Plaquette Eco quartiers

January 13, 2018 | Author: Anonymous | Category: Arts et Lettres, Architecture
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Éco-quartiers : les Epl innovent

Fédération des Epl 46, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 Paris Tél. : 01 53 32 22 00 - Fax : 01 53 32 22 22 www.lesepl.fr

Eco-quartiers les Entreprises publiques locales innovent

Édité par la Fédération des Epl 46, rue Notre-Dame des Victoires 75002 Paris Tél. : 01 53 32 22 00 Fax : 01 53 32 22 22 www.lesepl.fr

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Introduction

Sommaire

Les Entreprises publiques locales sont souvent à la pointe de l’innovation locale. Les écoquartiers en sont une bonne illustration car le 1er éco-quartier de France a été concrétisé à Chalon sur Saône par la Sem Val de Bourgogne en 2007, et sur les 7 opérations actuellement référencées par le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, 5 sont pilotés par des Entreprises publiques locales.

Alsace - Bas-Rhin Les Brasseries Kronenbourg à Cronenbourg – Sers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

La Fédération des Epl et ses adhérents ont souhaité présenter un large panel d’éco-quartiers dans lesquels des Epl sont impliquées intégrant au-delà des 5 opérations précitées, 21 autres opérations, en projet ou en cours de réalisation, se présentant comme des éco-quartiers. Ce premier document constitue un outil de travail évolutif mais Il permet en l’état d’appréhender la diversité des opérations menées en France et les savoir-faire comme la méthodologie déployés par les Entreprises publiques locales.

Bretagne - Ille-et-Vilaine La Courrouze à Rennes – St Jacques de la Lande – Sem Territoires . . . . . . . . . . . 8

Le Grenelle de l’Environnement s’est fixé comme objectif : « Au moins un éco-quartier avant 2012 dans toutes les communes ayant des programmes de développement de l’habitat significatif ». Ce guide atteste que les Entreprises publiques locales sont d’ores et déjà engagées pour satisfaire cette ambition aux côtés des collectivités locales.

Bourgogne - Saône et Loire Saint-Jean des Jardins à Chalon sur Saône – Sem Val de Bourgogne . . . . . . . . . 6

Centre - Cher Hôpital militaire Baudens à Bourges – Territoria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Haute-Normandie - Seine-Maritime Le Grand Hameau au Havre – Shema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Ile-de-France - Essonne Clause Bois-Badeau à Brétigny sur Orge – Sorgem . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Ile-de-France - Hauts-de-Seine Zac Sainte-Geneviève à Nanterre – Semna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Ile-de-France - Paris ZAC Pajol – Semaest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 ZAC Rungis – Semapa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Zac Claude Bernard – Semavip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Zac Clichy Batignolles – Semavip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Languedoc-Roussillon - Hérault Zac des Pielles à Frontignan – Hérault Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Midi-Pyrénnées - Haute-Garonne Zac Andromède à Blagnac et Beauzelle – Sem Constellation . . . . . . . . . . . . . . 40 Zac Monges Croix du Sud à Cornebarrieu – Sem Constellation . . . . . . . . . . . . . 42 Nord-Pas-de-Calais - Nord Rives de la Haute Deûle à Lille – Soreli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Pays de la Loire - Loire-Atlantique Bottière Chenaie à Nantes – Nantes Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Erdre Porterie à Nantes – Nantes Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Pays de la Loire - Maine-et-Loire Zac des Capucins à Angers – Sara . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Rhône-Alpes - Isère Zac de Bonne à Grenoble - Sages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

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Rhône-Alpes - Rhône La Confluence – Lyon Confluence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Hauts de Feuilly à Saint-Priest – Serl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

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Introduction

Sommaire

Les Entreprises publiques locales sont souvent à la pointe de l’innovation locale. Les écoquartiers en sont une bonne illustration car le 1er éco-quartier de France a été concrétisé à Chalon sur Saône par la Sem Val de Bourgogne en 2007, et sur les 7 opérations actuellement référencées par le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, 5 sont pilotés par des Entreprises publiques locales.

Alsace - Bas-Rhin Les Brasseries Kronenbourg à Cronenbourg – Sers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

La Fédération des Epl et ses adhérents ont souhaité présenter un large panel d’éco-quartiers dans lesquels des Epl sont impliquées intégrant au-delà des 5 opérations précitées, 21 autres opérations, en projet ou en cours de réalisation, se présentant comme des éco-quartiers. Ce premier document constitue un outil de travail évolutif mais Il permet en l’état d’appréhender la diversité des opérations menées en France et les savoir-faire comme la méthodologie déployés par les Entreprises publiques locales.

Bretagne - Ille-et-Vilaine La Courrouze à Rennes – St Jacques de la Lande – Sem Territoires . . . . . . . . . . . 8

Le Grenelle de l’Environnement s’est fixé comme objectif : « Au moins un éco-quartier avant 2012 dans toutes les communes ayant des programmes de développement de l’habitat significatif ». Ce guide atteste que les Entreprises publiques locales sont d’ores et déjà engagées pour satisfaire cette ambition aux côtés des collectivités locales.

Bourgogne - Saône et Loire Saint-Jean des Jardins à Chalon sur Saône – Sem Val de Bourgogne . . . . . . . . . 6

Centre - Cher Hôpital militaire Baudens à Bourges – Territoria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Haute-Normandie - Seine-Maritime Le Grand Hameau au Havre – Shema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Ile-de-France - Essonne Clause Bois-Badeau à Brétigny sur Orge – Sorgem . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Ile-de-France - Hauts-de-Seine Zac Sainte-Geneviève à Nanterre – Semna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Ile-de-France - Paris ZAC Pajol – Semaest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 ZAC Rungis – Semapa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Zac Claude Bernard – Semavip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Zac Clichy Batignolles – Semavip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Languedoc-Roussillon - Hérault Zac des Pielles à Frontignan – Hérault Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Midi-Pyrénnées - Haute-Garonne Zac Andromède à Blagnac et Beauzelle – Sem Constellation . . . . . . . . . . . . . . 40 Zac Monges Croix du Sud à Cornebarrieu – Sem Constellation . . . . . . . . . . . . . 42 Nord-Pas-de-Calais - Nord Rives de la Haute Deûle à Lille – Soreli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Pays de la Loire - Loire-Atlantique Bottière Chenaie à Nantes – Nantes Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Erdre Porterie à Nantes – Nantes Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Pays de la Loire - Maine-et-Loire Zac des Capucins à Angers – Sara . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Rhône-Alpes - Isère Zac de Bonne à Grenoble - Sages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

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Rhône-Alpes - Rhône La Confluence – Lyon Confluence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Hauts de Feuilly à Saint-Priest – Serl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

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Alsace Bas-Rhin Les Brasseries Kronenbourg à Cronenbourg Sers Président : Jacques BIGOT, Président de la Communauté urbaine de Strasbourg et maire d’Illkirch-Graffenstaden Directeur général : Eric Fullenwarth Responsable de l’opération : Maude Rives

Son objectif :

Sa description :

L'arrêt des installations de production et de conditionnement des Brasseries Kronenbourg, en 2000, a amené la désaffection de la partie Nord de leur site situé au cœur du quartier de Cronenbourg, sur lequel restent actifs, le siège social des Brasseries Kronenbourg et l'unité de recherche et développement.

Le projet urbain devra tenir compte, tout à la fois, d'un programme de construction ambitieux, mais aussi d'une mixité urbaine pour aboutir à un quartier vivant et attractif. L’opération proposera environ 400 logements, avec quelques commerces en rez-de-chaussée d’immeuble, une salle multi-activités, des jardins familiaux ainsi qu’un parc aux essences fruitières ou décoratives. Tournant le dos à la voiture, le projet privilégiera les déplacements doux, avec la présence du tram et des bus à proximité. Un parking collectif de 336 places est prévu en sous-sol pour le quartier. La volonté, en terme énergétique, est de ne pas dépasser les 50kWh/an/m2 par unité d’habitation. La Sers montrera l’exemple dans au moins un immeuble dont la consommation énergétique sera positive. Celui-ci produira lui-même, en ayant recours aux énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques, géothermie) les ressources énergétiques nécessaires à tous ses occupants. Le développement durable s’exprimera également au travers de la préservation des ressources en eau, les eaux de pluie étant récupérées grâce à des noues paysagères permettant l’alimentation du parc paysager. L’habitat, du T1 au T5, mariera le collectif, l’intermédiaire, le locatif et l’accession à la propriété et fera intervenir des bailleurs sociaux (25%), des promoteurs et des acteurs de l’autopromotion (démarche d’un groupement de particuliers qui réalise, afin de l’habiter, un immeuble collectif doté de qualités éco-performantes).

Cette friche industrielle, disposant de moyens importants, située à proximité du centre de Strasbourg, constitue une opportunité urbaine. L’opération, d’environ 400 logements sur un site de 3,8 hectares répond aux objectifs suivants : • un quartier sans voiture, permettant néanmoins les déposes ponctuelles, • une prise en compte de la notion de développement durable et de qualité environnementale avec le concours d’environnementalistes, de paysagistes, et de spécialistes en énergie renouvelable et basse consommation, • une diversité architecturale, grâce à la rédaction d’un cahier des charges architectural exigeant servant de support à 17 concours ayant pour objectif d’obtenir des projets de trames architecturales variées, mais cohérentes, • un management de projet novateur à travers la conduite, par la Sers, de l’ensemble des projets des architectes (de l’esquisse à la phase APD), en relation étroite avec les promoteurs et bailleurs (dépôt de permis de construire conjoint), • la communication, en associant les habitants au projet, les écoles d’architecture strasbourgeoises et les différents partenaires de la Sers (CAUE 67, ADEUS, Ordre des Architectes, etc.,), • l’expérimentation, notamment à travers la réalisation d’un immeuble d’habitation par une association d’auto-promotion et la réalisation par la Sers d’un bâtiment à énergie positive. Les enjeux : • Maintenir sur le site le siège de Kronenbourg et leur unité « Recherche et Développement » à Strasbourg, • Répondre à la pression immobilière dans un quartier bien desservi et bien équipé, • Renforcer l'attractivité du quartier de Cronenbourg en améliorant ses espaces publics, sa desserte, • Réaliser une opération phare pour la Sers prenant en compte le développement durable, la haute qualité environnementale, la qualité architecturale en cohérence avec l'urbanisme de l'opération.

Ses effets : La Sers a pour ambition de donner à ce quartier le rôle de vitrine du savoir-faire alsacien, le concept qu’elle développe sollicite, dans une démarche innovante de projet, l’ensemble des compétences créatives et techniques des acteurs territoriaux de la construction, et instaure un dialogue constructif avec les usagers tout au long du processus d’élaboration, afin de définir les conditions du « vivre ensemble ». Quelques chiffres : Réalisation prévue entre 2009 et 2013 Spécificité : Cette opération est menée de façon indépendante par la Sers, propriétaire des terrains.

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Alsace Bas-Rhin Les Brasseries Kronenbourg à Cronenbourg Sers Président : Jacques BIGOT, Président de la Communauté urbaine de Strasbourg et maire d’Illkirch-Graffenstaden Directeur général : Eric Fullenwarth Responsable de l’opération : Maude Rives

Son objectif :

Sa description :

L'arrêt des installations de production et de conditionnement des Brasseries Kronenbourg, en 2000, a amené la désaffection de la partie Nord de leur site situé au cœur du quartier de Cronenbourg, sur lequel restent actifs, le siège social des Brasseries Kronenbourg et l'unité de recherche et développement.

Le projet urbain devra tenir compte, tout à la fois, d'un programme de construction ambitieux, mais aussi d'une mixité urbaine pour aboutir à un quartier vivant et attractif. L’opération proposera environ 400 logements, avec quelques commerces en rez-de-chaussée d’immeuble, une salle multi-activités, des jardins familiaux ainsi qu’un parc aux essences fruitières ou décoratives. Tournant le dos à la voiture, le projet privilégiera les déplacements doux, avec la présence du tram et des bus à proximité. Un parking collectif de 336 places est prévu en sous-sol pour le quartier. La volonté, en terme énergétique, est de ne pas dépasser les 50kWh/an/m2 par unité d’habitation. La Sers montrera l’exemple dans au moins un immeuble dont la consommation énergétique sera positive. Celui-ci produira lui-même, en ayant recours aux énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques, géothermie) les ressources énergétiques nécessaires à tous ses occupants. Le développement durable s’exprimera également au travers de la préservation des ressources en eau, les eaux de pluie étant récupérées grâce à des noues paysagères permettant l’alimentation du parc paysager. L’habitat, du T1 au T5, mariera le collectif, l’intermédiaire, le locatif et l’accession à la propriété et fera intervenir des bailleurs sociaux (25%), des promoteurs et des acteurs de l’autopromotion (démarche d’un groupement de particuliers qui réalise, afin de l’habiter, un immeuble collectif doté de qualités éco-performantes).

Cette friche industrielle, disposant de moyens importants, située à proximité du centre de Strasbourg, constitue une opportunité urbaine. L’opération, d’environ 400 logements sur un site de 3,8 hectares répond aux objectifs suivants : • un quartier sans voiture, permettant néanmoins les déposes ponctuelles, • une prise en compte de la notion de développement durable et de qualité environnementale avec le concours d’environnementalistes, de paysagistes, et de spécialistes en énergie renouvelable et basse consommation, • une diversité architecturale, grâce à la rédaction d’un cahier des charges architectural exigeant servant de support à 17 concours ayant pour objectif d’obtenir des projets de trames architecturales variées, mais cohérentes, • un management de projet novateur à travers la conduite, par la Sers, de l’ensemble des projets des architectes (de l’esquisse à la phase APD), en relation étroite avec les promoteurs et bailleurs (dépôt de permis de construire conjoint), • la communication, en associant les habitants au projet, les écoles d’architecture strasbourgeoises et les différents partenaires de la Sers (CAUE 67, ADEUS, Ordre des Architectes, etc.,), • l’expérimentation, notamment à travers la réalisation d’un immeuble d’habitation par une association d’auto-promotion et la réalisation par la Sers d’un bâtiment à énergie positive. Les enjeux : • Maintenir sur le site le siège de Kronenbourg et leur unité « Recherche et Développement » à Strasbourg, • Répondre à la pression immobilière dans un quartier bien desservi et bien équipé, • Renforcer l'attractivité du quartier de Cronenbourg en améliorant ses espaces publics, sa desserte, • Réaliser une opération phare pour la Sers prenant en compte le développement durable, la haute qualité environnementale, la qualité architecturale en cohérence avec l'urbanisme de l'opération.

Ses effets : La Sers a pour ambition de donner à ce quartier le rôle de vitrine du savoir-faire alsacien, le concept qu’elle développe sollicite, dans une démarche innovante de projet, l’ensemble des compétences créatives et techniques des acteurs territoriaux de la construction, et instaure un dialogue constructif avec les usagers tout au long du processus d’élaboration, afin de définir les conditions du « vivre ensemble ». Quelques chiffres : Réalisation prévue entre 2009 et 2013 Spécificité : Cette opération est menée de façon indépendante par la Sers, propriétaire des terrains.

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Bourgogne Saône et Loire Saint-Jean des Jardins à Chalon sur Saône Sem Val de Bourgogne Président Directeur Général : Benjamin GRIVEAUX, Conseiller municipal de Chalon sur Saône et Conseiller général Directeur : Jean-Michel Cohen Responsable de l’opération : Séverine Hallard

Son objectif :

Ses effets :

Cet éco-quartier traduit la volonté de la ville de Chalon : • de développer l’offre d’habitat, en vue de limiter l’étalement urbain, tout en agissant en faveur de l’environnement, • de créer un quartier qui permet d’accompagner la réalisation de logements neufs en les intégrant au tissu du bâti existant dans un environnement attractif, respectueux de l’environnement, • de développer une forme d’habitat répondant à la demande, en accession ou location, en partenariat avec les promoteurs.

Sur le plan de l’habitat, cette opération a permis la réalisation de 40 logements dits « Villas urbaines durables » dont 35 sont occupés depuis mars 2007. 60 appartements sont également livrés depuis juin 2007. La livraison de l’ensemble des logements de cet éco-quartier, prévu en 2009, contribue à l’accélération du rythme de livraison des logements neufs à Chalon, passant ainsi de 35 entre 2000 et 2003 à 163 en 2006 et plus de 370 en 2007.

Sa description : En 2002, la ville de Chalon sur Saône est retenue pour le programme Villa Urbaine Durable, afin de créer 45 logements. La Sem Val de Bourgogne, a étendu cette démarche pour la ville, à l’aménagement de la ZAC. Le plan masse intègre également le caractère maraîcher du quartier en laissant une part belle aux jardins familiaux et aux espaces verts. Le programme est de 40 maisons individuelles, dont 10 en accession et 30 en locatif social, 145 appartements, 2 maisons médicales et des jardins familiaux. Les cibles prioritaires de l’éco-quartier sont les suivantes : • Energie : extension du réseau de chauffage urbain pour venir desservir le quartier, dont la capacité de chauffage a été accrue par la création d’une chaufferie bois. • Eaux pluviales : récupération de l’eau pour l’arrosage des espaces verts, double réseau d’eau pluviale (bâtiment et voierie), bassin de rétention. • Limitation de la circulation automobile : création de larges allées piétonnes pour desservir les maisons, créations de pistes cyclables, création d’un nouvel arrêt de bus pour desservir le quartier. • Promouvoir la qualité environnementale des immeubles bâtis : choix des promoteurs en fonction de leur volonté de s’inscrire dans une démarche de développement durable, création d’un cahier des charges environnemental qui s’impose aux promoteurs dans le cadre des cessions de charges foncières, développement de la bio-diversité, et choix de végétaux peu consommateurs d’eau.

6

La valeur ajoutée de l’économie mixte : La Sem Val de Bourgogne, de part sa connaissance technique et financière d’un montage d’opération, a permis de réaliser un aménagement de quartier qualitatif dans le respect des objectifs de la collectivité en matière d’habitat et d’environnement. Cela s’explique d’une part par sa bonne connaissance des services techniques de la Ville : la Sem Val de Bourgogne, dans le cadre de la transversalité des sujets de l’opération, a su faire le lien entre les différents services techniques de la collectivité, et mettre en adéquation les exigences de ces derniers avec ceux des promoteurs ou inversement. Grâce à la maîtrise des équilibres financiers par la Sem, la participation d’équilibre de la collectivité, prévue initialement, a été supprimée. Quelques chiffres : L’ensemble de l’opération correspond à un coût global de 3.2 millions d’euros d’investissement. 3.3 millions de recettes de cessions de charges foncières sont prévues.

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

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Bourgogne Saône et Loire Saint-Jean des Jardins à Chalon sur Saône Sem Val de Bourgogne Président Directeur Général : Benjamin GRIVEAUX, Conseiller municipal de Chalon sur Saône et Conseiller général Directeur : Jean-Michel Cohen Responsable de l’opération : Séverine Hallard

Son objectif :

Ses effets :

Cet éco-quartier traduit la volonté de la ville de Chalon : • de développer l’offre d’habitat, en vue de limiter l’étalement urbain, tout en agissant en faveur de l’environnement, • de créer un quartier qui permet d’accompagner la réalisation de logements neufs en les intégrant au tissu du bâti existant dans un environnement attractif, respectueux de l’environnement, • de développer une forme d’habitat répondant à la demande, en accession ou location, en partenariat avec les promoteurs.

Sur le plan de l’habitat, cette opération a permis la réalisation de 40 logements dits « Villas urbaines durables » dont 35 sont occupés depuis mars 2007. 60 appartements sont également livrés depuis juin 2007. La livraison de l’ensemble des logements de cet éco-quartier, prévu en 2009, contribue à l’accélération du rythme de livraison des logements neufs à Chalon, passant ainsi de 35 entre 2000 et 2003 à 163 en 2006 et plus de 370 en 2007.

Sa description : En 2002, la ville de Chalon sur Saône est retenue pour le programme Villa Urbaine Durable, afin de créer 45 logements. La Sem Val de Bourgogne, a étendu cette démarche pour la ville, à l’aménagement de la ZAC. Le plan masse intègre également le caractère maraîcher du quartier en laissant une part belle aux jardins familiaux et aux espaces verts. Le programme est de 40 maisons individuelles, dont 10 en accession et 30 en locatif social, 145 appartements, 2 maisons médicales et des jardins familiaux. Les cibles prioritaires de l’éco-quartier sont les suivantes : • Energie : extension du réseau de chauffage urbain pour venir desservir le quartier, dont la capacité de chauffage a été accrue par la création d’une chaufferie bois. • Eaux pluviales : récupération de l’eau pour l’arrosage des espaces verts, double réseau d’eau pluviale (bâtiment et voierie), bassin de rétention. • Limitation de la circulation automobile : création de larges allées piétonnes pour desservir les maisons, créations de pistes cyclables, création d’un nouvel arrêt de bus pour desservir le quartier. • Promouvoir la qualité environnementale des immeubles bâtis : choix des promoteurs en fonction de leur volonté de s’inscrire dans une démarche de développement durable, création d’un cahier des charges environnemental qui s’impose aux promoteurs dans le cadre des cessions de charges foncières, développement de la bio-diversité, et choix de végétaux peu consommateurs d’eau.

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La valeur ajoutée de l’économie mixte : La Sem Val de Bourgogne, de part sa connaissance technique et financière d’un montage d’opération, a permis de réaliser un aménagement de quartier qualitatif dans le respect des objectifs de la collectivité en matière d’habitat et d’environnement. Cela s’explique d’une part par sa bonne connaissance des services techniques de la Ville : la Sem Val de Bourgogne, dans le cadre de la transversalité des sujets de l’opération, a su faire le lien entre les différents services techniques de la collectivité, et mettre en adéquation les exigences de ces derniers avec ceux des promoteurs ou inversement. Grâce à la maîtrise des équilibres financiers par la Sem, la participation d’équilibre de la collectivité, prévue initialement, a été supprimée. Quelques chiffres : L’ensemble de l’opération correspond à un coût global de 3.2 millions d’euros d’investissement. 3.3 millions de recettes de cessions de charges foncières sont prévues.

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

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Bretagne Ille-et-Vilaine La Courrouze à Rennes St Jacques de la Lande - Sem Territoires Président : Emmanuel COUET, Maire de Saint-Jacques-de-la-Lande, Vice-Président délégué à l’aménagement à la Commission Aménagement et Habitat de Rennes Métropole Directeur général : Jean-Louis Amar Responsable de l’opération : Eric Beaugé

Son objectif :

Ses effets :

Requalifier une vaste friche industrielle et militaire en péri-centre en vue d’y accueillir un véritable morceau de ville avec toutes ses composantes (logements, activités, services, infrastructures) dans le cadre d’une démarche de développement durable pragmatique.

« Vivre en ville et habiter dans un parc » avec l’accueil de 10 000 nouveaux habitants et plus de 3 000 emplois sur un territoire intra-rocade de 115 ha dont 40 ha de parcs publics dans un quartier dont la démarche de développement durable est avant tout pragmatique et non inflationniste.

Sa description : La valeur ajoutée de l’économie mixte : Le site de La Courrouze est un vaste secteur de 115 hectares environ, intra-rocade, situé sur des friches industrielles et militaires. En amont du choix de l’équipe de maîtrise d’oeuvre urbaine, un protocole de concertation a été signé entre, d’une part, les villes de Rennes et de Saint-Jacques de la Lande et, d’autre part, les comités de quartier et les associations. Ces derniers ont été associés étroitement au choix de l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine et participent aujourd’hui au déroulement opérationnel du projet. Il est prévu à terme 4 700 logements (10 000 habitants) dont 50 % de logements aidés, 150 000 m2 de bureaux, 26 000 m2 d’équipements et 11 000 m2 de commerces. Le programme local de l’habitat prévoit que chaque programme de logements programmé dans la ZAC se répartisse de la manière suivante : • 50 % de logements aidés dont 25 % de locatif social, 13 % de locatif prix intermédiaire et 12% d’accession aidée, • 50 % de logements libres devant offrir toutes les gammes de produits. La présence végétale majeure constituera un élément fort du programme, permettant de relier le centre ville de Rennes et le vaste site naturel et de loisirs de la Prévalaye à l’Ouest. Une politique de déplacement volontariste est mise en œuvre avec la desserte par le métro, un site propre bus, un projet de halte ferroviaire, des pistes cyclables, de larges espaces piétonniers ainsi qu’une place raisonnée laissée à l’automobile.

Pilotage général du projet en concertation et coordination avec 3 collectivités locales (Rennes, St Jacques de la Lande et Rennes Métropole). Réactivité, disponibilité et investissement de l’équipe opérationnelle de la Sem. Quelques chiffres : 115ha dont 89ha opérationnels 590 000m2 shon dont 4 700 logements et 150 000m2 de bureaux 1 site propre bus et une ligne de métro 40ha de parcs publics

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

Plus d’infos : www.lacourrouze.fr

Quatre secteurs vont être aménagés lors de la première phase des travaux : • « Bois Habité », quartier diversifié au Nord est (600 logements tous en étude) et en partie boisé, • « Dominos » à l’Ouest près de l’échangeur de la rocade, où s’implanteront principalement des activités économiques tertiaires mais aussi , des services, des équipements et des logements dans un souci de mixité fonctionnelle (156 000m2 shon dont 72 000m2 shon à l’étude), • « Pilate » composé de logements collectifs, de maisons patios, de maisons en bande (480 logements dont 180 à l’étude), • « Maisons dans les Bois », petits immeubles compacts avec de grands logements « villas urbaines » organisés dans un parc boisé (350 logements dont 280 à l’étude).

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Bretagne Ille-et-Vilaine La Courrouze à Rennes St Jacques de la Lande - Sem Territoires Président : Emmanuel COUET, Maire de Saint-Jacques-de-la-Lande, Vice-Président délégué à l’aménagement à la Commission Aménagement et Habitat de Rennes Métropole Directeur général : Jean-Louis Amar Responsable de l’opération : Eric Beaugé

Son objectif :

Ses effets :

Requalifier une vaste friche industrielle et militaire en péri-centre en vue d’y accueillir un véritable morceau de ville avec toutes ses composantes (logements, activités, services, infrastructures) dans le cadre d’une démarche de développement durable pragmatique.

« Vivre en ville et habiter dans un parc » avec l’accueil de 10 000 nouveaux habitants et plus de 3 000 emplois sur un territoire intra-rocade de 115 ha dont 40 ha de parcs publics dans un quartier dont la démarche de développement durable est avant tout pragmatique et non inflationniste.

Sa description : La valeur ajoutée de l’économie mixte : Le site de La Courrouze est un vaste secteur de 115 hectares environ, intra-rocade, situé sur des friches industrielles et militaires. En amont du choix de l’équipe de maîtrise d’oeuvre urbaine, un protocole de concertation a été signé entre, d’une part, les villes de Rennes et de Saint-Jacques de la Lande et, d’autre part, les comités de quartier et les associations. Ces derniers ont été associés étroitement au choix de l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine et participent aujourd’hui au déroulement opérationnel du projet. Il est prévu à terme 4 700 logements (10 000 habitants) dont 50 % de logements aidés, 150 000 m2 de bureaux, 26 000 m2 d’équipements et 11 000 m2 de commerces. Le programme local de l’habitat prévoit que chaque programme de logements programmé dans la ZAC se répartisse de la manière suivante : • 50 % de logements aidés dont 25 % de locatif social, 13 % de locatif prix intermédiaire et 12% d’accession aidée, • 50 % de logements libres devant offrir toutes les gammes de produits. La présence végétale majeure constituera un élément fort du programme, permettant de relier le centre ville de Rennes et le vaste site naturel et de loisirs de la Prévalaye à l’Ouest. Une politique de déplacement volontariste est mise en œuvre avec la desserte par le métro, un site propre bus, un projet de halte ferroviaire, des pistes cyclables, de larges espaces piétonniers ainsi qu’une place raisonnée laissée à l’automobile.

Pilotage général du projet en concertation et coordination avec 3 collectivités locales (Rennes, St Jacques de la Lande et Rennes Métropole). Réactivité, disponibilité et investissement de l’équipe opérationnelle de la Sem. Quelques chiffres : 115ha dont 89ha opérationnels 590 000m2 shon dont 4 700 logements et 150 000m2 de bureaux 1 site propre bus et une ligne de métro 40ha de parcs publics

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

Plus d’infos : www.lacourrouze.fr

Quatre secteurs vont être aménagés lors de la première phase des travaux : • « Bois Habité », quartier diversifié au Nord est (600 logements tous en étude) et en partie boisé, • « Dominos » à l’Ouest près de l’échangeur de la rocade, où s’implanteront principalement des activités économiques tertiaires mais aussi , des services, des équipements et des logements dans un souci de mixité fonctionnelle (156 000m2 shon dont 72 000m2 shon à l’étude), • « Pilate » composé de logements collectifs, de maisons patios, de maisons en bande (480 logements dont 180 à l’étude), • « Maisons dans les Bois », petits immeubles compacts avec de grands logements « villas urbaines » organisés dans un parc boisé (350 logements dont 280 à l’étude).

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Centre Cher Hôpital militaire Baudens à Bourges Territoria Président Directeur Général : Maxime CAMUZAT, Maire de Saint Germain du Puy, 1er Vice Président du Conseil Général, Vice Président du conseil communautaire de l'agglomération de Bourges Directeur : Patrick Rivard Responsable de l’opération : Jean-Baptiste Lacroix

Son objectif :

Ses effets :

Ce site de 5 ha a été acheté en 1999 par le Conseil général, le projet vise à la réalisation d’un éco-quartier de 200 logements, à proximité immédiate du centre ville. Ce site est actuellement complètement isolé par un mur périphérique de 3 m de haut. La volonté du Conseil général est d’ouvrir ce quartier sur la ville, de l’intégrer dans son environnement urbain.

• 130 logements pour reconstituer l’offre dans le cadre du Programme de rénovation urbaine de Bourges. Les autres logements seront construits par des promoteurs choisis sur appel à projets. • Création d’un nouveau quartier mixte à l’immédiate périphérie du centre ville. Ce nouveau quartier doit retisser des liens urbains aujourd’hui inexistants en raison du mur d’enceinte. • Une gouvernance particulière sera mise en place avec un comité de pilotage élargi chargé du suivi des engagements de la charte de qualité environnementale et de développement durable. Ce comité pourra également proposer des évolutions ou adaptations en fonctions des projets présentés.

Sa description : 250 logements seront construits, des équipements publics sont également prévus, ainsi que des bureaux (2 500 m2), mais aussi quelques commerces de proximité.

La valeur ajoutée de l’économie mixte : Une première étape a été menée avec la rédaction d’une charte de qualité environnementale et de développement durable qui fixe les grands objectifs qui seront imposés à l’aménageur et aux constructeurs futurs. Quelques grands principes énoncés : • réduction de la présence de la voiture dans le coeur de quartier, • traitement des eaux pluviales pour limiter les rejets, • objectif de performance énergétique pour les bâtiments à venir, • maitrise des nuisances du chantier.

La Sem TERRITORIA est actuellement mandataire du Conseil général, maître d’ouvrage du projet. Le plus apporté par la Sem réside bien entendu dans sa connaissance des procédures, mais dans ce dossier, c’est surtout sa capacité de proposition qui a été retenue en initiant la mise en place d’une charte de qualité environnementale et de développement durable, véritable « feuille de route » pour la collectivité, l’aménageur et les constructeurs à venir. Le troisième « plus » est la capacité à présenter des opérations similaires pour favoriser les échanges et enrichir la réflexion. Quelques chiffres :

Une attention tout particulière est apportée à la mixité du quartier avec le programme suivant : implantation d’équipements publics (Maison départementale du handicap, maison de l’énergie et de l’habitat), construction de logements sociaux, construction de logements intermédiaires en vue de la location ou de l’accession à la propriété, construction de maisons de ville en location ou accession, logements adaptés pour personnes âgées ou dépendantes, commerces de proximité, immeubles de bureaux et services.

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Projet estimé à 6,5 millions d'euros Délai : désignation du cabinet RUELLE comme urbaniste en mai 2008, consultation d’un aménageur en septembre, lancement des études opérationnelles en octobre 2009.

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Centre Cher Hôpital militaire Baudens à Bourges Territoria Président Directeur Général : Maxime CAMUZAT, Maire de Saint Germain du Puy, 1er Vice Président du Conseil Général, Vice Président du conseil communautaire de l'agglomération de Bourges Directeur : Patrick Rivard Responsable de l’opération : Jean-Baptiste Lacroix

Son objectif :

Ses effets :

Ce site de 5 ha a été acheté en 1999 par le Conseil général, le projet vise à la réalisation d’un éco-quartier de 200 logements, à proximité immédiate du centre ville. Ce site est actuellement complètement isolé par un mur périphérique de 3 m de haut. La volonté du Conseil général est d’ouvrir ce quartier sur la ville, de l’intégrer dans son environnement urbain.

• 130 logements pour reconstituer l’offre dans le cadre du Programme de rénovation urbaine de Bourges. Les autres logements seront construits par des promoteurs choisis sur appel à projets. • Création d’un nouveau quartier mixte à l’immédiate périphérie du centre ville. Ce nouveau quartier doit retisser des liens urbains aujourd’hui inexistants en raison du mur d’enceinte. • Une gouvernance particulière sera mise en place avec un comité de pilotage élargi chargé du suivi des engagements de la charte de qualité environnementale et de développement durable. Ce comité pourra également proposer des évolutions ou adaptations en fonctions des projets présentés.

Sa description : 250 logements seront construits, des équipements publics sont également prévus, ainsi que des bureaux (2 500 m2), mais aussi quelques commerces de proximité.

La valeur ajoutée de l’économie mixte : Une première étape a été menée avec la rédaction d’une charte de qualité environnementale et de développement durable qui fixe les grands objectifs qui seront imposés à l’aménageur et aux constructeurs futurs. Quelques grands principes énoncés : • réduction de la présence de la voiture dans le coeur de quartier, • traitement des eaux pluviales pour limiter les rejets, • objectif de performance énergétique pour les bâtiments à venir, • maitrise des nuisances du chantier.

La Sem TERRITORIA est actuellement mandataire du Conseil général, maître d’ouvrage du projet. Le plus apporté par la Sem réside bien entendu dans sa connaissance des procédures, mais dans ce dossier, c’est surtout sa capacité de proposition qui a été retenue en initiant la mise en place d’une charte de qualité environnementale et de développement durable, véritable « feuille de route » pour la collectivité, l’aménageur et les constructeurs à venir. Le troisième « plus » est la capacité à présenter des opérations similaires pour favoriser les échanges et enrichir la réflexion. Quelques chiffres :

Une attention tout particulière est apportée à la mixité du quartier avec le programme suivant : implantation d’équipements publics (Maison départementale du handicap, maison de l’énergie et de l’habitat), construction de logements sociaux, construction de logements intermédiaires en vue de la location ou de l’accession à la propriété, construction de maisons de ville en location ou accession, logements adaptés pour personnes âgées ou dépendantes, commerces de proximité, immeubles de bureaux et services.

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Projet estimé à 6,5 millions d'euros Délai : désignation du cabinet RUELLE comme urbaniste en mai 2008, consultation d’un aménageur en septembre, lancement des études opérationnelles en octobre 2009.

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Haute-Normandie Seine-Maritime Le Grand Hameau au Havre Shema Président : Rodolphe THOMAS, Maire d’Hérouville Saint Clair Directeur général : Alain Kendirgi Responsable de l’opération : Cédric Basley

Son objectif : Le Grand Hameau sera la clef de voute de l’extension urbaine du Havre : les derniers espaces vierges deviendront ville à part entière dans la construction de ce quartier ambitieux et novateur. A mi chemin entre la ville et la campagne, le Grand Hameau joue pleinement la carte de l’environnement pour devenir une vitrine du développement durable et offrir à ses habitants une qualité de vie unique. La Shema et les promoteurs du Grand Hameau construisent un éco-quartier qui participera à la protection de la planète et du vivant en préservant les ressources naturelles et en limitant les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les pollutions ou la production de déchets. Sa description : Le nouveau quartier accueillera à terme 1 200 logements. 400 maisons de ville et maisonspatios côtoieront de petits immeubles collectifs de 3 étages totalisant 600 logements d’ici 2014. Les familles qui emménageront sur le Grand Hameau feront le choix d’un mode de vie alternatif au mode de vie urbain actuel. A proximité d’équipements et services à la fois structurants pour la vie du quartier (petit centre commercial, groupe scolaire) et majeurs pour le développement de l’agglomération du Havre (Pôle santé, parcs d’activités) s’organisera un nouvel équilibre d’habitat qui répond à un cahier des charges environnemental exigeant quant à la réduction des gaz à effet de serre. Sur des parcelles de 200 à 300 m2 s’élèveront des maisons entièrement pensées et conçues pour limiter la consommation d’énergie et réduire les charges des futurs occupants. Le choix de l’orientation sud, de matériaux écologiques, de technologies de chauffage (éolien, solaire, géothermie...) contribueront efficacement à l’objectif d’émission réduite de CO2. Parfaitement relié au réseau routier de l’agglomération, le Grand Hameau sera desservi par des lignes de bus et bénéficiera de la proximité du terminus du futur tramway au niveau du futur Hôpital privé de l’Estuaire. Pour leurs déplacements dans le quartier, les habitants auront à leur disposition un réseau de voies vertes aménagées et reliées au réseau cyclable de l’agglomération pour favoriser les modes doux (vélos, piétons...) ainsi qu’une circulation modérée et sécurisée. Autour des espaces verts qui structurent le quartier, des espaces de jeux et de détente seront aménagés et faciliteront l’appropriation des espaces publics par les résidents. Véritable éco-quartier, le Grand Hameau offrira à ses habitants un parc urbain paysagé intégrant harmonieusement plans d’eau et cheminements piétons agrémentés d’espaces verts et plantés. Ces aménagements conjuguant esthétisme et utilité confèreront au Grand Hameau une identité unique et valorisante, le démarquant positivement dans le paysage urbain de l’agglomération havraise. Pour une valorisation optimale de l’espace public, le système collectif de récupération des déchets se fera lui-même discret grâce à l’enterrement des conteneurs.

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Pas moins de cinq équipes d’architectes et promoteurs ont été sélectionnées pour la réalisation des programmes résidentiels du Grand Hameau. Ces équipes interviendront sur une première tranche de 300 logements et répondront aux objectifs d’intégration environnementale et de qualité architecturale préconisés tant pour les logements individuels que collectifs. Le choix de la diversité et de la qualité de vie Le Grand Hameau proposera une offre de logements diversifiée (social ou privé, en accession à la propriété ou en location), tous conçus par des équipes d’architectes promoteurs. D’ici 2010, la construction de près de 1 000 logements (400 maisons de ville et maisons patios, 600 logements intermédiaires et petits collectifs de moins de 4 étages) donnera un nouveau visage à la vie urbaine, avec une priorité : offrir d’excellentes qualités résidentielles pour chaque forme d’habitat. Pour les maisons individuelles, les jardins seront conçus de manière à préserver l’intimité des résidents. Les maisons patios permettront d’organiser la maison autour d’une pièce de vie centrale, ouverte sur un patio extérieur, apportant ainsi un éclairage naturel permanent et permettant de capter un maximum de chaleur pour limiter l’usage du chauffage. Pour les petites résidences collectives, des accès privatifs desserviront chaque logement doté soit d’une terrasse privative, d’une loggia, d’un balcon ou d’un rez-de-jardin. De grande qualité architecturale, les logements du Grand Hameau jouiront d’une véritable identité propre. Par ailleurs, la mise en application des nouvelles techniques de construction et de conception écologique de l’habitat permettra de livrer des logements économes en énergie, notamment grâce aux modes alternatifs de chauffage qui seront proposés : les architectes, en intégrant des apports d’énergie éolienne, géothermique, photovoltaïque ou solaire, permettront aux futurs résidents de diminuer fortement leur facture énergétique. En couplant ces énergies, les usagers ne seront plus dépendants d’une source d’énergie unique soumise à des fluctuations économiques non maîtrisables. Les progrès en terme de recyclage, d’isolation et de consommation d’énergie simplifient aujourd’hui le développement d’un habitat diversifié, confortable, respectueux de l’environnement et autonome en énergie pour un coût sensiblement égal à celui d’un logement traditionnel. La réalisation de « maisons passives », c’est à dire quasi autosuffisantes sur le plan énergétique, est au cœur du projet : l’utilisation de modes de chauffage alternatifs ou d’isolation et de systèmes de ventilation double flux très performants, ou plus simplement le choix d’orientation des logements au sud contribueront à limiter la consommation à 40 kilowatts heure par m2 et par an seulement, chauffage compris, soit une économie de 75 % par rapport à la moyenne d’un logement neuf ! Dans la continuité du projet résidentiel, la Shema aménagera et commercialisera deux parcs d’activités qui permettront de répondre aux besoins d’entreprises locales en développement. À l’instar du programme résidentiel, l’aménagement des parcs d’activités intègre une dimension écologique et paysagère remarquable qui fera de ces nouvelles zones de croissance une vitrine du développement durable.

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Haute-Normandie Seine-Maritime Le Grand Hameau au Havre Shema Président : Rodolphe THOMAS, Maire d’Hérouville Saint Clair Directeur général : Alain Kendirgi Responsable de l’opération : Cédric Basley

Son objectif : Le Grand Hameau sera la clef de voute de l’extension urbaine du Havre : les derniers espaces vierges deviendront ville à part entière dans la construction de ce quartier ambitieux et novateur. A mi chemin entre la ville et la campagne, le Grand Hameau joue pleinement la carte de l’environnement pour devenir une vitrine du développement durable et offrir à ses habitants une qualité de vie unique. La Shema et les promoteurs du Grand Hameau construisent un éco-quartier qui participera à la protection de la planète et du vivant en préservant les ressources naturelles et en limitant les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les pollutions ou la production de déchets. Sa description : Le nouveau quartier accueillera à terme 1 200 logements. 400 maisons de ville et maisonspatios côtoieront de petits immeubles collectifs de 3 étages totalisant 600 logements d’ici 2014. Les familles qui emménageront sur le Grand Hameau feront le choix d’un mode de vie alternatif au mode de vie urbain actuel. A proximité d’équipements et services à la fois structurants pour la vie du quartier (petit centre commercial, groupe scolaire) et majeurs pour le développement de l’agglomération du Havre (Pôle santé, parcs d’activités) s’organisera un nouvel équilibre d’habitat qui répond à un cahier des charges environnemental exigeant quant à la réduction des gaz à effet de serre. Sur des parcelles de 200 à 300 m2 s’élèveront des maisons entièrement pensées et conçues pour limiter la consommation d’énergie et réduire les charges des futurs occupants. Le choix de l’orientation sud, de matériaux écologiques, de technologies de chauffage (éolien, solaire, géothermie...) contribueront efficacement à l’objectif d’émission réduite de CO2. Parfaitement relié au réseau routier de l’agglomération, le Grand Hameau sera desservi par des lignes de bus et bénéficiera de la proximité du terminus du futur tramway au niveau du futur Hôpital privé de l’Estuaire. Pour leurs déplacements dans le quartier, les habitants auront à leur disposition un réseau de voies vertes aménagées et reliées au réseau cyclable de l’agglomération pour favoriser les modes doux (vélos, piétons...) ainsi qu’une circulation modérée et sécurisée. Autour des espaces verts qui structurent le quartier, des espaces de jeux et de détente seront aménagés et faciliteront l’appropriation des espaces publics par les résidents. Véritable éco-quartier, le Grand Hameau offrira à ses habitants un parc urbain paysagé intégrant harmonieusement plans d’eau et cheminements piétons agrémentés d’espaces verts et plantés. Ces aménagements conjuguant esthétisme et utilité confèreront au Grand Hameau une identité unique et valorisante, le démarquant positivement dans le paysage urbain de l’agglomération havraise. Pour une valorisation optimale de l’espace public, le système collectif de récupération des déchets se fera lui-même discret grâce à l’enterrement des conteneurs.

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Pas moins de cinq équipes d’architectes et promoteurs ont été sélectionnées pour la réalisation des programmes résidentiels du Grand Hameau. Ces équipes interviendront sur une première tranche de 300 logements et répondront aux objectifs d’intégration environnementale et de qualité architecturale préconisés tant pour les logements individuels que collectifs. Le choix de la diversité et de la qualité de vie Le Grand Hameau proposera une offre de logements diversifiée (social ou privé, en accession à la propriété ou en location), tous conçus par des équipes d’architectes promoteurs. D’ici 2010, la construction de près de 1 000 logements (400 maisons de ville et maisons patios, 600 logements intermédiaires et petits collectifs de moins de 4 étages) donnera un nouveau visage à la vie urbaine, avec une priorité : offrir d’excellentes qualités résidentielles pour chaque forme d’habitat. Pour les maisons individuelles, les jardins seront conçus de manière à préserver l’intimité des résidents. Les maisons patios permettront d’organiser la maison autour d’une pièce de vie centrale, ouverte sur un patio extérieur, apportant ainsi un éclairage naturel permanent et permettant de capter un maximum de chaleur pour limiter l’usage du chauffage. Pour les petites résidences collectives, des accès privatifs desserviront chaque logement doté soit d’une terrasse privative, d’une loggia, d’un balcon ou d’un rez-de-jardin. De grande qualité architecturale, les logements du Grand Hameau jouiront d’une véritable identité propre. Par ailleurs, la mise en application des nouvelles techniques de construction et de conception écologique de l’habitat permettra de livrer des logements économes en énergie, notamment grâce aux modes alternatifs de chauffage qui seront proposés : les architectes, en intégrant des apports d’énergie éolienne, géothermique, photovoltaïque ou solaire, permettront aux futurs résidents de diminuer fortement leur facture énergétique. En couplant ces énergies, les usagers ne seront plus dépendants d’une source d’énergie unique soumise à des fluctuations économiques non maîtrisables. Les progrès en terme de recyclage, d’isolation et de consommation d’énergie simplifient aujourd’hui le développement d’un habitat diversifié, confortable, respectueux de l’environnement et autonome en énergie pour un coût sensiblement égal à celui d’un logement traditionnel. La réalisation de « maisons passives », c’est à dire quasi autosuffisantes sur le plan énergétique, est au cœur du projet : l’utilisation de modes de chauffage alternatifs ou d’isolation et de systèmes de ventilation double flux très performants, ou plus simplement le choix d’orientation des logements au sud contribueront à limiter la consommation à 40 kilowatts heure par m2 et par an seulement, chauffage compris, soit une économie de 75 % par rapport à la moyenne d’un logement neuf ! Dans la continuité du projet résidentiel, la Shema aménagera et commercialisera deux parcs d’activités qui permettront de répondre aux besoins d’entreprises locales en développement. À l’instar du programme résidentiel, l’aménagement des parcs d’activités intègre une dimension écologique et paysagère remarquable qui fera de ces nouvelles zones de croissance une vitrine du développement durable.

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Sur un site paysager de 25 hectares, le parc Le Havre Plateau accueillera, dès fin 2008, des activités artisanales et tertiaires non polluantes recherchant un cadre urbain et paysagé de qualité. Les parcelles disponibles (commercialisation de parcelles de 1 500 à 10 000 m2) seront découpées à la demande des entreprises. Ses effets : Les modes d’aménagement, de construction et d’organisation prévus dans le concept du quartier du Grand Hameau auront des effets directs sur la vie des habitants et l’évolution de l’ensemble urbain. Le choix d’un habitat diversifié, tant dans sa typologie que dans ses titres d’occupation, favorisera la mixité sociale, du point de vue de la provenance sociale des habitants, mais aussi des structures familiales et des tranches d’âge. Le respect de l’environnement inscrit dans tous les aspects du projet conférera à ce quartier une qualité de vie extraordinaire dans un cadre vert et peu pollué. Sur l’échelle de la ville dans son ensemble, le nouveau quartier devra permettre d’atténuer l’exode urbain, en donnant aux jeunes couples et familles la possibilité d’accéder à une petite maison avec jardin sans devoir s’éloigner de la ville centre. La valeur ajoutée de l’économie mixte : L’intervention de la Sem apporte une valeur ajoutée certaine. Plus fortement investi qu’un promoteur privé dans le bon développement du territoire, elle veille à la cohérence de l’ensemble et à la variété de l’offre de logements. À travers la définition d’un cahier des charges strict pour chaque lot de construction, la Sem aménageur assure la qualité environnementale et architecturale des différents programmes de construction. Par ailleurs, l’intervention de la Shema élargit le champ d’action des services de la collectivité territoriale. Son expérience et son savoir-faire acquis dans de nombreuses opérations d’aménagement et de construction lui permettent de créer des effets de synergie et de mobiliser un grand nombre de partenaires privés et publics sur toute la Normandie et au-delà. Quelques chiffres : Surface globale du quartier d’habitat : 30 ha Montant de l’opération d’aménagement : 20 millions € HT Caractéristiques de la première tranche : 316 logements, 32 000 m2 SHON Promoteurs de la première tranche : SA HLM Estuaire de la Seine, Bouwfonds Marignon, Sotrim, Brémond Immobilier Typologie des logements : T2 au T5, 80 logements individuels, 236 logements en collectif ou intermédiaire

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Sur un site paysager de 25 hectares, le parc Le Havre Plateau accueillera, dès fin 2008, des activités artisanales et tertiaires non polluantes recherchant un cadre urbain et paysagé de qualité. Les parcelles disponibles (commercialisation de parcelles de 1 500 à 10 000 m2) seront découpées à la demande des entreprises. Ses effets : Les modes d’aménagement, de construction et d’organisation prévus dans le concept du quartier du Grand Hameau auront des effets directs sur la vie des habitants et l’évolution de l’ensemble urbain. Le choix d’un habitat diversifié, tant dans sa typologie que dans ses titres d’occupation, favorisera la mixité sociale, du point de vue de la provenance sociale des habitants, mais aussi des structures familiales et des tranches d’âge. Le respect de l’environnement inscrit dans tous les aspects du projet conférera à ce quartier une qualité de vie extraordinaire dans un cadre vert et peu pollué. Sur l’échelle de la ville dans son ensemble, le nouveau quartier devra permettre d’atténuer l’exode urbain, en donnant aux jeunes couples et familles la possibilité d’accéder à une petite maison avec jardin sans devoir s’éloigner de la ville centre. La valeur ajoutée de l’économie mixte : L’intervention de la Sem apporte une valeur ajoutée certaine. Plus fortement investi qu’un promoteur privé dans le bon développement du territoire, elle veille à la cohérence de l’ensemble et à la variété de l’offre de logements. À travers la définition d’un cahier des charges strict pour chaque lot de construction, la Sem aménageur assure la qualité environnementale et architecturale des différents programmes de construction. Par ailleurs, l’intervention de la Shema élargit le champ d’action des services de la collectivité territoriale. Son expérience et son savoir-faire acquis dans de nombreuses opérations d’aménagement et de construction lui permettent de créer des effets de synergie et de mobiliser un grand nombre de partenaires privés et publics sur toute la Normandie et au-delà. Quelques chiffres : Surface globale du quartier d’habitat : 30 ha Montant de l’opération d’aménagement : 20 millions € HT Caractéristiques de la première tranche : 316 logements, 32 000 m2 SHON Promoteurs de la première tranche : SA HLM Estuaire de la Seine, Bouwfonds Marignon, Sotrim, Brémond Immobilier Typologie des logements : T2 au T5, 80 logements individuels, 236 logements en collectif ou intermédiaire

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Ile-de-France Essonne Clause Bois-Badeau à Brétigny sur Orge Sorgem Président : Pierre CHAMPION, Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge, Vice-président du Conseil général de l’Essonne Directeur général : Philippe Milbach Responsables de l’opération : Clément Guillaume et Emmanuelle Pernes

Son objectif : Reconvertir une friche agro-industrielle de 50ha, située face à la gare RER, afin de permettre de recréer un lien entre l’est et l’ouest de la ville séparés par la voie de chemin de fer. Sa description : Le projet est l’occasion pour la ville de Brétigny de rééquilibrer son développement à l’Ouest et de garantir l’unité de son territoire. Conçu autour d’une prairie centrale (7 ha) en bordure d’une gare RER, cet éco-quartier revendique la mixité fonctionnelle comme un élément déterminant de la durabilité. Le programme des constructions prévoit : • La construction progressive sur 15 ans de 1 630 logements (dont 25 % sociaux, des logements en accession à prix maitrisés, ainsi qu’un lot de 60 logements « énergie 0 »), • De 49 600 m2 d’activités (commerces, services, tertiaire), • La ville a prévu de réaliser deux établissements scolaires ouverts sur le quartier (salle polyvalente, bibliothèque), un espace multi accueil petite enfance, une maison du projet permettant aux habitants du quartier et aux riverains de se rencontrer, ainsi que des équipements sportifs (gymnase et terrain extérieur). La ville a souhaité que la moitié du foncier soit réservée à l’espace public et que la moitié de ces espaces publics soit aménagée en espaces verts. Le projet s’organise donc autour d’une prairie centrale en lien avec le domaine régional des Joncs marins et la gare RER, des jardins de traverses orientés nord sud permettant de connecter le projet aux quartiers environnants. Les espaces publics constituent une mosaïque verte permettant les continuités écologiques entre le domaine régional, le quartier et le reste de la ville. Ce parc en réseau gérera les eaux pluviales, l’objectif visé étant un rejet maximal sur le réseau d’assainissement de 1l/ha/seconde pour tout le site. Les formes urbaines sont organisées en fonction de leur situation en deux grandes parties : les secteurs du Mesnil et du Bois de Châtres pensés comme le prolongement du centre ville (des faubourgs), et « la ville aux bois », laissant plus d’emprises libres au sol pour renforcer l’impression de paysage habité. La ville et l’aménageur ont souhaité mélanger dans chaque parcelle les différentes typologies (immeubles R+5, plots, rangées de maisons, lots libres) afin de répondre de façon plus souple à la question de perception de la densité ainsi qu’à la diversité des produits immobiliers. Un travail très fin sur l’organisation du tissu urbain et des typologies architecturales a été nécessaire pour garantir un ensoleillement optimum en hiver et des ambiances diversifiées.

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La densité bâtie atteindra les 80 logements/ha, parfois bien plus sur la place de la gare, soit 5 fois celle d’un lotissement pavillonnaire. Avec l’aide du BET TRIBU, la Sem et la ville ont par ailleurs réalisé un cahier des charges des prescriptions environnementales et de développement durable qui constitue un élément du cahier des charges de cessions de terrain. L’engagement des différents acteurs sur s’est traduit par la signature de la charte d’aménagement durable du projet par la ville et l’aménageur. Cette charte a le soutien officiel de la Communauté d’agglomération, du Département et de la Région Ile de France. Ses effets : Le projet a pour objectif de positionner la gare comme centre ville et de créer le lien manquant avec le domaine régional de la vallée de l’Orge. Le projet a permis de conserver du patrimoine industriel existant. La valeur ajoutée de l’économie mixte : • Capacité à permettre l’innovation et la recherche de nouvelles solutions à chaque étape (de la programmation, la conception, contractualisation et réalisation) ; • Pilotage de la transversalité et animation des expertises nécessaires à la conception du projet durable ; • Mobilisation des opérateurs immobiliers sur les avancées en terme d’aménagement durable ; • Assistance de la commune dans la concertation. Point de vue de l’élu : Si le projet a pu être perçu comme source d’inquiétudes par certaines personnes, il est compris aujourd’hui comme la chance pour les Brétignolais de rester sur la commune et comme le moyen de gérer de façon optimisée et durable le territoire. Quelques chiffres : 1 630 logements dont 25 % de logements sociaux 49 600 m2 d’activités (services, commerces, tertiaire) Spécificité : Charte d’aménagement durable signée par les acteurs Etude pour la réalisation d’un réseau de chaleur Travail sur la biodiversité dans la ville Management du projet appuyé sur un bilan carbone

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Ile-de-France Essonne Clause Bois-Badeau à Brétigny sur Orge Sorgem Président : Pierre CHAMPION, Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge, Vice-président du Conseil général de l’Essonne Directeur général : Philippe Milbach Responsables de l’opération : Clément Guillaume et Emmanuelle Pernes

Son objectif : Reconvertir une friche agro-industrielle de 50ha, située face à la gare RER, afin de permettre de recréer un lien entre l’est et l’ouest de la ville séparés par la voie de chemin de fer. Sa description : Le projet est l’occasion pour la ville de Brétigny de rééquilibrer son développement à l’Ouest et de garantir l’unité de son territoire. Conçu autour d’une prairie centrale (7 ha) en bordure d’une gare RER, cet éco-quartier revendique la mixité fonctionnelle comme un élément déterminant de la durabilité. Le programme des constructions prévoit : • La construction progressive sur 15 ans de 1 630 logements (dont 25 % sociaux, des logements en accession à prix maitrisés, ainsi qu’un lot de 60 logements « énergie 0 »), • De 49 600 m2 d’activités (commerces, services, tertiaire), • La ville a prévu de réaliser deux établissements scolaires ouverts sur le quartier (salle polyvalente, bibliothèque), un espace multi accueil petite enfance, une maison du projet permettant aux habitants du quartier et aux riverains de se rencontrer, ainsi que des équipements sportifs (gymnase et terrain extérieur). La ville a souhaité que la moitié du foncier soit réservée à l’espace public et que la moitié de ces espaces publics soit aménagée en espaces verts. Le projet s’organise donc autour d’une prairie centrale en lien avec le domaine régional des Joncs marins et la gare RER, des jardins de traverses orientés nord sud permettant de connecter le projet aux quartiers environnants. Les espaces publics constituent une mosaïque verte permettant les continuités écologiques entre le domaine régional, le quartier et le reste de la ville. Ce parc en réseau gérera les eaux pluviales, l’objectif visé étant un rejet maximal sur le réseau d’assainissement de 1l/ha/seconde pour tout le site. Les formes urbaines sont organisées en fonction de leur situation en deux grandes parties : les secteurs du Mesnil et du Bois de Châtres pensés comme le prolongement du centre ville (des faubourgs), et « la ville aux bois », laissant plus d’emprises libres au sol pour renforcer l’impression de paysage habité. La ville et l’aménageur ont souhaité mélanger dans chaque parcelle les différentes typologies (immeubles R+5, plots, rangées de maisons, lots libres) afin de répondre de façon plus souple à la question de perception de la densité ainsi qu’à la diversité des produits immobiliers. Un travail très fin sur l’organisation du tissu urbain et des typologies architecturales a été nécessaire pour garantir un ensoleillement optimum en hiver et des ambiances diversifiées.

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La densité bâtie atteindra les 80 logements/ha, parfois bien plus sur la place de la gare, soit 5 fois celle d’un lotissement pavillonnaire. Avec l’aide du BET TRIBU, la Sem et la ville ont par ailleurs réalisé un cahier des charges des prescriptions environnementales et de développement durable qui constitue un élément du cahier des charges de cessions de terrain. L’engagement des différents acteurs sur s’est traduit par la signature de la charte d’aménagement durable du projet par la ville et l’aménageur. Cette charte a le soutien officiel de la Communauté d’agglomération, du Département et de la Région Ile de France. Ses effets : Le projet a pour objectif de positionner la gare comme centre ville et de créer le lien manquant avec le domaine régional de la vallée de l’Orge. Le projet a permis de conserver du patrimoine industriel existant. La valeur ajoutée de l’économie mixte : • Capacité à permettre l’innovation et la recherche de nouvelles solutions à chaque étape (de la programmation, la conception, contractualisation et réalisation) ; • Pilotage de la transversalité et animation des expertises nécessaires à la conception du projet durable ; • Mobilisation des opérateurs immobiliers sur les avancées en terme d’aménagement durable ; • Assistance de la commune dans la concertation. Point de vue de l’élu : Si le projet a pu être perçu comme source d’inquiétudes par certaines personnes, il est compris aujourd’hui comme la chance pour les Brétignolais de rester sur la commune et comme le moyen de gérer de façon optimisée et durable le territoire. Quelques chiffres : 1 630 logements dont 25 % de logements sociaux 49 600 m2 d’activités (services, commerces, tertiaire) Spécificité : Charte d’aménagement durable signée par les acteurs Etude pour la réalisation d’un réseau de chaleur Travail sur la biodiversité dans la ville Management du projet appuyé sur un bilan carbone

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Ile-de-France Hauts-de-Seine Zac Sainte-Geneviève à Nanterre Semna Président Directeur Général : Patrick JARRY, Maire de Nanterre, Conseiller général des Hauts-de-Seine Directrice : Hélène Clédat-Vagne Responsable de l’opération : Aline Detry

Son objectif : Création d’un « écoquartier » de 600 logements environ dans un tissu urbain constitué, à proximité du centre ville et donnant sur la place de la Boule. Ce nouveau quartier prendra pour partie place sur l’emprise d’une ancienne usine d’accumulateurs. Ses enjeux : • À l’échelle de la Ville de Nanterre, créer un développement équilibré au plan de l’habitat ; • Créer un quartier de logements de qualité dans un emplacement stratégique pour Nanterre, bien desservi par les transports en commun ; • Tisser les liens avec le centre ville par la création de voies nouvelles et largement plantées laissant une large place aux piétons ; • Affirmer la fonction d’entrée de ville de la place de La Boule ; • Participer à la reconfiguration des avenues bordant le site ; • Articuler les échelles pavillonnaires existantes avec celle du nouveau quartier, plus dense (hauteurs variant de R+6 à R+2), notamment en ouvrant les cœurs d’îlots vers les voies nouvelles ; • Répondre à un enjeu de qualité environnementale fort en matière de qualité de vie, d’économie d’énergie, de gestion de l’eau et des sols, et enfin d’accessibilité. Sa description : La superficie de cette ZAC avoisine les 5 hectares. Il s’agit de réaliser un quartier mixte comprenant : des logements sociaux, des logements en accession encadrée, des logements en accession libre, des commerces en rez-de-chaussée, un groupe scolaire (maternel et élémentaire)

Outre l’investissement demandé aux promoteurs en matière de développement durable (LABEL Cerqual « Habitat et Environnement » - profil A) et un aménagement durable des espaces publics, il est prévu l’utilisation d’énergies renouvelables par la mise en œuvre d’un réseau innovant de chauffage sur l’ensemble de la ZAC. Ce dernier consiste en la récupération de chaleur sur le réseau d’assainissement (procédé Rabtherm) situé en amont de la place de Boule. Ce réseau permettra de couvrir un minimum de 40% des besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire de la ZAC. L’entreprise « Fulmen », qui fabriquait des accumulateurs sur 3,2 ha de la superficie totale de la ZA et forme la dernière grande emprise industrielle du secteur de la Boule, a induit une pollution du sol au plomb qui constitue l’une des principales contraintes de l’opération. Ses effets : Participer à un développement équilibré de la ville de Nanterre, densifier un morceau de ville bien desservi par les transports et où les demandes de logements sont fortes, répondre aux objectifs de développement durable de la ville. La valeur ajoutée de l’économie mixte : Force de conseil opérationnel Coordination des acteurs Réactivité et rapidité des processus de décision Quelques chiffres : 5 ha dont 3 ha de friche industrielle acquis par la Semna Plus de 600 logements sont prévus à horizon 2015 Bilan équilibré de 35 M€, grâce à une participation de la collectivité de 1M€ A ce jour, 2 îlots ont été commercialisés et seront livrés en 2011 Spécificité : Mise en œuvre du réseau de chaleur Rabtherm

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Ile-de-France Hauts-de-Seine Zac Sainte-Geneviève à Nanterre Semna Président Directeur Général : Patrick JARRY, Maire de Nanterre, Conseiller général des Hauts-de-Seine Directrice : Hélène Clédat-Vagne Responsable de l’opération : Aline Detry

Son objectif : Création d’un « écoquartier » de 600 logements environ dans un tissu urbain constitué, à proximité du centre ville et donnant sur la place de la Boule. Ce nouveau quartier prendra pour partie place sur l’emprise d’une ancienne usine d’accumulateurs. Ses enjeux : • À l’échelle de la Ville de Nanterre, créer un développement équilibré au plan de l’habitat ; • Créer un quartier de logements de qualité dans un emplacement stratégique pour Nanterre, bien desservi par les transports en commun ; • Tisser les liens avec le centre ville par la création de voies nouvelles et largement plantées laissant une large place aux piétons ; • Affirmer la fonction d’entrée de ville de la place de La Boule ; • Participer à la reconfiguration des avenues bordant le site ; • Articuler les échelles pavillonnaires existantes avec celle du nouveau quartier, plus dense (hauteurs variant de R+6 à R+2), notamment en ouvrant les cœurs d’îlots vers les voies nouvelles ; • Répondre à un enjeu de qualité environnementale fort en matière de qualité de vie, d’économie d’énergie, de gestion de l’eau et des sols, et enfin d’accessibilité. Sa description : La superficie de cette ZAC avoisine les 5 hectares. Il s’agit de réaliser un quartier mixte comprenant : des logements sociaux, des logements en accession encadrée, des logements en accession libre, des commerces en rez-de-chaussée, un groupe scolaire (maternel et élémentaire)

Outre l’investissement demandé aux promoteurs en matière de développement durable (LABEL Cerqual « Habitat et Environnement » - profil A) et un aménagement durable des espaces publics, il est prévu l’utilisation d’énergies renouvelables par la mise en œuvre d’un réseau innovant de chauffage sur l’ensemble de la ZAC. Ce dernier consiste en la récupération de chaleur sur le réseau d’assainissement (procédé Rabtherm) situé en amont de la place de Boule. Ce réseau permettra de couvrir un minimum de 40% des besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire de la ZAC. L’entreprise « Fulmen », qui fabriquait des accumulateurs sur 3,2 ha de la superficie totale de la ZA et forme la dernière grande emprise industrielle du secteur de la Boule, a induit une pollution du sol au plomb qui constitue l’une des principales contraintes de l’opération. Ses effets : Participer à un développement équilibré de la ville de Nanterre, densifier un morceau de ville bien desservi par les transports et où les demandes de logements sont fortes, répondre aux objectifs de développement durable de la ville. La valeur ajoutée de l’économie mixte : Force de conseil opérationnel Coordination des acteurs Réactivité et rapidité des processus de décision Quelques chiffres : 5 ha dont 3 ha de friche industrielle acquis par la Semna Plus de 600 logements sont prévus à horizon 2015 Bilan équilibré de 35 M€, grâce à une participation de la collectivité de 1M€ A ce jour, 2 îlots ont été commercialisés et seront livrés en 2011 Spécificité : Mise en œuvre du réseau de chaleur Rabtherm

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Ile-de-France Paris ZAC Pajol Semaest Président : Philippe DUCLOUX, Conseiller de Paris, Conseiller régional d’Ile de France Directeur général : Jean-Paul Albertini Responsable de l’opération : Jean-William Souffront

Son objectif :

Ses effets :

• Créer un éco-quartier parisien innovant en termes d’outils et de montage (financiers et de programmation). • Offrir aux populations une qualité de vie dans un cadre urbain améliorant l’environnement, l’intégration sociale et comprenant la création d’activités pérennes. • Faire de la ZAC Pajol un manifeste de la démarche de développement durable appliquée en installant la plus grande centrale solaire photovoltaïque de centre-ville en France et le premier bâtiment à énergie positive de la capitale. • Le seul jardin couvert créant des espaces verts de près d’un hectare sera remarquable par sa biodiversité et utile : les végétaux vont filtrer les eaux usées.

Le Maire de Paris a choisi Pajol pour annoncer en septembre 2007 le lancement du Plan Climat de Paris. Plusieurs opérations en faveur du développement durable ont déjà été menées : l’acheminement par voie ferrée des 900 tonnes de ferrailles a évité le trafic de 140 camions et l’émission de 9 tonnes de CO2. Le concassage sur place du béton a permis de créer une rampe d’accès, et de constituer une réserve pour tous les autres remblais. Cette action a économisé le passage de 1 000 camions, 13 tonnes de CO2. L’ensemble a dégagé une économie globale de 360 000 €. L’ouverture du chantier durant toute la Nuit Blanche 2006 a permis à 40 000 visiteurs du monde entier de la découvrir. Une frise de 90 mètres de long installée sur le mur d’enceinte informe les habitants sur l’histoire du quartier, le projet et le développement durable. Les clauses d’insertion sur les chantiers ont déjà permis d’embaucher en CDI 3 personnes auparavant en échec professionnel.

Sa description : La ZAC Pajol est située sur 3 hectares, dans un secteur oublié du 18ème arrondissement de la capitale. Les bâtiments de la SNCF de 1926 ont été conservés, en particulier la grande halle de 140 mètres de long, grâce à une concertation active et volontaire menée avec les habitants. Depuis 2004, la Semaest a appliqué une démarche exemplaire de développement durable. 3300 m2 de panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit de la halle. Celle-ci abritera une auberge de jeunesse de 330 lits, une bibliothèque de 30 000 ouvrages, une salle de spectacles mutualisée, 1100 m2 de locaux d’activités et des espaces verts sur près d’1 ha. L’architecte lauréate, FH Jourda, est mondialement reconnue pour ses réalisations militant en faveur du respect de l’environnement. Un collège de 600 élèves, un IUT de 500 étudiants, un centre sportif avec une antenne jeunes de 3 800 m2, un pôle d’entreprises de 5 200 m2 seront construits comme tous les autres bâtiments en adoptant la démarche HQE. L’énergie sur la ZAC Pajol va être économisée : les bâtiments seront conçus pour en dépenser le moins possible (la halle avec 40 KWhep/m2.an) et certains vont même en produire (les toits de la halle, du collège et du centre sportif seront équipés de panneaux solaires photovoltaïques et thermiques). Le chauffage sera alimenté par le réseau de la CPCU (qui utilisera en 2010 60 % d’énergies renouvelables). Les eaux pluviales seront traitées en toitures végétalisées et/ou stockées puis réutilisées pour l’arrosage des jardins. Les matériaux de déconstruction ont été réutilisés sur place ou évacués par rail, ceux comme le bois pour la future halle, sont privilégiés pour leurs qualités environnementales. Enfin, une charte « chantier propre » appliquée rigoureusement permet de minimiser toutes les nuisances.

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La valeur ajoutée de l'économie mixte : • un référent développement durable travaille depuis 2007 à l’amélioration des métiers et des pratiques de la Semaest • 3 métiers nous permettent de proposer une offre complémentaire et un travail des équipes en synergie : l’aménagement, le développement économique et la construction • la sécurité du financement pour les partenaires • la concertation active avec les habitants (prendre le temps de l’écoute) • la volonté de l’efficience et de la réactivité combinées aux valeurs de l’intérêt général • l’accès privilégié aux élus • les partenariats favorables avec les autres Sem (CPCU sur Pajol) ou par exemple, la charte d’éthique signée avec l’ensemble des Sem de Paris. • la recherche constante de l’innovation sans rentabilité systématique • la confiance de notre actionnaire majoritaire à 60 %, la Ville de Paris, ainsi que celle de la Mairie du 18ème. • la Semaest a reçu le label Discerno en juin 2008

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Ile-de-France Paris ZAC Pajol Semaest Président : Philippe DUCLOUX, Conseiller de Paris, Conseiller régional d’Ile de France Directeur général : Jean-Paul Albertini Responsable de l’opération : Jean-William Souffront

Son objectif :

Ses effets :

• Créer un éco-quartier parisien innovant en termes d’outils et de montage (financiers et de programmation). • Offrir aux populations une qualité de vie dans un cadre urbain améliorant l’environnement, l’intégration sociale et comprenant la création d’activités pérennes. • Faire de la ZAC Pajol un manifeste de la démarche de développement durable appliquée en installant la plus grande centrale solaire photovoltaïque de centre-ville en France et le premier bâtiment à énergie positive de la capitale. • Le seul jardin couvert créant des espaces verts de près d’un hectare sera remarquable par sa biodiversité et utile : les végétaux vont filtrer les eaux usées.

Le Maire de Paris a choisi Pajol pour annoncer en septembre 2007 le lancement du Plan Climat de Paris. Plusieurs opérations en faveur du développement durable ont déjà été menées : l’acheminement par voie ferrée des 900 tonnes de ferrailles a évité le trafic de 140 camions et l’émission de 9 tonnes de CO2. Le concassage sur place du béton a permis de créer une rampe d’accès, et de constituer une réserve pour tous les autres remblais. Cette action a économisé le passage de 1 000 camions, 13 tonnes de CO2. L’ensemble a dégagé une économie globale de 360 000 €. L’ouverture du chantier durant toute la Nuit Blanche 2006 a permis à 40 000 visiteurs du monde entier de la découvrir. Une frise de 90 mètres de long installée sur le mur d’enceinte informe les habitants sur l’histoire du quartier, le projet et le développement durable. Les clauses d’insertion sur les chantiers ont déjà permis d’embaucher en CDI 3 personnes auparavant en échec professionnel.

Sa description : La ZAC Pajol est située sur 3 hectares, dans un secteur oublié du 18ème arrondissement de la capitale. Les bâtiments de la SNCF de 1926 ont été conservés, en particulier la grande halle de 140 mètres de long, grâce à une concertation active et volontaire menée avec les habitants. Depuis 2004, la Semaest a appliqué une démarche exemplaire de développement durable. 3300 m2 de panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit de la halle. Celle-ci abritera une auberge de jeunesse de 330 lits, une bibliothèque de 30 000 ouvrages, une salle de spectacles mutualisée, 1100 m2 de locaux d’activités et des espaces verts sur près d’1 ha. L’architecte lauréate, FH Jourda, est mondialement reconnue pour ses réalisations militant en faveur du respect de l’environnement. Un collège de 600 élèves, un IUT de 500 étudiants, un centre sportif avec une antenne jeunes de 3 800 m2, un pôle d’entreprises de 5 200 m2 seront construits comme tous les autres bâtiments en adoptant la démarche HQE. L’énergie sur la ZAC Pajol va être économisée : les bâtiments seront conçus pour en dépenser le moins possible (la halle avec 40 KWhep/m2.an) et certains vont même en produire (les toits de la halle, du collège et du centre sportif seront équipés de panneaux solaires photovoltaïques et thermiques). Le chauffage sera alimenté par le réseau de la CPCU (qui utilisera en 2010 60 % d’énergies renouvelables). Les eaux pluviales seront traitées en toitures végétalisées et/ou stockées puis réutilisées pour l’arrosage des jardins. Les matériaux de déconstruction ont été réutilisés sur place ou évacués par rail, ceux comme le bois pour la future halle, sont privilégiés pour leurs qualités environnementales. Enfin, une charte « chantier propre » appliquée rigoureusement permet de minimiser toutes les nuisances.

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La valeur ajoutée de l'économie mixte : • un référent développement durable travaille depuis 2007 à l’amélioration des métiers et des pratiques de la Semaest • 3 métiers nous permettent de proposer une offre complémentaire et un travail des équipes en synergie : l’aménagement, le développement économique et la construction • la sécurité du financement pour les partenaires • la concertation active avec les habitants (prendre le temps de l’écoute) • la volonté de l’efficience et de la réactivité combinées aux valeurs de l’intérêt général • l’accès privilégié aux élus • les partenariats favorables avec les autres Sem (CPCU sur Pajol) ou par exemple, la charte d’éthique signée avec l’ensemble des Sem de Paris. • la recherche constante de l’innovation sans rentabilité systématique • la confiance de notre actionnaire majoritaire à 60 %, la Ville de Paris, ainsi que celle de la Mairie du 18ème. • la Semaest a reçu le label Discerno en juin 2008

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Quelques chiffres : Date de création : 2004 3 hectares Dates de réalisation 2004-2012 Une auberge de jeunesse de 330 lits, une bibliothèque de 30 000 ouvrages, un IUT de 500 étudiants, un collège de 600 élèves, un centre sportif avec antenne jeunes de 3 800 m2, un pôle d’entreprises de 5200 m2, des espaces verts sur une totalité d’1 ha. Le budget global de la ZAC Pajol est de 62 M€ TTC. Le montant peu élevé des cessions aux opérateurs privés est équilibré par les cessions d’emprises publiques et la participation de la Ville de Paris. A été prévue au bilan d’origine une ligne consacrée au développement durable de 1 M€. Le financement de la centrale solaire photovoltaïque (Ca 2,5 M€) ne pèse pas sur l’opération car assuré par un opérateur solaire. Plusieurs actions de DD (recyclage des déconstructions) ont permis d’économiser 360 000 €. Le témoignage de Philippe DUCLOUX , Président de la Semaest C’est un tournant important que la Semaest a engagé depuis 2004 avec la politique volontariste de développement durable menée à Pajol, éco-quartier exemplaire de 3 hectares, modèle de la démarche. La conservation de la halle métallique a permis de fixer des objectifs forts en termes de chantier propre et à faible nuisance. Des matériaux de déconstructions ont été réutilisés sur place comme remblais ou évacués par voie ferrée pour recyclage. Avec les 3300 m2 de panneaux photovoltaïques, c’est une étape supplémentaire qui est franchie afin de répondre résolument aux défis de demain. C’est en effet à Pajol que se construira la plus grande centrale solaire de centre ville en France. Grâce à l’architecte Françoise Hélène Jourda reconnue mondialement pour son engagement en faveur de l’environnement, c’est un véritable manifeste de l’architecture durable fondé sur un bâtiment à énergie positive qui verra le jour. Grâce aux volontés communes des élus et de la Semaest, c’est l’innovation durable qui est en marche à Pajol. Spécificité : Sem ayant obtenu la labellisation Discerno en 2008 (label européen en matière de responsabilité sociale et environnementale)

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Quelques chiffres : Date de création : 2004 3 hectares Dates de réalisation 2004-2012 Une auberge de jeunesse de 330 lits, une bibliothèque de 30 000 ouvrages, un IUT de 500 étudiants, un collège de 600 élèves, un centre sportif avec antenne jeunes de 3 800 m2, un pôle d’entreprises de 5200 m2, des espaces verts sur une totalité d’1 ha. Le budget global de la ZAC Pajol est de 62 M€ TTC. Le montant peu élevé des cessions aux opérateurs privés est équilibré par les cessions d’emprises publiques et la participation de la Ville de Paris. A été prévue au bilan d’origine une ligne consacrée au développement durable de 1 M€. Le financement de la centrale solaire photovoltaïque (Ca 2,5 M€) ne pèse pas sur l’opération car assuré par un opérateur solaire. Plusieurs actions de DD (recyclage des déconstructions) ont permis d’économiser 360 000 €. Le témoignage de Philippe DUCLOUX , Président de la Semaest C’est un tournant important que la Semaest a engagé depuis 2004 avec la politique volontariste de développement durable menée à Pajol, éco-quartier exemplaire de 3 hectares, modèle de la démarche. La conservation de la halle métallique a permis de fixer des objectifs forts en termes de chantier propre et à faible nuisance. Des matériaux de déconstructions ont été réutilisés sur place comme remblais ou évacués par voie ferrée pour recyclage. Avec les 3300 m2 de panneaux photovoltaïques, c’est une étape supplémentaire qui est franchie afin de répondre résolument aux défis de demain. C’est en effet à Pajol que se construira la plus grande centrale solaire de centre ville en France. Grâce à l’architecte Françoise Hélène Jourda reconnue mondialement pour son engagement en faveur de l’environnement, c’est un véritable manifeste de l’architecture durable fondé sur un bâtiment à énergie positive qui verra le jour. Grâce aux volontés communes des élus et de la Semaest, c’est l’innovation durable qui est en marche à Pajol. Spécificité : Sem ayant obtenu la labellisation Discerno en 2008 (label européen en matière de responsabilité sociale et environnementale)

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Ile-de-France Paris ZAC Rungis Semapa Président : Jérôme COUMET, Maire du 13ème arrondissement de Paris Directeur Général : Jean-François GUEULLETTE Responsable de l’opération : Gilles de Mont-Marin

Présentation du quartier

Sa description :

L’aménagement de la ZAC de la Gare de Rungis, dont la création a été approuvée par le Conseil de Paris en septembre 2003, a été confié à la Société d’Economie Mixte et d’Aménagement de la Ville de Paris (Semapa), dans le cadre d’une Convention Publique d’Aménagement signée en août 2004. Le projet d’aménagement proposé par Bruno Fortier s’appuie sur des principes urbains esquissés en 2003, lors des études préalables menées par Pierre Riboulet (architecte urbaniste) et l’Atelier Choiseul à l’issue d’un processus de concertation avec les associations, les représentants des habitants, la population et les usagers du quartier. Ce processus se prolonge aujourd’hui avec la dynamique d’un « Comité de Suivi » qui participe et intervient à tous les stades de l’évolution du projet.

L’ambition de la Ville de Paris est de réaliser le quartier de la Gare de Rungis sur le modèle de plusieurs nouveaux « quartiers durables » à l’étude actuellement sur plusieurs secteurs de la capitale, et d’autres déjà réalisés pour l’essentiel en Europe du Nord. À l’issue du « diagnostic développement durable » réalisé en 2005, les principaux enjeux sociaux, économiques et environnementaux qui expriment la dimension développement durable de l’opération d’aménagement ont été identifiés, hiérarchisés, analysés et inscrits comme objectifs dans la démarche du projet urbain.

Le terrain de la Gare de Rungis acquis par la Semapa en novembre 2005 est une ancienne propriété de Réseau Ferré de France (RFF). Il correspond à l’emprise d’une gare de marchandises embranchée sur la ligne de la Petite Ceinture aujourd’hui délaissée. Des voies ferrées et un « volume » ferroviaire (couverture partielle des anciennes voies) sont toutefois maintenues et intégrées au projet d’aménagement en vue d’une éventuelle réutilisation ou d’un autre usage qui reste à définir. Le site de l’ancienne Gare de Rungis est fortement marqué par sa configuration topographique : une déclivité initiale liée à sa situation sur un coteau de la Bièvre et un plateau artificiel du à l’installation de voies ferrées et notamment d’une gare de marchandises. Cette topographie marquée, modelée au fil du temps, est « lisible » aujourd’hui sur le site à travers des ouvrages et des configurations spécifiques : dénivelés abrupts, ponts, remblais, encaissements, surplombs. Autant de situations qui se retrouvent en limite de ce terrain et racontent les principales étapes de la formation du site.

Le volet « environnemental » important dans cette démarche est mis en oeuvre dans 3 domaines principaux : • la gestion des eaux pluviales et de ruissellement • la démarche volontaire pour réduire la consommation d’énergie et donc contribuer à la réduction des émissions de CO2 et de gaz à effet de serre • la mobilité/la circulation et le stationnement (automobiles/2 roues/piétons) L’étude sur la gestion des eaux pluviales et de ruissellement a permis d’établir un schéma global intégrant la récupération et la réutilisation des eaux pluviales pour l’arrosage des jardins privatifs, du jardin public et par dérogation accordée par la DASS 75 pour l’alimentation des sanitaires de certains programmes. Pour les eaux de voiries, elles seront stockées provisoirement en égout puis renvoyées à débit limité et contrôlé vers le réseau principal de la Ville de Paris afin d’éviter sa saturation, notamment en cas d’orage. Réduire la consommation d’énergie de chacun des programmes de construction de la ZAC reste la cible principale de la démarche engagée. Afin d’atteindre cet objectif, plusieurs moyens sont mis en oeuvre :

Son objectif : Le terrain de la Gare de Rungis est au centre d’un quartier qui se caractérise par des constructions d’habitats collectifs, quelques ensembles de logements individuels, des tours et barres, réalisés depuis la fin du XIXème siècle et tout au long du XXème siècle. Cette architecture révèle à la fois une absence d’homogénéité du cadre bâti et de composition urbaine volontaire. Cette diversité caractérise le mode d’urbanisation des « faubourgs » et doit être prise en considération.

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La Ville de Paris a engagé la mise en oeuvre du projet d’aménagement des anciens terrains de la Gare de Rungis dans la perspective de réintégrer ce territoire dans la continuité de la ville en reliant et en rapprochant les quartiers Kellermann et Rungis et en brisant son enclavement qui résulte de la topographie du secteur et de la présence des voies ferrées de la petite ceinture. Pour ce nouveau quartier, la Ville de Paris souhaite réaliser des équipements publics, notamment pour les personnes âgées et la petite enfance, un immeuble de bureaux pour développer l’emploi, des logements en partie destinés à des étudiants et des universitaires, tout en favorisant les circulations douces dans le respect de l’environnement.

Définition par le BET IZUBA des niveaux de performances à atteindre et transcription dans des cahiers des charges pour chaque usage (chauffage, rafraîchissement, alimentation des appareils, …) et pour chaque programme (logements, bureaux, EHPAD, …) d’un objectif de réduction significative de la consommation d’énergie. On vise un facteur de réduction globale de la consommation d’énergie de l’ordre de 50 % pour les besoins de l’ensemble de l’opération d’aménagement. C’est un objectif ambitieux à l’échelle globale de l’opération.

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Ile-de-France Paris ZAC Rungis Semapa Président : Jérôme COUMET, Maire du 13ème arrondissement de Paris Directeur Général : Jean-François GUEULLETTE Responsable de l’opération : Gilles de Mont-Marin

Présentation du quartier

Sa description :

L’aménagement de la ZAC de la Gare de Rungis, dont la création a été approuvée par le Conseil de Paris en septembre 2003, a été confié à la Société d’Economie Mixte et d’Aménagement de la Ville de Paris (Semapa), dans le cadre d’une Convention Publique d’Aménagement signée en août 2004. Le projet d’aménagement proposé par Bruno Fortier s’appuie sur des principes urbains esquissés en 2003, lors des études préalables menées par Pierre Riboulet (architecte urbaniste) et l’Atelier Choiseul à l’issue d’un processus de concertation avec les associations, les représentants des habitants, la population et les usagers du quartier. Ce processus se prolonge aujourd’hui avec la dynamique d’un « Comité de Suivi » qui participe et intervient à tous les stades de l’évolution du projet.

L’ambition de la Ville de Paris est de réaliser le quartier de la Gare de Rungis sur le modèle de plusieurs nouveaux « quartiers durables » à l’étude actuellement sur plusieurs secteurs de la capitale, et d’autres déjà réalisés pour l’essentiel en Europe du Nord. À l’issue du « diagnostic développement durable » réalisé en 2005, les principaux enjeux sociaux, économiques et environnementaux qui expriment la dimension développement durable de l’opération d’aménagement ont été identifiés, hiérarchisés, analysés et inscrits comme objectifs dans la démarche du projet urbain.

Le terrain de la Gare de Rungis acquis par la Semapa en novembre 2005 est une ancienne propriété de Réseau Ferré de France (RFF). Il correspond à l’emprise d’une gare de marchandises embranchée sur la ligne de la Petite Ceinture aujourd’hui délaissée. Des voies ferrées et un « volume » ferroviaire (couverture partielle des anciennes voies) sont toutefois maintenues et intégrées au projet d’aménagement en vue d’une éventuelle réutilisation ou d’un autre usage qui reste à définir. Le site de l’ancienne Gare de Rungis est fortement marqué par sa configuration topographique : une déclivité initiale liée à sa situation sur un coteau de la Bièvre et un plateau artificiel du à l’installation de voies ferrées et notamment d’une gare de marchandises. Cette topographie marquée, modelée au fil du temps, est « lisible » aujourd’hui sur le site à travers des ouvrages et des configurations spécifiques : dénivelés abrupts, ponts, remblais, encaissements, surplombs. Autant de situations qui se retrouvent en limite de ce terrain et racontent les principales étapes de la formation du site.

Le volet « environnemental » important dans cette démarche est mis en oeuvre dans 3 domaines principaux : • la gestion des eaux pluviales et de ruissellement • la démarche volontaire pour réduire la consommation d’énergie et donc contribuer à la réduction des émissions de CO2 et de gaz à effet de serre • la mobilité/la circulation et le stationnement (automobiles/2 roues/piétons) L’étude sur la gestion des eaux pluviales et de ruissellement a permis d’établir un schéma global intégrant la récupération et la réutilisation des eaux pluviales pour l’arrosage des jardins privatifs, du jardin public et par dérogation accordée par la DASS 75 pour l’alimentation des sanitaires de certains programmes. Pour les eaux de voiries, elles seront stockées provisoirement en égout puis renvoyées à débit limité et contrôlé vers le réseau principal de la Ville de Paris afin d’éviter sa saturation, notamment en cas d’orage. Réduire la consommation d’énergie de chacun des programmes de construction de la ZAC reste la cible principale de la démarche engagée. Afin d’atteindre cet objectif, plusieurs moyens sont mis en oeuvre :

Son objectif : Le terrain de la Gare de Rungis est au centre d’un quartier qui se caractérise par des constructions d’habitats collectifs, quelques ensembles de logements individuels, des tours et barres, réalisés depuis la fin du XIXème siècle et tout au long du XXème siècle. Cette architecture révèle à la fois une absence d’homogénéité du cadre bâti et de composition urbaine volontaire. Cette diversité caractérise le mode d’urbanisation des « faubourgs » et doit être prise en considération.

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La Ville de Paris a engagé la mise en oeuvre du projet d’aménagement des anciens terrains de la Gare de Rungis dans la perspective de réintégrer ce territoire dans la continuité de la ville en reliant et en rapprochant les quartiers Kellermann et Rungis et en brisant son enclavement qui résulte de la topographie du secteur et de la présence des voies ferrées de la petite ceinture. Pour ce nouveau quartier, la Ville de Paris souhaite réaliser des équipements publics, notamment pour les personnes âgées et la petite enfance, un immeuble de bureaux pour développer l’emploi, des logements en partie destinés à des étudiants et des universitaires, tout en favorisant les circulations douces dans le respect de l’environnement.

Définition par le BET IZUBA des niveaux de performances à atteindre et transcription dans des cahiers des charges pour chaque usage (chauffage, rafraîchissement, alimentation des appareils, …) et pour chaque programme (logements, bureaux, EHPAD, …) d’un objectif de réduction significative de la consommation d’énergie. On vise un facteur de réduction globale de la consommation d’énergie de l’ordre de 50 % pour les besoins de l’ensemble de l’opération d’aménagement. C’est un objectif ambitieux à l’échelle globale de l’opération.

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Les objectifs de performance (consommation) sont donnés par lot, les concepteurs des constructions devront proposer les moyens nécessaires pour les atteindre. Ces moyens font appel notamment à une enveloppe performante intégrant la récupération passive de l’énergie solaire (isolation/vitrage renforcé/rapport des pleins et ouvertures, absence de pont thermique, etc …), et au recours à l’énergie renouvelable d’origine solaire (panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité et panneaux solaires thermiques pour la production d’eau chaude). Les panneaux photovoltaïques sont préconisés principalement pour le programme de bureaux, qui bénéficie d’une situation très favorable (pas d’effets de masques), d’une bonne orientation du bâtiment et d’un linéaire de façade significatif. Le cahier des charges de ce programme prévoit d’injecter sur le réseau EDF une production minimale de 250.000 KwH(e)/an. L’approche concernant la mobilité vise à déterminer de manière quantitative et qualitative les besoins en matière de déplacement et plus particulièrement de stationnement dans le périmètre (l’espace public) et les programmes de constructions de l’opération d’aménagement. Cet objectif s’inscrit dans le contexte volontariste voulu par la Ville de Paris de réduire l’usage des véhicules motorisés, de limiter l’offre de stationnement pour les immeubles de bureaux, d’encourager les modes de déplacements alternatifs et d’offrir les dispositifs et aménagements spécifiques pour la qualité de vie des résidents et usagers du quartier (voies piétonnes et pistes cyclables). La valeur ajoutée de l’économie mixte : Dans cette opération d’aménagement, la société d’économie mixte joue pleinement son rôle « d’ensemblier » en établissant au travers des cahiers des charges et prescriptions environnementales des règles du jeu valables pour tous les acteurs qui participent à sa réalisation, y compris la Sem elle-même pour les études et ouvrages qu’elle réalise. Son rôle est de traduire les ambitions de la collectivité locale et de convaincre les partenaires (maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, bureaux d’études, services techniques de la collectivité, …) de s’engager dans une démarche qui accompagne et prolonge ces ambitions.

Point de vue de l’élu : Le Maire du 13ème arrondissement, Monsieur Jérôme COUMET, Président de la Semapa, définit ainsi les missions de la société : « … pour construire des quartiers à vivre, la Sem devra mettre le développement durable, la mixité sociale et la participation citoyenne au coeur de ses réflexions… Nous devons penser la ville dans tous ses aspects, intégrer les problématiques environnementales et faire en sorte que toutes les populations qui la composent puissent exister dans leur diversité… ». Quelques chiffres : • Dossier de réalisation de la ZAC : délibération du Conseil de Paris des 7 et 8 juin 2004 • Signature de la Convention Publique d’Aménagement Août 2004 • Délibération du Conseil de Paris des 23 et 24 mai 2005 « …réaliser l’opération d’aménagement dans le respect des principes du développement durable… ». • Superficie : 3,8 hectares • Programme : 43 000 m2 SHON environ • bureaux : 20 000 m2 • logements : 70 environ • logements étudiants/universitaires/chercheurs : 200 environ • commerces : 500 m2 • EHPAD : établissement hospitalier de 100 lits • crèche/halte garderie : 60 berceaux • centre social associatif : 250 m2 • jardin public : 5 000 m2 environ • architecte coordonnateur : Bruno FORTIER Plus d’info : www.parisgarederungis.fr

Dans ce contexte, la société d’économie mixte n’est pas un simple instrument de contrôle du respect des cahiers des charges, mais elle engage un vrai partenariat avec les acteurs du projet. Elle même très impliquée dans la préservation de l’environnement et la mise en oeuvre des principes du développement durable, notamment avec l’application de son « Système de Management Environnemental » et la procédure de certification ISO 14001 (la Semapa est certifiée depuis 2000), la Semapa a pour mission d’accompagner ses partenaires à tous les stades d’avancement des projets et chantiers pour définir avec eux le meilleur «profil environnemental» des opérations qu’ils conduisent dans la ZAC. Sont imposées notamment les certifications CERQUAL « habitat environnement » et CERTIVEA NF « bâtiments tertiaires ».

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Les objectifs de performance (consommation) sont donnés par lot, les concepteurs des constructions devront proposer les moyens nécessaires pour les atteindre. Ces moyens font appel notamment à une enveloppe performante intégrant la récupération passive de l’énergie solaire (isolation/vitrage renforcé/rapport des pleins et ouvertures, absence de pont thermique, etc …), et au recours à l’énergie renouvelable d’origine solaire (panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité et panneaux solaires thermiques pour la production d’eau chaude). Les panneaux photovoltaïques sont préconisés principalement pour le programme de bureaux, qui bénéficie d’une situation très favorable (pas d’effets de masques), d’une bonne orientation du bâtiment et d’un linéaire de façade significatif. Le cahier des charges de ce programme prévoit d’injecter sur le réseau EDF une production minimale de 250.000 KwH(e)/an. L’approche concernant la mobilité vise à déterminer de manière quantitative et qualitative les besoins en matière de déplacement et plus particulièrement de stationnement dans le périmètre (l’espace public) et les programmes de constructions de l’opération d’aménagement. Cet objectif s’inscrit dans le contexte volontariste voulu par la Ville de Paris de réduire l’usage des véhicules motorisés, de limiter l’offre de stationnement pour les immeubles de bureaux, d’encourager les modes de déplacements alternatifs et d’offrir les dispositifs et aménagements spécifiques pour la qualité de vie des résidents et usagers du quartier (voies piétonnes et pistes cyclables). La valeur ajoutée de l’économie mixte : Dans cette opération d’aménagement, la société d’économie mixte joue pleinement son rôle « d’ensemblier » en établissant au travers des cahiers des charges et prescriptions environnementales des règles du jeu valables pour tous les acteurs qui participent à sa réalisation, y compris la Sem elle-même pour les études et ouvrages qu’elle réalise. Son rôle est de traduire les ambitions de la collectivité locale et de convaincre les partenaires (maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, bureaux d’études, services techniques de la collectivité, …) de s’engager dans une démarche qui accompagne et prolonge ces ambitions.

Point de vue de l’élu : Le Maire du 13ème arrondissement, Monsieur Jérôme COUMET, Président de la Semapa, définit ainsi les missions de la société : « … pour construire des quartiers à vivre, la Sem devra mettre le développement durable, la mixité sociale et la participation citoyenne au coeur de ses réflexions… Nous devons penser la ville dans tous ses aspects, intégrer les problématiques environnementales et faire en sorte que toutes les populations qui la composent puissent exister dans leur diversité… ». Quelques chiffres : • Dossier de réalisation de la ZAC : délibération du Conseil de Paris des 7 et 8 juin 2004 • Signature de la Convention Publique d’Aménagement Août 2004 • Délibération du Conseil de Paris des 23 et 24 mai 2005 « …réaliser l’opération d’aménagement dans le respect des principes du développement durable… ». • Superficie : 3,8 hectares • Programme : 43 000 m2 SHON environ • bureaux : 20 000 m2 • logements : 70 environ • logements étudiants/universitaires/chercheurs : 200 environ • commerces : 500 m2 • EHPAD : établissement hospitalier de 100 lits • crèche/halte garderie : 60 berceaux • centre social associatif : 250 m2 • jardin public : 5 000 m2 environ • architecte coordonnateur : Bruno FORTIER Plus d’info : www.parisgarederungis.fr

Dans ce contexte, la société d’économie mixte n’est pas un simple instrument de contrôle du respect des cahiers des charges, mais elle engage un vrai partenariat avec les acteurs du projet. Elle même très impliquée dans la préservation de l’environnement et la mise en oeuvre des principes du développement durable, notamment avec l’application de son « Système de Management Environnemental » et la procédure de certification ISO 14001 (la Semapa est certifiée depuis 2000), la Semapa a pour mission d’accompagner ses partenaires à tous les stades d’avancement des projets et chantiers pour définir avec eux le meilleur «profil environnemental» des opérations qu’ils conduisent dans la ZAC. Sont imposées notamment les certifications CERQUAL « habitat environnement » et CERTIVEA NF « bâtiments tertiaires ».

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Ile-de-France Paris Zac Claude Bernard Semavip Président : Roger MADEC, Maire du 19éme arrondissement de Paris Directrice générale : Marie-Anne Belin Directeur de l’Aménagement : Dominique Givois

Son objectif : La ZAC Claude Bernard - Quai de la Charente - Canal Saint-Denis, dénommée communément ZAC Claude Bernard, constitue le premier secteur opérationnel du grand projet urbain Paris Nord Est. L’aménagement de cette ZAC a été confié par la Ville de Paris à la Semavip (Société d’Economie Mixte d’Aménagement de la Ville de Paris) en 2005. Le plan d’aménagement du secteur a été élaboré par le groupement DUSAPIN/LECLERCQ (architectes mandataire) - Agence TER (paysagiste) - SAUNIER associés (BET) dans le cadre d’une mission de maîtrise d’œuvre urbaine. Le programme de la ZAC prévoit la réalisation de 103 000 m2 HON sur une emprise totale de 14,6 ha, dont 10,4 ha d’emprises publiques. Sont notamment prévus 40 000 m2 de bureaux, 34 000 m2 de logements dont 50 % de logements sociaux « diffus », des locaux commerciaux en rez-de-chaussée, des locaux d’activités PME-PMI, des locaux d’activités artisanales, un EHPAD, une crèche de 60 berceaux, une école polyvalente de 12 classes, un pôle de loisirs privé. En accompagnement du programme des constructions, le projet prévoit l’aménagement d’espaces publics, la création de nouveaux espaces verts et d’une passerelle piétonne au dessus du boulevard périphérique. Sa description : Le projet d’aménagement prévoit la création de 12 lots répartis en 4 îlots sur les deux secteurs constructibles de la ZAC : • Secteur Claude Bernard : 3 îlots sont desservis par des voies de desserte secondaires débouchant sur le Boulevard Macdonald. Le parti pris est celui de la mixité de la programmation au niveau des îlots, chacun comportant des équipements, des activités, des commerces, des logements, et des bureaux. Les lots de bureaux tertiaires sont implantés au nord de la parcelle, en façade du boulevard périphérique. Des lots "mixtes" sont implantés au sud, sur le boulevard Macdonald. Ils sont composés d’un socle, combinant commerces et activités (aux niveaux rez-de-chaussée et 1er étage), surmonté de plots affectés aux logements (un des plots est affecté à l’EHPAD du RDC au R+5, des derniers niveaux accueillant des logements en accession). Les logements sociaux, dont la part est globalement fixée à 50 % des logements, sont répartis au sein de chacun des trois bâtiments de logements prévus. Les équipements sont disposés aux deux extrémités du secteur. • Secteur Quai de la Charente : Les immeubles situés Quai de la Charente sont destinés à accueillir des logements mixtes (50 % social et 50 % libre) ainsi qu’une crèche de 60 berceaux et une surface de commerces à intégrer dans les rez-de-chaussée des constructions.

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L’implantation d’une « forêt linéaire » de part et d’autre du boulevard périphérique doit protéger le site des nuisances occasionnées par ce dernier, et permettre de développer une gestion alternative des eaux de pluie ainsi que de créer un corridor écologique favorable au développement de la faune et de la flore. Sur Claude Bernard, la forêt linéaire, d’une largeur moyenne d’environ 30 m, constituera un espace paysager principalement ouvert aux modes de circulation doux, en liaison avec les berges du canal. Les berges du canal seront requalifiées sur environ 2 km du domaine parisien, en coordination avec les projets développés par les communes d'Aubervilliers et de Saint-Denis. Une réserve naturelle d’environ 8 000 m2 sera également créée au nord du périphérique, le long du canal. Ces aménagements assureront la liaison entre les composantes du programme et constitueront l’amorce de la nouvelle trame urbaine définie pour le GPRU Paris Nord Est. Ses effets : Les principaux objectifs environnementaux de la ZAC Claude Bernard sont les suivants : • Participer à la création d’un cadre de vie de qualité, notamment par la requalification des espaces publics existants et la création d’espaces verts. • Assurer une meilleure gestion des eaux pluviales, notamment par le stockage temporaire des eaux pluviales dans une noue créée dans la forêt linéaire. • Participer à la lutte contre le bruit, par l’implantation des immeubles de bureaux le long du boulevard périphérique et par la réalisation d’un mur antibruit. • Participer à la lutte contre la pollution atmosphérique, par une réduction des emprises dévolues à la voirie, la réalisation d’un parc de stationnement mutualisé (répondant aux besoins des différents programmes économiques) et la création de circulations douces. • Favoriser la place du végétal, par l’aménagement d’une première tranche de la forêt linéaire (37.500 m2) et l’aménagement paysager des berges du canal (19.600 m2). • Favoriser la préservation de la ressource en eau et en matériaux. • Favoriser les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables, notamment par l’obtention du label BBC pour les logements, un niveau de performance énergétique correspondant à RT 2005 – 25 % pour les bureaux et RT 2005 – 40 % pour l’école et une couverture a minima des besoins énergétiques de l’ensemble des constructions de 25% par les énergies renouvelables. • Favoriser une bonne gestion des déchets et le tri sélectif, par l’étude d’un réseau de collecte pneumatique des déchets à l’échelle du secteur Paris Nord Est. • Limiter les risques liés à la découverte de sols pollués et à la démolition de bâtiments anciens. • Faciliter l’entretien et la maintenance ultérieure des espaces publics et privés.

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Ile-de-France Paris Zac Claude Bernard Semavip Président : Roger MADEC, Maire du 19éme arrondissement de Paris Directrice générale : Marie-Anne Belin Directeur de l’Aménagement : Dominique Givois

Son objectif : La ZAC Claude Bernard - Quai de la Charente - Canal Saint-Denis, dénommée communément ZAC Claude Bernard, constitue le premier secteur opérationnel du grand projet urbain Paris Nord Est. L’aménagement de cette ZAC a été confié par la Ville de Paris à la Semavip (Société d’Economie Mixte d’Aménagement de la Ville de Paris) en 2005. Le plan d’aménagement du secteur a été élaboré par le groupement DUSAPIN/LECLERCQ (architectes mandataire) - Agence TER (paysagiste) - SAUNIER associés (BET) dans le cadre d’une mission de maîtrise d’œuvre urbaine. Le programme de la ZAC prévoit la réalisation de 103 000 m2 HON sur une emprise totale de 14,6 ha, dont 10,4 ha d’emprises publiques. Sont notamment prévus 40 000 m2 de bureaux, 34 000 m2 de logements dont 50 % de logements sociaux « diffus », des locaux commerciaux en rez-de-chaussée, des locaux d’activités PME-PMI, des locaux d’activités artisanales, un EHPAD, une crèche de 60 berceaux, une école polyvalente de 12 classes, un pôle de loisirs privé. En accompagnement du programme des constructions, le projet prévoit l’aménagement d’espaces publics, la création de nouveaux espaces verts et d’une passerelle piétonne au dessus du boulevard périphérique. Sa description : Le projet d’aménagement prévoit la création de 12 lots répartis en 4 îlots sur les deux secteurs constructibles de la ZAC : • Secteur Claude Bernard : 3 îlots sont desservis par des voies de desserte secondaires débouchant sur le Boulevard Macdonald. Le parti pris est celui de la mixité de la programmation au niveau des îlots, chacun comportant des équipements, des activités, des commerces, des logements, et des bureaux. Les lots de bureaux tertiaires sont implantés au nord de la parcelle, en façade du boulevard périphérique. Des lots "mixtes" sont implantés au sud, sur le boulevard Macdonald. Ils sont composés d’un socle, combinant commerces et activités (aux niveaux rez-de-chaussée et 1er étage), surmonté de plots affectés aux logements (un des plots est affecté à l’EHPAD du RDC au R+5, des derniers niveaux accueillant des logements en accession). Les logements sociaux, dont la part est globalement fixée à 50 % des logements, sont répartis au sein de chacun des trois bâtiments de logements prévus. Les équipements sont disposés aux deux extrémités du secteur. • Secteur Quai de la Charente : Les immeubles situés Quai de la Charente sont destinés à accueillir des logements mixtes (50 % social et 50 % libre) ainsi qu’une crèche de 60 berceaux et une surface de commerces à intégrer dans les rez-de-chaussée des constructions.

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L’implantation d’une « forêt linéaire » de part et d’autre du boulevard périphérique doit protéger le site des nuisances occasionnées par ce dernier, et permettre de développer une gestion alternative des eaux de pluie ainsi que de créer un corridor écologique favorable au développement de la faune et de la flore. Sur Claude Bernard, la forêt linéaire, d’une largeur moyenne d’environ 30 m, constituera un espace paysager principalement ouvert aux modes de circulation doux, en liaison avec les berges du canal. Les berges du canal seront requalifiées sur environ 2 km du domaine parisien, en coordination avec les projets développés par les communes d'Aubervilliers et de Saint-Denis. Une réserve naturelle d’environ 8 000 m2 sera également créée au nord du périphérique, le long du canal. Ces aménagements assureront la liaison entre les composantes du programme et constitueront l’amorce de la nouvelle trame urbaine définie pour le GPRU Paris Nord Est. Ses effets : Les principaux objectifs environnementaux de la ZAC Claude Bernard sont les suivants : • Participer à la création d’un cadre de vie de qualité, notamment par la requalification des espaces publics existants et la création d’espaces verts. • Assurer une meilleure gestion des eaux pluviales, notamment par le stockage temporaire des eaux pluviales dans une noue créée dans la forêt linéaire. • Participer à la lutte contre le bruit, par l’implantation des immeubles de bureaux le long du boulevard périphérique et par la réalisation d’un mur antibruit. • Participer à la lutte contre la pollution atmosphérique, par une réduction des emprises dévolues à la voirie, la réalisation d’un parc de stationnement mutualisé (répondant aux besoins des différents programmes économiques) et la création de circulations douces. • Favoriser la place du végétal, par l’aménagement d’une première tranche de la forêt linéaire (37.500 m2) et l’aménagement paysager des berges du canal (19.600 m2). • Favoriser la préservation de la ressource en eau et en matériaux. • Favoriser les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables, notamment par l’obtention du label BBC pour les logements, un niveau de performance énergétique correspondant à RT 2005 – 25 % pour les bureaux et RT 2005 – 40 % pour l’école et une couverture a minima des besoins énergétiques de l’ensemble des constructions de 25% par les énergies renouvelables. • Favoriser une bonne gestion des déchets et le tri sélectif, par l’étude d’un réseau de collecte pneumatique des déchets à l’échelle du secteur Paris Nord Est. • Limiter les risques liés à la découverte de sols pollués et à la démolition de bâtiments anciens. • Faciliter l’entretien et la maintenance ultérieure des espaces publics et privés.

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En matière socio-économique, le projet concourt à : • Créer un quartier mixte. Cette mixité se caractérise à l’échelle de chaque îlot mais aussi à l’échelle de chaque bâtiment. • Créer des emplois diversifiés, grâce à la réalisation de 40 000 m2 de plateaux pouvant accueillir de grands utilisateurs, 7 000 m2 pour des PME/PMI et des artisans. • Créer une gamme de logements diversifiés. • Garantir la qualité dans le temps de l’utilisation des 7 000 m2 de commerces et d’activités. Pour ce faire, la Semavip a conclu un partenariat original avec la Semaest, qui prendra en charge leur gestion le temps nécessaire à la dynamisation du nouveau quartier (200 emplois sont concernés). • Favoriser l’insertion par l’économique. • Favoriser la participation des riverains, notamment par la création d’un local d’information.

Le calendrier :

Afin de tenir ces objectifs, la Semavip a notamment demandé à tous les opérateurs de s’engager : • à obtenir la certification CSTB « NF bâtiments tertiaires - démarche HQE » pour les programmes de bureaux et d’activités, • à obtenir la certification CERQUAL Habitat et Environnement dans son profil le plus exigeant pour les logements, • à mener une opération pilote « NF bâtiments tertiaires - démarche HQE » pour les commerces, suivie par le CSTB.

Certifiée ISO 14001 depuis 2006, la Semavip a obtenu le label Discerno en juin 2008 (label européen récompensant les PME publiques jugées exemplaires en matière de responsabilité sociale et environnementale).

Le calendrier prévisionnel de l’opération est le suivant : Programmes tertiaires : Permis de construire déposés en mai 2008, livraison fin 2010 - début 2011, Programmes « mixtes » : Permis de construire déposés été 2008, livraison début 2011, Ecole : livraison septembre 2010, Réalisation de la forêt linéaire : 2011-2012, Aménagement des berges du canal : 2010-2012, Secteur Quai de la Charente : commercialisation automne 2008.

Spécificité :

De plus, les opérateurs et les entreprises missionnées par la Semavip devront impérativement s’engager à faire travailler des personnes en insertion sociale à hauteur d’au moins 5 % du nombre des heures travaillées. Les engagements des opérateurs sont garantis par la mise en place d’un séquestre s’élevant à 5 % du montant de la charge foncière. Quelques chiffres : Le périmètre de la ZAC Claude Bernard couvre une surface de 14,6 ha correspondant à 10,4 ha d’emprises publiques (bordures du boulevard périphérique, les berges du canal Saint Denis) et 4,2 ha de terrains constructibles répartis sur une partie de l’ancienne emprise de l’hôpital Claude Bernard (3,8 ha) et sur le Quai de la Charente (3 800 m2). Le programme global de la ZAC Claude Bernard comprend 103 000 m2 HON composé de la façon suivante : • 40 000 m2 de bureaux, • 34 000 m2 de logements dont 50% de logements sociaux « diffus », • 18 000 m2 de locaux d’activités et de commerces de rez-de-chaussée, • 6 000 m2 pour un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, • 5 000 m2 d’équipements publics (une crèche de 60 berceaux et une école polyvalente de 12 classes).

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En matière socio-économique, le projet concourt à : • Créer un quartier mixte. Cette mixité se caractérise à l’échelle de chaque îlot mais aussi à l’échelle de chaque bâtiment. • Créer des emplois diversifiés, grâce à la réalisation de 40 000 m2 de plateaux pouvant accueillir de grands utilisateurs, 7 000 m2 pour des PME/PMI et des artisans. • Créer une gamme de logements diversifiés. • Garantir la qualité dans le temps de l’utilisation des 7 000 m2 de commerces et d’activités. Pour ce faire, la Semavip a conclu un partenariat original avec la Semaest, qui prendra en charge leur gestion le temps nécessaire à la dynamisation du nouveau quartier (200 emplois sont concernés). • Favoriser l’insertion par l’économique. • Favoriser la participation des riverains, notamment par la création d’un local d’information.

Le calendrier :

Afin de tenir ces objectifs, la Semavip a notamment demandé à tous les opérateurs de s’engager : • à obtenir la certification CSTB « NF bâtiments tertiaires - démarche HQE » pour les programmes de bureaux et d’activités, • à obtenir la certification CERQUAL Habitat et Environnement dans son profil le plus exigeant pour les logements, • à mener une opération pilote « NF bâtiments tertiaires - démarche HQE » pour les commerces, suivie par le CSTB.

Certifiée ISO 14001 depuis 2006, la Semavip a obtenu le label Discerno en juin 2008 (label européen récompensant les PME publiques jugées exemplaires en matière de responsabilité sociale et environnementale).

Le calendrier prévisionnel de l’opération est le suivant : Programmes tertiaires : Permis de construire déposés en mai 2008, livraison fin 2010 - début 2011, Programmes « mixtes » : Permis de construire déposés été 2008, livraison début 2011, Ecole : livraison septembre 2010, Réalisation de la forêt linéaire : 2011-2012, Aménagement des berges du canal : 2010-2012, Secteur Quai de la Charente : commercialisation automne 2008.

Spécificité :

De plus, les opérateurs et les entreprises missionnées par la Semavip devront impérativement s’engager à faire travailler des personnes en insertion sociale à hauteur d’au moins 5 % du nombre des heures travaillées. Les engagements des opérateurs sont garantis par la mise en place d’un séquestre s’élevant à 5 % du montant de la charge foncière. Quelques chiffres : Le périmètre de la ZAC Claude Bernard couvre une surface de 14,6 ha correspondant à 10,4 ha d’emprises publiques (bordures du boulevard périphérique, les berges du canal Saint Denis) et 4,2 ha de terrains constructibles répartis sur une partie de l’ancienne emprise de l’hôpital Claude Bernard (3,8 ha) et sur le Quai de la Charente (3 800 m2). Le programme global de la ZAC Claude Bernard comprend 103 000 m2 HON composé de la façon suivante : • 40 000 m2 de bureaux, • 34 000 m2 de logements dont 50% de logements sociaux « diffus », • 18 000 m2 de locaux d’activités et de commerces de rez-de-chaussée, • 6 000 m2 pour un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, • 5 000 m2 d’équipements publics (une crèche de 60 berceaux et une école polyvalente de 12 classes).

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Ile-de-France Paris Zac Clichy Batignolles Semavip Président : Roger MADEC, Maire du 19éme arrondissement de Paris Directrice générale : Marie-Anne Belin Responsable de l’opération : Hassen Bouflim

Son objectif : L’opération s’inscrit dans le cadre des objectifs définis par le Conseil de Paris le 8 avril 2002, qui ont été repris dans les orientations d’aménagement du secteur Clichy Batignolles figurant au PLU de Paris approuvé les 12 et 13 juin 2006 : • Recoudre les territoires en reliant la plaine Monceau et le quartier des Epinettes, supprimer la coupure que représente le raccordement de la Petite Ceinture au faisceau SaintLazare, créer de nouvelles liaisons avec les communes voisines. Actuellement, les grandes infrastructures ferroviaires et routières constituent des obstacles qui divisent des quartiers, aux caractéristiques contrastées, la plaine de Monceau et Pereire, les Epinettes, Batignolles, Clichy et Levallois. • Créer un nouveau parc au nord-ouest de Paris et valoriser les espaces publics ; combler le déficit en espaces verts du nord ouest parisien. • Améliorer la desserte en transports en commun et développer le transport de marchandises par la voie ferroviaire. • Favoriser la mixité urbaine en développant des activités économiques, des logements de différentes catégories, des équipements publics locaux.

D’autres objectifs sociaux et environnementaux sont poursuivis, parmi lesquels : • Un procédé de gestion de l’eau efficace, pour le stockage et la récupération des eaux pluviales, grâce à un bassin biotope relié à un réseau de canaux, ainsi que pour le recyclage des eaux usées ; • Un système novateur d’évacuation et de gestion des déchets urbains par pneumatique, qui permettra le tri sur place dans un centre construit au nord du site ; • Le développement de l’insertion économique par l’emploi, notamment sur les nombreux chantiers du secteur ; • La création d’espaces publics et de bâtiments accessibles à tous (l’existence de dénivelés importants sur le site donne à cet objectif une importance toute particulière) ; • Un chantier à faibles nuisances dont l’organisation et la réalisation seront gérées de façon méthodique ; • Une gestion des niveaux des sols visant à équilibrer déblais et remblais ; • Une excellente desserte en transports publics ainsi que des mesures pour favoriser l’écomobilité à l’intérieur du quartier. Sa description :

Les objectifs de la Ville de Paris en matière environnementale sur ce nouveau quartier sont particulièrement ambitieux et visent à constituer un véritable « éco-quartier exemplaire ». L’empreinte écologique du futur quartier sera minimale.

Le projet urbain d’ensemble du secteur Clichy Batignolles a été élaboré par le groupement François GRETHER, architecte urbaniste – Jacqueline OSTY, paysagiste – O.G.I., bureau d’études techniques. Les principes fondamentaux du projet sont présentés ci-dessous.

En tout premier lieu, un bilan d’émissions de CO2 nul est recherché, reposant sur l’utilisation d’énergies naturelles renouvelables (solaire, géothermique, biomasse…) et sur la maîtrise des consommations énergétiques. Pour parvenir à cet objectif : • Les bâtiments devront atteindre, voire dépasser, les performances thermiques de la RT 2005 – 75% ; • La production de chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) comprendra au moins 85% d’énergies renouvelables et devra tendre vers les 100% ; • Les consommations électriques correspondant à l’éclairage intérieur, l’éclairage extérieur, les moteurs auxiliaires de chauffage et d’eau chaude sanitaire ainsi qu’à tous les services généraux devront être compensées par une production photovoltaïque équivalente.

Les constructions Le site des Batignolles doit devenir un vrai quartier de ville avec une répartition équilibrée de logements, équipements, bureaux, activités et commerces. Le programme prévisionnel de l’opération comporte, en additionnant la première phase Cardinet-Chalabre et la présente opération Clichy Batignolles, 3 500 logements dont la moitié des surfaces est consacrée à des logements sociaux et parmi lesquels environ 800 accessibles à des étudiants et jeunes travailleurs, 113 000 m2 de bureaux correspondant environ à 6 000 emplois, de nombreux équipements : écoles, crèches, 1 gymnase et 14 000 m2 environ de commerces en pied d’immeubles. Un collège sera par ailleurs réalisé sur une emprise appartenant à la SNCF. Les logements sont principalement prévus autour du parc, avec un maximum de vues sur ce dernier. Les logements construits au nord du boulevard Berthier en vis à vis de l’ancienne enceinte de Thiers seront tous orientés vers le sud, et leurs vues donneront au premier plan sur un nouvel espace vert de près de 1 hectare et pour les étages les plus élevés sur le futur parc de 10 hectares. Les bureaux et activités prennent place le long des voies ferrées de la gare Saint-Lazare et du périphérique. Ils protègent ainsi le cœur de quartier des principales nuisances acoustiques et bénéficient de la proximité des trains et métros situés Porte de Clichy et Pont Cardinet.

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Ile-de-France Paris Zac Clichy Batignolles Semavip Président : Roger MADEC, Maire du 19éme arrondissement de Paris Directrice générale : Marie-Anne Belin Responsable de l’opération : Hassen Bouflim

Son objectif : L’opération s’inscrit dans le cadre des objectifs définis par le Conseil de Paris le 8 avril 2002, qui ont été repris dans les orientations d’aménagement du secteur Clichy Batignolles figurant au PLU de Paris approuvé les 12 et 13 juin 2006 : • Recoudre les territoires en reliant la plaine Monceau et le quartier des Epinettes, supprimer la coupure que représente le raccordement de la Petite Ceinture au faisceau SaintLazare, créer de nouvelles liaisons avec les communes voisines. Actuellement, les grandes infrastructures ferroviaires et routières constituent des obstacles qui divisent des quartiers, aux caractéristiques contrastées, la plaine de Monceau et Pereire, les Epinettes, Batignolles, Clichy et Levallois. • Créer un nouveau parc au nord-ouest de Paris et valoriser les espaces publics ; combler le déficit en espaces verts du nord ouest parisien. • Améliorer la desserte en transports en commun et développer le transport de marchandises par la voie ferroviaire. • Favoriser la mixité urbaine en développant des activités économiques, des logements de différentes catégories, des équipements publics locaux.

D’autres objectifs sociaux et environnementaux sont poursuivis, parmi lesquels : • Un procédé de gestion de l’eau efficace, pour le stockage et la récupération des eaux pluviales, grâce à un bassin biotope relié à un réseau de canaux, ainsi que pour le recyclage des eaux usées ; • Un système novateur d’évacuation et de gestion des déchets urbains par pneumatique, qui permettra le tri sur place dans un centre construit au nord du site ; • Le développement de l’insertion économique par l’emploi, notamment sur les nombreux chantiers du secteur ; • La création d’espaces publics et de bâtiments accessibles à tous (l’existence de dénivelés importants sur le site donne à cet objectif une importance toute particulière) ; • Un chantier à faibles nuisances dont l’organisation et la réalisation seront gérées de façon méthodique ; • Une gestion des niveaux des sols visant à équilibrer déblais et remblais ; • Une excellente desserte en transports publics ainsi que des mesures pour favoriser l’écomobilité à l’intérieur du quartier. Sa description :

Les objectifs de la Ville de Paris en matière environnementale sur ce nouveau quartier sont particulièrement ambitieux et visent à constituer un véritable « éco-quartier exemplaire ». L’empreinte écologique du futur quartier sera minimale.

Le projet urbain d’ensemble du secteur Clichy Batignolles a été élaboré par le groupement François GRETHER, architecte urbaniste – Jacqueline OSTY, paysagiste – O.G.I., bureau d’études techniques. Les principes fondamentaux du projet sont présentés ci-dessous.

En tout premier lieu, un bilan d’émissions de CO2 nul est recherché, reposant sur l’utilisation d’énergies naturelles renouvelables (solaire, géothermique, biomasse…) et sur la maîtrise des consommations énergétiques. Pour parvenir à cet objectif : • Les bâtiments devront atteindre, voire dépasser, les performances thermiques de la RT 2005 – 75% ; • La production de chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) comprendra au moins 85% d’énergies renouvelables et devra tendre vers les 100% ; • Les consommations électriques correspondant à l’éclairage intérieur, l’éclairage extérieur, les moteurs auxiliaires de chauffage et d’eau chaude sanitaire ainsi qu’à tous les services généraux devront être compensées par une production photovoltaïque équivalente.

Les constructions Le site des Batignolles doit devenir un vrai quartier de ville avec une répartition équilibrée de logements, équipements, bureaux, activités et commerces. Le programme prévisionnel de l’opération comporte, en additionnant la première phase Cardinet-Chalabre et la présente opération Clichy Batignolles, 3 500 logements dont la moitié des surfaces est consacrée à des logements sociaux et parmi lesquels environ 800 accessibles à des étudiants et jeunes travailleurs, 113 000 m2 de bureaux correspondant environ à 6 000 emplois, de nombreux équipements : écoles, crèches, 1 gymnase et 14 000 m2 environ de commerces en pied d’immeubles. Un collège sera par ailleurs réalisé sur une emprise appartenant à la SNCF. Les logements sont principalement prévus autour du parc, avec un maximum de vues sur ce dernier. Les logements construits au nord du boulevard Berthier en vis à vis de l’ancienne enceinte de Thiers seront tous orientés vers le sud, et leurs vues donneront au premier plan sur un nouvel espace vert de près de 1 hectare et pour les étages les plus élevés sur le futur parc de 10 hectares. Les bureaux et activités prennent place le long des voies ferrées de la gare Saint-Lazare et du périphérique. Ils protègent ainsi le cœur de quartier des principales nuisances acoustiques et bénéficient de la proximité des trains et métros situés Porte de Clichy et Pont Cardinet.

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En outre, l’opération prévoit la reconstitution sous dalle de fonctions ferroviaires, la réalisation d’un pôle de logistique urbaine comprenant un centre de tri des déchets recyclables, un ensemble de quais et de voies ferrées destinées au transport des marchandises, une centrale à béton, un parc pour autocars et un parc de stationnement résidentiel de 600 places sous le mail Cardinet. Un parc fédérateur La création d’un nouveau grand parc paysager est déterminante. Avec une superficie de 10 hectares, il ménage un vaste espace ouvert dans un environnement particulièrement dense, un lieu de convergence, de rencontre et d’agrément entre les quartiers voisins et entre les programmes à édifier. Le parc permet de constituer une trame verte continue reliant les différents espaces verts existants de cette partie de la ville. Sur plusieurs côtés de son pourtour, le parc est bordé par les îlots à construire. Il est alors prolongé par des espaces d’accès, «tentacules», en direction des espaces publics. Il est ainsi fortement connecté au quartier environnant. Les allées du parc forment un prolongement des rues existantes et le destine aussi à terme à devenir un lieu de passage, un lieu de traverse. Les thèmes du traitement paysager conçu par Jacqueline Osty sont les suivants : • le corps et l’exercice physique, avec des lieux de pratiques pour toutes les catégories d’âge, • le temps et l’expression des saisons, dans la répartition et la diversité des végétaux, • le cycle de l’eau, avec des bassins entourant le passage de la ligne de petite ceinture.

Les équipements publics sont disposés entre les différents îlots d’habitation. Les commerces et services sont situés sur les voies publiques les plus fréquentées. Le pôle de logistique urbaine, installé dans l’angle nord-ouest du secteur, rassemble deux halles de fret ferroviaire, une centrale à béton, un centre de tri des déchets et un parking pour autocars. Au milieu du projet, les îlots de logement sont directement implantés sur les côtés est et ouest du parc, alors que les accès des bâtiments sont généralement situés du côté opposé. Ces dispositions conduisent à minimiser les dimensions des emprises de voie publique, de manière à concentrer leur fréquentation. Ces voies nouvelles ne sont pas destinées à la circulation de transit, mais à la desserte des réalisations et à la vie locale. L’importante différence de niveau, entre la partie nord du site et les franchissements du faisceau ferroviaire principal, est traitée par un système de rampes avec des pentes inférieures à 4 %, accessible aux personnes à mobilité réduite. Les axes de voirie existants sont mis en valeur et aménagés en faveur des transports en communs et des modes doux de déplacement. Ceci concerne notamment l’avenue de la Porte Clichy et l’avenue de Clichy, ainsi que le boulevard Berthier. L’élargissement de la rue Cardinet permet la réalisation d’un parking résidentiel de 600 places, au-dessous de l’aménagement d’un large mail planté d’arbres devant le nouveau parc. Quelques chiffres :

Liaisons entre les quartiers existants et le projet Conformément aux objectifs fixés dès le début du projet, plusieurs grands parcours traversent l’ensemble du site dans les sens est-ouest et nord-sud. Ces liaisons permettent de réunir des fragments de territoire séparés et d’établir les continuités de vie urbaine nécessaires entre existant et projet. Les grandes infrastructures ferroviaires et routières sont franchies par 7 ouvrages, 4 ponts et 3 passerelles. En outre, des possibilités de liaisons supplémentaires sont préservées le long des deux rives du faisceau ferré, au-dessus du boulevard périphérique. Tous les cheminements sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Implantation et desserte des programmes, espaces publics Les immeubles d’habitations, en pleine terre, sont regroupés dans des îlots au pourtour des espaces verts. La plupart d’entre eux bénéficient de vues directes sur le parc. Les bureaux sont implantés, soit en bordure des voies ferrées, au-dessus de fonctions ferroviaires annexes, soit en bordure du boulevard périphérique, porte de Clichy. Leurs volumes forment des écrans, qui protègent le site contre les nuisances sonores des grandes infrastructures de déplacement.

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Superficie : 50 ha environ Parc de 10 ha Investissement : 860 millions d’€ TTC Le programme global prévisionnel des constructions sur le secteur (ZAC Clichy Batignolles et Cardinet Chalabre) est d’environ 376 450 m2 hors œuvre net (SHON), dont : • 225 650 m2 environ de logements se répartissant à parts égales en logements privés et sociaux, et comportant une part importante de logements pour étudiants et jeunes travailleurs, • 109 400 m2 environ à usage de bureaux, • 11 550 m2 environ à usage de commerces et de services, • 29 850 m2 environ pour les équipements publics. Le calendrier : Le planning de l’opération vise un achèvement de la majeure partie des espaces publics (dont le parc des Batignollles) et des bâtiments pour 2014. Spécificité : Certifiée ISO 14001 depuis 2006, la Semavip a obtenu le label Discerno en juin 2008 (label européen récompensant les PME publiques jugées exemplaires en matière de responsabilité sociale et environnementale).

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En outre, l’opération prévoit la reconstitution sous dalle de fonctions ferroviaires, la réalisation d’un pôle de logistique urbaine comprenant un centre de tri des déchets recyclables, un ensemble de quais et de voies ferrées destinées au transport des marchandises, une centrale à béton, un parc pour autocars et un parc de stationnement résidentiel de 600 places sous le mail Cardinet. Un parc fédérateur La création d’un nouveau grand parc paysager est déterminante. Avec une superficie de 10 hectares, il ménage un vaste espace ouvert dans un environnement particulièrement dense, un lieu de convergence, de rencontre et d’agrément entre les quartiers voisins et entre les programmes à édifier. Le parc permet de constituer une trame verte continue reliant les différents espaces verts existants de cette partie de la ville. Sur plusieurs côtés de son pourtour, le parc est bordé par les îlots à construire. Il est alors prolongé par des espaces d’accès, «tentacules», en direction des espaces publics. Il est ainsi fortement connecté au quartier environnant. Les allées du parc forment un prolongement des rues existantes et le destine aussi à terme à devenir un lieu de passage, un lieu de traverse. Les thèmes du traitement paysager conçu par Jacqueline Osty sont les suivants : • le corps et l’exercice physique, avec des lieux de pratiques pour toutes les catégories d’âge, • le temps et l’expression des saisons, dans la répartition et la diversité des végétaux, • le cycle de l’eau, avec des bassins entourant le passage de la ligne de petite ceinture.

Les équipements publics sont disposés entre les différents îlots d’habitation. Les commerces et services sont situés sur les voies publiques les plus fréquentées. Le pôle de logistique urbaine, installé dans l’angle nord-ouest du secteur, rassemble deux halles de fret ferroviaire, une centrale à béton, un centre de tri des déchets et un parking pour autocars. Au milieu du projet, les îlots de logement sont directement implantés sur les côtés est et ouest du parc, alors que les accès des bâtiments sont généralement situés du côté opposé. Ces dispositions conduisent à minimiser les dimensions des emprises de voie publique, de manière à concentrer leur fréquentation. Ces voies nouvelles ne sont pas destinées à la circulation de transit, mais à la desserte des réalisations et à la vie locale. L’importante différence de niveau, entre la partie nord du site et les franchissements du faisceau ferroviaire principal, est traitée par un système de rampes avec des pentes inférieures à 4 %, accessible aux personnes à mobilité réduite. Les axes de voirie existants sont mis en valeur et aménagés en faveur des transports en communs et des modes doux de déplacement. Ceci concerne notamment l’avenue de la Porte Clichy et l’avenue de Clichy, ainsi que le boulevard Berthier. L’élargissement de la rue Cardinet permet la réalisation d’un parking résidentiel de 600 places, au-dessous de l’aménagement d’un large mail planté d’arbres devant le nouveau parc. Quelques chiffres :

Liaisons entre les quartiers existants et le projet Conformément aux objectifs fixés dès le début du projet, plusieurs grands parcours traversent l’ensemble du site dans les sens est-ouest et nord-sud. Ces liaisons permettent de réunir des fragments de territoire séparés et d’établir les continuités de vie urbaine nécessaires entre existant et projet. Les grandes infrastructures ferroviaires et routières sont franchies par 7 ouvrages, 4 ponts et 3 passerelles. En outre, des possibilités de liaisons supplémentaires sont préservées le long des deux rives du faisceau ferré, au-dessus du boulevard périphérique. Tous les cheminements sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Implantation et desserte des programmes, espaces publics Les immeubles d’habitations, en pleine terre, sont regroupés dans des îlots au pourtour des espaces verts. La plupart d’entre eux bénéficient de vues directes sur le parc. Les bureaux sont implantés, soit en bordure des voies ferrées, au-dessus de fonctions ferroviaires annexes, soit en bordure du boulevard périphérique, porte de Clichy. Leurs volumes forment des écrans, qui protègent le site contre les nuisances sonores des grandes infrastructures de déplacement.

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Superficie : 50 ha environ Parc de 10 ha Investissement : 860 millions d’€ TTC Le programme global prévisionnel des constructions sur le secteur (ZAC Clichy Batignolles et Cardinet Chalabre) est d’environ 376 450 m2 hors œuvre net (SHON), dont : • 225 650 m2 environ de logements se répartissant à parts égales en logements privés et sociaux, et comportant une part importante de logements pour étudiants et jeunes travailleurs, • 109 400 m2 environ à usage de bureaux, • 11 550 m2 environ à usage de commerces et de services, • 29 850 m2 environ pour les équipements publics. Le calendrier : Le planning de l’opération vise un achèvement de la majeure partie des espaces publics (dont le parc des Batignollles) et des bâtiments pour 2014. Spécificité : Certifiée ISO 14001 depuis 2006, la Semavip a obtenu le label Discerno en juin 2008 (label européen récompensant les PME publiques jugées exemplaires en matière de responsabilité sociale et environnementale).

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Languedoc-Roussillon Hérault Zac des Pielles à Frontignan Hérault Aménagement Président : André VEZHINET, Député et Président du Conseil général de l’Hérault Directeur général : Jean Claude Deperrois Responsable de l’opération : Oudara Outhabong

Son objectif : L’ancienne raffinerie du Soufre s’est installée sur la commune de Frontignan (22 000 habitants) en 1914 à l’Est de la vielle ville, en bordure de la voie ferrée, de la gare de marchandise et de la route nationale reliant Sète à Montpellier. L’activité de raffinage a cessé depuis 1989 et de nombreux bâtiments constitutifs de la friche industrielle sont aujourd’hui extrêmement dégradés, ce qui a conduit la zone à une dévitalisation progressive excepté quelques activités.

• La conception des espaces extérieurs (entre les immeubles, ouverts et communicants) répond aux objectifs de lutte contre l’effet d’îlot de chaleur urbain (surplus de chaleur). La ventilation naturelle des cœurs d’îlot permet d’évacuer ce surplus de chaleur, limitant de fait l’usage de climatisation. • Un traitement anti-bruit ponctuel et diversifié, pour atténuer les nuisances sonores qui proviennent de la voie ferrée • Des noues végétalisées afin de permettre le stockage des eaux de pluie

Créée en 2006, la ZAC des Pielles a pour but de reconvertir cette friche industrielle en un nouveau quartier de plus de 400 logements greffé directement au centre, donnant tout son sens à la stratégie de « reconstruction de la ville sur la ville ».

• L’implantation d’espèces végétales indigènes dans le site permet aussi de garder l’équilibre écologique de ce dernier. Les essences sont sélectionnées en fonction des usages : protection aux vents ou au soleil, esthétique urbaine et confort

L’essence du projet réside dans l’approche environnementale de l’aménagement sous la forme d’un « éco-quartier » qui s’inscrit dans le programme VUD 2 (Villas Urbaines 2) du PUCA (Plan Urbanisme Construction Aménagement).

• Des déplacements doux « non polluants » en aménageant des pistes cyclables ainsi que des cheminements piétons au sein du quartier

Ce programme VUD 2 pose, en amont de la conception architecturale, trois objectifs à la programmation urbaine : • La recomposition urbaine et la densité, • La diversité de l’offre de logements et la mixité des fonctions, • Les performances environnementales et leurs qualités d’usage. Sa description : D’une superficie de 8,3 Ha, la ZAC représente 43 000 m2 de SHON. Les éléments caractéristiques du projet définis ci-après s’assemblent pour concilier au mieux contraintes urbaines, programmatiques et environnementales afin de répondre aux objectifs de VUD 2 :

À noter qu’au niveau opérationnel, dans le cadre de la démarche éco quartier, une charte « chantier à faibles nuisances » constitue une pièce contractuelle de chaque marché de travaux. Tout en restant compatibles avec les exigences liées aux pratiques professionnelles du BTP, les objectifs d’un chantier « à faibles nuisances » sont de : • limiter les risques et les nuisances causés aux riverains du chantier, • limiter les risques sur la santé des ouvriers, • limiter les pollutions de proximité lors du chantier, • limiter la quantité de déchets de chantier mis en centre d’enfouissement technique grâce à la valorisation d’un maximum de déchets. Cette charte est d’ores et déjà en application au niveau du chantier de déconstruction.

• La localisation du foncier permet de greffer le nouveau quartier directement au centre. Requalifier ce site par un quartier dense (pour la ville) en continuité du centre-ville répond au renouvellement urbain avec un travail important de couture urbaine favorisant l’intégration de ce futur quartier. • Une mixité fonctionnelle a été développée au niveau de la zone d’aménagement. Des logements, bureaux, commerces et équipements se partageront la surface totale prévue. • La trame viaire permet d’assurer et compléter la relation avec le centre historique, desservir l’ensemble de la zone, diversifier les choix de cheminements avec les quartiers environnants et structurer l’implantation des bâtiments.

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Languedoc-Roussillon Hérault Zac des Pielles à Frontignan Hérault Aménagement Président : André VEZHINET, Député et Président du Conseil général de l’Hérault Directeur général : Jean Claude Deperrois Responsable de l’opération : Oudara Outhabong

Son objectif : L’ancienne raffinerie du Soufre s’est installée sur la commune de Frontignan (22 000 habitants) en 1914 à l’Est de la vielle ville, en bordure de la voie ferrée, de la gare de marchandise et de la route nationale reliant Sète à Montpellier. L’activité de raffinage a cessé depuis 1989 et de nombreux bâtiments constitutifs de la friche industrielle sont aujourd’hui extrêmement dégradés, ce qui a conduit la zone à une dévitalisation progressive excepté quelques activités.

• La conception des espaces extérieurs (entre les immeubles, ouverts et communicants) répond aux objectifs de lutte contre l’effet d’îlot de chaleur urbain (surplus de chaleur). La ventilation naturelle des cœurs d’îlot permet d’évacuer ce surplus de chaleur, limitant de fait l’usage de climatisation. • Un traitement anti-bruit ponctuel et diversifié, pour atténuer les nuisances sonores qui proviennent de la voie ferrée • Des noues végétalisées afin de permettre le stockage des eaux de pluie

Créée en 2006, la ZAC des Pielles a pour but de reconvertir cette friche industrielle en un nouveau quartier de plus de 400 logements greffé directement au centre, donnant tout son sens à la stratégie de « reconstruction de la ville sur la ville ».

• L’implantation d’espèces végétales indigènes dans le site permet aussi de garder l’équilibre écologique de ce dernier. Les essences sont sélectionnées en fonction des usages : protection aux vents ou au soleil, esthétique urbaine et confort

L’essence du projet réside dans l’approche environnementale de l’aménagement sous la forme d’un « éco-quartier » qui s’inscrit dans le programme VUD 2 (Villas Urbaines 2) du PUCA (Plan Urbanisme Construction Aménagement).

• Des déplacements doux « non polluants » en aménageant des pistes cyclables ainsi que des cheminements piétons au sein du quartier

Ce programme VUD 2 pose, en amont de la conception architecturale, trois objectifs à la programmation urbaine : • La recomposition urbaine et la densité, • La diversité de l’offre de logements et la mixité des fonctions, • Les performances environnementales et leurs qualités d’usage. Sa description : D’une superficie de 8,3 Ha, la ZAC représente 43 000 m2 de SHON. Les éléments caractéristiques du projet définis ci-après s’assemblent pour concilier au mieux contraintes urbaines, programmatiques et environnementales afin de répondre aux objectifs de VUD 2 :

À noter qu’au niveau opérationnel, dans le cadre de la démarche éco quartier, une charte « chantier à faibles nuisances » constitue une pièce contractuelle de chaque marché de travaux. Tout en restant compatibles avec les exigences liées aux pratiques professionnelles du BTP, les objectifs d’un chantier « à faibles nuisances » sont de : • limiter les risques et les nuisances causés aux riverains du chantier, • limiter les risques sur la santé des ouvriers, • limiter les pollutions de proximité lors du chantier, • limiter la quantité de déchets de chantier mis en centre d’enfouissement technique grâce à la valorisation d’un maximum de déchets. Cette charte est d’ores et déjà en application au niveau du chantier de déconstruction.

• La localisation du foncier permet de greffer le nouveau quartier directement au centre. Requalifier ce site par un quartier dense (pour la ville) en continuité du centre-ville répond au renouvellement urbain avec un travail important de couture urbaine favorisant l’intégration de ce futur quartier. • Une mixité fonctionnelle a été développée au niveau de la zone d’aménagement. Des logements, bureaux, commerces et équipements se partageront la surface totale prévue. • La trame viaire permet d’assurer et compléter la relation avec le centre historique, desservir l’ensemble de la zone, diversifier les choix de cheminements avec les quartiers environnants et structurer l’implantation des bâtiments.

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Ses effets :

Quelques chiffres :

L’éco quartier des Pielles, par l’aménagement d’un « nouveau morceau de ville », qui tout en préservant l’environnement (pas d’étalement urbain, gestion de l’eau, prise en compte de la contrainte acoustique et respect des critères HQE), contribue à améliorer son empreinte écologique par la reconversion d’une friche industrielle.

Superficie : 8,3 ha 43 000 m2 SHON dont : 37 000 m2 SHON de logements 4 800 m2 SHON de commerces et activités 3 500 m2 SHON d’équipements publics 458 Logements Cos 0,52 Investissement : 16 400 K€ HT Durée prévisionnelle de l’opération : 7 ans

La réalisation de ce quartier va permettre de répondre à des enjeux forts de la collectivité : • la production de plus de 400 logements offrant mixité sociale et typologique pour faire face à la pression démographique • le ré-équilibrage des équipements publics sur la commune, • Tout en maîtrisant les effets de l’îlot de chaleur urbain. La valeur ajoutée de l’économie mixte : Face à la complexité du projet et aux responsabilités que la Collectivité a à assumer, Hérault Aménagement apporte, en complémentarité des services internes de la Collectivité, son expérience, ses compétences et ses moyens pour assurer une prestation complète. Des études préalables au stade ultime de la réalisation, Hérault Aménagement assure l’aide à la décision ainsi que la direction et le portage du projet dans le respect des procédures, en laissant aux élus la maîtrise de l’opération. Précédemment partenaire de la commune de Frontignan lors de la réalisation d’équipements publics et de ZAC, cette nouvelle collaboration s’inscrit dans la continuité des valeurs de transparence et de souplesse de la Sem.

Point de vue de l’élu : Pierre Bouldoire, Maire de Frontignan « La création du nouveau quartier de la ZAC des Pielles est très symbolique du renouveau de la ville de Frontignan qui a été durement frappée par la fermeture de ses principales entreprises industrielles à la fin des années 80. En construisant un éco-quartier de haute qualité en lieu et place d’une friche industrielle, nous montrons que nous pouvons passer du pire au meilleur. Cette création nous permet de promouvoir la diversité de logements, de créer des équipements publics structurants, de favoriser l’implantation de nouveaux commerces et ainsi de renforcer la vitalité de notre ville et sa mixité sociale. Ce quartier s’inscrit depuis son origine et à tous les niveaux dans une démarche durable. Il prévoit la création d’une nouvelle gare intermodale, des cheminements pour les vélos, des noues paysagères, des plantations d’arbres, ainsi qu’une réflexion sur le confort thermique d’été (menée avec le PUCA...). Si cette démarche, déjà ancienne, est aujourd’hui pleinement dans l’air du temps et totalement pertinente, c’est qu’elle s’inscrit aussi dans un environnement de qualité mais très fragile (étangs languedociens, garrigue, vignoble du fameux muscat de Frontignan...). Hérault Aménagement, qui est aujourd’hui le concessionnaire de cet aménagement, va nous permettre de concrétiser ce projet urbain et politique ambitieux. »

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Ses effets :

Quelques chiffres :

L’éco quartier des Pielles, par l’aménagement d’un « nouveau morceau de ville », qui tout en préservant l’environnement (pas d’étalement urbain, gestion de l’eau, prise en compte de la contrainte acoustique et respect des critères HQE), contribue à améliorer son empreinte écologique par la reconversion d’une friche industrielle.

Superficie : 8,3 ha 43 000 m2 SHON dont : 37 000 m2 SHON de logements 4 800 m2 SHON de commerces et activités 3 500 m2 SHON d’équipements publics 458 Logements Cos 0,52 Investissement : 16 400 K€ HT Durée prévisionnelle de l’opération : 7 ans

La réalisation de ce quartier va permettre de répondre à des enjeux forts de la collectivité : • la production de plus de 400 logements offrant mixité sociale et typologique pour faire face à la pression démographique • le ré-équilibrage des équipements publics sur la commune, • Tout en maîtrisant les effets de l’îlot de chaleur urbain. La valeur ajoutée de l’économie mixte : Face à la complexité du projet et aux responsabilités que la Collectivité a à assumer, Hérault Aménagement apporte, en complémentarité des services internes de la Collectivité, son expérience, ses compétences et ses moyens pour assurer une prestation complète. Des études préalables au stade ultime de la réalisation, Hérault Aménagement assure l’aide à la décision ainsi que la direction et le portage du projet dans le respect des procédures, en laissant aux élus la maîtrise de l’opération. Précédemment partenaire de la commune de Frontignan lors de la réalisation d’équipements publics et de ZAC, cette nouvelle collaboration s’inscrit dans la continuité des valeurs de transparence et de souplesse de la Sem.

Point de vue de l’élu : Pierre Bouldoire, Maire de Frontignan « La création du nouveau quartier de la ZAC des Pielles est très symbolique du renouveau de la ville de Frontignan qui a été durement frappée par la fermeture de ses principales entreprises industrielles à la fin des années 80. En construisant un éco-quartier de haute qualité en lieu et place d’une friche industrielle, nous montrons que nous pouvons passer du pire au meilleur. Cette création nous permet de promouvoir la diversité de logements, de créer des équipements publics structurants, de favoriser l’implantation de nouveaux commerces et ainsi de renforcer la vitalité de notre ville et sa mixité sociale. Ce quartier s’inscrit depuis son origine et à tous les niveaux dans une démarche durable. Il prévoit la création d’une nouvelle gare intermodale, des cheminements pour les vélos, des noues paysagères, des plantations d’arbres, ainsi qu’une réflexion sur le confort thermique d’été (menée avec le PUCA...). Si cette démarche, déjà ancienne, est aujourd’hui pleinement dans l’air du temps et totalement pertinente, c’est qu’elle s’inscrit aussi dans un environnement de qualité mais très fragile (étangs languedociens, garrigue, vignoble du fameux muscat de Frontignan...). Hérault Aménagement, qui est aujourd’hui le concessionnaire de cet aménagement, va nous permettre de concrétiser ce projet urbain et politique ambitieux. »

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Midi-Pyrénnées Haute-Garonne Zac Andromède à Blagnac et Beauzelle Sem Constellation Président Directeur Général : Joseph CARLES, Adjoint au maire de Blagnac, conseiller de la communauté d’agglomération du grand Toulouse Directeur : Alain Garès

Son objectif : • Accompagner le développement économique et démographique de l’agglomération toulousaine (+ 15 000 habitants/an). • Proposer des activités tertiaires, des logements, des équipements publics et des espaces naturels généreux. • Réaliser une opération d’urbanisme public exemplaire, comportant une vision prospective sur les enjeux de l’urbanisme et de l’immobilier. • Mettre en œuvre une démarche de développement durable, transversale, à déclinaisons variées et concrètes. Sa description : En première couronne de l’agglomération Toulousaine, 200 ha agricoles insérés dans l’urbanisation existante, sur deux communes, et situés face à Aéroconstellation, la plus grande zone d’activités aéronautiques d’Europe. 3900 logements de types diversifiés, dont 20 % sociaux à minima sur 72 ha, 175 000 m2 de bureaux (standards internationaux) sur 18 ha, 6 000 m2 de commerces de proximité en pied d’immeubles, des équipements publics (écoles, crèche, centre de loisirs, lycée, gendarmerie, gymnases, terrains de foot, piste d’athlétisme) sur 7 ha, un parc de 54 ha. Déplacements doux privilégiés (ligne tramway connectée au métro toulousain, pistes cycles nombreuses, trottoirs confortables, 13 ha). Ses effets :

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Les espaces publics constituent l’armature du futur quartier et marquent les orientations voulues par les élus. Avec la mixité des fonctions dans le quartier et l’offre généreuse en matière de déplacement doux, ils garantissent un confort de vie et favorisent l’animation permanente du quartier et les rencontres. Ces espaces publics encadrent 70 îlots à bâtir. Les équipements publics et les commerces en pieds d’immeuble favorisent la qualité de vie par la proximité. La densité urbaine participe d’une démarche économe de l’espace, de l’investissement en termes de réseaux et voiries, et demain, de fonctionnement pour les collectivités gestionnaires. Elle se traduit aussi par une majorité de logements collectifs. La diversité des logements est réalisée à l’îlot, grâce à l’alliance autour d’un même projet d’un promoteur et d’un bailleur social. Ce parti pris favorise la diversité sociale, les échanges, évitant les risques de ghettoïsation. Le parc sert de lien à l’intérieur du quartier et aussi entre celui-ci et son environnement. Ses rives sont offertes aux habitants des logements collectifs. Le modelé de son paysage incorpore les ouvrages de régulation de l’écoulement des eaux pluviales, avec une infiltration privilégiée. Les choix en matière d’urbanisme visent également à prévenir la malveillance et à favoriser l’émergence d’une culture des liens sociaux, au quotidien. Dans les îlots bâtis, les espaces communs généreux participent à cette volonté de favoriser cette culture. L’imperméabilisation est limitée. Les voitures stationnent principalement en ouvrages et le stationnement en voirie est dimensionné pour les visiteurs.

En matière de construction, les objectifs portent sur les économies d’énergie, le confort d’usage en toutes saisons, les prix de sortie au m2, la qualité environnementale et architecturale. Les projets de construction sont sélectionnés par concours, au regard des objectifs définis dans le cahier des charges du quartier et de l’îlot. En outre, chaque projet fait l’objet de contrôles techniques (certification Habitat Environnement, AMOs). La valeur ajoutée de l’économie mixte : • Au service des élus qui définissent les objectifs de développement urbain. • Connaissance de l’environnement et des acteurs dans leur diversité et leur complexité. • Capacité d’adaptation, d’innovation, d’anticipation. • Force de proposition dans une approche globale, à différentes échelles d’espace et de temps. • Capacité à appréhender les différents enjeux, à apporter des réponses opérationnelles en termes de méthode, de montage, de gouvernance, avec des obligations de moyens et de résultats. • Capacité à rassembler et à mobiliser divers partenaires autour de la réalisation des projets. • Capacité à rassembler des compétences adaptées aux caractéristiques et aux ambitions du projet, à manager des équipes. • Capacité à la maîtrise dynamique de l’équilibre financier de l’opération par rapport aux évolutions de l’environnement. • Capacité à conduire la communication, la concertation et la négociation avec des interlocuteurs divers. Point de vue de l’élu : Joseph Carles “Andromède, c’est d’abord un projet politique. Nous, élus, avons défini la charte des valeurs sur laquelle le projet restitue les fondamentaux de l’action publique. Le recours à une Sem nous a permis de garantir le portage de ces valeurs, avec le souci de respecter la finalité de notre programme d’aménagement dans une volonté de dialogue permanent pour tenir compte des contraintes techniques, réglementaires ou économiques inhérentes à ce type de projet. L’économie mixte apparaît ainsi, à la lumière de cette expérience, comme un exemple de gouvernance du territoire, qui favorise la création de l’intelligence collective autour d'une vision partagée et d’une partition particulièrement efficiente des rôles en fonction des compétences de chaque partie prenante”. Quelques chiffres : 200 hectares, 3 900 logements, 175 000 m2 SHON de bureaux, 6 000 m2 de commerces, 70 ha d’espaces naturels, 7000 arbres plantés, 1 ligne de tramway, 10 équipements publics pour toutes les générations, 3 phases d’aménagement sur 15 ans. Arrivée des premiers habitants : fin 2008. Bilan équilibré à 145 M€ H.T. Durée de 14 ans.

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Midi-Pyrénnées Haute-Garonne Zac Andromède à Blagnac et Beauzelle Sem Constellation Président Directeur Général : Joseph CARLES, Adjoint au maire de Blagnac, conseiller de la communauté d’agglomération du grand Toulouse Directeur : Alain Garès

Son objectif : • Accompagner le développement économique et démographique de l’agglomération toulousaine (+ 15 000 habitants/an). • Proposer des activités tertiaires, des logements, des équipements publics et des espaces naturels généreux. • Réaliser une opération d’urbanisme public exemplaire, comportant une vision prospective sur les enjeux de l’urbanisme et de l’immobilier. • Mettre en œuvre une démarche de développement durable, transversale, à déclinaisons variées et concrètes. Sa description : En première couronne de l’agglomération Toulousaine, 200 ha agricoles insérés dans l’urbanisation existante, sur deux communes, et situés face à Aéroconstellation, la plus grande zone d’activités aéronautiques d’Europe. 3900 logements de types diversifiés, dont 20 % sociaux à minima sur 72 ha, 175 000 m2 de bureaux (standards internationaux) sur 18 ha, 6 000 m2 de commerces de proximité en pied d’immeubles, des équipements publics (écoles, crèche, centre de loisirs, lycée, gendarmerie, gymnases, terrains de foot, piste d’athlétisme) sur 7 ha, un parc de 54 ha. Déplacements doux privilégiés (ligne tramway connectée au métro toulousain, pistes cycles nombreuses, trottoirs confortables, 13 ha). Ses effets :

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Les espaces publics constituent l’armature du futur quartier et marquent les orientations voulues par les élus. Avec la mixité des fonctions dans le quartier et l’offre généreuse en matière de déplacement doux, ils garantissent un confort de vie et favorisent l’animation permanente du quartier et les rencontres. Ces espaces publics encadrent 70 îlots à bâtir. Les équipements publics et les commerces en pieds d’immeuble favorisent la qualité de vie par la proximité. La densité urbaine participe d’une démarche économe de l’espace, de l’investissement en termes de réseaux et voiries, et demain, de fonctionnement pour les collectivités gestionnaires. Elle se traduit aussi par une majorité de logements collectifs. La diversité des logements est réalisée à l’îlot, grâce à l’alliance autour d’un même projet d’un promoteur et d’un bailleur social. Ce parti pris favorise la diversité sociale, les échanges, évitant les risques de ghettoïsation. Le parc sert de lien à l’intérieur du quartier et aussi entre celui-ci et son environnement. Ses rives sont offertes aux habitants des logements collectifs. Le modelé de son paysage incorpore les ouvrages de régulation de l’écoulement des eaux pluviales, avec une infiltration privilégiée. Les choix en matière d’urbanisme visent également à prévenir la malveillance et à favoriser l’émergence d’une culture des liens sociaux, au quotidien. Dans les îlots bâtis, les espaces communs généreux participent à cette volonté de favoriser cette culture. L’imperméabilisation est limitée. Les voitures stationnent principalement en ouvrages et le stationnement en voirie est dimensionné pour les visiteurs.

En matière de construction, les objectifs portent sur les économies d’énergie, le confort d’usage en toutes saisons, les prix de sortie au m2, la qualité environnementale et architecturale. Les projets de construction sont sélectionnés par concours, au regard des objectifs définis dans le cahier des charges du quartier et de l’îlot. En outre, chaque projet fait l’objet de contrôles techniques (certification Habitat Environnement, AMOs). La valeur ajoutée de l’économie mixte : • Au service des élus qui définissent les objectifs de développement urbain. • Connaissance de l’environnement et des acteurs dans leur diversité et leur complexité. • Capacité d’adaptation, d’innovation, d’anticipation. • Force de proposition dans une approche globale, à différentes échelles d’espace et de temps. • Capacité à appréhender les différents enjeux, à apporter des réponses opérationnelles en termes de méthode, de montage, de gouvernance, avec des obligations de moyens et de résultats. • Capacité à rassembler et à mobiliser divers partenaires autour de la réalisation des projets. • Capacité à rassembler des compétences adaptées aux caractéristiques et aux ambitions du projet, à manager des équipes. • Capacité à la maîtrise dynamique de l’équilibre financier de l’opération par rapport aux évolutions de l’environnement. • Capacité à conduire la communication, la concertation et la négociation avec des interlocuteurs divers. Point de vue de l’élu : Joseph Carles “Andromède, c’est d’abord un projet politique. Nous, élus, avons défini la charte des valeurs sur laquelle le projet restitue les fondamentaux de l’action publique. Le recours à une Sem nous a permis de garantir le portage de ces valeurs, avec le souci de respecter la finalité de notre programme d’aménagement dans une volonté de dialogue permanent pour tenir compte des contraintes techniques, réglementaires ou économiques inhérentes à ce type de projet. L’économie mixte apparaît ainsi, à la lumière de cette expérience, comme un exemple de gouvernance du territoire, qui favorise la création de l’intelligence collective autour d'une vision partagée et d’une partition particulièrement efficiente des rôles en fonction des compétences de chaque partie prenante”. Quelques chiffres : 200 hectares, 3 900 logements, 175 000 m2 SHON de bureaux, 6 000 m2 de commerces, 70 ha d’espaces naturels, 7000 arbres plantés, 1 ligne de tramway, 10 équipements publics pour toutes les générations, 3 phases d’aménagement sur 15 ans. Arrivée des premiers habitants : fin 2008. Bilan équilibré à 145 M€ H.T. Durée de 14 ans.

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Midi-Pyrénnées Haute-Garonne Zac Monges Croix du Sud à Cornebarrieu Sem Constellation Président Directeur Général : Joseph CARLES, Adjoint au maire de Blagnac, conseiller de la communauté d’agglomération du grand Toulouse Directeur : Alain Garés

Son objectif : • Répondre à la demande de logements liée à la croissance de l’agglomération toulousaine. • En faire une opération d’urbanisme public exemplaire. • Avoir une vision prospective sur les enjeux de l’urbanisme et de l’immobilier. • Mettre en œuvre une démarche de développement durable, transversale, à déclinaisons variées et concrètes. • Lancée et développée parallèlement à la ZAC Andromède, avec les mêmes méthodes et objectifs. Sa description : En seconde couronne de l’agglomération toulousaine, 56 ha agricoles entre l’urbanisation existante et la lisière d’un bois. 900 logements de types diversifiés, à dominante d’individuels, dont minimum 20 % de logements sociaux sur 36 ha, 600 m2 de commerces de proximité en pied d’immeubles, des équipements publics (école maternelle et primaire, crèche, médiathèque, maison des associations) sur 2,5 ha, parc de 12 ha et espaces publics 5 ha. Ses effets : Le site présente des qualités intrinsèques : versant bordé d’une forêt et regardant le village ancien avec son clocher, un chemin creux, des fossés et haies d’arbres associés. Le projet d’urbanisme et paysager de B. Fortier, OBRAS et M. Desvigne s’appuie sur ces qualités et propose une nouvelle forme d’urbanisation dans ce contexte. Les espaces publics constituent l’armature du futur quartier. Situé au cœur du quartier, le parc est allongé, en continuité avec les espaces verts publics et circulations douces existants, assurant ainsi une complémentarité et une bonne greffe. Il sert de lien (piétonnier et cycle) à l’intérieur du site. Le modelé de son paysage incorpore les ouvrages de régulation de l’écoulement des eaux pluviales, avec une infiltration privilégiée. Ces formes de bassins étant rarement en eaux, elles sont paysagées et plantées pour servir d’espaces d’agrément. Autour du parc, une voirie dessert 30 îlots bâtis qui disposent de vues sur celui-ci. Des voiries transverses permettent de raccourcir les trajets en recoupant cette boucle. Les îlots bâtis sont encadrés de plantations. La diversité des logements est réalisée à l’îlot, grâce à l’alliance autour d’un même projet d’un promoteur et d’un bailleur social, ce qui favorise la diversité sociale et les échanges. Les choix en matière d’urbanisme visent à prévenir la malveillance ; ils favorisent la culture de liens sociaux au quotidien. Dans les îlots bâtis, les espaces communs offrent une dimension complémentaire pour cette culture. En matière de construction, les objectifs portent sur les économies d’énergie, le confort d’usage en toutes saisons, les prix de sortie, les qualités environnementales. La sélection des projets de construction se fait par une enchère sur leurs qualités par rapport aux objectifs environnementaux définis et un contrôle technique (certification Habitat Environnement, AMOs).

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Les voiries sont à sens unique, limitant l’imperméabilisation, les coûts d’investissement et de fonctionnement. Les voitures stationnent principalement en ouvrages et le stationnement en voirie est dimensionné pour les visiteurs. La densité urbaine participe d’une démarche économe de l’espace. La mixité des fonctions, avec les logements, les équipements publics, les commerces de proximité et les cheminements dans le parc, offre un confort de vie qui favorise les déplacements doux, l’animation permanente, les rencontres. La voirie autour du parc est dimensionnée pour accueillir demain une ou plusieurs lignes de bus de rabattement sur les transports en communs (tramway ligne E et SNCF). La valeur ajoutée de l’économie mixte : • Au service des élus qui définissent les objectifs de développement urbain. • Connaissance de l’environnement et des acteurs dans leur diversité et leur complexité. • Capacité d’adaptation, d’innovation, d’anticipation. • Force de proposition dans une approche globale, à différentes échelles d’espace et de temps. • Capacité à appréhender les différents enjeux, à apporter des réponses opérationnelles en terme de méthode, de montages, de gouvernance, avec des obligations de moyens et de résultats. • Capacité à rassembler et à mobiliser divers partenaires autour de la réalisation des projets. • Capacité à rassembler des compétences adaptées aux caractéristiques et aux ambitions du projet, à manager des équipes. • Capacité à la maîtrise dynamique de l’équilibre financier de l’opération par rapport aux évolutions de l’environnement. • Capacité à conduire la communication, la concertation et la négociation avec des interlocuteurs divers. Point de vue de l’élu : Joseph Carles “Monges-Croix du sud, c’est d’abord un projet politique. Avec les élus de Cornebarrieu et du Grand Toulouse, nous avons défini la charte des valeurs de ce quartier. Le recours à une Sem a permis de garantir le portage de ces valeurs, avec le souci de respecter la finalité de notre programme d’aménagement dans une volonté de dialogue permanent pour tenir compte des contraintes techniques, réglementaires ou économiques inhérentes à ce type de projet. L’économie mixte apparaît ainsi, à la lumière de cette expérience, comme un exemple de gouvernance du territoire, qui favorise la création de l’intelligence collective autour d'une vision partagée et d’une partition particulièrement efficiente des rôles en fonction des compétences de chaque partie prenante”. Quelques chiffres : Cornebarrieu : une ville de 5 000 habitants. Monges-Croix du sud se développe sur 56 hectares dont 12 hectares de parc, et offrira 900 logements dont 20 % de logements sociaux, 600 m2 de commerces, des équipements publics. Bilan équilibré à 38 M€ H.T. Durée : 14 ans.

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Midi-Pyrénnées Haute-Garonne Zac Monges Croix du Sud à Cornebarrieu Sem Constellation Président Directeur Général : Joseph CARLES, Adjoint au maire de Blagnac, conseiller de la communauté d’agglomération du grand Toulouse Directeur : Alain Garés

Son objectif : • Répondre à la demande de logements liée à la croissance de l’agglomération toulousaine. • En faire une opération d’urbanisme public exemplaire. • Avoir une vision prospective sur les enjeux de l’urbanisme et de l’immobilier. • Mettre en œuvre une démarche de développement durable, transversale, à déclinaisons variées et concrètes. • Lancée et développée parallèlement à la ZAC Andromède, avec les mêmes méthodes et objectifs. Sa description : En seconde couronne de l’agglomération toulousaine, 56 ha agricoles entre l’urbanisation existante et la lisière d’un bois. 900 logements de types diversifiés, à dominante d’individuels, dont minimum 20 % de logements sociaux sur 36 ha, 600 m2 de commerces de proximité en pied d’immeubles, des équipements publics (école maternelle et primaire, crèche, médiathèque, maison des associations) sur 2,5 ha, parc de 12 ha et espaces publics 5 ha. Ses effets : Le site présente des qualités intrinsèques : versant bordé d’une forêt et regardant le village ancien avec son clocher, un chemin creux, des fossés et haies d’arbres associés. Le projet d’urbanisme et paysager de B. Fortier, OBRAS et M. Desvigne s’appuie sur ces qualités et propose une nouvelle forme d’urbanisation dans ce contexte. Les espaces publics constituent l’armature du futur quartier. Situé au cœur du quartier, le parc est allongé, en continuité avec les espaces verts publics et circulations douces existants, assurant ainsi une complémentarité et une bonne greffe. Il sert de lien (piétonnier et cycle) à l’intérieur du site. Le modelé de son paysage incorpore les ouvrages de régulation de l’écoulement des eaux pluviales, avec une infiltration privilégiée. Ces formes de bassins étant rarement en eaux, elles sont paysagées et plantées pour servir d’espaces d’agrément. Autour du parc, une voirie dessert 30 îlots bâtis qui disposent de vues sur celui-ci. Des voiries transverses permettent de raccourcir les trajets en recoupant cette boucle. Les îlots bâtis sont encadrés de plantations. La diversité des logements est réalisée à l’îlot, grâce à l’alliance autour d’un même projet d’un promoteur et d’un bailleur social, ce qui favorise la diversité sociale et les échanges. Les choix en matière d’urbanisme visent à prévenir la malveillance ; ils favorisent la culture de liens sociaux au quotidien. Dans les îlots bâtis, les espaces communs offrent une dimension complémentaire pour cette culture. En matière de construction, les objectifs portent sur les économies d’énergie, le confort d’usage en toutes saisons, les prix de sortie, les qualités environnementales. La sélection des projets de construction se fait par une enchère sur leurs qualités par rapport aux objectifs environnementaux définis et un contrôle technique (certification Habitat Environnement, AMOs).

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Les voiries sont à sens unique, limitant l’imperméabilisation, les coûts d’investissement et de fonctionnement. Les voitures stationnent principalement en ouvrages et le stationnement en voirie est dimensionné pour les visiteurs. La densité urbaine participe d’une démarche économe de l’espace. La mixité des fonctions, avec les logements, les équipements publics, les commerces de proximité et les cheminements dans le parc, offre un confort de vie qui favorise les déplacements doux, l’animation permanente, les rencontres. La voirie autour du parc est dimensionnée pour accueillir demain une ou plusieurs lignes de bus de rabattement sur les transports en communs (tramway ligne E et SNCF). La valeur ajoutée de l’économie mixte : • Au service des élus qui définissent les objectifs de développement urbain. • Connaissance de l’environnement et des acteurs dans leur diversité et leur complexité. • Capacité d’adaptation, d’innovation, d’anticipation. • Force de proposition dans une approche globale, à différentes échelles d’espace et de temps. • Capacité à appréhender les différents enjeux, à apporter des réponses opérationnelles en terme de méthode, de montages, de gouvernance, avec des obligations de moyens et de résultats. • Capacité à rassembler et à mobiliser divers partenaires autour de la réalisation des projets. • Capacité à rassembler des compétences adaptées aux caractéristiques et aux ambitions du projet, à manager des équipes. • Capacité à la maîtrise dynamique de l’équilibre financier de l’opération par rapport aux évolutions de l’environnement. • Capacité à conduire la communication, la concertation et la négociation avec des interlocuteurs divers. Point de vue de l’élu : Joseph Carles “Monges-Croix du sud, c’est d’abord un projet politique. Avec les élus de Cornebarrieu et du Grand Toulouse, nous avons défini la charte des valeurs de ce quartier. Le recours à une Sem a permis de garantir le portage de ces valeurs, avec le souci de respecter la finalité de notre programme d’aménagement dans une volonté de dialogue permanent pour tenir compte des contraintes techniques, réglementaires ou économiques inhérentes à ce type de projet. L’économie mixte apparaît ainsi, à la lumière de cette expérience, comme un exemple de gouvernance du territoire, qui favorise la création de l’intelligence collective autour d'une vision partagée et d’une partition particulièrement efficiente des rôles en fonction des compétences de chaque partie prenante”. Quelques chiffres : Cornebarrieu : une ville de 5 000 habitants. Monges-Croix du sud se développe sur 56 hectares dont 12 hectares de parc, et offrira 900 logements dont 20 % de logements sociaux, 600 m2 de commerces, des équipements publics. Bilan équilibré à 38 M€ H.T. Durée : 14 ans.

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Nord-Pas-de-Calais Nord Rives de la Haute Deûle à Lille Soreli 0Président : Audrey LINKENHELD, adjoint au maire de Lille Directrice : Fabienne Duwez Responsable de l’opération : Pascal Henry

Sa description :

Ses effets :

Situé sur le territoire des Villes de Lille et de Lomme, à proximité de leurs centres villes, et traversé par le canal de la Deûle, le projet des Rives de la Haute Deûle est un projet de reconquête urbaine d’un vaste territoire d’une centaine d’hectares constitué essentiellement de grandes friches industrielles. La première étape de la mise en œuvre du projet d’aménagement des Rives de la Haute Deûle a fait l’objet de la création d’une ZAC par la Communauté Urbaine de Lille le 10 avril 2003, dont l’aménagement a été confié à la Soreli.

Les objectifs dans la mise en œuvre de cette ZAC déclinent et précisent les orientations données par le plan d’aménagement de développement durable (PADD) du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la communauté urbaine de Lille, par le Programme Local de l’Habitat (PLH) de la communauté urbaine de Lille, et par les agendas 21 de la communauté urbaine de Lille et de la ville de Lille : • Le renouvellement urbain : il s’agit d’un projet de renouvellement urbain, recyclant des friches industrielles. • La mixité fonctionnelle : le programme de construction de la ZAC du 1er secteur opérationnel des Rives de la Haute Deûle intègre une mixité des fonctions : 77 000 m2 de SHON pour les activités tertiaires, 20 000 m2 de SHON pour les activités de recherche et d’enseignement supérieur, et 50 000 m2 de SHON pour l’habitat, 5 000 m2 de SHON pour les commerces et services. • La mixité sociale : le programme de logements présente une grande diversité typologique, avec 30 % de logements locatifs sociaux, et une répartition équilibrée entre locatif, accession plafonnée, accession maîtrisée, accession sociale. • La densité : Parallèlement à une grande place donnée aux espaces publics, les programmes de construction sur les îlots seront caractérisés par une densité urbaine en continuité avec la ville environnante. • Les modes de déplacements : le projet d’aménagement donne toute sa place aux circulations douces (larges trottoirs, promenades piétons et cycles) et aux transports en communs (proximité du métro, navette bus, navette fluviale), la circulation automobile étant diffusée à travers un maillage urbain. • La qualité des espaces publics : le projet donne une grande place à des espaces publics de qualité : grande pelouse, jardin d’eau, place, square, promenades sur les quais du canal de la Haute Deûle… • La gestion intégrée de l’eau : en réponse à des objectifs de gestion de l’eau écologique, démonstrative, et de mise en valeur du site autour de la thématique de l’eau, l’ensemble des eaux pluviales de la ZAC est gérée de manière intégrée à la ville, se traduisant par un dispositif de recueil, de stockage, et de traitement à travers des canaux en eau, des noues, et un jardin d’eau intégrés aux espaces publics. • Le recyclage des déchets liés à l’aménagement : Les bâtiments existants sur les friches feront l’objet de déconstructions, avec un objectif de recyclage couvrant au minimum 80% des déchets, avec l’appui d’un bureau d’études spécialisé dans ce domaine. • L’insertion sociale : Sur l’ensemble des chantiers tant en déconstruction qu’en construction, seront intégrées des clauses d’insertion sociale.

Son objectif : Un double objectif : • la reconquête d’un quartier au bord du canal de la Deûle, à proximité du centre-ville de Lille et des grands axes de transport, • la création d’un pôle d’excellence économique de Lille Métropole, dédié aux technologies de l’information et de la communication, site majeur d’investissement pour les 20 ans à venir. Un quartier durable : • la création d’un nouveau quartier de ville où il est possible d’habiter, de travailler et d’avoir des activités de loisirs : terrains de sport, lieux de culture, commerces, hôtellerie, restauration, • la valorisation de la présence de l’eau et la mise en scène de celle-ci en la faisant pénétrer en cœur de quartier, à proximité des immeubles de logements et bureaux, • l’exigence de qualité urbaine à travers la création et le traitement des espaces publics, la réhabilitation des bâtiments industriels, l’innovation architecturale , • l’exigence de qualité environnementale pour l’aménagement du quartier et les programmes de construction – opération pilote de l’expérimentation hqe®-aménagement.

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Nord-Pas-de-Calais Nord Rives de la Haute Deûle à Lille Soreli 0Président : Audrey LINKENHELD, adjoint au maire de Lille Directrice : Fabienne Duwez Responsable de l’opération : Pascal Henry

Sa description :

Ses effets :

Situé sur le territoire des Villes de Lille et de Lomme, à proximité de leurs centres villes, et traversé par le canal de la Deûle, le projet des Rives de la Haute Deûle est un projet de reconquête urbaine d’un vaste territoire d’une centaine d’hectares constitué essentiellement de grandes friches industrielles. La première étape de la mise en œuvre du projet d’aménagement des Rives de la Haute Deûle a fait l’objet de la création d’une ZAC par la Communauté Urbaine de Lille le 10 avril 2003, dont l’aménagement a été confié à la Soreli.

Les objectifs dans la mise en œuvre de cette ZAC déclinent et précisent les orientations données par le plan d’aménagement de développement durable (PADD) du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la communauté urbaine de Lille, par le Programme Local de l’Habitat (PLH) de la communauté urbaine de Lille, et par les agendas 21 de la communauté urbaine de Lille et de la ville de Lille : • Le renouvellement urbain : il s’agit d’un projet de renouvellement urbain, recyclant des friches industrielles. • La mixité fonctionnelle : le programme de construction de la ZAC du 1er secteur opérationnel des Rives de la Haute Deûle intègre une mixité des fonctions : 77 000 m2 de SHON pour les activités tertiaires, 20 000 m2 de SHON pour les activités de recherche et d’enseignement supérieur, et 50 000 m2 de SHON pour l’habitat, 5 000 m2 de SHON pour les commerces et services. • La mixité sociale : le programme de logements présente une grande diversité typologique, avec 30 % de logements locatifs sociaux, et une répartition équilibrée entre locatif, accession plafonnée, accession maîtrisée, accession sociale. • La densité : Parallèlement à une grande place donnée aux espaces publics, les programmes de construction sur les îlots seront caractérisés par une densité urbaine en continuité avec la ville environnante. • Les modes de déplacements : le projet d’aménagement donne toute sa place aux circulations douces (larges trottoirs, promenades piétons et cycles) et aux transports en communs (proximité du métro, navette bus, navette fluviale), la circulation automobile étant diffusée à travers un maillage urbain. • La qualité des espaces publics : le projet donne une grande place à des espaces publics de qualité : grande pelouse, jardin d’eau, place, square, promenades sur les quais du canal de la Haute Deûle… • La gestion intégrée de l’eau : en réponse à des objectifs de gestion de l’eau écologique, démonstrative, et de mise en valeur du site autour de la thématique de l’eau, l’ensemble des eaux pluviales de la ZAC est gérée de manière intégrée à la ville, se traduisant par un dispositif de recueil, de stockage, et de traitement à travers des canaux en eau, des noues, et un jardin d’eau intégrés aux espaces publics. • Le recyclage des déchets liés à l’aménagement : Les bâtiments existants sur les friches feront l’objet de déconstructions, avec un objectif de recyclage couvrant au minimum 80% des déchets, avec l’appui d’un bureau d’études spécialisé dans ce domaine. • L’insertion sociale : Sur l’ensemble des chantiers tant en déconstruction qu’en construction, seront intégrées des clauses d’insertion sociale.

Son objectif : Un double objectif : • la reconquête d’un quartier au bord du canal de la Deûle, à proximité du centre-ville de Lille et des grands axes de transport, • la création d’un pôle d’excellence économique de Lille Métropole, dédié aux technologies de l’information et de la communication, site majeur d’investissement pour les 20 ans à venir. Un quartier durable : • la création d’un nouveau quartier de ville où il est possible d’habiter, de travailler et d’avoir des activités de loisirs : terrains de sport, lieux de culture, commerces, hôtellerie, restauration, • la valorisation de la présence de l’eau et la mise en scène de celle-ci en la faisant pénétrer en cœur de quartier, à proximité des immeubles de logements et bureaux, • l’exigence de qualité urbaine à travers la création et le traitement des espaces publics, la réhabilitation des bâtiments industriels, l’innovation architecturale , • l’exigence de qualité environnementale pour l’aménagement du quartier et les programmes de construction – opération pilote de l’expérimentation hqe®-aménagement.

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La valeur ajoutée de l’économie mixte : Le recours à la société d’économie mixte, c’est pour les collectivités la garantie de la mise en œuvre opérationnelle de ses objectifs politiques à travers le projet d’aménagement, et c’est la garantie du respect de ses intérêts dans la mise en œuvre de ce projet. Point de vue des élus : Martine Aubry - Maire de Lille – Yves Durand - Maire de Lomme (Editorial de « La ville durable : les Rives de la Haute Deûle / EuraTechnologies ») « Situé à l’ouest de la métropole lilloise, les Rives de la Haute Deûle est un projet urbain majeur qui fait le lien entre les quartiers des Bois Blancs à Lille et du Marais à Lomme. Ce projet est porté par les maires de Lille et de Lomme, Martine Aubry et Yves Durand, dans le cadre d’un partenariat qui accorde une large place à l’investissement de la communauté urbaine et à l’intervention de la Soreli, société d’économie mixte responsable de l’aménagement. Ce projet va donner naissance à un nouveau quartier caractérisé par sa double vocation économique et résidentielle avec une forte préoccupation de mixité sociale. Le volet économique est porté par EuraTechnologies, projet qui a pour ambition d’accueillir des entreprises fortement consommatrices de NTIC, en redonnant vie au château Le BlanLafont, ancien site emblématique de l’industrie textile. C’est également un nouveau morceau de ville qui émergera sur les Rives de la Haute Deûle avec la création de 500 nouveaux logements, la réalisation d’espaces publics et une forme urbaine originale autour de la valorisation des canaux. La forte dimension de renouvellement urbain sur un site privilégié qui tisse le lien entre Lille et Lomme a conduit les maîtres d’ouvrages à faire de ce projet une démonstration concrète de la Ville durable avec une véritable exigence de contenu. Objectif : reconstituer sur un ancien site dégradé un environnement et un mode de vie de grande qualité. » Quelques chiffres : Projet d’ensemble des Rives de la Haute Deûle : • 100 hectares • 150 000 m2 de surface pour les entreprises, soit 5 000 emplois • 170 000 m2 de surface pour les logements, soit 5 000 habitants • 1er secteur opérationnel des Rives de la Haute Deûle : • 25 hectares • Début des travaux : 2007 • 97 000 m2 de SHON pour des espaces d’activités tertiaires, de recherche et de formation, soit 3 200 emplois. • 50 000 m2 de SHON pour des nouveaux logements, soit 1 600 nouveaux habitants • 5 000 m2 de SHON pour des équipements commerciaux et publics

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La valeur ajoutée de l’économie mixte : Le recours à la société d’économie mixte, c’est pour les collectivités la garantie de la mise en œuvre opérationnelle de ses objectifs politiques à travers le projet d’aménagement, et c’est la garantie du respect de ses intérêts dans la mise en œuvre de ce projet. Point de vue des élus : Martine Aubry - Maire de Lille – Yves Durand - Maire de Lomme (Editorial de « La ville durable : les Rives de la Haute Deûle / EuraTechnologies ») « Situé à l’ouest de la métropole lilloise, les Rives de la Haute Deûle est un projet urbain majeur qui fait le lien entre les quartiers des Bois Blancs à Lille et du Marais à Lomme. Ce projet est porté par les maires de Lille et de Lomme, Martine Aubry et Yves Durand, dans le cadre d’un partenariat qui accorde une large place à l’investissement de la communauté urbaine et à l’intervention de la Soreli, société d’économie mixte responsable de l’aménagement. Ce projet va donner naissance à un nouveau quartier caractérisé par sa double vocation économique et résidentielle avec une forte préoccupation de mixité sociale. Le volet économique est porté par EuraTechnologies, projet qui a pour ambition d’accueillir des entreprises fortement consommatrices de NTIC, en redonnant vie au château Le BlanLafont, ancien site emblématique de l’industrie textile. C’est également un nouveau morceau de ville qui émergera sur les Rives de la Haute Deûle avec la création de 500 nouveaux logements, la réalisation d’espaces publics et une forme urbaine originale autour de la valorisation des canaux. La forte dimension de renouvellement urbain sur un site privilégié qui tisse le lien entre Lille et Lomme a conduit les maîtres d’ouvrages à faire de ce projet une démonstration concrète de la Ville durable avec une véritable exigence de contenu. Objectif : reconstituer sur un ancien site dégradé un environnement et un mode de vie de grande qualité. » Quelques chiffres : Projet d’ensemble des Rives de la Haute Deûle : • 100 hectares • 150 000 m2 de surface pour les entreprises, soit 5 000 emplois • 170 000 m2 de surface pour les logements, soit 5 000 habitants • 1er secteur opérationnel des Rives de la Haute Deûle : • 25 hectares • Début des travaux : 2007 • 97 000 m2 de SHON pour des espaces d’activités tertiaires, de recherche et de formation, soit 3 200 emplois. • 50 000 m2 de SHON pour des nouveaux logements, soit 1 600 nouveaux habitants • 5 000 m2 de SHON pour des équipements commerciaux et publics

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Pays de la Loire Loire-Atlantique Bottière Chenaie à Nantes Nantes Aménagement Président : Alexandre MAZZORANA-KREMER, Conseiller Municipal à la Ville de Nantes et Vice Président de Nantes Métropole Directeur général : Bernard Millet Responsable de l’opération : Jean-François Quais

Sa description : À 10 minutes du centre ville et à proximité du périphérique, les 35 hectares disponibles à Bottière Chénaie constituent l’un des grands secteurs d’urbanisation en cours de l’Est de Nantes. Dans ce quartier de tradition maraîchère, il est prévu d’y accueillir une population nouvelle d’environ 3 500 nouveaux habitants. L’attractivité de cet éco-quartier réside dans la volonté de créer un véritable nouveau quartier où toutes les fonctions de la ville sont présentes : l’habitat, le commerce, les services et les loisirs. La dimension environnementale se retrouve à tous les niveaux avec des espaces publics donnant sur un parc linéaire le long d’un mail reliant deux quartiers existants. Le programme prévoit la construction de 1 500 logements avec 25 % de logements sociaux locatifs. La présence de deux stations de tramway constitue aussi un élément fondateur du projet. Son objectif : Les études préalables réalisées dans les domaines de l’habitat, des équipements, de l’urbanisme et du commerce ont permis de définir les objectifs suivants : • répondre à une forte demande de logements destinés aux familles et freiner l’évasion périphérique, • valoriser le tramway et la ligne SNCF comme vecteur de développement, • améliorer les liaisons transversales du quartier et désenclaver le quartier de la Bottière, • renforcer la qualité paysagère du site, • améliorer l’offre de services aux habitants du quartier, • proposer aux habitants une offre commerciale intermédiaire entre l’échelle de l’hypermarché et les pôles de proximité. Cohérent avec le Programme Local de l’Habitat de Nantes Métropole, ce quartier a pour ambition de « créer de la ville » et aussi en construisant des logements accessibles aux classes moyennes, notamment aux primo-accédants, de faire revenir une population qui part actuellement à vingt ou trente kilomètres pour accéder à la propriété. Ces objectifs résident dans la création d’un éco-quartier favorisant la mixité urbaine, architecturale, sociale et générationnelle.

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Le programme de construction peut ainsi être résumé selon les données ci-après : 1 500 logements, soit environ 140 000 m2 SHON : 50 % de logements collectifs, 30 % de logements intermédiaires et 20 % d'individuels groupés. 25 % des logements seront sociaux, 45 % en accession, à prix abordables, et 30 % seront libres. Ses effets : Préserver et mieux utiliser l’eau L’eau est une ressource rare et précieuse. Le projet urbain Bottière-Chénaie vise à la protéger et à l’économiser. Cinq objectifs principaux sont privilégiés : éviter les inondations, recharger les nappes phréatiques, éviter les investissements coûteux en réseaux souterrains, limiter la consommation d’eau potable pour l’arrosage et améliorer la qualité des eaux de ruissellement, afin de : • Réguler les eaux de ruissellement en freinant le parcours de l’eau et éviter des flux trop forts par la réalisation de noues paysagères pour collecter les eaux superficielles et récupérer celles des programmes immobiliers, • Récupérer les eaux de pluie en valorisant certains réservoirs présents sur le site et destinés à l’arrosage des jardins familiaux et espaces verts, • Améliorer la qualité de l’eau par la mise à ciel ouvert du ruisseau des Gohards dans le cadre de l’aménagement du parc linéaire. A cet effet, trois ouvrages de traitement sont prévus pour éviter toute pollution (un ouvrage de pré-traitement pour piéger les matières en suspension et deux bassins à ciel ouvert en amont du ruisseau, fonctionnant comme un marais décanteur et épurateur grâce à l’utilisation de plantes fixatrices des polluants). Une autre gestion de l’énergie Une meilleure performance énergétique des bâtiments. Trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance énergétique et baisser les charges des habitants par la mise en œuvre des différents moyens (toits végétalisés pour une meilleure inertie thermique été comme hiver, apport solaire actif et passif, principe de double peau en façade sud pour mieux réguler la température des logements en toute saison). Une optimisation de l’éclairage public. Quatre objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter les dépenses publiques, limiter les nuisances aux habitants et maintenir la sécurité routière par un travail commun entre urbanistes, architectes et éclairagistes.

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Pays de la Loire Loire-Atlantique Bottière Chenaie à Nantes Nantes Aménagement Président : Alexandre MAZZORANA-KREMER, Conseiller Municipal à la Ville de Nantes et Vice Président de Nantes Métropole Directeur général : Bernard Millet Responsable de l’opération : Jean-François Quais

Sa description : À 10 minutes du centre ville et à proximité du périphérique, les 35 hectares disponibles à Bottière Chénaie constituent l’un des grands secteurs d’urbanisation en cours de l’Est de Nantes. Dans ce quartier de tradition maraîchère, il est prévu d’y accueillir une population nouvelle d’environ 3 500 nouveaux habitants. L’attractivité de cet éco-quartier réside dans la volonté de créer un véritable nouveau quartier où toutes les fonctions de la ville sont présentes : l’habitat, le commerce, les services et les loisirs. La dimension environnementale se retrouve à tous les niveaux avec des espaces publics donnant sur un parc linéaire le long d’un mail reliant deux quartiers existants. Le programme prévoit la construction de 1 500 logements avec 25 % de logements sociaux locatifs. La présence de deux stations de tramway constitue aussi un élément fondateur du projet. Son objectif : Les études préalables réalisées dans les domaines de l’habitat, des équipements, de l’urbanisme et du commerce ont permis de définir les objectifs suivants : • répondre à une forte demande de logements destinés aux familles et freiner l’évasion périphérique, • valoriser le tramway et la ligne SNCF comme vecteur de développement, • améliorer les liaisons transversales du quartier et désenclaver le quartier de la Bottière, • renforcer la qualité paysagère du site, • améliorer l’offre de services aux habitants du quartier, • proposer aux habitants une offre commerciale intermédiaire entre l’échelle de l’hypermarché et les pôles de proximité. Cohérent avec le Programme Local de l’Habitat de Nantes Métropole, ce quartier a pour ambition de « créer de la ville » et aussi en construisant des logements accessibles aux classes moyennes, notamment aux primo-accédants, de faire revenir une population qui part actuellement à vingt ou trente kilomètres pour accéder à la propriété. Ces objectifs résident dans la création d’un éco-quartier favorisant la mixité urbaine, architecturale, sociale et générationnelle.

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Le programme de construction peut ainsi être résumé selon les données ci-après : 1 500 logements, soit environ 140 000 m2 SHON : 50 % de logements collectifs, 30 % de logements intermédiaires et 20 % d'individuels groupés. 25 % des logements seront sociaux, 45 % en accession, à prix abordables, et 30 % seront libres. Ses effets : Préserver et mieux utiliser l’eau L’eau est une ressource rare et précieuse. Le projet urbain Bottière-Chénaie vise à la protéger et à l’économiser. Cinq objectifs principaux sont privilégiés : éviter les inondations, recharger les nappes phréatiques, éviter les investissements coûteux en réseaux souterrains, limiter la consommation d’eau potable pour l’arrosage et améliorer la qualité des eaux de ruissellement, afin de : • Réguler les eaux de ruissellement en freinant le parcours de l’eau et éviter des flux trop forts par la réalisation de noues paysagères pour collecter les eaux superficielles et récupérer celles des programmes immobiliers, • Récupérer les eaux de pluie en valorisant certains réservoirs présents sur le site et destinés à l’arrosage des jardins familiaux et espaces verts, • Améliorer la qualité de l’eau par la mise à ciel ouvert du ruisseau des Gohards dans le cadre de l’aménagement du parc linéaire. A cet effet, trois ouvrages de traitement sont prévus pour éviter toute pollution (un ouvrage de pré-traitement pour piéger les matières en suspension et deux bassins à ciel ouvert en amont du ruisseau, fonctionnant comme un marais décanteur et épurateur grâce à l’utilisation de plantes fixatrices des polluants). Une autre gestion de l’énergie Une meilleure performance énergétique des bâtiments. Trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance énergétique et baisser les charges des habitants par la mise en œuvre des différents moyens (toits végétalisés pour une meilleure inertie thermique été comme hiver, apport solaire actif et passif, principe de double peau en façade sud pour mieux réguler la température des logements en toute saison). Une optimisation de l’éclairage public. Quatre objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter les dépenses publiques, limiter les nuisances aux habitants et maintenir la sécurité routière par un travail commun entre urbanistes, architectes et éclairagistes.

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Une idée moderne des déplacements Un quartier desservi par les transports publics. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) privilégie l’équilibre entre la voiture et les autres modes, notamment les transports publics. Le nouveau quartier est desservi par deux stations de tramway et trois lignes de bus. Le retraitement de la route de Sainte-Luce prévoit de fluidifier les conditions de circulation des bus et la mise en place d’une ligne chronobus (voie prioritaire, plus de fréquence et de confort). Faciliter les modes de déplacement non motorisés. Favoriser le vélo ou la marche à pied est une priorité de Nantes. Moins de bruit, moins de pollution, c’est plus de qualité de vie. Un réseau dense de venelles et de cheminements doux facilitera les déplacements des habitants. L’accès aux équipements, aux logements et aux transports en commun se fera dans une ambiance sûre et agréable. Afin d’être accessibles à tous les modes de déplacement, les voies de desserte privilégieront le partage de la rue ; les voies de liaisons comporteront des bandes cyclables et de larges trottoirs ; des aménagements modèreront la vitesse des véhicules. Des îlots sans voiture. La voiture “en bas de chez soi” provoque à terme une nuisance de stationnement. À Bottière-Chénaie, les voitures seront garées à quelques dizaines de mètres des habitations. L’objectif : préserver la qualité de vie et le silence, et développer de nouvelles relations sociales avec ses voisins. Un paysage urbain qui préserve les espaces naturels • 5 hectares de parc linéaire • un paysage ouvert, fluide et diversifié, ce parc borde le ruisseau des Gohards. Il constitue un espace de convivialité, de promenade et de jeux. • Le futur « Jardin du Réservoir » • Au bord de la route de Sainte-Luce, il s’inspire des anciens jardins maraîchers. Les vieux murs d’enceinte seront bordés d’arbres fruitiers. Des jeux d’enfants y trouveront place. • Des squares de proximité • Plus proches des habitations, des squares de proximité, proposant des jeux d’enfants, sont répartis dans les secteurs les plus denses. • Le respect de la biodiversité en milieu urbain • Composée de saules, de frênes et de quelques jeunes bouleaux, la végétation existante sera le plus possible préservée. Elle sera même enrichie de nouvelles plantations d’arbres, créant ainsi des niches écologiques. La plantation des berges du ruisseau pourra accueillir une petite faune, grenouilles, poules d’eau, oiseaux … • Des jardins familiaux • Les jardins potagers existants le long de la voie ferrée et de la rue des Collines seront conservés, un nouveau site sera créé dans le parc. Des composteurs et des récupérateurs d’eau de pluie, au service des jardiniers, seront installés pour limiter la consommation d’eau, éviter les pesticides et mieux gérer les déchets recyclables. • Une gestion rustique des espaces verts • Le parc de Bottière-Chénaie sera géré sur un mode écologique : pas d’engrais mais une récupération des déchets végétaux par broyage et compostage, des fauches espacées, un arrosage modéré.

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La valeur ajoutée de l’économie mixte : Nantes Aménagement contribue depuis 1993, aux enjeux fondamentaux de l'aménagement territorial : reconstruire la ville sur elle-même pour la rendre plus fonctionnelle, accueillir de nouveaux habitants et des emplois, et aménager les espaces libres. Nantes Aménagement met en œuvre, dans un rôle de maître d'ouvrage, les projets de développement urbain et économique définis par les élus, avec une double exigence de qualité, et notamment, le souci du développement durable et de mixité pour que tous soient accueillis. Son expérience et son savoir-faire permettent à Nantes Aménagement de proposer une solution technique, financière et règlementaire à l'ensemble des problématiques d'aménagement qui peut se résumer à cet objectif : mettre en mouvement les intérêts privés autour du projet public. Quelques chiffes : 35 ha, 1 500 logements pour environ 3 500 habitants supplémentaires Commerces : 5 500 m2 SHON Services : 7 000 m2 SHON Equipements : 14 000 m2 SHON environ Une école avec 15 classes, une médiathèque, un complexe sportif, un équipement petite enfance et une maison de quartier. Un centre de formation d’apprentissage Une résidence domicile-services pour personnes âgées Une résidence sociale ADOMA et une résidence Foyer Jeunes Travailleurs Un supermarché à forte dominante alimentaire, commerces et services, de 20 à 25 locaux commerciaux, en rez de chaussée des pieds d’immeubles situés de part et d’autre de la route de Sainte Luce. Bilan de 49 M€ TTC Plus d’infos : www.nantes-bottiere-chenaie.fr

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Une idée moderne des déplacements Un quartier desservi par les transports publics. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) privilégie l’équilibre entre la voiture et les autres modes, notamment les transports publics. Le nouveau quartier est desservi par deux stations de tramway et trois lignes de bus. Le retraitement de la route de Sainte-Luce prévoit de fluidifier les conditions de circulation des bus et la mise en place d’une ligne chronobus (voie prioritaire, plus de fréquence et de confort). Faciliter les modes de déplacement non motorisés. Favoriser le vélo ou la marche à pied est une priorité de Nantes. Moins de bruit, moins de pollution, c’est plus de qualité de vie. Un réseau dense de venelles et de cheminements doux facilitera les déplacements des habitants. L’accès aux équipements, aux logements et aux transports en commun se fera dans une ambiance sûre et agréable. Afin d’être accessibles à tous les modes de déplacement, les voies de desserte privilégieront le partage de la rue ; les voies de liaisons comporteront des bandes cyclables et de larges trottoirs ; des aménagements modèreront la vitesse des véhicules. Des îlots sans voiture. La voiture “en bas de chez soi” provoque à terme une nuisance de stationnement. À Bottière-Chénaie, les voitures seront garées à quelques dizaines de mètres des habitations. L’objectif : préserver la qualité de vie et le silence, et développer de nouvelles relations sociales avec ses voisins. Un paysage urbain qui préserve les espaces naturels • 5 hectares de parc linéaire • un paysage ouvert, fluide et diversifié, ce parc borde le ruisseau des Gohards. Il constitue un espace de convivialité, de promenade et de jeux. • Le futur « Jardin du Réservoir » • Au bord de la route de Sainte-Luce, il s’inspire des anciens jardins maraîchers. Les vieux murs d’enceinte seront bordés d’arbres fruitiers. Des jeux d’enfants y trouveront place. • Des squares de proximité • Plus proches des habitations, des squares de proximité, proposant des jeux d’enfants, sont répartis dans les secteurs les plus denses. • Le respect de la biodiversité en milieu urbain • Composée de saules, de frênes et de quelques jeunes bouleaux, la végétation existante sera le plus possible préservée. Elle sera même enrichie de nouvelles plantations d’arbres, créant ainsi des niches écologiques. La plantation des berges du ruisseau pourra accueillir une petite faune, grenouilles, poules d’eau, oiseaux … • Des jardins familiaux • Les jardins potagers existants le long de la voie ferrée et de la rue des Collines seront conservés, un nouveau site sera créé dans le parc. Des composteurs et des récupérateurs d’eau de pluie, au service des jardiniers, seront installés pour limiter la consommation d’eau, éviter les pesticides et mieux gérer les déchets recyclables. • Une gestion rustique des espaces verts • Le parc de Bottière-Chénaie sera géré sur un mode écologique : pas d’engrais mais une récupération des déchets végétaux par broyage et compostage, des fauches espacées, un arrosage modéré.

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La valeur ajoutée de l’économie mixte : Nantes Aménagement contribue depuis 1993, aux enjeux fondamentaux de l'aménagement territorial : reconstruire la ville sur elle-même pour la rendre plus fonctionnelle, accueillir de nouveaux habitants et des emplois, et aménager les espaces libres. Nantes Aménagement met en œuvre, dans un rôle de maître d'ouvrage, les projets de développement urbain et économique définis par les élus, avec une double exigence de qualité, et notamment, le souci du développement durable et de mixité pour que tous soient accueillis. Son expérience et son savoir-faire permettent à Nantes Aménagement de proposer une solution technique, financière et règlementaire à l'ensemble des problématiques d'aménagement qui peut se résumer à cet objectif : mettre en mouvement les intérêts privés autour du projet public. Quelques chiffes : 35 ha, 1 500 logements pour environ 3 500 habitants supplémentaires Commerces : 5 500 m2 SHON Services : 7 000 m2 SHON Equipements : 14 000 m2 SHON environ Une école avec 15 classes, une médiathèque, un complexe sportif, un équipement petite enfance et une maison de quartier. Un centre de formation d’apprentissage Une résidence domicile-services pour personnes âgées Une résidence sociale ADOMA et une résidence Foyer Jeunes Travailleurs Un supermarché à forte dominante alimentaire, commerces et services, de 20 à 25 locaux commerciaux, en rez de chaussée des pieds d’immeubles situés de part et d’autre de la route de Sainte Luce. Bilan de 49 M€ TTC Plus d’infos : www.nantes-bottiere-chenaie.fr

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Pays de la Loire Loire-Atlantique Erdre Porterie à Nantes Nantes Aménagement Président : Alexandre MAZZORANA-KREMER, Conseiller Municipal à la Ville de Nantes et Vice président de Nantes Métropole Directeur général : Bernard Millet Responsable de l’opération : David Blondeau

Sa description :

Ses effets :

Le quartier de Saint-Joseph de Porterie est situé au Nord de Nantes. Ce bourg de 6 000 habitants est attractif et dispose de réserves foncières importantes (146 hectares). A proximité du site classé de la rivière Erdre, la ZAC Erdre Porterie a comme but la création d’un éco-quartier sur 6 secteurs d’une emprise d’environ 50 ha. Il s’agit de réaliser 1 500 logements pour accueillir 3200 habitants. Chaque secteur respectera la règle de 25% de logements sociaux, 50% de logements dédiés aux primo-accédants et 25% de logements libres. Il s’agit aussi d’apporter les aménités urbaines nécessaires à la vie quotidienne des habitants. Des équipements publics (crèche, écoles, gymnase) et des commerces complémentaires à ceux en activités seront associés à l’habitat. La création d’une ligne de transport en commun en site propre permettra de se connecter aux autres quartiers nantais.

Préserver et mieux utiliser l’eau L’eau est une ressource rare et précieuse. Le projet urbain Erdre Porterie vise à la protéger et à l’économiser. Cinq objectifs principaux sont privilégiés : éviter les inondations, recharger les nappes phréatiques, éviter les investissements coûteux en réseaux souterrains, limiter la consommation d’eau potable pour l’arrosage et améliorer la qualité des eaux de ruissellement. Il s’agit très concrètement de : • Réguler les eaux de ruissellement en freinant le parcours de l’eau et éviter des flux trop forts par la réalisation de noues paysagères pour collecter les eaux superficielles et récupérer celles des programmes immobiliers. • Récupérer les eaux de pluie destinées à l’arrosage des jardins familiaux et espaces verts, • Améliorer la qualité de l’eau par la création d’ouvrages de traitement (bassins paysagers par exemple.)

Ses objectifs : • Construire des logements abordables pour les classes moyennes, les primo-accédants et les familles. • Mettre en valeur et prolonger les qualités du paysage et les relations avec l’Erdre, avec leurs caractéristiques de campagne rurale. • Renforcer le rôle central du bourg en requalifiant ses espaces publics, et en développant équipements, commerces et services • Etablir des continuités de parcours, d’espaces verts et d’espaces publics, pour relier toutes les composantes du site, en écartant les flux de transit • Organiser les constructions futures par îlots diversifiés et adaptées aux voisinages • Faire appel à des réalisations respectant l’environnement et à des architectes représentatifs de la créativité contemporaine. • Cohérent avec le Programme Local de l’Habitat de Nantes Métropole, ce quartier a pour ambition de « créer de la ville » en construisant des logements accessibles aux classes moyennes, notamment aux primo-accédants, de faire revenir une population qui part actuellement à vingt ou trente kilomètres pour accéder à la propriété et de recentrer une partie de la population à proximité d’un des principaux pôles économiques de l’agglomération Nantes’Est Entreprises. Ces objectifs résident dans la création d’un éco-quartier favorisant la mixité urbaine, architecturale, sociale et générationnelle.

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Une autre gestion de l’énergie Une meilleure performance énergétique des bâtiments. Trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance énergétique et baisser les charges des habitants par la mise en œuvre des différents moyens (toits végétalisés pour une meilleure inertie thermique été comme hiver, apport solaire actif et passif, principe de double peau en façade sud pour mieux réguler la température des logements en toute saison) Une optimisation de l’éclairage public. Quatre objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre limiter les dépenses publiques, limiter les nuisances aux habitants et maintenir la sécurité routière par un travail commun entre urbanistes, architectes et éclairagistes. Une idée moderne des déplacements Un quartier desservi par les transports publics. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) privilégie l’équilibre entre la voiture et les autres modes, notamment les transports publics. Une ligne de transport en commun en site propre viendra compléter le réseau de bus existant. Le retraitement de la Route de Carquefou en boulevard urbain accompagnera la restructuration du réseau local de transport en commun et redonnera sa place au piéton Faciliter les modes de déplacement non motorisés. Favoriser le vélo ou la marche à pied est une priorité de Nantes pour diminuer bruits et pollutions. Un réseau de cheminements doux facilitera les déplacements des habitants. L’accès aux équipements, aux logements et aux transports en commun se fera dans une ambiance sûre et agréable. Afin d’être accessibles à tous les modes de déplacement, les voies de desserte privilégieront le partage de la rue ; création de bandes cyclables et « zones 30 » Des îlots sans voiture. La voiture “en bas de chez soi” provoque à terme une nuisance de stationnement. Les programmes immobiliers sont conçus pour préserver le calme et la tranquillité des cœurs d’îlots.

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Pays de la Loire Loire-Atlantique Erdre Porterie à Nantes Nantes Aménagement Président : Alexandre MAZZORANA-KREMER, Conseiller Municipal à la Ville de Nantes et Vice président de Nantes Métropole Directeur général : Bernard Millet Responsable de l’opération : David Blondeau

Sa description :

Ses effets :

Le quartier de Saint-Joseph de Porterie est situé au Nord de Nantes. Ce bourg de 6 000 habitants est attractif et dispose de réserves foncières importantes (146 hectares). A proximité du site classé de la rivière Erdre, la ZAC Erdre Porterie a comme but la création d’un éco-quartier sur 6 secteurs d’une emprise d’environ 50 ha. Il s’agit de réaliser 1 500 logements pour accueillir 3200 habitants. Chaque secteur respectera la règle de 25% de logements sociaux, 50% de logements dédiés aux primo-accédants et 25% de logements libres. Il s’agit aussi d’apporter les aménités urbaines nécessaires à la vie quotidienne des habitants. Des équipements publics (crèche, écoles, gymnase) et des commerces complémentaires à ceux en activités seront associés à l’habitat. La création d’une ligne de transport en commun en site propre permettra de se connecter aux autres quartiers nantais.

Préserver et mieux utiliser l’eau L’eau est une ressource rare et précieuse. Le projet urbain Erdre Porterie vise à la protéger et à l’économiser. Cinq objectifs principaux sont privilégiés : éviter les inondations, recharger les nappes phréatiques, éviter les investissements coûteux en réseaux souterrains, limiter la consommation d’eau potable pour l’arrosage et améliorer la qualité des eaux de ruissellement. Il s’agit très concrètement de : • Réguler les eaux de ruissellement en freinant le parcours de l’eau et éviter des flux trop forts par la réalisation de noues paysagères pour collecter les eaux superficielles et récupérer celles des programmes immobiliers. • Récupérer les eaux de pluie destinées à l’arrosage des jardins familiaux et espaces verts, • Améliorer la qualité de l’eau par la création d’ouvrages de traitement (bassins paysagers par exemple.)

Ses objectifs : • Construire des logements abordables pour les classes moyennes, les primo-accédants et les familles. • Mettre en valeur et prolonger les qualités du paysage et les relations avec l’Erdre, avec leurs caractéristiques de campagne rurale. • Renforcer le rôle central du bourg en requalifiant ses espaces publics, et en développant équipements, commerces et services • Etablir des continuités de parcours, d’espaces verts et d’espaces publics, pour relier toutes les composantes du site, en écartant les flux de transit • Organiser les constructions futures par îlots diversifiés et adaptées aux voisinages • Faire appel à des réalisations respectant l’environnement et à des architectes représentatifs de la créativité contemporaine. • Cohérent avec le Programme Local de l’Habitat de Nantes Métropole, ce quartier a pour ambition de « créer de la ville » en construisant des logements accessibles aux classes moyennes, notamment aux primo-accédants, de faire revenir une population qui part actuellement à vingt ou trente kilomètres pour accéder à la propriété et de recentrer une partie de la population à proximité d’un des principaux pôles économiques de l’agglomération Nantes’Est Entreprises. Ces objectifs résident dans la création d’un éco-quartier favorisant la mixité urbaine, architecturale, sociale et générationnelle.

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Une autre gestion de l’énergie Une meilleure performance énergétique des bâtiments. Trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance énergétique et baisser les charges des habitants par la mise en œuvre des différents moyens (toits végétalisés pour une meilleure inertie thermique été comme hiver, apport solaire actif et passif, principe de double peau en façade sud pour mieux réguler la température des logements en toute saison) Une optimisation de l’éclairage public. Quatre objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre limiter les dépenses publiques, limiter les nuisances aux habitants et maintenir la sécurité routière par un travail commun entre urbanistes, architectes et éclairagistes. Une idée moderne des déplacements Un quartier desservi par les transports publics. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) privilégie l’équilibre entre la voiture et les autres modes, notamment les transports publics. Une ligne de transport en commun en site propre viendra compléter le réseau de bus existant. Le retraitement de la Route de Carquefou en boulevard urbain accompagnera la restructuration du réseau local de transport en commun et redonnera sa place au piéton Faciliter les modes de déplacement non motorisés. Favoriser le vélo ou la marche à pied est une priorité de Nantes pour diminuer bruits et pollutions. Un réseau de cheminements doux facilitera les déplacements des habitants. L’accès aux équipements, aux logements et aux transports en commun se fera dans une ambiance sûre et agréable. Afin d’être accessibles à tous les modes de déplacement, les voies de desserte privilégieront le partage de la rue ; création de bandes cyclables et « zones 30 » Des îlots sans voiture. La voiture “en bas de chez soi” provoque à terme une nuisance de stationnement. Les programmes immobiliers sont conçus pour préserver le calme et la tranquillité des cœurs d’îlots.

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Un paysage urbain qui préserve les espaces naturels Dans chaque secteur, des espaces verts seront crées ou mis en valeur : Parc du Bourg Ouest, plaine de jeux sur le Bourg Nord, mail de platanes : espaces de détentes et de loisirs destinés aux habitants futurs et actuels du grand quartier. Ces espaces seront reliés à l’Erdre et son site classé au titre de sa richesse environnementale. Des squares de proximité Plus proches des habitations, des squares de proximité, proposant des jeux d’enfants, sont répartis dans les secteurs les plus denses. Le respect de la biodiversité en milieu urbain. Le projet paysager privilégie la plantation d’espèces locales, créant ainsi des niches écologiques. Des jardins familiaux Deux jardins potagers seront crées. Des composteurs et des récupérateurs d’eau de pluie, au service des jardiniers, seront installés pour limiter la consommation d’eau, éviter les pesticides et mieux gérer les déchets recyclables. Une gestion rustique des espaces verts. Les espaces verts d’Erdre Porterie seront gérés sur un mode écologique : pas d’engrais mais une récupération des déchets végétaux par broyage et compostage, des fauches espacées, un arrosage modéré. La valeur ajoutée de l’économie mixte : Nantes Aménagement contribue depuis 1993, aux enjeux fondamentaux de l'aménagement territorial : reconstruire la ville sur elle-même pour la rendre plus fonctionnelle, accueillir de nouveaux habitants et des emplois, et aménager les espaces libres. Nantes Aménagement met en œuvre, dans un rôle de maître d'ouvrage, les projets de développement urbain et économique définis par les élus, avec une double exigence de qualité, et notamment, le souci du développement durable et de mixité pour que tous soient accueillis. Son expérience et son savoir-faire permettent à Nantes Aménagement de proposer une solution technique, financière et règlementaire à l'ensemble des problématiques d'aménagement qui peut se résumer à cet objectif : mettre en mouvement les intérêts privés autour du projet public. Quelques chiffres : 6 secteurs opérationnels de 50 hectares. 1 500 logements pour environ 3 200 habitants supplémentaires. 2 crèches, 1 groupe scolaire (école maternelle et primaire), 1 gymnase. 1 résidence domicile-services pour personnes âgées, 1 résidence sociale Adoma et 1 résidence Foyer Jeunes Travailleurs Un supermarché alimentaire, commerces et services en rez de chaussée d’immeubles. Bilan de 49 M€ TTC

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Un paysage urbain qui préserve les espaces naturels Dans chaque secteur, des espaces verts seront crées ou mis en valeur : Parc du Bourg Ouest, plaine de jeux sur le Bourg Nord, mail de platanes : espaces de détentes et de loisirs destinés aux habitants futurs et actuels du grand quartier. Ces espaces seront reliés à l’Erdre et son site classé au titre de sa richesse environnementale. Des squares de proximité Plus proches des habitations, des squares de proximité, proposant des jeux d’enfants, sont répartis dans les secteurs les plus denses. Le respect de la biodiversité en milieu urbain. Le projet paysager privilégie la plantation d’espèces locales, créant ainsi des niches écologiques. Des jardins familiaux Deux jardins potagers seront crées. Des composteurs et des récupérateurs d’eau de pluie, au service des jardiniers, seront installés pour limiter la consommation d’eau, éviter les pesticides et mieux gérer les déchets recyclables. Une gestion rustique des espaces verts. Les espaces verts d’Erdre Porterie seront gérés sur un mode écologique : pas d’engrais mais une récupération des déchets végétaux par broyage et compostage, des fauches espacées, un arrosage modéré. La valeur ajoutée de l’économie mixte : Nantes Aménagement contribue depuis 1993, aux enjeux fondamentaux de l'aménagement territorial : reconstruire la ville sur elle-même pour la rendre plus fonctionnelle, accueillir de nouveaux habitants et des emplois, et aménager les espaces libres. Nantes Aménagement met en œuvre, dans un rôle de maître d'ouvrage, les projets de développement urbain et économique définis par les élus, avec une double exigence de qualité, et notamment, le souci du développement durable et de mixité pour que tous soient accueillis. Son expérience et son savoir-faire permettent à Nantes Aménagement de proposer une solution technique, financière et règlementaire à l'ensemble des problématiques d'aménagement qui peut se résumer à cet objectif : mettre en mouvement les intérêts privés autour du projet public. Quelques chiffres : 6 secteurs opérationnels de 50 hectares. 1 500 logements pour environ 3 200 habitants supplémentaires. 2 crèches, 1 groupe scolaire (école maternelle et primaire), 1 gymnase. 1 résidence domicile-services pour personnes âgées, 1 résidence sociale Adoma et 1 résidence Foyer Jeunes Travailleurs Un supermarché alimentaire, commerces et services en rez de chaussée d’immeubles. Bilan de 49 M€ TTC

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Pays de la Loire Maine-et-Loire Zac des Capucins à Angers Sara Président : Jean-Claude ANTONINI, Maire d’Angers Directeur général : Patrick Lépine Responsable de l’opération : Sophie Bellet

Création d’un nouveau quartier intégrant la diversité des fonctions et des modes d’habitat nécessaires à son équilibre durable.

Ses effets : Projet trop précoce pour fournir la quantification des effets. Une évaluation des bienfaits des exigences de la certification « Habiter environnement » de CERQUAL sur les performances énergétiques et l’effet de serre est à l’étude.

Sa description :

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Cette opération est menée dans le cadre d’un premier plan d’action Agenda 21 Angers Loire Métropole. Ce quartier constitue une des dernières opportunités de développement en continuité du centre historique et du CHU : un plateau de 100 ha anciennement agricole qui surplombe les basses vallées angevines. Le projet dessiné par R. CASTRO bénéficie du futur tramway qui sera la colonne vertébrale du quartier et un élément déterminant et central du PDU.

Attention permanente portée à la hiérarchisation des enjeux ou performances de développement durable exprimés par la collectivité, afin de les concrétiser dans un souci de réalisme économique. Provoquer l’évaluation des expériences des premières tranches pour corriger, renforcer, et reformuler les prescriptions qui sont contractualisées avec les partenaires de la Sem maître d’ouvrages, maîtres d’œuvre, entreprises, promoteurs investisseurs….

Son objectif :

Deux concepts : des archipels constitués d’îlots de densité certaine et aux immeubles de typologie volontairement contrastés, des grandes prairies compensent cette urbanité, s’y logent noues et espaces tampons des eaux pluviales, des jardins familiaux et un maillage de circulation douce qui garantit proximité à tous des espaces et équipements attractifs. Les grandes prairies abriteront aussi des parcs thématiques, ici le jardin des schistes, là le verger… Une équipe AEU (Approche Environnementale de l’Urbanisme ) soutenue par l’ADEME est mise en place et apporte son assistance à la maîtrise d’ouvrage pour dynamiser et concrétiser les ambitions de développement durable du projet ; les cibles prioritaires étant : performances énergétiques des bâtiments, optimisation des ressources en eau et des matériaux du site, antication des nuisances acoustiques , évaluation des premières expériences et enrichissement de la sensibilisation des habitants comme des professionnels. Une maison de projet est ouverte sur site, une borne pédagogique interactive est prévue.

Quelques chiffres : 400 000 m2 SHON à usage d’habitats – 5 000 logements (collectifs R+12 à R+4 - intermédiaires - groupés - individuels) 120 000 m2 SHON à usage d’activités de commerce et de services Budget de 100 000 000 € 1e tranche de 500 logements en cours + un groupe scolaire Durée : 15 ans

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

La diversité concerne aussi la population accueillie avec, outre des logements de gamme variée, un dispositif de maîtrise des prix de vente aux futurs acquéreurs et une bonification des charges foncières pour faciliter l’accueil des primo accédants. La concertation avec les habitants est animée par le CCQ, et un comité de suivi surveille activement les évènements du projet.

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Pays de la Loire Maine-et-Loire Zac des Capucins à Angers Sara Président : Jean-Claude ANTONINI, Maire d’Angers Directeur général : Patrick Lépine Responsable de l’opération : Sophie Bellet

Création d’un nouveau quartier intégrant la diversité des fonctions et des modes d’habitat nécessaires à son équilibre durable.

Ses effets : Projet trop précoce pour fournir la quantification des effets. Une évaluation des bienfaits des exigences de la certification « Habiter environnement » de CERQUAL sur les performances énergétiques et l’effet de serre est à l’étude.

Sa description :

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Cette opération est menée dans le cadre d’un premier plan d’action Agenda 21 Angers Loire Métropole. Ce quartier constitue une des dernières opportunités de développement en continuité du centre historique et du CHU : un plateau de 100 ha anciennement agricole qui surplombe les basses vallées angevines. Le projet dessiné par R. CASTRO bénéficie du futur tramway qui sera la colonne vertébrale du quartier et un élément déterminant et central du PDU.

Attention permanente portée à la hiérarchisation des enjeux ou performances de développement durable exprimés par la collectivité, afin de les concrétiser dans un souci de réalisme économique. Provoquer l’évaluation des expériences des premières tranches pour corriger, renforcer, et reformuler les prescriptions qui sont contractualisées avec les partenaires de la Sem maître d’ouvrages, maîtres d’œuvre, entreprises, promoteurs investisseurs….

Son objectif :

Deux concepts : des archipels constitués d’îlots de densité certaine et aux immeubles de typologie volontairement contrastés, des grandes prairies compensent cette urbanité, s’y logent noues et espaces tampons des eaux pluviales, des jardins familiaux et un maillage de circulation douce qui garantit proximité à tous des espaces et équipements attractifs. Les grandes prairies abriteront aussi des parcs thématiques, ici le jardin des schistes, là le verger… Une équipe AEU (Approche Environnementale de l’Urbanisme ) soutenue par l’ADEME est mise en place et apporte son assistance à la maîtrise d’ouvrage pour dynamiser et concrétiser les ambitions de développement durable du projet ; les cibles prioritaires étant : performances énergétiques des bâtiments, optimisation des ressources en eau et des matériaux du site, antication des nuisances acoustiques , évaluation des premières expériences et enrichissement de la sensibilisation des habitants comme des professionnels. Une maison de projet est ouverte sur site, une borne pédagogique interactive est prévue.

Quelques chiffres : 400 000 m2 SHON à usage d’habitats – 5 000 logements (collectifs R+12 à R+4 - intermédiaires - groupés - individuels) 120 000 m2 SHON à usage d’activités de commerce et de services Budget de 100 000 000 € 1e tranche de 500 logements en cours + un groupe scolaire Durée : 15 ans

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

La diversité concerne aussi la population accueillie avec, outre des logements de gamme variée, un dispositif de maîtrise des prix de vente aux futurs acquéreurs et une bonification des charges foncières pour faciliter l’accueil des primo accédants. La concertation avec les habitants est animée par le CCQ, et un comité de suivi surveille activement les évènements du projet.

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Rhône-Alpes Isère Zac de Bonne à Grenoble Sages Président : Philippe de LONGEVIALLE, adjoint au Maire de Grenoble en charge de l'urbanisme Directrice Générale : Valérie Dioré

Son objectif : La Sem Sages à Grenoble réalise au coeur du centre ville, sur un espace de 8,5 ha, accueillant auparavant une caserne militaire, un éco-quartier de 850 logements dont au moins 35 % de logements sociaux, un parc urbain écologique de 5 ha, une école primaire de 15 classes, 16 000 m2 de commerces (soit environ 25 nouvelles boutiques et moyennes surfaces), 6000 m2 de bureaux et un hôtel 3 étoiles de 112 chambres. Le projet de Bonne fait partie du programme de recherche et développement Concerto que l’Union Européenne a lancé en 2003 en vue de favoriser un nouvel urbanisme radicalement plus économe en énergie, évitant les rejets de CO2 dans l’atmosphère et favorisant les énergies renouvelables.

L'expérimentation a également été complétée par la recherche de solutions efficaces en énergie sur un programme de bureaux sur un bâtiment à énergie positive qui doit être livré en 2009. La toiture accueillera notamment une surface d'environ 430 m2 de panneaux photovoltaïques. La production annuelle d'électricité serait alors de 43 430 kWh, soit 30,6 kWh/m2. Cette valeur devient parfaitement compatible avec les besoins du bâtiment. Un travail très important a été fourni et a conduit à un changement majeur des mentalités de chaque acteur de la chaîne de la construction depuis le promoteur jusqu'aux entreprises en passant par les architectes et les ingénieurs. Les habitants qui vont arriver dans ce quartier devront être à leur tour accompagnés pour profiter au mieux des capacités de leur logement et de la qualité des espaces publics environnants (parc urbain, coeurs d'îlots,…).

La compacité des formes et la mixité des usages (logements, activités, équipements…) vont ainsi de pair avec une recherche d’efficacité énergétique, d’accessibilité pour tous et de liens entre les quartiers par les liaisons douces (piétons, cycles) et les transports en commun.

Dans sa phase de conception et concertation, puis de construction, le projet de reconversion de la caserne de Bonne a suivi un long processus de concertation avec les unions de quartier, les associations et les Grenoblois. Ce dispositif a permis de définir le programme, puis d’affiner le projet urbain et devrait également dans la dernière phase permettre de bien faire vivre le quartier.

Sa description :

Ses effets :

La Sem Sages, aménageur de la ZAC de Bonne, a pour mission de faire de ce nouveau quartier, situé en centre ville, un quartier de mixité sociale exemplaire et innovant dans le domaine de la qualité environnementale, architecturale et urbaine, et tout spécialement pour ses performances énergétiques. Le quartier de Bonne s'est attaché à développer un habitat plus économe intégrant fortement les économies d'énergie, la production d'énergies renouvelables et notamment le solaire photo- voltaïque, le confort d'été et la réduction des gaz à effet de serre (1 tonne de CO2 économisée par logement), la mise en œuvre d'objectifs thermiques encore 40 % inférieurs à la réglementation thermique 2005.

La Zac de Bonne s'engage ainsi vers un territoire durable, une nouvelle façon d'habiter pour assurer le confort thermique des habitants l'été comme l'hiver et pour répondre au défi environnemental devant lequel nos sociétés sont placées.

Ainsi, tous les logements neufs sont conçus dans le but d’offrir une efficacité énergétique exemplaire, en visant les niveaux de consommation en énergie finale suivants : • 50 kWh/m2/an pour le chauffage, à comparer aux 100 kWh/m2/an correspondant à la réglementation française en vigueur au moment où les objectifs ont été fixés (RT 2000) ; • 35 kWh/m2/an pour l’eau chaude sanitaire au lieu de 40 kWh/m2/an (la production d’ECS d’origine solaire n’étant pas déduite) ; • 10 kWh/m2/an pour l’électricité des parties communes.

La valeur ajoutée de l’économie mixte : L'aménageur a permis de coordonner l'ensemble des acteurs et de créer un processus interactif dans lequel chacun s'engageait irrémédiablement dans le projet de développement durable soutenu par la Ville de Grenoble. Le contexte de développement économique et le besoin de logements et de commerces sur la commune de Grenoble a permis de trouver de nombreux promoteurs souhaitant construire et acceptant de jouer le jeu de l'innovation et de s'astreindre aux règles contractuelles fixées (cahier des charges accessibilité et haute qualité environnementale, charte spécifique bilatérale entre la Sem et le constructeur, volonté politique indéfectible…). Les expériences conduites sur la ZAC de Bonne trouvent désormais un écho dans l'ensemble des opérations de la Ville, y compris dans les constructions dans le diffus.

Grâce à l'éco-conception des immeubles, chaque logement de la ZAC de Bonne économisera une tonne de CO2. Les objectifs du programme Concerto ont été appliqués sur l'ensemble des constructions de la ZAC, qu'elles soient aidées ou non par des subventions européennes.

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Rhône-Alpes Isère Zac de Bonne à Grenoble Sages Président : Philippe de LONGEVIALLE, adjoint au Maire de Grenoble en charge de l'urbanisme Directrice Générale : Valérie Dioré

Son objectif : La Sem Sages à Grenoble réalise au coeur du centre ville, sur un espace de 8,5 ha, accueillant auparavant une caserne militaire, un éco-quartier de 850 logements dont au moins 35 % de logements sociaux, un parc urbain écologique de 5 ha, une école primaire de 15 classes, 16 000 m2 de commerces (soit environ 25 nouvelles boutiques et moyennes surfaces), 6000 m2 de bureaux et un hôtel 3 étoiles de 112 chambres. Le projet de Bonne fait partie du programme de recherche et développement Concerto que l’Union Européenne a lancé en 2003 en vue de favoriser un nouvel urbanisme radicalement plus économe en énergie, évitant les rejets de CO2 dans l’atmosphère et favorisant les énergies renouvelables.

L'expérimentation a également été complétée par la recherche de solutions efficaces en énergie sur un programme de bureaux sur un bâtiment à énergie positive qui doit être livré en 2009. La toiture accueillera notamment une surface d'environ 430 m2 de panneaux photovoltaïques. La production annuelle d'électricité serait alors de 43 430 kWh, soit 30,6 kWh/m2. Cette valeur devient parfaitement compatible avec les besoins du bâtiment. Un travail très important a été fourni et a conduit à un changement majeur des mentalités de chaque acteur de la chaîne de la construction depuis le promoteur jusqu'aux entreprises en passant par les architectes et les ingénieurs. Les habitants qui vont arriver dans ce quartier devront être à leur tour accompagnés pour profiter au mieux des capacités de leur logement et de la qualité des espaces publics environnants (parc urbain, coeurs d'îlots,…).

La compacité des formes et la mixité des usages (logements, activités, équipements…) vont ainsi de pair avec une recherche d’efficacité énergétique, d’accessibilité pour tous et de liens entre les quartiers par les liaisons douces (piétons, cycles) et les transports en commun.

Dans sa phase de conception et concertation, puis de construction, le projet de reconversion de la caserne de Bonne a suivi un long processus de concertation avec les unions de quartier, les associations et les Grenoblois. Ce dispositif a permis de définir le programme, puis d’affiner le projet urbain et devrait également dans la dernière phase permettre de bien faire vivre le quartier.

Sa description :

Ses effets :

La Sem Sages, aménageur de la ZAC de Bonne, a pour mission de faire de ce nouveau quartier, situé en centre ville, un quartier de mixité sociale exemplaire et innovant dans le domaine de la qualité environnementale, architecturale et urbaine, et tout spécialement pour ses performances énergétiques. Le quartier de Bonne s'est attaché à développer un habitat plus économe intégrant fortement les économies d'énergie, la production d'énergies renouvelables et notamment le solaire photo- voltaïque, le confort d'été et la réduction des gaz à effet de serre (1 tonne de CO2 économisée par logement), la mise en œuvre d'objectifs thermiques encore 40 % inférieurs à la réglementation thermique 2005.

La Zac de Bonne s'engage ainsi vers un territoire durable, une nouvelle façon d'habiter pour assurer le confort thermique des habitants l'été comme l'hiver et pour répondre au défi environnemental devant lequel nos sociétés sont placées.

Ainsi, tous les logements neufs sont conçus dans le but d’offrir une efficacité énergétique exemplaire, en visant les niveaux de consommation en énergie finale suivants : • 50 kWh/m2/an pour le chauffage, à comparer aux 100 kWh/m2/an correspondant à la réglementation française en vigueur au moment où les objectifs ont été fixés (RT 2000) ; • 35 kWh/m2/an pour l’eau chaude sanitaire au lieu de 40 kWh/m2/an (la production d’ECS d’origine solaire n’étant pas déduite) ; • 10 kWh/m2/an pour l’électricité des parties communes.

La valeur ajoutée de l’économie mixte : L'aménageur a permis de coordonner l'ensemble des acteurs et de créer un processus interactif dans lequel chacun s'engageait irrémédiablement dans le projet de développement durable soutenu par la Ville de Grenoble. Le contexte de développement économique et le besoin de logements et de commerces sur la commune de Grenoble a permis de trouver de nombreux promoteurs souhaitant construire et acceptant de jouer le jeu de l'innovation et de s'astreindre aux règles contractuelles fixées (cahier des charges accessibilité et haute qualité environnementale, charte spécifique bilatérale entre la Sem et le constructeur, volonté politique indéfectible…). Les expériences conduites sur la ZAC de Bonne trouvent désormais un écho dans l'ensemble des opérations de la Ville, y compris dans les constructions dans le diffus.

Grâce à l'éco-conception des immeubles, chaque logement de la ZAC de Bonne économisera une tonne de CO2. Les objectifs du programme Concerto ont été appliqués sur l'ensemble des constructions de la ZAC, qu'elles soient aidées ou non par des subventions européennes.

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Point de vue de l’élu : Grâce à une volonté politique forte et des objectifs fixés bien en amont, avec le projet de la Zac de Bonne, la Ville de Grenoble pose les fondements de l'habitat urbain du 21ème siècle : compacité des formes, qualité du paysage et des espaces publics, mixité des fonctions et des populations, basse consommation énergétique et préservation des ressources. Cette opération d'aménagement fait d'ores et déjà référence parmi les éco-quartiers qui voient le jour en France et l'ensemble des acteurs qui y ont contribué s'en félicitent. En 2008, une étape importante va à nouveau être franchie : la livraison des premiers logements et d'une partie des espaces publics et parcs. Ainsi, l'appropriation de ce nouveau quartier par les Grenoblois va commencer et va permettre la réalisation de l'extension du centre-ville vers les grands boulevards en offrant un nouveau lieu de vie et en promouvant de nouveaux comportements pour une ville plus durable. Quelques chiffres : 8,5 hectares de projet d’aménagement : • 850 logements, dont au moins 35% en locatif social. • deux résidences pour étudiants (200 logements). • Une résidence médicalisée pour personnes âgées (80 logements). • Une école élémentaire de 15 classes et un restaurant scolaire. • Un nouveau parc urbain écologique de 3,5 hectares nouveaux et de 5 hectares en tout. • Des jardins en coeur d îlots. L’espace commercial : • 16 000 m2 environ de commerces (boutiques et moyennes surfaces). • 6 000 m2 environ de bureaux, hors bâtiment I. • Un hôtel 3 étoiles de 112 chambres. Livraisons Ouverture de l’école : septembre 2008. Livraison d environ 520 logements : de mi 2008 à début 2009. Ouverture de l’espace commercial et de la résidence pour étudiants, réalisation du parc : avril 2010. Livraison de la deuxième tranche de logements et de la maison d’accueil pour personnes âgées : 2010. Restructuration de la piscine Jean Bron : études en cours Plus d’infos : www.debonne-grenoble.fr

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

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Point de vue de l’élu : Grâce à une volonté politique forte et des objectifs fixés bien en amont, avec le projet de la Zac de Bonne, la Ville de Grenoble pose les fondements de l'habitat urbain du 21ème siècle : compacité des formes, qualité du paysage et des espaces publics, mixité des fonctions et des populations, basse consommation énergétique et préservation des ressources. Cette opération d'aménagement fait d'ores et déjà référence parmi les éco-quartiers qui voient le jour en France et l'ensemble des acteurs qui y ont contribué s'en félicitent. En 2008, une étape importante va à nouveau être franchie : la livraison des premiers logements et d'une partie des espaces publics et parcs. Ainsi, l'appropriation de ce nouveau quartier par les Grenoblois va commencer et va permettre la réalisation de l'extension du centre-ville vers les grands boulevards en offrant un nouveau lieu de vie et en promouvant de nouveaux comportements pour une ville plus durable. Quelques chiffres : 8,5 hectares de projet d’aménagement : • 850 logements, dont au moins 35% en locatif social. • deux résidences pour étudiants (200 logements). • Une résidence médicalisée pour personnes âgées (80 logements). • Une école élémentaire de 15 classes et un restaurant scolaire. • Un nouveau parc urbain écologique de 3,5 hectares nouveaux et de 5 hectares en tout. • Des jardins en coeur d îlots. L’espace commercial : • 16 000 m2 environ de commerces (boutiques et moyennes surfaces). • 6 000 m2 environ de bureaux, hors bâtiment I. • Un hôtel 3 étoiles de 112 chambres. Livraisons Ouverture de l’école : septembre 2008. Livraison d environ 520 logements : de mi 2008 à début 2009. Ouverture de l’espace commercial et de la résidence pour étudiants, réalisation du parc : avril 2010. Livraison de la deuxième tranche de logements et de la maison d’accueil pour personnes âgées : 2010. Restructuration de la piscine Jean Bron : études en cours Plus d’infos : www.debonne-grenoble.fr

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

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Rhône-Alpes Rhône La Confluence Lyon Confluence Président Directeur général : Gérard COLLOMB, sénateur-maire de Lyon, président de la Communauté urbaine du Grand Lyon Directeur général délégué : Jean-Pierre Gallet

Son objectif : Lyon Confluence, projet urbain d’une envergure exceptionnelle, a pour ambition d’étendre le centre-ville de Lyon sur 150 hectares. Ce nouveau quartier va presque tripler sa population et son bassin d’emploi (de 7 000 habitants et 7 000 emplois aujourd’hui à près 20 000 habitants et plus de 20 000 emplois à terme). La réalisation de ce projet urbain majeur est programmée sur le long terme. Son positionnement au cœur de l’agglomération, son cadre exceptionnel bordé par la Saône, le Rhône et les collines, incitent à concevoir un nouveau quartier diversifié et attractif, à même de concilier tous types d’habitat, d’activités professionnelles et de loisirs. Ainsi, la société d’aménagement Lyon Confluence s’est engagée, dés l’origine, dans une démarche de développement durable Sa description : Une concertation de très grande ampleur La concertation s’est engagée bien au-delà de l’exigence du débat public réglementaire lors d’un projet d’aménagement. Dès le lancement, puis à chaque étape importante de son avancée, des réunions de concertation ont été organisées à l’attention des habitants et associations des quartiers mais aussi des grands Lyonnais intéressés par l’avenir de leur agglomération. 2002 - 2007 : une centaine de réunions-débats animées par un médiateur, des milliers de participants et de contributions écrites, un centre d’information puis, à partir de novembre 2006, un lieu d’accueil dédié « la Maison de la Confluence », des expositions, des projections, des débats et des documents d’information régulièrement actualisés, un site Internet, un e-mail réservé à la concertation : beaucoup de moyens, de temps et d’énergie ont été investis dans la concertation, qui a suscité une très forte participation. Ces rencontres, souvent de longues soirées aux discussions intenses, ont permis de présenter les projets d’aménagement et de construction, d’écouter commentaires et réclamations, voire inquiétudes, et, quand ceux-ci étaient jugés pertinents, de moduler le projet. La volonté d'une réelle mixité L’aménagement de la Confluence doublera la superficie du centre-ville de Lyon. Or, l’idée même d’un centre-ville suppose d’offrir un cadre de vie à la fois à ceux qui vont y habiter, y travailler et s’y détendre, Un centre-ville est en effet par essence le partage d’un espace commun par tous les habitants, toutes les générations, toutes les catégories socioprofessionnelles, tous les budgets …

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L’Epl Lyon Confluence a tout mis en œuvre pour privilégier : • une mixité sociale au sein des îlots d’habitation : logements haut de gamme, logements en accession à la propriété, logements locatifs sociaux, logements intermédiaires. • une mixité fonctionnelle : logements, bureaux, commerces, bâtiments publics, équipements sportifs, culturels, de loisirs composent un subtil équilibre d’activités et d’usages. • une solidarité envers les personnes âgées, les handicapés, les personnes en difficulté. Des rencontres ont été organisées pour optimiser leurs conditions d’intégration, en concertation avec les associations concernées. • une cohésion territoriale entre les quartiers existants et les nouveaux quartiers, par une carte scolaire adaptée et des équipements publics répartis sur l’ensemble du territoire. • une grande interpénétration entre le bâti et les espaces naturels, de manière à faire entrer la nature dans la ville jusqu’au pied des immeubles. Ces mixités offrent un accès équitable aux pratiques culturelles et sportives, créent une dynamique permanente. La présence de logements et de bureaux dans un même bâtiment facilite également le partage des espaces de stationnement… De vastes espaces verts et des déplacements "doux" Dans la première phase d’aménagement de Lyon Confluence, un parc urbain aux longues ramifications vertes représentera 14 hectares. Cette prolongation de la nature au cœur des îlots bâtis donnera une respiration à la densité des constructions ; habitants et usagers bénéficieront de vues agréables et d’espaces verts à proximité. La nature sera également présente au travers d’une trame bleue constituée par la Saône, la création d’une darse, de jardins aquatiques et de systèmes de gestion alternative des eaux pluviales : fossés enherbés, noues d’infiltration … La conception des espaces publics est volontairement simple. Son esthétique est naturaliste, la végétation a été choisie de façon à évoluer naturellement dans le temps : prairies, prés, boisements, plantes aquatiques, herbes sauvages aux pieds des arbres au lieu de grilles. La simplicité d’usage se conjugue à une plus grande simplicité d’entretien. Des aménagements transitoires, comme la promenade le long des bords de la Saône, ont été réalisés pour rendre une partie de la Confluence rapidement attractive et inciter les Lyonnais à découvrir ce territoire. Une partie du patrimoine du Sud de la presqu’île a été préservée afin de créer un lien avec son histoire … L’ancien port industriel de Lyon (le port Rambaud) offre un paysage très marqué par l’activité humaine du siècle passé ; docks ; ponts transbordeurs, quais de déchargement … ces éléments structurants de l’espace sont intégrés au nouveau lieu créé en bord de Saône. Des matériaux ont été récupérés : pavés, structures béton, pierres …

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Rhône-Alpes Rhône La Confluence Lyon Confluence Président Directeur général : Gérard COLLOMB, sénateur-maire de Lyon, président de la Communauté urbaine du Grand Lyon Directeur général délégué : Jean-Pierre Gallet

Son objectif : Lyon Confluence, projet urbain d’une envergure exceptionnelle, a pour ambition d’étendre le centre-ville de Lyon sur 150 hectares. Ce nouveau quartier va presque tripler sa population et son bassin d’emploi (de 7 000 habitants et 7 000 emplois aujourd’hui à près 20 000 habitants et plus de 20 000 emplois à terme). La réalisation de ce projet urbain majeur est programmée sur le long terme. Son positionnement au cœur de l’agglomération, son cadre exceptionnel bordé par la Saône, le Rhône et les collines, incitent à concevoir un nouveau quartier diversifié et attractif, à même de concilier tous types d’habitat, d’activités professionnelles et de loisirs. Ainsi, la société d’aménagement Lyon Confluence s’est engagée, dés l’origine, dans une démarche de développement durable Sa description : Une concertation de très grande ampleur La concertation s’est engagée bien au-delà de l’exigence du débat public réglementaire lors d’un projet d’aménagement. Dès le lancement, puis à chaque étape importante de son avancée, des réunions de concertation ont été organisées à l’attention des habitants et associations des quartiers mais aussi des grands Lyonnais intéressés par l’avenir de leur agglomération. 2002 - 2007 : une centaine de réunions-débats animées par un médiateur, des milliers de participants et de contributions écrites, un centre d’information puis, à partir de novembre 2006, un lieu d’accueil dédié « la Maison de la Confluence », des expositions, des projections, des débats et des documents d’information régulièrement actualisés, un site Internet, un e-mail réservé à la concertation : beaucoup de moyens, de temps et d’énergie ont été investis dans la concertation, qui a suscité une très forte participation. Ces rencontres, souvent de longues soirées aux discussions intenses, ont permis de présenter les projets d’aménagement et de construction, d’écouter commentaires et réclamations, voire inquiétudes, et, quand ceux-ci étaient jugés pertinents, de moduler le projet. La volonté d'une réelle mixité L’aménagement de la Confluence doublera la superficie du centre-ville de Lyon. Or, l’idée même d’un centre-ville suppose d’offrir un cadre de vie à la fois à ceux qui vont y habiter, y travailler et s’y détendre, Un centre-ville est en effet par essence le partage d’un espace commun par tous les habitants, toutes les générations, toutes les catégories socioprofessionnelles, tous les budgets …

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L’Epl Lyon Confluence a tout mis en œuvre pour privilégier : • une mixité sociale au sein des îlots d’habitation : logements haut de gamme, logements en accession à la propriété, logements locatifs sociaux, logements intermédiaires. • une mixité fonctionnelle : logements, bureaux, commerces, bâtiments publics, équipements sportifs, culturels, de loisirs composent un subtil équilibre d’activités et d’usages. • une solidarité envers les personnes âgées, les handicapés, les personnes en difficulté. Des rencontres ont été organisées pour optimiser leurs conditions d’intégration, en concertation avec les associations concernées. • une cohésion territoriale entre les quartiers existants et les nouveaux quartiers, par une carte scolaire adaptée et des équipements publics répartis sur l’ensemble du territoire. • une grande interpénétration entre le bâti et les espaces naturels, de manière à faire entrer la nature dans la ville jusqu’au pied des immeubles. Ces mixités offrent un accès équitable aux pratiques culturelles et sportives, créent une dynamique permanente. La présence de logements et de bureaux dans un même bâtiment facilite également le partage des espaces de stationnement… De vastes espaces verts et des déplacements "doux" Dans la première phase d’aménagement de Lyon Confluence, un parc urbain aux longues ramifications vertes représentera 14 hectares. Cette prolongation de la nature au cœur des îlots bâtis donnera une respiration à la densité des constructions ; habitants et usagers bénéficieront de vues agréables et d’espaces verts à proximité. La nature sera également présente au travers d’une trame bleue constituée par la Saône, la création d’une darse, de jardins aquatiques et de systèmes de gestion alternative des eaux pluviales : fossés enherbés, noues d’infiltration … La conception des espaces publics est volontairement simple. Son esthétique est naturaliste, la végétation a été choisie de façon à évoluer naturellement dans le temps : prairies, prés, boisements, plantes aquatiques, herbes sauvages aux pieds des arbres au lieu de grilles. La simplicité d’usage se conjugue à une plus grande simplicité d’entretien. Des aménagements transitoires, comme la promenade le long des bords de la Saône, ont été réalisés pour rendre une partie de la Confluence rapidement attractive et inciter les Lyonnais à découvrir ce territoire. Une partie du patrimoine du Sud de la presqu’île a été préservée afin de créer un lien avec son histoire … L’ancien port industriel de Lyon (le port Rambaud) offre un paysage très marqué par l’activité humaine du siècle passé ; docks ; ponts transbordeurs, quais de déchargement … ces éléments structurants de l’espace sont intégrés au nouveau lieu créé en bord de Saône. Des matériaux ont été récupérés : pavés, structures béton, pierres …

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La Sucrière a été reconvertie en lieu d’événements à vocation culturelle. Elle a ainsi accueilli le 1er festival de musique électronique, les Nuits Sonores, des pièces de théâtre, l’atelier de la Fête des Lumières et les Biennales d’Art contemporain depuis 2003 : autant de raisons pour les Lyonnais de découvrir cette partie des bords de Saône. Priorité aux modes de déplacement doux Tout a été mis en œuvre pour inciter les habitants et les usagers de ce futur centre-ville à renoncer à prendre leur voiture : prolongement de la ligne 1 du tramway jusqu’au Sud de la presqu’Ile, construction d’un nouveau parking sous la place des Archives à proximité de la gare, promotion d’associations auto-partage … Lyon Confluence offre une vraie place au vélo et aux piétons. Les pistes cyclables et les stations Vélo’V se multiplient, ainsi que des quais et sentiers entièrement piétonniers, des promenades le long des rues prolongées jusqu’à la Saône. L’ancien quai Rambaud, transformé en parc de Saône, entraîne la suppression des voitures, la fermeture prochaine du marché de gros réduira sensiblement le trafic des poids lourds, les trains de marchandises cèderont progressivement la place à une circulation réservée aux trains de voyageurs moins bruyants, une organisation des livraisons est programmée …. en attendant patiemment le déclassement de l’autoroute. Dépollution des sols Transformer des friches industrielles en lieux d’habitation, de travail et de loisirs suppose le plus souvent une dépollution des sols et sous-sols pour éviter tout risque sanitaire vis-à-vis des futurs habitants et usagers. C’est un devoir pour la collectivité : assumer le passé industriel de la ville et préparer l’avenir et la reconversion du site. La réhabilitation des sols de La Confluence a représenté près de 5 ans d’études préalables, avant d’engager les premiers chantiers de traitement et d’évacuation des terres polluées. La loi impose, lors de la transformation de sites industriels en sites urbains une étude détaillée des risques (EDR) à l’échelle de chaque site industriel. Cependant, l’Epl Lyon Confluence a préféré réaliser une étude détaillée des risques génériques sur l’ensemble du territoire, celuici étant destiné à être partagé par tout le monde dans tous types d’activités. Ensuite, des scénarios de référence ont été élaborés, à partir des plans d’aménagements, pour apprécier les risques en fonction des futurs usages et déterminer le niveau des travaux de réhabilitation à entreprendre.

Les principales cibles environnementales mises en avant sont : • la réhabilitation et la dépollution des sols, • la gestion de l’énergie, • le confort thermique d’hiver et d’été, • le confort visuel, • le confort acoustique, • la qualité de l’air intérieur, • les économies d’eau, • la facilité d’entretien et de tri des déchets La maîtrise des consommations d’énergie est un des thèmes prioritaires du cahier des charges de Qualité Environnementale. Les bâtiments bénéficieront d’une enveloppe parfaitement isolante et d’équipements à la fois très performants et écologiques : chauffage collectif alimenté par une chaufferie bois, pompe à chaleur ou chaudières gaz à condensation. Certains intègreront des panneaux solaires thermiques et/ou photovoltaïques. Programme Concerto appliqué sur les 3 îlots Les 12 bâtiments des îlots A, B et C, soit 620 logements, 14 000 m2 de bureaux et 4 300 m2 de commerces et d’activités en pied d’immeubles, ont été conçus de manière à obtenir de très hautes performances énergétiques. Le projet a ainsi été lauréat du programme européen Concerto, lequel exige une réduction des besoins énergétiques de 40 % par rapport aux valeurs réglementaires, obtenue grâce à une conception bioclimatique du bâtiment, une isolation renforcée et une ventilation adaptée, et une couverture partielle des besoins par les énergies renouvelables. Le surcoût occasionné par les exigences du programme Concerto est compensé par des subventions européennes à hauteur de 35 %. Pour les logements Chauffage : 60 kWh/m2/an (moyenne nationale 110 kWh/m2/an) Eau chaude sanitaire : moins de 25 kWh/m2/an (moyenne nationale 40 kWh/m2/an) Electricité dans les logements : moins de 25 kWh/m2/an (moyenne nationale 50 kWh/m2/an) Pour les bureaux Chauffage : moins de 40 kWh/m2/an Eau chaude sanitaire : moins de 5 kWh/m2/an Autres usages électriques : moins de 35 kWh/m2/an Climatisation : moins de 10 kWh/m2/an

Qualité environnementale et performance énergétique Les aménagements et les constructions de ce nouveau quartier d’exception s’attachent à être exemplaires en termes de qualité environnementale et de maîtrise des consommations d’énergie. L’Epl Lyon Confluence a élaboré un cahier des charges de qualité environnementale qui s’ajoute aux autres cahiers des charges de cessions de terrain : le même niveau d’exigence est requis pour le volet architectural, programmatique et la qualité environnementale. L’objectif final est de parvenir à un équilibre entre ces objectifs en phase de consultation. Les bureaux d’études HQE sont d’ailleurs exigés dès cette phase aux côtés des promoteurs et architectes. Et une charte « chantier à faibles nuisances » s’applique à toutes les entreprises participant aux chantiers.

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La Sucrière a été reconvertie en lieu d’événements à vocation culturelle. Elle a ainsi accueilli le 1er festival de musique électronique, les Nuits Sonores, des pièces de théâtre, l’atelier de la Fête des Lumières et les Biennales d’Art contemporain depuis 2003 : autant de raisons pour les Lyonnais de découvrir cette partie des bords de Saône. Priorité aux modes de déplacement doux Tout a été mis en œuvre pour inciter les habitants et les usagers de ce futur centre-ville à renoncer à prendre leur voiture : prolongement de la ligne 1 du tramway jusqu’au Sud de la presqu’Ile, construction d’un nouveau parking sous la place des Archives à proximité de la gare, promotion d’associations auto-partage … Lyon Confluence offre une vraie place au vélo et aux piétons. Les pistes cyclables et les stations Vélo’V se multiplient, ainsi que des quais et sentiers entièrement piétonniers, des promenades le long des rues prolongées jusqu’à la Saône. L’ancien quai Rambaud, transformé en parc de Saône, entraîne la suppression des voitures, la fermeture prochaine du marché de gros réduira sensiblement le trafic des poids lourds, les trains de marchandises cèderont progressivement la place à une circulation réservée aux trains de voyageurs moins bruyants, une organisation des livraisons est programmée …. en attendant patiemment le déclassement de l’autoroute. Dépollution des sols Transformer des friches industrielles en lieux d’habitation, de travail et de loisirs suppose le plus souvent une dépollution des sols et sous-sols pour éviter tout risque sanitaire vis-à-vis des futurs habitants et usagers. C’est un devoir pour la collectivité : assumer le passé industriel de la ville et préparer l’avenir et la reconversion du site. La réhabilitation des sols de La Confluence a représenté près de 5 ans d’études préalables, avant d’engager les premiers chantiers de traitement et d’évacuation des terres polluées. La loi impose, lors de la transformation de sites industriels en sites urbains une étude détaillée des risques (EDR) à l’échelle de chaque site industriel. Cependant, l’Epl Lyon Confluence a préféré réaliser une étude détaillée des risques génériques sur l’ensemble du territoire, celuici étant destiné à être partagé par tout le monde dans tous types d’activités. Ensuite, des scénarios de référence ont été élaborés, à partir des plans d’aménagements, pour apprécier les risques en fonction des futurs usages et déterminer le niveau des travaux de réhabilitation à entreprendre.

Les principales cibles environnementales mises en avant sont : • la réhabilitation et la dépollution des sols, • la gestion de l’énergie, • le confort thermique d’hiver et d’été, • le confort visuel, • le confort acoustique, • la qualité de l’air intérieur, • les économies d’eau, • la facilité d’entretien et de tri des déchets La maîtrise des consommations d’énergie est un des thèmes prioritaires du cahier des charges de Qualité Environnementale. Les bâtiments bénéficieront d’une enveloppe parfaitement isolante et d’équipements à la fois très performants et écologiques : chauffage collectif alimenté par une chaufferie bois, pompe à chaleur ou chaudières gaz à condensation. Certains intègreront des panneaux solaires thermiques et/ou photovoltaïques. Programme Concerto appliqué sur les 3 îlots Les 12 bâtiments des îlots A, B et C, soit 620 logements, 14 000 m2 de bureaux et 4 300 m2 de commerces et d’activités en pied d’immeubles, ont été conçus de manière à obtenir de très hautes performances énergétiques. Le projet a ainsi été lauréat du programme européen Concerto, lequel exige une réduction des besoins énergétiques de 40 % par rapport aux valeurs réglementaires, obtenue grâce à une conception bioclimatique du bâtiment, une isolation renforcée et une ventilation adaptée, et une couverture partielle des besoins par les énergies renouvelables. Le surcoût occasionné par les exigences du programme Concerto est compensé par des subventions européennes à hauteur de 35 %. Pour les logements Chauffage : 60 kWh/m2/an (moyenne nationale 110 kWh/m2/an) Eau chaude sanitaire : moins de 25 kWh/m2/an (moyenne nationale 40 kWh/m2/an) Electricité dans les logements : moins de 25 kWh/m2/an (moyenne nationale 50 kWh/m2/an) Pour les bureaux Chauffage : moins de 40 kWh/m2/an Eau chaude sanitaire : moins de 5 kWh/m2/an Autres usages électriques : moins de 35 kWh/m2/an Climatisation : moins de 10 kWh/m2/an

Qualité environnementale et performance énergétique Les aménagements et les constructions de ce nouveau quartier d’exception s’attachent à être exemplaires en termes de qualité environnementale et de maîtrise des consommations d’énergie. L’Epl Lyon Confluence a élaboré un cahier des charges de qualité environnementale qui s’ajoute aux autres cahiers des charges de cessions de terrain : le même niveau d’exigence est requis pour le volet architectural, programmatique et la qualité environnementale. L’objectif final est de parvenir à un équilibre entre ces objectifs en phase de consultation. Les bureaux d’études HQE sont d’ailleurs exigés dès cette phase aux côtés des promoteurs et architectes. Et une charte « chantier à faibles nuisances » s’applique à toutes les entreprises participant aux chantiers.

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Energies renouvelables 80 % des consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire et 50 % des consommations d’électricité des espaces communs sont couverts par des énergies renouvelables. Ilot A, B et C : 3 chaufferies bois, 915 m2 de Solaire Thermique, 1157m2 de photovoltaïque La réduction de la consommation d’énergie entraîne une baisse des charges pour les occupants. Dans un contexte immobilier tendu, la capacité d’emprunt des futurs acquéreurs pourrait être augmentée d’une valeur équivalente à la réduction de charge attendue durant la durée de leur emprunt. Par ailleurs, dans le logement social où les charges sont assumées par les locataires, l’économie prévue est importante. L’application de la démarche de développement durable, au projet urbain Lyon Confluence, a fait l’objet d’un bilan établi sur des critères concrets et des indicateurs quantitatifs. Une prochaine publication témoignera de ce bilan. Avec la 2ème phase, Lyon Confluence prévoit de poursuivre la démarche de développement durable dans les choix d’aménagement. Cette volonté, partagée en amont par tous les acteurs, de prise en compte d’un développement durable devra être poursuivie par les gestionnaires des espaces publics et des bâtiments, par les différents personnels chargés de l’entretien et par tous les usagers. Ses effets : Les effets très positifs de cette démarche de développement durable sont dès à présent tangibles: À l’échelle de son propre territoire, l’aménageur a vu augmenter la qualité environnementale du projet architectural. Lors des consultations de promoteurs, les exigences environnementales des cahiers des charges font l’objet d’une surenchère. Aujourd’hui, les candidats se donnent les moyens pour présenter des projets qui dépassent les préconisations de l’aménageur. Au-delà du territoire de la Confluence, le programme européen concerto a servi de base au Grand Lyon pour mettre en place un « référentiel environnemental » qui s’applique aujourd’hui à toutes les ZAC de la collectivité. La valeur ajoutée de la Société publique locale : La position centrale de l’aménageur est particulièrement pertinente pour engager une démarche de cette ampleur. Dialoguer avec tous les acteurs qui font la ville, de l’habitant au promoteur, du concepteur au service gestionnaire… pour viser l’équilibre entre le social, l’économie et l’environnement. Adopter une vision à long terme et sur plusieurs échelles pour appréhender les enjeux du territoire d’un projet urbain avec sérénité.

Point de vue de l’élu : Gérard Collomb Nous sommes fiers d’avoir, à travers le projet urbain Lyon Confluence, contribué à faire avancer la réflexion sur ce que devra être un quartier durable. Nous avons essayé de prendre en compte l’ensemble des critères qui, d’une part, participent au bien être des futurs habitants et, d’autre part, œuvrent en faveur d’une réduction des impacts sur l’environnement. Pour ce faire, une attention particulière a été portée à la question des déplacements doux, aux choix d’énergies « propres » et renouvelables, à l’amélioration des performances des bâtiments … De la même manière, un effort important a été consacré à l’optimisation des éléments de confort : confort d’été afin d’offrir des logements qui restent frais même en période de forte chaleur, confort d’hiver pour procurer une température satisfaisante tout en diminuant les niveaux de consommation énergétique, confort visuel … À travers cet ensemble de mesures, nous avons conscience de progresser vers la ville durable du futur, qui devra se constituer dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles et de limitation des émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi, il est important et urgent de contribuer à rechercher des solutions innovantes sur des quartiers tels que celui de la Confluence, qui pourront devenir riches d’enseignement et servir de modèle à d’autres projets urbains. Notons que la démarche lancée sur la Confluence a déjà permis à l’agglomération lyonnaise de se doter d’une véritable démarche en faveur de l’urbanisme durable et de la qualité environnementale dans les bâtiments. A partir de l’expérience des 3 îlots A, B, C, le Grand Lyon a réalisé des référentiels logements et bureaux, qui s’appuient sur les niveaux d’exigence mis en œuvre sur les programmes de logement de la ZAC Confluence. A ce jour, environ 3600 logements et 100 000 m2 de bureaux sont en cours de conception ou de réalisation, sur le territoire de l’agglomération lyonnaise, en application de ces référentiels, et au-delà de la norme, c’est une culture que nous partageons aujourd’hui avec les maîtres d’œuvre, les promoteurs et les investisseurs. Cette démarche doit se poursuivre et viser l’amélioration continue. Il est particulièrement réjouissant de voir que la 2ème phase de l’aménagement du quartier Confluence se réalisera avec des niveaux d’ambition élevés puisque les programmes immobiliers adopteront des normes « bâtiments basse consommation », « bâtiments passifs » et « bâtiments 0 énergie ». Ces résultats n’auraient pu être obtenus, sans le rôle déterminant joué par le projet européen Concerto/Renaissance, qui a permis la mise en œuvre d’un véritable partenariat de projet sur un territoire. Plus d’infos : www.lyon-confluence.fr

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Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

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Energies renouvelables 80 % des consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire et 50 % des consommations d’électricité des espaces communs sont couverts par des énergies renouvelables. Ilot A, B et C : 3 chaufferies bois, 915 m2 de Solaire Thermique, 1157m2 de photovoltaïque La réduction de la consommation d’énergie entraîne une baisse des charges pour les occupants. Dans un contexte immobilier tendu, la capacité d’emprunt des futurs acquéreurs pourrait être augmentée d’une valeur équivalente à la réduction de charge attendue durant la durée de leur emprunt. Par ailleurs, dans le logement social où les charges sont assumées par les locataires, l’économie prévue est importante. L’application de la démarche de développement durable, au projet urbain Lyon Confluence, a fait l’objet d’un bilan établi sur des critères concrets et des indicateurs quantitatifs. Une prochaine publication témoignera de ce bilan. Avec la 2ème phase, Lyon Confluence prévoit de poursuivre la démarche de développement durable dans les choix d’aménagement. Cette volonté, partagée en amont par tous les acteurs, de prise en compte d’un développement durable devra être poursuivie par les gestionnaires des espaces publics et des bâtiments, par les différents personnels chargés de l’entretien et par tous les usagers. Ses effets : Les effets très positifs de cette démarche de développement durable sont dès à présent tangibles: À l’échelle de son propre territoire, l’aménageur a vu augmenter la qualité environnementale du projet architectural. Lors des consultations de promoteurs, les exigences environnementales des cahiers des charges font l’objet d’une surenchère. Aujourd’hui, les candidats se donnent les moyens pour présenter des projets qui dépassent les préconisations de l’aménageur. Au-delà du territoire de la Confluence, le programme européen concerto a servi de base au Grand Lyon pour mettre en place un « référentiel environnemental » qui s’applique aujourd’hui à toutes les ZAC de la collectivité. La valeur ajoutée de la Société publique locale : La position centrale de l’aménageur est particulièrement pertinente pour engager une démarche de cette ampleur. Dialoguer avec tous les acteurs qui font la ville, de l’habitant au promoteur, du concepteur au service gestionnaire… pour viser l’équilibre entre le social, l’économie et l’environnement. Adopter une vision à long terme et sur plusieurs échelles pour appréhender les enjeux du territoire d’un projet urbain avec sérénité.

Point de vue de l’élu : Gérard Collomb Nous sommes fiers d’avoir, à travers le projet urbain Lyon Confluence, contribué à faire avancer la réflexion sur ce que devra être un quartier durable. Nous avons essayé de prendre en compte l’ensemble des critères qui, d’une part, participent au bien être des futurs habitants et, d’autre part, œuvrent en faveur d’une réduction des impacts sur l’environnement. Pour ce faire, une attention particulière a été portée à la question des déplacements doux, aux choix d’énergies « propres » et renouvelables, à l’amélioration des performances des bâtiments … De la même manière, un effort important a été consacré à l’optimisation des éléments de confort : confort d’été afin d’offrir des logements qui restent frais même en période de forte chaleur, confort d’hiver pour procurer une température satisfaisante tout en diminuant les niveaux de consommation énergétique, confort visuel … À travers cet ensemble de mesures, nous avons conscience de progresser vers la ville durable du futur, qui devra se constituer dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles et de limitation des émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi, il est important et urgent de contribuer à rechercher des solutions innovantes sur des quartiers tels que celui de la Confluence, qui pourront devenir riches d’enseignement et servir de modèle à d’autres projets urbains. Notons que la démarche lancée sur la Confluence a déjà permis à l’agglomération lyonnaise de se doter d’une véritable démarche en faveur de l’urbanisme durable et de la qualité environnementale dans les bâtiments. A partir de l’expérience des 3 îlots A, B, C, le Grand Lyon a réalisé des référentiels logements et bureaux, qui s’appuient sur les niveaux d’exigence mis en œuvre sur les programmes de logement de la ZAC Confluence. A ce jour, environ 3600 logements et 100 000 m2 de bureaux sont en cours de conception ou de réalisation, sur le territoire de l’agglomération lyonnaise, en application de ces référentiels, et au-delà de la norme, c’est une culture que nous partageons aujourd’hui avec les maîtres d’œuvre, les promoteurs et les investisseurs. Cette démarche doit se poursuivre et viser l’amélioration continue. Il est particulièrement réjouissant de voir que la 2ème phase de l’aménagement du quartier Confluence se réalisera avec des niveaux d’ambition élevés puisque les programmes immobiliers adopteront des normes « bâtiments basse consommation », « bâtiments passifs » et « bâtiments 0 énergie ». Ces résultats n’auraient pu être obtenus, sans le rôle déterminant joué par le projet européen Concerto/Renaissance, qui a permis la mise en œuvre d’un véritable partenariat de projet sur un territoire. Plus d’infos : www.lyon-confluence.fr

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Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

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Rhône-Alpes Rhône Hauts de Feuilly à Saint-Priest Serl Président : Jean-Luc da PASSANO, Maire d’Irigny, Vice-Président du Conseil Général du Rhône, Vice-président du Grand Lyon Directeur général : Eric Brassart Responsable de l’opération : Benoît Ravier

Son objectif :

Quelques chiffres :

Créée en 1998 par la Communauté urbaine de Lyon, l’objectif de cette ZAC est de développer une nouvelle forme d’habitat sur l’agglomération lyonnaise, de haute qualité architecturale, paysagère, urbaine et moins consommatrice d’espace. La prise en compte des thématiques du développement durable s’est donc naturellement imposée.

198 logements : 117 logements individuels et 81 logements collectifs 11 hectares - 27 700m2 de SHON - 18 logements/hectare Investissement : 8,2 millions € HT Durée de l’opération : 11 ans

Sa description : La ZAC représente 27 700m2 de SHON d’habitat, dont 2 200 m2 de logements sociaux. Qualité urbaine, paysagère, environnementale et architecturale sont les principes d’aménagement des Hauts de Feuilly. Le quartier est structuré par des espaces publics largement paysagers, où s’intègrent parfaitement les bandes cyclables, les chemins piétonniers et la ligne du tramway, qui relie le centre de Lyon en 30 min. La forêt de Feuilly, attenante et sa clairière, ont été plantées à l’occasion du projet. Trois types d’habitat, répartis en cinq programmes immobiliers, sont développés sur la ZAC des Hauts de Feuilly, avec pour chacun des préoccupations de qualité environnementale associées à une moindre consommation de l’espace. Le quartier laisse une grande place à la mixité des programmes immobiliers permettant d’atteindre un équilibre social et spatial. Ses effets : La Zac des Hauts de Feuilly est ainsi devenue la vitrine du Grand Lyon au niveau national pour l’application du concept de développement durable pour ce type de programmes de logements. Cette expérimentation a permis à la Serl de développer son Système de Management Environnemental et d’appliquer à l’ensemble de ses projets une démarche de développement durable. La valeur ajoutée de l’économie mixte : La Serl, partenaire des collectivités pour le développement d’aménagements urbains, intègre dans ses opérations les impératifs que génère le développement durable. Cette préoccupation est intégrée dès l’origine des projets au titre de la définition du plan de composition. La méthode appliquée relève d’une approche environnementale de l’urbanisme (AEU). L’indépendance de la Serl vis-à-vis à la fois des acteurs publics et des acteurs économiques a été le moteur de la qualité du quartier et de ses constructions.

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Le département aménagement et développement économique de la Fédération des Entreprises publiques locales tient à remercier l’ensemble des directeurs et collaborateurs des Epl ayant permis la réalisation de ce document.

Rhône-Alpes Rhône Hauts de Feuilly à Saint-Priest Serl Président : Jean-Luc da PASSANO, Maire d’Irigny, Vice-Président du Conseil Général du Rhône, Vice-président du Grand Lyon Directeur général : Eric Brassart Responsable de l’opération : Benoît Ravier

Son objectif :

Quelques chiffres :

Créée en 1998 par la Communauté urbaine de Lyon, l’objectif de cette ZAC est de développer une nouvelle forme d’habitat sur l’agglomération lyonnaise, de haute qualité architecturale, paysagère, urbaine et moins consommatrice d’espace. La prise en compte des thématiques du développement durable s’est donc naturellement imposée.

198 logements : 117 logements individuels et 81 logements collectifs 11 hectares - 27 700m2 de SHON - 18 logements/hectare Investissement : 8,2 millions € HT Durée de l’opération : 11 ans

Sa description : La ZAC représente 27 700m2 de SHON d’habitat, dont 2 200 m2 de logements sociaux. Qualité urbaine, paysagère, environnementale et architecturale sont les principes d’aménagement des Hauts de Feuilly. Le quartier est structuré par des espaces publics largement paysagers, où s’intègrent parfaitement les bandes cyclables, les chemins piétonniers et la ligne du tramway, qui relie le centre de Lyon en 30 min. La forêt de Feuilly, attenante et sa clairière, ont été plantées à l’occasion du projet. Trois types d’habitat, répartis en cinq programmes immobiliers, sont développés sur la ZAC des Hauts de Feuilly, avec pour chacun des préoccupations de qualité environnementale associées à une moindre consommation de l’espace. Le quartier laisse une grande place à la mixité des programmes immobiliers permettant d’atteindre un équilibre social et spatial. Ses effets : La Zac des Hauts de Feuilly est ainsi devenue la vitrine du Grand Lyon au niveau national pour l’application du concept de développement durable pour ce type de programmes de logements. Cette expérimentation a permis à la Serl de développer son Système de Management Environnemental et d’appliquer à l’ensemble de ses projets une démarche de développement durable. La valeur ajoutée de l’économie mixte : La Serl, partenaire des collectivités pour le développement d’aménagements urbains, intègre dans ses opérations les impératifs que génère le développement durable. Cette préoccupation est intégrée dès l’origine des projets au titre de la définition du plan de composition. La méthode appliquée relève d’une approche environnementale de l’urbanisme (AEU). L’indépendance de la Serl vis-à-vis à la fois des acteurs publics et des acteurs économiques a été le moteur de la qualité du quartier et de ses constructions.

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Le département aménagement et développement économique de la Fédération des Entreprises publiques locales tient à remercier l’ensemble des directeurs et collaborateurs des Epl ayant permis la réalisation de ce document.

Éco-quartiers : les Epl innovent

Fédération des Epl 46, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 Paris Tél. : 01 53 32 22 00 - Fax : 01 53 32 22 22 www.lesepl.fr

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