25

24,25

19,04

21,76

24,50

26,74

S

O

N

D

22,15

18,2

14,8

12,3

23,50

20,05

17,38

14,70

Période

Source : la direction des forets de la région de Ghazaouet (2012)

30

Temperature (°C)

25

20

AP

15

NP 10

5

0 J

F

M

A

M

J

Jt

A

S

O

N

D

Figure 17 : Variations mensuelles des températures pour les deux périodes 

Température moyenne des maximas du mois le plus chaud « M » : Comme l’indique le tableau, les valeurs de « M » des deux périodes sont :  29 °C pour l’ancienne période en moi d’aout  31.30°C pour la nouvelle période en moi d’aout

26

CHAPITRE II

Milieu physique

Tableau 07 : Températures maximales moyennes (°C), enregistrés au niveau de la station de Ghazaouet pour les deux périodes Mois

J

F

M

A

M

16,5

17,5

19,7

21,9

J

Jt

A

S

O

N

D

25,2

27,9

29

26,6

22,4 19,6 17,1

«M»

Période AP

15,9

NP

17 ,92 18,62 19,78 21,67 22,70 26,02 28,24 31,30 27,94 24,23 2,86 0,19 31,30

29

Source : (la direction des forets de la région de Ghazaouet , 2012)



Moyennes des minima du mois le plus froid « m » : Le tableau 08 indique que les valeurs de « m » des deux périodes sont :  7 °C pour l’ancienne période en moi de janvier  8.96°C pour la nouvelle période en moi de janvier Tableau 08 : Températures minimales moyennes (°C), enregistrés au niveau de la station de Ghazaouet pour les deux périodes Mois

Période AP NP

J

F

7,0

7,2

M

A

M

J

Jt

A

S

8,3 10,4

12,9

16

18,6

19,5

17,7

O

N

D

14

10

7,5

«m» 7,0

8,96 9,36 9,6 11,73 15,38 17,5 20,76 22,18 19,06 15,87 11,9 9,21 8,96 Source : la direction des forets de la région de Ghazaouet (2012)

II-7. 4. Les Autres facteurs climatiques  Les vents : Les vents dominent par leurs intensités ; leurs vitesses et leurs températures .Ils conditionnent le régime des précipitations .Les conditions topographiques influencent sensiblement leurs directions. Les vents du Nord dominent à Ghazaouet et sont généralement réguliers surtout en été ; ils se confondent avec les brises maritimes à cause de leur faible intensité (P.D.A.U, 1996). La fréquence et l’orientation des vents conditionnent le régime des précipitations. Les vents dominants traversants la commune sont ceux du Sud-Est et du Nord-Ouest (P.D.A.U, 2009).  Vents du Sud-Est Leur influence desséchante se fait surtout en Eté. Par ailleurs la position protégée par les Monts de Traras limite à moment donné le sirocco. 27

CHAPITRE II

Milieu physique

 Vents du Nord-Ouest Prédominent, leur fréquence sur le bilan pluviométrique est signifiante en raison de leur faible teneur en humidité, ce sont des vents qui sont réguliers surtout en Eté. Ils se confondent généralement avec les brises de mer à cause de leur intensité moyenne nulle. Les vents humides d’Ouest et du Nord-Ouest sont très fréquents et très intenses. Ils engendrent des perturbations barométriques qui vont du mois de Septembre au mois d’Avril. Leur apport dans le bilan pluviométrie s’inscrit en baisse à cause de leur passage au dessous de la barrière montagneuse de la SIERRA-NEVADA. En traversant cette chaîne, les vents d’Ouest et du Nord-Ouest se déchargent d’une partie importante de leur humidité. Si l’étude des températures et des précipitations donne un bon aperçu sur le climat régional, l’analyse de chacun de ces éléments reste insuffisante. La combinaison de ces paramètres climatiques ont permis aux nombreux auteurs la mise au point de plusieurs indices qui rendent compte du climat et de la végétation existante II-7. 5. Synthèse bioclimatique : Amplitude thermique moyenne (indice de continentalité) : Cet indice proposé par DEBRACH (1995) est basé sur l’amplitude moyenne extrême calculée par la différence des extrêmes thermiques (M-m), il permet d’établir une classification des méso climats. La classification proposée est :  Climat insulaire : M-m < 5 ;  Climat littoral : 15 < M-m 3

Taux d’ humus en % 5

Quantité Très faible Faible Moyenne Forte Très fort

Mesure des teneurs en carbonates de calcium : Les teneurs en carbonates de calcium ont été déterminées par le calcimètre de Bernard (Aubert, 1979). Dans une fiole pour calcimètre de Bernard on a introduit dans le doigt 5ml de HCL au ½ avec une pipette droite, puis on a pesé 10 g de terre finement broyée qu’on a introduit dans la fiole, ensuite on a humidifié la terre avec de l’eau déminéralisé sans excès. Après fermeture de la fiole en la raccordant au calcimètre, on c’est assurer que le niveau du liquide arrive à la hauteur du repère zéro.

37

CHAPITRE II

Milieu physique

Tableau 13 : Charge en calcaire en fonction du pourcentage de carbonates

v = volume de CO2 produit par p=0,2g de CaCO3 pur et sec. V= volume de CO2 produit par P g de CaCO3 contenu dans un poids P de sol. P = poids de la prise d'essai de terre en gramme.

Conductivité électrique : La mesure de la conductivité électromagnétique (C.E.M) des sols est méthode qui petit à petit s’est imposée pour la mesure de la salinité des sols (De JONC et al, 1979; WILLIAMS et HOEY, 1982). On détermine la conductivité sur une solution d’extraction aqueuse, exprimée en millisiemens (ms/cm) à laide d’un conductimètre, la mesure de la conductivité permet d’obtenir une estimation de la teneure globale en sels dissous à l’aide de l’échelle de salure des sols.

Échelle de salure en fonction de la conductivité de l’extrait aqueux (AUBERT, 1978).

38

CHAPITRE II

Milieu physique

Mesure de pH (eau distillé) : Le pH est très important du point de vue nutrition des plantes la mesure du pH d’une suspension du sol dans l’eau rend compte de l’activité des ions présents à l’état dissocié dans La phase aqueuse on a à mesurer le pH à l’aide du pH-mètre (mesure électrique). Le pH varie d’un sol à un autre.  Les sols contenant des sels alcalins ont un pH>7  Les sols de sulfures ont un pHTH >HE> GE >PH, avec un pourcentage élevé des Chamaephytes (41 ,37%), thérophytes (24 ,13%), Hemicriptophytes (17,24%), les geophytes (10,34%), phanérophytes (6,89%).  La station (la batterie2) présente le type CH>TH>HE >PH>GE, avec un pourcentage des Chamaephytes élevé (48,48%), Thérophytes (16 ,16%), Hémicryptophytes (12,12%), phanérophytes (12,12 %), les Géophytes (10,60%). Pour l’ensemble de deux stations, le type biologique le plus dominant est les chamephytes avec un pourcentage très élevé. Les chamephytes sont mieux adaptées à la sécheresse plus que les Phanérophytes ; elles sont plus xérophiles » (BOUAZZA et BENABADJI, 2002).

51

CHAPITRE III

Diversité Floristique

BENABADJI et al. (2004) ajoutent que le pâturage favorise l’installation d’une manière globale des Chamaephytes souvent refusées par le troupeau. Malgré la dominance des chamaephytes, les thérophytes, gardent aussi une place très importante, avec un pourcentage assez élevé, en raison du surpâturage fréquent et des cultures. Les Phanérophytes et les Géophytes sont moins représentées pour la zone d’étude avec un faible pourcentage. Le faible pourcentage des Phanérophytes nous a permis de confirmer la dégradation du tapis végétal. Ceci peut être expliqué par le défrichement et la sur-utilisation du bois. Les hémicryptophytes et les géophytes sont aussi moins représenté. DANIN et al. (1990), trouve également des proportions plus importantes en Géophytes en domaine méditerranéen qu’en domaine steppique. BARBERO et al. (1989) ont confirmé que l’abondance des Hémicryptophytes était expliquée par une richesse en matière organique en milieu forestier et par l’altitude.

III-4.caractérisation morphologique: Le type biologique conduit à la forme naturelle de la plante, l’aspect précis de la forme obtenue est dépendant des variations de l’environnement. ROMANE (1987) in DAHMANI-MEGREROUCHE (1997) mettent en évidence l’existence d’une bonne corrélation entre les types biologiques et de nombreux caractères phéno-morphologiques. La forme de plante est l’un des critères de base de classification des espèces en types biologiques, la phytomasse est composée des pérennes, ligneuses ou herbacées et des espèces annuelles. L’état de la physionomie d’une formation végétale peut se définir par la dominance et l’abondance des espèces à différents types morphologiques. Une plante vivace est une plante vivant plus de deux ans et capable de produire plusieurs floraisons. Une plante annuelle est une plante qui ne vie qu’une saison, qui nait, fructifie et meurt dans le cours d’une année. Une plante herbacée est une Plante dont la Tige est souple et tendre. Une plante ligneuse est une plante qui fabrique de la lignine, elles possèdent une tige solide et rigide.

52

CHAPITRE III

Diversité Floristique

35 30 25 20 15

29

10 14

5

7

0 Ligneux vivaces

Herbacées vivaces

Herbacées annuelles

Figure 29 : Pourcentage de type morphologique de la région de Ghazaouet 30 25 20 15 25 10

18 14

5 0 Ligneux vivaces

Herbacées vivaces

Herbacées annuelles

Figure 30: Pourcentage de type morphologique de la batterie 1 (Ghazaouet)

53

CHAPITRE III

Diversité Floristique

40 35 30 25 20

37

15 10

18 11

5 0 Ligneux vivaces

Herbacées vivaces

Herbacées annuelles

Figure 31:Pourcentage de type morphologique de la batterie 2 (Ghazaouet) De point de vue morphologique, la formation des deux stations d’études sont marquées par une hétérogénéité entre les ligneux et les herbacées, les vivaces et les annuelles.  Pour la station de la batterie 1: les plus dominants sont : les ligneux vivaces avec un pourcentage de 43 ,10% et un pourcentage de 31,03% pour les herbacées vivaces et les herbacées annuelles avec un pourcentage de 24,13 %.  La station de la batterie 2 : on trouve que les ligneux vivace sont les plus dominants avec pourcentage 56,06% et un pourcentage de 27,27% pour les herbacées vivaces et les herbacées annuelles avec un pourcentage de 16,16% Dans l’ensemble des stations de la région d’étude on remarque une dominance des ligneux vivaces avec une présence non négligeable des herbacées vivaces et des herbacées annuelles III-5. Caractérisation biogéographiques : La biogéographie se définit comme étant l’étude et la compréhension de la répartition des organismes vivants à la lumière des facteurs et des processus présent et passé, (HENGEVELD, 1990). L’étude biogéographique constitue également un véritable modèle pour interpréter les phénomènes de régression. (OLIVIER et al., 1995). L’analyse biogéographique des flores actuelles est successible de fournir de précieux renseignements sur les modalités de leur mise en place dans la région d’étude. Sur le plan biogéographique, la végétation des zones d’étude est constituée par un ensemble hétérogène d’éléments de diverses origines méditerranéennes. La répartition des taxons inventoriés est déterminée à partir de la flore de l’Algérie. (QUEZEL et SANTA, 1962-1963).

54

CHAPITRE III

Diversité Floristique

40 35 30 25 20 15 10 5 0

Figure 32:

type biogéographique de la région de Ghazaouet

Figure 33:

type biogéographique de la batterie 1

20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0

55

CHAPITRE III

Diversité Floristique

20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0

Figure 34: type biogéographique de la batterie 2 L’analyse des Types biogéographiques montre la prédominance des espèces de types biogéographique méditerranéennes sur l’ensemble de la région d’étude (Ghazaouet) avec 31,03% pour la batterie 1 et 30,30 % pour la batterie 2. Les éléments Ouest méditerranée suit les méditerranéens avec un pourcentage de 20,68 % pour la batterie 1 et 16,16% pour la batterie 2 et. Les autres éléments biogéographiques sont peu à très peu représentés. III-7.Conclusion : La richesse de notre zone d’étude est marquée par la dominance des Astéracées et suivit par des Lamiacées et les Poacées, et les familles les mieux représenté par ordre décroissant sont : les Cistacées, Fabacées, Borraginacées (la famille de Lithospermum fruticosum), Primulacées …. Cette richesse reconnue par leur résistance à la rigueur des conditions climatique. Les chamephytes et les thérophytes présente un pourcentage élevé, ce qui témoigne une forte action anthropique. Les phanérophytes sont très faible de la région d’étude, Le faible pourcentage des Phanérophytes nous a permis de confirmer la dégradation du tapis végétal. Ceci peut être expliqué par le défrichement et la sur-utilisation du bois. De point de vue biogéographique il ya une dominance des espèces Méditerranéen ensuite ceux des espèces d’ouest-méditerranéen.

56

CHAPITRE I

Analyse bibliographique

Chapitre IV: ETUDE MORPHO-METRIQUE

57

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

IV-1. Introduction : Le terme morphométrique est tiré du grec : morpho=forme, métrie=mesure, il est défini comme étant des mathématiques appliquées à la biologie, ou la science du défouillement des données numériques fournie par l’observation ou l’expérience en biologie (JOLIECOUER, 1991). La croissance est définie (HELLER ,1982), l’ensemble des modifications quantitatives qui interviennent, au cours du développement et qui se traduisent par une augmentation des dimensions sans changement appréciable. L’analyse de croissance peut s’effectuer par la mesure des dimensions morphométriques (hauteur, diamètre, nombre des feuilles, nombre des rameaux). Les caractères appartenant aux plantes d’une même famille ou d’un même genre dans les régions souvent extrêmement variées peuvent changer selon le milieu où elles se trouvent (BARBERO, 1990). Les mesures de la biomasse étaient abordées par plusieurs scientifiques : LE HOUEROU (1971) ; ROY (1977) ; AIDOUD (1983) ; FRONTIER(1983) ; METGE (1977 ; 1986) ; BOUAZZA (1991 ; 1995) ; BENABADJI (1991) ; HELLEL (1991) ; MEZIANE (1997) ; HASNAOUI (1998) et SEBAI (1998). IV-2. Méthodologie : Mode d’échantillonnage : D’après LONG (1974), il existe plusieurs types d’échantillonnages qui sont définis comme suit :  L’échantillonnage subjectif.  L’échantillonnage aléatoire simple ou au hasard.  L’échantillonnage systématique. Nous avons utilisé l’échantillonnage au hasard dans notre travail, cette méthode Consiste à prélever au hasard et de façon indépendantes « n » unités d’échantillonnage d’une population à « N » éléments. Choix des stations ; Cette méthode d’étude est réalisée sur une 10 d’individu de chaque station et dans une population présentant des variables écologiques déterminantes effectivement l’espèce étudiée est Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Dans chaque station d’étude, nous avons noté :  circonférence  Les hauteurs de la touffe.  Le nombre de rameaux.  Le nombre de feuilles. Les résultats obtenus sont mentionnés dans des tableaux puis analysé grâce au traitement statistiques.

58

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

Nous possédons plusieurs techniques qui nous permettent d’apprécier les liaisons qui existent entre les paramètres et les mesures, pour notre cas, le problème qui se pose est établir cette corrélation entre les grandeurs xi et yi qui représentent les caractères corrélés notamment :  Nb. Rameaux / Circonférences  Nb. Rameaux / Hauteur  Nb. Rameaux / Nb. des feuilles  Circonférences / Nb. des feuilles  Circonférences / Hauteur  Nb. Rameaux / Nb. des fleur-pied L’équation de régression « y=ax+b »a été utilisée pour représenter toutes les corrélations possibles. Le coefficient de corrélation indique dans quelle mesure la relation, si elle existe, peut être représenté par une droite. La représentation graphique des résultats met en évidence le degré de liaison qui peut exister entre deux caractères afin de pouvoir analyser leur corrélation. Le coefficient de corrélation « r » est définie :

r

 Le coefficient de corrélation présente les valeurs remarquables suivantes : - si │ r │ = 1, il y a une relation fonctionnelle linéaire entre X et Y; - si r = 0, Y est indépendante de X : la covariance est nulle et la droite de régression est horizontale. - la liaison entre X et Y est d’autant plus intime que │ r │ est voisin de 1, et d’autant plus faible que │ r│est voisin de 0. Il permet de tracer pratiquement une droite de régression par le logiciel (minitab16).

59

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

Tableau 19 : Mesures effectuées au niveau de la station : Batterie1 Nb. Nb. Circonférence Hauteur Nb. Individu Rameaux (m) (cm) Feuille 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

4 13 24 40 11 7 20 25 6 10

2 1,7 2,14 3,4 0,8 1,13 2 3,5 1,7 1,65

49,75 50,5 54,75 66,25 10,75 49 37,75 50 41,25 23,5

756 2457 4536 7560 2079 1323 3780 4725 1134 1890

Tableau 20 : Mesures effectuées au niveau de la station : Batterie 2 Nb. Nb. Circonférence Hauteur Nb. Individu Rameaux (m) (cm) Feuille 10 0,94 25,75 1890 11 13 1,4 39,75 2457 12 5 1,6 52,5 945 13 28 3,4 53,25 5292 14 31 1,9 39 5859 15 13 1,4 32 2457 16 6 1,5 35,5 1134 17 22 2,7 41 4158 18 27 3 50,5 5103 19 17 1,7 42,5 3213 20

F. large Moy (cm)

F. long Moy (cm)

0,30 0,23 0,24 0,27 0,23 0,20 0,23 0,17 0,27 0,23

2,53 1,63 2,47 3,00 2,00 2,37 1,67 1,40 1,43 1,93

F. large Moy (cm) 0,30 0,20 0,27 0,27 0,20 0,20 0,20 0,30 0,33 0,23

F. long Moy (cm) 2,07 1,60 2,27 2,63 1,27 1,33 1,27 1,43 2,37 1,97

Calice Corolle (cm) (cm) 1 0,8 0,5 0,8 0,6 0,9 0,9 0,8 1,2 0,9

1,7 1,8 1,9 1,8 1 1,8 1,9 1,6 1,8 1,7

Calice Corolle (cm) (cm) 1,2 2 1,1 2 0,8 1,6 0,7 1,8 0,8 1,5 0,9 1,6 0,9 1,6 1 2 0,8 1,4 0,9 1,8

diamètre fleur (cm)

Nb. Fleur/pied

0,7 1,7 1,5 1,5 1,4 1,6 1,3 1,3 1,5 1,3

64 208 384 640 176 112 320 400 96 160

diamètre fleur (cm) 1,5 1,6 1,2 1,5 1,2 1,3 1,7 1,5 1,9 1,6

Nb. Fleur/pied 160 208 80 448 496 208 96 352 432 272

60

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

IV-3. Résultat et interprétation : Les mesures des paramètres morphologiques de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum ont été prises de dix individus depuis nos deux stations d’étude. 1. Régression linéaire : la corrélation entre les paramètres Station 1 : la batterie 1 Tableau 21 : Résultat des corrélations entre les paramètres morphologiques mesurés (Station 1)

Station

Paramètres corrélés

Equation de régression

R2

Station 1

Nb. Rameaux/ Circonférences

Y = - 4,246 + 10,11 X

60,8

Circonférence /Nb. Feuille

Y= 1,040 + 0,000318 X

55,9

Nb. Rameaux/ hauteur

Y= 0,417+0,3595 X

26,4

Nb. Rameaux / Nb. Feuille

Y= 0,000000 + 0,005291 X

100

Nb. Rameaux /Nb. Fleur, pied

Y= 0,000000 + 0,06250 X

100

Y= 0,4428+0,03597 X

44,5

Circonférence/hauteur

Corrélation Bonne corrélation Bonne corrélation Mauvaise corrélation Bonne corrélation Bonne corrélation Mauvaise corrélation

 Analyse de régression : Nombre de Rameaux en fonction de Circonférence S = 7,44824 R carré = 60,8 % R carré (ajust) = 55,9 % Analyse de variance Source DL Somme des carrés CM F

P

Régression

0,008

1

688,19

688,190

12,41

 Analyse de régression : Nb. Rameaux en fonction de hauteur S = 10,2031 R carré = 26,4 % R carré (ajust) = 17,2 % Analyse de variance Source DL Somme des carrés CM F

P

Régression

0,128

1

299,18

299,177

2,87

 Analyse de régression : Nb. Rameaux en fonction de Nb. Feuille S = 0 R carré = 100,0 % R carré (ajust) = 100,0 % Analyse de variance Source DL Somme des carrés CM

F

P

Régression

*

*

1

1132

1132

61

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

 Analyse de régression : Nb. Rameaux en fonction de Nb. Fleur/pied S = 0 R carré = 100,0 % R carré (ajust) = 100,0 % Analyse de variance Source DL Somme des carrés CM

F

P

Régression

*

*

1

1132

1132

 Analyse de régression : Circonférence en fonction de Nb. Feuille S = 0,574254 R carré = 60,8 % R carré (ajust) = 55,9 % Analyse de variance Source DL Somme des carrés CM F

P

Régression

0,008

1

4,09081

4,09081

12,41

 Analyse de régression : Circonférence en fonction de hauteur S = 0,683200 R carré = 44,5 % R carré (ajust) = 37,6 % Analyse de variance Source DL Somme des carrés CM F

P

Régression

0,035

1

2,99486

2,99486

6,42

62

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

Droite d'ajustement

Droite d'ajustement

Droite d'ajustement

Nb. Rameaux = - 4,246 + 10,11 Circonférence

Nb. Rameaux = 0,417 + 0,3595 hauteur

Nb. Rameaux = 0,000000 + 0,005291 Nb. Feuille

S R carré R carré (ajust)

40

7,44824 60,8 % 55,9 %

10,2031 26,4 % 17,2 %

10

20

10

0 1,5

2,0 2,5 Circonférence

3,0

3,5

0 10

a : Nb. Rameaux en fonction de Circonférence

20

10

0 1,0

20

30

40 hauteur

50

60

70

0

b : Nb. Rameaux en fonction de hauteur

1000

2000

3000 4000 5000 Nb. Feuille

6000

7000

8000

c : Nb. Rameaux en fonction de Nb. Feuille

Droite d'ajustement

Droite d'ajustement

Droite d'ajustement

Nb. Rameaux = 0,000000 + 0,06250 Nb. Fleur/pied

Circonférence = 1,040 + 0,000318 Nb. Feuille

Circonférence = 0,4428 + 0,03597 hauteur

S R carré R carré (ajust)

40

0 100,0 % 100,0 %

0 100,0 % 100,0 %

30

Nb. Rameaux

20

S R carré R carré (ajust)

40

30

Nb. Rameaux

30

Nb. Rameaux

S R carré R carré (ajust)

40

S R carré R carré (ajust)

3,5

0,574254 60,8 % 55,9 %

S R carré R carré (ajust)

3,5

3,0

0,683200 44,5 % 37,6 %

3,0

20

10

Circonférence

Circonférence

Nb. Rameaux

30 2,5 2,0

2,5 2,0

1,5

1,5

1,0

1,0

0 0

100

200

300 400 Nb. Fleur/pied

500

600

700

d : Nb. Rameaux en fonction de Nb. Fleur/pied

0

1000

2000 3000 4000 5000 Nb. Feuille

6000

7000

8000

e : Circonférence en fonction de Nb. Feuille

10

20

30

40 hauteur

50

60

70

f : Circonférence en fonction de hauteur

Figure 35: Courbes des corrélations de la batterie 1(station 1)

63

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

Station 2 : la batterie 2 Tableau 22 : Résultat des corrélations entre les paramètres morphologiques mesurés (Station 2) Station Paramètres corrélés Equation de régression R2 Corrélation

Station 2

Nb. Rameaux/ Circonférences

Y= 0 ,266+8,666 X

55,1

Circonférence /Nb. Feuille

Y= 0,8596+0,00337 X

55,1

Nb. Rameaux/ hauteur

Y= 1,75+0,3753 X

12,9

Nb. Rameaux / Nb. Feuille

Y= 0,000+0,8596 X

100

Nb. Rameaux /Nb. Fleur, pied

Y= 0,8569+0,003977 X

55,1

Y= -0,7163+0,06485 X

52,7

Circonférence /hauteur

Bonne corrélation Bonne corrélation Mauvaise corrélation Bonne corrélation Bonne corrélation Bonne corrélation

 Analyse de régression : Nb. Rameaux en fonction de Circonférence S = 6,64565 R carré = 55,1 % R carré (ajust) = 49,5 %

Source Régression

DL

Analyse de variance Somme des carrés

1

434,283

CM 434,283

F

P

9,83

0,014

 Analyse de régression : Nb. Rameaux en fonction de h.moy S = 9,25782 R carré = 12,9 % R carré (ajust) = 2,1 %

Source Régression

DL 1

Analyse de variance Somme des carrés 101,942

CM

F

P

101,942

1,19

0,307

 Analyse de régression : Nb. Rameaux en fonction de Nb. Feuille S = 0 R carré = 100,0 % R carré (ajust) = 100,0 %

Analyse de variance 64

CHAPITRE IV Source

DL

Régression

1

Etude Morpho-métrique Somme des carrés 787,6

CM

F

787,6

P *

*

 Analyse de régression : Circonférence en fonction de Nb. Feuille S = 0,569430 R carré = 55,1 % R carré (ajust) = 49,5 %

Source

DL

Analyse de variance Somme des carrés

1

3,18844

Régression

CM 3,18844

F

P

9,83

0,014

 Analyse de régression : Circonférence en fonction de Nb. Fleur/pied S = 0,569430 R carré = 55,1 % R carré (ajust) = 49,5 %

Source

DL

Régression

1

Analyse de variance Somme des carrés 3,18844

CM

F

P

3,18844

9,83

0,014

 Analyse de régression : Circonférence en fonction de Hauteur S = 0,585011 R caré = 52,7% R caré(ajust) = 46,7%

Source

DL

Analyse de variance Somme des carrés

Régression

1

3,04453

CM

F

P

3,04453

8,90

0,018

65

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

Droite d'ajustement

Droite d'ajustement

Droite d'ajustement

Nb. Rameaux = 0,266 + 8,666 Circonférence

Nb. Rameaux = 1,75 + 0,3753 h moy

Nb. Rameaux = - 0,000000 + 0,005291 Nb. Feuille

S R carré R carré (ajust)

30

6,64565 55,1 % 49,5 %

9,25782 12,9 % 2,1 %

15 10

20 15 10

5 1,5

2,0 2,5 Circonférence

3,0

3,5

30

35

40 h moy

45

50

55

1000

b : Nb. Rameaux en fonction de hauteur

2000

3000 4000 Nb. Feuille

5000

6000

c : Nb. Rameaux en fonction de Nb. Feuille

Droite d'ajustement

Droite d'ajustement

Droite d'ajustement

Nb. Rameaux = - 0,000000 + 0,06250 Nb. Fleur/pied

Circonférence = 0,8596 + 0,000337 Nb. Feuille

Circonférence = - 0,7163 + 0,06485 Hateur

S R carré R carré (ajust)

30

3,5

0 100,0 % 100,0 %

S R carré R carré (ajust)

3,5

0,569430 55,1 % 49,5 %

Circonférence

20 15

2,5

2,0

1,5

10

200

300 Nb. Fleur/pied

400

500

2,0

1,0 1000

d : Nb. Rameaux en fonction de Nb. Fleur/pied

2,5

1,5

1,0

5

S R carré R carré (ajust)

3,0

Circonférence

3,0

25

100

15

5 25

a : Nb. Rameaux en fonction de Circonférence

20

10

5 1,0

0 100,0 % 100,0 %

25

Nb. Rameaux

20

S R carré R carré (ajust)

30

25

Nb. Rameaux

Nb. Rameaux

25

Nb. Rameaux

S R carré R carré (ajust)

30

2000

3000 4000 Nb. Feuille

5000

6000

e : Circonférence en fonction de Nb. Feuille

25

30

35

40 Hateur

45

50

55

f : Circonférence en fonction de hauteur

Figure 36 : Courbes des corrélations de la batterie 2 (station 2) 66

0,585011 52,7 % 46,7 %

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

Interprétation des résultats :  La corrélation entre les paramètres mesurés :

    

    

Cette étude est basée sur la corrélation entre deux ou plusieurs paramètres qui peuvent existent entre eux des laissons. La mesure de la corrélation linéaire entre les deux paramètres se fait, alors, par le calcul de coefficient de corrélation linéaire. D’après les résultats analytiques biométriques obtenu de l’espèce Lithospermum fruticosum subsp. diffusum , nous remarquons : Pour la station 1 :d’après le tableau et la figure : une bonne corrélation entre le nombre des rameaux /circonférences avec r2=60, 8 une mauvaise corrélation entre le nombre des rameaux / la hauteur avec r2= 26,4 une bonne corrélation entre le nombre des rameaux / les nombres des feuilles avec r2= 55,6 une bonne corrélation entre le nombre des rameaux / le nombre des fleur-pied avec r2=100. Pour les autres paramètres (circonférences / le nombre des feuilles et circonférences /hauteur) il y a une relation importances entre eux. Pour la station 2 : une bonne corrélation entre le nombre des rameaux /circonférences avec r2=55,1 une mauvaise corrélation entre le nombre des rameaux / la hauteur avec r2= 12,9 une bonne corrélation entre le nombre des rameaux / les nombres des feuilles avec r2= 100 une bonne corrélation entre le nombre des rameaux / le nombre des fleur-pied avec r2=55 Pour les autres paramètres (circonférences / le nombre des feuilles et circonférences /hauteur) il y a une relation importances entre eux.

₋ ₋ ₋ ₋

Pour l’ensemble des stations, les résultats obtenus entres les différentes paramètres confirme que : Il ya une relation positive entre la circonférence et le nombre des rameaux. L’espèce étudie c’est une plante de taille standard (Chamaephytes : plante qui touche la terre) c-à-dire malgré le nombre des rameaux élevé la hauteur est stable. chaque rameaux au niveau de l’espèce trouve un maximum des feuilles persistant (c’est une espèce ligneux vivace). Une importance écologique et physiologique entre les paramètres : nombre des rameaux / le nombre des fleurs par pied, confirme que tout les rameaux se sont des axes de la fluorescent (donnent des fleurs).

67

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique

1. La Moyenne : la morphométrie entre les paramètres D’après les figures des boites de moustaches des différents paramètres (Fig. 37-39), nous remarquons les moyennes suivantes :  Calice est de 0,87cm  Circonférences est de 1,978 cm  Corolle est de 1,71cm  Diamètre de fleur est de 1, 44 cm  Feuille largeur est de 0,243cm  Feuille longueur est de 1,931cm  Hauteur est de 42,25cm  Nombre des feuilles est de 3137,4 feuilles  Nombre des fleurs est de 265,6 fleurs  Nombre des rameaux est de 16,6 rameaux

68

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique Boîte à moustaches de Nb. Rameaux

40

Nb. Rameaux

30

20

16,6 10

0

A : Boîte à moustaches de Nb. Rameaux Boîte à moustaches de Circonférence 3,5

Circonférence

3,0

2,5

2,0

1,978 1,5

1,0

B : Boîte à moustaches de Circonférence Boîte à moustaches de hauteur 70

60

hauteur

50

42,2625 40

30

20

10

C : Boîte à moustaches de hauteur Figure 37 : Mesures au niveau de pied

69

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique Boîte à moustaches de Nb. Feuille

8000 7000

Nb. Feuille

6000 5000 4000 3000

3137,4

2000 1000 0

A : Boîte à moustaches de Nb. Feuille Boîte à moustaches de F large Moy 0,35

F large Moy

0,30

0,25

0,243833

0,20

0,15

B : Boîte à moustaches de F large Moy Boîte à moustaches de F long Moy 3,0

F long Moy

2,5

2,0

1,93167

1,5

C : Boîte à moustaches de F long Moy Figure 38 : Mesures au niveau de feuille 70

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique Boîte à moustaches de corolle 2,0

1,8

1,715 corolle

1,6

1,4

1,2

1,0

A : Boîte à moustaches de corolle Boîte à moustaches de diamètre fleur 2,0 1,8

diamètre fleur

1,6 1,4

1,44

1,2 1,0 0,8 0,6

B : Boîte à moustaches de diamètre fleur Boîte à moustaches de Nb. Fleur/pied 700 600

Nb. Fleur/pied

500 400 300

265,6 200 100 0

C : Boîte à moustaches de Nb. Fleur/pied

71

CHAPITRE IV

Etude Morpho-métrique Boîte à moustaches de Calice 1,2 1,1

Calice

1,0 0,9

0,875

0,8 0,7 0,6 0,5

D : Boîte à moustaches de Calice

Figure 39 : Mesures au niveau de fleur

IV-4. Conclusion : D’après les résultats d’étude morpho-métrique obtenue de l’espèce Lithospermum fruticosum subsp. diffusum nous a permit de mettre en évidence les relations qui existent entre les différentes paramètres : - l’étude morpho-métrique montre l’importance des différentes facteurs (écologiques, physiologiques ………..) qui influence sur le développement de cette espèce. -

La relation entre les organes de l’espèce peut être expliquée par l’influences des facteurs stationneles (microclimatique, édaphique, topographique, substrat,………..) c-à-dire la corrélation sont diffère d’une station à l’autre.

-

Les boites à moustaches des différents organes donnent une description botanique morpho-métrique de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum.

Ce taxon, c’est un chamephytes (ligneux vivace) à une hauteur de 50 cm et une circonférence de 1,97m, et à feuilles linéaire 1,27-3 X 0,17-0,33 cm, diamètre de fleur 0,7-1,44 ; aussi à corolle avec moyenne de 1,71 et le calice entre 0,5-0,87.

72

CONCLUSION GENERALE

73

Conclusion La végétation de la région de Tlemcen est caractérisée par une hétérogénéité végétale. Elle est repartie dans des milieux très diversifiés depuis le littoral jusqu’aux plaines steppiques. Cette diversité est liée à la variation de nombreux facteurs écologiques, d’une part, et a leur combinaison d’autre part. Notre travail est basé sur l’étude sur le plan morpho-métrique de l’espèce Lithospermum fruticosum subsp. diffusum entre les deux stations (batterie 1 et batterie 2). L’étude physiographique nous permis de déterminer la nature du milieu physique comme support de base à toute étude. Pour l’étude biologique de cette espèce on a pu retirer les caractères généraux de la famille des borraginacées, le genre Lithospermum, et l’espèce lui même (Lithospermum fruticosum subsp. diffusum), et la systématique, aussi sa répartition géographique dans le monde et dans l’Algérie, et l’écologie. Les résultats des travaux en pédologie fournissent les renseignements suivants : o L’analyse granulométrique du sol des deux stations montre une texture de type sablo-limoneuses. o Le pH est alcalin, le pourcentage de calcaire est moyenne qui favorisent le développement de Lithospermum fruticosum subsp. diffusum. La notion du climat permis de voir le climat de la région dans l’ancienne et la Nouvelle période en fonction des différents indices bioclimatiques et elle mené de constater que : o Les diagrammes ombrothermiques de BAGNOULS et GAUSSEN, montrent que la durée de la sécheresse s’étale de 6 à 8 mois pour la région d’étude. o D’après le climagramme pluviothermique d’EMBERGER, la région d’étude classé dans l’étage bioclimatique : Semi aride supérieur à hiver chaud L’étude floristique effectuée a permis de recenser 83 espèces réparties en 33 familles. Parmi ces familles, les plus importantes sont les Astéracées, les Poacées, les Lamiacées et les Cistacées, elles renferment un pourcentage plus élevé des espèces de la flore étudiée. En considérant les types morphologiques, la végétation de la région étudiée est dominée par les plantes ligneux vivace 27%. L'étude des types biologiques montre que les Chamephytes regroupent 43% des espèces, les thérophytes représentent 23%, et arrivent en deuxième position. Le spectre phytogéographique montre une dominance des espèces méditerranéennes sur les autres types de distribution. A travers de ce travail, on étudié la morphométrie de l’espèce suivant la méthode de la droite de régression en fonction des paramètres mesurés et comparé les différents types de corrélation qui pouvaient exister entre eux. Tous ces résultats obtenus ; climatiques, floristiques, pédologiques et morpho-métriques, sont figurées dans la planche suivante :

74

Conclusion

Lithospermum fruticosum subsp. difusum 

Lithospermum fruticosum subsp. difusum (Lag.) Maire [Boraginaceae] ≡ Lithodora maroccana I.M. Johnst.    

Cat. Pl. Maroc 3: 602 (1934). Fl. Maroc [Sauvage & Vindt] 2: 141 (1954). Fl. Algérie [Quézel & Santa] 2: 778 (1963). Index syn. Fl. d'A.N. [Dobignard et Chatelain] 3 : 33 (2011)

Desc. C’est un chamephytes (ligneux vivace) à tiges dressées d’une hauteur de 50 cm, une circonférence de 1,97 m, et à feuilles vertes sur les 2 faces, sessiles, alternes, entières et linéaire entre 1,27-3 X 0,17-0,33 cm. Inflorescences en cymes unipares scorpoïdes terminales assez denses. Elle possède des fleurs pourpres ou bleues, régulière d’un diamètre varie entre (0,7-1,9) cm ; corolle glabre extérieurement à tube aussi long avec une moyenne de 1,71 cm et plus de 2 fois plus longue que le calice (0,5 - 1,2) cm. Les étamines sont exsertes. Les fruits divisés en quatre akènes ou nucules (Tétrakènes). Hab. Broussailles, matorral calcaire d’un climat Semi-aride à hiver chaud à base de : Tetraclinis articulata, Viola arborescens, Rosmarinus tournefortii, Pistacia lentiscus, Phillyrea angustifolia… Nom vulgaire : Grémil Répartition : RR: Secteur O1- Littorale de Tlemcen : Ghazaouet (Nemours); La batterie Point de GPS : (N : 35° 07.99’; W : 001° 49.05’’) à une altitude de 275 m. Formule florale: 5S+ 5P +5E+ 4C Diagramme florale :

Lithospermum fruticosum subsp. difusum

 Les spectres biologiques :

Ghazaouet (13 -04- 2015, Cliché : Babali B.)

Humidit é

8

Humidité

6 4

Carbonn e organiqu e

PH

2

Carbonne organique

6.6

0

8 6 4 3 2 2 0 2 3

Carbonn et de calucium

La conducti vité electriqu e

Lithospermum fruticosum subsp. diffusum

Carbonnet de calucium

La baterie 1

7.13

PH

7.24 1.3 1.7

La conductivité electrique

La baterie2

 Protection: C’est un taxon rarissime doit être protégé réellement et figuré parmi les espèces protégées en Algérie.

75

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80

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81

ANNEXE

82

ANNEXE Tableau 23 : Inventaire floristique de la station de la batterie 1 TAXONS /RELEVEES

R1

R2

R3 R4

R5

R6

R7

R8

R9

R10

F

Ampelodesmos mauritanicus (Poiret) Durand & Schinz Ajuga iva subsp. Iva Asperula hirsuta Asteriscus maritimus Asterolinon linum-stellatum, Bellis sylvestris Brachypodium distachyum CL.) P.B. Brachypodium ramosum (L.) R. et S. Brachypodium sylvaticum (Huds.) P. B. Bromus rubens Cistus albidus Cistus clusii Cistus salvifolius L. Coris monspeliensis Ebenus pinnata Erica multiflora L. Fagonia cretica Fumana thymifolia Galium mollugo Genista erioclada Spach. Genista tricuspidata Genista umbellata Gennaria diphylla Gladiolus italicus =G. segetum Globularia alypum Helianthemum lavandulœfolium Helianthemum sp. Helichrysum stoechas Lavandula dentata Lithospermum fruticosum subsp. diffusum (Lag.) Maire = Lithodora fruticosa subsp. diffusum (Lag.) Maire Lotus ornithopodioides L. Micromeria inodora Neatostema apulum Ophrys tenthredinifera Willd. subsp. thenthredimifera Ozyropsis miliaca Paronychia argentea lam.

1

1

P

0

0

1

0

2

2

0

5

0

0

0

0

0

1

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1

0

0

1

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0

2

2

1

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2

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9

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0

0

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2

0

0

0

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2

P

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1

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0

0

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2

4

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0

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2

0

2

3

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1

1

3

3

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2

2

2

2

10

P

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0

1

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0

0

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0

2

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1

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2

1

2

2

2

2

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10

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0

0

1

0

1

2

0

0

0

3

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0

1

1

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0

2

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0

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0

1

0

1

0

0

2

0

P

0

P

0

0

0

1

0

0

3

1

P

2

0

0

2

0

2

2

2

7

P

0

0

P

1

1

1

0

0

0

5

P

P

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0

1

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0

0

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3

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0

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0

3

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1

P

P

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0

0

0

0

4

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0

0

0

0

1

2

2

2

2

5

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0

0

0

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0

2

0

P

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0

0

0

0

1

0

0

2

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0

0

0

0

0

0

0

P

1

P

1

1

2

2

0

1

2

0

2

8

P

2

1

1

2

2

1

2

0

2

9

0

0

0

0

P

0

0

0

0

0

1

0

1

P

0

0

1

1

2

2

2

7

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0

0

1

0

0

0

0

0

0

1

2

3

3

1

1

2

2

3

3

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10

0

0

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0

0

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2

2

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2

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10

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P

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1

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P

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1

0

0

0

0

3

0

0

0

P

0

0

0

0

0

0

1

83

ANNEXE Phagnalon rupestre (L.) DC. Phagnalon saxatile Phillyrea angustifolia Pinus halepensis Mill Pistacia lentiscus L. Plantago afra Quercus coccifera L. subsp. coccifera Reseda phyteuma Rhamus alaternus Rochelia disperma Rosmarinus officinalis Ruta angustifolia = Ruta chalipensis subsp. angustifolia Serratula flavescens (L.) Poir. Sinapis arvensis Sonchus asper Tetraclinis articulata Teucrium polium ssp capitatum Teucrium pseudochamaepitys Thymelaea granatensis Ulex parviflorus Vella annua L. Viola arborescens TOTALE

0

0

0

0

0

1

1

2

0

0

3

0

2

1

1

0

0

0

0

0

0

3

P

P

P

0

0

0

0

2

0

0

4

1

2

1

P

2

2

1

2

2

2

10

2

1

1

0

3

2

3

2

2

0

9

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0

0

0

0

1

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

0

2

0

0

0

1

0

P

0

0

0

1

1

0

0

0

3

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0

P

0

2

0

1

0

2

0

4

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0

0

0

0

0

1

0

0

0

1

1

1

1

0

1

0

0

2

2

2

7

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0

0

0

0

0

1

0

0

0

1

0

P

2

0

0

0

0

0

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0

2

0

0

0

P

0

0

0

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0

0

1

0

0

0

0

0

0

1

1

0

0

2

0

P

1

0

0

2

2

2

0

2

6

P

P

1

2

1

2

2

2

2

2

10

P

0

0

1

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0

0

2

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0

P

0

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0

1

2

1

P

0

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0

0

0

2

2

2

5

0

0

0

0

0

0

1

0

0

0

1

1

1

0

0

0

0

0

2

2

2

5

99

84

ANNEXE Tableau 24 : Inventaire floristique de la station de la batterie 2 TAXONS /RELEVEES

R1 R2

R3 R4

R5 R6

R7

R8

R9

R10 F

Ampelodesmos mauritanicus (Poiret) Durand & Schinz Anagallis monelli

P

1

1

1

1

0

0

0

0

0

5

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

Aphyllanthes monspeliensis L.

0

0

0

P

0

0

0

1

0

0

Asteriscus maritimus

0

0

0

0

1

2

2

0

3

2

Brachypodium distachyum CL.) P.B.

0

0

0

0

0

2

2

0

0

0

Brachypodium ramosum (L.) R. et S.

0

2

2

0

0

0

0

0

0

0

Brachypodium sylvaticum (Huds.) P. B.

0

0

0

0

2

0

0

0

0

0

Bromus rubens

0

0

0

0

0

0

0

0

2

0

Bupleurum Balansae Boiss. et Reut.

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

Bupleurum gibraltaricum

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Carlina lanata

0

0

0

0

0

0

0

0

1

0

Ceratonia siliqua L.

P

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Chamaerops humilis

0

2

P

0

0

0

1

0

0

0

Cistus albidus

1

2

2

1

1

2

1

2

2

2

Cistus clusii

0

0

0

1

0

0

1

0

2

2

Cistus salvifolius L.

1

1

0

0

0

0

0

0

0

0

Coris monspeliensis

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

Cupressus symperirens

0

0

0

1

0

0

0

0

0

0

Ebenus pinnata

0

0

0

0

1

0

0

0

0

1

Erica multiflora L.

2

1

2

1

0

1

0

2

0

2

Euphorbia flacata

0

0

0

0

0

0

0

0

1

0

Fagonia cretica

0

0

0

0

0

0

1

0

2

0

Fumana laevipes

0

0

0

0

0

0

1

0

0

0

Fumana thymifolia

1

0

0

1

1

1

1

0

0

2

Genista erioclada Spach.

1

0

1

1

1

0

0

0

0

0

Genista ramosissima (Desf.) Poiret

1

0

2

0

0

0

0

0

0

0

Genista tricuspidata

0

0

0

0

0

0

0

1

2

2

Genista umbellata

1

1

1

0

0

0

0

0

0

0

Gennaria diphylla

P

0

1

0

0

0

0

0

0

0

Gladiolus italicus =G. SEGETUM

0

0

0

0

0

0

1

0

0

0

Globularia alypum

0

0

1

1

1

2

1

2

0

2

Hedysarum spinosissimum

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1 2 5 2 2 1 1 1 1 1 1 3 10 4 2 1 1 2 7 1 2 1 6 4 2 3 3 2 1 7 1

85

ANNEXE Helianthemum lavandulœfolium

0

0

0

0

1

2

2

0

2

2

Helichrysum stoechas

1

1

P

1

1

1

1

0

0

1

Hippocrepis multisiliquosa

0

0

0

0

0

1

2

0

2

2

Lavandula dentata

0

1

0

0

0

0

2

0

2

2

2 Lithospermum fruticosum subsp. diffusum (Lag.) Maire = Lithodora fruticosa subsp. diffusum (Lag.) Maire 1 Micromeria inodora

2

1

1

2

2

2

3

3

3

1

1

2

1

2

2

2

2

0

Ophrys fusca subsp. maghribeca

0

0

P

0

0

0

0

0

0

0

Orchis sp cf. Anacamptis coriophora

P

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Osyris lanceolata =Osyris quadripartita Decne

0

0

1

0

0

0

0

0

0

0

Ozyropsis miliaca

0

0

0

0

1

0

1

1

2

0

Phagnalon rupestre (L.) DC.

0

0

0

0

0

1

1

0

1

2

Phagnalon saxatile

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

Phillyrea angustifolia

0

2

1

0

0

1

0

0

0

0

Pinus halepensis Mill

2

3

2

1

P

2

2

2

0

2

Pistacia lentiscus L.

0

1

P

0

0

3

0

0

0

2

Plantago afra

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

Quercus coccifera L. subsp. coccifera

2

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Reseda phyteuma

0

0

0

0

0

0

1

0

0

0

Rhamus alaternus

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

Rochelia disperma

0

0

0

0

0

0

1

0

0

0

Rosmarinus eriocalyx

2

2

2

3

P

2

2

2

0

2

Rubia peregrina

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

Ruta angustifolia = Ruta chalipensis subsp angustifolia Scilla peruviana

0

0

0

0

0

0

1

0

1

0

0

0

0

0

0

0

0

1

0

0

Scorpiurus muricatus

0

0

0

0

0

0

1

0

2

0

Stipa tenacissima

1

0

0

0

1

1

0

2

0

2

Tetraclinis articulata

0

0

2

0

1

0

2

2

0

2

Teucrium polium ssp capitatum

0

P

1

0

0

1

1

0

2

2

Teucrium pseudochamaepitys

0

0

0

1

0

0

2

0

0

0

Thymelaea granatensis

1

0

0

0

0

0

0

0

2

0

Thymus munbyanus subsp. coloratus (Boiss. & Reuter) Greuter & Burdet Ulex parviflorus

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

1

1

1

1

0

0

0

0

0

0

Vella annua L.

0

0

0

0

0

0

1

0

1

1 86

5 5 8 4 4 10 9 1 1 1 4 4 1 3 9 4 1 1 1 1 1 9 1 2 1 2 5 5 6 2 2 1 4

ANNEXE Viola arborescens

2

P

1

0

0

0

0

0

0

0

TOTALE

87

3 205

ANNEXE Tableau 25 : Pourcentage de type morphologique des deux stations Type morphologique Ligneux vivaces Herbacées vivaces Herbacées annuelles

Station 1 :la baterie1 Nbre d’esp % 25 43,10 18 31,03 14 24,13

Station2 :la batterie2 Nbre d’esp % 37 56,06 18 27,27 11 16,66

Ibéro-Maur Paléo-Temp Méd W.Méd Eur-Méd Méd-Irano-Tour Circum- Méd Bét-Rif End-N.A Euras-Af-sept Ibéro-Maurit End Canaries Eur Ibéro-Balears.sicile.N.A Ibéro-Magrebi Ibéro-Maurit.Malte

Station 2 (%)

Station 1 (%)

Tableau 26 : Pourcentage de type biogéographique des deux stations Type biogéographique Signification

Ibéro-mauritanienne Paléotempéré Méditrranéenne Ouest-méditerranéenne Europe-Méditerranéenne Méditerranéenne-IranoTouranien Circum- Méditerranéenne Bético-Rifain Endémique-Nord Africain Eurasiatique, afrique semptorterial Ibéro-mauritanienne Endemique

3,44 3,44 31,03 20,68 5,17 1,72

8,88 3,03 30,30 16,66 6,06 1,51

3,44 1,72 1,71 1,71

3,03 1,51 4,54 1,51

3,44 3,44

6,06 3,03

Canaries - europe / / Ibéro-Mauritanienne .Malte

1,71 1,71 1,71 1,71

1,51 1,51 1,51 /

Paleo subtrop

Paleo-subtropicale

3,44

3,03

Sub méd.

Sub-

1,71

1,51

Med atl Madère w méd.

/ / /

1,71 1,71 /

1,51 1,51 1,51

Euras

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Etude morpho-métrique d’un taxon rare de la région de Ghazaouet (Tlemcen –Algérie) : Lithospermum fruticosum subsp. diffusum (Lag.) Maire. Résumé :

L’étude de la morphométrie et la croissance de certaines espèces était depuis toujours le meilleur objectif pour connaitre la rigueur et la dynamique des peuplements végétaux, et pour bien comprendre le comportement d’une espèce vis-à-vis à ses caractères stationnels. Ce travail est consacré à une étude morpho-métrique d’une espèce rare Lithospermum fruticosum subsp. diffusum dans leur unique localité en Algérie : la région de Ghazaouet (Nemours). La diversité floristique montre la dominance des chaméphytes et therophytes au profil des phanerophytes, ce qui témoigne une forte action anthropique et les incendies qui sont assez fréquents dans cette région. On observe qu'il y a un risque de disparition des taxa fragiles notamment Lithospermum fruticosum. A travers cette étude, nous avons suivi la méthode de la droite de régression en fonction des paramètres mesurés et comparés les différents types de corrélation qui pouvaient exister entre eux. Nous avons remarqué également la différence entre les paramètres mesurés dans la même station, et aussi avec d’autres stations. Cette recherche met l’accent sur la nécessité de protéger l’espèce (Lithospermum fruticosum) et son biotope qui ne bénéficie d’aucune protection et qui pourra disparaitre dans un proche avenir. Mots clés : Lithospermum fruticosum, Morphométrie, Diversité, Ghazaouet, Rare, Climat. Abstract : The study of the morphometrie and the growth of some species was always the best objective to know the rigour and dynamics of the plant populations, and to better understand the comportment of a species according to its stationnel characters. This work is devoted to a morpho-metric study of a rare species Lithospermum fruticosum subsp. diffusum in their unique situation in Algeria: the region of Ghazaouet (Nemours). The floristic diversity shows the dominance of the “chaméphytes” and “therophytes” in the benefit of the “phanerophytes”, which testifies an anthropic strong action and the fires that are rather frequent in this region. We notice that there is a risk of disappearance of the fragile taxa mainly Lithospermum fruticosum subsp. diffusum Through this study, we have followed the straight regression method according to the compared and measured parameters of the different types of correlation which could exist between them. We have as well noticed the difference between the measured parameters in the same station and also with other stations. This research emphasizes on the necessity to protect the species (Lithospermum fruticosum.) and its biotope which doesn’t benefit from any protection and which would disappear soon. Key words: Lithospermum fruticosum, Morphométrie, Diversity, Ghazaouet, Rare, Climate

:‫الملخص‬ .‫تعتبر دراسة قياس ونمو بعض النباتات من الدراسات التي تمكننا من معرفة سلوك وديناميكية المجتمعات النباتية‬ :‫ هو نبات‬،‫يتمثل عملنا هذا على قياس مختلف مكونات نبات نادر ينمو خصوصا في منطقة الغزوات غرب الجزائر‬

Lithospermum fruticosum subsp. diffusum ‫ يؤثر سلبا على الغطاء‬،‫ راجع إلى وجود تدخل مفرط لإلنسان‬،‫ األحراش واألشجار‬، ‫يظهر التنوع النباتي هيمنة النباتات الحولية‬ Lithospermum fruticosum subsp. diffusum. ‫النباتي وانقراض بعض النباتات الحساسة بما في ذلك‬ .‫ الحظنا تأثير العوامل الفيزيلوجية والعوامل الخارجية على نمو هذا النبات‬، ‫من خالل نتائج قياس ومقارنة العالقات بين المكونات‬ .‫ وبيئته المهمشة‬Lithospermum fruticosum ‫يؤكد هذا البحث على ضرورة حماية نبات‬ .‫ المناخ‬،‫ نادر‬،‫الغزوات‬،‫ قياس األشكال‬،Lithospermum fruticosum subsp. diffusum, :‫كلمات البحث‬

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