Programme - Santé Algérie

January 16, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Biologie, Biochimie, Génétique
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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006

Programme Scientifique Scientifique 1ière Séance : Communications orales Modérateurs : A. Masmoudi, S. Assami 9h 30

Quelle Prise en charge des Maladies Neuro-Musculaires en Algérie? M. Tazir.

9h 45 Prise en charge des Maladies Neuro-Musculaires à Constantine. Réalités et Perspectives Y. Sifi, K. Sifi, N. Abadi, A. Hamri. 10h

Fibrodysplasie Ossifiante Progressive. F.Ysmail Dahlouk, L.Hammad, S.Nouioua, M. Tazir.

10h 15 La myasthenie : physiopathologie et bases du traitement A.Masmoudi. 10h 30 Polyradiculonévrites Aigues : Syndrome de Guillain-Barré et Affections Voisines JM Vallat 10h 45 Discussion 11h

Pause café

11h 15 2ème séance : Communications affichées 3ième séance : Communications Orales Modérateurs : M. Tazir, A. Hamri 11h 45

Etude clinique et génétique des Ataxies Autosomiques Récessives L. Ali-Pacha, T ; Benhassine, S. Assami, N. Nouioua, D. Grid, M. Koenig, M. Tazir.

12h00 Ataxie de Charlevoix – Saguenay : Etude clinique et génétique d’une famille avec cas multiples. A. M’Zahem¹, N. Taghane¹, A. Fekraoui¹, S. Bouarroudj¹, A. Boulefkhad¹, Y. Sifi¹, F. Seradj¹, M. Koenig². A. Hamri¹, 12h 15 Diagnostic des Encéphalopathies héréditaires de l’Enfant. S. Assami. 12h 30 Place de l’Enzymothérapie Substitutive dans le traitement des Maladies Lysosomales. G. Besson , M.Silem. 1

VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 12h 45 Discussion

Communications Affichées Modérateurs : JM Vallat, G. Besson 1- Etude clinique, morphologique et génétique des dystrophies musculaires congénitales S. Makri, N. Terki , S. Belarbi, S. Assami, S. Mangenre , C. Gartioux , V. Allamand, P. Richard , N.B. Romero, M. Ait Kaci-Ahmed, D. Grid, P. Guicheney, M. Tazir. 2- Une mutation homozygote d’épissage du gène COL6A1 chez une fratrie avec une dystrophie musculaire congénitale d’Ullrich S.Makri¹, V.Allamand ², P.Richard ³, C. Gartioux ², N.Terki⁴, S.Maugenre², S.Asami M.Ait-Kaci¹, P.Guicheney ². 3- Maladie de Wilson. Etude d’une famille L.Hammad , S.Assami , S.Nouioua , N.Lankar, M.Tazir. 4- La maladie de Creutzfeldt – Jakob. Description clinique d’une famille Algérienne porteuse d’une mutation du gène PRNP. S. Nouioua 1, D. Moualek 1,N. Lankar 1, H. Khennouf 2,J.LLaplanche3, D. Grid 4,M. Tazir1 5- Syndrome d’APERT : A propos d’une observation chez le nouveau-né M. Harridi-Larbi Daho, F. KaciAmeur, M.E Khiari. 6- Maladie de Pompe : Apropos de 4 cas. N.Taghane, A. Boulefkhad, A. M’Zahem, f.serradj , N. Baaloul, Y. Sifi, S.Bouaroudj, A. Fekraoui , Zamouche , Roula , A. Hamri

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006

QUELLE PRISE EN CHARGE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES EN ALGERIE? M. TAZIR. C.H.U Mustapha Les affections neuro-musculaires sont nombreuses et ont des causes variées : inflammatoires, infectieuses, métaboliques et génétiques. Parmi les causes inflammatoires d’origine auto-immune, la myasthénie et les polyradiculoneuropathies aiguës et chroniques figurent en bonne place. Ces dernières années, de nouvelles possibilités thérapeutiques ont amélioré notablement le pronostic des formes sévères de ces affections, notamment les immunoglobulines intra-veineuses dont le coût élevé limite malheureusement leur utilisation. Les maladies neuro-musculaires d’origine génétique quant à elles n’ont toujours pas de traitement curatif mais la recherche internationale est très intense dans ce sens et des résultats positifs sont à signaler. Ces affections concernent l’enfant et l’adulte. Les mariages consanguins favorisent leur apparition, notamment dans les formes à transmission héréditaire autosomique récessive. Certaines d’entre elles sont dues à des mutations spécifiques à l’Afrique du Nord. Les plus communes sont les dystrophies musculaires progressives (DMP) parmi lesquelles la myopathie de Duchenne est la plus fréquente. La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est due à une mutation du gène de la dystrophine situé en Xp21; la dystrophine, proteine musculaire, est de ce fait absente, ce qui entraîne une atrophie musculaire et un déficit moteur caractéristique atteignant les muscles des ceintures pelvienne et scapulaire, confinant le patient à la chaise roulante précocement. Parmi les dystrophinopathies, la myopathie de Becker est moins sévère, débutant plus tardivement. Le diagnostic génétique de la maladie de Duchenne est maintenant possible à Alger et Constantine. Parmi les DMP prévalentes en Algérie, la myopathie des ceintures due à la mutation de la gamma sarcoglycane, une des protéines de la membrane musculaire liée à la dystrophine, vient en 2ième position après les dystrophinopathies ; elle est de transmission autosomique récessive et atteint de ce fait la fille et le garçon , le tableau clinique étant similaire à la maladie de Duchenne. La mutation del 521Tde la gammasarcoglycane est spécifique au Maghreb. Parmi les autres affections neuro-musculaires, les amyotrophies spinales progressives (spinal muscular atrophies : SMA), et les neuropathies héréditaires type Charcot-Marie-Tooth (CMT) sont prévalentes en Algérie. Une forme autosomique récessive de cette affection (ARCMT2) avec une mutation spécifique identifié à l’Ouest Algérien et au Maroc (mutation R298C de la lamine AC) a été récemment mise en évidence. Le diagnostic génétique des SMA se pratique à Alger et Constantine. La prise en charge d’un patient atteint de maladie neuro-musculaire nécessite d’effectuer un diagnostic positif à l’aide de l’examen clinique, l’électromyographie, le dosage des enzymes musculaires et si possible le diagnostic génétique. Comme on le sait, les traitements curatifs de ces affections génétiques ne sont pas encore disponibles. Mais une prise en charge des complications osseuses (déformations articulaires et vertébrales) par des spécialistes en rééducation fonctionnelle et en orthopédie est une nécessité, ainsi que la surveillance et le traitement des cardiomyopathies parfois associées aux myopathies et des complications respiratoires dues aux déformations thoraciques. La qualité de vie des patients en dépend et sera ainsi notablement améliorée. La prise en charge comprend aussi le volet conseil génétique, et diagnostic prénatal dans certains cas. On ne doit 3

VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 pas oublier la prise en charge psychologique qui permet au patient d’accepter de vivre avec sa maladie.

PRISE EN CHARGE DES MALADIES NEURO-MUSCULAIRES A CONSTANTINE REALITES ET PERSPECTIVES Y.SIFI (1, 2) , K.SIFI (2, 3), N.ABADI (2, 3), A.HAMRI (1, 2). Service de Neurologie CHU de Constantine (1) Laboratoire de Génétique et de biologie moléculaire de la Faculté de Médecine de Constantine (2). Laboratoire de Biochimie CHU de Constantine (3). INTRODUCTION : Les maladies neuromusculaires héréditaires constituent un groupe d’affections très hétérogène tant sur le plan clinique que génétique.Elles sont fréquentes en Algérie du fait du taux élevé de consanguinité, favorisant la transmission autosomique récessive. L’objectif de notre travail est de :  Rapporter les différents aspects cliniques et moléculaires de 200 patients présentant une maladie neuromusculaire héréditaire observée au service de Neurologie du CHU de Constantine  d’évaluer l’état de leur prise en charge. PATIENTS ET METHODES :  Notre étude descriptive transversale a été réalisée au service de neurologie du CHU de Constantine de Janvier 2001 à Octobre 2006.  Critères d’inclusion: Un tableau clinique en faveur d’une atteinte neuromusculaire, un arbre généalogique compatible avec une transmission AR, AD ou RLX.  Pour chaque patient, ont été relevés: La consanguinité, l’existence d’une histoire familiale, L’age de début des premiers symptômes, la distribution et la sévérité de la faiblesse et de l’atrophie musculaire et le mode évolutif  Les investigations complémentaires ont comporte un dosage systématique des CPK ( atteinte du muscle ou de la corne antérieure), l’electromyogramme a été réalisé chez 80 patients, la biopsie musculaire chez 20 patients et le bilan cardiaque chez 90 patients  L’analyse moléculaire a été effectuée chez 113 patients : RESULTATS - des 33 patients 20 (60 %) de phénotype dystrophinopathie: présentaient des délétions dans le gène de la dystrophine (DMD). - 38 de 45 patients (84,4%) de phénotype SMA portaient une délétion de l’exon 7 du gène SMN - 07 des 10 patients de phénotype Gamma sarcoglycanopathie (LGMD 2C) portaient la mutation Del 521T sur le chromosome 13. - 14 cas index de phénotype Steinert présentaient des expansions du triplet CTG portées Par le gène DMPK - et les 10 syndromes myasthéniques congénitaux portaient la mutation par insertion d’un nucléotide G en 1293 du gène CHRNE . CONCLISION Dans notre pays où le taux de consanguinité est important, le nombre de ces affections, source de problèmes majeurs en santé publique est alarmant, en absence de politique

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 préventive (conseil génétique et diagnostic prénatal), qui, dans le reste du monde est le meilleur moyen efficace pour ralentir la progression de ces maladies.

FIBRODYSPLASIE OSSIFIANTE PROGRESSIVE

F.YSMAIL DAHLOUK, L.HAMMAD, S.NOUIOUA, M. TAZIR. C.H.U Mustapha. Alger

INTRODUCTION : La fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP) est une maladie génétique rare qui se caractérise par une malformation congénitale des gros orteils et une ossification progressive des tissus musculaires et conjonctif. OBSERVATION : Enfant âgé de 12 ans qui a consulté pour une limitation de l’ouverture de la bouche avec une raideur de toutes les articulation principalement des squelettes axiales rendant les mouvements impossible ainsi que la marche. DISCUSSION : Notre patient présente tous les critères de la FOP décrits dans la littérature à savoir une anomalie des orteils avec des ossifications des tissus conjonctifs et musculaires et un dosage des CK normal. Une étude génétique chez notre patient est en cours à la recherche d’une mutation du gène AVCR1 impliqué dans le processus de formation osseuse. CONCLUSION : Etant donné, la rareté de la maladie, la découverte du gène tant attendu par les malades et leurs familles, apporte l’espoir de développer des thérapies pour cette maladie incurable.

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LA MYASTHENIE : PHYSIOPATHOLOGIE ET BASES DU TRAITEMENT A.MASMOUDI. Service de Neurologie, C.H.U. de Bab-El-Oued. Alger

La myasthénie est une affection auto-immune caractérisée par un dysfonctionnement de la jonction neuromusculaire imputable à un déficit de récepteurs de l'Acétylcholine au niveau de la plaque motrice. Le maître-symptôme de cette affection est représenté par la fatigabilité anormale à l'effort qui est améliorée par le repos et les anticholinestérasiques. Le déficit moteur se localise préférentiellement au niveau des muscles oculomoteurs et de l'extrémité céphalique. Des anticorps circulants dirigés contre le récepteur de l'Acétylcholine sont présents dans 80 à 90% des cas. Une bonne proportion de myasthénies dites séronégatives se caractérise par des anticorps anti MuSK (Muscle Specific Kinase). La connaissance de la physiopathologie de cette affection éclaire parfaitement la démarche de la prise en charge thérapeutique.

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POLYRADICULONEVRITES AIGUES : SYNDROME DE GUILLAIN-BARRE ET AFFECTIONS VOISINES J.M. VALLAT Centre de Référence des Neuropathies Périphériques Rares Service de Neurologie – CHU Limoges - France

Le syndrome de Guillain-Barré (SGB), depuis l’élimination quasi-complète de la polyomyélite antérieure aiguë, est la cause la plus fréquente des paralysies aiguës par atteinte neuromusculaire dans les pays occidentaux. Cependant, ce syndrome est rencontré dans le monde entier atteignant les malades de tous âges et des deux sexes. Environ, dans les 2/3 des cas, une maladie virale ou bactérienne déclenchante est identifiée, le plus souvent une infection respiratoire ou gastro-intestinale. Habituellement, les symptômes neuropathiques surviennent après une période de latence de une à quatre semaines environ. Une paralysie flasque ascendante peut se développer de façon aiguë en quelques jours, ou subaiguë (jusqu’à 4 semaines), atteignant un plateau qui est alors suivi d’une évolution régressive des paralysies, de façon progressive et spontanée, qui dure habituellement de plusieurs semaines à plusieurs mois. Depuis quelques années, des traitements spécifiques ont permis de raccourcir cette durée d’évolution et de diminuer la fréquence des séquelles possibles. Les lésions histologiques sont limitées au niveau du système nerveux périphérique et se caractérisent par des foyers disséminés d’infiltrats lymphocytaires et de macrophages prédominant au niveau des racines nerveuses et dans les nerfs, associés à des démyélinisations multifocales. La pathogénie du SGB n’est pas complètement connue. Il existe néanmoins de bonnes raisons pour estimer que ce syndrome résulte d’une réponse immunitaire aberrante spécifique d’organe. Par ailleurs, il est maintenant admis que le spectre clinique du SGB est constitué en fait d’un groupe hétérogène d’entités pathologiques (syndrome de Miller Fisher, neuropathie aiguë axonale motrice pure, neuropathie aiguë axonale sensitivo-motrice etc…), chacune avec ses caractères cliniques et aussi probablement ses mécanismes pathogéniques propres. Il s’agit là d’une conception relativement nouvelle.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 ETUDE CLINIQUE ET GENETIQUE DES ATAXIES AUTOSOMIQUES RECESSIVES. L.ALI-PACHA(1), T.BENHASSINE(2), S.ASSAMI(1), S.NOUIOUA(1), M.KOENIG(3), M.TAZIR(1). Service de Neurologie CHU Mustapha Alger (1) Unité de génétique institut Pasteur Alger (2) Laboratoire de génétique Strasbourg (3)

Les ataxies autosomiques récessives forment un groupe hétérogène de maladies touchant le cervelet, les voies spino-cérebelleuseset/ ou la sensibilité profonde se manifestant par diverses symptomatologies dont le signe cardinal est l’ataxie. On distingue l’ataxie de Friedreich(FRDA)qui est la forme la plus anciennement connue et la plus fréquente,et dont le gène est localisé sur le chromosome 9q13 et code pour la frataxine. L’ataxie-télangiectasie, décrite par Mme Louis-Barr associe une ataxie, une apraxie oculomotrice et des télangiectasies oculaires. Elle est due à une anomalie génétique localisée en 11 q22-23. Les autres formes d’ataxies récessives sont beaucoup plus rares et d’identification plus récente. Elles incluent l’Abetalipoprotéinémie,l’ataxie par déficit isolé en vitamine E dont la majorité des cas ont été identifiés en Afrique du nord avec un important effet fondateur d’une mutation du gène de l’alpha-Tocophérol Transfer Protein (αTTP) sur le chromosome 8. Leurs tableaux cliniques sont très proches de ceux de l’ataxie de Friedreich. Plus récemment, ont été mises en évidence les ataxies récessives avec apraxie oculomotrice (AOA1 et AOA2).Ce sont des entités dont le diagnostic est orienté par le dosage du cholestérol et de l’albumine (AOA1) et le dosage de l’alpha-foetoproteine(AOA2). Les anomalies génétiques se situent sur le chromosome 9p13 pour l’AOA1 et 9q34 pour l’AOA2. Les gènes déficients codent respectivement pour l’aprataxine et la sénataxine. Nous avons étudié une cohorte de 38 familles présentant le tableau d’ataxies récessives. Sur ces 38 familles étudiées sur le plan clinique, paraclinique et génétique, 22 familles ont bénéficié d’un diagnostic génétique précis. L’objectif de cette étude était de déterminer les formes les plus fréquentes liées à nos contrées ainsi que d’établir leurs profils phénotypiques. Nous avons ainsi pu mettre en évidence 14 familles d’ataxies de Friedreich, 5 familles d’ataxies avec apraxie oculo-motrice type2 et 2 familles d’ataxie par déficit isolé en vitamine E. Les caractéristiques cliniques et paracliniques seront détaillées et comparées aux données de la littérature.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006

ATAXIE DE CHARLEVOIX – SAGUENAY : ETUDE CLINIQUE ET GENETIQUE D’UNE FAMILLE AVEC CAS MULTIPLEX. (II)

A. M’ZAHEM¹, N. TAGHANE¹, A. FEKRAOUI¹, S. BOUARROUDJ¹, A.BOULEFKHAD¹, Y. SIF¹, F. SERRADJ¹, M. KOENIG².A. HAMRI¹. (1) Service de Neurologie CHU de Constantine. (2) IGBMC : institut génétique et biologie moléculaire et cellulaire. Illkirch Strasbourg.

INTRODUCTION : L’ataxie spastique de Charlevoix – Saguenay (ARSACS) est une maladie cliniquement homogène rapportée au Québec causée par des mutations du gène de la Sacsine (13 q12).

OBJECTIF : Nous rapportons les aspects cliniques et génétiques de 05 patients appartenant à une famille Algérienne présentant une ARSACS.

MATERIELS ET METHODE : 32 patients (17 familles) avec une ataxie cérébelleuse autosomique récessive (ARCA) ont été sélectionnes. Les patients présentant une ataxie précoce avec des réflexes tendineux exagères aux membres inférieurs ont été testés pour les mutations du gène de L’ARSACS.

RESULTATS : Nous avons identifié 05 patients dont 04 femmes et un homme. Le début des troubles variait de l’âge de la marche à l’âge de 21 ans. Le tableau clinique est très variable et associe un syndrome cérébelleux avec dysarthrie et un syndrome pyramidal aux membres inférieurs. L’anomalie génétique est exprimé par une mutation faux-sens (1004 6G>C).

DISCUSSION : Le phénotype de nos patients se démarque des familles Canadiennes par un âge de début moyen relativement plus tardif aux alentours de 08 ans, une aréflexie achilléenne très précoce et une absence de stries rétiniennes.

CONCLUSION : La description de deux familles maghrébine, l’une Tunisienne et l’autre Algérienne montre que L’ARSACS n’est pas confinée à la population Québécoise.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 DIAGNOSTIC DES ENCEPHALOPATHIES METABOLIQUES HEREDITAIRES DE L'ENFANT. S. ASSAMI. Service de Neurologie,CHU Mustapha, Alger Les maladies lysosomiales constituent un grand groupe de maladies métaboliques qui entraînent une encéphalopathie progressive. Ce sont des affections génétiques le plus souvent autosomiques récessives. Elles sont dues à un déficit intervenant dans le catabolisme des molécules complexes:glycolipides, glycoprotéines et mucopolysaccharides (déficit d'une enzyme lysosomiale dans la plupart de ces maladies). Les symptômes sont variés. On peut toutefois distinguer les maladies à expression neurologique quelquefois décrites sous le terme de neurolopidoses(maladie de Tay-Sachs, leucodystrophie métachromatique…), et celles comportant surtout des signes extraneurologiques, organomégalie( maladie de Gaucher, Niemann-Pick..) et/ou signes dysmorphiques(glycoproteinoses et mucopolysaccharidoses). Compte tenu de la gravité de ces maladies, il est utile d'orienter précocement le diagnostic par des moyens simples. Le regroupement de l'âge de début des signes neurologiques et extraneurologiques, des résultats des examens complémentaires simples, permet d'avoir une orientation diagnostique précise pour un grand nombre de ces maladies dont le diagnostic peut être confirmé assez facilement par des dosages enzymatiques réalisables à partir de prélèvements sanguins. En l'absence de traitement efficace dans les formes cérébrales des maladies lysosomiales et en particulier les formes à début précoce, le conseil génétique et le diagnostic prénatal gardent toute leur importance. Ce diagnostic prénatal repose sur l'activité enzymatique dans les villosités choriales. Il peut être réalisé avec fiabilité par l'étude des mutations quand celles-ci ont été déterminées dans les familles.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 PLACE DE L’ENZYMOTHERAPIE SUBSTITUTIVE DANS LE TRAITEMENT DES MALADIES LYSOSOMALES. BESSON GÉRARD, MD, PHD, SILEM MADJID, MD.

Plus de 40 maladies lysosomales sont actuellement identifiées. Elles se répartissent en sphingolipidoses, oligosaccharidoses et mucopolysaccharidoses. Les manifestations cliniques sont très variables d’une maladie à une autre et même dans une même maladie. En l’absence d’une thérapie génique somatique, le traitement le plus efficace actuellement est la thérapie substitutive par remplacement enzymatique. Cette thérapeutique n’est malheureusement applicable qu’à peu de maladies pour l’instant. La maladie de Gaucher (déficit en glucocérébrosidase) ne se traite que dans les types 1 et 3. La maladie de Fabry (déficit en α galactosidase) bénéficie de 2 traitements. L’enzymothérapie substitutive concerne les mucopolysaccharidoses de type I, II (déficit en L-iduronide sulfatase, maladie de Hunter) et VI (déficit en Arylsulfatase B, maladie de Maroteaux-Lamy). Dans le type I (déficit en αLiduronidase) l’enzymothérapie qui ne passe pas la barrière hémato-encéphalique est privilégiée après l’âge de 2 ans (maladie de Hurler, maladie de Scheie, maladie de HurlerScheie). Enfin, le traitement de la glycogénose de type II (maladie de Pompe) vient d’être commercialisée avec une efficacité qui reste à évaluer dans le déficit en maltase acide. La voie est ouverte aux traitements de bon nombre de ces maladies comme la leucodystrophie métachromatique ou les maladies de Niemann-Pick A et B avec l’espoir pour les patients porteurs de ces maladies rares d’être désormais traités.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006

Communications affichées

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 ETUDE CLINIQUE, MORPHOLOGIQUE ET GENETIQUE DES DYSTROPHIES MUSCULAIRES CONGENITALES S. MAKRI 1, N. TERKI 2, S. BELARBI 3, S. ASSAMI 3, S. MAUGENRE 4, C.GARTIOUX 4, V. ALLAMAND 4, P. RICHARD 5, N.B. ROMERO 4, M. AIT KACIAHMED1, D. GRID6, P. GUICHENEY 4, M. TAZIR3. Service de Neurologie, EHS Ali Ait Idir (1) Service d’Anatomopathologie, Centre Pierre et Marie Curie (2) Service de Neurologie, CHU Mustapha Bacha, Alger (3) INSERM U582 and IFR 14, Institut de Myologie (4) Unité Fonctionnelle de Cardiogénétique et Myogénétique Moléculaire et Cellulaire , Hôpital de la Salpêtrière (5) Généthon, Paris, France (6)

Les dystrophies musculaires congénitales (DMC) sont un groupe hétérogène d’affections autosomiques récessives. Nous rapportons l’étude de 39 patients DMC. La consanguinité est très élevées (70%). 18 patients (47%), issus de 16 familles, sont classés comme MDC1A (selon la classification internationale) ou mérosine-déficiente. Les 15 patients ayant une absence complète de laminine α2 n’ont jamais marché alors que les trois cas avec déficit partiel de cette protéine ont acquis la déambulation. Six enfants présentent une DMC d’Ullrich (UCMD), deux nouvelles mutations des gènes COL6A1 et COL6A2 ont été identifiées chez deux familles. quatre patients MDC1C ont un tableau MDC1A-like ; trois sont porteurs de deux nouvelles mutations homozygotes du gène FKRP, mutations différentes de celle décrite en Tunisie et au Maroc (mutation 1363C>A, A455D). Parmi les deux garçons avec un phénotype RSMD, un seul est porteur d’une mutation homozygote du gène SEPN1, le second présente un retard mental modéré et un déficit distal. Une DMC avec une tête tombante en arrière (head lag sign), une intelligence et une imagerie cérébrale normales est noté chez une filette. Deux sœurs ont une DMC d’Emery-Dreifuss-like avec des rétractions cervicales, des coudes et des chevilles, tous les loci DMC connus ont été exclu ainsi que le gène LMNA. Une fratrie de deux a un phénotype MDCIA sans mutation du gène LAMA2 FKRP, POMT1, FCMD et Large. Trois enfants présente une DMC avec des troubles de la migration neuronale, 2 patientes DMC type Fukuyame-like (FCMD) et le troisième MEBlike montrent des taux de CK sérique normaux et déficit en alpha-dystroglycane musculaire En conclusion cette étude a contribué à l’effort international pour une meilleure connaissance des DMC. Quatre nouvelles mutations ont été mises en évidence, deux ont concernés les DMC d’Ullrich et deux les MDC1C. De nouveaux gènes restent à découvrir dans les quatre nouvelles entités DMC individualisées.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 UNE MUTATION HOMOZYGOTE D’EPISSAGE DU GENE COL6A1 CHEZ UNE FRATRIE AVEC UNE DYSTROPHIE MUSCULAIRE CONGENITALE D’ULLRICH S.MAKRI¹¹, V.ALLAMAND ², P.RICHARD ³, C. GARTIOUX ², N.TERKI⁴⁴, S.MAUGENRE², ², S.ASSAMI M.AIT KACI¹¹-Ahmed, Ahmed P.GUICHENEY ² Service de Neurologie. Etablissement Hospitalier Spécialisé Ali Ait Idir, Alger, Algérie (1) Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, U582, Institut de Myologie, IFR 14, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière et Université Pierre et Marie Curie, Paris, France (2) Unité de cardio-myogénétique moléculaire et cellulaire, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France (3) Laboratoire d’anatomopathologie du Centre Pierre et Marie Curie, CHU Mustapha, Alger, Algérie (4)

La dystrophie musculaire congénitale d’Ullrich (UCMD selon la classification internationale) est une affection sévère causée par un déficit du collagène VI micrifibrillaire. UCMD a été considérée comme une entité récessive occasionnée par des mutations des gènes COL6A2 ou COL6A3 et plus rarement du gène COL6A1 ; pourtant des mutations dominantes de novo ont été identifiées récemment dans une proportion de patients UCMD. Nous rapportons une nouvelle mutation homozygote du gène COL6A1 chez deux garçons d’une famille consanguine avec un phénotype d’Ullrich classique. Les deux frères ont présenté une hypotonie congénitale sévère avec un torticolis et des rétractions des genoux et du coude droit chez le cadet. Ils ont acquis la possibilité de faire quelques pas avec aide avant l’âge de trois ans. L’examen pratiqué respectivement à l’âge de 8,6 ans et 5 ans objectiva un palais ogival ; une amyotrophie sévère ; un déficit facial, axial et proximal ; des rétractions tendineuses multiples ; une hyperlaxité distale marquée et une protrusion du calcanéum. Une cyphoscoliose et un syndrome respiratoire restrictif sont notés dans la période prépubertaire. L’intelligence et les dosages des CK sériques sont normaux. Absence d’anomalies ophtalmologique et cardiaque. La biopsie musculaire du benjamin (à l’âge de 4 ans) a mis en évidence un pattern dystrophique et une prédominance des fibres de type I. La culture de fibroblastes (du même patient) montra une absence de sécrétion du collagène VI au niveau de l’espace extracellulaire. La quantification des chaînes spécifique, par RT-PCR, des ARNm objectiva une réduction importante du taux de l’ARNm de la chaîne α1 qui est codée par le gène COL6A1. Le séquençage du DNA complémentaire identifia un saut de l’exon 4 et, celui du DNA génomique une mutation homozygote du site donneur d’épissage (IVS4+1:g>a) introduisant un décalage du cadre de lecture et une terminaison prématuré du codon. En conclusion, cette nouvelle mutation homozygote COL6A1 affecte le domaine triple hélicoïdal de la protéine perturbant la formation de monomères et par conséquent l’assemblage et la sécrétion du collagène VI dans l’espace extracellulaire.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 MALADIE DE WILSON : ETUDE D’UNE FAMILLE L. HAMMAD, S.ASSAMI, S.NOUIOUA, N.LANKAR, M.TAZIR. Service de Neurologie. CHU. Mustapha. ALGER

La maladie de wilson ou dégénérescence hépato-lenticulaire est une affection métabolique, héréditaire, à transmission autosomique récessive ; caractérisée par une accumulation tissulaire du cuivre libre essentiellement hépatique, cérébrale et péricornéenne. Une caractéristique principale de cette maladie est son importante hétérogéneité phénotypique et génotypique. Elle résulte d’une mutation du gène transporteur des métaux lourds ATP 7B localisé sur le chromosome 13q. Plus de 300 mutations du gène sont actuellement répertoriées. En cas de diagnostic précoce, c’est l’une des maladies métaboliques héréditaires la plus facile à traiter par les chélateurs du cuivre ou les sels de zinc. Nous rapportons l’observation d’une fillette H.S âgée de 11 ans présentant un syndrome extra-pyramidal de type dystonique avec atteinte hépatique et ophtalmique L’ IRM cérébrale a objectivé des hypersignaux des noyaux gris centraux Le bilan biologique a montré : une baisse de la céruléoplasmine, une hypocuprémie et une hypercuprurie En l’absence du diagnostic moléculaire, un traitement à base de D Pénicillamine a été instauré L’enquête familiale a révélé chez le plus jeune de la fratrie, asymptomatique sur le plan neurologique, la présence d’un anneau de Kayser Fleischer avec une atteinte hépatique biologique. Un traitement par la D Pénicillamine a été instauré A travers cette observation, nous soulignons l’intérêt du diagnostic précoce et de l’enquête familiale afin d’instaurer un traitement pour le cas index et le cas asymptomatique.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 MALADIE DE CREUTZFELDT – JAKOB DESCRIPTION CLINIQUE D’UNE FAMILLE ALGERIENNE PORTEUSE D’UNE MUTATION DU GENE PRNP

S. NOUIOUA(1), D. MOUALEK(1), N. LANKAR (1), H. KHENNOUF (2), J.L. LAPLANCHE (3), D. GRID (4), M. TAZIR (1) (1) Service de Neurologie, CHU Alger Centre (2) Secteur privé Setif (3) Hôpital Lariboisiére (4) Genethon, Paris

La maladie de Creutzfeldt – Jakob (MCJ) est la plus fréquente des encéphalopathies spongiformes humaines, elle est due à un agent transmissible non conventionnel ou "PRION" dont le diagnostic de certitude est histologique. Les signes principaux sont une démence rapidement progressés, des myoclonies, une ataxie et une altération électroencéphalographique (activités périodiques). La forme familiale fréquemment liée à des mutations ponctuelles dans le gène PRNP de la protéine prion (localisé sur le chromosome 20) est de transmission autosomique dominante. La mutation E 200 K est la plus fréquente des mutations dans la forme génétique. Nous rapportons l’observation clinique d’une patiente porteuse de la mutation E 200 K avec 4 autres sujets atteints dans la même famille présentant un tableau clinique évocateur de MCJ d’évolution fatale.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006

SYNDROME D'APERT : A PROPOS D'UNE OBSERVATION CHEZ UN NOUVEAU-NE .

M.HARIDI-LARBI DAHO , F.KACI AMEUR , M.E.KHIARI Pédiatrie A , CHU de Béni Messous . Alger

L'acrocéphalo syndactylie ou syndrome d'APERT a été décrit pour la première fois en 1894 par Wheaton puis 9 cas furent publiés en 1906 par Apert . Il s'agit d'une affection rare (1/50000 naissances) de transmission autosomale dominante. Son pronostic est marqué par une évolution quasi constante vers le retard mental. L'objectif de cette communication affichée sera de " Voir pour reconnaître précocement le Syndrome d'Apert. Nous rapporterons donc l'observation d'un nouveau-né hospitalisé au niveau de l'unité de néonatologie du CHU de Béni Messous pour prise en charge d'un ictère par incompatibilité foetomaternelle Rhésus (exsanguinotransfusion) et syndrome polymalformatif non étiqueté. Les principales caractéristiques cliniques (anomalies craniofaciales, syndactylies des mains et des pieds) et paracliniques seront illustrées par l'iconographie. Nous donnerons par ailleurs, brièvement les données récentes concernant les mutations observées dans cette pathologie.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006 MALADIE DE POMPE : A PROPOS DE 4 CAS D’UNE MEME FAMILLE

N.TAGHANE, A.BOULEFKHAD, A.M’ZAHEM, F.SERRADJ , N.BAALOUL, Y.SIFI ,S.BOUAROUDJ, A.FEKRAOUI , ZAMOUCHE , ROULA ,A.HAMRI INTRODUCTION Les glycogénoses musculaires sont des maladies de surcharge affectant le muscle seul ou s’étendant à plusieurs viscères secondaires à un déficit congénital des enzymes intervenant dans le métabolisme du glycogène. Dans la maladie de Pompe ou glycogénose type II, ce déficit affecte la maltase acide (∝- glucosidase lysosomiale ) et se transmet selon un mode autosomique récessif. Classiquement, on décrit trois formes cliniques différentes en fonction de l’âge de survenue qui détermine la diffusion des lésions, la gravité de l’évolution et donc la date du décès. OBSERVATION Nous rapportons 4 cas de maladie de Pompe, issus d’un mariage consanguin. Il s’agit de 3 sœurs, dont l’aînée est de cédée, et de leur cousin, âgés respectivement de 18, 20 et 22 ans ,chez qui la maladie a débuté vers l’âge de 10 ans par un déficit musculaire des 4 membres d’ aggravation progressive. L’examen neurologique retrouve un déficit musculaire proximal des 2 ceintures scapulaire et pelvienne avec amyotrophie et aréflexie ostéo –tendineuse aux membres inférieurs. L’électromyographie confirme l’atteinte myogène. Les enzymes musculaires sont élevées. Le diagnostic de maladie de Pompe est posé par un dosage leucocytaire de la maltase acide en montrant une déficience quasi complète de cette enzyme. Le bilan biologique retrouve une élévation des transaminases hépatiques. L’électrocardiogramme retrouve de grands complexes QRS. L’évolution clinique est marquée par une aggravation progressive du déficit musculaire, de l’atteinte hépatique et cardiaque. Un traitement symptomatique est prescrit dans l’attente de débuter un traitement spécifique par thérapie enzymatique de remplacement. CONCLUSION La maladie de Pompe est loin d’être une affection bénigne car elle implique de lourds traitements qui engagent la vie entière du patient, mais aussi de son entourage. Le diagnostic prénatal est disponible soit par prélèvement des villosités choriales, ou par amniocentèse.

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VIème Journée de Neurogénétique, Biskra, 14 Décembre 2006

Liste des participants PARTICIPANTS ABADI N. AIT KACI AHMED M . ALI PACHA L. ALLAMAND V. ASSAMI S. BAALOUL N. BELARBI S. BENHASSINE T . BESSON G BOUARROUDJ S. BOULEFKHAD A. FEKRAOUI A. GARTIOUX C. GRID D. GUICHENEY P HAMMAD L. HAMRI A. HARRIDI-LARBI DAHO M. KACI AMEUR F KHENNOUF H. KHIARI M.E KOENIG M. LANKAR L. LAPLANCHE JL. M’ZAHEM A. MAKRI S. MAUGENRE S. MASMOUDI A. MOUALEK D. NOUIOUA S. RICHARD P. ROMERO N.B ROULA SERRADJ F. SIFI K. SIFI Y . SILEM M. TAGHANE TAZIR M . TERKI N. VALLAT JM. YSMAIL DAHLOUK F. ZAMOUCHE

N° DE PAGE 5 14,15 9 14,15 9,11,14,15,16 19 14 9 12 10,19, 10,19 10,19 14,15 14,17 14,15, 6,16, 5,10,19 18 18 17 18 9,10 16,17 17 10,19 14,15 14,15 7 17 6,9,16,17 14,15 14 19 19 5 5,19 12 10,19 4,6,9,14,16,17 14,15 8 6 19

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