Psychopathologie de l`enfant CM S11

January 8, 2018 | Author: Anonymous | Category: Science, Médecine, Psychiatrie
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La psychopathologie de l'enfant. Définitions : La névrose infantile fait partie du processus de développement psychique. Exemple : la névrose phobique du Petit Hans (S. Freud). On garde le terme de névrose (issu de Freud), alors que ce n’est pas forcément pathologique. Si un enfant a peur du noir à 6 ans, c’est normal. En revanche, si les symptômes persistent à 11 ans, ça devient pathologique. Par contre, la névrose de l'enfant est une pathologie, c’est-à-dire une perturbation du développement. La névrose est une organisation symptomatique plus ou moins rigide. Elle devient un problème quand elle empêche l’enfant de vivre. C’est un modèle de développement où les symptômes (signes) sont intégrés dans la vie psychique de l’enfant. Tous les symptômes entre 2 et 7 ans peuvent être considérés comme normaux et que l’environnement familial peut supporter. L’enfant possède une certaine plasticité qui lui permet de s’adapter et les symptômes peuvent disparaître à l’âge adulte. On diagnostique une névrose quand les symptômes sont accompagnés de régressions du développement. Les difficultés de gestion de l’angoisse sont une difficulté d’inscription de l’enfant dans l’Œdipe. Œdipe : accepter qu’on ne soit pas le seul objet d’amour d’un de ses parents. L’autre parent est également aimé. Il s’agit de l’accès à l’ambivalence : je peux aimer mon père, et accepter l’amour de mon père pour ma mère. Il s’agit d’aller au-delà de la toute-puissance infantile (enfant roi). Il s’agit de se rendre compte qu’on peut aimer quelqu’un mais pas de manière absolue (il a ses défauts, il fait des erreurs, on ne l’aime pas tous le temps : on ne l’aime pas quand il me dispute par exemple). Œdipe : ensemble des investissements amoureux et hostiles que l’enfant fait sur ses parents lors de la phase phallique. Procès qui doit conduire à la disparition de ses investissements et leur remplacement par des identifications. Le garçon vers 2/3 ans quand il devient conscient de son pénis de manière voluptueuse veut posséder sa mère (1ère personne qui prend soin de lui) et hait son père, dont il veut prendre la place. Cas du Petit Hans de S. Freud : Hans est le pseudonyme d’un enfant à propos duquel Freud expose ses vues sur la sexualité infantile et la place de celle-ci dans l’histoire individuelle. C’est dans un article de 1909 que Freud expose ses conceptions. Le surgissement d’une phobie dans l’histoire de cet enfant permet à Freud de mettre en évidence le rôle du complexe d’Œdipe et la fonction subjective de castration, et par delà, le rôle de la fonction paternelle dans le désir inconscient. Hans est la première description d’un cas d’enfant faîte par Freud (130 pages). Freud suit un patient, qui raconte l’état de son fils. Freud ne rencontre pas le petit Hans directement. C’est la première fois qu’on s’intéresse à la pathologie d’un enfant. En effet, la genèse des troubles des adules se font souvent dans l’enfance. Définitions : Symptôme : signe lié à un état psychologique qui permet de déceler l’état psychique en question (symptômes objectifs : vu par le praticien/ symptômes subjectifs : décrit par le patient). Syndrome : regroupement de plusieurs symptômes qui constitue une entité clinique reconnaissable. Sémiologie : étude des symptômes. Nosologie : discipline qui étudie les maladies. Nosographie : description et classification des maladies. Étiologie : réflexion sur la cause des maladies. Pathogénie : études des processus par lesquels la maladie va s’installer. Épistémologie : ensemble de concepts qui forment une théorie. Les concepts de base de Freud :

Appareil psychique : (on a un corps et un psychisme) : l’ensemble est ce qu’on est. Théorie des pulsions : Les pulsions nécessitent 3 éléments : source, objet, satisfaction. La pulsion fait évoluer le sujet. Une pulsion est un état d’excitation corporelle qui demande satisfaction. La notion de plaisir est associée à la pulsion. Ex : On commence à avoir soif. La soif/pulsion grandit. La pulsion est associée au plaisir. Puis, on revient à un état normal. Fantasme : scénario conscient et imaginaire où le sujet est présent. Dans un fantasme, il y a toujours l’accomplissement d’un désir. Le fantasme peut être diurne ou inconscient (nuit). Il y a un conflit psychologique entre le ça (plaisir – faire tout ce qu’on veut quand on veut) et le surmoi (il faut que). L’équilibre est à trouver dans un compromis acceptable. Exemple : il faut travailler pour vivre (il faut). Et faire un travail qui nous plaît est un compromis puisqu’on trouve une satisfaction (plaisir) par rapport à une contrainte. Castration : le sentiment qu’on ne peut pas faire ce que l’on veut. Un être humain grandit par l’angoisse de la castration. La frustration est le sentiment, et la castration est la conséquence. Phallus : ce qui vous distingue des autres. Ex : investissement phallique de nos vêtements : aucun ne porte les mêmes Le continuum entre le normal et le pathologique. Le normal n’existe pas de manière absolue. Il n’existe que par rapport à une norme sociale à un moment donné. Le pathologique existe. Le sujet n’arrive plus à vivre normalement sa vie. C’est un grossissement du normal avec une souffrance adjacente. Continuum normal/pathologique : Il y a un continuum entre le normal et la pathologique, il n'y a pas une différence de nature. Quand un enfant présente un problème, il faut toujours se demander si c'est normal ou pathologique. L'enfant est un être en développement : du point de vue de son développement psychique, il y a des différences selon l'âge de l'enfant. A chacun des âges de l'enfant, il y a des symptômes qui sont normaux et pas pathologiques. Exemple : un enfant de 2 ans, frustré, se roule par terre, c'est normal. A 10 ans, on peut se demander si c'est pathologique. Pour être un bon psychologue, on doit connaître le développement normal de l'enfant puisqu'il y a des symptômes normaux. L'absence total de symptômes peut être dû à une pathologie. Exemple : l'enfant a des angoisses tellement importantes qu'il n'ose pas en parler, les met sous couvercle. Souvent, cela explose à l'adolescence. Toutes les consultations d'enfants sont avec un adulte et il peut arriver que l'adulte délègue à l'enfant un problème qui lui est propre. Exemple : un enfant de 3 ans et ces 2 parents arrivent et disent que jamais, depuis sa naissance, l'enfant ne dort. En discutant, les parents disent qu'ils ont déjà eu un autre enfant, décédé de la mort subite du nourrisson, alors que la mère dormait dans la même chambre que lui. Leur autre enfant a alors ressenti son angoisse et s'est protégé contre cette menace. L'enfant est parfois porteur d'un symptôme appartenant aux parents. Il est parfois difficile de savoir si c'est les parents ou l'enfant qui ne va pas bien. Des fois, c'est la rencontre entre les deux. C'est impossible de faire un diagnostic sans prendre en compte ce lien. Il faut toujours faire une approche systémique. Comment, chez l'enfant, s'exprime la souffrance psychique ? Cela va être une expression par son corps, outil d'expression du psyché. Pour autant, le corps peut souffrir lui aussi. Exemple : un garçon de 4 ans a tous les signes du trouble envahissant du développement, seulement, 6 mois plus tard, il se fait hospitaliser pour une déshydratation et passe un EEG. On s'aperçoit qu'il est épileptique asymptomatique (= sans que cela ne se voie). On lui administre alors un traitement épileptique et il n'a plus aucune signe du trouble envahissant du développement.

Face à un symptôme, le psychologue doit pouvoir se demander si ce symptôme n'est pas le signe d'une maladie somatique. Le psychologie doit avoir dans l'idée que certains signes de souffrance psychique sont des signes de souffrance physique. 70% des consultations chez l'enfant sont demandées pour des garçons. 70% des consultations chez l'adulte sont demandées pour des femmes. Pourquoi ? – La souffrance psychique se manifeste de façon plus problématique sur le plan social que chez les filles (coup de poing vs larmes). L'expression de la souffrance psychique est culturellement et familièrement construite. Les codes de l'expression de la souffrance sont très sexués. – (hypothèse) On fait plus attention aux garçons qu'aux filles. – (hypothèse) Le rapport mère-fils fragilise plus que celui mère-fille car il est confronté dès sa naissance à la différence des sexes. Pourquoi on consulte plus pour l'aîné ? – (hypothèse) La famille a moins d'expérience. – (hypothèse) Il a tout le poids de l'adulte sur le dos. La fratrie permet à l'enfant de pouvoir exprimer leur agressivité. – (hypothèse) Il passe de toute l'attention parentale à une attention partagée, ce qui peut le fragiliser. Quelle est la définition de la norme qui permet aux adultes de dire ça c'est normal, ça non ; il faut consulter ou non ? – La norme sociale : s'adapter à l'environnement. – La majorité des enfants font comme ça. – Des médicaments créent des pathologies (cf la ritaline). Le symptôme peut avoir 3 significations : – Être parfaitement normalement. – Être le signe d'une pathologie. – Être le signe d'une réorganisation. Exemple : un enfant propre qui, une fois à l'école, n'est plus propre → il régresse pour consolider les bases. Quand on reçoit un enfant, on doit se poser la question : quels symptômes pour quelles raisons ? Attention, il ne faut pas normaliser systématiquement. Voir les familles maliennes qui ont des traditions et des coutumes différentes des nôtres et qui n'entraînent pas systématiquement des pathologies. Le diagnostic oriente le pronostic : Le diagnostic permet d'avancer dans la conception de l'aide apportée à l'enfant. La clinique du symptôme, c'est écouter ce que l'enfant et les parents disent du symptôme/ Parler à l'enfant est très important car : – On ne peut pas soigner l'enfant sans lui. – Les parents ne sont pas les seuls responsables. 1) On fait l'histoire du symptôme : depuis quand ? (naissance ou moment précis) et comment ? (évolution ou non). Connaître l'évolution est très importante car quand il y a augmentation du symptôme cela veut peut être dire que : - L'enfant va plus mal. - L'enfant essaie de dire quelque chose, on ne l'entend pas, donc il en rajoute. 2) On met toujours le symptôme en relation avec l'âge de l'enfant. 3) On essaie de voir comment le symptôme est perçu dans la famille ; comment il résonne.

4) En général, il y a plusieurs signes en même temps. On les rassemble et on voit si cela ne rentre pas dans un syndrome. 5) On fait ensuite une hypothèse diagnostique. Différents modèles de l'émergence de la pathologie : (aucun modèle ne permet d'expliquer toute la pathologie) SCHEMA 1er modèle : le modèle environnemental. Il veut que la psychopathologie soit dû à une défaillance de l'environnement de l'enfant. Celui-ci est victime d'un environnement pathogène. 2ème modèle : le modèle développemental. La psychopathologie témoigne soit d'un ralentissement du développement de l'enfant, soit d'un développement hétérogène. Il y a asynchronie des lignes de développement. C'est une anomalie dans le développement linéaire de l'enfant. 3ème modèle : le modèle lésionnel. On part de l'idée qu'il est possible que toute difficulté psychique ait un substrat somatique. (cf la théorie des humeurs.). Aujourd'hui, on est dans une situation où revient l'idée qu'une grande partie des pathologies psychiques ont un substrat quelconque (génétique, somatique...). Pour autant, on se dit que cette pathologie a une conséquences psychique et qu'on peut donc la traiter. 4ème modèle : Le regroupement syndromique (DSM-IV). Il vise uniquement et seulement à décrire les pathologies via ce qu'en est observable. On ne se soucie pas du tout de la clinique du symptôme. Intérêt → Communication améliorée entre les chercheurs, avec des noms universels. Faiblesse → Ne prend pas en compte l'âge, l'environnement. 5ème modèle : L'approche structurale. L'idée que l'enfant, quand il grandit, ne fait pas que se développer sur une ligne fixe, mais que son appareil psychique se structure : plus ça va, plus il acquière des éléments pour mettre en lien des événements qu'il ne pouvait pas relier avant. Exemple : à 1 mois, le bébé a faim donc il hurle. A 6 mois, le bébé se calme quand il voit le biberon. Plus l'enfant grandit, plus la structure psychique devient complexe. La pathologie va venir d'une faille dans la structuration. Un enfant prématuré est plus à risque si sa mère est SDF que professeur. Le milieu socioculturel est un facteur de vulnérabilité, de risques. Toutefois, un facteur de risque permet parfois de mieux s'en sortir que d'autres qui ne sont pas soumis à ce facteur. Exemple : un enfant est atteint de cécité total et s'en est mieux sorti que ces 5 frères car il avait des aides, une scolarité spécialisée et un statut particulier. Les facteurs de risque, c'est ce qui va mettre en difficulté ce qui, sans lui, ne l'est pas. SCHEMA (p2, fig 5) La pathologie a un lien avec la vulnérabilité, les facteurs de risque. L'expression des troubles et la conséquence de plusieurs facteurs. En 2013, il y a une pression énorme sur la responsabilité des parents sur le psychisme de l'enfant. Seulement, c'est dû à une multitude de facteurs et faire culpabiliser les parents, c'est contreproductif. Aucun soin à l'enfant ne peut se dispenser sans une alliance thérapeutique avec l'enfant et la famille. Alliance thérapeutique : 1) les parents doivent avoir la certitude qu'on ne les blesse pas plus qu'il ne le sont déjà => la bienveillance. 2) le psychologue saura s'adapter et accompagner les parents lors des changements qu'ils demandent => respect absolu de là où ils sont avec les enfants 3) il faut assurer les parents que l'on ne sera pas un traqueur de leurs défauts car ils arrivent

souvent en consultation avec un listing de leurs défauts. Il faut plutôt lister leurs compétences car un parent dénigré voit ses compétences diminuer. 4) le psychologue ne doit pas prendre la place des parents 5) il faut assurer qu'on a les compétences pour aider l'enfant Alliance thérapeutique avec l'enfant : 1) je ne vais pas prendre le place de tes parents et prouver que tes parents sont des mauvais parents (pour ne pas qu'il culpabilise) 2) le contrat de confidentialité de tout ce qui est dit mais aussi dire ce qui se passe, c'est-à-dire lui dire clairement que le test passé par exemple, est un test de Q.I. Il faut le dire clairement et aussi dire que si c'est très important, on va pouvoir répéter ce qu'il a dit à ses parents ou à son supérieur... Il ne faut surtout pas faire quelque chose avec ce qu'a dit l'enfant sans l'avoir averti au préalable. (Ce cours est sous le signe du modèle choisi par la professeur.). Chaque étape de la vie de l'enfant va se caractériser par 3 éléments essentiels qui vont être différents à chacun des stades de développement : 1er élément : quelle est la zone du corps investi de façon privilégié ? 2ème élément : quel type de défense sont les plus actives à ce moment là ? 3ème élément : le type d'angoisse. A chaque étape du développement de l'enfant, ces éléments vont différer. Le développement de l'enfant est un continuum, ce n'est pas du tout linéaire. Chaque étape est une évolution plus ou moins réussie avec des retours en arrière lors de traumatisme. Dans cette évolution, il y a des points de fixation. Par exemple, si l'enfant traverse le stade oral avec un problème et qu'une fois à un autre stade, il y a un traumatisme, l'enfant régresse et revient à ce problème. Seulement, ce n'est pas forcément pathologique : exemple, quand l'adolescent est angoissé, il peut revenir au stade oral et manger, ou avoir envie de vomir... Dans le développement, on passe du temps T (il n'y a pas d'autres, que le nous), puis il y a l'émergence du non-moi, puis une différenciation des sexes... (cf poly) : 0-3 mois : 2 zones sont privilégiées, la bouche avec l'ensemble du système digestif et toute la peau. L'enfant va érotiser tout ce qui passe par le souffle, en plus de la bouche. Cette zone privilégiée donne le type de pathologie qu'on a rencontrer (anorexie du nourrisson, eczema, pelades, problèmes liés au souffle, à l'endormissement, au cri...). Il n'y a pas de différence soi/autre. Le bébé, pour exister, a un besoin ontologique à la source de l'autre, sinon il meure. Pourquoi ? Car quand il naît, il est dans une dépendance absolue à l'autre. « Un bébé ça n'existe pas à moins qu'on y rajoute sa mère » Winnicott Le bébé va prendre progressivement conscience qu'il n'y a pas un nous, mais un je/tu. « L'objet naît dans la haine » Freud, c'est-à-dire que l'enfant prend conscience de l'autre dans la haine. C'est parce que l'objet frustre l'enfant qu'il doit prendre conscience de l'autre. « La mère doit être juste suffisamment bonne » Winnicott La mère ne doit pas apporter trop ou pas assez d'attention. L'enfant va supporter la frustration de mieux en mieux au fur et à mesure des expériences et qu'il se représente la satisfaction. Conditions pour amener l'autre : – quelqu'un qui le comprenne suffisamment pour qu'il sache s'il a faim/chaud/sommeil... sans qu'on le lui dise – la représentation de la satisfaction Cette bonne entente adulte/bébé tient des deux parties et pas d'un seul. Un même bébé peut être penser braillard chez une famille et tonique chez une autre. C'est souvent la rencontre des deux qui est difficile. Il y a des bébés très faciles à comprendre et d'autres moins communicatifs. C'est toujours une dyade ou une tryade singulière.L'angoisse ultime est celle de la peur de l'abandon. 3-6 mois : le « sourire-réponse » naît dans cette phase. Ce n'est plus un sourire aux anges.C'est le premier signe que l'enfant arrive à reconnaître l'autre, mais comme objet partiel et non pas comme

un objet total. C'est le premier organisateur. Klein : le bébé va différencier (cliver) le bon et le mauvais objet (= le clivage), celui qui donne à boire et celui qui fait attendre. Puis il intègre que c'est le même objet. 6-12 mois : l'enfant manifeste un mal-être quand il voit un étranger et que la figure principale d'attachement n'est pas là = angoisse du 8ème mois. Ça veut dire que l'enfant à intégrer l'objet. C'est le deuxième organisateur. Ensuite survient le non, c'est l'émergence du sujet : le je commence à se positionner. Le non est le troisième organisateur. Les prémices du surmoi commencent et il s'interdit à soi-même des choses car c'est moins frustrant que ce soit lui qui s'auto interdise (il est le maître) plutôt que les parents. L'identification à l'agresseur est le fait que l'enfant fait comme l'agresseur et qu'il fait revivre à un autre ce qu'il vient de vivre (petit frère, ours en peluche...). La capacité qu'aura l'enfant à attaquer et réparer l'objet est la position dépressive dont parle Winnicott et Klein. Le stade de l'inquiétude serait que l'enfant se dit que l'objet libidinal est parti parce que le bébé l'a tué. 12-24 mois : la phase anale, c'est maîtriser/être maîtriser, garder/donner. Dans cette phase, souvent, il y a d'autres personne qui deviendront importantes pour l'enfant : il n'y a plus que les parents. L'enfant va jouer de cette rivalité pour que la mère montre sa jalousie et donc son amour. L'enfant montre aussi que c'est lui qui a le pouvoir. C'est exactement ce qui se jouera à l'adolescence. La phase anale entraîne la peur d'une perte d'une partie de soi (les fèces). A ce stade, on est dans une relation à l'objet total. La pathologie, c'est quand l'enfant va se positionner soit dans l'activité, soit dans la passivité, soit la rétention, soit l'expulsion... et qu'il n'arrive pas à jongler entre les deux. Un même symptôme peut avoir des significations différentes selon le stade dans lequel l'enfant se trouve. Plus une défense est rigide, plus le conflit sous-jacent est important. La manière dont l'enfant va réussir à surmonter ce problème dépend de la façon dont ce conflit résonne dans la famille. C'est la phase ano-rectale qui est investie mais aussi l'ensemble de la sphère motricité. Les mécanismes de défenses vont de plus en plus être secondarisés (passer par la pensée). Les premières phobies apparaissent à la fin de cette phase et montrent que l'enfant entre bien dans la phase de secondarisation. Le complexe de castration c'est quand l'enfant va comprendre qu'il y a des garçons et qu'il y a des filles. Il va alors regarder les différences entre les filles et les garçons car il aimerait être l'autre. Il va alors constater : – Au niveau du sexe, c'est pas pareil. – Il y a des différences de signes distinctifs. – Les stéréotypes (filles jouant dans la cuisine, les garçons avec les voitures....). – Les mamans peuvent porter des enfants et pas les papas. 1er indicateur de la pensée : l'angoisse de l'étranger. C'est le signe que l'enfant commence à se représenter sa mère. Sa pensée a construit quelque chose de relativement autonome. 2ème indicateur de la pensée : quand le bébé commence à avoir une représentation du fait que manger l'apaise. Les processus de défense secondarisés s'opposent aux processus de défense primaire car ils passent par la pensée. (Cf poly). Les mécanismes de défense sont inconscients. Ils visent à permettre au sujet de vivre et de survivre suite à un conflit intra-psychique (exemple : un dilemme) qui oppose le plaisir à ce qui s'y oppose, la solution à ce qui s'y oppose ou suite à un conflit intra-psychique avec l'extérieur. Par exemple, un gamin veut jeter les CD par terre, son père dit non. Les mécanismes de

défense permettent de faire face au conflit. Quand l'enfant grandit, la pensée prend de plus en plus de place par rapport au primaire. Aucun mécanisme de défense n'est pathologique en soi, ce qui est pathologique, c'est quand une personne a un seul mécanisme de défense et qu'il ne peut jongler entre plusieurs de ces mécanismes. Mécanisme de défense du polycopié : Clivage : c'est la possibilité psychique de séparer le bon du mauvais. L'enfant ne les réunit pas car il a peur que le bon soit contaminé par le mauvais. L'enfant a le fantasme que toute sa haine contre le méchant docteur (par exemple) peut détruire le bon docteur. Ça peut aussi être une division du moi : selon la personne que l'on voit, on va être soit tout bon, soit tout méchant. Déni : (≠ dénégation qui est d'affirmer haut et fort quelque chose pour la nier. Exemple : ce métier est tellement sublime, c'est vraiment génial, il n'y a aucun inconvénient. C'est tellement sans défaut qu'il y a anguille sous roche) Le déni est beaucoup plus fort que la dénégation. C'est un processus que le sujet met en place pour ne pas savoir quelque chose qu'il ne saurait supporter ou un aspect de ce quelque chose. Par exemple, je ne suis pas alcoolique, j'aime juste le vin. Dans le déni, il y a véritablement une mesure de survie car la réalité ne peut être intégrée. Le déni peut être protecteur car il peut remettre à plus tard une vérité impossible à entendre pour le moment-là. Formation réactionnelle : c'est une formation qui va empêcher l'émergence d'un sentiment que vous penseriez trop dangereux. Exemple : une petite fille tire les cheveux d'un garçon, remarque qu'elle est filmée et va alors ouvrir sa main, caresser les cheveux du garçon et dire « mignon, mignon, mignon ». C'est la capacité à transformer un affect en son contraire car on estime que cet affect est dangereux pour soi ou l'autre. Identification : c'est l’appropriation par le sujet de certaines des caractéristiques d'une personne (défauts, qualités, mimiques...), ces caractéristiques devenant ensuite sienne. C'est la capacité à devenir l'autre pour partie sans devenir l'autre pour autant. C'est un moyen d'adaptation : l'enfant rend l'autre moins étranger à lui-même. Intellectualisation : c'est la possibilité, pour pouvoir gérer un traumatisme, de le transformer en des pensées abstraites, aisément manipulables qu'on met à distance en neutralisant notre propre participation à la situation. C'est un très bon moyen de supporter un traumatisme pour un savoir neutre, niant la participation. Cela peut être très fécond ou pathogène (cela peut donner à des décompensations totales). Projection : c'est la capacité de projeter à l'extérieur une problématique qui nous est propre. Exemple, si on est fatigué, on pense que tout le monde est fatigué. Comme ça, on ne se sent plus seul et on met à distance : on ne reconnaît pas cela chez soi, en reconnaissant chez l'autre. Étant mis à distance, je peux alors soigner à distance. Par exemple, une enfant projette sa méchanceté sur le nounours, s'identifie à la mère en le disputant et enfin fait une identification projective quand elle console le nounours de la manière dont voudrait que sa mère la console. Rationalisation : c'est une façon artificielle qui va permettre de justifier quelque chose d'une manière rationnelle. Par exemple, je veux être psychologue car c'est bien de se préoccuper des autres alors que c'est souvent pour d'autres motivations qu'on le veut. Cela peut devenir pathologique quand on a aucune distance par rapport à cette rationalisation. Il ne faut pas y adhérer complètement. Refoulement : c'est un processus actif inconscient qui va envoyer dans l'inconscient des représentations, source d'angoisse. On ne peut pas les « voir » comme cela, consciemment. Néanmoins, elles participent quand même à notre vie psychique active. Le retour du refoulement, c'est quand, en général suite à un traumatisme, un affect va revenir à la conscience sans que l'on est appelé. Exemple, une maman blanche n'est pas raciste. Elle accouche et son bébé meurt alors qu'une maman noire accouche en même temps d'un bébé sain. La mère va alors ressentir des affects racistes pendant quelques temps. Régression : Face à un conflit, on revient à un mode de conception intérieur plus familier, plus rassurant. Exemple de l'enfant propre qui ne l'est plus une fois à l'école. C'est un retour à un mode de fonctionnement antérieur. Un enfant présentant une pathologie va expérimenter différents mécanismes de défense et il faudra

ensuite qu'il les développe. Les troubles névrotiques : Ce sont des manifestations de symptômes qui préservent le rapport à la réalité, différents des troubles psychotiques, même si cette réalité est un peu transformée. On va différencier le trouble névrotique de l'anxiété, de l'angoisse. Le trouble névrotique émerge suite à un conflit inconscient. Ce conflit peut perturber le comportement, le raisonnement, la vie affective et la vie émotionnelle. Il n'y a pas de lésion corporelle qui entraîne de troubles névrotiques. Tous les troubles névrotiques se déploient sur fond d'anxiété, état émotionnel désagréable associé à de l'inquiétude. Cet anxiété a des répercussions sur le plan psychique, comportementale et physique. C'est souvent un état d'alerte, une anticipation négative, un état de stress pouvant être utile (permet de se préparer un quelque chose). L'angoisse est un ressenti corporel, psychique et le sujet ne sait pas pourquoi il la ressent, contrairement à la peur, déclenchée par un objet objectif. Il n'existe pas de névrose de l'enfant comme il existe une névrose de l'adulte car la position névrotique est une position maturative. La phobie : chez l'enfant, c'est très fréquent. La phobie est le premier palier de l'élaboration de l'angoisse. Il faut différencier la phobie de la peur (qui est face à un danger réel). La phobie s'exerce toujours par une situation qui ne se justifie pas : c'est une crainte non-justifiée. Cette phobie peut aller sur à peu près n'importe quel objet mais la plupart sont des objets culturellement construits (une phobie de l'araignée est plus fréquente en France qu'en Afrique). La phobie ce n'est pas autre chose qu'un lieu, une situation, un objet dans lequel on projette nos angoisses, ainsi on les met à distance et on peut l'éviter. Très souvent, il est impossible d'être complètement certain de l'éviter complètement. L'enfant va demander à un externe de l'aider à combattre. Quand on est adulte, on doit accepter de croire pour de vrai à la phobie et ainsi de pouvoir devenir l'objet contra-phobique. La réalité n'existe pas en dehors de celui qui la perçoit pour la psychose tandis que la névrose peut être partagée, comme ça, il peut trouver une aide. L'enfant va progressivement passer d'une défense externe à une défense interne. La phobie devient pathologique quand : – La stratégie est inefficace → quand l'enfant n'est pas apaisé après une stratégie contraphobique et que le symptôme est toujours là. – La phobie dure depuis trop longtemps : il faut que la phobie évolue (pas plus de 6 mois/1 an dans le même rituel). – Une phobie structurante doit se cantonner à une situation : il ne faut pas que l'enfant multiplie les objets phobiques au point d'être prostré, de ne plus vouloir rien faire. – La phobie peut avoir des bénéfices secondaires. Exemple d'une petite fille qui a peur du noir. Son père dort avec elle depuis longtemps → elle n'a plus peur du noir mais veut que son père dorme avec elle. Avant 2 ans : phobie du noir. Vers 2 ans : souvent des phobies de petits animaux, d'ogres... alimentées par la culture familiale. 4-7 ans : grosse période des phobies avec les phobies simples puis les phobies sociales : elles ne se logent pas dans un objet mais dans une situation. Par exemple la phobie scolaire peut être une peur d'aller à l'école ou une peur de ce qui peut se passer à la maison en l'absence de l'enfant. C'est souvent le cas lors d'inceste, de comportement incestueux, de violences... L'enfant va développer des stratégies de plus en plus mentalisées pour gérer et neutraliser la phobie. Progressivement, il va diversifier et enrichir les rituels, voir même partager les rituels avec les frères et sœurs. Cela peut être très structurant (socialisation pour tuer le méchant) ou verser dans une folie à plusieurs. Entre 4 et 7 ans, les mesures pour lutter contre la phobie doivent être de plus en plus mentalisées. 7-12 ans : la mentalisation est encore plus importante et peut toucher la pensée. Exemple : dans une famille il y a un gros secret. L'enfant est au courant qu'il y a un secret mais ne doit pas l'apprendre, ni poser de questions là-dessus. Cet enfant ne veut pas lire malgré lui quelque chose qu'il n'a pas le droit de savoir. Il va alors s'interdire mentalement de lire et ne pas apprendre. On peut aussi avoir

des conduites obsessionnelles, un peu plus tard, qui conduisent l'enfant à ne jamais vraiment savoir si tout ce qu'il entreprend pour gérer la phobie est efficace : – obsession concernant les idées : l'enfant a peur de penser quelque chose qu'il n'a pas le droit de penser. C'est l'obsession la plus handicapante. – obsession concernant la peur d'agir : avoir peur de faire du mal à soi ou à quelqu'un. Sorte de résumé ; 1) Face à ces phobies, il y a répétition d'actes/paroles/pensées contra-phobiques. 2) Mise en place d'une ritualisation. Quand elle échoue, on peut avoir des phobies de compulsion. Peuvent naître alors des stéréotypies : l'enfant développe des gestes non-élaborés, nonévolutifs pour faire barrage à quelque chose qui menace sur le plan psychique. Psychopathologie des conduites d'endormissement et du sommeil : Les conduites et/ou comportements c'est ce qu'on observe, ce que l'on voit. Les plaintes les plus communes chez l'enfant concernent la propreté, l'alimentation, l'endormissement. Le vécu du sommeil est différent du sommeil car on peut dormir longtemps et être fatigué. C'est la qualité du sommeil qui est important. On distingue deux grands troubles du sommeil : l'insomnie (on se réveille et on ne se rendort plus) et l'endormissement (on a du mal à s'endormir). A. Pathologie de l'endormissement. 1. Insomnie. – Insomnie commune : les enfants se réveillent et ils ont du mal à se rendormir pour X ou Y raisons (environnement, excitation...). Elle n'est pas pathologique. L'environnement n'est pas propice au sommeil. Le sommeil redevient de bonne qualité quand l'environnement est propice. – Insomnie précoce sévère : l'enfant se réveille en hurlant, régulièrement, peut faire basculer le lit, peut se frapper si personne ne vient ou alors l'enfant ne dort pas mais reste calme => c'est alors un signe d'hospitalisme. 2. Difficultés d'endormissement. – Opposition au coucher : pour l'enfant, aller se coucher est un signe de lutte. Souvent, c'est lié à des troubles du comportement. – Le rituel de coucher : l'enfant exige toujours un ensemble de rituel sans lequel il ne peut pas s'endormir. Les parents se plaignent d'un comportement tyrannique. C'est contraignant pour eux. – La phobie du coucher : en général, la majorité des enfants, elle se résume à du contraphobique (porte ouverte, veilleuse, doudou...). Les phobies apparaissent vers 2/3 ans et tendent à s'apaiser et disparaître vers 4 ans. – Insomnie dite « vraie » : elle est rare et arrive vers 6 ans. Il y a un retard d'endormissement où l'enfant peut rester de longues heures sans dormir car il n'a pas sommeil. Petit à petit, les rythmes biologiques changent, ce qui est mauvais car ils dorment à l'école. Cette insomnie est indépendante de l'environnement et n'est pas pathologiquement grave. Conclusions du A : L'enfant doit pouvoir se laisser aller à ses sensations. C'est quand un enfant les maîtrise en refusant d'aller se coucher par exemple que se trouve la pathologie et les troubles. Il faut voir ce qu'il y a derrière la phobie (par exemple, une peur du noir renferme souvent une peur de l'inconnu). L'enfant doit pouvoir s'endormir avec un sentiment de sécurité (le doudou devient un objet contra-phobique).

B. Parasomnies. Les enfants se réveillent à cause d'événements internes et non externes. On retrouve des angoisses importantes ici. Quand il y a perception d'un cauchemar, ils se réveillent en hurlant et croient que c'est la réalité jusqu'à environ ½ ans. 1. Angoisses nocturnes. – Terreur nocturne : l'enfant croit que son cauchemar est réalité. Le fait de se réveiller ne change donc rien. Il faut voir si ça fait suite à des événements traumatiques. – Rêves d'angoisse : l'enfant fait un rêve d'angoisse à répétition et ne veut plus s'endormir pour ne plus rêver. Souvent, ils sont persécutés, poursuivis. Idem pour les événements traumatiques. Ici, les méchants n'ont souvent pas de forme, ce qui est pire. Ces sont tous les deux des états de veille où l'enfant demande de l'aide aux parents présents. – Réveil anxieux : l'enfant peut mettre des mots, il est anxieux mais pas angoissé. L'endormissement, après, se passe plutôt bien. Il faut voir ensuite la fréquence et la récurrence pour voir si c'est un trouble. Psychopathologie des conduites motrices : Le corps se développe en même temps que la psyché et le développement doit être en accord avec son âge. Ce qui est de l'ordre de la conduite motrice doit être mis en relation avec l'âge, l'handicap éventuel, la biologie de l'enfant. La psychopathologie, c'est quand des actions, des conduites motrices se font de manière inadaptée, en excès ou en défaut. Dans le développement, dès la naissance, le bébé agit, il doit avoir du tonus... Un des premiers troubles c'est : – Troubles de la latéralisation : au fur et à mesure du développement, vers 3/4 ans, il va s'installer la préférence latérale. Avant, ils choisissent la main indifféremment. Il y a aussi des rythmes culturelles (c'est différent). Exemple : on sert la main droite pour dire bonjour, même quand on est gaucher. Vers 5/7 ans, l'appui du pied, ou le premier pied posé est latéralisé. – La dysgraphie : c'est un enfant (grande section de maternelle, CP) qui n'a pas acquis la motricité fine, qui demande beaucoup d'aisance. C'est un trouble corporel qui va amener un problème scolaire. Il faut alors une rééducation du cerveau. Le repérage : quand l'enfant à du mal à tenir un stylo, à tracer une ligne... En CP, on demande à l'enfant de 6 ans de rentrer dans un acquis, ce qui n'est pas inné : l'écriture et la lecture. Le rapport à l'écriture est avec le corps, cela permet ensuite plusieurs choses (taper à l'ordinateur, utiliser la motricité fine...). Cf l'engouement pour la calligraphie. – Dyspraxies de l'enfant : au XXème siècle, elles étaient associés à la débilité motrice. L'enfant a une perturbation neurologique du schéma corporel et du repérage spatio-temporelle. Exemple : il ne sait pas le nombre d'oreilles qu'il a sans les toucher. – Instabilité motrice : il faut distinguer la plainte « il m'épuise », « je n'arrive pas à la calmer », du trouble en lui-même. On parle de TDH (trouble dysharmonique de l'attention). Si l'enfant peut être tranquille et attentif pendant un jeu, un film, un livre... il n'est pas hyperactif. S'il est seulement agité à l'école, c'est que l'école ne lui plaît pas. C'est plutôt une intolérance à la frustration. L'autre impose sa volonté et, pour eux, c'est impossible. Il est incapable de gérer son attention pour ce qu'il n'a pas envie de faire. C'est porquoi on trouve du plaisir dans une activité, pour mieux se dominer. Exemple de compromis : je viens en cours car je veux un diplôme. La fonction parentale est de savoir frustrer l'enfant avec le non... Un enfant qui ne peut pas jouer plus de 5 minutes est atteint de troubles de l'attention. Psychopathologie du langage : Le corps est utilisé différemment avec les femmes (agressions sur elle-même, sur le corps avec

l'anorexie par exemple. Le corps est une expression, un moyen pour s'exprimer.) 1. Le prélangage (12-13 mois). Ce que le bébé va mettre en place. – Babillage ou lallations (= gazouillis). – Écholalie : répétitions des mots que l'enfant entend. 2. Petit langage (2 ans). L'enfant se fait comprendre mais il n'y a pas de construction de phrases. 3. Le langage (3 ans). Il y a acquisition des mots, l'enfant fait des phrases. Quand il est bilingue ou plus, il a une langue dominante. Les troubles du développement du langage : Le langage est considéré comme acquis quand l'enfant utilise le « je » car l'entité se définit par les mots. Le langage devient le mode d'expression du sujet ? Le langage est plus que parler. Le contenant et le contenu est différent (signifiant/signifié). Le contenu est affectif. Il exprime l'interne. A. Troubles de l'articulation. B. Retard de la parole. Il est significatif à 4 ans. L'orthophoniste peut résoudre cela. C. Retard simple de langage. Le retard simple est caractérisé par l'existence de perturbations que les séances d'orthophonie résolvent. D. Dyslexie. Le langage doit passer par le langage, c'est alors une stratégie de compensation. E. Dysorthographie. L'orthographe et la grammaire sont des atteintes à la toute puissance et les enfants refusent d'utiliser quelque chose qu'ils ne comprennent pas. C'est alors plus un trouble de l'opposition. La dyslexie et la dysorthographie sont des failles neurologiques, récupérables. Il faut permettre au sujet d'acquérir une écriture et une lecture fiable. Psychopathologie de la sphère oro-alimentaire : A. Anorexie. C'est quand on ne mange pas volontairement. – Anorexie simple : l'enfant refuse de manger certains aliments. Il n'y a pas de perte de poids. Très souvent, la famille s'adapte aux demandes, seulement, c'est problématique à l'école car ils

peuvent ne pas manger de toute la journée. – Anorexie grave : chez l'enfant, c'est quand il y a un refus global de manger avec une perte de poids. Cela peut aller jusqu'à l'hospitalisation quand il y a un danger mortel. – Formes particulières d'anorexie du nourrisson : c'est souvent relié à la relation mère/enfant. B. Obésité. C'est un surpoids qui est souvent la conséquence de quelque chose et non pas la cause. C. Comportements alimentaires déviants. – Crise de boulimie : excès de manger, incontrôlés, parfois jusqu'au vomissement. Cela peut recommencer une demi-heure après car elles ne satisfont pas le sujet. – Potomanie : C'est plus rare. C'est la même chose que la boulimie mais avec du liquide. Ce n'est pas lié à la soif. Il y a toujours un sentiment de vide que les excès essaient vainement de combler et de donner un sentiment d'apaisement. Troubles sphinctériens : A. Énurésie. Ne pas pouvoir retenir le pipi. Cela peut être diurne et/ou nocturne. B. Encoprésie. Difficultés à aller aux selles, souvent les enfants se défèquent sur eux car ils n'ont pas le temps d'aller aux toilettes. Il en existe une plus grave et plus rare car quand, l'enfant retient trop, il peut attraper des infections graves en n'allant jamais aux toilettes. L'énurésie et l'encoprésie sont liés à l'âge et surviennent vers 2/3 ans généralement, car c'est lié à la propreté. Troubles du comportement : Ils sont liés à des conduites dites « anti-sociales). A. Le mensonge. Il y a plusieurs types de mensonges : – Mensonge simple : il n'y a pas tentative de tromper l'autre délibérément mais une non-envie. C'est le mensonge par omission. – Mensonge utilitaire : c'est pour tirer un avantage pour soi. – Mensonge compensatoire : c'est pour trouver une compensation valorisante. – Mythomanie : c'est le degré extrême du mensonge compensatoire. Il y a une tendance à fabriquer sa vie sans bénéfices. Souvent, c'est des fabulations extrêmes. La mythomanie est toujours liée à des carences. B. Le vol. C. La fugue. Psychopathologie des conduites agressives :

A. L’hétéro-agressivité. B. Conduites violentes. Il n'y a pas de volonté, d'intention d'attaquer quelqu'un, c'est sans faire exprès. C. Conduites auto-agressives. Ce sont des attaques sur soi-même. Il y a souvent présence de jeux dangereux avec des conduites dangereuses. D. Les tentatives de suicides. (Voir les suicides aussi). Les suicides sont rares chez les enfants. Souvent, c'est par la défenestration. E. Conduites dangereuses et équivalentes suicidaires. Ici, c'est l'intention qui n'y est pas.

Psychopathologie de l'enfant. CM. S1.

Examen terminal (questions de cours + étude de cas) + contrôle continu (fiche de lecture) La névrose de l'enfant et les névroses infantiles. Processus de dév psychique / une perturbation de dév normal. Névrose phobique (cas de Hans) tous les enfants ont une névrose phobique. Névrose : quelque chose qui n'est pas de l'ordre du pathologique, névrose infantile oui. Chez l'enfant, le pathologique est quelque chose de normal (peur du noir), mais fragilité psychique si enfant agé de 10-11ans et plus (phobie du noir). Base de vocabulaire : Symptômes = un signe lié à un état psychique qui permet de déceler l'état psychique en question. (ex : une fatigue chronique, perte d'appétit et tristesse -> symptômes dépressifs) 2 types de sympt : Sympt subjectif et Sympt observables (par le clinicien) Le patient à conscient qu'il ne va pas bien / L'entourage voit ce qui ne va pas Syndrome = association ou regroupement de plusieurs sympt qui vont constituer une entité clinique reconnaissable. (ex : perte d'élan vital avec les autres sympt dépressifs) La sémiologie = l'étude des sympt La nosologie = la discipline qui étudie les maladies La nosographie = la description et la classification des maladies (somatiques ou psychiques) L'étiologie = la démarche de réflexion pour définir la cause des maladies. La pathogénie = l'étude des processus interne ou externe à l'individu par laquelle la maladie va s'installer (ex : environnement familial pathogène = env qui favorise l'arrivé des troubles) Épistémologie : ensemble de concepts qui forment une théorie (Métapsychologie freudienne = nosographie freudienne : névroses, psychoses et états limites) (45 concepts fondamentaux à feuilleter)

Épistémologie freudienne (fin 19e) : Notion de métapsychologie = le terme de Freud pour désigner la psychanalyse qui va comporter des concepts, des modèles et qui est basée sur l'expérience clinique. (théorique/recherche/clinique) - Les fondements : la notion de l'appareil psychique = un corps + un psychique. la théorie des pulsions = les pulsions ont une source somatique (excitation corporelle) qui demande une satisfaction et un objet de satis. (pulsions + satis = plaisir et retour à l'état normal) - Trois points de vue : Pdv dynamique = les instances vont agir entre elles et créer une dynamique entres elles (les conflits psychiques : ca / surmoi / moi) Pdv topique Pdv économique = tout appareil psychique fonctionne avec le moins d'énergie (d'effort) possible (la pathologie s'installe pour ce qui coute le plus au patient, l'énergie à fournir est trop importante ex dépression) C'est l'environnement qui dit à l'enfant ce qu'il faut qu'il fasse (ex école obligatoire) Anticipation parentale (emmener l'enfant à l'école pour qu'il gagne sa vie plus tard) Chez l'enfant le conflit entre plaisir (interne) / réalité (externe : les parents, l'école..) La tolérance à la frustration permet d'intégrer certaines règles (il faut le faire jeune)

L'apprentissage des règles est progressif et commence dès la naissance Notion de fantasme : scénario (conscient) imaginaire où le sujet est présent. Toujours l'accomplissement d'un désir. 2 types : - fantasme conscient diurne : fais par le sujet - fantasme inconscient : dans les scénarios des rêves Bonne santé psychique chez un enfant s'il joue, d'où la notion de fantasme. L'enfant est soumis à beaucoup de règles (à l'école) auquel les adultes ne se soumettent plus. C'est à l'école qu'on décèle ces troubles. Tr du cpt, Tr d'apprentissage, Tr de l'absence. L'enfant est constamment en train d'être civilisé par environnement familial et social. Le fantasme est le moment où l'enfant "se lâche" : jeux, dessins, rêves. Notion d'inconscient : on va mal malgré nous. Mode éducatif basé sur la frustration (ex : efforts mais "peu mieux faire") et sur la castration (=on ne peut pas faire tout ce qu'on veut). La toute-puissance infantile : 2-3 ans = l'enfant roi. L'enfant va devoir se castrer par lui-même ou par les autres : les règles de politesse, de civilisation ... Théorie sexuelle infantile : Angoisse de castration (garçon) fait grandir les garçons / complexe de castration (fille) fait grandir les filles dans une autre voie. Investissement narcissique : se donner une importance Les enfants jouent pour la réalisation des fantasmes, adultes idem.

Le normal et le pathologique Le normal : il n'existe pas, mais il fait référence à une norme à un moment donné dans la société, l'environnement. (ex : homosexualité : maladie il y a qq années ; ajd débat sur le mariage) Le pathologique : un sujet qui n'arrive plus à vivre sa vie, à faire ce qu'il désir Le continuum entre normal et pathologique est que tout sujet à des symp, et ce qui fait la normalité c'est l'équilibre psychique du sujet. (ex : angoisse : peur de la mort, pathologique si on ne veut plus sortir de chez soi) Chez l'enfant, la norme est donnée par l'environnement. La psychopathologie = psychologie qui travaille avec des individus en difficultés psychique à un moment donné. Sujet malade par observation ou se sent malade. Étude des fonctions psychiques et des mécanismes qui les régissent (Psychologie = étude du psychique de l'individu) Sujet pathologique normal = Les individus intégré socialement mais qui reste en souffrance Sujet psychotique = dangereux pour eux-mêmes (auto agressif) ou pour les autres (hétéro agressif)

Les névroses chez l'enfant Freud. 3 grandes entités : le normalo névrotique et 2 autres Névrose chez l'enfant = une pathologie avérée / une névrose infantile = dév normal, un modèle de développement : le cas du petit Hans. Un enfant qui n'allait pas bien, description faite par Freud (à partir de la description du père de

l'enfant) du 1er cas d'enfant décrit par la psychopathologie. L'enfant est petit à petit devenu un sujet, il a aussi une vie psychique. La genèse des troubles se fait chez l'enfant. Les troubles de l'enfance ne deviennent pas forcement des troubles de l'adolescence et/ou de l'adulte. Klein M. première à travailler avec les enfants, A. Freud également et D. Winnicott (le normal et le pathologique chez l'enfant, la névrose infantile ne doit pas forcement être soignée pc ça ne finit pas tjr en tr chez l'adulte) Le problème : une névrose : sympt qui empêchent l'enfant de vivre. La névrose infantile est un modèle de dév où les sympt sont des signes à être intégrés dans la vie psychique de l'enfant tandis que la névrose : une organisation sympt plus ou moins rigide (= un syndrome) accompagnée d'une régression du dév. Difficultés sur la gestion de l'angoisse et donc il y a des difficultés de description de l'enfant dans l'Œdipe (reconnaissance de la différence des sexes, accepter qu'on n'est pas le seul objet d'amour d'un parent, accès à l'ambivalence = possibilité de triangulation (aimer mon père et ma mère sans exclure l'un ou l'autre) + possibilité d'aimer quelqu'un d'autre; Différence de génération : remettre à plus tard qu'on deviendra comme ceux qui nous entoure = acceptation de frustration) Trouble de sommeil chez l'enfant ? Enfants avec terreurs nocturnes / adultes qui ne supportent pas. Les troubles de l'enfants sont liés avec l'envir familial, les parents.. Il faut trouver la place de l'enfant dans l'env familial. (Divorce, vision plus associé au biologique) La névrose de l'enfant

Psychopathologie de l'enfant CM S5 Peur du noir à 3 ans : Normal Toujours cette peur à 10 ans : Pathologique Il faut connaître le développement normal de l'enfant pour déceler le pathologique. Certains symptômes n'ont aucun caractère de gravité, il faut mettre en rapport avec l'âge. L'absence totale de symptôme peut être signe de pathologie. -> L'enfant n'exprime pas ce qu'il ressent, frustration. S'il n'exprime pas ses sentiments c'est qu'il a peur. Angoisses beaucoup trop importe -> il ne les exprime pas. À l'adolescence, c'est enfants vont consulter parce que la pression augmente encore à l'adolescence, et les conséquences sur la plan psychopathologique sont importantes. Difficulté de la psychopathologie chez l'enfant. -> l'enfant vient toujours avec un adulte OR il peut arriver que finalement le parent délègue à son enfant l'expression d'une problématique qui lui appartient à lui. Par exemple : enfant de 3 ans qui ne dort pas bien la nuit. -> Les parents ne dorment pas non plus. La mère dit que quand elle était petite, son frère mort dans la nuit. Dormir = risquer de mourir. Le bébé sentait ça très fort et s'empêcher de dormir pour protéger sa maman. Le trouble du sommeil du bébé est le reflet d'une difficulté de ses parents à gérer les situations d'endormissement. L'enfant porte le symptôme qui appartient aux parents. Enfant avec troubles psychique (ex colères sans raison) -> les parents vont devenir hyper énervé. Les parents sont comme ça car l'enfant a ses troubles là et non l'inverse. Il est difficile de savoir qui des deux ne vas pas bien. Si ça ne va pas bien, c'est peut-être la rencontre entre les deux qui ne va pas bien. Il est impossible de faire un diagnostic sans prendre en compte le lien entre l'adulte et l'enfant. Ce lien peut aller dans la transmission de la part du parent; soit un enfant qui ne va pas bien et amène les parents à dysfonctionner. Il faut faire une approche systémique (qui en en compte le système) Autre problème : Comment chez l'enfant jeune s'exprime la souffrance psychique ? -> Pleurs, cris, rien du tout. Il n'a pas les mots pour le dire Le corps : outils d'expression pour une souffrance psychique. Pour autant le corps peut vraiment souffrir. Ex : enfant de 4 ans -> tous les signes du trouble envahissant du développement sauf que, 6 mois après hospitalisation. Un interne décide de faire passer un EEG. Il est épileptique asymptomatique (micro absence que l'on ne détecte pas, "dans la lune")

Après traitement antiépileptique, plus de signes de trouble envahissant du développement. Certain trouble sont d'origine somatique et non psychique. Autre exemple : touché douloureux et non une phobie du touché. Face à un symptôme : hypothèse que la souffrance psychique est due à une souffrance somatique. Signe de dépression : plus de réactivité, se fermer à la relation Mais signes due à un mal somatique. Il est important que la psychologue puisse avoir dans l'idée que certains signes de souffrance psychique sont en fait des signes que l'enfant souffre physiquement. Signe pathologique ou pas ? Chez l'enfant, 70% des consultations sont demandées pour des garçons (contraire chez les adultes) Le garçon va exprimer sa colère alors que la fille va exprimer sa souffrance en pleurant, ou en se renfermant sur elle. La manière dont la souffrance psychique s'exprime chez le garçon est plus gênant dans la société. L'expression de la souffrance psychique est complètement, culturellement, familialement construit. La culture, la famille nous donne les outils pour dire notre souffrance psychique. (certaine famille : triste = on ne mange pas) Il y a des codes de l'expression de la souffrance. Les codes sont très sexués, pas les même pour les garçons (codes plus gênant sur la plan social) et pour les filles (moins gênant donc moins de consultation) On fait plus attention au garçon qu'aux filles, plus soucieux qu'ils aillent bien. Idée que les petites filles vont mieux savoir faire avec la souffrance psychique 70% de consultation d'aîné -> envie d'un être parfait; l'aîné à tout le poids du parent sur le dos et a moins de moyens pour exprimer avec des pairs ses difficultés. S'exprime donc plus avec l'adulte. Ils ont changé de statut : objet unique -> objet partagé : fragilisation lors de l'arrivé de petits frères/soeurs Qu'est-ce qu'un comportement normal ? -> Est normal celui qui a su trouver les moyens pour s'adapter à son environnement. -> Est normal celui qui suit ce que la majorité des gens font (c'est statistique) Il y a des modes et des épidémies en psychopathologie. Épidémie d'hyperactivité (il y a 10 ans) -> médicament : la ritaline. Avec ce médicament on a créé une norme d'activité, les enfants turbulents ne sont pas tous pathologiques. Avec la ritaline ils sont devenus hyperactifs. Il y a des médicaments qui créent des pathologies.

Aujourd'hui on s'est aperçu que la ritaline a des conséquences à long terme (mémoire, cognition) -> ce médicament est génial mais il faut le donner de manière extrêmement particulière Le symptôme présenté par l'enfant peut avoir 3 significations : - être parfaitement normal - être le signe d'une réorganisation (régression de l'enfant sans que ce soit pathologique) - être pathologique Quand on travaille avec un enfant : ce qu'il présent est normal, pathologique ou le signe d'une réorganisation ? Risque à ce que les psychologues soient des agents de la normalité. Pour qu'un bébé aille bien il faut qu'il soit dans la culture de ceux qui l'élèvent. Ce que l'on pense être la bonne manière d'élever un enfant est culturellement et historiquement daté. Attention à ne pas normaliser les familles. Chaque culture élève les enfants à sa manière de faire.

Clinique des symptômes : - D'abord on écoute ce que disent les parents et les enfants du symptôme -> C'est fondamental - On fait l'histoire du symptôme : depuis quand (sa naissance où un moment où ça ne vas plus très bien) et comment (ordre des refus alimentaire par exemple. Évolution du symptôme ou pareil depuis le début) -> Augmentation de la gravité du symptôme : soit l'enfant va plus mal (aggravation du symptôme psychique), soit il essaye de dire quelque chose qui ne va pas sans qu'on l'écoute alors il en rajoute. (Appel à l'aide pas entendu) - on met toujours un symptôme en rapport avec l'âge de l'enfant - on essaye de voir comment le symptôme existe dans la famille, comme est-ce qu'il résonne et comment est-ce qu'on en parle. -> le symptôme peut être pareil que le symptôme du père des années auparavant - en général il y a plusieurs signes en même temps -> association des signes = un syndrome - hypothèse diagnostic -> supposition avec fonction d'être mise à l'épreuve de la réalité.

Les différents modèles d'explication de l'émergence de la pathologie. (Schéma page 1) Aucun modèle d'explication ne permet d'expliquer toute la pathologie. (Conjonction de plusieurs éléments) Selon les pathologies, c'est plutôt un modèle qu'un autre qui apparaîtra

1- Le modèle environnemental : la psychopathologie est due à une défaillance de l'environnement de l'enfant (structure familiale, facteurs socio-économiques, facteurs culturels) enfant victime d'un environnement pathogène. 2- Le modèle développemental ou génétique = la psychopathologie de l'enfant témoigne soit d'un ralentissement du développement, soit que l'enfant se développe de façon hétérogène (développement moteur, cognitif, psychique) asynchronie des lignes de développement. Des différences de développement dans les différents champs de développement de l'enfant. Conception de psychopathologie comme anomalie de la maturation 3- le modèle lésionnaire : toutes les difficultés psychiques ont (un substrat) un rapport avec des désordres somatiques. (au 19e, changement de position : On peut soigner la souffrance psychique sans soigner le corps) Aujourd'hui, une grande partie des pathologies psychiques ont un substrat somatique, métabolique. Cette pathologie à des conséquences sur le plan psychique Ce n'est pas parce qu'on sait que certains trouve de la relation sont consécutifs à une vraie épilepsie, pour autant du point de vue thérapeutique il va falloir traiter le psychisme également par d'autres moyens que les médicaments. 4- Le regroupement syndromique : approche du DSN5. Elle vise uniquement et seulement à décrire les pathologies via ce qu'il en est observable. On ne souci pas du tout de la clinique du symptôme, on décrit le symptôme tel qu'il se présente. Avantage -> intérêt pour la communication entre les chercheurs Faiblesse -> ne tiens pas compte de l'âge, ne décrit pas le symptôme dans son contexte 5- Le modèle structural : idée que l'enfant quand il grandit ne fait pas que se développer sur une ligne fixe mais son appareil psychique se structure. (plus ça va, plus il acquiert des compétences pour mettre en liens des éléments qu'il ne mettait pas en lien avant) Le bébé à des pulsions qui s'expriment brut. Quand il grandit, progressivement, la pulsion va être géré par une instance : le "Moi". Il acquiert au fil du temps une capacité à contrôler les pulsions. Plus tard le "Surmoi" (les interdits sociaux) va se combiner avec le "ça" et le "moi" pour construire une identité et une structuration psychique. S'auto-interdire quelque chose = je suis tout puissant, je ne réponds pas à une demande de mes parents ou à un interdit social. -> la pathologie va venir d'une faille dans la structure. Conduites cliniques : ce qui se voit et ce pourquoi on vient voir un psy ! Enfant prématuré plus à risque si mère bon ou mauvais environnement (milieu socioculturel d'appartenance) C'est un facteur de vulnérabilité.

Facteur de risque (différent de) la prédiction figure 5. Schéma page 3 la vulnérabilité = quelque chose qui rend plus fragile facteur de risque = compte tenu de ce qu'est cet enfant, ce qui va mettre en difficulté l'enfant alors que ça pourrait ne pas l'être. On ne peut pas trouver une cause unique aux troubles Il faut prendre en compte l'ensemble : la vulnérabilité, les compétences et le risque. Culpabiliser les parents : pas productif sur le plan thérapeutique Si un enfant vient c'est une multitude de facteurs qui l'ont conduit à venir

Psychopathologie de l'enfant CM S7 Alliance thérapeutique : les soins à l'enfant ne peuvent se dispenser sans alliance thérapeutique : Les parents aient la certitude que vous n'allez pas les blesser encore plus qu'ils ne le sont, on ne doit pas les stigmatiser en pointant leur difficultés. Le psychologue saura s'adapter et nous accompagner dans les changements que nous souhaitons et uniquement dans ces changements-là. - Première question : qu'est-ce que vous souhaitez qui change? Il faut leur assurer de ne pas être un traqueur de leurs défauts. (ne pas faire un listing des défauts) - Le psychologue ne doit pas prendre la place du parent, doit être compétent ce qu'il faut sans aggraver la blessure parentale. - Contrat avec les parents pour les assurer que nous avons les compétences professionnelles nécessaire pour les aider dans leur travail de parent avec leur enfant. Alliance thérapeutique à faire avec l'enfant : - je ne vais pas prendre la place de tes parents et je ne suis pas là pour prouver que tes parents ne sont pas de mauvais parents et que je ne vais pas leur faire de mal. (sinon l'enfant va se sentir coupable, responsable de la souffrance exprimé par ses parents) - Le contrat de confidentialité de tout ce qui est dit. Dire clairement quel type de contrat on passe avec l'enfant. Expliciter clairement ce qu'on va faire avec l'enfant. Ce que tu me dis restera entre nous sauf si j'estime que pour te protéger que je peux redire à tes parents/mon supérieur etc. Il faut prévenir l'enfant si on utilise ce qu'a dit l'enfant pour le divulguer en dehors de la thérapie. Conception de la psychopathologie de l'enfant avec l'approche dynamique Introduction : Chaque étape de la vie de l'enfant va se caractériser par trois éléments essentiels qui vont être

différents à chaque stade de développement : 1 - la zone du corps qui est investi de façon privilégiée 2 - type de défense les plus actives à ce moment là 3 - le type d'angoisse Le développement de l'enfant est un continuum. Modèle développemental qui n'est pas linéaire. Une évolution plus ou moins bien réussie avec des retours en arrière quand il y a des traumatismes. Dans cette évolution il y a des points de fixation : quand il y a une régression, c'est une régression sur le mode de fonctionnement sur lequel il y a eu une fixation. (ex du stade oral) A. Freud : le psychisme est comme un diamant On passe d'une confusion totale soi / autre, à progressivement une différentiation totale moi/nonmoi. Puis émergence garçon/fille. I - Le narcissisme primaire (0 à 3 mois) Phase orale, deux zones privilégiée du corps : la bouche, le système digestif et l'ensemble de la peau. (Nourriture, souffle, soins et caresses) Cette zone privilégiée va donner le type de pathologies que l'on va rencontrer. L'anorexie du nourrisson. Problèmes de peau (eczéma). Problème de souffles (cris, endormissement, asthme) À ce moment-là il n'y a pas de différente soi/autre. Le bébé n'a pas seulement besoin de manger et d'être nourri pour vivre, il a besoin (une nécessité ontologique) d'être porté par un autre. Il est dans une dépendance absolue à l'autre. Winnicott : "un bébé ça n'existe pas à moins qu'on lui rajoute sa mère" Freud "l'objet nait dans la haine" Prise de conscience que non il n'y pas qu'un « nous » mais un « je » ainsi qu'un « tu » via la haine. L'objet frustre l'enfant, il va devoir progressivement prendre conscience qu'il y a lui et qu'il y a l'autre. Winnicott : "la mère doit-être juste suffisamment bonne" Pour que l'enfant supporte de mieux en mieux la frustration : suffisamment de bonnes expériences amènent le bébé à commencer à se représenter la diminution de la frustration. (C'est le début de la pensée) Deux conditions : - quelqu'un qui le comprenne suffisamment quand il est bébé pour savoir s'il a faim/chaud/sommeil (empathie) - satisfaire le bébé mais de moins en moins rapidement : attente mais qui va déboucher sur la satisfaction. Ces conditions dépendent du bébé et de l'adulte et de la rencontre des deux. Dyade singulière parents/bébé Pouvoir comprendre quels type de frustration il est capable de supporter.

Confusion soi/autre : voir poly cop (Freud, Spitz....) Ces auteurs évoquent la même chose avec des mots différents. Angoisse privilégiée : anéantissement, j'existe ou je n'existe pas? Mode de défense massif : je vis ou je meurs, je m'organise/me désorganise. II - Phase anaclitique (3 à 6 mois) Spitz : sourire réponse (plus un sourire aux anges : signe de bien-être). L'enfant commence à reconnaitre l'autre et à se différencier de l'autre. C'est le précurseur de l'objet. Klein : phase de confusion soi/autre, quand l'autre commence à faire attendre le bébé, il va cliver (séparer totalement) le bon père ou mère du mauvais père ou mère qui le fait attendre (clivage bon/mauvais) Il va devoir intégrer l'idée que c'est la même personne qui lui donne à manger et celui qui le fait attendre : processus d'ambivalence. L'angoisse de l'étranger, l'angoisse du 8e mois (6 à 12 mois) : quand l'enfant manifeste un malêtre quand il voit un étranger alors que la figure d'attachement primaire n'est pas là. L'enfant a intégré la représentation de son parent, l'étranger rappel à l'enfant que l'objet principal n'est pas là. Il faut vérifier que l'enfant manifeste quelque chose à la disparition de l'attachement à l'objet primaire Chez l'enfant le non apparait bien avant le oui. Interprétation : Je suis vis-à-vis d'un autre, le non est l'émergence du sujet et du « je ». En disant non, l'enfant commence à se construire comme sujet indépendant de l'autre. Quand l'enfant commence à se dire : non il ne faut pas, l'enfant devient son propre maître. Le « je » deviens son propre interdicteur. Ce sont les prémices du surmoi, l'enfant intègre les interdictions. Les prémices de l'identification à l'agresseur : ils sont identifiés à l'agresseur à tel point qu'il fait comme l'agresseur, il fait vivre à son nounours ce qu'il a vécu lui-même. Arrivé de la phase anale (12 à 24 mois), maitriser/être maitriser, garder/donner (on n'est plus dans l'anéantissement) Entre 18 mois et 3 ans, les enfants "c'est moi qui décide", rapport de complicité extérieur aux parents "d'autres personnes que mes parents sont important pour moi". Jeu de rivalité qui amuse car l'enfant veux se prouver qu'elle aime quelqu'un d'autre, et jalousie de la mère qui devrait être l'objet d'amour. "Est-ce que tu m'aime suffisamment pour ne pas me laisser aux mains de cette autre personne?" L'objet libidinal, objet entièrement constitué, le non et l'identification à l'agresseur. Klein : la position dépressive : capacité qu'aura l'enfant à la fois d'attaquer l'objet et de les réparer. Capacité de reconnaitre le dommage qu'il a infligé aux parents et à pouvoir le réparer.

(Jouissance du pouvoir mais réparation ensuite) Winnicott : au moment de l'angoisse du 8e mois, idée que l'objet pourrait disparaitre. À la fin de ce stade, l'enfant peut imaginer que c'est lui qui l'a fait disparaitre en l'attaquant. Amène chez l'enfant l'envie de réparer suite à "je t'ai fait du mal". Phase anale de 12 à 36 mois Sphère ano-rectal et les sphincters. Angoisse de perte de maitrise ou de perte d'objet. J'expulse/je retiens ; active/passif; soumis/opposé. Relation à l'objet totale Pathologie lorsque l'enfant de manière durable va se positionner du côté de l'activité ou de la passivité... Il n'arrive pas à jouer des deux positions opposées. Rétention expulsion possible dans la sphère orale (vomissements : je meurs si je ne le fait pas, ça va me détruire) Dans un fonctionnement anale, le vomissement à un tout autre sens : ça ne fait pas partie de moi, je suis toutpuissant, je n'ai pas besoin de cet apport. Pareil pour un trouble du sommeil qu'on soit Dans un fonctionnement orale : insuffisante sécurité interne qui empêche l'enfant de prendre le risque de dormir (dormir = mourir) Dans un fonctionnement anal : je ne supporte pas la situation de passivité dans laquelle je suis quand je dors, je dois être constamment en maîtrise de la situation (dormir = lâcher prise) Crainte d'être rejeté ou violenté lorsqu'un enfant est en permanence passif (ne dit jamais non), il n'est pas secure. L'enfant va devoir apprendre à jouer souplement de ces contraires. (hypersoumis à l'école / insupportable chez lui ~> bon signe puisque souple) La manière dont l'enfant va se débrouiller avec ce conflit dépend de la manière dont le conflit résonne avec la famille. L'enfant va souvent aller dans le sens du parent, amplification de la manière dont les choses s'expriment chez l'enfant. La motricité va commencer à être investit comme potentiellement un maitrise de l'environnement. Conflit : être dominé/dominé Les mécanismes de défenses vont de plus en plus être secondarisés. Il va passer de plus en plus par la pensée (ce que je refuse passe par la pensée et de moins en moins par l'acte). À la fin du stade anal apparaitront les premières phobies. Signe que l'enfant entre véritablement dans une secondarisations des mécanismes de défenses. Le complexe de castration : constatation de la différence des sexes : il y a des garçons et des filles. Il va comprendre que "je ne suis pas l'un et l'autre mais QUE l'un ou QUE l'autre". Avec / sans pénis Imitation des parents + la fille peu avoir un enfant VS garçon non

Stéréotypes garçon/fille

Psychopathologie de l'enfant CM S10 Les troubles anxieux (Lorsque la différenciation moi / non-moi est établie) Appareil psychique développé, les processus de défense sont de plus en plus élaborés, en particulier ceux secondarisés. Processus primaires -> mentalisé (colère -> coup, sans élaborer par la pensée) Processus secondaires -> élaboration psychique, réponse différée. (Tableau du poly : quelques mécanismes de défense) Défense : ce que met l'enfant en place pour gérer un conflit intrapsychique ou un conflit entre lui et l'autre. Mécanisme inconscient qui permet à un enfant de gérer ce conflit. Le clivage : l'enfant va protéger le bon de mauvais. L'enfant va clivé le bon papa qui lui donne a manger du mauvais père qui le dispute.. C'est un mécanisme de défense radical et qu'on utilise aussi à l'âge adulte. L'enfant va progressivement concevoir que le bon et le mauvais sont une unique personne. Ambivalence et processus de réparation : le mauvais peut être réparé. Le déni : (différent de la dénégation : en rajouter pour être ironique) Au contraire il s'agit de quelque chose de plus fort, le sujet ne peut pas reconnaitre qu'il pense ce qu'il pense, voire qu'il a fait ce qu'il a fait. Exemple du déni de grossesse : ne veux pas savoir qu'elle est enceinte. Mécanisme primaire mais qui peut être protecteur. (Déni du handicap de son enfant, protecteur pour les parents d'une souffrance qu'ils pensent ne pas être en mesure de supporter pour l'instant) La formation réactionnelle : La possibilité pour un sujet de contrer des affects, des désirs, dont il pense que l'expression serait dangereuse par son contraire. Mise en avant et expression de ce qui ai contraire à ce qu'on ressent, à ce qu'on pense. L'identification : (identification à l'agresseur : la personne va commettre sur l'autre ce que l'autre à commis sur lui. Au niveau psychique : passer de position passive à position active et aussi de pouvoir vivre dans les deux positions pour essayer de sortir de cette souffrance) La capacité à devenir l'autre ou s'approprier certaine de ses caractéristiques à des fins défensives. L'intellectualisation : permet de gérer des affectes en les transformant en un objet de savoir. Permet de donner un discours valorisé sur le plan social. (Description de son enfant en train de faire une

crise d'épilepsie avec des critères et une description médicale. Façon de défense pour ne pas s'effondrer. Expliquer la maladie permet de ne plus parler de son enfant malade et donc de ne plus parler des affects en jeu) Peut être un problème : les affects existent, le mécanisme risque de céder. Ou défense trop forte contre les affects, et oublie totale d'imagination ... La projection : le fait de projeter à l'extérieur quelque chose que l'on ne peut pas gérer seul. Il s'en débarrasse, le loge dans une situation ou chez quelqu'un son propre malaise. Demande à l'autre de gérer le malaise pour nous. (Dire à quelqu'un qu'il va mal) Il y a ensuite une identification à l'autre, pour gérer à distance. (cf. la phobie) La rationalisation : la capacité du sujet dans l'après coup à justifier quelque chose qui l'a fait souffrir ou qu'il n'a pas su maîtriser. On s'invente, on se construit une raison pour justifier d'une frustration. Le refoulement : mécanisme inconscient qui permet de renvoyer, d'oublier, des choses, des conflits, des affects douloureux que la conscience ne peut pas gérer à ce moment-là. Il peut revenir : le retour du refoulé : ex du lapsus. La régression : la capacité du sujet à revenir à un état antérieur pour mieux affronter un état nouveau et angoissant. (Enfant qui se remet à boire un biberon, nouveau rôle de grand frère) Pas pathologique, mais peut l'être uniquement si ça amène un retour mais sans possibilité ensuite de progression. Revenir à un état où on est bien avant d'affronter la nouveauté. L'important est qu'un enfant puisse jouer souplement de différents mécanismes. Le pathologique n'est pas l'utilisation des mécanismes de défense, mais le fait d'utiliser un seul mécanisme et que dans les mêmes formes et que dans un long temps. Pathologique : ne pas faire évoluer les mécanismes de défenses. Questions que la psychologue doit se poser face aux mécanismes de défense : - quelle efficacité ? (est-ce que l'enfant se sent mieux, est-ce que le mécanisme aide l'enfant et apaise l'angoisse) - Depuis combien de temps l'enfant utilise ce mécanisme là (temporalité) - Comment est-ce que ce mécanisme raisonne dans la famille ?

Les états anxieux Situation où l'enfant à bien construit ses limites soi / autre ou moi / non-moi; et qu'il a une notion de moi / autre vis-à-vis d'un tiers. Angoisse VS peur : l'objet de la peur est connu et cerné, l'angoisse est quelque chose de diffus et ce

qui motive l'angoisse n'est pas forcement cyclaire. Ex : enfant très craintif et anxieux On doit se poser 4 questions - psychopathologie de type phobique ou obsessionnelle ? - enfant déprimé et dont la dépression provoque une atteinte à l'estime de soi et à la sécurité interne qui fait qu'il se sent toujours menacé face à des dangers pas forcement bien identifié - résultats de comportements que l'enfant lui-même a du mal à contrôler. Anxiété face à une nonmaitrise des relations à l'autre - enfant qui a une patho somatique, peut être insécurisé, ne pas se sentir en situation de se défendre -> Dépression ? Enfant débordé par son comportement ? Enfant qui se sent fragile ? Ou face à une psychopathologie ? La phobie Le premier palier de l'élaboration de l'angoisse. Phobie archaïque : prégénitale (chez le tout petit). Phobie de type névrotique : manière d'élaborer l'angoisse. Le DSM 4 (classification des maladies mentales) différencie les phobies simples qui concernent souvent un objet et les phobies sociales quand l'autre est impliqué. Le choix de l'objet phobique est culturel, toutes les cultures proposent des objets qui seront plus facilement adopté comme objets phobiques. Il y a des objets phobiques familiaux. La phobie n'est pas pathologique du tout avant 8-10 ans. Les phobies évoluent avec l'âge : - vers 18 mois : peur du noir - vers 2-4 ans : peur des petits animaux (fantasmes d'ogres, de loup) - plus tard : phobie et angoisse dans des choses plus conceptuelles : la mort. Pas un processus pathologique : ex d'un garçon qui ne veut plus dormir dans sa chambre. (Rideaux, chiens, vont le mordre). Il l'imagine vraiment L'enfant projette ses angoisses sur le chien, l'intérêt : il n'est plus avec le chien et n'a plus d'angoisse. Les parents disputent le chien Difficulté : quand ça ne suffit jamais. L'enfant n'est toujours pas rassuré, même si on enlève les rideaux... L'enfant n'arrive pas avec cette procédure à se rassurer. Méthode pas efficace. On peut basculer dans la pathologie. (Temps, efficacité de protection)

L'enfant va progressivement apprendre à se défendre tout seul. L'enfant va progressivement se défendre seul, sans l'aide de ses paroles. Parfois l'enfant va complexifier le système de défense. (Les rituels) Si les rituels vont devenir de plus en plus long et de moins en moins efficace -> devient quelque chose d'obsessionnelle Vers 7-12 ans : phobies qui vont concerner la pensée ou la relation. Peur d'apprendre des choses, de savoir des choses, d'entrer en relation avec certaines personnes. Face à cette angoisse, l'enfant va s'empêcher de penser. (Jeu type ni oui ni non) Le phobique à peur de dire un mot ou de penser à certaines choses. Sphère cognitive ou relationnelle. Les conduites obsessionnelles. Jamais avant 7-12 ans (période de latence) Idée qui assiège l'enfant, l'occupe totalement avec un sentiment de malaise. Ce sentiment peut : Soit se résoudre par des rituels (maitrisés et efficaces) Soit se transformer en une compulsion à agir (moins maitrisé), un continuum entre quelque chose de répétitif (un geste, un mot, une mise en scène) La ritualisation : la mise au point du scénario. Le dernier niveau est la compulsion à agir qui peut aussi se manifester sous forme de stéréotypie. L'enfant n'a alors plus de maîtrise de ce qu'il fait. Type de soin à proposer à ces enfants : - doit prendre en compte la manière dont le symptôme existe dans la famille. (Tout le monde en parle ou honte ou quelque chose qui résonne avec l'histoire des parents) Thérapie familiale Enfant débordé par ses angoisses, ne peut gérer seul, projette systématiquement à l'extérieur. Ne parvient pas à accepter, à comprendre que l'extérieur peut aider à gérer on angoisse. -> proposer une thérapie individuelle : l'aidera à trouver les moyens psychique pour gérer les angoisses qui l'assiègent. On essaiera avec l'enfant de comprendre d'où vient cette angoisse aussi envahissante. Les symptômes phobiques chez les enfants de plus de trois ans, un des symptôme les plus rencontré et pas très grave si la prise en charge est faite rapidement. Même si la phobie n'est pas vraiment pathologique en règle générale.

Psychopathologie de l'enfant CM S11 Les conduites et ou comportements : ce qu'on observe. Il faut déterminer ce qui est de l'ordre du normal ou du pathologique (trouble de l'endormissement par exemple : 15 min VS 3h).

Les psychopathologies des conduites d'endormissement et du sommeil -> Jusqu’à 3-4 ans et vers 7-10 ans. Les plaintes les plus communes : sommeil, alimentation ou propreté chez l'enfant. Trouble du sommeil = la qualité de sommeil et le vécu subjectif du sommeil (être fatigué au réveil par exemple) Le vécu du sommeil : les parents qui se plaignent. Trouble des insomnies : se réveiller au milieu de la nuit sans se rendormir Trouble de l'endormissement : difficulté au moment de s'endormir L'insomnie commune c'est en général des enfants qui se réveillent au milieu de la nuit et pour des raisons environnementales ils ont du mal à se rendormir ensuite. L'insomnie précoce sévère agitée : agitation, hurlement du bébé, violence. Ou des conduites autoagressives Insomnie précoce sévère calme : il se réveil sans pleurer, sans s'agiter. Symptômes d'hospitalisme, signe d'une pathologie sévère chez l'enfant. Les difficultés d'endormissement : - opposition au coucher : enfants qui ne veulent pas se coucher. Signe d'une lutte avec les parents qui cèdent souvent. Lié à des troubles du comportement plus général. - rituels du coucher (3-6 ans) : doudou, oreiller, histoire... sans lesquels il ne peut pas s'endormir. Ils sont nécessaires aux enfants et deviennent contraignant pour les parents. - phobie du coucher : en général chez les enfants, une demande contre-phobique : le doudou, la lumière, la porte ouverte... vers 2-3 ans. S'apaisent en grandissant. - insomnie dites "vraies" : vers 6 ans. Des retards d'endormissement, retarde le moment de s'endormir et les rythmes biologiques changent. (10 à 12h de sommeil pour un enfant). Insomnie indépendantes de l'environnement et pas cause d'une pathologie grave. -> Elles sont toutes liées à l'angoisse de l'enfant. S'endormir suppose pouvoir lâcher prise et plonger dans l'inconnu, se laisser aller à ses sensations. En dehors de leur présence il va se passer des choses et ils ne seront pas présents. Angoisse du noir (de l'inconnu), conduites phobiques. Troubles de l'endormissement très souvent lié à des conduites phobiques.

Les parasomnies = ce sont des troubles où l'enfant se réveil pour des raisons internes et souvent lié à des états d'angoisse extrême. Les angoisses nocturnes : Les bébés rêvent mais ne perçoivent leur cauchemars que vers quelques mois et vers 1 ou 2 ans ils ont conscience que le cauchemar s'arrête dès qu'ils sont réveillés.

- terreur nocturne : se rendent compte de ses cauchemars, se réveiller en hurlant. - rêve d'angoisse : refus de s'endormir pour ne pas faire des rêves d'angoisse : persécutions, des méchants. Vers 2 ans et il faut distinguer si ils sont précédé ou non d'événements traumatiques vécu par l'enfant, dans ce cas il faut pouvoir donner un sens à ces rêves. - réveil anxieux : états de veille où l'enfant demande aux parents de l'aide pour arriver à s'endormir. Il peut mettre des mots sur son mal, il finit par s'endormir. -> Les troubles du sommeil sont toujours à voir en termes de fréquence et de récurrence. Il faut distinguer les plaintes subjectives du trouble réel. Jusqu'à 3-4 ans, il faut un adulte pour apaiser un enfant. (Problème de disponibilité, naissance de la plainte des parents)

Psychopathologie des conduites motrices (doit toujours être mis en relation avec l'âge de l'enfant et la présence ou non d'un handicap) C'est ce qu'on appelle "l'agir". Ce sont des actions qui se font de manière inadaptée, soit en excès soit en défaut. Dès la naissance on agit (tonus du bébé, se mettre assis, marcher, toucher des objets, courir...). Un des premiers troubles : - troubles de la latéralisation : au fur et à mesure de la croissance de l'enfant, vers 3-4 ans. Il va s'installer la préférence latérale (gaucher ou droitier ou ambidextre) et des apprentissages, des rites culturels : serrer la main avec la main droite. Vers 5-7 ans : toujours commencer à courir avec le même pied. À partir de 6-7 ans, œil dominant. Il y a aussi une main dominante... La latéralisation est faite lorsqu'une seule partie du corps peut être mobilisé sans l'autre et de façon automatique. - la dysgraphie : trouble corporelle de la motricité fine (maternelle) qui demande beaucoup d'aisance. Ils vont amener à des problèmes scolaires. On le détecte en demandant à faire un dessin, où quand on commence à écrire... Tout e qui relève de l'exécution graphique. On demande à l'entré au CP de rentrer dans des normes de l'acquis (écriture et lecture). - dyspraxie de l'enfant : trouble spatio-temporel, maladresse du corps qui n'est pas due à une timidité mais à un problème neurologique. Perturbations neurologiques de l'organisation du schéma corporel (savoir combien on a d'oreilles sans le vérifier manuellement) et de la représentation du corps. De l'ordre neurologique. Intégration neurologique de l'image du corps de l'ordre psychoaffectif - instabilité motrice : en grande majorité des garçons en âge préscolaire. (Demande de rester assis la majorité de la journée). Certains enfants ne peuvent pas. Ce sont les enfants agités, hyperactifs. Il faut distinguer la plainte (il m'épuise, je n'arrive pas à le calmer, il ne veut pas s'asseoir... TDH) de la réalité du trouble. De l'ordre du cadre scolaire ou de l'ordre de la vie en générale. Arriver à être tranquille et concentrer quand il fiat quelque chose, l'inattention est à l'école parce que ça "ne l'interesse pas" donc agité à l'école, mais ce n'est pas une pathologie. Le trouble survient quand l'instabilité motrice est partout et

tout le temps. Le plaisir dans certaines activités compense ce que l’on n’aime pas faire. Sorte de compromis. Compromis idéal : je fais ce que je veux (le plaisir), quand je peux (la réalité). Psychopathologie du langage - le pré langage (12-13 mois) - babillage en lallation - écholalie (6 mois) : ils répètent les mots que les enfants entendent. - Petit langage (2 ans) : le langage simple, l'enfant peut communiquer. - Le Langage (3 ans) : capacité et possibilité de s'exprimer par le verbe. Acquisition des mots. Différent pour les enfants bilingues, il y aura une langue dominante. Enfant à l'aise dans un langage ver 4 ans. Les troubles du développement du langage On considère le langage acquis quand l'enfant dit "je". Et l'identité à partir de ce moment se définit par des mots. - troubles de l'articulation : enfant a du mal à dire les mots - Retard de la parole : en fonction de l'âge, devient significatif à partir de 5 ans. - retard simple de langage : se caractérise par l'existence de perturbations, facile à rééduquer. - Dyslexie : troubles neurologique difficile à rééduquer. L'enfant aura toujours ce trouble. Nécessiter de pratiquer la lecture et l'écriture pour travailler le langage. - Dysorthographie : trouble lié à l'orthographe et à son utilisation. Trouble simple : dans l'ordre du neurologique : facile à rééduquer. Où enfant pour qui l'orthographe est difficile à accepter (règles définie et qu'il faut accepter sans avoir à les comprendre) : troubles de l'opposition. Psychopathologie de la sphère oro-alimentaire - Anorexie : perte de poids constante et refus de l'alimentation - anorexie simple : refus de manger certains aliments sans perte de poids - anorexie grave : refus global de manger avec perte de poids. Besoin d'hospitalisation. - formes particuliers d'anorexie du nourrisson : souvent lié à la relation aux parents. Besoin de faire du gavage sinon mort très rapide. - Obésité : conséquence des comportements alimentaires déviants - Comportements alimentaires déviants - crises de boulimie : excès incontrôlé de manger, jusqu'à remplissage. Parfois vomissements. Sensation de vide permanente qu'il faut remplir. - crises de potomanie : même chose mais avec du liquide, sodas. Sentiment d'apaisement, besoin de se remplir également. Troubles sphinctériens Au moment de l'accès à la propreté

suivi de

- Eurésie : pipi : ne pas retenir son urine. Pipi diurne ou nocturne - Encorésie : caca : difficulté à aller à la scelle. Font dans leur pantalon. Constipation provoquée, plutôt grave : enfants qui se retiennent volontairement. Ces troubles deviennent graves aux alentours de 7-8 ans.

Troubles du comportement Lié à des conduites antisociales - le mensonge : simple (sans tentative de tromper l'autre de façon délibéré, mensonge par omission) ou trouble (fréquence et fonction quasi-vitale). Mensonge utilitaire (essayer de tirer un avantage pour soi), mensonge compensatoire (améliorer sa vie en se valorisant), mensonge pathologique (la mythomanie) tendance à fabriquer sa vie mais sans bénéfice secondaire. Le caractère narcissique est toujours présent. La mythomanie est toujours liée à des carences. - le vol - la fugue Psychopathologie des conduites agressives Violence lié à des comportements visant à nuire à l'autre ou à soi. - l'hétéro agressivité : attaque portée aux autres - conduites violentes : pas de volonté mais devient violent. - les conduites auto-agressives : attaque porté à soi -> jeux - les tentatives de suicide : enfant avec intention de se donner la mort. Notion du danger présente également. - conduites dangereuse et équivalences suicidaires : dans les jeux (jeu du foulard)

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