MYOPATHIES

February 5, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie, Kinésiologie
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C’est l’ensemble des signes cliniques, biologiques, électromyographiques et histologiques traduisant l’atteinte du muscle strié



Deux étapes : › reconnaître le syndrome myogène : description ; › reconnaître l’étiologie : « catalogue » à

connaître.

SCHEMATIQUEMENT ● Syndrome myogène aigu ou subaigu : – myosite – causes toxiques, médicamenteuses – causes endocriniennes ● Syndrome myogène chronique, à transmission héréditaire: (Dystrophie musculaire progressive) – sans myotonie : maladie de Duchenne (récessive liée au sexe) ; – avec myotonie : maladie de Steinert (autosomique dominant).



Déficit moteur › Bilatéral, symétrique et à prédominance proximal › Deux Signes classiques 1. 2.

Signe de Gowers : difficulté à se relever de la position accroupie ; Signe du Tabouret : impossibilité de passer de la position assise à la position debout sans utiliser les mains

› Peut toucher

1. la ceinture scapulaire, 2.

la marche : démarche dandinante, « roi de comédie » : le bassin bascule en avant

3. la face : ptosis ± ophtalmoplégie ; inconstant 4. le tronc : hyperlordose

  





Amyotrophie ou pseudohypertrophie Abolition du réflexe idio-musculaire Signes négatifs › ROT normaux (au moins au début) ; › Pas de trouble sensitif ; › Pas de signe central (pyramidal) ; › Pas de crampes (se voient dans le syndrome neurogène). Rechercher › douleur musculaire spontanée ou à la pression des muscles › myotonie : lenteur au relâchement (décontraction) du muscle Signes de gravité › troubles de la déglutition : dysphagie +++, › troubles respiratoires : EFR systématiques +++, › atteinte cardiaque : BAV, insuffisance cardique › atteinte rénale : la myoglobine est toxique pour les tubules ; risque d’insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire aiguë



EXAMENS BIOLOGIQUES › › › ›

Augmentations des enzymes musculaires Myoglobinurie Retentissement rénal Systématiquement : kaliémie, calcémie , phosphorémie, TSH



EMG : syndrome myogène électrique



BIOPSIE NEUROMUSCULAIRE › › › ›

Microscopie optique (MO) de principe, Réactions histoenzymologiques et dosages biochimiques Anticorps antidystrophine Microscopie électronique



Causes acquises › A. Toxiques : médicaments, alcool. › B. Endocriniennes. › C. Inflammatoires : myosites.



Les myopathies (causes génétiques) › › › ›

D. Dystrophies musculaires progressives. E. Myopathies métaboliques. F. Mitochondriopathies. G. Myopathies congénitales.



Alcool › déficit musculaire proximal, associé ou non à une polynévrite)



Héroïne.



Amphétamines.



Médicaments : › corticoïdes (+++) (au long cours : myopathie cortisonique) ; › fibrates : clofibrate, surtout si insuffisance rénale



Hyperthyroïdie



Hypothyroïdie



Syndrome de Cushing



Ostéomalacie



Hyperparathyroïdie



Maladie Addison



Affections auto-immunes › Polymyosite

› Dermatomyosite › Myosite à inclusion



Affections inflammatoires › Myosite granulomateuse › Myosite hyperéosinophilique



Affections infectieuses › Virus : SIDA, Grippe

› Parasitaires : Trichinose, Cysticercose, Toxoplasmose

    



2 femmes pour 1homme ; 2 pics de fréquence : 10 et 50 ans Douleurs, AEG , fièvre, arthralgies, signes cutanés Syndrome inflammatoire : augmentation de la VS Autoanticorps : AAN ; FR ; Ac anti-JO 1, anti-PM EMG : syndrome myogène multifocal Histologie (BM) : › infiltrats inflammatoires ; nécrose › fibres musculaires en régénération



CAUSES : › › › ›



Primitives Collagénoses : PR, LED, Gougerot-Sjögren, sclérodermie Paranéoplasiques +++ pour les DM (10 à 15 %) Déclenchées par la prise de D-pénicillamine.

Traitement : corticoïdes ; EP ; immunosuppresseur



Maladie de Duchenne et Boulogne



Maladie de Steinert



Myopathie facio-scapulo-humérale



Myopathie des ceintures



Myopathie occulo-pharyngée

Hérédité récessive liée au sexe Incidence : 1 garçon sur 3000 à 5000 naissances/an. Prévalence : 3 cas sur 100000 Femmes conductrices : bras court du chromosome X codant pour la dystrophine.  Néomutations fréquentes → cas sporadiques non familiaux.  Diagnostic anténatal possible  Description    

› › › ›



Début vers 2 à 3 ans Grabataire à 10 ans Atteinte cardio-respiratoire vers 12 ans Mort entre 20 et 30 ans.

La myopathie de Becker est une forme plus bénigne que la maladie de Duchenne de Boulogne : › début tardif ; › évolution plus lente ; › absence d’atteinte cardiaque.



Maladie autosomique dominante liée à une répétition du triplet CTG sur le chromosome 19, codant pour une protéinekinase



Phénomène d’anticipation : âge du début plus précoce d’une génération à l’autre avec des signes de plus en plus sévères



Âge du début entre 20 et 30 ans. Prévalence : 3 à 5/100 000



Syndrome myogène + myotonie touchant › ›

les extrémités des membres ; la tête et le cou :   

ptosis + visage atone, saillies des arcades zygomatiques, amyotrophie des SCM et des muscles masticateurs, muscles pharyngo-laryngés : troubles de la voix, dysphagie.



Signes associés (atteinte systémique) : cataracte postérieure +++ , calvitie précoce, cardiaque, endocriniens



Évolution lente, décès par complication cardio-respiratoire.



Maladie de Thomsen : AD, plus rare ; début à l’adolescence



Myopathie facio-scapulo-humérale (Landouzy-Dejerine) : AD, début vers 20 ans, évolution lente.



Myopathie des ceintures : › › › ›



scapulaire ou pelvienne autosomique récessive (AR) début chez l’adolescent ou le jeune adulte respecte la face.

Myopathie oculo-pharyngée :

› AD ou sporadique › ptosis + troubles de la déglutition



Paralysies périodiques familiales avec dyskaliémie › Hypokaliémique (maladie de Westphal):  déclenchée par un repas riche en glucide ou par un effort  Prévention : Acétazolamide (Diamox)

› Hyperkaliémique (adynamie héréditaire de Gamstrop)  déclenchée par le repos et le froid



Glycogénoses musculaires › Déficit enzymatique (autosomique récessif) responsable d’une

accumulation de glycogène dans les fibres musculaires. › Type V (maladie de MacArdle) = déficit en phosphorylase musculaire



Lipidoses › Accumulation de lipides dans les muscles, liée à un déficit en

carnitine ou en carnitine-palmityltransférase (CPT).

Cas sporadiques ou familiaux : hérédité mixte ou maternelle (l’ADN mitochondrial est d’origine maternelle)  3 entités 







Syndrome de Kearns-Sayre     

Ophtalmoplégie progressive externe Rétinopathie pigmentaire Syndrome cérébelleux. Bloc auriculo-ventriculaire. Augmentation de la protéinorachie.

   

Myopathie mitochondriale (M). Encéphalopathie (E). Acidose lactique (LA). Accidents cérébraux à répétition (Strokes).

MELAS

MERRF

 Myopathie mitochondriale.  Épilepsie myoclonique avec RRF.



Anomalies du développement de la fibre musculaire striée au cours de la période foetale.



La présentation clinique associe une hypotonie néonatale et un déficit moteur apparaissant dès la naissance.



Lyse musculaire avec libération de myoglobine, pigment toxique pour les tubules rénaux : risque d’IRA



Biologiquement : › › › ›



Myoglobinurie : urines foncées (rouge brun). Hyperkaliémie (risque de troubles du rythme → ECG +++). IRA par NTA (+++). Tendance à l’acidose métabolique + hypocalcémie (au début).

CAUSES DES RHABDOMYOLYSES

› Crush syndrome : syndrome d’écrasement musculaire. › Sont proches :  coma prolongé + compression et nécrose ischémique des muscles ;  état de mal convulsif ;  exercices musculaires intenses. › Ischémie musculaire.

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