Lorenzaccio Alfred de Musset

January 9, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Spectacle vivant, Théâtre
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L ORE NZ ACCI O

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Lorenzaccio Alfred de Musset Conception et mise en scène : Michel Belletante Assistance à la mise en scène : Lucile Jourdan Avec : Steeve Brunet, Renaud Dehesdin, Thibaut Deloche, Thomas Di Genova, Floriane Durin, Leo Ferber, Carl Miclet, Gilles Najean, Philippe Nesme, Marianne Pommier, Pierre Tarrare Musiciens live : Frederick Miclet, Laurent Péju Lumières : Andrea Abbatangelo Musique originale et direction musicale : Patrick Najean Costumes : Anne Dumont, stagiaire : Pauline Thibent Maquillages : Kathy Kuhn Création vidéo : Benjamin Nesme Générique vidéo : Yann Capy Régie générale et son : Rémi Selles Coproduction : Théâtre et Compagnie, Théâtre de Vienne/scène conventionnée, Scène Rhône-Alpes et Théâtre du Vellein/CAPI.

Représentations TNG / Grande scène Mardi 12 Mars à 19h30 Mercredi 13 Mars à 19h30 Jeudi 14 Mars à 14h30 Théâtre dès 14 ans / 2h15

Renseignements / Réservations Administration 2ème étage : lundi > vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30 Tél : 04.72.53.15.15 / www.tng-lyon.fr / [email protected]

Crédit Photos Isabelle Fournier http://www.tng-lyon.fr/Saison-12-13/Spectacles/Lorenzaccio Voir clip vidéo http://www.theatre-video.net/video/Lorenzaccio-2013#permanent_link Voir interview de Michel Belletante

http://www.dailymotion.com/video/xtrlnd_lorenzaccio_creation

Lorenzaccio 12>14 Mars 2013

Contact Presse Nathalie Gandy 04 72 53 15 16 [email protected]

L’histoire L'action se passe à Florence. Lorenzo de Médicis se voue à la restauration de la République. Tâche difficile : son lointain cousin, le duc Alexandre de Médicis règne sur Florence avec l'appui du Saint-Empire de Charles Quint et du pape Clément VII ; une garnison allemande assure sa protection! Le cardinal Cibo, qui défend à la fois les intérêts de Charles Quint et ceux du pontife romain, est son plus ferme soutien. Lorenzo devient un familier du duc, son bras droit ainsi que son compagnon de débauche… dans l'espoir de l’assassiner pour libérer Florence de ce tyran et mettre les grandes familles républicaines face à leur responsabilité ! Mais même après le meurtre, elles ne réussiront pas à prendre le pouvoir et c'est un clone d'Alexandre, Côme de Médicis, qui sera installé sur le trône. Son premier geste politique sera de faire assassiner Lorenzo à Venise. Au pur Lorenzo, étudiant épris d’arts et de poésie, succède donc celui que les Florentins appelleront Lorenzaccio, en ajoutant à son nom un suffixe marquant le mépris. Incarnant toute la débauche de sa ville, Lorenzo jouera donc un double jeu pendant toute la pièce, celui de Lorenzino, héros romantique par excellence, empli d'idéaux et inspiré par l'exemple de Brutus et celui de Lorenzaccio, personnage corrompu et pervers, qui lui collera bientôt à la peau. Cette descente aux enfers lui laissera des traces indélébiles qui le conduiront vers un "exil-suicide" empreint d'une lucidité amère et schizophrène.

Lorenzaccio n'a pas été mis en scène immédiatement. On sait même que ses 5 actes n'ont jamais été joués intégralement ; leurs 36 scènes exigeraient 3 soirées entières… Plus de 60 décors et quelques 400 interprètes ! Il ne fut d'ailleurs pas porté à la scène du vivant de Musset. En 1863, son frère Paul arrangea un texte pour le Théâtre de l'Odéon mais la censure de Napoléon III le refusa, attendu que « la discussion du droit d'assassiner un souverain dont les crimes et les iniquités crient vengeance, le meurtre même d’un prince par un de ses parents, type absolu de dégradation et d'abrutissement, paraissent un spectacle dangereux à montrer au public … ». Il faut attendre 1896 pour voir la première représentation du drame, au Théâtre de la Renaissance, dans une adaptation qui redistribue l'action en trois actes. Lorenzaccio y est incarné par une femme : Sarah Bernhardt. Par la suite, le rôle fut repris par d'autres actrices, avant d'être interprété pour la première fois par un homme en 1952, au festival d'Avignon, interprétation mémorable de Gérard Philipe dans une mise en scène de Jean Vilar.

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Extraits Acte 1 – scène 1 FILIPPO – Il faut nous délivrer des Medici, Lorenzo. Tu es un Medici toi-même, mais seulement par ton nom… Si tu as jamais été quelque chose d’honnête, sois-le aujourd’hui. Dix nouveaux citoyens bannis ! LORENZO – Oui, oui, je sais cela FILIPPO – C’est tout ce que tu trouves à dire ? Es-tu dedans comme dehors une vapeur infecte ? LORENZO – Ne me parle pas sur ce ton ! FILIPPO – Toi qui m’as parlé d’une liqueur précieuse dont tu étais le flacon… LORENZO – Je suis précieux pour vous, car je tuerai ALESSANDRO. FILIPPO – Toi ? LORENZO – Moi, demain ou après-demain. Rentrez chez vous et je vous répète que d’ici à quelques jours il n’y aura pas plus d’ALESSANDRO de Medici à Florence qu’il n’y a de soleil à minuit. FILIPPO – Tu es notre Brutus, mon pauvre FILIPPO ; maintenant, je connais les hommes, et je te conseille de ne pas t’en mêler. FILIPPO – Pourquoi ? LORENZO – Je me suis réveillé de mes rêves, rien de plus. Je te dis le danger d’en faire. Je connais la vie, et c’est une vilaine cuisine, sois en persuadé. Ne mets pas la main là-dedans, si tu respectes quelque chose. FILIPPO – Toutes les maladies se guérissent Lorenzo ; et le vice aussi est une maladie. LORENZO – Il est tard. Le vice a été pour moi un déguisement ; maintenant il est collé à ma peau. Profite de moi, FILIPPO : voilà ce que j’ai à te dire : ne travaille pas pour ta patrie. FILIPPO – La République, il nous faut ce mot-là. Puisque les peuples se lèvent quand il traverse l’air… Mon intention est d’en appeler au peuple, et d’agir ouvertement. LORENZO – Prends garde à toi, FILIPPO, celui qui te le dit sait pourquoi il le dit. Prends le chemin que tu voudras, tu auras toujours affaire aux hommes. FILIPPO – Je crois à l’honnêteté des républicains. LORENZO – Je te fais un pari. Je vais tuer ALESSANDRO ; une fois mon coup fait, si les républicains se comportent comme ils le doivent, il leur sera facile d’établir une république, la plus belle qui ait jamais fleuri sur la terre. Qu’ils aient pour eux le peuple, et tout est dit. Je te gage que ni eux ni le peuple ne feront rien. Tout ce que je te demande, c’est de ne pas t’en mêler. Laisse-moi faire mon coup ; garde-moi le secret, même avec tes amis, c’est tout ce que je demande. Tu as les mains pures, et moi, je n’ai rien à perdre. FILIPPO – Fais-le, et tu verras. (Musique)

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De Lorenzo à Alexandre : "Et quel trésor que celle-ci ! Tout ce qui peut faire passer une nuit délicieuse à Votre Altesse ! Tant de pudeur ! Une jeune chatte qui veut bien des confitures, mais qui ne veut pas se salir la patte. Proprette comme une Flamande ! La médiocrité bourgeoise en personne. D’ailleurs, fille de bonnes gens, à qui leur peu de fortune n’a pas permis une éducation solide ; point de fond dans les principes, rien qu’un léger vernis ; mais quel flot violent d’un fleuve magnifique sous cette couche de glace fragile qui craque à chaque pas !"

Modernité encore et religiosité LA MARQUISE - Ah ! Malaspina, nous sommes dans un triste temps pour toutes les choses saintes ! LE CARDINAL - On peut respecter les choses saintes, et, dans un jour de folie, prendre le costume de certains couvents, sans aucune intention hostile à la sainte Église catholique. LA MARQUISE - L’exemple est à craindre, et non l’intention. Je ne suis pas comme vous, cela m’a révoltée. Il est vrai que je ne sais pas bien ce qui se peut et ce qui ne se peut pas, selon vos règles mystérieuses. Dieu sait où elles mènent. Ceux qui mettent les mots sur leur enclume, et qui les tordent avec un marteau et une lime, ne réfléchissent pas toujours que ces mots représentent des pensées, et ces pensées des actions.

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LE CARDINAL - Marquise, voilà des pleurs qui sont de trop. Ne dirait-on pas que mon frère part pour la Palestine ? Il ne court pas grand danger dans ses terres, je crois. LE MARQUIS - Mon frère, ne dites pas de mal de ces belles larmes. LE CARDINAL - Je voudrais seulement que l’honnêteté n’eût pas cette apparence. LA MARQUISE - L’honnêteté n’a-t-elle point de larmes, monsieur le cardinal ? Sont-elles toutes au repentir ou à la crainte ? […]

De Lorenzo à Philippe : « Songes-tu que le meurtre, c’est tout ce qui me reste de ma vertu ? Songes-tu que je glisse depuis deux ans sur mon mur taillé à pic, et que ce meurtre est le seul brin d’herbes où j’ai pu cramponner mes ongles, par ce que je n’ai pas de honte. Et veux que je me laisse mourir en silence, l’énigme de ma vie ? Oui, cela est certain, si je pouvais revenir à la vertu, si mon apprentissage du vice pouvait s’évanouir, j’épargnerais peut être le conducteur de bœufs. Mais j’aime le vin, le jeu et les filles, comprends-tu cela ? Ma vie entière est au bout de ma dague et que la providence retourne ou non la tête, en m’entendant frapper, je jette la nature humaine à pile ou face sur la tombe d’Alexandre, des deux jours, les hommes comparaitront devant le tribunal de ma volonté ».

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Notes du metteur en scène Lorenzaccio : un Héros romantique ? Une des œuvres les moins jouées du répertoire. Sans doute à cause de sa démesure : Démesure du texte, démesure du nombre de personnages, démesure des tirades. Une pièce très rarement jouée en entier… Une pièce démesurément romantique : L'archétype du héros romantique confronté à ses différents "moi" sur un seul et unique plateau… Une pièce qui se déroule avant hier pour parler d'hier peut-elle parler d'aujourd'hui ? Elle se situe théoriquement en 1537 et prétend refléter les désarrois de la jeunesse de 1830. .. N'est-elle qu'un contrepoint littéraire des émeutes politiques de juin 1832 ou une œuvre plus universelle qui pose de grandes questions de société : A-t-on le droit d'assassiner celui qui détient et exerce le pouvoir injustement ? L'exaltation romantique suffit-elle à justifier le crime fut-il celui d'un criminel ? Romantisme, jeunesse et politique font-il bon ménage avec la réalité ? Cette pièce pose, entre autres, la question de savoir si un mal peut justifier un bien dans l’action politique. Le désir de liberté peut-il justifier un crime et l’avilissement moral ? Et si Lorenzo n’était qu’un de ces "soldats" infiltrés chez l'ennemi attendant patiemment son heure et les ordres d'une "résistance" révolutionnaire et républicaine pour frapper au nom du retour de la loi et de la justice… Sauf que ces années de service humiliantes et dépravées ont laissé des traces indélébiles chez le "soldat"… Sauf que ses commanditaires ne seront pas au rendez-vous citoyen, trop préoccupés de leur propre sort pour défendre celui de ceux qui souffrent… Sauf que le retour à l'ordre sera celui du même ordre, en pire peut-être même, et que le peuple n'y verra aucun changement... Mais tout cela est-il vraiment si éloigné de nous ? Car cette pièce aborde aussi la crise des idéologies : peut-on simplement (naïvement ?) croire à des idéaux ? Quelle part de manipulation contiennent-ils ? Sont-ils finalement des mensonges ? Le XXe siècle a connu bien des tyrannies issues

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d’idéologies prétendant au bonheur terrestre. On pourrait ajouter que le terrorisme pseudo-religieux du XXIe siècle donne encore plus d’actualité aux réflexions de Musset sur la crise et la falsification des idéaux par les idéologies. Musset montre que même Philippe Strozzi le chef des républicains est aussi un simulacre, une caricature rhétorique, celle du philosophe pessimiste, du penseur politique inefficace. Il est en effet curieux d’entendre dans sa bouche que la vertu ne serait qu’un déguisement destiné à cacher une nature humaine foncièrement mauvaise. La corruption est-elle donc une loi de nature ? Ce qu’on appelle la vertu, est-ce donc l’habit du dimanche qu’on met seulement pour aller à la messe ? Compte tenu de l’emprise de la vie politique dans nos démocraties, des scandales qui les agitent, des risques encourus par la liberté, on comprendra que cette grille de lecture puisse aussi devenir signifiante pour nous. Le vivre ensemble, oui, mais avec qui, et à quel prix ? Kadhafi, Alexandre de Médicis ? Ben Ali, Alexandre de Médicis ? "Il Cavalière" ? Papandreou ? Et qui les remplaceront … Quel Come de Médicis placé par quel pape et quel empereur ?

Lorenzaccio : un Héros moderne ? La réflexion désabusée sur l’action politique fait de Lorenzaccio une pièce moderne qui tranche profondément sur la production de son époque. Son sujet très critique, sa démesure, sa volonté de l’inscrire dans la tradition shakespearienne des tragédies historiques, expliquent certainement qu'elle n'ait pas été représentée du vivant de Musset. Mais le personnage lui-même, double de l’auteur, a contribué plus que tout autre aspect à faire entrer le drame dans la modernité. Car si l’on sait que cette œuvre a été directement inspirée à Musset par une scène historique écrite par George Sand qui la lui a donnée (Une conspiration en 1537), il convient aussi d’y rechercher les traces de la propre vie de Musset à une époque où son existence vient d’être marquée de manière douloureuse et indélébile. Le jeune Musset a mené jusque-là une adolescence dissipée de dandy. L’étudiant en droit et en médecine n’a pas lésiné dans ses aventures féminines et ses débauches de table. Très doué, il a abusé de ses facilités et ne supporte pas l’échec. En 1833, Musset a rencontré le grand amour de sa vie, la romancière George Sand, de sept ans son aînée. Leur passion a été tumultueuse, heurtée. Il ne pouvait en aller autrement entre deux personnalités aussi exigeantes que capricieuses. Le jeune amant a été déçu, trompé et blessé par sa muse lors du difficile voyage à Venise de 1834. C’est une crise profonde qui le fait accéder brutalement et douloureusement à l’âge adulte. Musset va donc donner un peu de son expérience et surtout la fêlure de son âme à Lorenzo. Ce qui était réparti entre Coelio et Octavio dans les Caprices de Marianne

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va être rassemblé dans le seul Lorenzaccio. Cette ligne de partage au plus intime du personnage va fonder le tragique en prenant en particulier l’image théâtrale du masque. Masque que l’on retrouve partout dans la pièce…Masque témoin et abri de toutes les personnalités du Héros … Et ce héros, justement, éclaté, divisé, vain, malade dans sa volonté, brûlé aux illusions du plaisir facile nous paraît bien contemporain. Sa complexité va jusqu’au rapport trouble et troublant qui unit la victime et son meurtrier. Lorenzo est un contre-héros, dans la droite ligne de ce que nous présentent aujourd’hui les séries télévisées et les films noirs ; un personnage déchu, impur qui aspire à la pureté, mais déjà empoisonné par le mal qu’il dénonce tout en s’y abandonnant... Peut-être se bourrerait-il aujourd'hui de cachets ou hanterait-il les divans des psychiatres… Au final, Lorenzo n’est qu’une illusion d’homme. Un masque, une marionnette dans les mains des autres… Cette dérision, ce néant sont hallucinants. Musset, lucide et névrosé, annonce Baudelaire jusque dans son impuissance. Ce sentiment du vide de l’existence, du vertige devant la duplicité de la vie, pour tout dire de l’absurdité fondamentale de tout, est résolument moderne. L’expression romantique du mal de vivre se transforme en désarroi désespéré et noir chez Lorenzaccio. La vie derrière le masque est une sinistre plaisanterie. Nous sommes tous de pitoyables comédiens... Ce que Musset dénonce aussi de manière très particulière dans cette pièce est la forme ultime et la plus pernicieuse du masque : le langage.

Ah ! Les mots, les mots, les éternelles paroles ! S’il y a quelqu’un là haut, il doit bien rire de nous tous ; cela est très comique, vraiment. – Ô bavardage humain ! ô grand tueur de corps morts ! Grand dé fonceur de portes ouvertes ! Ô homme sans bras ! Cette défiance à l’égard du langage annonce lonesco et ses contemporains…

Lorenzaccio : un polar romantique ? Quelques intuitions… Une version en noir et blanc, à la Dogville, un dépouillement scénographique extrême, une musique de scène qui sculpte les corps et le décor, nous permettront d'interroger très crûment l'énigme de ce "soldat perdu" et de restituer les enjeux principaux de cette partie de poker menteur où chacun recherche son intérêt profond sous tous les masques possibles loin des clichés d’un pseudo reconstitution de la Florence de la renaissance… La ballade de Lorenzo pourrait être un titre noir… un parcours caméra à l’épaule, qui le mène d’étapes en étape, toujours plus loin. Cette longue quête de lui-même va

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tarauder le héros tout le long de son chemin de croix car il doute de la réalité de son être. La question de son identité est clairement posée : qui est réellement Lorenzo ? Pour quelle résurrection versera-t-il le sang de quel sacrifice ?

Suis-je Satan ? Quand j'ai commencé à jouer mon rôle de Brutus moderne, je marchais dans mes habits neufs de la grande confrérie du vice, comme un enfant de dix ans dans l’armure d ’un géant. Je croyais que la corruption était un stigmate, et que les monstres seuls le portaient au front. Mais je vis qu’à mon approche tous les masques tombaient devant mon regard ; l’humanité souleva sa robe, et me montra comme à un adepte digne d’elle, sa monstrueuse nudité. J’ai vu les hommes tels qu’ils sont, et je me suis dit : pour qui est -ce donc que je travaille ? Lorsque je parcourais les rues de Florence, avec mon fantôme à mes côtés, je regardais autour de moi, je cherchais les visages qui me donnaient du cœur, et je me demandais : quand j’aurai fait mon coup, celui-là en profitera-t-il ? Il est trop tard. Je me suis fait à mon métier. Le vice a été pour moi un vêtement ; maintenant il est collé à ma peau... La musique, le blues de Lorenzo auront une part décisive dans notre vision de ce drame romantique. Elle sculpte la scénographie mais aussi donne leur impulsion aux personnages comme dans la force du destin de Verdi. Lorenzo percé à jour par son serviteur qui lui demande :

Es-tu en délire ? As-tu la fièvre ou es-tu toi-même un rêve ? Lorenzo ne peut que constater que son masque ne peut plus contenir le désir de sa propre violence :

Tu as deviné mon mal, j’ai un ennemi … Et comme pour faire écho à cette violence qui le submerge Musset ajoutera dans son magnifique poème le Pélican que :

Les plus désespérés sont les chants les plus beaux
 J’en connais d’immortels qui sont de purs sanglots Michel Belletante, Novembre 2011

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Lorenzaccio : un spectacle musical ? L’importance donnée au chant et à la musique de scène est une caractéristique du travail de Théâtre et Compagnie. Patrick Najean le compositeur répond sur ce projet. 

Quel est encore pour vous l’intérêt de ce rapprochement chant et théâtre ?

Chercher encore de nouvelles clés qui permettent d'introduire la parole chantée dans le théâtre. Il existe des formes musicales différentes proposant des résolutions de ce rapprochement : l'opéra, l'opérette, la comédie musicale, le style mélodramatique musical, la mélopée de la tragédie et son principe de chœur....etc. Parfois, l'auteur de théâtre inclut, dans son texte, des paroles de chant pour un personnage, ou précise dans ses didascalies des évènements sonores musicaux ou chantés. Dans ma pratique de compositeur de musique de scène, j'ai utilisé divers chemins pour tenter de rapprocher l'acte théâtral et l'acte vocal chanté. Interviennent, pour moi, différents paramètres. Par exemple, le genre du chant ( chant choral exécuté par l'ensemble des comédiens, chant seul, chant soliste avec chœur, chant en duo, trio...) est lié à son statut dramaturgique: un chant exécuté par tous, nous renvoie au principe du chœur (antique ou non), de la voix du peuple etc..., alors qu'un solo, suivant que le personnage est seul ou en présence d'autres personnages qui l'écoutent ou l'accompagnent n'a pas le même statut. L'écriture musicale sera, bien sur, tributaire de ces aspects. En outre ce chant ne procure pas la même sensation s'il est en enregistré ou exécuté en direct par les comédiens, et si l'on mélange ces deux solutions, l'aspect dramaturgique de ce chant est encore autre chose. Le type d'accompagnement entre aussi en compte. Un même chant s'il est «a capella» ou accompagné par le/les acteur/s lui/eux même/s, ou par un enregistrement, ou par des musiciens spécifiques, ou encore par symphonique...etc., ne produit pas le même sens.

un

orchestre

de

chambre

ou

La langue utilisée pour le chant est importante aussi. Chacun sait comment il apprécie différemment un chant s'il en comprend ou non le langage, donc le sens des mots. Dans le cas de chant en français, pour ce qui nous concerne au théâtre, il n'y a pas que le sens et le style des paroles qui influent sur l'écriture musicale, mais le caractère du personnage et la situation théâtrale agissent tout autant, et il est important alors que la vision du compositeur et celle du metteur en scène soient un accordées pour ne pas envoyer le comédien dans un champ (chant) miné de contradictions.

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Jusqu'à présent, les chants que j'ai composés pour Théâtre et Compagnie, l'étaient à partir de texte proposé par l'auteur (chœur Viva bacco dans La Locandiera, duo Oursin crayon dans les Etoiles filantes, le chant de Figaro et celui du Comte dans le

Barbier de Séville) ou proposé par le metteur en scène (Chœur des sorcières en allemand Archaïscher Torso Apollos dans Le Sein) ou un que j'ai utilisé (chœur en grec Iphigénie). J'ai, moi-même aussi, écrit en langage imaginaire des textes pour certains spectacles (chœur basque Count Taïz dans Vestiaire, charivari napolitain Vekki dans les Caprices de Marianne), ne voulant pas ajouter du sens à celui de l'auteur. Dans Nous les héros, j'ai imaginé que les personnages avaient rapporté des chants des différents pays d'Europe centrale qu'ils avaient traversés. J'ai donc puisé dans les répertoires traditionnels de Bulgarie, Ukraine, Yddish land, Grèce, des chants que j'ai adaptés à leurs voix… 

Par contre, dans La jeunesse des mousquetaires, le metteur en scène a introduit, dans le texte de Dumas, cette fois des textes de chansons en français…

Oui et dans cette forme que nous avons empruntée pour la première fois, pour que le théâtre puisse garder sa spécificité et son exigence, il est apparu que la fonction du chant était alors déterminée par plusieurs contraintes que nous avons commencé à déceler. Le genre chœur, lui, ne pose pas de problème particulier: il est ancestral, et se trouve autant à l'opéra, qu'à l'opérette, qu'au théâtre etc. Le genre solo est, bien sur, plus proche de l'intériorité du personnage; on peut l'apparenter à un monologue de théâtre. Par contre les duos, trio...etc., sont plus difficiles à maîtriser car leur situation dramaturgique semble prévaloir sur les autres paramètres de la composition, (par exemple, ils ne peuvent pas ralentir l'action de la scène) et il en va d'ailleurs de même pour le texte du chant en ce cas. Mon but n'est pas ici de détailler de façon exhaustive les analyses, les questions et les réponses que j'ai apportées dans ma pratique jusqu'à aujourd'hui, mais de dire que, outre les formes connues citées plus haut, je veux continuer l'exploration d'autres modes de ce rapprochement chant/théâtre. Et pour la musique de scène ? Un autre domaine qui me tient à cœur est la façon dont la musique investit le plateau de théâtre (opposition, brusquerie, description, accompagnement, contrepoint, puissante, ténue etc.). Elle est riche en variations et possibilités et je lui trouve des fonctions très variées : Elle peut être décors, couleur, personnage, intérieur de personnage, sensation, sentiment, espace, descriptive, abstraite, et comme précédemment, jouée en direct, enregistrée ou les deux...

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Dans Vestiaire, par exemple, outre le chant fédératif des rugbymen, la musique a permis de créer le décor « derrière » le décor à savoir le stade attenant à ce vestiaire. C'est par les cris des rugbymen intégrés dans la « musique » du stade qu'on les a réellement « vus » dans le stade. Dans Iphigénie toute la musique instrumentale est interprétée par l'ensemble des comédiens qui ne sont pas dans la scène. C'est donc un aller-retour, pour eux, entre personnage et officiant. C'est une représentation plus élargie du chœur qui devient élément scénographique. Dans Nous les héros, les chants font partie des « bagages » des personnages de cette troupe qui s'accompagnent eux-mêmes musicalement. Les musiques de scènes sont enregistrées créant ainsi un décor dans lequel ils s'inscrivent. Chaque aventure théâtrale a son cortège de questions et de réponses plus ou moins complètes, et je veux continuer, là aussi à chercher avec les contraintes du théâtre (voix et jeu des acteurs, dramaturgie, scénographie...etc.) d'autres modes d'écriture musicale, avoir le temps d'essayer d'autres pistes, de les éprouver car, on le sait tous, c'est le plateau qui en détermine, in fine, la validité.

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La Presse

Le Dauphiné Libéré – 31/01/2013

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Théâtre et Compagnie Quel rapport peut-on faire entre une pizza aux anchois, la technique argentique de la photographie et le théâtre de répertoire ? Et bien, contrairement aux idées reçues, c’est leur progressive disparition : vous ne trouverez pas la classique pizza aux anchois dans les rayons surgelés des grandes surfaces ; on n’enseignera bientôt plus la primitive technique argentique dans les écoles de photographie et l’archaïque théâtre de répertoire est aujourd’hui quasi absent des scènes de "spectacle vivant" ! Air du temps ? Inculture généralisée ? Lassitude devant des formes éculées que tout le monde connaît ou croit connaître ? Absence de rentabilité… L’air du temps, incontestablement, qui pousse au renouvellement effréné du divertissement par peur de l’ennui et qui évacue le texte et le sens au profit de formes plus accessibles et plus ludiques. Les classiques c’est tellement ennuyeux… Inculture évidemment, dans tous les cycles scolaires et universitaires, on constate un appauvrissement terrible du langage et des dysfonctionnements importants en matière de repères sémantiques, qu’ils soient historiques, économiques ou mêmes littéraires. On fonctionne par indice, par reconnaissance intuitive. Inutile de s’encombrer la tête avec Molière ou Shakespeare. Il suffit d’aller sur Internet et de copier/coller l’essentiel à savoir. Les fondamentaux ne sont plus d’actualité ! Il faut aller au plus vite et sauter des pages entières pour arriver à du concret compréhensible et surtout utile ! Lassitude ? De quoi ? De ce qui ne s’enseigne plus ou si vite et qu’on ne voit même plus dans les théâtres ? Comme toutes ces œuvres magnifiques qui s’abîment dans les caves des musées et que la mode ou l’imposture a enterrées. En résumé, les classiques, c’est chers à produire et à diffuser, ennuyeux, et obsolète… Comme la pizza aux anchois et la technique argentique… Et pourtant, tout le 21ème siècle que nous essayons de construire est le résultat d’un socle commun d’histoires du langage que nous ne pouvons ignorer. A force de chercher du nouveau à tout prix, on s’épuise sans se ressourcer et il nous semble aujourd’hui important, puisque beaucoup d'équipes et de lieux s’attachent déjà aux textes contemporains, que certaines démarches privilégient au contraire la présentation et l’approfondissement de ce qui, de l’antiquité à aujourd’hui, a tissé patiemment les liens sociaux culturels qui nous fondent, que ce soit d’ailleurs par référence ou par opposition à ces textes.

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Il y a urgence ! Le théâtre ne représente déjà plus qu’un tiers, à peine, des programmations des salles de spectacles et quand il s’agit de répertoire cela tombe à 10 ou 12 %... N’est-il pas inquiétant que l’on ne puisse plus avoir accès, dans toute la région Rhône-Alpes, à des textes qui, à l’inverse de ceux des auteurs contemporains vivants, ont acquis une valeur indiscutable. Je ne parle pas ici d’une énième représentation du Roi Lear ou des Fourberies de Scapin. Non, mais de textes aussi essentiels qui ne sont simplement plus joués, donc plus visibles : Iphigénie de Racine, Amphitryon de Molière, Nicomède de Corneille, Le barbier de Séville de Beaumarchais… Lorenzaccio ou les Caprices de Marianne de Musset.Et tous ces grands auteurs passés aux oubliettes Audiberti, Pagnol, Ghelderode, Montherlant, Feydeau, Marcel Achard…! Le fossé se creuse sous nos yeux ! Il faut absolument transmettre aux jeunes générations cette mémoire qui leur fait déjà défaut. Ils jugeront ensuite. On ne peut pas avancer correctement si on ne sait pas ce qui s’est passé et sur quelles bases on est assis. Il ne s’agit pas de conservation, de démarche muséale : il s’agit bien de faire entendre aujourd’hui les textes d’hier pour les faire résonner avec ce que nous vivons.Nous parlons bien de spectacles contemporains, réalisées par des acteurs contemporains ! Nous pensons qu’il y a là un patrimoine inestimable à transmettre aux générations dont nous avons déjà souvent vérifié le grand intérêt pour ces textes et nous avons l’ambition de faire de Théâtre et Compagnie une équipe de référence sur cette question, une compagnie dédiée aux auteurs du répertoire et à la transmission de l’art théâtral. Après 14 années passées à l'Amphithéâtre de Pont de Claix, nous avons posé en 2010 nos valises en résidence au Théâtre de Vienne, et en association avec le Théâtre du Vellein - CAPI. Nous venons d'explorer l'univers d'Alexandre Dumas en créant la saison dernière La Jeunesse des Mousquetaires d'après son célèbre roman les trois mousquetaires. Nous nous attaquons au mois de mai, joli moi pour les révolutions, à l'œuvre de B.Brecht, en proposant pendant le printemps de Vienne, les 22, 23, 24,25 Mai une nuit Brecht. Il est temps de redécouvrir cet auteur de théâtre fondamental du XXème siècle. Nous vous attendons nombreux, venez pousser la porte de ce manège, vous serez très surpris de ce que vous y trouverez... Michel Belletante

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L’équipe artistique

Michel Belletante, Conception et mise en scène Dans la mouvance des stages CREFATS de Gabriel Cousin, Co-animés entre autres, par Georges Lavaudant, Michel Belletante fonde sa première compagnie théâtrale en 1979. Détaché de l’Institut de Cologne en RFA, il est chargé de mission audiovisuelle en 1981-82, en liaison avec toutes les institutions locales et les chaînes de télévision. De retour en France, il participe à la création du Centre Théâtral de Bourg en Bresse, avant d’animer fin 1985, avec Michel Pruner, le théâtre des 30 à Lyon, jusqu’en 1989. Il y met notamment en scène Pirandello et La Chute de Camus, avec Maurice Deschamps. En coproduction avec la salle Gérard Philippe de Villeurbanne, il écrit et présente Werther d’après le dramaturge est-allemand Ulrich Plenzdorf. Il devient ensuite assistant de plusieurs metteurs en scène, dont Bruno Carlucci à Lyon. Dans le cadre d’une convention de développement entre la ville de Pont de Claix (38), la DRAC Rhône-Alpes et la Préfecture de l’Isère, il crée en résidence, à l’Amphithéâtre de Pont de Claix, Le Tartuffe de Molière en 1992 puis le Don Juan de Bertolt Brecht d’après Molière en création française. Au théâtre des Ateliers, en juin 1994 à Lyon, il a mis en jeu Proses du fils, un texte d’Yves Charnet, un premier roman paru aux éditions de la Table Ronde, avec Nino D’Introna du Teatro dell’Angolo. Il travaille depuis régulièrement avec ce metteur en scène, nommé directeur en 2004 du Centre Dramatique National de Lyon dédié aux jeunes publics, le Théâtre Nouvelle Génération. Ils mettent ainsi en scène conjointement Vestiaires en 1995. De 1996 à 2010, Michel Belletante est directeur de l’Amphithéâtre de Pont de Claix, scène conventionnée Rhône-Alpes. Il est également enseignant à l’ENSATT, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (Lyon). En 2000, Michel Belletante monte, seule cette fois, le Cas David K., un spectacle fantastique et métaphorique sur le thème de la métamorphose, repris à l’Amphithéâtre puis en tournée à l’automne 2001. Il collabore de nouveau avec Nino D’Introna pour

les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, George Dandin de Molière, La Locandiera de Goldoni et Vestiaires repris en 2007. En 2004, il crée Couples en (dé)construction et en 2005 une pièce inédite écrite par Fabrice Melquiot Je peindrai

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des étoiles filantes et mon tableau n’aura pas le temps , présentée au festival off d’Avignon la même année. Il signe également les mises en scène des spectacles du groupe de chansons Entre deux Caisses, lauréat du grand prix de l’Académie Charles Cros. En 2007, il a créé Nous les Héros de Jean-Luc Lagarce, dans la cadre de l’année Lagarce. Il présente en janvier 2008, l’adaptation du texte d’Anne Delbée : La 107e minute, et en mai 2008, il crée à l’Amphithéâtre Le barbier de Séville de Beaumarchais ainsi qu’une folle nuit consacrée à l’œuvre de ce même auteur. En avril 2009, il met en scène Iphigénie de Jean Racine, et conçoit pour l’occasion une Nuit Racine dédiée à cet auteur en collaboration avec Anne Delbée pour laquelle il assurera le regard artistique de La leçon de Phèdre en octobre. En novembre 2009, il crée Le silence des communistes dans la traduction de JeanPierre Vincent, à l’Amphithéâtre de Pont de Claix et en janvier 2010, il écrit, conçoit et met en scène une nuit Brecht. En mai 2010 il conçoit et joue le dernier spectacle de la Scop Amphithéâtre à Pont de Claix : Surprises ! En septembre 2010 il est licencié par la nouvelle municipalité de Pont de Claix et quitte la direction de l'Amphithéâtre où il œuvrait depuis 14 ans. La compagnie qu’il dirige depuis 1995 « Théâtre et Compagnie » est alors approchée pour commencer une résidence auprès du Théâtre de Vienne. Cette même équipe de création est retenue par l’équipe du Chapiteau en Isère pour 14 dates de la tournée de l’automne 2010 avec Nous les Héros de Jean-Luc Lagarce. En mai 2011, en coproduction avec le Théâtre de Vienne il met en scène La jeunesse des Mousquetaires d’après Alexandre Dumas. En mai 2012 chargé de la réalisation du Printemps de Vienne, il organisera une Nuit Brecht les 22, 23, 24,25 Mai.

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Les comédiens

Thomas di Genova, interprète Lorenzo Après une formation d’art dramatique au Conservatoire d’art dramatique d’Oyonnax, Thomas Di Genova intègre la Scène Sur Saône en 2001. A sa sortie, en 2004, il joue sous la direction de Jean Marc Avocat, Phèdre de Sénèque. Puis en 2005 dans Mojo de Jez Butterworth sous la direction d’Emmanuel Meirieu, et dans Quai ouest de Bernard-Marie Koltès sous la direction de Laurent Vercelletto. En 2006 dans Les Sacrifiés de Laurent Gaudet dans une mise en scène collective. En 2008 dans Loin de corpus christi de Christophe Pellet sous la direction de Gilles Cahavassieux. Il joué au TNG/CDN de Lyon sous la direction de Nino D’Introna dans Jojo au bord du monde de Stéphane Jaubertie en 2008, et Terres ! de Lise Martin en 2011. Au cinéma, il a joué dans Une affaire de goût réalisation Bernard Rapp (1999), Quand tu descendras du ciel réalisation Eric Guirardo, Le Coût de la vie réalisation Philippe Legay (2002), Le Paradis des bêtes réalisation Estelle Larrivaz (2011), et dans des courts-métrages : Status Quo réalisation Cyrpien Vial (2008), La note du Père Noël réalisation Christophe Tourette (2009), Mauvaise Graine réalisation Nicolas Habbas (2010). Pour la télévision, il a joué dans Cigarettes et bas nylon réalisation Fabrice Cazeneuve en 2009, Un Coeur qui bat réalisation Christophe Barraud en 2010, Le Grand Veneur de la série Nicolas le Floch réalisation Nicolas Picard-Dreyfuss, et en 2012 dans Louis La Brocante réalisation Michel Favart, Lustigier réalisation Ilan Duran Cohen, Les galériens réalisation Pierre Isoard.

Léo Ferber, interprète Maria Après un bac A3 Théâtre-Philosophie en 1992, Léo Ferber a travaillé notamment avec les metteurs en scène Pascale Henry, Yvon Chaix, Anouch Durand, Marie Clotilde Aubrier, Claudie Obin, Jean Vincent Brisa, Jean Didonato, Michel Belletante, Chris Sahm, Grégory Faive. Elle fait partie, depuis sa création, du comité de lecture Troisième bureau, réunissant comédiens, auteurs, metteurs en scène, professionnels du livre, universitaires, qui œuvre depuis plusieurs années à une diffusion “critique” des écritures théâtrales d’aujourd’hui.

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Sa collaboration avec Théâtre et Compagnie se poursuit depuis La Locandiera (2004), en passant par Nous les héros, Iphigénie ou encore la jeunesse des mousquetaires en 2011...

Floriane Durin, interprète Caterina Diplômée de l'école de la Scène sur Saône (centre de formation de l'acteur parrainé par Jean-Pierre Bacri. Lyon) en 2001, Floriane Durin rejoint Michel Belletante et Nino D'introna pour reprendre le rôle d'Angélique dans Georges Dandin en janvier 2003. De cette fructueuse collaboration va naître une complicité artistique qui se poursuivra avec une quinzaine de créations dont : Le Pain Dur, Couples en (dé)construction, Brecht Nacht, Jeanne, Nous les héros, Vestiaires, Iphigénie ou encore La Jeunesse des Mousquetaires. Michel Belletante et Nino D'Introna lui confient également le rôle principal dans La Locandiera (création mai 2004). Elle travaille parallèlement sous la direction de Jean-Marc Bailleux et Gérald Robert-Tissot («Shakespeare Party»), Pierre Tarare («Les Nouvelles Histoires de Kou-Ki»), Sabine Zordan («Fragments») et Lucile Jourdan («Histoires d’Hommes»). Elle a fondé le groupe «Les Bananolues » de 1999 à 2003, quatuor vocal féminin, a tournée dans plusieurs court-métrages et tenu le rôle titre dans la comédie musicale Evangéline sous la direction de Lionel Armand et Cédric Marchal.

Pierre Tarrare, interprète l’Orfèvre et Don Maurozio Après 20 ans de pratique théâtrale au sein du théâtre du Tournemire et de l'encre rouge, Pierre Tarrare rencontre Michel Belletante en 1991. C'est le début d'une longue aventure: Tartuffe, Don juan, Vestiaires, Le Dernier Godot de Matéi Visniec à Avignon en 1996, La Vérité, les caprices de Marianne. En 2002, il joue Monsieur de Sottenville dans George Dandin, puis la Locandiera, couples en déconstruction, le pain dur de Claudel, îles de mars, Nous les héros et une fameuse reprise de Vestiaires au théâtre de la croix rousse et en tournées. Depuis plusieurs années, ses activités de metteur en scène le font explorer l'univers du théâtre jeune public avec les spectacles : Christophe Colomb, le Retour d'Ulysse, Don Quichotte, Palabres, Ali Baba, Les nouvelles Histoire de Kou ki. Pierre Tarrare continue son exploration de l'écriture de Matéi Visniec et après La vieille Dame qui fabrique 37 cocktails Molotov par jour au festival d'Avignon en 2000, il joue toujours sous la direction de Christian Auger, Richard III n'aura pas lieu à Avignon en juillet 2001.

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Parallèlement il joue sous la direction de José Renault, Stanislas Foriel, Dominique Ferrier, Chris Sam, Annie Jan Touraille. On le voit au cinéma aux côtés de Sylvie Testud et Éric Cantona dans La vie est à nous, et à la télévision aux côtés de Victor Lanoux, Line Renaud, Aurore Clément, Pierre Mondy... En mars 2011, il est à l'espace 44 à Lyon dans une pièce de J.M Ribes et Topor, "Batailles", avec Alain Bert et Valérie Gil. Versions of Lorem Ipsum.

Gilles Najean, interprète Filippo Strozzi A sa sortie du conservatoire de Grenoble en 1976, il travaille avec Louis Beyler, Yvon Chaix, Clothilde Aubrier, Pascale Henry, Ariel Garcia Valdès ; sur Molière, Aristophane, Tchekhov, Kundera, Wedekind, Gombrowick, Dostoîevski, Vian. En 1979, avec Dominique Laidet et Chantal Morel, il fonde une compagnie, et joue Racine, Hoffmann, Euripide, Pinget, Kleist ; Platonov de Tchekhov, Groom de Jean Vautrin et Home de David Storey. A partir de 1989, il travaille avec Philippe Goyard, Elisabeth Marie, Laurent Vercelletto, Salvadora Parras, Dominique Ferrier, ClaudeAlice Peyrottes et Nino D'introna ; sur Karge, Rimbaud, Koltès, Genet, Muller, Ibsen, O'Neil, Seminara, Alloula, Valletti, Stratiev, Beaumarchais, Motton, Benyoucef, Jaubertie. Depuis 1994, il travaille régulièrement avec Anne Courel (Frantz de JeanYves Picq et Alice pour le moment de Sylvain Levey), et œuvre à sa "Fabrique " au Centre Culturel de Saint Priest. Depuis 1998 et Les caprices de Marianne de Musset, il est un compagnon de route de Michel Belletante et de Théâtre et Cie, présent sur la plupart des créations de la compagnie, pièces et nuits d’auteurs. Il joue en 20122013 sous la direction de Lucile Jourdan dans Les Saisons de Rosemarie de Dominique Richard. A la télévision il tourne Des nouvelles des enfants réalisation Daniel Jeanneau, La maison Bourgenew réalisation Claude Andrieux, La Belle anglaise série réalisée par Jacques Besnard.

Renaud Dehesdin, interprète le Cardinal Cibo Suit une formation de 1998 à 2001 à l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre), puis en 2003 au Lee Strasberg Institute à New-york,

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étudiant et auditeur libre à l’Actors Studio, et en en 2006 à l’Emergence université d’été du Cinéma. Il joue au théâtre : 2002 : Monsieur de Pourceaugnac Molière M.e.s : J.Lacornnerie, 2003 : Der Erzäler W.Benjamin M.e.s : Eric Vautrin, 2004: Push-up de R.Schimmelpfenning M.e.s :G. Chavassieux, A trois de B.Hall M.e.s : Cédric Weber, 2008 : Edouard 2 de C.Marlowe M.e.s : Anne-Laure Liégeois, et dans les mises en scène de M. Belletante : Nous, les héros J.L Lagarce , Platonov A.Tchekov Le barbier de Séville de Beaumarchais, Iphigénien de Racine , Vestiaires, A la Télévision, il tourne en 2006 : Reporters Réal : Fenn et Strasburg, 2007 : Le mystère Joséphine Réal : Christian Lara. 2008 : La grande vie Réal : Marina Déak Au cinéma, il tourne en 2005 : Paris-Luxembourg (court-métrage) Réal : Olivier Braustein, 2007 : Le bout du voyage Réal : François Gérard, 2010: Présumé Coupable, Réal V.Garenq, 2010: L'ordre et la Morale, Réal : M.Kassovitz.

Philippe Nesme, interprète Le Duc Comédien depuis 1984 Philippe Nesme a joué plus de 60 spectacles différents en France et à l'étranger. Il interprète Molière, Goldoni, Musset, Beaumarchais, Racine, Lagarce, Cervantes, Tchekhov, Brecht, Giono, Sahm... Permanent deux ans en Italie au Teatro de Venise sous la direction de Carlo Boso, il tourne en Allemagne, Autriche, Espagne, Australie, Roumanie. Il travaille entre autres avec Jérome Savary, Jean-Philippe Salério, et régulièrement depuis 1994 au sein de la cie Arbre à Roulettes avec Chris Sahm. Depuis 1991, il joue sur les mises en scène de Michel Belletante... dont dernièrement, La Jeunesse des mousquetaires d'Alexandre Dumas. En 1991, il rencontre et joue avec Nino d'Introna dans Tartuffe monté par Michel Belletante. En 2009, Nino D'Introna le met en scène dans une série de concerts de l'Orchestre National de Lyon et en 2010, dans Du pain plein les poches de Matéi Visniec, Du pain plein les poches au TNG (Lyon). Il met en scène, Méphisto Drama Franz Liszt au USA, SatiE'Rik à Barcelone, et de nombreux spectacles avec Chris Sahm... Plus d’infos : http://philippenesme.free.fr

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Steve Brunet, interprète Pietro Strozzi, Giomo Formation théâtrale à Lyon la Scène sur Saône, en classe professionnelle de 1998 à 2000. Puis en 2001, suit un stage de Commedia dell’arte avec Carlo Boso. En 2007 suit les Chantiers nomades « Chants de bataille » avec Jean-Louis Hourdin, JeanPierre Siméon, et Pernand-Vergelesses. Au théâtre, il joue dans Zoo Story, d’Edward Albee, La ravissante ronde avec Werner Schwab, L’appel de la roche, de Dulaud avec C. Weber, La princesse folle avec Carlo Boso, Les nouvelles histoires de kouki avec Pierre Tarrare, et avec Michel Belletante : La locandiera de Carlo Goldoni, Platonov de Tchekov, Nous les héros de J.L Lagarce, Rugbyman, Le barbier de Séville, Iphigénie,de Racine. Aigreurs et autres petites acidités avec la Cie du P’tit Ballon Festival des Bravos de la Nuit 2010. Il tourne dans un court-métrage Comme un rêve, réalisation Dupé, et dans un téléfilm Louis La Brocante.

Marianne Pommier, interprète La Marquise Cibo Sortie en 2002 de l’ENSATT, elle a été formée, entre autres, par Jerzy Klesyk, Philippe Delaigue et France Rousselle. Au théâtre, elle a travaillé avec Claudia Stavisky ( La Cuisine de Wesker, L’âge d’or de Feydeau ) Camille Germser (La Sublime Revanche, Cheek to cheek, Les Muses, Les Precieuses ridicules) Olivier Rey(La Maman et la Putain d’après Eustache, L’achat du cuivre de Brecht) Michel Belletante (Nous, les héros, Iphigénie, La Jeunesse des Mousquetaires, Brechts’Nacht) Simon Delétang ( Roberto Zucco de Koltès, Woyzeck de Bûchner, Petit Camp d’après Pierre Mérot et On est les champions de Marc Becker) France Rousselle ( Alexandre Le Grand de Racine), Marie-Sophie Ferdane (Plexi Hotel) ainsi qu’avec Guy-Pierre Couleau, Anne-Laure Liégeois , Didier Ruiz et, dernièrement, Lucile Jourdan (Histoires d’hommes de Durringer et La Dispute de Marivaux) . Elle participe régulièrement à des lectures, sous la direction d’Olivier Rey,Catherine Hargreaves ou Simon Delétang. Parallèlement,elle a travaillé sous la direction de Patrice Chéreau pour le cinéma et de Bruno Gantillon et Christian Merret-Palmair pour la télévision, ainsi que dans divers courts-métrages et pièces radiophoniques.

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Carl Miclet, interprète Salviati, Le Prieur, Le Marchand Après un baccalauréat L’option Théâtre en 1996, il sort en 2001 de la Scène sur Saône. Il a été formé par Catherine Marnas, Gilles Arbona, Monique Stalens, Marief Guittier, Salvadora Parras, Harry Holtzmann, Gilles Najean. Ensuite il a joué sous la direction de Thomas Poulard et Adeline Benamara ( Tryptique . com ou ma langue au diable de Lannefranque, Fourage et Granouillet), Lucile Jourdan ( La dispute d’après Marivaux), Michel Belletante (La jeunesse des Mousquetaires, Brecht nacht, Iphigénie, Le Barbier de Séville) et Nino d’Introna (Vestiaires), Olivier Rey ( Blanche Neige de Walser, Parasites de Mayenburg, La Maman et la Putain de Eustache, Je ne trompe pas mon mari de Feydeau, Le désir attrapé par la queue de Picasso) Marie-Sophie Ferdane ( On est mieux ici qu’en bas et Plexi Hotel de Fourage) Roger Planchon ( Le génie de la Forêt de Tcheckov) et participe aux spectacles d’Emmanuel Daumas (L’échange de Claudel) et Camille Germser (In situ et La Sublime Revanche). Par ailleurs, il a travaillé également avec Yves Charreton, Thierry Bordereau, Claudia Stavisky. Enfin il a travaillé avec Sébastien Aubanel, les frères Rifkiss, et de Julie Ropars pour l'audiovisuel...

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Collaborateurs artistiques

Lucile Jourdan, assistante à la mise en scène Est issue de L'Ecole Supérieure d'Art Dramatique du TNS, promotion 1993. Elle a joué Jeanne dans Baal de Brecht, mis en scène par Daniel Girard, Madame N. dans Ingeborg de Botho Strauss, mis en scène par Joël Jouanneau, Claire dans Les Bonnes de Jean Genet mis en scène par P. Lambert, Aricie et Marthe dans A l'amour, mis en scène par Eric lacascade et Guy Alloucherie, Henriette dans les femmes savantes de Molière, mis en scène par Gloria Paris. Avec Michel Belletante et Nino d'Introna, elle incarne Marianne dans les Caprices de Marianne de Musset, Madame de Sottenville dans Georges Dandin, Katiana dans le cas david K et de multiples rôles au sein de la compagnie. Avec la Compagnie Les Passeurs créée en 2005, elle signe sa première mise en scène Histoire d'hommes de Xavier Durringer (en 2008), suivie de la dispute de Marivaux (en 2010), puis en 2012-13 Les Saisons de Rosemarie de Dominique Bertrand, au Centre Culturel de Saint-Priest, au TNG, Festival RéGénération 2013, et au Théâtre de Vienne.

Andrea Abbatangelo, création lumières Véritable magicien des lumières dont il habille la scène avec poésie, Andrea Abbatangelo parcourt le monde depuis 1983. Les différentes tournées auxquelles il a collaboré l’ont conduit dans plus de 500 théâtres (Italie, France, USA, Canada, Mexique, Australie…). Il a réalisé les lumières de nombreux spectacles de Nino D’Introna pour le Teatro dell’Angolo (Robinson & Crusoé, Terre promise, Cahier de la Méditerranée, Pigiami, Pinocchio Circus, Le Pays des aveugles, Un ange passe, Les derniers géants …), de Dominique Catton pour le Théâtre Am Stram Gram de Genève (Le Pont de Pierres,

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Petit Navire), de Michel Belletante pour Théâtre et Compagnie à l’Amphithéâtre de Pont de Claix (Couples en (dé)construction, Tartuffe, Cas David K., Iphigénie ), de Michel Belletante et Nino D’Introna (Don Juan, Molière impromptu, Vestiaires, Les Caprices de Marianne, La Vérité toute la Vérité, George Dandin, La Locandiera), du chorégraphe Michel Hallet Eghayan (Le desert de rose, le Petit Prince ), de Chris Sahm pour la Compagnie de l’Arbre à roulettes (La dernière lettre, Coco perdu) et de Giacomo Ravicchio pour le Meridiano Théâtre de Copenhague. Il crée les lumières pour les dernières créations de Michel Belletante : La jeunesse des Mousquetaires en 2011 Nuit Brecht en 2012, Lorenzaccio en 2013 Outre les festivals internationaux auxquels il a participé (Chicago, Moscou, Mexico, Perth, Montréal, Avignon…), il a créé des lumières pour le Théâtre National de Salominque et le Théâtre d’Epidaure en Grèce, ainsi que des illuminations extérieures en Italie et en France. Andrea Abbatangelo a conçu les lumières de L’arbre, Yaël Tautavel ou l’enfance de l’art et Faisons un opéra , le petit ramoneur, Jojo au bord du monde, Fenêtres , Le Pays des aveugles, Terres ! (collaboration à la création lumières), et Everest, créations de Nino D’Introna pour le TNG.

Anne Dumont, création costumes A travaillé avec de nombreux metteurs en scène : Anne Courel Dominique Ferrier, Claude Lesko, Françoise Maimone, Ivan Morane, Pierre Tarrare... Elle travaille actuellement pour les compagnies suivantes : Théatre et Cie, Les Boules Au Plafond, le Bloffique Théâtre, le Div’art théâtre, les Passeurs,la Tribu Hérisson, la compagnie Artphonème, les Zondits(Hélène Grange), Bande d’arrêt d’urgence, la Tribu Hérisson, Air Compagnie, le petit Ballon, Cie Peût-être... Elle encadre pendant plusieurs années des ateliers de costumes pour les Pennons de Lyon. Elle assure également l’encadrement des stagiaires des Ateliers Marianne pendant 9ans, pour les ateliers « costume et décor d’insertion ». Elle est aussi costumière en 2004 des défilés de la Biennale de la Danse de Lyon en 2008 pour Meyzieu, en 2006 pour Villeurbanne, en 2010pour la CAPI...

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Patrick Najean, musique originale et création musicale Ingénieur des Arts et Métiers de formation, ce musicien poly-instrumentiste est un compositeur de scène, pour qui la musique est une composante à part entière de la dramaturgie. Dans cet esprit, il a composé des musiques pour des metteurs en scène comme Chantal Morel (Le jour se lève Léopold, Groom, Le roi Lear, Crime et

châtiment, Frankenstein, Le droit de rêver, Macha s’est absentée, Souvent je murmure un adieu), Pascale Henry (Les Tristes champs d’Asphodèles, Un riche, trois pauvres, Le cochon est-il une série de tranches de jambon ?), Claire Truche (Le Papalgui, L’affaire Casério), Rémi Rauzier (l’Histoire des ours Panda). Il fait également partie du collectif « Life is not a picnic » animé par David Bursztein, comédien, musicien et danseur avec qui il crée des spectacles insolites et expérimentaux. En 1989, dans la forêt de Valmy, il a réalisé un parcours sonore pour Sarkis Tcheumlekdjian. Il travaille comme réalisateur sonore pour Bruno Meyssat (Les disparus, Sonatine, Ronde de nuit), Georges Lavaudant (La Neige et le Bleu, Richard III), Anne Courel (Le Faiseur, Le collier d’Hélène, Ma famille, Alice pour le moment de Sylvain Levey en 2010). Cet artiste inspiré construit des instruments particuliers pour le théâtre : guitareflûte, machine à grêle, à grincer, petit violon à trois cordes, trompette-cor, mandoline à deux cordes, esscargoline... Son travail avec Théâtre et Compagnie commence avec la chanson “basque” de Vestiaires en 1995. Depuis, Michel Belletante et Nino D’Introna lui ont confié l’univers sonore et chanté de leurs spectacles : Molière

Impromptu, Les Caprices de Marianne, La Vérité, toute la Vérité, George Dandin, La Locandiera. Avec Michel Belletante : Cas David K., Et je peindrai des étoiles filantes et mon tableau n’aura pas le temps de Fabrice Melquiot en 2005, Iphigénie de Racine en 2009, La jeunesse des Mousquetaires en 2011 Nuit Brecht en 2012, Lorenzaccio en 2013. Avec Catherine Contour, il compose des pièces sonores à partir de paroles collectées, à La Gaité Lyrique Paris 2012 dans le cadre d’une manifestation autour de l’art sonore contemporain, puis un voyage dans la perception avec Plage à Pont-deClaix en juin 2012 et à Royaumont en août 2012. Il compose la musique de Pauvre fou ! d'après Don Quichotte, la nouvelle création de Chantal Morel, août 2012. Patrick Najean, artiste associé au TNG, a composé l’univers sonore de L’arbre, Yaël Tautavel ou l’enfance de l’art, Jojo au bord du monde, Fenêtres, Everest, créations de Nino D’Introna pour le TNG.

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